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[40k-Chaos] La horde suppurante de Te'phan Dras


baron.zero

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Merci aranud

En fait j'ai eu un peu la même démarche que pour ma première armée du chaos,

mes marines font partie d'un chapitre récent, donc dans ma vision des choses il est logique que leurs armures 

soient un mélange de tous les kits disponibles, à l'exception des plus marqués comme les blood/dark angels ou les loups.

En ce qui concerne le visage ça va être le mini défi que je vais me lancer sur l'escouade de marines de cette session, 

pratiquement chaque marine devrait en avoir un. J’espère m'améliorer pour le coup.

 

 

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J'utilise deux pinceaux gommes noir, un à tete conique et un plat.

En plus j'ai planté une aiguille sur un vieux pinceau, comme ça j'ai le coté pointu et le coté rond.

Un de ces quatre j'investirai peut être dans l'assortiment d'instruments dispo sur le site greenstuff world mais

pour le moment je n'en ai pas vraiment l'utilité.

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Me voici de retour avec le WIP en cours. J'ai déjà terminé la conversion des 10 marines je me lance donc dans celle du dreadnought

à la sauce nurgle. Bon rien de transcendant, c'est une fig de la V7 avec un peu de green pour le nurgliser. Place aux photos du jour.

IMG_7691.jpgIMG_7692.jpg

Modifié par baron.zero
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Je viens d'entamer la peinture du dreadnought, ce sera la première figurine de ma S3 parce qu'il faut bien l'avouer

après avoir peint de la piétaille pendant toute la session précédente j'en ai un peu marre. Donc place à la grosse bestiole.

Par contre un dilemme se pose, je ne sais pas du tout de quelle couleur peindre toute la chair de la figurine ? Si vous avez des avis

je suis preneur.

IMG_7693.jpg

Modifié par baron.zero
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Beau travail de conversion, les fléaux eldars noirs sont un très bon choix pour un dread du chaos.

J'allais proposer une couleur chair claire mais tes armures étant déjà beige clair, ça ne conviendrait pas, alors une couleur chair normale mais sanguignolante.

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Grosse avancée sur le dread, même s'il est loin d’être terminé.

J'ai donc suivi vos conseils pour la chair et voilà ce que ça donne.

Je n'avais par contre pas appréhendé la somme de détails qu'il y a sur cette fig.

Il me reste  toutes les salissures et les rehauts en vert à peindre.

 

Je vais par contre une fois de plus avoir besoin de vos conseils pour les quatre cornes du devant du sarcophage ?

Je peins ça de quelle couleur ?

IMG_7695.jpg

Modifié par baron.zero
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il y a 45 minutes, aranud a dit :

Très beau, les plaques d'armure sont très bien dégradées.

Koshon t'a très bien conseillé pour les cornes et tu les as bien réussi.

 

Arnaud

 

Oui en effet il y a beaucoup de progrès par ici :) tu es celui du cda qui à le plus etait remis en question et tu es celui qui a le plus écouté les autres. 

Bravo à toi et continue je le trouve très bien même si il reste des détails à finir.

Les cornes apportent une délimitation autour de la tête qui est la bienvenue.

 

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Il y a 9 heures, le toy a dit :

 

Oui en effet il y a beaucoup de progrès par ici :) tu es celui du cda qui à le plus etait remis en question et tu es celui qui a le plus écouté les autres. 

Bravo à toi et continue je le trouve très bien même si il reste des détails à finir.

Les cornes apportent une délimitation autour de la tête qui est la bienvenue.

 

 

Au final faire du Nurgle correct c'est pas si évident que ça en à l air :P

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La fin du premier mois approchant je viens de terminer tranquillement le dreadnought, bon comme d'habitude le socle sera traité à la fin de session (meme s'il est commencé :)  )

IMG_7705.jpg

IMG_7706.jpg

Un peu de background:

La Marche du Roi des Tombes

 

Dans les ruines de Voj'Vodna, je suis né; dans les ruines d'une terre autrefois émeraude qui maintenant n'est rien de plus que déchets rouillés divisés en deux par les cadavres mégalithiques des macropoles dévastés par une guerre tombée dans l'oubli. Je me souviens comment les forces du faux empereur étaient venues pour nous ; les Vénérés Dix Mille, les Barbaris Bellators Tonitrui, le taciturne Premier et les nombreux régiments mortels qui les suivaient. J'ai été emmené de ces ruines, cet endroit déchiré que j'appelai maison.

 

Aucun parent ne pleura mon départ; ma mère avait fendu la gorge de mon père dans une folie induite par le rad-phage. J'ai dévoré sa chair des années plus tard, après qu'un morceau d'épave l'eut brisé alors que nous cherchions de la nourriture. Ses yeux avaient demandé de l'aide, alors que moi j'attendais patiemment que la vie la quitte pour faire mien son corps fragile. La nourriture était rare et précieuse, aucun sang ou viande ne pouvait être gaspillé.

