[40k-SMarines] Killteam: La dernière chevauchée

bebop · le 27 novembre 2016

Bonjour tout le monde !

Allez, après avoir longuement regardé vos sujets, je me lance...

Plus que pour vous présenter ma bande, je créé ce sujet pour obtenir vos avis et vos conseils. Bien décidé à progresser, je me lance dans 2 nouveaux domaines qui sont une première pour moi : Le métal non métallique et l'utilisation de la green stuff (pour des conversions basiques).

J'ai repris le hobbit récemment suite à la sortie de killteam et souhaite désormais me concentrer sur de petits groupes, plus flatteur niveau modélisme. Pour commencer donc, et par soucis d'économie, j'ai déstocké un bout de mon ancienne armée SM, complété par les figurines présentent dans la boite killteam.

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Après moult réflexions et étant finalement persuadé que le format escarmouche est un bon prétexte à des créations atypiques, je me suis décidé à faire une kill team space marines issue de mon imagination : Les valkyries. Je l'ai voulue propice aux conversions, à une peinture sympa et qui me force à cogiter pour trouver un fluff.

Pour faire cour, les valkyries sont des femmes, space marines, portant les gènes blood angel.

HÉRÉSIE me dirais vous… Et vous n'aurez pas tort. Reniées par l'astarte, brimées par l'ordo héréticus, elles ne sont que quelque unes à avoir survécu à la purge. Leur foi et leur loyauté seront mises à mal par l'inquisition au cour d'une invasion xénos. Isolées de l'imperium depuis des siècles, avides de prouver leur dévotion, les survivantes seront prêtes à tout pour mener à bien cette mission de rédemption.

Nombreux sont ceux à s'être cassés les dents en imaginant des femmes Space marines et c'est avec humilité que je vais moi aussi foncer dans le mur. Mais pas sans tenter d'imaginer une histoire pas trop tirée par les cheveux, un schéma de peinture et des conversions qui seront j'espère à la hauteur de mes attentes.

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Tout un programme donc. Niveau figurines, je pense aligner exclusivement des unités d'infanterie. Cette killteam a un total de 250pts car elle avait été pensé pour le cda qui n’a pas été retenu. Articulée autour de 3 unités, elle permet une certaine flexibilité en prenant, pour 200pts, 2 unités renforcées avec quelques figs ou options.

La kill team « originale » :

-5 valkyries d’assaut : réacteurs dorsaux ; épée énergétique. Pour des raisons esthétiques, j'utiliserai une ancienne escouade de vétérans d'assaut. Elles sont les seules à porter des casques.

-5 valkyries tactique. Bolter. Toutes seront à visage découvert. Bras aimantés.

-5 valkyries scout. Capes de camouflage ; fusils sniper (x2), bolter lourd/obus hellfire ; bombes à fusion.

-Chef : Olrun de la maison Valkoinen, sergente escouade d'assaut.

-Spécialistes :

-Gunn de la maison Raivo, valkyrie d'assaut, coups meurtriers.

-Rota de la maison Varjo, scout, tireur d'élite.

-Skuld de la maison Syvyys, valkyrie tactique, peur.

La peinture sera propre aux coutumes valkyrie. Les armures seront majoritairement blanches, aciers et or rehaussée de rouge et chaque valkyrie aura un schéma propre à sa maisonnée.

Des conversions seront bien sûr de mise mais resterons subtiles et discrètes. Car attention, l'idée est de créer des guerrières utilisant l'arsenal space marines, certainement pas une armée de "space pin-up"…

Sans plus tarder, voici une version courte de l'historique valkyrie.

Révélation

Dans un futur chaotique, une barge de bataille blood angels et sa suite se perdra dans une tempête warp pour refaire surface loin dans le passé dans un recoin inexploré de l'impérium. Ils y découvriront un peuple atypique mené par des guerrières intrépides, les valkyries.

Coincé dans ce système et isolés, les space marines combattront à leur côté, leur inculquant la culture impériale et sanguinienne. Au fil des siècles, au bord de l'extinction et étant maintenant persuadés que leur venu fût la volonté de l'empereur, ils décidèrent de leur transmettre leur patrimoine. Ils adaptèrent leurs implants et équipements, chaque sujet de l'impérium prenant des disciples qui apprirent chaque facette de l'imperium.

Suite à la mort du dernier blood angel, les valkyries restèrent isolées sur leur monde perdu de nombreux siècles avant qu'un vaisseau des marchands libres ne les redécouvres. Voyant ces space marines, femmes, effectuer des rituels sanguinaires, ils crièrent à l'hérésie. Dépêchée par l'ordo héréticus, une inquisitrice fut envoyé sur place. Malgré la pureté des valkyries et leur volonté de servir l'imperium, elle reste persuadée qu'elles sont une forme d'incarnation maligne et, afin de dévoiler leur vraie nature, effectue une purge dans leurs rangs.

Attirés par l'agitation autour de ce système, une Waagh! orks fondit sur la planète et décima la faible force inquisitoriale, menaçant grandement la survie de l'inquisitrice. Acculée et ses doutes partiellement dissipés, elle décide alors de soumettent les guerrières au feu rédempteur d'un combat de pénitence.

Très fortement diminuées, les valkyries devront prouver malgré tout leur dévotion. Leurs qualités guerrières, leur connaissance du terrain et leur faible nombre en font une killteam toute indiquée pour frapper au plus fort le cœur de la force xénos, enraillant l'invasion. Cette mission, ultime test de l'inquisitrice, serra soit la rédemption des valkyries, soit leur baroud d'honneur...

Voilà pour la trame principale mais le fluff sera bien sûr étoffé et approfondi.

Et voilà la figurine test. Il manque les ciselures sur l'armure (or et acier) mais je ne les ferais que quand je serais satisfais du rendu…

Donc qu'en pensez-vous ? Je ne suis pas super content du casque, est ce qu'un léger lavis bleu renforcerait le coté métal ? Pour les réacteurs, je suis friand d’une bonne recette. Sinon que pensez-vous du soclage ?

Merci d'avoir lu et... A vos cailloux !

____EDIT_______________________________________________________________________________________________________________________

C'est ici que je tiendrais à jour le background des valkyries.

-L'histoire des valkyries (des origines à maintenant).

Chapitre 1: Dernier voyage.

Révélation

Le futur est multiple. Avec une myriade de probabilités, de possibilités. Notre présent converge vers l'un d'entre eux. Mais parmi l'infinité d'avenir, un seul révèle l'origine des valkyries. Car cette origine est issue d'un paradoxe, une anomalie temporelle. Leur destiné passé étant le fruit d'actions futurs.

Dans une certaine réalité lointaine ou plus que jamais l'impérium de l'humanité sera réduit à une insignifiante lueur dans l'immensité intergalactique, un périlleux voyage dans le Warp sera les prémices de leur histoire passée et leur existence présente.

A l'aube du 46k millénaire, cette possibilité verra l'humanité toute entière au bord de l'extinction. Leurs mondes seront saccagés, leur population annihilée. Ravagée par le mal intérieur, traquée par le chaos et écrasée par les xénos, l’Impérium sera à bout de souffle. Toutes ses composantes armées se seront effondrées, les lignes de ravitaillement rompu, laissant errer sans but les unités survivantes.

Parmi elles, l'adeptus astarte ne fera pas exception. Très nombreux seront les chapitres disparus, et nombreux les autres, déchus de leur monde, à errer dans le vide intersidéral à bord de flotte interstellaire, voués à disparaître. Ils s'adapteront tant bien que mal, louant de nouveaux crédos, seront plus autonome, s'entourant de serviteurs de l'adeptus administratum ou mechanicus, sauvés de mondes devenus hostiles et distillant la sainte parole tandis que d’autres maintiendront en état leur équipement.

