DwarfKeeper Posté(e) le 1 novembre 2004 Partager Posté(e) le 1 novembre 2004 MMMhhh... Moi qui ne savait pas à quoi correspondait la vie dans une arche noire, j'ai ma réponse maintenant : la vie n'y est tout simplement pas très longue! Superbes descriptions Khaela, l'ambiance y est et tout et tout! C'est que du bonheur! En revanche c'est qui le gars qu'on voit là-bas au fond à gauche.... Mais... mais Ce ne serait pas Franz? Dwarf Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 1 novembre 2004 Partager Posté(e) le 1 novembre 2004 Deux mots: courts et efficace... Imperator: à quand la suite? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 2 novembre 2004 Partager Posté(e) le 2 novembre 2004 Le reste du tronc et des jambes tomba dans un bruit mou J'aurais plutot mis sourd à la place de mou, mais ceci reste un avis tout à fait personnelle. J'y avais pensé... mais tu vois, le bruit mou il permet de faire passer le bruit des viscères amortissant le choc, une autre manière de dire : splotch ... glub glub en quelque sorte La suite est en cours... encore quelques coups de fouet à donner à l'esclave et il pourra vivre son prochain épisode... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 2 novembre 2004 Partager Posté(e) le 2 novembre 2004 Les esclaves furent poussés sur un aplomb suintant surplombant un lac d’eau verdâtre et glauque. Tous les prisonniers regardaient cette étendue d’eau, se demandant ce qu’elle faisait dans une nef et ce qu’elle pouvait bien contenir. Les gardiens baissèrent leurs lances et avancèrent. Nulle issue sinon de sauter. L’eau était tellement opaque que les esclaves ne voyaient même pas leurs mains lorsqu’ils nageaient mais ce petit bain avait au moins le mérite d’enlever les sécrétions infâmes dont ils étaient souillés. Le prisonnier vit au loin un escalier qui leur permettrait de sortir de là. Il le montra à ses compagnons. Les plus rapides nagèrent rapidement vers celui-ci. Alors qu’ils allaient l’atteindre, ils se mirent à hurler. Se débattant dans l’eau, ils n’avançaient plus, se battant avec un ennemi invisible. Les plus lents du groupe se mirent eux aussi à crier. L’effroi les saisit lorsqu’ils virent les corps gluants de créatures ressemblant à des lamproies les entourer. La salle résonnait maintenant des cris d’effroi ou de douleur. Le prisonnier nagea rapidement et se plaça juste derrière le groupe de tête. Essayant de repousser la terreur qui menaçait de le submerger, il gardait à l’esprit les longues heures passées dans les rivières de son enfance. Laissant toujours d’autres esclaves devant lui afin qu’ils soient attaqués en premier, il réussi à atteindre le bas de l’escalier. Une fois qu’il eut pris pied sur celui-ci, il aida ses compagnons à sortir de l’eau. La moitié du groupe était effondré sur les marches, corps épuisés et blessés, âmes sanglotantes et meurtries… mais le repos fut de courte durée. Un ordre bref fut lancé de l’éperon d’où ils avaient été poussés dans le bassin. Nul besoin de traduction, ils se levèrent et montèrent les marches, attentifs à ne pas glisser et tomber dans l’onde mortelle. Là haut leurs gardiens les attendaient, indifférents à ne plus avoir que la moitié de leurs esclaves. Un peu de course dans les couloirs sous les coups de fouets leur permit de se réchauffer. Puis on les amena devant un nouvel escalier de pierre en colimaçon qui escaladait la paroi de pierre avant de disparaître dans les hauteurs. Ils commencèrent à monter. Les marches étaient assez hautes et les prisonniers faisaient bien attention de bien poser leurs pieds pour ne pas glisser. Cela entraînait parfois un coup de fouet mais cela n’était rien en comparaison de la chute. Nul ne profita de l’occasion pour mettre fin à ses jours. Cela ne leur était même pas venu à l’idée, avoir survécu à tout cela pour se suicider bêtement ? Quelle idiotie et puis il n’était même pas sur que cela réussisse et qui sait quel pouvait bien être le châtiment pour une tentative de suicide, ils n’osaient même pas y penser… La montée dura près d’une heure. Ils n’allaient pas vite et puis il y avait parfois de couloirs. Ils arrivèrent