Damsrpg Posté(e) le 12 octobre 2016 Partager Posté(e) le 12 octobre 2016 Nous avons commencé notre première campagne de Kingdom Death : Monster. Ce jeu hors norme se déroule uniquement en campagne où nous allons suivre un groupe de survivants dans un univers glauque et sombre où règne une nuit perpétuelle et terriblement profonde. Seul la lumière des lanternes de pierre que possèdent nos survivants apeurés apportent un peu d’espoir. La campagne se déroule en Année de la Lanterne, une année est composée de 3 phases distinctes : la phase de chasse où nos survivants vont partir en quête de nourriture et de ressource, une phase de confrontation, où nos survivants auront trouvés leur proie et la phase de colonie, phase où notre petite communauté essaiera de se développer tant bien que mal. J’ai choisi de faire des rapports de nos sessions car ce jeu est réellement un Ovni dans son genre : le storytelling est tellement fort, mixé avec des règles de jeu de figurines et saupoudré d’une composante Rpg papier où nos choix collectifs sont réellement décisifs pour la suite de l’aventure, qu’il me paraît indispensable de compulser par des notes et des photos cette expérience de jeu “rogue-like-esque”. Laissez moi vous conter cette histoire... ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Lantern Year 1 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Il était une fois, un lieu pavé de visages de pierre. Un homme avec une lanterne dormait d’un sommeil profond, sans rêves. L’homme n’avait conscience de rien. Un jour, l’homme s’éveilla. Il effaça l’encre noir sec qui recouvrait ses yeux et fébrilement les ouvrit. Autour de lui, il vit d’autres personnes s’agiter, plus loin encore n’était qu’un horizon de ténèbres insondables. Une femme s’approcha de l’homme à la lanterne. Sa main douce et chaude lui caressa le visage. Ils n’avaient pas de mots ; ils étaient un mystère l’un pour l’autre. Soudain un monstre surgit des ténèbres, ses yeux étaient remplis d’une colère bestiale et sauvage. Il attaqua. Le groupe ne pouvait rien faire contre cet animal. Il déchira leur chair et brisa leurs os entre ses dents comme de vulgaire brindilles. Il les dévorait entièrement. Submergé par la terreur et le ressentiment, l’homme à la lanterne s’effondra sur le sol. Les pierres froides meurtrissaient son corps ; il n’y avait pas d’échappatoire. Mais l’homme ne voulait pas mourir. Tâtonnant désespérément les froids visages de pierre, il trouva une brèche et tira de toutes ses forces. Un morceau de pierre céda, affûte et mortel. L’homme à la lanterne se remit sur ses pieds, son arme au creux de sa main. Il prit une profonde inspiration et hurla dans les ténèbres. Quelque part dans cet endroit, aux visages de pierres, des hommes et des femmes sans noms se tiennent côtes à côtes. Ils n’ont rien à part le besoin de survivre et une lanterne pour éclairer leur lutte. C’est alors que ce monstre à crinière blanche se décida d’attaquer le plus frêle d’entre eux, tétanisé par la peur. Une jeune femme à la chevelure rousse s’apprête de peu à lui arracher une de ses pattes qui ressemble à tout point à une main géante. Fou de douleur, le jeune lion s’isola avant de sentir à nouveau où se trouve ses proies. Un assaut coordonné permit aux survivants de prendre l’avantage en frappant la bête de toute leur force, l’un lui sectionna un tendon, l’autre le frappant à la rotule et enfin le dernier le tapant de toutes ses forces à la mâchoire. Mais la bête ne céda pas, elle sauta à la gorge de la menace la plus proche pour la mettre à terre et commença à vouloir lui arracher la tête. Alors que le groupe essaya de sauver l’homme au sol, le lion se mit à rugir de toute ses force, effrayant les pauvres survivants. La bête décida alors de se jeter sur la seule et unique proie qui était restée devant elle, tétanisée de peur devant ce majestueux prédateur. Un second assaut permettra au survivant d’amocher le lion, l’homme frêle décida de lancer de toute ses forces son morceau de caillou qui alla se ficher dans le dos de la bête réduisant sa précision. Cette douleur rendit fou le lion qui se jeta de tout son poids sur l’homme barbu, celui-ci ayant déjà était mis à terre par la bête, se retrouva à nouveaux sous un déluge de griffe et d’écume chaude de la bête mais l’instinct de survie de l’homme lui permettra de sortir in-extremis de la gueule du fauve qui fit claquer ses dents dans les airs… La bête se relèva, agonisante et toujours dangereuse, elle faucha la femme à la chevelure bleue pour la mettre au sol mais dans un ultime sursaut, l’homme à la barbe sauta sur la nuque du jeune lion pour lui asséner un coup fatal. Tremblant de tous leurs membres, le groupe de survivant se regarda, cherchant à comprendre ces 10 dernières minutes. Tout est allé si vite, si intense. La douleur engourdit chaque survivant qui, après quelques secondes à croiser leur regards, décidèrent de ce jeter sur la carcasse de la bête afin de la dépecer et de se nourrir de sa chair encore chaude. C’est alors que le groupe aperçu au loin une lueur, faible mais bien persistante. Avançant avec leurs lanternes de pierre et tirant le reste du lion, ils s’approchèrent de la grotte où le petit groupe trouva une immense colonne de lumière constitué de lanterne. Phare dans l’obscurité omniprésente, d’autres hommes et femmes arrivèrent auprès de cet étrange monument. Des regards s’échangèrent entre les membres de ce fragment d’humanité, certains étaient plus âgés que d’autres, certains n’avaient pas la même couleur de peau mais ils ressentirent tous à ce moment là un réconfort, voir même une lueur d’espoir, surtout à la vue du cadavre du félin entre nos quatre survivants. C’est alors que l’homme à la barbe ayant asséner le coup fatal à la bête, murmura avec beaucoup de fébrilité et sans savoir pourquoi le mot “...li-on”. Cela faisait déjà quelques jours qui s’étaient écoulés, hommes et femmes trouvèrent le moyen d’échanger et de communiquer avec la même langue, comme si celle-ci était en sommeil en eux. Le groupe ayant tué le félin pu finir de dépecer la bête pour