Pillant des mondes à la recherche de matière première, ils verront inexorablement leur rang diminuer, la faute au cruel manque de recrus. Malgré cela, ils combattront avec ferveur leur éternels ennemies dans un ultime baroud d'honneur.

Parmi eux les Blood angels. Baal n'étant plus, ils jureront vengeance et s'engageront ainsi dans un voyage sans fin.

L'histoire des valkyries est liée à leurs péripéties, et plus précisément à la "Bloody heart", l'une de leur future barge de bataille.

Chapitre 1/ dernier voyage.

5256157.M46 segmentum ultima/secteur -inconnu-/direction : amas d'étoiles de goul.

La flotte poursuit sa traque des xénos, les entraînant en bordure du segment Ultima. C'est dans cet endroit hostile que la "Bloody heart", contenant à peu près l'équivalent actuelle de deux compagnies Blood Angel, 2000 serviteurs de l'impérium (adeptus ministorum, administratum, mechanicus) et 3500 membres d'équipages, déclare une avarie. L'un de leur moteurs Warp vient de rendre l'âme, la contraignant à réduire sa vitesse de croisière.

Le vaisseau amiral décide néanmoins de garder l'allure pour ne pas perdre la trace de la flotte ennemie, laissant en arrière le "Bloody heart", qui les rejoindra plus tard.

5322157.M46

La barge vient de perdre le contact avec la flotte, s'apprêtant à être englouti par une violente tempête Warp. S'en suis une longue période de solitude pour l'équipage, livrés à eux-mêmes et se battant pour leur survie. Attaqué par les créatures du Warp, secoué par des vents d'une extrême violence, le vaisseau subit de lourds dommages et déclarent la perte de nombreux membres, dont les navigateurs et astropathes, absorbés par la noirceur du Warp. L'intégrité de la barge est atteinte en de nombreux points, forçant l'équipage à se replier dans l'antre du vaisseau.

8362157.M46 segmentum: -INCONNU- / secteur: -INCONNU-/ navigation: espace réel.

Profitant d'une accalmie, la barge quitte le Warp. Près de 60% des hommes manque à l'appel, principalement des membres d'équipage et des agents de l'impérium. De nombreuses brèches saillent la coque et les techno prêtres déplorent la perte de plusieurs moteurs, privant la barge d'un retour dans le Warp. Suite à la mort de l'ensemble des navigateurs et astropathes, ils sont dans l'incapacité de détecter l'astromican. L'ordinateur de bord ne reconnaissant pas les systèmes alentours, le commandant se déclare perdu. Ils mettent alors le cap vers le système planétaire le plus proche, bien qu'isolé, non pas dans l'espoir de réparer la "Bloody heart" mais de livrer une dernière bataille.

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Alors qu'ils arrivent à court de vivres, ils entrent dans le système planétaire inconnu. Composé de 5 planètes gravitant autour d’une étoile, ils se dirigent vers la seule dont les caractéristiques auraient pu permettre le développement d'une vie avancée.

En orbite autour de celle-ci, ils l’observent et prennent ses principales caractéristiques. Froide, elle est recouverte de neige sur sa quasi-totalité et présente un environnement montagneux abrupte partiellement boisé. L'eau, comprenant les étendues glacées, correspond à 55% de la surface totale. Plus intéressant, les senseurs détectent, outre des espèces animales, 2 espèces intelligentes majeures en cours de développement. La première est ork, désunis en une multitude de tribus à l'état sauvage et la seconde est une société humaine à l'âge médiéval. La planète semble être en proie à des guerres intestines ou les humains combattent les tribus ork alentours, elles même en guerre contre leurs congénères.

Avides de combats, les Blood angels organisent rapidement un raid contre des orks, tandis que l'administratum organise de concert avec les missionnaires, une mission de contact avec le peuple humain.

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Pour la première fois, les survivants du "Bloody heart" pose le pied sur cette terre inconnue.

Les blood angels débarquent sur un champ de bataille ou les indigènes sont engagés et constatent, non sans surprise, que la totalité des guerriers sont des femmes. Rapidement, la situation tourne naturellement à leur avantage compte tenu leur avance technologique. Néanmoins ils observent l'agilité et les techniques de combats des guerrières. La fin du combat les voit acclamés, voir vénérés. Bien que ne parlant pas leur langue, les space marines comprennent qu'ils sont la réalisation d'une prophétie locale.

Les missionnaires aussi sont traités en tant que divinités. Ils sont accueillis au cœur de l'unique cité de cette civilisation, située sur un haut plateau jouxtant l'une des plus grandes chaines de montagne de la région. Ils remarquent rapidement de fortes similitudes entre la langue locale et la langue originelle impériale, laissant pensé qu’ils ont affaire à une ancienne colonie de l'impérium, perdu ou oublié, datant surement de la grande exode ayant régressé suite à son isolement. Au fil des mois, ils dresseront les bases du profil de cette société dont les dirigeantes se font appelées valkyries.

Chapitre 2: us et coutumes.

Révélation

Chapitre 2/ us et coutumes valkyrie.

Extraits du « historiarum altiore valkyries pré-imperium ».

La société valkyrie de l'ère médiéval est organisé en deux niveaux.

Le premier regroupe la majorité de la population, vivant dans la cité et exploitant les terres alentour. Cela comprend les artisans, paysans, marchands et tout le peuple participant à la pérennité de la cité. Leur capacités physiques et intellectuelles sont standards.

Le second niveau représente quant à lui l'élite, la gouvernance mais aussi le bras armé de ce peuple. Il s'agit là des valkyries a proprement parlé. Il est composé de familles réunis sous forme de castes elles même sous les ordres d'une reine et de son conseil. Ici réside la plus grande différence avec les autres sociétés car ce sont ces femmes qui dirigent et se battent. Leur traits physiques et leur intelligence diffèrent largement de ceux du peuple. Elles sont plus grandes, plus fortes et plus agiles que la moyenne humaine. Elles disent être les descendantes d'une de leur divinités, gardiennes de ses enseignements et sont louées par la populace.

Les valkyries sont organisées autour de castes.

Au nombre de cinq, elles sont composées des familles qui y sont affiliés. Chaque caste possède son fort, attenant à la cité et est gardienne d'une doctrine de combat. Ses guerrières en sont les spécialistes et elles sont commandées par les plus respectables d'entre elles. Leurs noms sont tirés des cinq éléments, chacun symbolisant leur spécialité :

- "Brann", le feu. Gardiennes des techniques d'archers et d'armes de jet. Leurs armoiries sont rouge. Les familles la servant tiennent leur force des projectiles, délivrant des nuées de flèches, des scorpions ou encore des boulets à l'aide de machines.

- "Tuuli", le vent. Gardiennes des techniques de cavalerie. Au signes blanc, leur soldats chevauchent leur destriers, fondant sur l'ennemi l'épée au poing ou l'encerclant pour le rabattre grâce à des volée de flèches.

- "Jorden", la terre. Gardiennes des techniques de défense. Aux blasons marrons, elles se sont spécialisées dans la défense. A l'aide de leurs boucliers et leurs lances, elles tiennent à distance leurs ennemis.

- "Vann", l'eau. Gardiennes des techniques de corps à corps. Ornée de couleur bleu, est spécialisée dans le corp à corp. Ses unités, armées d'épées, de haches ou autres hallebardes, lancent des assauts aussi violents qu'efficaces, leur techniques et leur agilité étant leur principale force.

- "Ilma", l'air. Gardiennes des techniques d'infiltration. Drapées de noirs, elles sont chargées des missions d'infiltration et de reconnaissance. Invisibles, elles gardent à l'oeil les ennemis des valkyries, capable d'éliminer avec précision un leader à l'aide d’un carreau bien placé depuis les couverts.

Les familles sont les fondements de ces castes.