 

Je devais devenir l'un des premiers de la XIVième légion, l'un des premiers DuskRaiders. Je me souciais peu de ce que feraient les forgerons de la Technocratie à mon corps; seule la nourriture et la sécurité promises étaient importantes. J'ai donc persévéré là où d'autres ont succombé à leurs nouveaux corps. J'ai régné là où d'autres sont revenus à la poussière d'où ils étaient nés. Je me souviens encore de leurs noms; Dûnar, Juca et Mijrkoim. Le premier a été avalé et écrasé par sa propre chair en plein essor; Gallakhran, un guerrier tonnerre impitoyable du régiment du Vent Hurlant, lui avait donné la paix; une balle à l'arrière de la tête. Le second est mort sous les canons d'une tribu pan-mercienne située dans le désert de la capitale. Le dernier, Mijrkoim, ouvrit ses propres poignets devant mes propres yeux; il ne pouvait supporter ce qu'il était devenu. C'était un garçon venu de Bel-Grad, la ville blanche qui avait prétendument élevé quelques-uns des soldats les plus sauvages, ses yeux étaient pleins de larmes alors qu'il me parlait. Je ne me souviens pas de ce qu'il a dit. Parfois, je souhaiterais m'en souvenir.

 

Je fus donc le seul, Galkar de Voj'Vodna, à porter le blanc du crépuscule et le cramoisi du sang.

 

Je me souviens quand le Père était venu à nous. Le Faucheur comme son peuple l'avait appelé. Mortarion, seigneur de la mort et quatorzième fils de l'Empereur, avait rejoint ses fils dans la Grande Croisade; aveuglé par de faux idéaux et des promesses j'acceptai volontiers le vert et le gris de Barbarus . J'abandonnai volontiers le blanc et le rouge, comme beaucoup d'entre nous. Certains ont résisté; des mauvais comme Garro, des idiots qui avaient vécu pour idolâtrer l'or des médailles et la saga du moi. Nous étions les astartes, les briseurs d'armées, les ravageurs de la vie et où notre regard tombaient les banderoles volaient haut. Bref, nous étions des soldats, pas des héros.

 

Mortarion a compris cela, et il nous a remodelés. Les sept ont été comptés, les armes de l'ancienne nuit ont été portées entre nos mains et les étoiles ont pleuré pendant que la Deathguard naviguait dans la nuit éternelle des étoiles froides et de la nuit affamée. J'étais un ancien combattant à cette époque, nommé au rang de Centurio dans la propre garde du Seigneur Typhon lui même, et j'ai aussi jeté mon regard sur les cieux.

 

Rapidement, j'ai pris ma place au côté de mon capitaine comme l'un de ses gardes-tombes. Comme j'ai aimé le sifflement du phosphex, du napalm blanc et du bio-phage; comme j'ai apprécié de voir les corps fragiles des Eldars s'envoler en cendres devant mes yeux.

 

Puis vint Ullanor; Le monde où je suis tombé sous une lame de guerre. Pourtant, je me suis accroché à la vie, rugissant ma haine au visage de la mort. J'étais du quatorzième, j'étais de la Deathguard, je ne mourrais pas si mon seigneur ne l'exigeait pas. Après deux jours, ils m'ont trouvé, attaché à la coque d'un transporteur et ont rapidement décidé de ce qu'il fallait faire de moi. Un nouveau modèle de sarcophage était venu de Terra elle-même, je serais le premier à l'intégrer. Ils m'ont prévenu de la façon dont l'effet sur mon esprit serait dévastateur; comment il voudrait un jour me faire sortir de cette coquille comme un fruit pourri. J'ai survécu à tout, mon esprit aussi fort dans cette non mort que dans la vie.

 

Je me suis réveillé lorsque la galaxie était déjà en train de faire la guerre et que nos frères de l'époque sont morts sur les plaines volcaniques d'Istvaan. J'étais confus, effrayé même, et j'ai jeté mon regard sur le seigneur de la mort et j'ai compris quel chemin je suivrais. Je me souciais peu de la camaraderie ou de l'héroïsme, j’avais été forgé comme un outil de guerre et donc je vivrais et mourrai ainsi. Le Père nous fit marcher contre l'Empereur, et nous l'avons fait avec ferveur et zèle.

 

C’était une trahison, ai je pensé dans mes quelques petits moments de lucidité. Je n'ai aucun problème avec la trahison car si la nature et l'histoire nous enseignent une leçon, c'est qu'aucune unité, aucune tribu, aucun empire n'existait pour toujours. Finalement, tout se divise, soit en raison de facteurs externes, soit internes, la trahison était simplement un fait de vie intelligente, un besoin peut-être même. En vérité, j'ai apprécié déchirer mes cousins. Les batailles où j'avais combattu dans les fosses des World eaters au cours de ma vie avaient créé un désir de telles choses en moi. White Scar, Iron Hand, Raven Guard, aussi différents que dans la vie, ils sont tous morts en hurlant et contorsionnés de manières similaires.

 

Même alors, les enseignements du grand-père étaient répartis entre nos rangs, sinon ses dons. J'écoutais les secrets chuchotés dans les coins noirs du Terminus Est et je prêtai mon oreille au capitaine Typhon et au seigneur chapelain Erebus. Je ne pouvais croire ce que j’entendis, le dégoût rempli mon esprit et mes cœurs. La rage bouillonna dans mon corps brisé, alors que j'étais témoin des Gal Vorbak et de leur sang-froid. Comme j'avais été aveugle alors. Quelle folie. Mais ce n'est pas grave, le grand-père pardonne tout.

