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[Univers Alternatif] Légendes des Primarques


ganonso

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Noms et titres des Vingt Primarques Mémo à l'attention de l'ordre des Itérateurs M35

Lion'el Johnson doit être appelé le Haut Roi, le Seigneur de Caliban, le Maître des Forêts, le Grand Maître Suprême, Bouclier de l'Ordre, le Premier, le Veilleur dans les Ténèbres, l'Ange Noir, l'Enfant Sauvage et le Mystère de l'Empereur.

 

Pravin Skye doit être appelé le Dompteur de Monstre, le Page de l'Unité, Métatron, Voix de l'Univers, le Centaure, le Premier Trouvé, l'Objecteur, l'Un et Multiple, Le Transcendé, le Quatrième Psyker et la Curiosité de l'Empereur

 

Fulgrim doit être appelé: l'Assembleur de Nuée, Le Fils de l'Empereur, l'Héritier de Chemos, le Briseur de Nature, le Phoenix, le Perfectos, le Phénicien,le Don qui vient de Loin, Anankecocthos et la Perfection de l'Empereur.

 

Perturabo Anax doit être appelé l'Architecte, le Bâtisseur de Monuments, le Père des Cités et le Tyran. Fils de Maïa, Fils de Léto, l'Inventeur, le Seigneur de l'Or, l'Elyséen, le Strategos, le Dammekides et l'Art de l'Empereur

 

 

Jahataï Khan doit être appelé le Grand Khan, le Seigneur de Xanadu, la Lame de Vent, l’Ilkhan, Le Seigneur de Chogoris, l’Empereur des Palatins, l’Etoile Filante, le Seigneur des Tempêtes, le Cinquièmes Psyker, le Cheveaucheur des Vents, le Scarifié et la Soif de Combat de l’Empereur.

 

 

Leman Russ doit être appelé le Seigneur des Gibets, Heureux des Batailles, la Terrible Lance, le Roi des Loups et le Graveur de Runes. Le Tueur du Serpent, le Seigneur des Serments, le Roi Sinistre, le Loup qui Chasse entre les Etoiles, la Lame Nue et le Bourreau de l’Empereur

 

 

Xipe doit être apple le Blessé, l’Endurant, le Seigneur Ecorché, le Jaguar d’Obsidienne, le Constructeur de Murailles, le Bouclier de Terra, le Maître d’Acopa, le Poing de l’Empereur, Le Sinistre, le Seigneur du Sacrifice, le Gant de Douleur et le Prétorien de l’Empereur.

 

 

Konrad Kurze doit être appelé le Seigneur de Justice, le Miséricordieux, le Bienveillant, le Night Haunter, Le Juste, le Vigilant, le Seigneur de la Terreur, le Prophète en Deuil, le Seigneur de Nostramo, le Dominus Noctis, l’Epouvantail, la Lumière dans les Ténèbres et la Peur de l’Empereur.

 

Sanguinius doit être appelé l’Ange, le Reformateur, le Jardinier du Désert, le Seigneur des Abris, l’Elu, l’Aimé, le Fidèle, l’Ange de la Colère, le Sang Versé et le Calice Rempli, le Pur, le Troisième Psyker, le Purificateur. Vainqueur du Soleil d’Emeraude et l’Image de l’Empereur.

 

Ferrus Mannus doit être appelé le Tueur de Ver, le Fléau des Anciens, le Purgeur de Tombes, le Gardien du Passé, le Forgeron, les Mains de Fer, la Gorgone, le Médusien, le Seigneur de Médusa, le Maître des Fantômes, le Fléau des Faibles et la Discrimination de l’Empereur

 

 

Shaan doit être appelé le Vagabond du Lointain, le Solitaire, le Silencieux, le Sinistre, Maître du Vide, le Sans-Nom, le Sans-Âme, le Voyageur du Vide, le Pariah, le Fils Prodigue, l’Héritier des Anciens, le Prince en Deuil, Porteur du Voile de la Nuit et le Silence de l’Empereur

 

Angron doit être appelé le Libérateur, le Briseur de Chaines, le Maître des Crocs, le Calme, l’Ange Rouge, le Roi Gladiateur, le Conquérant, le Dévoreur, Premier Frère, Protecteur des Faibles, Vengeur des Pauvres, Fléaux des Assoiffés, Aimé de Guliman, Vainqueur du Soleil d’Emeraude et la Fraternité de l’Empereur.