finalement devant un spectacle qui leur coupa le souffle. Dans une grotte immense, une demi douzaine de bateaux de guerre rapide flottaient. Des druchiis en armes montaient à bord rapidement. Ils avaient des capes aux écailles étranges et portaient plusieurs armes et souvent la redoutée arbalète druchiie. Le prisonnier fut poussé sur un des navires et attaché sur un ban de nage. Les bateaux possédaient des voilures mais les rameurs leur permettaient de ne pas être tributaires du vent. Le bruit dans la caverne décru. Plus personne ne montait sur les navires et les amarres furent lâchées. Les navires s’éloignèrent doucement du bord puis les rameurs commencèrent leur labeur. Un ordre fut hurlé, résonnant dans la grotte. Devant eux, un mur de pierre se fendit sur l’océan aux vaguelettes grisâtres et les navires plongèrent dans le brouillard épais qui entourait l’arche noire. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 2 novembre 2004 Partager Posté(e) le 2 novembre 2004 Je trouve ca plus cool quand même C'est moins cruel qu'avant mais bien plus deprimant ! La grande inspiration elfe noir du moment à ce que je vois ! Pour la forme, j'ai rien vu ! Mais rien de chez rien ! Puis je vais pas aller relire pour en chercher une toute facon ! Allez ca en merite bien une nouvelle ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 4 novembre 2004 Partager Posté(e) le 4 novembre 2004 J'avoue avoir été, tout d'abord, un peu déconcerté par le bain forcé et sans sens, mais force est d'avouer que ça nous plonge dans l'ambiance et nous met dans la peau de ces esclaves incapable de comprendre ce qui se passe. De plus, on sent plus que jamais l'esprit elfe noir et le fait que l'on soit sur une arche... Bref, c'est excellent, et j'attends avec impatience la mor... l'agonie de ces humains... Sur ce, Imperator, haut-elfe théoriquement opposé à l'esclavage... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Maximus Posté(e) le 4 novembre 2004 Partager Posté(e) le 4 novembre 2004 (modifié) salut, voici mes remarques, Les plus rapides nagèrent rapidement là c'est redontant et cela alourdi la phrase, bref ca fait pas tres pro et ca jure avec l'harmonie travaillée du texte. tu pourrais remplacer par prestement... Se débattant dans l’eau, ils n’avançaient plus, se battant avec un ennemi invisible. meme remarque que precedement, battant et debattant dans la meme phrase ca fait assez maladroit tu pourrais remplacer par lutter... La moitié du groupe était effondré sur les marches, faute >> etait effrondrée car moitié est le sujet La montée dura près d’une heure. Ils n’allaient pas vite et puis il y avait parfois de couloirs. le coup de " et puis il y avait des couloirs" ca cloche, ca jure, bref indigne de toi. On ne voit pas en quoi le fait qu'il y ait des couloirs apporte quelque chose à la narration, cela donne l'effet d'arriver comme un cheveu sur la soupe. Dans une grotte immense, une demi douzaine de bateaux de guerre rapide flottaient. Des druchiis en armes montaient à bord rapidement. là le fait qu'il y ait rapide et rapidement donne un effet de repetition, essaies de trouver un synonyme. sinon ton texte est vraiment bien, tu as utlisé à merveille au debut un style basé sur l'univers concentrationnel et la sauce a bien pris, la preuve j'étais super impatient le week-end dernier de lire ta suite. Cette suite est plus rythmée que les precedentes, ce qui, je trouve, est bien joué de ta part, car changer subtilement de rythme au cours du recit donne une touche vivante et non figée, donc non linéaire à ton histoire. Bref, c'est du bon travail OLIVIER OEIL POUR OEIL Modifié le 5 novembre 2004 par Maximus Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 5 novembre 2004 Partager Posté(e) le 5 novembre 2004 Si ce n'est pas de la critique constructive Bon je vais revoir mon texte, mais cela va retarder le suivant (zaviez qu'à pas critiquer ) héhéhé on ne change pas un druchii Pour le rythme, il est à espérer qu'il ne va pas trop augmenter, cela risque de fatiguer les petits coeurs des anima.. heu des esclaves pardon Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Maximus