Les responsabilités familiales sont héréditaires, chaque fille ainée devenant matriarche à la mort de sa mère. Toutes les filles vouent leur vie à leur maisonnée et au combat. Jeunes, elles suivent toutes une formation martiale commune établie autour de chaque aspect de la guerre dispensé dans chaque caste, avant de revenir chez elles et se spécialiser suivant leur affiliation. Toute valkyrie doit ainsi savoir monter à cheval, tirer à l'arc, manier une épée, utiliser les engins de siège ou de défense et enfin savoir utiliser la nature pour survivre et s'y cacher. Dès que leur âge le permet et si l'enseignement des cinq crédos est terminé, les jeunes filles font un voyage initiatique mettant en pratique leurs savoir, et reviennent en tant que valkyrie accomplie. Dès lors, elles poursuivront l'apprentissage spécialisé des techniques de leur caste, définissant leur rôle au combat.

Leurs garçons quant à eux, plus frêles que leurs sœurs, sont voués à se marier dans la famille d'une autre caste et occupent les hautes fonctions de gestion et d'administration de la cité. En plus de la pérennité des valkyries, ils commandent aussi le guet, responsable du bon ordre et de la défense de la cité, notamment si leurs sœurs sont en campagne.

Chaque maisonnée se situe proche de sa caste, qui possède son propre fortin. L'ensemble ceinture la cité et la protège. Au centre de celle-ci se trouve la place forte de leur reine. Contrairement à de nombreuses autres civilisations, sa descendance naturelle n’est pas légitime. Après la mort de la précédente, le conseil cherche parmi les jeunes guerrières celle qui est la réincarnation de la précédente pour ses aptitudes au combat, son intelligence et certains critères physique. Elle peut être issu de n'importe laquelle des familles composant une des castes car elle est, selon la croyance locale, la réincarnation de leur divine aïeule.

Dans sa tâche, la reine est épaulé d'un conseil composé des plus vielles représentantes des 5 castes et à toute autorité sur son peuple et ses guerrières.

Le peuple valkyrie loue principalement 2 divinités.

La première n'est ni matérialisée ni nommée. Il s'agit d'un concept. Une forme d'unité, d'appartenance à un ensemble. Certaines représentations rappellent une étoile ou un halo. En creusant, certains missionnaires croient avoir établi une correspondance entre leur culte et celui voué à l'empereur ou au culte impérial. Une prophétie y étant liée indiquait notamment que l'humanité, venant du ciel, reviendrai les aider. Prophétie que le peuple pense réalisée suite à l'arrivée du "Bloody heart" et de son équipage.

La seconde divinité, Freyja, est dans la culture locale à l'origine des capacités guerrières des valkyries. Toutes en sont les descendantes, leur reine en est la réincarnation et porte d'ailleurs son nom. La légende raconte que Freyja fut la plus forte de son peuple, surpassant les hommes au combat. Elle en maitrisait tous les rouages et en développa toutes les techniques. Plus tard mère de cinq filles, elle voulut leur enseigner son art mais se rendit vite compte qu'aucunes avait les capacités d'apprendre l'ensemble de son savoir. Elle apprit donc à chacune d'elles un aspect de celui-ci en détail, créant ainsi les castes.

Dans le reste de la cité, le peuple participe également à l'effort de guerre valkyrie.

Toutes les activités ou presque vont dans ce sens. Le peuple ne semble pas ressentir de rancœur, de haine ou de peur envers leurs dirigeantes. Au contraire, il les adule et les respecte car elles les protègent des dangers extérieurs tout en étant bonnes avec lui.

La conception et l'élaboration des équipements de guerre sont faites par les artisans armurier. De même, tout un tas de corps de métier, maçon, tisserand, charpentier etc. s'assurent du bon fonctionnement de la citée et de son armée. Leur matières premières, métaux, bois ou pierres sont extraite autour du plateau ou est la ville, sous escorte militaire. Les paysans exploitent les terres alentours pour des cultures ou de l'élevage à l'abris des remparts longeant tout le haut plateau et servant de première ligne de défense.

Caractéristiques martiales.

C’est au cour de combats aux cotés des valkyries que les blood angel établirent leur profil guerrier.

Sous leur longue chevelure or, leurs yeux pales et leurs visages fins, les valkyries sont caractérisées par leur taille, leur force et surtout leur vivacité exceptionnelle. Elles se démarquent aussi par leur psychisme non commun, d'un calme et d'une discipline exemplaire, leur esprit toujours sous contrôle. De plus, elles sont exemptes de psyker, fait rare dans l'humanité, ce qui leur assure une pureté d'esprit.

Au combat, elles se caractérisent par leur sobriété. Formée pour être efficaces, aucune exubérance ou zèle accompagne leurs charges, accompagnées des ordres de leur leader ou les observations tactique des soldats.

Organisée en petits groupes d’une dizaine sur le champ de bataille, les valkyries se battent avec une détermination à faire rougir un régiment impérial.

Chaque combattante se bat en armure, principalement blanche. Finement ciselée d'or ou d'argent, elles arborent fièrement les couleurs de leur maisonnée et sont identifiables grâce au blason dont la couleur rappelle leur caste.

Les valkyries ayant passé leur rite initiatique mais ne maitrisant pas encore leur crédo sont réunies en escouades d’initiées, flexibles et polyvalentes qui sont équipées d'épées et d'arcs. Autour d'elles sont présents les groupes de leurs ainées, spécialisées dans leur domaine de prédilection.

-Les récits: la mission killteam au travers des spécialistes:

Jour 1: Le sang de mauvaise augure (sœur Gunn).

Révélation

Récit de sœur Guth, marines d'assaut.

"Le soleil était en train de se coucher sur notre campement de fortune. Dehors, les véhicules de transport étaient parés. Nous nous étions réunie dans la chapelle, comme avant chaque bataille, formant un cercle autour du saint calice.

Olrun, notre cheftaine, se saisie du coutelas cérémonial et en enserra la lame. Tandis qu'elle la tira lentement, un fin filet de sang coulait dans la coupe. Elle le tendit à sa voisine puis ce fut notre tour, une à une. Il en était toujours ainsi avant la bataille. Il s'agissait là d'un des héritages de nos mentors, les Blood angels.

Vint le tour de sœur Gunn. Plus que les autres, elle était ma sœur d'arme. Outre le fait que nous étions toutes deux issues de castes proches, nous avions été intronisée ensemble après avoir survécu, côte à côte, à l’immensité des montagnes, au froid, à la faim et aux combats. Tandis que son sang coulait, je remarquai sa couleur : Il était sombre, presque noir. Et repensai aussitôt à ce vieil adage : sang sombre est mauvaise augure.

Étais-je la seule à l’avoir remarqué ? Je n'en sais rien, et si tel n'avait pas été le cas, personne ne le releva. Quoi qu'il en soit, la cérémonie continuait. Nous trempions ensuite une à une nos doigts dans le calice, les imbibant de nos sangs mêlés puis les portions à notre bouche avant d’inscrire sur l’armure de notre voisine une louange de sang.

Cette partie du rituel venait de changer. Auparavant, nous buvions au calice avant d’y plonger les doigts pour les humecter, mais cela déplaisait fortement à l’inquisition.

Blottit dans un coin de la chapelle, l’acolyte nous observé silencieusement. Son visage fermé ne laissé rien transparaitre de ses sentiments. C’est l’inquisitrice qui l’avait mandaté et il avait la charge de nous surveiller. Les Blood angels nous avais inculqués les rituels du sang, pas le fait qu’il faille les cacher. Après de nombreux siècles d’isolement, loin de l’impérium, nous réalisions ces rites ouvertement, et la flotte d’exploration qui nous avait redécouverte cria à l’hérésie lorsqu’ils nous virent les pratiquer. Sans oublier que nous sommes des femmes. Des femmes space marines.

Les récents événements avais tout de même convaincu l’inquisitrice de notre dévotion et elle avait mis un terme à la purge. Elle maintenait néanmoins une surveillance accrue à notre égard.