 

Roboute Guiliman doit être appelé le Satrape, le Roi des Rois, l’Etoile du Soir, la Couronne des Cinq Cents, le Joyau d’Ultramar, le Bâtisseur d’Empire, l’Administrateur, l’Unificateur, Aimé d’Angron, Seigneur de Maccrage, le Vizir, l’Omega et la Couronne de l’Empereur.

 

Mortarion doit être appelé le Seigneur de la Vie, l’Endurant, le Porteur d’Espoir, le Nécromancien Repenti, le Parricide, le Libérateur de Barbarus, l’Apothicaire, le Fléau des Sorcières, le Faucheur de Vie, le Pharmakon, le Scientifique, le Sauveur et le Fléau, le Seigneur de la Mort et l’Endurance de l’Empereur

 

Magnus doit être appelé le Prophète, le Sage, l’Eduqué, le Seigneur de Prospéro, le Gardien du Futur, la Sentinelle de l’Au-delà. Le Bouclier de l’Esprit, le Roi Ecarlate, le Rouge, le Seigneur de Connaissance, l’Ami des Eldar, le Fléau des Démons, Vainqueur du Soleil d’Emeraude, le Deuxième Psyker et l’Esprit de l’Empereur.
 

Horus doit être appelé le Maître de Guerre, le Vainqueur du Soleil Vert, Main Droite de l’Empereur et l’œil de Terra. Aucun titre ne peut surpasser ceux-là.

 

Lorgar doit être appelé l’Insoumis, le Chercheur de Vérité, l’Invaincu, le Seigneur de Colchis, le Trahi, le Purificateur, le Chatiment des Mécréant, l’Ennemi du Chaos, le Prêtre de l’Humanité, Le Porteur du Verbe, le Messager de l’Empereur, le Réticent et le Visage de l’Empereur

 

Vulkan doit être appelé l’Artificier, le Forgeron, le Seigneur des Artefacts, le Seigneur du Feu, la Libre Flamme et le Père des Forges. Le Fléau des Assoiffés, le Protécteur, le Seigneur d’Emeraude, le Dragon d’Emeraude, Le Martelier, Ami de l’Homme et l’Etincelle de l’Empereur.

 

Corax doit être appelé le Corbeau de Sang, l’Invisible, le Fantôme, l’Esprit de Compassion, Harceleur de l’Ennemi, le Caché, le Seigneur de Délivrance, la Flèche Silencieuse, le Prince d’Onyx, le Scout, l’Ombre sur le Mur, l’Espoir Silencieux, le Champion des Justes et la Pitié de l’Empereur
 

Alpharius doit êtrre appelé le Premier et le Dernier, la Main Gauche de l’Empereur et l’Hydre

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Légendes des Primarques

Angron 1

Emprisonné dans les ténèbres, dans les catacombes sous les arènes de Desh’ea, Angron combattait toujours.

Aucun de ses geôliers ne s’en était aperçu où s’ils avaient vu le géant roux assis en tailleur, indiffèrent à la crasse et aux immondices de sa cellule, indifférent au fait qu’il la partageait avec plus de cinquante de ses camarades gladiateurs, ils n’avaient pas compris ce qui se passaient. Comment auraient-ils pu ? Ils savaient que les esclaves qui combattaient sous le sable rouge, de par leur nature même d’esclaves, étaient incapables de résister aux Crocs du Boucher, qu’aucun d’entre eux ne se révolterait jamais contre les implants qui leur permettaient d’oublier leur condition et leur procurait l’extase et la sérénité à chaque fois que leurs maîtres le désiraient.