Posté(e) le 5 novembre 2004 Partager Posté(e) le 5 novembre 2004 (modifié) salut, pour le coup de la faute "la moitié du groupe était effondré" il semble (apres une discution agitée avec mes pairs) que les deux accords soient possibles ca me fait bizarre, mais mes collègues sont formels, ex de Voltaire à l'appui. Je vais etre grand seigneur et t'accorder le benefice du doute. Bonne continuation, et j'attends la suite avec impatience @+ Modifié le 5 novembre 2004 par Maximus Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 6 novembre 2004 Partager Posté(e) le 6 novembre 2004 Moi je te propose d'envoyer un PM à Bernard Pivot Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
almeric Posté(e) le 6 novembre 2004 Partager Posté(e) le 6 novembre 2004 (modifié) En effet le cas n'est pas évident voila ce que l'équipe des Mythocéphales © a trouvé sur le site d'un editeur de grammaire française Les noms de fractions "la moitié, le tiers, le quart, une partie de, une fraction de" obéissent au même usage : accord avec le premier mot ou avec le second, selon que l'esprit s'attache à l'un ou à l'autre : La moitié des invités sont venus. La moitié des invités est venue. Donc soit Khaela insiste sur la quantité "moitié" donc au féminin soit l'objet "groupe" donc au masculin. Modifié le 6 novembre 2004 par almeric Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 9 novembre 2004 Partager Posté(e) le 9 novembre 2004 Purée, je propose de faire sponsoriser le site par l'académie francaise Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 (modifié) Texte qui sera révisé pour répondre au défi du sieur Imperator... --- Les coups de tambour rythmaient la cadence et les lourds avirons frappaient les eaux glacées. Au bout d’une heure alors que leurs mains commençaient à brûler, ils franchirent la limite du brouillard. L’esclave vit les volutes épaisses s’estomper rapidement et le soleil apparu sur une mer calme. Il ne pouvait soutenir l’éclat du soleil après toutes ces journées au cœur de sa prison. Ils ramèrent encore une demi heure puis le vent se leva. Un ordre retentit et ils tirèrent les avirons dans le navire tandis que la voile de leur navire était déployée. Elle claqua et se gonfla, arborant des couleurs violettes somptueuses qui s’irisaient parfois sous l’effet d’un rayon de soleil. Plus bas dans la cale, le prisonnier revivait, levant le visage vers le ciel, il avait les yeux fermés et laissait la douce brûlure du soleil mordre sa peau. Combien de temps resta t-il ainsi ? Il ne put le dire. Mais il commençait à apprécier la situation. Un bruit de pas lui fit lever la tête et il vit un elfe noir souriant passer le long des bancs de nage. Il finit par arriver devant un rameur émacié. Il tourna la tête en direction du maître des bêtes et lui donna un ordre bref. Depuis le temps, l’esclave avait fini par comprendre que ce mot devait vouloir dire « lui » ou peut être « ça » il ne savait pas exactement mais en tout cas, il ne fallait pas être l’objet de cet ordre, de ceci il en était certain. Le maître des bêtes enleva les fers de l’esclave squelettique et l’emmena. Ils virent tous une vergue se déplacer dans la mature puis les cris. Ils virent le corps gigotant de leur compagnon d’infortune s’élever et passer par-dessus bord avant de plonger à demi dans l’eau. Placé près de l’ouverture laissant passer la rame, le prisonnier pouvait tout voir. Il vit une tache de couleur sang qui s’étalait dans la mer avant de se dissiper comme un présage funeste. Les ailerons apparurent au bout de quelques minutes. Les cris perçants de l’appât se transformèrent en hurlements de douleur lorsque le premier squale le goûta. Des esclaves manoeuvraient un treuil et cette première bouchée ne lui coupa qu’un pied. Sous les ordres des druchiis, le treuil montait et descendait l’homme afin d’exciter les requins qui parfois sortaient à moitié de l’eau afin d’attraper leur proie mais les druchiis ne laissaient pas les animaux attraper l’appât. Puis l’homme commença à tourner de l’œil sous le coup des émotions et de l’hémorragie. Alors les druchiis le laissèrent descendre un peu plus jusqu’à ce