Cette mission en son nom était notre ultime test. A l’issue, elle sera à même de contempler notre ferveur au combat et notre volonté à vouloir défendre l’impérium de l’humanité.

Le rituel prenait fin et la Olrunn nous fit rompre. Je mis alors mon gantelet, vérifia une dernière fois le serrage de mon armure et pris mon casque. D'ici quelques minutes, l'opération commencerait. A quelque pas de moi, Gunn faisait de même. Je l’observais du coin de l’œil et me demandais si la couleur de son sang avait une quelconque signification. Ce sang sombre. De mauvaise augure."

"Cela faisait plusieurs heures que nous étions parties et comme prévu, les conditions étaient difficiles. Les rhinnos nous avez laissés à plusieurs lieux de là, leur manque de discrétion ne leur permettant pas de nous mener plus en avant. Désormais à pied, nous gravissions le col de nuit dans une épaisse couche de neige fraîche balayée par des vents violents. Le temps parfait pour une infiltration. Sur notre flan gauche évoluait l'escouade tactique, tandis que, loin devant, les scouts ouvraient la voie. Nous progressions ensembles, surement et discrètement. La réussite de la mission reposait sur l'effet de surprise et c'est pourquoi toutes transmissions radio avaient été interdites, communiquant à l’aide aux signaux lumineux ou de vives voix.

La température ressentie était très basse et la neige portée par le vent nous brouillée la vue autant qu'elle agglutinée sur nos armures, les rendant plus lourdes. Cependant nous marchions à une bonne cadence. Malgré notre équipement, le blizzard nous empêchait de discerner les sommets alentours et c'est aux scouts que revint la tâche de nous guider jusqu’au à la zone d'embuscade. C'est proche du sommet que nous les rejoignîmes.

La cheftaine nous fit s'assoir au couvert d'un amas de roches, le temps qu'elle rejoigne la meneuse scout pour son rapport. Sans rien entendre, nous savions pertinemment que nous étions proche de notre cible. Une heure tout au plus, peut-être deux.

Gunn vint s'accroupir à côté de moi. Durant la marche, elle avait ôté son casque qui pendait désormais en bandoulière. Malgré l'obscurité quasi totale, mes implants oculaires me permettaient de voir nettement son visage. Il était pâle et luisant, des gouttes de sueurs perlant sur son front malgré le froid. Ses longs cheveux vénitiens tombaient hors de son gorgerin, sa frange collée en travers de son front. Ses fines lèvres, juste entrouvertes et sa mâchoire serrée laissaient passer un filet d'air sifflotant. Ses yeux clairs ne masquaient en rien le sang qui s’y infiltré, son regard perdu au loin. Enfin, je perçu les légers spasmes de sa main, crispée autour de la garde de son épée.

Nul doute possible. Elle avait la fièvre, la fièvre rouge.

Ceci aussi était un héritage des Blood Angel, bien qu'elle se manifestait différemment chez nous. Là où les Blood Angel recevaient leur patrimoine génétique artificiellement, les valkyries naissaient avec. Ainsi nos aïeux touchés par la fièvre devenaient immaitrisables, leur colère s’extériorisant et leur corps en portant les stigmates, tandis que nous la gardions au plus profond de notre cœur. La fièvre se manifestant par une rage interne et silencieuse, ne se libérant qu’au contact de l’ennemie.

Olrun revenais vers nous et je l’interpelai du regard. Elle avait déjà vu de nombreuses sœurs succomber à la fièvre. Elle vint à ses côtés, posa tendrement une main sur son crâne et me fit un signe de tête, me suggérant de l’épauler dans son calvaire. A ma charge donc de veiller sur elle, tant que cela sera possible, jusqu’au combat. Il n’y eu pas de retour possible pour elle, pas de répit avant la bataille. Aujourd'hui, chaque combattante vaincra ou périra dans cette mission qui serait soit notre rédemption, soit notre baroud d'honneur.

Mais déjà Olrun nous sommait de reprendre la marche. Nous entamions la descente du glacier vers notre objectif. Je restais donc aux côtés de Gunn, l’allégeant de son fardeau par ma présence.

Quant au mauvais présage annoncé par son sang, il ne faisait aucun doute qu'il lui était destiné."

"La dernière partie de la descente avais été difficile entre la neige, les crevasses et la nécessité absolu de discrétion. Mais nous y étions parvenus sans nous faire repérer. Au fur et à mesure que nous nous enfoncions dans la vallée, le vent s’était calmé. Désormais nous étions toutes dispatchées sur le flan du glacier, et pouvions percevoir notre objectif en contre bas. L’assaut était proche, mais nous attendions le signal des scouts confirmant qu’elles étaient en place. En bas, d’imposantes silhouettes s’afféraient.

-« Que peuvent bien foutre des orks aussi loin dans les montagnes »-, souffla quelqu’un. C’était là toute la question, et la raison de notre présence ici. Nous les distinguions de plus en plus nettement maintenant que l’aube jaunissait l’horizon. Là où le glacier se mourait, un poste avancé de bric et de broc encombrait le fond de la vallée, entouré d’abris d’où sortaient et entraient un certain nombre de peaux vertes. Vraisemblablement notre approche par le glacier, bien que difficile, avait porté ses fruits : nous n’allions être confrontées qu’a un minimum de fortifications, les orks devants être persuadé que la dangerosité du glacier leur servirez de rempart naturel. En revanche dans la vallée et le versant en face se dressaient des murs et des tours de fortune, simples mais efficaces. Pour atteindre le camp, nous n’aurions donc qu’une infime partie à parcourir à découvert.

A mes côtés se tenait toujours Gunn. Désormais, son visage était de marbre, totalement immobile. Quant à ses yeux, ils semblaient plus que jamais bleus, tant ses iris contrastaient avec le sang injecté de ses globes. Ils semblaient comme ressortir, captant le moindre mouvement, fixant inlassablement les silhouettes, plus bas.

Puis ce fut le signal. Dans nos oreillettes, la radio crépitât, comme après un long sommeil :

-« Fin de silence radio »-. Chacune d’entre nous activa alors son émetteur.

Olrun renchérit instantanément : -« Escouade d’assaut, tout le monde me reçoit ? »-

Toutes répondirent par l’affirmative, sauf Gunn. Sa mâchoire était maintenant si fortement serrée que j’entendais ses dents grincer et percevais du sang perler de ses gencives retroussées. Son regard s’était durcit, deux petites billes bleues et rouges fixant sa première cible. Je répondis à sa place, après quoi Olrun ordonna -« dispositifs de combat »-. Comme un seul, nous dégainions nos épées et armions nos pistolet bolter.

Le silence matinal était toujours de mise à cet instant précis, jusqu’à ce qu’une déflagration le brisa. Les snipers venaient de tirer la première salve depuis leur position, quasiment sur le flan opposé au notre. C’était le début de l’opération. Chacune d’entre nous savez précisément ce qu’elle devait faire. S’en suivit le bruit sourd et régulier du bolter lourd, couvrant la charge de l’escouade tactique. Un brouhaha ébranla le camp ork, d’où commencèrent à résonner quelques

tirs de ripostes. En face de nous brillaient les tirs de snipers, à notre gauche l’escouade tactique dévalait la pente et tirait dans le tas de peaux vertes qui, à nos pieds, peinaient à s’organiser. En quelques secondes, la vallée toute entière tremblait aux sons fracassant des armes.