distribuer sa chair comme nourriture à cette colonie et faisant sécher le reste des morceaux de viande. Ils trouvèrent dans l’estomac un étrange flacon rose et décidèrent de le mettre en évidence devant la colonne de lumière comme une sorte de trophée. Tout en récupérant ces précieuses ressources (os, peau, organes) les survivants commencèrent à se donner des noms. La femme aux cheveux rouge se proclama Lust, elle était la première à se donner un nom. Il ne fallut que peu de temps avant que les autres fassent de même. L’homme frêle décida de s’appeler Georges alors que la femme aux cheveux bleu, décida du nom d’Olympe. Enfin tout 3 désigna l’homme à la barbe comme leur dirigeant, le nommant Hannibal, chef de ce nouveau groupe de survivant. Hannibal accepta ce rôle et regarda cette étrange colonne de lumière et de pierre. Le poids de cette responsabilité lui écrasant les épaules mais il ne put à ce moment précis comprendre cet émotion. Des semaines passèrent et la colonie fabriqua une sorte d’établi de visages de pierre pour travailler les os du lion. Taillant avec des pierres et attachant avec des ligaments, une sorte de petit couteau fût la première vraie arme du campement. Fort de cette expérience, hommes et femmes s’attelèrent au travail pour créer d’autres supports afin de travailler et tanner la peau et y broyer les organes du monstres pour y extraire les fluides utiles, surtout qu’ils commencèrent à devenir sec... Se nourrissant des restes de viandes séchés de l’immense monstres et de quelques racines trouvées sur les cloisons de terres entre quelques visages de pierre de la grotte, le groupe commencèrent à développer un début de société. Une organisation du camp permit de fabriquer les premiers morceaux de protections : un turban pour protéger la tête ou encore des lames de peau pour soigner des blessures profondes. Deux membres du camps, Salomon et Cassiopée se rapprochèrent un soir du trophée trouvé dans le ventre du lion blanc. Ils étaient obnubilés par ce liquide d’apparence si doux. Alors que le camp dormait, ils ouvrèrent le flacon et sentirent la fragrance si délicate. Ça avait un goût sucré, bien qu’ils ne put le définir et ils avalèrent le contenu de la fiole. Un peu titubant, notre jeune couple alla se cacher derrière la colonne de lumière… Quelques mois plus tard, c’est avec un ventre rond que Cassiopée s’attelait à ces différentes tâches comme ramasser les racines noires et amères des parois de la grottes. Elle ne pouvait le définir mais elle savait que la vie était au plus profond de ses entrailles. Des jumeaux. C’étaient des jumeaux en pleines santé qui naquirent. Émerveillés, le camp comprirent que le sens de la vie étaient le bien le plus précieux de ce monde sombre et âpre. Le camp décidèrent de leurs noms et c’est avec énormément de tendresse que chaque membre de la colonie caressa le front de chaque enfant. Ils devaient tous participer à leur éducation pour les préparer à ce monde hostile. Pouvait-on parler de camp où alors d’une société au final ? Chaque membre devrait plutôt s'entraider pour qu’il y ait un futur pour les enfants. Une société était née avec ces enfants. C’est alors qu’une vieille femme apparut, elle se posa près de la colonne. Tous avaient peur, tous ? Non car nos quatre fondateurs s’approchèrent de la femme. A peine le dialogue s’engagea qu’Olympe, Lust et Hannibal fut submergé par la peur que la femme dégageait. Cette aura n’était pas malfaisante mais elle était singulièrement triste, comme si tout espoir avait disparu. Il n’y a que Georges qui dialogua avec cette vieille femme. Il utilisait des mots étranges même s’il était resté le même. Il convaincu les autres à ce que la vieille femme resta dans le camp, mais elle ne devait pas se mélanger avec les autres et encore moins s’approcher des enfants. Les ressources devenaient plus que limité. Cela faisait des mois que les survivants mangèrent des racines. S’ils ne se décident pas rapidement d’explorer plus les environs et d’aller chasser d’autres lions blancs, ils seront condamnés. Il fallait repartir dans les ténèbres. C’est pendant les préparatifs de la chasse qu’une des lanternes de la colonne s’éteignit. Le camp fut inquiet de ce phénomène : ils n’avaient jamais vu de lanterne s’éteindre. Peut être que le temps leur est compté, peut être que le temps nous est compté ? Suite au prochain épisode... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BlooDrunk Posté(e) le 12 octobre 2016 Partager Posté(e) le 12 octobre 2016 Excellent bravo, hâte de lire la suite! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 12 octobre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 12 octobre 2016 Merci beaucoup BlooDrunk ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Mau Arras Posté(e) le 12 octobre 2016 Partager Posté(e) le 12 octobre 2016 Bravo, j'adore ce jeu et le faire vivre est le plus bel hommage Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 25 octobre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 25 octobre 2016 Suite de la campagne pour une seconde année... ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Lantern Year 2 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Hannibal, qui était resté prostré plusieurs jour devant la colonne de lumière se leva. Le premier chef du camp proposa un nom : la colonie pourrait se nommer Gaïa, référence à quelconque bribe de souvenir d'une divinité ancienne, mais cette pensée quitta tellement rapidement son esprit, qu'il ne pût dire d'où venait ce nom. Cela rajouta encore plus de baume au cœur à cette fratrie, surtout à ceux dont le temps était venu de partir chercher de nouvelles ressources. L'heure de la chasse avait sonné. Les 4 fondateurs originels avaient déjà affrontés et tuer un lion blanc, naturellement ils décidèrent d'aller en traquer et en tuer un autre pour la survie du groupe. Hannibal décida de rester au campement pour diriger le monde, faisant office de guide au travers de la noirceur de ce monde cruel. Lust, George et Olympe préparèrent leur expéditions, espérant qu'elle soit la plus courte possible. Grâce