qu’un requin déchiquette les jambes jusqu’au dessus du genou. La douleur faisait que l’homme perdait ou retrouvait ses esprits. Ce spectacle amusait beaucoup les elfes qui lui lançaient de nombreuses phrases incompréhensibles dans leur langue gutturale. Nombreuses étaient celles qui déclenchaient les rires. Ils n’oubliaient pas non plus de cribler parfois un squale des traits de leurs arbalètes, répandant plus de sang dans la mer maintenant rouge ce qui rendait fous les poissons qui se battaient entre eux. Un squale d’un coup de nageoire surpuissant réussi à couper d’un coup de machoire la cage thoracique de l’appât. Le reste abîme et incapable de se maintenir dans les cordes tomba également à l’eau sous les réactions mi-amusées, mi-déçues des elfes noirs. La décision fut rapidement prise de remettre un appât pour continuer la pêche. Huit appâts plus tard, la partie de pêche s’arrêta et le navire rejoignit l’arche noire. Seul son instinct de survie permit à l’esclave de rester debout et de rejoindre sa cellule tellement ses jambes flageolaient. Il n’oublia jamais les cris des appâts ni les rires des elfes en train de pécher le squale… Modifié le 4 janvier 2005 par Khaela Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Et bien, une suite plutôt attendue. Mais alors... Dès les premières lignes, on remarque ça: L’esclave vit les volutes épaisses s’estomper rapidement et le soleil apparu sur une mer calme. Il ne pouvait soutenir l’éclat du soleil Répétition... dans le navire tandis que la voile de leur navire était déployée. Nef, bâteau, barquette ou voilier, comme tu veux, mais sinon c'est "répétition". qui s’irisaient parfois sous l’effet d’un rayon de soleil. Plus bas dans la cale, le prisonnier revivait, levant le visage vers le ciel, il avait les yeux fermés et laissait la douce brûlure du soleil mordre sa peau. Et pour rire on refait encore une répétition avec le mot soleil... Pour les autres: Le maître des bêtes enleva les fers de l’esclave Il faudrait trouver une manière d'éviter de répéter "maître des bêtes"... virent tous une vergue se déplacer dans la mature puis les cris. Ils virent le corps gigotant ça se rapproche beaucoup de la répétition. Il faudrait soit en faire une phrase, soit trouver un autre départ pouzr la seconde, à moins de transformer le tout en une figure de style... Un squale d’un coup de nageoire surpuissant réussi à couper d’un coup de machoire la cage thoracique Encore une grosse... (coup) Il y en a d'autres, mais je te laisse les trouver (elles sont assez visibles, et je ne suis pas venu faire la chasse au répétition). Au fond, ce n'est pas si grave, mais je n'en avais pas revue depuis longtemps, elles commençaient à me manquer. Sinon, et bien on retrouve nos chers elfes noirs avec leur sadisme déléctable. Si au départ l'on ne sait pas trop ce qui va se passer, l'arrivée du premier squale est assez évidente et l'on finit vite par comprendre. Ce spectacle amusait beaucoup les elfes qui lui lançaient de nombreuses phrases incompréhensibles dans leur langue gutturale. Nombreuses étaient celles qui déclenchaient les rires. Comme nous sommes du point de vue de l'esclave, il serait aussi très bon de marquer l'ambiance dans la cale, le silence oppressant et significatif qui y règne et la peur sur tout les visages (à moins que ça ne les fasse aussi marrer?). Cette partie m'a un peu manqué. En fait, tout du long, l'on ne ressent pas assez les impressions de l'esclave. L'on est détaché, comme spectateur d'une grande plaisanterie, et c'est comme une plaisanterie que j'ai lu ce texte. Si l'acte reste immonde, odieux, il m'apparait comme un jeu car je n'y prend pas part, je ne suis pas concerné (qui a dit que j'aimais tuer des eldars et des zumain's avec mes zorks à dawn of war? pourtant, dans la vérité...). Il faut appuyer sur sa vision, ses pensées, bref: faire ce que tu sais si bien faire, nous mettre à la place de la victime ou des temoins, faire passer l'horreur par leurs yeux. Maintenant, si tu voulais juste me faire rire, alors oui, c'est réussi, particulièrement par ce moment là: Huit appâts plus tard Ce fut l'apothéose. Autant dire