 

De plus, si Angron avait causé son lot de problèmes aux gardiens de l’arène, l’échec de sa dernière tentative d’évasion l’avait rendu aussi docile qu’un nouveau-né. Cela faisait quelques années que le géant à la peau de cuivre, un géant qui ne cessait toujours pas de grandir même s’il dépassait de deux têtes les plus imposants des autres esclaves, était maté. Les contremaîtres avaient pris toutes les précautions d’usages pour s’en assurer, utilisé les tests classiques pour ce genre d’affaire : Des fauteurs de troubles avaient été emmenés dans la cellule de l’ancien rebelle, des occasions lui avaient été données de s’enfuir. Rien n’y avait fait. Même la crucifixion de son équipe, un beau gâchis selon les maîtres de l’arène, n’avait soulevé qu’une réaction peinée et un long mugissement de bête blessée de la part du gladiateur.

 

Ils croyaient l’avoir enfin dompté. Ils se trompaient. Il y avait une raison pour laquelle Angron n’avait plus tenté d’évasion. Une épiphanie reçue alors que ses camarades, abandonnés à la douce extase du massacre, avaient été passés par les armes, incapables de saisir la liberté qui leur tendait les bras. Il avait cru durant toute son existence que les Crocs du Boucher étaient un don. Effectivement ils le rendaient plus fort et plus rapide au combat qu’aucun mortel pouvait l’être. Mais leurs appels incessants, leurs sirènes tapageuses et leurs dons empoisonnés n’étaient que des chaines qui le retenaient avec ses compagnons plus surement que les lourdes portes de ceramite et les barreaux de plastacier.

 

C’était pour cela qu’il se battait encore. C’était pour cela qu’il canalisait sa colère et sa haine. Depuis sa découverte, il haïssait les peaux de papiers qui l’avaient réduit en esclavage et leurs maudits implants de tout son cœur et de toute son âme. Maintenant il haïssait les implants plus qu’il ne détestait la foule qui riait de le voir abattre des hommes et des femmes de talents sur les sables rouges. Un jour viendrait où il arriverait à se maîtriser totalement, où il arriverait à s’échapper. Ce jour-là les eaux de la rivière proche seraient teintes d’écarlate et les crânes s’élèveraient comme une montagne dans les cieux.

 

Il forçait son souffle à suivre un rythme préétabli, tâchait d’ignorer la douleur qui lui vrillait les tympans, le sang qui coulait de ses tempes. Inspirer. Expirer. Inspirer. Même ses tourmenteurs ne pouvaient l’empêcher de respirer à sa guise. Expirer et laisser sa haine remplir l’air. Etre comme les autres gladiateurs qui gémissaient sous la pression des implants, respirer comme un humain et non comme le ronflement de quelque grand monstre échappé de sa cage. Ces gestes qui auraient dû être si simples lui étaient si difficile.

 

Lui qui n’avait jamais reçu une blessure dans les arènes digne d’être mentionnée pleurait presque sous l’assaut des Crocs. Ils mordaient la chair de son cerveau, le punissait de ne pouvoir et de ne vouloir se jeter sur ses compagnons, arracher la chair de leurs os, les dévorer ou les étriper. Dans deux heures, les contremaîtres inverseraient le programme de leurs émetteurs et les Crocs du Boucher travailleraient à guider leurs proies vers un sommeil sans rêves.

 

A ses côtés seize gladiateurs l’imitaient, seize camarades sans peur ni reproches. Ils avaient accepté son offre, écouté ses arguments, avaient compris que la liberté ne servait à rien s’ils restaient esclaves de ces implants, esclaves d’engins de douleur qui les forcer à moquer leurs capacités martiales et à n’être que des bouchers là où ils auraient pu être des artistes.

 

Angron n’avait jamais vraiment compris la raison qui poussait les spectateurs de Desh’ea à mépriser les démonstrations d’habileté martiale. Quelque chose d’enfoui en lui le poussait à penser que c’était anormal et malsain même pour une culture employant des gladiateurs. Il se rattachait à cette pensée comme à bien d’autres qui le tourmentaient parfois. Il voyait les plans de grandes machines, l’organisation d’armées, la maîtrise d’un empire, de brefs moments avant qu’elles ne s’échappent en cendres, éloignées par la douleur ou l’apathie. Il se raccrochait de plus en plus à ces visions. Il pensait qu’elles étaient l’œuvre de quelque pouvoir opposé aux peaux de papiers, peut-être les mêmes pouvoirs qui avaient créé un géant tel que lui car il était sûr de n’être pas physiquement humain.