aux morceaux d'os du dernier lion blanc, une hache, ainsi qu'une dague ont pu être fabriqués. La fourrure servit à fabriquer des morceaux de tissus plus résistants afin de protéger la tête et d'autres parties du corps. Malheureusement il n'en avait pas assez pour nos 3 fondateurs. Un autre homme du campement, Jarod, décida d'accompagner les fondateurs. Sa corpulence était massive et il était courageux, des flammes vacillaient dans ses yeux, prêt à défier la mort. Il récupéra la pierre d'Hannibal pendant qu'il écoutait attentivement les conseils de ses 3 compagnons de chasses. "Passe dans son dos", "Essaie d'être dans son angle mort". Lust et Olympe se surprirent à avoir enregistrées les mouvements du monstre lors de leur brève rencontre avec cet animal gigantesque. George était beaucoup plus évasif : "Évite de te faire tuer et tape fort". Après s'être enduit une partie du visage avec cette matière organique à l'odorat forte, Olympe fit un signe de main aux hommes et femmes restant dans la grotte : elle savait très bien que le camp comptait sur eux. Lust posa sa main sur l'épaule de son amie : il était l'heure de partir. L'air était sec. Ils sentirent comme une chaleur mais aucune lumière ne leur parvenaient, seules les 4 lanternes du groupe éclairaient le chemin qu'ils pratiquaient. Georges donna un coup de hache régulièrement sur les visages de pierre afin de se souvenir du chemin retour. Ils voulaient revenir rapidement. L'extérieur semblaient les engloutir, quelque soit les choses qui étaient tapis dans le noir, ils savaient que leurs vies étaient perpétuellement en danger. C'est alors qu'ils entendirent une sorte de miaulement, très aiguë. Faisant des signes de tête, Lust mit son index sur ses lèvres pour indiquer à ses compagnons qu'il ne fallait pas faire de bruit. Tout en avançant vers la source, d'étrange herbes hautes fut découverte par la lumière. Ces herbes faisait la taille de Jarod, qui était déjà bien grand à la colonie. Le groupe d'engouffra dans l'herbe et, écartant précautionneusement les tiges, découvrirent un lionceau. Il était seul, petit et il semblait perdu. George fut le premier à bondir hors de la végétation, l'arme à la main. Il abattit sa hache si rapidement, que aucuns sons sortis de la bouche de l'animal. Ayant eu à peine le temps de réagir, les 3 autres regardèrent George et comprirent son geste : si un bébé lion était là, un adulte ne devrait être pas loin. Traînant le cadavre dans les herbes, Lust sortit son couteau pour commencer à dépecer l'animal et à prendre un maximum de ressources possibles. Pendant ce temps Olympe avança délicatement près de l'endroit où se trouvait la bête pour regarder le sol avec plus d'attention. Les visages de pierre étaient en partie soulevées par de la terre et quelques touffes d'herbe sortaient du sol, il y a donc autres choses que des visages de pierre se dit-elle, alors qu'elle tourna son regard, toujours au sol, elle aperçut une grande racine avec des traces très fraîches de griffures. S'avançant prudemment le long de cet élément noueux, elle découvrit une énorme griffe. Nos apprentis chasseurs se regroupèrent autour de cette griffe ; elle était beaucoup plus grosse que celles du dernier lion qu'ils avaient croisés et ils étaient sûr d'eux, c'était une griffe de lion. Un sentiment de peur submergea le groupe, il y en aurait d'autre encore plus gros ? Il fallait redoubler d'attention. Le groupe s'organisa en file indienne, George ouvrant la marche. Cet air sec était toujours là, palpable et fatiguait nos rôdeurs. C'est alors qu'un éclair violet déchira le voile de l'obscurité en deux. L'espace d'un instant, les survivants virent plus loin que les 10 mètres qu'ils ont l'habitude de contempler. Ils découvrirent alors qu'ils étaient dans une grande plaine. Lust et Olympe se jetèrent au sol quand elles comprirent qu'un autre éclair zébra les cieux. Georges semblait obnubilé par ses éclairs et Jarod essaya de le plaquer à terre alors qu'une sorte de pluie d'échardes tombèrent sur son ami. L'événement climatique cessa presque aussitôt après que les survivant se soient jetés à terre. Se regroupant, ils virent que Georges était blessé à la taille, ses hanches lui faisaient très mal. Ils se relevèrent difficilement et virent une grand forme blanche qui sortait des hautes herbes, c'était un majestueux lion blanc. Effectivement il était plus gros que le précédent. La bête était enragée, elle fonça, l'écume aux babines, sur Lust qui esquiva de justesse, ayant juste de temps de lui asséner un coup en plongeant près de ses pattes arrières : il ne faisait aucun doute c'était un mâle. Georges arriva par derrière, levant sa hache et criant de toutes ses forces. Mais on aurait dit que la bête avait complètement anticipé le mouvement : d'un bond rapide le monstre de fourrure évita l'assaut et arracha d'un seul coup de griffe la jambe droite du malheureux Georges ! Olympe surgit des herbes, frappant la bête dans le flanc à deux reprises pour attirer l'attention du monstre. Heureusement le plan fonctionna et Jarod pu aller prêter main forte à Georges pour l'aider à se relever, c'est un miracle qu'il ne sombra pas dans l’inconscience avec une blessure si terrible. Cet encouragement incita Georges a basculer tout son poids lors de sa prochain attaque, labourant les muscles de la bête. Lust lança de toute ses forces son morceau de pierre qu'elle avait gardé, assommant l'animal qui s'écroula sur son flanc, faisant trembler les herbes hautes. Tous s'acharnèrent afin de tuer le fauve le plus rapidement, mais le monstre était résistant, il entraîna Jarod au loin pour disperser les assaillants, Lust s'élança et tous entendirent le bruit sourd de craquement d'os : son assaut avait certainement brisé les côtes de l'ennemi. Le lion a bout de souffle s'affala de tout son poids alors que Jarod lui porta le coup fatal. Il était mort. Cette féroce bête était nettement plus grosse que la précédente. Était-ce un adulte ? Personne ne sut quoi dire. Mais les deux priorités étaient la blessure de Georges et de rentrer au plus vite au campement