que ma pitié pour les appâts est proche de zéro, et encore... Il aurait, par exemple, fallu transformer cette phrase en: "Huit autres furent ainsi désignés et à chaque fois tous se taisaient et se regardaient dans l'angoisse d'être choisi..." ou tout autre du genre. Voilà. Comme quoi l'absence t'as fait changer de style. À voir lequel tu veux garder (à moins de trouver un compromis entre les deux (un récit qui passe du rire au larme est toujours merveilleux et enchanteur). Sur ce, Imperator, désolé pour le coup des répétitions au-dessus (au passage, je suis sûr que tu ne t'es pas relu...). ps: si je te lance un nouveau défi (le souvenir de celui que tu as brillamment relevé m'est encore cuisant), le relévera-tu? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 je ne suis pas venu faire la chasse au répétition). J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un pluriel à répétition... Je t'écoute pour le défi... Je n'accepterai qu'un défi sur un sujet, ceux sur la grammaire ou les répétitions me laissent froid Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 J'ai cru comprendre qu'il s'agissait d'un pluriel à répétition... Kesk'il m'rakont l'ôtr ? y HA pa deu plurrielle ha reppettission... Bon, d'accord, je me couche, mais c'est vil, c'est vil... Sinon, pour mon défi... Et bien... Peux-tu réussir à décrire les sentiments et ce que ressent un des rameurs qui voit son compagnon se faire bouffer de cette manière, puis le premier choix d'un de ses compagnons qui finit de la même façon, et enfin l'apothéose, le moment où il est choisi et sa lente descente dans les eaux froides jusqu'à son trépas, en passant par ses espoirs, les souvenirs de sa famille d'antan, etc... Le tout évidemment de manière à ce que je sois impressioné (et je promets de ne pas tricher, si je ressens des sentiments pour lui, c'est gagné). C'est mon défi, à toi de voir si tu t'en sens capable. Sur ce, Impe, qui pense qu'il va gagner, cette fois. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Ca me va... A plus tard... Khaela qui te conseille de perdre... j'ai une réputation de mauvais perdant... je ne te dis que ça... PS ils te manquaient les esclaves hein ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Et bien moi j'aime bien ! On retrouve bien le sadisme elfe noir Tu as bien géré ton coup et on dirait meme des supplices vécus @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Nouvelle version suite au pari avec Imperator... ----- Les coups de tambour rythmaient la cadence et les lourds avirons frappaient les eaux glacées. Au bout d’une heure alors que leurs mains commençaient à brûler, ils franchirent la limite du brouillard. L’esclave vit les volutes épaisses s’estomper rapidement et le soleil apparu sur une mer calme. Il ne pouvait soutenir l’éclat de l’astre après toutes ces journées au cœur de sa prison. Ils ramèrent encore une demi heure puis le vent se leva. Un ordre retentit et ils tirèrent les avirons dans le navire tandis que la voile était déployée. Elle claqua et se gonfla, arborant des couleurs violettes somptueuses qui s’irisaient parfois sous l’effet d’un rayon de soleil. Plus bas dans la cale, le prisonnier revivait, levant le visage vers le ciel, il avait les yeux fermés et laissait la douce brûlure de la lumière lui mordre sa peau. Combien de temps resta t-il ainsi ? Il ne put le dire. Mais il commençait à apprécier la situation. Un bruit de pas lui fit lever la tête et il vit un elfe noir souriant passer le long des bancs de nage. Il finit par arriver devant un rameur émacié. Il tourna la tête en direction du maître des bêtes et lui donna un ordre bref. Depuis le temps, l’esclave avait fini par comprendre que ce mot devait vouloir dire « lui » ou peut être « ça » il ne savait pas exactement mais en tout cas, il ne fallait pas être l’objet de cet ordre, de ceci il en était certain. Le maître des bêtes enleva les fers de l’esclave squelettique et l’emmena. Ils virent tous une vergue se déplacer dans la mature puis les cris. Ils virent le corps gigotant de leur compagnon d’infortune s’élever et passer par-dessus bord avant de plonger à demi dans