 

Ironiquement c’était la haine et le mépris qui le poussaient le mieux à résister aux Crocs du Boucher. Une haine bien à lui et non imposée par des engins de métal dans son cerveau.  Il ne niat pas leur puissance. Après tout, les Crocs pouvaient faire d’un enfant l’égal de vétérans non implantés. Les maîtres se livraient parfois à ce genre de jeu. Un enfant ou un adolescent encore rouge du sang de l’implantation contre un animal ou un groupe d’esclaves humains. Rage contre habileté, le combat pouvait durer longtemps. Avant qu’Angron ne prenne l’ascendant sur ses frères gladiateurs, ces infortunés pouvaient survivre pour une sombre existence de souffrance et de rage. Angron les faisait tuer au moment où ils entraient dans les cellules de confinement, leur épargnant ainsi bien des peines.

 

Il savait que les contremaîtres pensaient ces actes le fruit de la rage folle des Crocs, et non de la simple compassion. Il n’en était pas surpris. Pour qui est sans pitié, les œuvres de merci sont incompréhensibles.

 

Dans les ténèbres sous l’arène de Desh’ea, Angron Thalk’r luttait contre lui-même et enseignait aux autres à faire de même. Il ne serait l’esclave de personne, d’aucun homme, d’aucun dieu et d’aucune machine. Sa rage et sa haine étaient là pour le servir et le rendre libre et non l’inverse. C’étaient là les pensées qui le guidaient tandis qu’il se réjouissait de sa maitrise de lui-même qui grandissait. Bientôt viendrait de nouveau le temps de la révolte.

 

Bientôt de cette ville il ne resterait que des cendres tandis qu’il ferait plier ce monde à sa volonté. Il aurait sa vengeance. Il la prendrait comme un homme et non comme un animal. Il utiliserait les Crocs du Boucher à sa guise plutôt que d’être par eux maîtrisés.

 

Ce n’était qu’une question de temps.

 
 

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  • 3 semaines après...
  • 3 semaines après...

Angron 1.2
 
Les arènes de Nucéria étaient faites pour satisfaire tous les goûts.
 
Elles accueillaient des combats de toutes sortes, à la loyale ou à la dégueu. Hommes contre monstres et esclaves contre esclaves, duels entre deux champions ou affrontement d’escouades censées représenter quelques ancien conflit historique ou mythologique. Construits en imitations des anciens cirques d’Urbs, les colisées pouvaient être paramétrées pour tous types de terrains : Labyrinthes remplis de pièges, aquariums géants pour des combats sous-marins, pistes de courses pour les rares motojets qui pouvaient encore fonctionner. La dernière trouvaille des Ludii Dominii était le « tournoi des aveugles » où des esclaves étaient temporairement privés de leur vue et guidés les uns vers les autres par les Crocs et les cris de la foule. Le choix était vaste et devait le rester pour satisfaire un public habitué à toutes les formes de divertissements qui pouvaient exister et réclamant des mises à mort de plus en plus élaborées.
 
A ce moment précis la foule n’était pas satisfaite, pas satisfaite du tout.
 
Angron était parfaitement conscient de cela et il riait alors qu’il parait les coups de ses adversaires, évitant par dessein de les blesser. Il se contenta de détourner la hallebarde qui l’aurait décapité d’un revers de sa propre épée tronçonneuse tandis qu’il esquivait les lames du reste de ses compagnons. Il parait, il esquivait, il ripostait et par-dessus-tout il riait à l’idée de gâcher la sinistre plaisanterie des hauts-cavaliers.
 