avec leur butin. Pendant le trajet, ils savaient au fond eux qu'ils devaient encore plus se préparer. Cette fois-ci ils ont eux de la chance, et ce malgré l'atroce blessure de Georges qui avait beaucoup de mal à se mouvoir désormais. La blessure était propre néanmoins et les hautes herbes ont permis l'arrêt de l'hémorragie. Cet expérience de chasse devrait être transmise au reste du groupe. Épuisé mais vivant, ils retrouvèrent leur chemin grâce aux éclats sur les visages de pierre qu'avait fait Georges. Le campement les accueillait avec joie et liesse lorsqu'ils virent des morceaux de la gigantesque carcasse du lion blanc. Il allongea Georges sur un morceau de fourrure pour essayer de le soigner et lui préparer une attèle de fortune.. Les jours passèrent, les survivants de Gaïa établirent un Catharium : un ensemble d'établis pour travailler les différents morceaux du lion. Os, fourrure, griffe ou organe étaient travaillés pour former de nouvelles armes. C'était le constat de cette expérience de combat : être mieux équipé. Arc, fouet, lance ou casque furent fabriqués pour être mieux adaptés à de pareils batailles. Des membres du campement s'occupant des organes de la bête eurent l'idée de mélanger les sels contenus dans les intestins de la bête avec ses urines, l'odeur qui s'y dégagée était pestilentielle. Au fur et à mesure de malaxer cette substance, ils créèrent une forme d'ammoniac basique permettant de rendre dur et souple à la fois les tendons et la fourrure de l'animal. Un jour un étranger arriva au camps ! Tous se regroupèrent et dévisagèrent le vieil homme. Qui était-il, d'où venait-il ? il y avait donc d'autres hommes sur cette terre lugubre ? Hannibal alla à sa rencontre. L'étranger se présentait comme un itinérant apportant ses fioles et autres substances. Hannibal lui demanda de partir, aucuns n'avaient confiance en cet individu... Cette rencontre secoua le campement : il existait d'autres survivants ? D'autres humains ? Il fallait redoubler de vigilance et bien se protéger les uns des autres. Certains commencèrent donc à prier devant la colonne de lanterne, prier les augures que le campement ait assez de ressources pour rester en vie. Certaines prières furent écoutées et Hannibal et Lust eurent des jumeaux alors que Cassiopé donna naissance à un petit garçon du nom d'Orphée. Mais la joie fut de courte durée... Un jour un terrible cri perça le silence de la colonie. Alors que le bruit s'estompa, un chœur d'horreur émergea comme réponse. La colonie entra dans la folie, essayant de comprendre la source de la terrible lamentation. Mais rapidement les survivants réalisèrent que le bruit qu'ils entendirent ressemblait plus au cri d'un étrange animal vivant dans les ténèbres. Après quelques efforts, les fondateurs réussirent à ramener le calme au sein du campement. Il fallait peut être voir d'où venaient ces cris ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pyro8 Posté(e) le 25 octobre 2016 Partager Posté(e) le 25 octobre 2016 Haaaaaaaaaaaa, enfin le retour d'une campagne kingdom death. J'adore,tu as un vrai talent de conteur. Le monde est toujours aussi mystérieux et j'ai hâte de connaitre la suite. Vivement le retour du kickstarter que je puisse m'y plonger allégrement. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 25 octobre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 25 octobre 2016 Merci beaucoup pour ton commentaire ! Ca fait toujours plaisir de savoir que notre histoire plait Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ermite Crabe Posté(e) le 25 octobre 2016 Partager Posté(e) le 25 octobre 2016 Ah ça fait plaisir de voir que j'ai pas été le seul dans nos contrées à vider mon portefeuille pour Mr Poots...Un conseil, ne choisissez pas "Survival of the fittest" comme principe de société. Dans un jeu où les effectifs se font saigner pour un oui ou pour un nom, il vaut mieux éviter de se la jouer encore plus hardcore. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HagarWulfen Posté(e) le 26 octobre 2016 Partager Posté(e) le 26 octobre 2016 J'adore, j'attends la suite de ton histoire, mais surtout j'attends le KS !! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GrandVoulzy Posté(e) le 26 octobre 2016 Partager Posté(e) le 26 octobre 2016 Salut ! Merci pour ton retour sur ce jeu qui a l'air passionant ! Seul petit bémol, même si je me doute que tu dois fournir un gros travail pour rédiger ton texte, pourrais tu faire un petit effort sur la concordance des temps de ton récit et la conjugaison en général ? Certaines phrases piquent vraiment les yeux ! À part ça, on attend la suite avec impatience ! Bon courage ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 28 octobre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2016 Merci pour vos feedbacks ! Tu as tout à fait raison GrandVoulzy ! Je n'ai pas du tout pris le temps de refaire une simple relecture ni revoir la concordance des temps ! Je vais faire plus attention ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rainbow Posté(e) le 28 octobre 2016 Partager Posté(e) le 28 octobre 2016 C'est assez génial, je me suis toujours demander comment se jeu pouvait se jouer. Il a vraiment sa propre empreinte, faite de minimalisme, de balbutiements, et poésie primale; ce que tu retranscris parfaitement. Sans compter les figurine magnifique, pas de mise en peinture? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 28 octobre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 28 octobre 2016 Merci pour ton message. Il y a clairement une poésie primale, limite mythologique. Concernant la mise en peinture, elle va commencer dans peu de temps ! D'ailleurs je devrais faire un post avec mes peintures Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azhagmorglum Posté(e) le 2 novembre 2016 Partager Posté(e) le 2 novembre 2016 Génial ton récit. Ça fait plaisir de voir que qqun d'autre s'essaye à raconter sa campagne KD. je sais que ce n'est pas un exercice facile et que surtout cela prend du temps. Je m'y suis déjà attelé deux fois. Tu pourras faire une petite recherche dans la section rapport de bataille et trouver mes sujets quand tu as un temps. Hâte de voir la suite en tout cas ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 3 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 3 novembre 2016 Merci beaucoup ! Prochaine session de jeu demain soir ! oui j'ai lu tous tes posts et j'aime bien ta progression sur ta peinture ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azhagmorglum Posté(e) le 3 novembre 2016 Partager Posté(e) le 3 novembre 2016 Il y a 2 heures, Damsrpg a dit : Merci beaucoup ! Prochaine session de jeu demain soir ! oui j'ai lu tous tes posts et j'aime bien ta progression sur ta peinture ! Merci faudra que je m'y remette à peindre tiens... j'espère bientôt j'ai tellement de trucs que je ne sais pas par où commencer ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 3 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 3 novembre 2016 Hehe je comprends. Perso j'essaie de me faire une collection de toute la gamme et il y a du boulot pour tous récupérer. Petite question sur tes peinatures : tu avais sous couché de quelle couleur tes pin up comme l'architecte ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azhagmorglum Posté(e) le 4 novembre 2016 Partager Posté(e) le 4 novembre 2016 Il y a 7 heures, Damsrpg a dit : Hehe je comprends. Perso j'essaie de me faire une collection de toute la gamme et il y a du boulot pour tous récupérer. Petite question sur tes peinatures : tu avais sous couché de quelle couleur tes pin up comme l'architecte ? Pour l(instant j'ai tout sous couché en blanc, sauf le butcher. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 4 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 4 novembre 2016 Merci ! Allez ce soir session de jeu pour la troisième année. ça sent bientôt le rapport ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 14 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2016 (modifié) Suite de la campagne pour une troisième et quatrième année qui ont été jouées très proches dans le temps. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Lantern Year 3 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Une autre lanterne s'était éteinte. Le temps avance et la colonie a besoin de nourriture et de ressources précieuses pour continuer de ce développer. Malgré le cri d’effroi qui déchira les ténèbres, nos survivants décidèrent de repartir sur les traces d'un Lion. Au moins il connaissait cet animal... Georges était grièvement blessé et il devait se reposer. L'amputation de la jambe était franche, au moins il n'y avait pas crainte quant à sa vie désormais, mais la chasse était fini pour lui, momentanément. Jarod, Miral, Olympe et Lust se préparaient. Après les dernières créations du campement, de nouvelles armes devaient être testées : Lust s'équipa d'une magnifique lance qu'elle renomma la "Lance de Lion", Olympe se sentit plus à l'aise avec les tendons et boyaux secs formant un fouet, très dur alors que Jarod testa la corde de son arc, fraîchement installée. Il était temps de retourner voir si des félins blancs étaient à nouveaux dans les alentours. Très tôt après le départ de l'équipe de chasse, Lust trouva des traces de l'animal convoité : les marques de pattes semblaient un peu plus petites mais il n'y avait aucun doute : un lion blanc était dans les parages. D'un seul regard Olympe et Lust se remémora leur première chasse et c'est la mine combative qu'elles motivèrent les deux autres jeunes recrues. D'autres traces de lion montraient que la bête était en train de faire de grands tours. Chassait-elle ? Les grandes et hautes herbes apparurent, le petit groupe était non loin de la dernière chasse, près de cette plaine. Alors qu'ils avancèrent dans les herbes, des pleurs d'enfant déchirèrent le silence. Très vite nos survivants trouvèrent la source du bruit et ils tombèrent sur le corps d'une jeune femme enceinte. Son corps était transpercé de flèches. Olympe s'approcha du cadavre pour lui fermer les paupières. Elle remarqua le corps d'un nourrisson logé entre sa hanche droite et son bras. Dans un ultime effort, la future mère avait dû protéger son enfant des flèches qui volaient sur elle. Jarod prit l'enfant avec lui alors que Lust prit l'épée de la femme en main : elle était légère et semblait très tranchante. Quel était donc ce matériau utilisé pour avoir une arme si dure. Le repos fut de courte durée car le sol se mit à trembler et un ver géant jaillit du sol, toisant les survivants. La chose fonça dans l'espoir certainement de tuer ou de se repaître de la chair d'un humain, mais tous pu esquiver l'animal. Les survivants coururent se mettre à l'abris dans les hautes herbes tout en essayant de contenir l'horreur de la vision de cet être répugnant. Finalement le lion était juste en face d'eux, Olympe était la première à le remarquer, tapis au sol, la queue fouettant l'air. Sans attendre le combat s'engagea. L'expérience des précédents combats s'avéra utile lors de cet affrontement, Jarod lança la dernière pierre du fondateur, labourant le dos du félin alors que Miral brisa le coude de la patte avant. La lion ne pu se remettre de ces blessures. Harceler par les humains brandissant lance, fouet et épée, le quatuor se déplaçait comme dans une danse macabre où l'animal fut dominé de bout en bout. Finalement le retour se passa s'en encombre mais alors que notre groupe de survivant pensa retrouver le chemin du campement, une brume étrange, de couleur verte les enveloppa. L'enfant se mit à pleurer à nouveau et tous ressentirent une sorte de transe, les souvenirs semblaient se confondre. Tout devenait noir. Soudain Lust prit la main d'Olympe : "Nous devons chasser un lion, non ?". Tous se regardèrent. Que s'était-il passé ? Ils étaient sur le chemin de la chasse, ils devaient traquer une bête, mais pourquoi faire ? Ils avaient déjà les morceaux d'un lion sanguinolent avec eux, preuve d'une chasse ayant eu du succès. L'enfant se mit à rompre le silence. "Je ne comprends plus rien" assista Olympe. rentrons chez nous. Ils étaient juste à côté de cette plaine, non loin de