Désormais les orks nous exposaient leur flan. Olrun se releva, brandi son épée puis la pointa en direction de la masse grouillante. Dans nos casques résonna son ordre, tout juste murmuré. Simple, rapide et efficace : -« Chargez ! »-

Gunn déclencha immédiatement son réacteur dorsal et plongea vers la marée. Nous lui emboitions alors le pas. Et tandis qu’elle coupait la première tète, je vis ses larmes se mêler à la gerbe de sang qui la maculait. Un sang sombre, presque noir. Un sang ork"

"La bataille faisait rage. Tout ou presque se passait comme prévu. Les sentinelles orks avaient été les premières à périr sous les balles des snipers. L'escouade tactique avait assuré la diversion, forçant les xénos à converger vers eux et nous exposer leur flan. Plongées dans la bataille, c'était désormais à nous de jouer. Notre première charge fut dévastatrice sous l’effet de la surprise. Mais nulle bataille n’est aisée, et celle-ci n’échappa pas à la règle. En supériorité numérique, les peaux vertes semblaient être toujours plus nombreux. Chaque tentes, bâtiments et recoins en vomissaient, nous forçant désormais à tenir notre ligne plutôt qu’à avancer. L’escouade tactique avez pour l’heure pris position légèrement en hauteur et tentaient de maintenir à distance la horde par une pluie de bolter. Les snippers, quant à eux, abattaient systématiquement les lâches peaux vertes qui tentaient de fuir le camp, s’assurant ainsi que personne ne préviendra un quelconque allié. Quant à nous, nous tenions bon, taillant inlassablement les orks qui se jetaient sur nous. D'un camp comme de l'autre, les balles fusaient, les lames s'abattaient et tranchaient pendant que les grenades grondaient. L'odeur de la sueur, du sang et de la poudre nous prenais le nez. Au grés des assauts, tantôt nous, tantôt un autre se mettait à couvert, se relevait après un mauvais coup, se retrouvait assourdit par une explosion, voyait une balle ricocher sur son armure, mourait… Plus du côté des xénos que tu notre, disons-le. Si bien que, après plusieurs minutes de lutte, nous rencontrions de moins en moins de résistance. Leur rang s’éclaircissait, nous pouvions avancer. Dorénavant nous courions en direction du camp, profitant de notre vitesse pour assigner des coups violents à quiconque se dressait sur notre chemin. L'escouade tactique convergeait elle aussi vers notre objectif final. Près du fortin, un groupe semblait se débattre dans un corp a corps effréné. Tandis qu'un ork tomba, je perçu l'éclat du métal d'une de nos armures. C'était Gunn. Nul doute qu'elle était submergée malgré sa rage. Nous prenions part à cette ultime mêlée, et tandis que ma lame pourfendait un xénos, je vis à nouveau Gunn, désarmée, fracasser tant bien que mal le crâne d'un ork contre la paroi du fortin.

En prise avec l'un d'eux, je ne vis pas la porte s'ouvrir, sur ma droite. Je revois Olrunn, à quelques mètres, se tourner vers moi le visage dur et crier -"derrière toi"-. Puis, me retournant, je revois cette silhouette imposante, la main levée, tenant une énorme arme de corps à corps. Et alors que je tentais de me retourner, je la vis s'enfoncer dans mon casque. Tout devient rouge, puis sombre, puis noir..."

"La bataille était fini lorsque je repris mes esprits. Le soleil chatouillait le camp de ses premiers rayons, révélant les stigmates du combat. Le sol était jonché des corps des victimes, la neige rougit par le sang. A mes côtés se tenait sœur Hlokk, qui me secouait. La zone avait été sécurisé et désormais l'heure était au comptage. Je me levai, ôta mon casque dont tout le côté gauche était défoncé, inspira une profonde bouffé d'air frais et fis quelques pas vers le chef ork. Il gisait face contre terre, son crâne baignant dans une mare de sang. Il était bien plus grand et musclé que ses congénères, mieux équipé aussi. Des bouts d'armure protégeaient ses atouts les plus exposés, parée de grotesques peintures. son arme de poing bidouillée trainait à ses côtés, l’autre main enserrant toujours sa masse. Je la lui ôtai et la sous pesais avec surprise, comprenant mieux l'état de mon casque. Je massais ma tempe meurtris en retournant du pied le corps du xénos et constata la plaie béante au niveau de son front. -"c'est Gunn qui l'a achevé"- me lança XXX. -"où est-elle ?"- lui répond y je. "je...ne sais pas" dit-elle d'un air confus.

Je décidais de partir à sa recherche, me dirigeant vers les corps sans vie des quelques sœurs rassemblées non loin de là. Elles étaient trois à avoir été alignées, mais d’autre allé les rejoindre. Elle n'y était pas, et tandis que je j'entamais le tour du camp, Olrunn me héla : "heureuse de te voir toujours en vie !" S’exclamât-elle en me secouant l'épaule. "regarde ce qu'on a trouvé" me dit-elle en me montrant du doigt la grande porte du fortin. Devant, des sœurs rassemblaient des caisses de munitions pour inventaire. Les aigles imprimés sur les flans ne laissaient pas de doutes : il s’agissait de matériel de la garde, surement des trésors de guerre. En arrière-plan, à travers la porte se discernais clairement de l’armement lourd et des machinerie xénos, genre de boites en métal munies de jambes. Les orks avaient construits leur fortin afin d’en faire un entrepôt délivrant de l’armement aux troupes de passage dans la vallée.

Je lui demandais si Gunn avait survécu. Elle ne dit rien et désigna une silhouette, un peu plus loin, qu'elle me somma d'allé voir. Je m'en rapprochais et vis trois autres corps ork, alignés. Les traces de sang signifiaient clairement qu'ils avaient été tués par derrière. Surement des fuyards. Gunn gisait un peu plus loin. Son corps était avachi, soutenue par son armure, à califourchon sur un quatrième cadavre. Ses bras pendaient le long du corps, ses mains reposant sur ses cuisses. Sa tête était basculée en avant, calée par le gorgerin. Tandis que je faisais le tour, je constatai avec stupeur son état alors que je la voyais de face. Tout était rouge, maculé de sang. Son torse, ses bras, ses mains, son visage, ses cheveux, tout. Du sang rouge vif, sombre ou noir lorsqu'il commençait à sécher. A ma surprise, ses lèvres remuaient, dans un mouvement tout juste perceptible. En l'observant je compris. Elle priait. Et alors que je posais ma main sur son épaule, elle rouvrit les yeux. Elle me chercha du regard, ils étaient de nouveau normaux. Puis elle sourit, de ces beaux sourires doux et complices. Sous le sang, son visage était apaisé, calme. La fièvre était tombée. Elle se remis debout. Le sang qui la recouvrait n'était pas le sien. Je repensai au mauvais présage en voyant ce sang sombre, presque noir. Et je compris alors qu'elle n'était pas la victime du présage, mais son instrument."

Jour 2: Les ombres et l'acier (sœur Rota).

Révélation

Les ombres et l'acier, récit de sœur Hlokk, scout.

"Il fallait faire vite. Désormais nous en avions la certitude, les orks se dirigeaient vers la cité. Leurs traces fraiches étaient encore visibles et recouvraient le fond de la vallée, se dirigeant vers l’est. Des centaines de peaux vertes, peut-être des milliers, s’apprêtaient à rejoindre la force déjà présente à l’orée de la ville, répondant au ralliement de leur nouveau chef. Malgré nos pertes, l’heure ne pouvait être au recueillement. L’escouade d’assaut plaçait des charges explosives dans l’avant-poste ennemi pour le détruire avec le stock d’armes. Les non-initiées de l’escouade tactique, après avoir compté et rassemblé les corps de nos sœurs tombées, redistribuaient les munitions aux survivantes tandis que d’autres ramassaient l’armement sur les cadavres orks pour destruction.

Quant à nous, nous partions dès à présent en éclaireur sur les traces orks. En tant que scout, nous étions les yeux et les oreilles du détachement, trouvions le meilleur chemin, repérions les poches ennemies et en informions les autres. Nous aussi avions subi quelques pertes, si bien que nous n’étions désormais plus que cinq. Mist, notre chef, reforma les binômes. Hrist et Herfiotur composaient le premier, je formais le second avec Mist et c’est Rota qui poursuivrai seule la mission. Elle faisait partie des valkyries les plus expérimentée du groupe et avais le rôle d’appui feu parmi les scouts. Sa force, son endurance et la justesse de sa visée en faisaient un tireur au bolter lourd d’exception. Rares étaient les sœurs qui pouvaient se targuer de trimballer avec autant d’aplomb une arme aussi lourde pendant des heures avant de délivrer, le moment venu, de solides salves avec la précision d’un snipper. Son expérience avait bonifié sa maitrise des techniques de furtivité et elle était entre autre capable d’ajuster rapidement sa visée en jugeant le vent ou la température, justifiant le fait qu’elle puisse continuer sans l’aide d’un spotter.