l’eau. Placé près de l’ouverture laissant passer la rame, le prisonnier pouvait tout voir. Il vit une tache de couleur sang qui s’étalait dans la mer avant de se dissiper comme un présage funeste. Les ailerons apparurent au bout de quelques minutes. Les cris perçants de l’appât se transformèrent en hurlements de douleur lorsque le premier squale le goûta. Des esclaves manoeuvraient un treuil et cette première bouchée ne lui coupa qu’un pied. Sous les ordres des druchiis, l’homme montait ou descendait, excitant les requins qui parfois sortaient à moitié de l’eau afin d’attraper leur proie mais les elfes ne laissaient pas les animaux attraper l’appât. Puis l’homme commença à tourner de l’œil sous le coup des émotions et de l’hémorragie. Alors les druchiis le laissèrent descendre un peu plus jusqu’à ce qu’un requin déchiquette les jambes jusqu’au dessus du genou. La douleur faisait que l’homme perdait ou retrouvait ses esprits. Ce spectacle amusait beaucoup les elfes qui lui lançaient de nombreuses phrases incompréhensibles dans leur langue gutturale. Nombreuses étaient celles qui déclenchaient les rires. Ils n’oubliaient pas non plus de cribler parfois un squale des traits de leurs arbalètes, répandant plus de sang dans la mer maintenant rouge ce qui rendait fous les poissons qui se battaient entre eux. Un squale d’un coup de nageoire surpuissant réussi à couper d’une bouchée goulue la cage thoracique de l’appât. Le reste abîme et incapable de se maintenir dans les cordes tomba également à l’eau sous les réactions mi-amusées, mi-déçues des elfes noirs. La décision fut rapidement prise de remettre un appât pour continuer la pêche. Le voisin de l’esclave portait de nombreuses marques et sa carcasse anémiée par le travail et les mauvais traitements ne le portait qu’à peine. Malgré cette constitution chancelante, de longs frissons remontaient le long de sa colonne pour finir par secouer ses maigres épaules. Il vivait de la mer, il y a longtemps, dans sa vie d’avant, dans son autre vie… Déjà à cette époque, il haïssait les requins. Ces poissons insensibles qui n’avait qu’un but : manger. Il avait baissé la tête pour ne pas être choisi, écouté les pas de l’elfe en train de choisir passer près de lui tendit qu’il retenait son souffle puis avait presque poussé un soupir de soulagement lorsque le bruit porteur de mort s’était éloigné. Et ce soulagement en entendant le premier esclave être choisi. Que lui importait, ce n’était pas lui… Ce soulagement de la mort d’un autre était abominable mais peu lui importait, il en avait trop vu. Le nouveau à coté ne semblait pas comprendre, pas encore. Il était clair qu’il n’avait jamais fait de partie de pêche, c’est ainsi que les elfes leur traduisait ces excursions. De plus, il semblait encore solide et avait donc peu de chances d’être choisi, mais lui après tout ce temps…il savait que l’échéance se rapprochait… Puis il y eut les cris et le bruit de la vergue qui portait son chargement au dessus de l’eau. Ses phalanges étaient blanches à force de serrer l’aviron. Il ne devait en aucun cas lâcher celui-ci. Il ne devait pas porter les mains à ses oreilles pour les boucher ou il serait le prochain. Et puis de toute façon, il connaissait la manière immuable dont cela allait se passer, les cris perçants, si aigus que même une femme n’aurait pu les faire. Puis le bruit de l’eau éclaboussée, le premier claquement de mâchoires et les hurlements maintenant inhumains qui le tétanisait sur son banc de nage. Tous les muscles de son corps tendus à rompre. La sueur glacée qui coulait sur ses tempes, ses aisselles et son dos. Les yeux exorbités, il fixait le dos de l’esclave devant lui, insensible à l’urine qui lui coulait maintenant le long des jambes. Il ne voulait plus rien entendre, ni le bruit de l’eau déchirée, ni les rires des elfes, ni les claquements secs des arbalètes, ni le craquement du fémur qui cassait tandis que les dents triangulaires des squales terminaient de déchirer dans un bruit rugueux les chairs de la cuisse, ni surtout les hurlements de celui qui gigotait au dessus de cette mer maudite. Qu’il meure…Qu’il se taise ! Qu’il