la femme criblée de flèches. Cette sensation de déjà vu interpella les quatre chasseurs. Ils avancèrent au travers des hautes herbes et tombèrent sur des ruines, faite de pierres massives. La construction était étrange et nos survivants n'avaient jamais rien vu de telle. Une immense statue de Lion était dressée au centre de l'édifice éventrée. Des rugissements se faisaient entendre au loin, nos survivants sortirent leurs armes, prêts à se battre. les herbes frissonnèrent non loin de la statue et nos survivants se placèrent dos à dos, prêt à affronter quiconque sortant des herbes. C'est alors qu'un groupe de survivants immergèrent des fourrés. Tout le monde était en alerte : d'autres humains ? Nos survivants n'étaient pas surpris, ils ont déjà rencontrés d'autres hommes et d'autres femmes qui n'étaient pas du campement. Les réfugiés avaient été boutés de leur campement par un être atroce qu'ils refusèrent de parler, ils cherchèrent une nouvelle maison. C'est alors que de nouvelles secousses fit trembler l'édifice de pierre, les réfugiés se dispersèrent alors que le ver géant réapparu ! Dans le désordre et le chaos, nos quatre survivants se retrouvèrent derrière l'édifice de pierre alors que des cris d'horreur se faisaient encore entendre. Soufflant lentement, ils avaient déjà l'impression d'avoir vécu cette scène. Mais à peine reprirent-ils leurs souffle, qu'un lion majestueux apparu devant eux. Il semblait plus vieux et avait des blessures sur son corps. Il savait pourquoi les humains étaient là. Il était plus vigoureux que le lion précédent et aussi intelligent : il se positionnait où il fallait pour que les attaques ne l'atteignent pas. Rapidement il enferma sa gueule sur le bras de Miral pour la traîner dans les hautes herbes. Olympe hurla faisant claquer son fouet sur la bête qui ne semblait pas connaitre cette arme. Malgré les coups d'épée, le monstre continua de s'acharner sur Miral qui fini sa course, jetée le long d'un pilier couché. La bête se jeta de tout son poids pour dévorer sa proie. Miral continua de lui asséner des coups de haches mais la force colossale de l'animal brisa le dos de Miral. Tous se stoppèrent. Miral était-elle morte ? Lust fut la première à sortir de sa torpeur, elle courra, l'épée en avant pour frapper le lion dans sa mâchoire. Son cri mêlé de pleurs fut étouffé par le bruit des coups d'épées. D'un geste de patte, l'animal envoya Lust à plusieurs mètres. Quelle puissance, ils n'avaient jamais vu ça et la peur commença à les envahir. Le lion blanc hurla de façon triomphante mais Olympe continua de frapper la bête. Le bébé se mit à pleurer, attirant l'animal sur Jarod qui portait l'enfant. D'un coup sec le lion bondit sur Jarod et lui brisa la nuque, l'enfant roula sur la touffe d'herbe tout en pleurant. Olympe et Lust profita de ce moment pour mettre toutes leurs forces dans la bataille et tuer le lion. Elles étaient 2 et demi à rentrer au camps. tirant les cadavres de leurs amis.Y avait-il une forme de justice ? Deux amis mourraient et ils trouvèrent quand même un enfant... Effondrés les survivants racontèrent leur aventure au camp et ils décidèrent d'enterrer Jarod et Miral. Il fallait fabriquer des armures, il fallait se protéger, la vie de tous était en danger et la fourrure et la peau du lion permettrait de se protéger. Des formes de banquet fut créer pour que chacun puisse raconter ses expériences de chasse. Hannibal prit l'arc de Jarod et testa la corde... Le feu d'une lanterne vacilla... ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Lantern Year 4 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Le campement continua de ce développer, de nouveau établis sortirent de sol à la vue de l'épée qu'à ramener Lust. Des stratégies de combat fut débattues concernant les armes et des entraînements rudimentaires fut instaurés. Alors que le campement profita au mieux de sa vie, des femmes du campement hurlèrent : "Il est venu pour nous !". Un cri guttural déchira la tranquillité du campement. Il fallait aller voir ce que c'était. Lust empoigna son épée, Leïa s'équipa du fouet d'Olympe, habillée de sa combinaison de peau, Hannibal prit son arc et Cheyenne s'arma de la hache de Miral. "Affrontons cet ennemi, il ne prendra pas une seule vie de ce campement". C'est sur ces dernières paroles qu'Hannibal guida les trois autres survivants en dehors de la caverne. Il mesurait au moins deux mètres, équipés de deux haches tachées de sang, et portant une gigantesque fourrure parsemée de lanterne. Son visage n'était pas humain, on aurait dit un masque d'os. Il désigna Hannibal, fit un signe de décapitation et se mit à courir vers les frêles humains défendant le campement. Hannibal resta stoïque, banda son arc, reteint son souffle et décocha sa flèche qui alla se loger sous le masque de ce géant de métal et de fourrure. Le coup stoppa la charge du monstre et rapidement la petite équipe s'organisa pour entourer sa cible. On ne pouvait défier inopinément le campement sans représailles. Alors qu'il est entouré de ses ennemis, l'ennemi du campement se mit à hurler en tournoyant ses haches sur lui même. Sa force était démentielle, heureusement que les peaux épaisses du lion protégea les survivants, il fallait faire très attention. Hannibal se positionna sur le visage de pierre gigantesque qu'il y avait sur le flanc de la caverne avant d'être en hauteur. La vue était dégagée, c'était parfait pour décocher une nouvelle flèche dans le visage de l'ennemi, Lust profita de ce moment pour lui faucher les jambes et le mettre à terre. En se relevant, l'ennemi hurla de toutes ses forces, on sentait une rage palpable dans l'air. Fonçant tête baissée sur Cheyenne, il déchaîna une pluie d'attaques qui découpa la pauvre survivante sous les yeux impuissant de ses amis. Des rires émanèrent de cet être immonde, de ce boucher sans pitié réduisant en bouilli la jeune femme. Hannibal essaya de contenir sa rage. C'est sur un dernier trait qu'il mit fin à la folie de l'étranger de métal qui s'enfuit, blessé, marmonnant des paroles incompréhensible. Hannibal prit le cadavre de la