 

Au fil du temps, à mesure que mon sommeil devenait de plus en plus court, les hommes de ma légion avaient commencé à chuchoter et à embrasser mon cercueil. Lentement mais sûrement, ils ont commencé à m'appeler le Roi des Tombes, celui qui était devenu maître de son cercueil, et donc une extension des seigneurs de contagion. Le père lui-même prit connaissance de ma personne et me rendit visite à plusieurs occasions, me parlant de Terra, des gens d'Albia et des tribus panslaviques.

 

Lord Mortarion s'était demandé pourquoi les habitants de Terra avaient presque universellement décidé de respecter l'Empereur, alors que les descendants de ces derniers étaient beaucoup plus malléables et acceptaient la trahison. Une question curieuse et pourtant j'ai rapidement répondu. Les albiens étaient un peuple né et façonné par l'honneur, par la tradition et la chevalerie. C'étaient des barbares, tout comme tout ce qui traînait sur le visage déchiré de Terra, ils avaient leurs maisons et leurs clans, leur fierté, leurs couleurs et tout ce que de telles cultures riches possédaient.

 

Nous, les hommes et les femmes panslaviques, étions des créatures nées dans la mort, héritiers des zones les plus contestées et ravagées de Terra. Hellwright Norn, le seigneur des mécaniciens à bord du navire du seigneur Typhon avait spéculé que les premières armes nucléaires à avoir frappé pendant la Grande Guerre étaient tombées dans ces régions, et compte tenu des quantités de radiation encore présentes, il n'est pas improbable que ce soit aussi l'un des endroits les plus bombardés. Ces lieux englobaient des gens pour qui l'honneur ne servaient plus à rien. Il est vrai que tous les Albian se battaient avec plus d'honneur que les Panslav à la peau pâle et aux yeux bleutés. Pourtant, alors qu'il y a peu d'honneur dans notre manière de faire guerre, il n'y en a aucun à mourir.

 

Ainsi, nous n'avions guère d'allégeance. Le seigneur de la peste nous a donné une maison, nous a donné sa vie et sa volonté à travers son propre sang. Que pourrions-nous faire autrement que de lui être fidèle ? A notre propre manière, nous avions finalement développé un sentiment de fidélité. Et il n'appartenait pas au faux empereur.

La route vers Terra fut longue et ardue. Ce n'est qu’après que le seigneur Mortarion eut parlé au grand-père que je me suis réveillé, éveillé par un malaise ancien. Mon réservoir amniotique était gonflé, ma forme de fer était désormais autant d'acier que de chair. Je faisais véritablement un avec ma coquille. Chacun d'entre nous avait changé, la maladie nous avait transformé en sorcières sifflantes, les bénédictions du grand-père nous avaient donné une résilience mythique et une force horrible.

 

Nous étions devenus des goules, des draugr, hybrides éternels de l'homme et de la bête, prêts à tuer tout ce qui leur était confronté. Nous étions devenus la mort, nous étions devenus l'avatar même de la guerre NRBC. Beaucoup de nos alliés nous regardaient avec dégoût et peur, mais les plus éclairés parmi eux, tels que les Word Bearers, nous reconnaissaient pour ce que nous étions et chantaient leurs faibles sermons en l'honneur de la huitième bénédiction. Par une ironie cruelle du destin, ou peut-être le guidage divin de forces supérieures, nous nous retrouvions dans une guerre de tranchée dans les régions Panslavic. Une sève aigre remplit mes cœurs alors que les radiations inondaient revitalisaient mon corps. Tout les poisons étaient devenu comme un air doux pour nous, les radiations réparaient nos plaies, la poussière toxique renforçait nos os.

 

Parmi tous ces décombres, toute cette mort, j'ai traversé la bataille comme une bête de guerre. Je m'étais vraiment transformé en tombe ambulante, j'avais maîtrisé la mort. J'étais devenu le Roi des tombes. Inutile de dire que nous avons été chassés de Terra. Nous avons perdu le siège et l'Imperium est toujours debout dix millénaires plus tard. Mais maintenant, maintenant que l’œil a déchiré les cieux, maintenant que les flottes aux vieilles et nouvelles couleurs se sont répandues dans la nuit galactique, nous sommes revenus, avec le Faucheur à notre barre.

 

Mon seigneur m'a assigné à la flotte d'un chapitre de jeunes frères, les Wasting Death. Mortarion m'a demandé de juger de leur foi envers le grand-père et de leur respect des rites. Sur notre route vers Terra, nous apporterons d'abord la mort sur la planète Vey Uiht, là où des putains de xenos insectoïdes se targuent de nous empêcher de répandre les bienfaits de la maladie. Nous leur apporterons la libération, nous verserons le sang de ces imbéciles et nous festoierons de leur moelle.

 

La mort viendra sur l'Imperium car le Roi des tombes marche de nouveau.

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