Nous avancions désormais de part et d’autre de la vallée, d’un couvert à l’autre, chaque binôme évoluant de concert tout en gardant un œil sur son voisin. Au sein des duos nous marchions une à une, la première couvrant l’avancé de sa partenaire. À l’exception de Rota qui était seule, légèrement en retrait sur notre gauche. Déjà devant nous se profilait la forêt sombre, lieu hautement symbolique pour nous qui marquait la limite entre notre terre et celle des premiers clans orks. Nous l’avions toutes parcourus de part en part, y avions toutes fait nos premières armes, à la différence que cette fois ci nous ne partions pas de la citée pour nous rendre en terre hostile mais l’inverse.

Deux jours plus tôt, nous avions été droppé de la station orbitale ou nous étions de faction avant l’arrivée de l’inquisition. Mises aux fers, torturées et majoritairement exécutées, les rescapées y avaient planifié une opération après avoir été libérées par nos geôliers sur ordre de l’inquisitrice. Elle s’était résignée à nous laisser notre chance, submergée par l’arrivée en force des peaux vertes et retranchée dans notre forteresse.

Nous avions atterri à proximité d’une de nos mines inconnues des orks au couvert du blizzard. C’était là-bas, loin derrière les lignes ennemies qu’étaient stockés les rhinnos qui nous servirent à progresser hier, premier jour de l’opération. Nous étions certes peu nombreuses mais plus déterminées que jamais. Afin de prouver à l’imperium notre pureté bien sûr, mais aussi afin de défendre notre civilisation.

**

Le soleil était au zénith quand nous atteignîmes l’orée de la forêt. Tapis sous les immenses arbres, nous restions quelques minutes, observant les traces au sol et nous imprégnant de ce nouvel environnement tout en attendant le reste du groupe. Outre la lumière tamisée par les feuillages, le vent s’était tu, laissant place à un silence oppressant ou le moindre bruit était à la fois perceptible et assourdi par l’épais manteau neigeux. Le reste de la killteam arrivait et notre chef fit son rapport à Olrun. Nous étions proche, entre une demi-heure et trois quart d’heure tout au plus, d’un groupe qui, quelques lieux plus tôt, avait croisé la route du reste des orks avant de suivre leur pas. Nul doute qu’ils étaient encore dans la forêt, ainsi fallait-il faire encore plus preuve de discrétion. Mais c’était aussi une belle opportunité. Bien que notre but ultime fût de rejoindre la citée, nos objectifs secondaires étaient d’affaiblir la force ennemie, de couper ses voies de ralliement ou encore de détruire ses stocks d’approvisionnement si l’occasion se présentait.

Cela ne faisait pas loin d’une heure que nous avions repris la route, tout sens à l’affut et plus que jamais dans la position de chasseur. Nos consignes avaient été de partir loin devant, sans attendre le reste du groupe qui ne nous rejoindrait pas avant la sortie de la forêt, et d’exterminer, si nos moyens le permettaient, le groupe de retardataires. Nous marchions vite, suivant à distance raisonnable les traces au sol et mettant en pratique tout notre savoir-faire dans cette forêt dense. Nous n’étions plus que des ombres parmi la nature, glissants furtivement d’un buisson à l’autre à grands pas feutrés. Nos capes refermées et nos foulards réajustés pour mieux se fondre dans le décor, seuls les craquements de nos pas dans la neige fraiche et les halos de buée rythmant nos respirations trahissaient notre présence à qui voulait l’entendre. La densité des bois nous avait forcés à resserrer notre dispositif pour que chaque binôme reste à portée de vu et nous marchions sur une seule et même ligne afin de ne pas laisser de zone d’ombre entre nous. Au centre, Mist nous transmettait maintenant ses ordres uniquement par la gestuelle. Alors qu’elle demanda à réduire un peu la cadence à l’approche d’un amas rocheux, je me tournai vers Rota que je distinguai toujours sur ma gauche, silhouette à peine perceptible qui évoluait seule légèrement en contrebas.

Plus nous avancions et plus le terrain s’escarpé : Au début large et plane, la vallée devenait de plus en plus étroite, ses flancs de plus en plus raides, rocheux et irréguliers. Nous approchions du passage du sang vert, cet endroit ou la vallée se referme en un défilé si étroit qu’il laisse tout juste le passage à cinq hommes de front et ou les falaises qui le borde atteignes des hauteurs vertigineuses. Long d’une cinquantaine de mètre, il fut nommé ainsi suite à l’illustre bataille gagnée par nos aïeules à l’époque où les valkyries se battaient encore avec des lances et des épées, bien avant l’arrivée des blood angels. C’était ici que fut contenue l’une des waagh ork les plus importantes jamais vu. Les guerrières, en infériorité numérique, se servant du goulot pour exterminer quiconque s’y présenté tandis que les archès, postées en hauteur, criblaient de flèches les troupes ennemies agglutinées à leurs pieds.

**

Le défilé n’était plus qu’à quelques pas quand Mist nous demanda de stopper la marche et je la rejoignis entre deux roches. A notre droite Hrist et Herfiotur s’étaient allongé sous un buisson et, à notre gauche Rota s’était faufilée dans un gros bloc qui s’était détaché de la falaise. Mist alla de l’avant voir si le goulot était dégagé. Elle s’approcha de l’ultime amas nous séparant de la passe et alors qu’elle jeta un œil au-delà, elle se baissa aussitôt, nous faisant signe d’allé de l’avant, lentement… L’ordre était clair pour nous et signifiait « contact potentiel ». Fusil en avant, je passais à mon tour l’amas et découvris dans mon viseur trois masses compactes recouvertes de neige qui trônaient au centre du défilé. Tout était particulièrement calme, le temps semblant comme suspendu et seule la neige qui virevoltée ici et là rompait le silence dans un bruit feutré. Nous continuions désormais à découvert, encerclant les objets. Etait-ce des rochers tombés là ? Des débris quelconques de vaisseau ? Dans ma lunette je remarquais par endroits, là où la neige venait à manquer, ce qui semblait être de la peinture… Rouge et jaune. Hrist, partie devant, arriva au contact du premier objet et, d’un revers de la main, déblayât la neige pour y révéler partiellement l’objet. C’était une machine.

Soudain, un sourd et puissant vrombissement se fit entendre, soulevant une volée de neige sur la partie supérieure de l’engin. « CONTACT !! » hurla elle tandis que la chose se levait et tournait vers nous. « DISPERTION, DISPERTION ! » ordonna Mist à la radio, le silence étant rompu maintenant que nous étions engagés. Et alors que nous nous replions vers la forêt plus dense, le bruit montait derrière nous, les deux autres se mettant en branle, accompagnés d’une série de sons stridents, rouillés et cliquetants.

Dans notre course un sifflement venant de derrière nous surpris, précédé d’un léger « flouf » et une roquette, à la trajectoire approximative, vint s’abattre avec fracas sur la paroi rocheuse à notre droite tandis que des tirs d’arme lourde partaient, arrosant aléatoirement les alentours et nous sifflant aux oreilles.