pauvre Cheyenne et l'enterra au plus profond de la caverne. Sa mort ne sera pas impuni, ce boucher aura ce qu'il mérite, Hannibal en fit le serment. L'enterrement était à peine fini qu'une vieille femme arriva au campement, c'était la femme qui était parti il y a bien des lanternes de cela. Lust et Leïa allèrent lui parler, soulageant leurs maux à leurs façons. La vieille sorcière chuchota des mots à leurs oreilles qui leur donna du baume au cœur. Y avait-il un univers autre que la noirceur sans fin de ce monde ? Il fallait que le campement s'organise, qu'il devienne plus fort, plus robuste, paré à toutes éventualités dans l'avenir. Des jumeaux vint illuminer le moment, donnant un peu d'espoir dans cette dernière journée de l'année car une lampe venait encore de s'éteindre, c'était le seul indice temporelle de ce campement précaire... Modifié le 16 novembre 2016 par Damsrpg Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azhagmorglum Posté(e) le 16 novembre 2016 Partager Posté(e) le 16 novembre 2016 PAs mal cette suite. Je vois que tu t'en es plutôt bien sorti avec le Butcher . Je vois que tu as utilisé le nouvel hunt event aussi non, celui qui donne le bébé ? Une petite remarque : je sais que c'est long d'écrire ce genre de rapport, mais pourrais tu juste te relire pour améliorer la concordance des temps et éviter quelques oublis ? Merci d'avance. En revanche génial les illustrations, ca met un peu de diversité et d'ambiance. Continue comme ca ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 16 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 16 novembre 2016 Yopla ! Oui le Butcher a été gérable ! On est content ! Et on a tiré au hasard le hunt event de Fade ! Je viens de voir ton post car j'ai refais une passe de concordance de temps, de faute et d'oublie. Souvent j'essaie d'avoir le rapport avant la nouvelle partie de la semaine. Malheureusement le temps était contre moi la semaine dernière avec le boulot ! Nous avons joué notre nouvelle année et c'était bien chouette de chasser l'antilope. Rapport sous peu de temps ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rainbow Posté(e) le 17 novembre 2016 Partager Posté(e) le 17 novembre 2016 Super sympa, la suite de l histoire merci! Sans vouloir briser l ambiance créer par l histoire, dans KD on joue toute l aventure ? Cad les moments de gestion au camp, le craft, les combats? Il y a une campagne j imagine ? Si vous avez des cités qui détaillent un peu les mécanismes je suis preneur ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
azhagmorglum Posté(e) le 21 novembre 2016 Partager Posté(e) le 21 novembre 2016 Le 17/11/2016 à 14:22, Rainbow a dit : Super sympa, la suite de l histoire merci! Sans vouloir briser l ambiance créer par l histoire, dans KD on joue toute l aventure ? Cad les moments de gestion au camp, le craft, les combats? Il y a une campagne j imagine ? Si vous avez des cités qui détaillent un peu les mécanismes je suis preneur ! Si l'anglais ne te rebute pas, voici un plutôt bon résumé du jeu : https://boardgamegeek.com/thread/1670484/kdm-primer-potential-new-bakcers Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Damsrpg Posté(e) le 22 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 22 novembre 2016 Nouvel épisode ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Lantern Year 5 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ La perte d'être cher provoqua un début de douleur au campement. Douleur morale mais également une douleur sur toutes les tâches qui devaient être maintenues pour survivre. Le camp comptait désormais vingt personnes exactement. "Ça aurait pu être pire" répéta en boucle Hannibal pour chasser cette culpabilité qui le dévorait intérieurement. Il fallait un nouveau projet pour chasser les idées noires de la colonie ; Lust proposa d'effectuer des rondes autours de la grottes pour essayer de cartographier les lieux et trouver des traces sur l'animal qui avait fait peur à l'ensemble du campement. Oui, offrir un nouveau défi fera du bien et changera les idées moroses. Leïa, Hannibal et Lust recruta Salomon pour sa force et son agilité. Il était prêt à affronter les ténèbres. Le petit groupe de chasse s'équipa du matériel disponible : Salomon prit la hache de, feu, Cheyenne. Il pensa que c'était peut être une arme maudite, tant de souffrance était passé par cette arme... Salomon referma le poing autour du manche et serra de toute ses forces. Il était temps de briser le cycle du destin, il prendrait le dessus sur cette peur irrationnelle, enfin il s'en persuada. Après qu'une femme du camp ait fini de préparer une petite sacoche avec quelques vivres, le groupe de chasseur quitta la caverne. Après avoir passé quelques heures à errer à chercher des traces de l'animal, Hannibal remarqua des traces inhabituelles près de grosses racines. Alors que les trois autres inspectaient les environs, le même cri déchira le silence. Aucuns doutes, cette chose n'était pas loin. Les chasseurs s'organisa et ils parcoururent un maximum de distance en très peu de temps afin de se rapprocher de la source de ce cri, ne sachant pas à quoi ils allaient se mesurer. Au fur et à mesure de leur course effrénée, le groupe se trouva au milieu d'une brume épaisse où il faisait très humide. Lust leva la main et essaya de faire stopper le groupe, un danger était proche et elle pouvait le ressentir. Très vite Salomon remarqua du mouvement non loin, une vague d'insectes gigantesques surgit de la brume et fonça sur le groupe. Leïa eut beau essayer de tuer les horribles tiques géantes, elle était submergée. Salomon et Lust l'aida du mieux qu'ils le peuvent mais Leïa était inconsciente. Alors que Salomon tua les derniers insectes encore présents dans les environs, Lust installa la tête de Leïa sur ses genoux. Elle était en sueur et gigotait. Hannibal essayait de la maintenir. Ils étaient tous inquiets et ils prendraient tout le temps nécessaire pour sauver leur ami. Quelques minutes passa quand tout à coup Leïa se redressa, criant. "Je l'ai vu !" Dit-elle. "Je sais à quoi ressemble ce monstre !". Leïa