crève ce maudit !! Des éclaboussures plus fortes précédèrent de peu cette fin qu’il avait souhaité. Son corps se détendit doucement, il sentit de nouveau la lumière du soleil sur lui, les éclaboussures des requins semblaient plus lointaines, presque inoffensives. Mais les voix semblaient lointaines, boudeuses. Cela n’était pas bon signe, ces monstres n’avaient pas encore eu leur saoul de carnage. Des rires éclatèrent, seuls sons vivants sur ce navire de mort. Puis de nouveau les pas qui s’approchaient, ralentissaient tandis que son cœur lui semblait crever son thorax. Puis les pas s’arrêtèrent et quelqu’un fut désigné. Une fois de plus ce n’était pas lui. Il jeta un regard rapide vers le nouveau. Celui-ci avait perdu toutes ses couleurs, son visage n’exprimait plus que la même épouvante que lui. Puis de nouveau le bruit de la vergue qui tournait afin que la pauvre chose au bout du cordage se trouve au dessus de l’eau. Cela se passa mieux cette fois-ci. Peut être était ce parce qu’il avait regardé le nouveau et vu qu’il n’était pas le seul à être épouvanté ? Mais cette fois il réussit à ne plus entendre les sons. Il ne ressentait plus que les vibrations, les chocs des ailerons sous le bateau, le coup de roulis lorsqu’une bouchée était arrachée, les piétinements des arbalétriers se positionnant pour réussir un meilleur tir. Puis plus rien. Une fois de plus tout était fini. Il se sentait presque bien, après d’innombrables parties de pêche, il avait fini par trouver comment résister à cette horreur. Il faillit sourire à cette pensée mais prudent, il préféra baisser la tête. Le bruit des pas se rapprochait, mais cette fois, nulle peur, il savait qu’il pourrait tenir. Les bottes le longèrent et s’éloignèrent. Terminé leurs jeux pour me faire peur, je suis plus fort qu’eux. Les jambes devant lui se figèrent puis revinrent en arrière. Non ! non !! Ce n’était pas possible !! Pas lui, pas maintenant !! L’ordre claqua, étrange, comme ailleurs. En réaction, il sembla quitter son corps, il se voyait emmené, traîné sur le pont vers le cordage qui pendait de la vergue. Tout lui semblait si loin, le filin lui mordit la peau et cela lui fit penser à ses premiers nœuds marins que lui avait appris son père, ces boucles et ces tours avec la corde mouillée qui déchirait sa tendre peau d’enfant. Le bruit du treuil tandis que le pont s’enfonçait d’une manière étrange, comme lorsqu’il montait en haut du mat pour repérer les bancs de poisson. Le clapotis de l’eau rouge qui lui rappelait… qui lui rappelait…Il ouvrit la bouche et il lui sembla entendre quelqu’un crier. Son père tombé dans l’eau tandis qu’il essayait de le rattraper, et ses cris couvrants ceux de son père qui mourait déchiqueté par les squales…et lui qui hurlait sur leur pauvre bateau…comme maintenant… Il ne vit pas le premier requin qui le mordit, il ne sentit que la souffrance. Son esprit n’était plus que cris et douleurs. Puis, après une éternité, le calme se fit. Huit appâts plus tard, la partie de pêche s’arrêta et le navire rejoignit l’arche noire, l’esclave ramant avec une place vide à coté de lui.. Seul son instinct de survie lui permit de rester debout et de rejoindre sa cellule tellement ses jambes flageolaient. Il n’oublia jamais les cris des appâts ni les rires des elfes en train de pécher le squale… Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Si, au début, j'avais pensé faire appel à un juge impartial pour nous départager (car il reste des erreurs au début, dont celle-ci: du maître des bêtes et lui donna un ordre bref. Depuis le temps, l’esclave avait fini par comprendre que ce mot devait vouloir dire « lui » ou peut être « ça » il ne savait pas exactement mais en tout cas, il ne fallait pas être l’objet de cet ordre, de ceci il en était certain.Le maître des bêtes répétition du maître des bêtes...) , la suite m'en a tout de suite écarté. Dès ce moment: La décision fut rapidement prise de remettre un appât pour continuer la pêche. Cela evient vraiment poignant. On ressent alors la peur et la dérision face à la mort. J'ai eu quelque regret par rapport à son éloignement, car c'est un cas un peu