Il fallait rejoindre les couverts, et vite ! Nous reprîmes place plus haut que là où nous étions auparavant. Je m’assurais que toutes avaient repris position : A droite, Hrist me fit un discret signe, dissimulée sous des roches et à gauche Rota était… Mais où était-elle ?! Je la cherchais des yeux, inspectant les blocs ou elle devrait être quand tout à coup la masse de métal qui franchissait péniblement l’amas rocheux me ramena à la raison. « C’est quoi ça ? » lâcha Herfiotur à la radio. Sorte de boite en fer, la machine, ork sans la moindre hésitation, avançait à l’aide de jambes grossières alimentées par un bruyant moteur placé à l’arrière de la carlingue. Sur les flancs de l’appareil se situés une pince démesurée et de l’autre un genre de lance flammes. A l’avant était présente une lucarne, indiquant que l’engin était piloté et un genre de trappe était visible sur le dessus. Elle avançait péniblement mais surement dans notre direction, précédée des deux autres qui commençaient à être visibles. Après un léger arrêt cahoteux, le lance-flammes pointa vers notre direction et, alors que nous nous levions pour courir, je tirai une balle qui atteignait le hublot, sans effet. Nous courions dans la direction opposée lorsque la chose cracha un jet de flammes. Sans nous atteindre, le souffle fit fondre la neige alentour et un arbre en feu s’abattit à coté de nous, manquant de nous écraser.

Nous ne faisons pas le poids face à la puissance de feu des engins. Il nous faudrait user de malice afin de les terrasser. Rota restait invisible, peut-être avait-elle succombé à la première attaque. Le second binôme était quant à lui toujours en position, désormais au même niveau que les machines qui passaient à coté sans broncher. C’était certainement là une autre de leur faille. En plus d’être peu mobile, ils semblaient avoir une vue très limitée. « Faut les ralentir et les amener dans nos rochers » lança Mist à la radio. « On les fait bouger. Hrist et Herfiotur, vous restez invisible et les choppez par derrière. Rota, tu me reçois ? ». Rota ne répondait pas, confirmant nos craintes. Mist avait une bombe à fusion, une seule chance, aussi fallait-il ne pas se louper. « Vas-y, moi je reste là » me dit-elle alors que, profitant de notre couvert, elle disparaissait entre les roches et la neige.

Je pris une grande inspiration et leva la tête, délivrant à la volée deux balles en direction des engins pour capter leur attention. Puis je repris ma course en remontant la vallée malgré les tirs nourris de batteuse. Je faisais des pauses régulières, vérifiant la trajectoire des ennemis et délivrant quelques tirs. Deux d’entre eux me suivaient toujours et se dirigeaient comme convenu vers l’amas ou se trouvait Mist. La troisième semblait rester sur place, cherchant une autre cible. Je poursuivais plus haut encore quand la machine au lance-flammes passait sur l’amas. Quelques pas plus tard, elle explosa avec fracas, attirant immédiatement l’attention des deux autres. Derrière elles je vis deux ombres courir furtivement en direction de la troisième machine qui déjà reprenait ses recherches. La seconde se dirigeait vers la source de l’explosion à grands pas, mitraillant à tout va la zone aveuglément. J’entrepris alors de faire demi-tour, étant désormais oublié de la chose et me rapprochai discrètement.

Le troisième engin tira alors une roquette qui tourbillonnait dans la vallée, attirant immédiatement l’œil. Elle se débattait alors que Hrist, perchée sur son toit, forçait la trappe et y lâchait une grenade à fragmentation. Le bruit fut beaucoup plus sourd que le précédent et laissa s’échapper un panache de fumée du cockpit. Juste à couvert derrière la carlingue inanimée de la machine, Hrist et Herfiotur faisaient face au dernier engin qui courrait littéralement vers elles… Avant qu’une de ses « jambe » ne se coince tandis qu’il tentait de passer l’amas de rochers. Déjà je n’étais plus qu’à quelques mètres derrière lui, prête à l’escalader quand il se retourna. Avec une dextérité insoupçonnée, il me souleva de sa pince et s’apprêtait me broyer… C’est là que résonnèrent les tirs. Des salves régulières et répétées, de gros calibre qui atteignirent le marcheur dans son dos. Secoué, comme pris de spasmes alors que les balles déchiraient peu à peu son blindage, la machine s’immobilisât et les tirs cessèrent. Puis je vis la trappe au-dessus de moi s’ouvrir et y vis une première petite tête ork rabougrie en sortir, qui aussitôt explosa quand un obus de bolter la traversa. Une seconde, puis une troisième subirent le même sort. A chaque tir brillait, loin derrière au niveau du défilé, un éclat. C’était Rota, perchée dans la falaise.

Les machines étaient hors d’état de nuire et nous nous regroupions. « Ma radio est HS », dit Rota alors que l’on s’approchait d’elle. « Et tu peux me dire pourquoi t’es resté là pendant qu’on se faisait canarder ? » rétorqua Mist. « Parce que les renforts arrivaient » dit simplement Rota. Le visage de Mist montrait son incompréhension. Rota pointa alors son doigt en direction de la passe. Les corps d’une quinzaine d’orks y gisaient dans la neige et derrière les rochers qu’ils avaient tenté de prendre comme couverts. A elle seule, elle avait détruit le groupe que l’on ciblait. Un petit groupe certes, composé d’orks locaux, pas encore habitués aux armes modernes… Mais un groupe quand même."

Modifié le 13 mai 2017 par bebop
maj fluff

Bob · le 28 novembre 2016

Salut,

c'est pas mal.

L'or est top.

Le blanc me gene un peu plus, il me semble, à distance et en photo, assez pateux.

Ce n'est pas une couleur facile, mais on dirait que tu as surchargé ta fig.

Tu as soucouché en noir, non ? Et passé plusieurs couches peu diluées ?

Ton socle mériterait un autre traitement. Un autre couleur que le blanc, pour contraster avec le blanc de l'armure et la faire ainsi ressortir plus facilement, serait peut etre mieux.

@+

christophe

bebop · le 28 novembre 2016

Salut,

Effectivement le blanc est bien chargé: ma sous-couche était blanche mais je l'ai reprise avant de me dire que je voulais casser le blanc.

Donc test avec un lavi marron, pas concluant. Du coup nouvelle couche blanche+os, éclairci au blanc et ombré au noir très dilué...

Bref beaucoup de couches effectivement et beaucoup de mal à faire un beau blanc bien uni.

A cela s'ajoute un éclairage trop fort dans ma super boite à image home-made qui sature totalement le blanc.

Bref j'espère faire un plus beau blanc sur les prochaines figs.

Quand au socle il me dérange aussi, je me tâte à faire une version toute noire genre "monde mort" ou "détruit"... Mais est ce que ça collerait encore a la thématique valkyrie, ça c'est a voir. <_<

Modifié le 28 novembre 2016 par bebop

Tallarn's Men · le 28 novembre 2016

Une superbe production que tu nous sors pour ta reprise.

J'aime bien l'aspect de ta peinture, on distingue une vrai texture !

Bob · le 29 novembre 2016

Pas évident le blanc c'est clair.

J'ai trouvé ca sur youmachin...le mec part d'une couche de gris, et le résultat est pas mal.

Part 1

Part 2

La couleur du socle pourrait etre du jaune désert, ce qui mettrait en valeur le blanc...AMHA...

bebop · le 29 novembre 2016

Pas mal ta vidéo sur le blanc, je vais essayé en remplaçant des teintes pour obtenir un rendu "blanc cassé" à base d'os.

Pour le socle, je fais plusieurs essais, dans des tons plus sombre.

edit: Oubliez ma question sur le amha, j'ai trouvé (et c'est pas american miniature horse association)

Modifié le 30 novembre 2016 par bebop

Noors · le 30 novembre 2016

AHMA = A mon humble avis

bebop · le 30 novembre 2016

Merci Noors, je viens juste de trouver

bebop · le 1 décembre 2016

Ce soir j'ai fais quelques essais de soclage et c'est plutôt galère de trouver une teinte qui colle bien d'une part avec le blanc et d'une autre avec le thème "froid/montagne" (j'ai cherché avec le jaune mais ça réchauffe malheureusement trop l'ambiance).