décrit l'animal de ces cauchemars, c'était un animal svelte, agile et grande. Elle avait de longues cornes tressées et ses yeux n'avait pas de pupilles rondes mais des sortes de bâton. La bête n'avait d'ailleurs pas de griffes ou d'armes mais elle avait une bouche gigantesque là où Leïa aurait imaginé un estomac. Cette bouche était énorme constituée de dents de la taille du poing. Le groupe écouta attentivement la vision de la jeune femme. Si c'était vrai, il fallait rester à distance au maximum. Ils reprirent la route et arrivèrent dans des ruines, des colonnes étaient au sol ainsi qu'un énorme visage de pierre. De nombreuses herbes possédant de grandes feuilles de couleur vive se trouvaient près d'un animal qui broutait tranquillement. c'était elle. Alors qu'ils approchaient silencieusement, les oreilles de l'animal se levèrent d'un coup sec, elle se retourna et se cabra voyant les survivants s'approcher. L'animal avait clairement peur ce qui étonna le groupe de chasseur. Son cri strident força les chasseurs à se boucher les oreilles. Il fallait espérer tuer la bête rapidement pour pas qu'elle attire d'autres prédateurs comme des Lions Blancs par exemple. L'animal n’arrêtait pas de courir dans tous les sens. Elle était paniquée et voulait s'enfuir. Hannibal prit le temps de viser et décocha une flèche dans les pattes de l'animal, son sabot se brisa et l'animal tomba au sol en hurlant. Leïa, Lust et Salomon se jeta sur la proie pour en finir au plus vite et achever les souffrances de la bête. Ayant du mal à se relever, l'Antilope hurla de douleur. Elle fonça tout droit pour échapper à ses agresseurs et essaya de s'éclipser. Alors que Salomon poursuivi la bête, Hannibal prit le temps de viser l'animal, il fallait la tuer vite et maintenant. Mais alors qu'il décocha son trait, la flèche alla se ficher dans le fessier de l'animal qui changea de direction de façon abrupte. L'animal fonça vers l'archer afin de de le faire tomber. Hannibal ne pu esquiver la charge et chuta lourdement du visage de pierre qui lui offrait un vision dégagée du champs de bataille. Lust arriva discrètement dans son dos, prête à exécuter l'animal. Cependant la bête était incontrôlable et folle, elle anticipa le coup de la chasseuse expérimentée et lui donna un coup de patte chassé expulsant Lust à quelques mètres en arrière. La puissance de l'impact était incroyable, un bruit d'os brisé se fit entendre sur le champs de bataille. Lust hurla, de tout son être elle n'avait jamais ressentie une douleur si forte, si aiguë. Sa jambe était en lambeaux, elle ne put se relever sans l'aide de Leïa qui était juste à côté d'elle. L'animal courrait dans tous les sens, elle sentait sa fin proche mais elle ne devait pas l'accepter. Alors que l'antilope galopait près d'une colonne effondrée, Lust balança tout son poids vers l'avant pour faucher les pattes de la bête. Dans un râle d'agonie, l'antilope tomba sur le flanc, le combat était fini. De retour au campement, les chasseurs expliquèrent que les cris d’effrois venait de cet animal, "l'antilope crieuse" comme il l'avait désormais nommée. Ses cornes étaient dure comme de la pierre mais légère comme de l'os, sa fourrure était épaisse et plus douce que celle des lions. De nouvelles armes et armures vont pouvoir aussi être fabriquées. Des jours étaient passées depuis le combat contre l'antilope et lors d'un regroupement, tous se moquèrent d'Hannibal. Le malheureux raconta le rêve étrange qui le hanta chaque nuit : il rêvait qu'il lui manquait une jambe, pire encore tous ses enfants avaient le même handicap, ils leur manquèrent la même jambe. Était-ce une forme de traumatise liée à la blessure de Lust ? Il ne savait quoi en penser mais le groupe le regardaient désormais avec un sourire narquois. La vie reprenait son chemin dans le campement... Un jour que l'on pourrait certainement qualifier de chanceux, un maladroit accident fit tomber une des lanternes de la grande colonne. Dans un flash soudain, une chaleur enveloppa les survivants lorsque la lanterne se brisa au sol. Désormais éteinte, tous regardèrent les restes de la lanterne brisée et une idée commença à germer au sein du campement. Ils pourraient utiliser quelques lanternes pour faire du feu ou concentrer la chaleur pour d'autres utilisations. Un cri rompait le silence, pendant l'éclatement de la lanterne, un malheureux survivant reçu un morceau brûlant sur le visage, le défigurant. Il s'enfuit de la colonie dans un cri inhumain... Olympe et Leïa broyèrent quelques feuilles d'Acanthus qu'elles trouvèrent dans les alentours pour panser les plaies de Lust quand, sans faire exprès, Olympe versa de la terre issue des racines de la grotte. Le mélange donna une sorte de pâte qui était très sec, des pigments. En rajoutant un peu d'eau issu du petit lac dans la caverne, les premières peintures de la colonie fut obtenues. Cette matière allait être utile : se donner du courage, se camoufler ou encore décorer les fabrications. Dans cette année de la lanterne, deux nouveaux bébés virent le jour mais pour la première fois, une des mères mourra lors de l'accouchement. C'était la première fois, nul ne savait que donner la vie pouvait être synonyme de recevoir la mort. La pauvre femme fut enterrée avec les autres dans le fond de la caverne. Pendant la célébration, un bruit de métal se fit entendre dans le campement : un étranger émergea des ténèbres. Il était jeune, habillé d'une étrange tunique noire et il portait une lourde armure ainsi qu'une épée. Tous étaient surpris et la peur commença à gagner les survivants. Alors que l'individu avançait, il proclama à tout survivant qu'ils devaient s’entraîner au combat, leur survie en dépendait. Surpris, quelques survivants commencèrent à prendre des armes et s’entraînèrent devant le chevalier encapuchonné. D'un trait rapide et vif, le chevalier désarma les deux protagonistes. Il discuta un peu avec eux puis s'en alla. "Je reviendrais" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.
Remarque : votre message nécessitera l’approbation d’un modérateur avant de pouvoir être visible.