particulier que tu nous décris là, mais je dois admettre, malgré mes doutes, oui je dois admettre que... Bon, on ne va pas en faire tout un cirque. D'accord, j'admet, certes, que dans la mesure de ce que j'avais demandé et si l'on considère que le vent porte à l'ouest, et selon... Et puis à quoi bon me le cacher? Je le crois, oui, tu as encore su relevé mon défi. Et bien, que ce soit dit, l'empereur saura se souvenir qu'il ne faut pas se risquer inconsidérément à s'en prendre à Khaela. Toutefois, si tu me permets cette réserve (celle du mauvais perdant, peut-être...), je me demande si ce n'aurait pas été plus poignant en permettant au lecteur de s'identifier pleinement à la victime, et donc en ne lui donnant pas un statut particulier (le père mangée par un squale, l'envie de défier les elfes noirs), mais plutôt en le rengeant avec les autres, en en faisant un cas banal, un de plus parmi les autres. Mais il n'est pas encore là le jour où l'empereur se cachera derrière de sombres prétextes. J'ai perdu mon pari, mais ce n'est que partie remise, je te le promets! Sur ce, Impe, qui pensait pourtant que... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Putriss Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 (modifié) Bon, on ne va pas en faire tout un cirque. D'accord, j'admet, certes, que dans la mesure de ce que j'avais demandé et si l'on considère que le vent porte à l'ouest, et selon... Et puis à quoi bon me le cacher? Je le crois, oui, tu as encore su relevé mon défi. Mauvais modérateur tu feras, car deux erreurs tu as commis jeune padawan. 1) Faut jamais admettre ta défaite. Mais bon, avec le temps, de mauvaise foi tu t'imprègneras. 2) Khaela ne pas défier tu dois, enfin seulement si tu tiens vraiment à perdre, ou éventuellement à être consommé cru par des lézards en mal d'affection. Putriss "M'en fous, j'ai écrit mon texte, moi au moins, n'est ce pas Zaza. " ps: "Et contre les grands modérateurs, jamais tu ne t'opposera, car c'est leur avis qui fait loi..." (et toc ...) Impe. Modifié le 4 janvier 2005 par Imperator Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Alberthaën Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 M'en fous, j'ai écrit mon texte, moi au moins, n'est ce pas Zaza. " Tu devais pas en écrire 27, et ce depuis un an? Hum, rien à voir... Très bon texte, se plaçant dans la lignée des autres... La situation de notre ami esclave va-t-elle s'améliorer? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Harald Durakdammaz Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Un texte splendide, Khaela, bravo ! Glauque, lugubre, inquiétant à souhait ! Le sadisme elfe noir est on ne peut plus clair. Et j'ai surtout apprécié le dernier texte, c'est à dire celui répondant au défi d'Impérator... Ine simple remarque, car il me semble qu'une faute t'a échappé les pas de l’elfe en train de choisir passer près de lui tendit qu’il retenait son souffle Il me semble que tu voulais écrire tandis qu'il, non ? Autrement, je n'ai qu'une chose de plus à ajouter à la liste méliorative : Une suite, RAUS ! Harald Durakdammaz Grumbakirikson, nain qui a pu apprécié la "Légendaire" hospitalité elfe noir avec leur chaine hotelière " Formula Arche Noire"... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Magorthis Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 certes la situation de l'esclave peut s'ameliorer mais ce ne serat que la mort qui puisse ameliorer son etat et le liberer de nos frere druchiis ... tres bon texte , enfin tres belle histoir , j'en suis ravi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Khaela Posté(e) le 4 janvier 2005 Partager Posté(e) le 4 janvier 2005 Merci pour tous et surtout à Imperator qui sait si bien me piquer au vif pour faire sortir le meilleur de moi meme (au grand désespoir des esclaves qui généralement y laissent leurs vies )... J'avoue qu'il m'a un peu bousculé et puis de toute facon il avait raison, je m'étais trop écarté du point de vue de l'esclave, deux heures plus tard c'était chose faite... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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