Je ne vous présenterez que cette variante qui, même si elle n'est pas totalement finie, met je trouve plus en valeur la figurine.

Je suis parti sur la base d'amas de vielles glaces du genre de celle que l'on retrouve là ou les glaciers se meurent, sur un sol très foncé.

Il reste quelques finitions à faire (la base du SM ou le cerclage notamment) mais je voulais savoir ce que vous en pensez avant de finir.

Voici donc un petit avant/après.

Néanmoins je ne veux pas rester bloqué sur le socle et vais me remettre à peindre les figurines, déjà en finissant l'escouade d'assaut.

Si vous avez des idées/conseils soclage, faites moi signe et je me les gardes sous le coude

Modifié le 7 février 2017 par bebop

bebop · le 6 février 2017

Bonjour à tous!

Après un RME, les fêtes de fin d'années et pas mal d'occupations diverses, je reprend ma petite killteam...

Tout d'abord, la première partie du fluff concernant l'histoire des valkyries et dont je vous livre la première partie:

Révélation

Le futur est multiple. Avec une myriade de probabilités, de possibilités. Notre présent converge vers l'un d'entre eux. Mais parmi l'infinité d'avenir, un seul révèle l'origine des valkyries. Car cette origine est issue d'un paradoxe, une anomalie temporelle. Leur destiné passé étant le fruit d'actions futurs.

Dans une certaine réalité lointaine ou plus que jamais l'impérium de l'humanité sera réduit à une insignifiante lueur dans l'immensité intergalactique, un périlleux voyage dans le Warp sera les prémices de leur histoire passée et leur existence présente.

A l'aube du 46k millénaire, cette possibilité verra l'humanité toute entière au bord de l'extinction. Leurs mondes seront saccagés, leur population annihilée. Ravagée par le mal intérieur, traquée par le chaos et écrasée par les xénos, l’Impérium sera à bout de souffle. Toutes ses composantes armées se seront effondrées, les lignes de ravitaillement rompu, laissant errer sans but les unités survivantes.

Parmi elles, l'adeptus astarte ne fera pas exception. Très nombreux seront les chapitres disparus, et nombreux les autres, déchus de leur monde, à errer dans le vide intersidéral à bord de flotte interstellaire, voués à disparaître. Ils s'adapteront tant bien que mal, louant de nouveaux crédos, seront plus autonome, s'entourant de serviteurs de l'adeptus administratum ou mechanicus, sauvés de mondes devenus hostiles et distillant la sainte parole tandis que d’autres maintiendront en état leur équipement.

Pillant des mondes à la recherche de matière première, ils verront inexorablement leur rang diminuer, la faute au cruel manque de recrus. Malgré cela, ils combattront avec ferveur leur éternels ennemies dans un ultime baroud d'honneur.

Parmi eux les Blood angels. Baal n'étant plus, ils jureront vengeance et s'engageront ainsi dans un voyage sans fin.

L'histoire des valkyries est liée à leurs péripéties, et plus précisément à la "Bloody heart", l'une de leur future barge de bataille.

Chapitre 1/dernier voyage.

5256157.M46 segmentum ultima/secteur -inconnu-/direction : amas d'étoiles de goul.

La flotte poursuit sa traque des xénos, les entraînant en bordure du segment Ultima. C'est dans cet endroit hostile que la "Bloody heart", contenant à peu près l'équivalent actuelle de deux compagnies Blood Angel, 2000 serviteurs de l'impérium (adeptus ministorum, administratum, mechanicus) et 3500 membres d'équipages, déclare une avarie. L'un de leur moteurs Warp vient de rendre l'âme, la contraignant à réduire sa vitesse de croisière.

Le vaisseau amiral décide néanmoins de garder l'allure pour ne pas perdre la trace de la flotte ennemie, laissant en arrière le "Bloody heart", qui les rejoindra plus tard.

5322157.M46

La barge vient de perdre le contact avec la flotte, s'apprêtant à être englouti par une violente tempête Warp. S'en suis une longue période de solitude pour l'équipage, livrés à eux-mêmes et se battant pour leur survie. Attaqué par les créatures du Warp, secoué par des vents d'une extrême violence, le vaisseau subit de lourds dommages et déclarent la perte de nombreux membres, dont les navigateurs et astropathes, absorbés par la noirceur du Warp. L'intégrité de la barge est atteinte en de nombreux points, forçant l'équipage à se replier dans l'antre du vaisseau.

8362157.M46 segmentum: -INCONNU- / secteur: -INCONNU-/ navigation: espace réel.

Profitant d'une accalmie, la barge quitte le Warp. Près de 60% des hommes manque à l'appel, principalement des membres d'équipage et des agents de l'impérium. De nombreuses brèches saillent la coque et les techno prêtres déplorent la perte de plusieurs moteurs, privant la barge d'un retour dans le Warp. Suite à la mort de l'ensemble des navigateurs et astropathes, ils sont dans l'incapacité de détecter l'astromican. L'ordinateur de bord ne reconnaissant pas les systèmes alentours, le commandant se déclare perdu. Ils mettent alors le cap vers le système planétaire le plus proche, bien qu'isolé, non pas dans l'espoir de réparer la "Bloody heart" mais de livrer une dernière bataille.

8021158.M46

Alors qu'ils arrivent à court de vivres, ils entrent dans le système planétaire inconnu. Composé de 5 planètes gravitant autour d’une étoile, ils se dirigent vers la seule dont les caractéristiques auraient pu permettre le développement d'une vie avancée.

En orbite autour de celle-ci, ils l’observent et prennent ses principales caractéristiques. Froide, elle est recouverte de neige sur sa quasi-totalité et présente un environnement montagneux abrupte partiellement boisé. L'eau, comprenant les étendues glacées, correspond à 55% de la surface totale. Plus intéressant, les senseurs détectent, outre des espèces animales, 2 espèces intelligentes majeures en cours de développement. La première est ork, désunis en une multitude de tribus à l'état sauvage et la seconde est une société humaine à l'âge médiéval. La planète semble être en proie à des guerres intestines ou les humains combattent les tribus ork alentours, elles même en guerre contre leurs congénères.

Avides de combats, les Blood angels organisent rapidement un raid contre des orks, tandis que l'administratum organise de concert avec les missionnaires, une mission de contact avec le peuple humain.

8030158.M46

Pour la première fois, les survivants du "Bloody heart" pose le pied sur cette terre inconnue.

Les blood angels débarquent sur un champ de bataille ou les indigènes sont engagés et constatent, non sans surprise, que la totalité des guerriers sont des femmes. Rapidement, la situation tourne naturellement à leur avantage compte tenu leur avance technologique. Néanmoins ils observent l'agilité et les techniques de combats des guerrières. La fin du combat les voit acclamés, voir vénérés. Bien que ne parlant pas leur langue, les space marines comprennent qu'ils sont la réalisation d'une prophétie locale.

Les missionnaires aussi sont traités en tant que divinités. Ils sont accueillis au cœur de l'unique cité de cette civilisation, située sur un haut plateau jouxtant l'une des plus grandes chaines de montagne de la région. Ils remarquent rapidement de fortes similitudes entre la langue locale et la langue originelle impériale, laissant pensé qu’ils ont affaire à une ancienne colonie de l'impérium, perdu ou oublié, datant surement de la grande exode ayant régressé suite à son isolement. Au fil des mois, ils dresseront les bases du profil de cette société dont les dirigeantes se font appelées valkyries.

Et voici l'histoire propre à ma killteam. Pour ce faire, je décrirai l'opération en cours avec pour sujets principaux mes spécialistes. Aujourd'hui donc voici la première partie de l'histoire de Gunn de la maison Raivo, valkyrie d'assaut.

Révélation

Le sang de mauvaise augure.

Récit de sœur Guth, valkyrie d'assaut.