Oh, il voyait très bien le plan qu’ils avaient conçus. Le placer lui, le meilleur gladiateur dans l’histoire de Nucéria contre les esclaves qu’il avait si souvent mené à la victoire. Cela aurait dû être drôle. Les Crocs auraient dû effacer de leurs esprits toute trace de gratitude, de loyauté, de camaraderie pour les remplacer par de l’agression pure. Et quel rire à la fin, quand le leader des gladiateurs (car il ne faisait aucun doute qu’Angron gagnerait, même à un contre seize), reprendrait ses esprits les mains rouges du sang de ses frères.
 
La foule était en rage à présent. Trois heures s’étaient écoulées depuis qu’Angron avait été lancé contre toute sa confrérie. Un homme, un géant, seul contre seize des meilleurs guerriers à avoir marché sur les sables rouges. Trois heures et pas une goutte de sang n’avait coulé. Ce n’était même pas qu’ils faisaient semblant de combattre comme les gladiateurs sans les Crocs pouvaient parfois le faire. Au contraire la garde et les nobles duellistes pouvaient voir l’habileté qui sous-tendait chacune des parades, attaques et ripostes. Pareille compétence était digne des duels de légendes. Mais la foule n’était pas là pour ça. Le public était là pour voir du sang, un massacre et du courage face à la mort. « Morituri te salutant ! » avaient crié les gladiateurs en entrant sur la piste : ceux qui vont mourir te saluent.
 
Alors pourquoi ne mourraient-ils pas, leurs membres éparpillés sur le sol, leur sang rouge sur les sables écarlates ? Les Crocs étaient en place. Les contremaîtres à leur station juraient leurs grands dieux qu’ils étaient activés au maximum et pourtant ils refusaient de donner au public le spectacle qui lui était dû. Le Praxurie sur son trône dans la loge d’honneur s’apprêta à donner l’ordre d’abaisser le filet protecteur de l’arène et d’exécuter les combattants.
 
Ce n’était pas une décision très sage mais on peut excuser un manque de sagesse chez une société qui arme ses esclaves et les entraine à combattre, le tout après les avoir marqué avec des implants décuplant leur agressivité et résistance.  
 
L’instant où la barrière miroitante qui les séparait de leurs tourmenteurs disparût Angron et ses compagnons s’élancèrent vers les gradins à une vitesse surnaturelle. Le Primarque fit pour la première fois la démonstration de sa véritable force, empoignant ses camarades les plus lourds avant de les projeter au milieu de la foule. Les gardes n’eurent pas le temps de coordonner leurs tirs avant que seize gladiateurs, totalement abandonnés aux Crocs commencèrent leur massacre. Tandis que ses compagnons prenaient leur vengeance contre les spectateur, Angron se fraya un chemin jusqu’à la loge du prince activant sa lame tronçonneuse et se réjouissant du son humide de la chair que l’on découpe.
 
Ses compagnons riaient et criaient alors qu’ils tuaient. Dans l’espace surpeuplé des gradins, le nombre de leurs adversaires jouaient contre eux, les rares gardes et personnes armées étant bousculées par leurs semblables avant de pouvoir tirer juste. Certains auraient pu regretter que les gladiateurs se laissent aller à pareille ultraviolence, tranchant des membres, coupant des têtes, ne faisant aucune différence entre civils et militaires mais pas Angron. Les spectateurs avaient choisi leur sort. Ils auraient pu assister à une retransmission du spectacle mais avaient jugé préférable de venir en personne, de sentir le sang sur le sable, de regarder les corps des gladiateurs avec un désir dégoûté, de se repaître de leur agonie face à face.
 
Combien d’entre eux regrettaient leur choix de divertissement maintenant ? Angron s’en fichait. Cela avait pris assez de temps pour convaincre les gladiateurs de ne pas massacrer intégralement la totalité de la cité et il considérait que le public avait mérité son sort.
 
Le prince était en vue maintenant. Angron ne perdit pas de temps à jouer avec ses gardes. Ils étaient sur le chemin et périrent en quelques instants laissant le Primarque soulever le haut cavalier de son siège à hauteur des yeux.
 
Les nobles de Nucéria connaissaient le fonctionnement de leurs implants et ceux qui survivraient aux prochains jours révéleraient au Primarque tous leurs secrets.
 
Il lui suffirait d’être persuasif.
 
[En réécriture]

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  • 7 ans après...

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