Les jugements d'inquisiteur

[HeresyEveryWhere]

Dans le jeu Eisenhorn:xenos qui suit la trilogie ont voit à un moment ou Eisenhorn s'infiltre dans un lieu ou y a des gardes (qui ne sont pas hérétique,ce sont juste des gardes) mais bon ont doit massacrer tout ce beau monde car sinon y'aurait pas de gameplay.

A la fin y a un autre inquisiteur qui arrive et qui balance:

Citation

 

_Jetez vos armes ! 

2 sec plus tard

_Vous refusez ? Très bien,vous avez commis une erreur,une erreur fatal 

 

 

J'ai jamais vu de jugement aussi expéditif de toute ma vie

C'est comme le vieux sur son trone du jugement:

Citation

"Je n'écoute pas les plaidoyer d'innocence car ils sont coupable de me faire perdre mon temps" 

Mais les inquisiteurs sont des distributeurs à punchline on est d'accord,mais les jugements en 15 sec top chrono c'est chaud,surtout que ça se fait pas dans un tribunal ni rien,le mec il te le dit à l'oral "Oh lol mdr je vé te tué" 

 

Tout les inquisiteurs sont comme ça?

 

Comment on se défend si on est innocent?

 

 

 

Modifié le 28 novembre 2017 par HeresyEveryWhere

[Ashyra]

Bonjour,

 

Dans la bande dessinée Daemonifuge, une sœur, après être retrouvée seule sur une planète passe au jugement d'un inquisiteur. Hormis le passage traditionnel à la "question", elle subit ensuite une épreuve du feu. Au début elle à droit  des drones et des robots, pour ensuite affronter l'inquisiteur en personne, lui étant dans son armure terminator en pleine forme, elle sortant de la question et ayant subit un âpre combat contre les machines. Elle gagne de justesse (en même temps, c'est l’héroïne de la BD, ils pouvaient pas la dessouder). Je crois que l'idée de base de l'inquisiteur, c'était de la pousser dans ses derniers retranchements, afin que si un démon la possède, ou la manipule, il finisse par sortir pour essayer de garder l'enveloppe charnelle. Pas très tendre comme méthode, d'un autre coté, certains hérétiques, il faut nettoyer le crane de la matière organique pour découvrir la marque du démon, l'un dans l'autre, mieux vaut tuer un supposé hérétique innocent que laisser vivre un hérétique.

[HeresyEveryWhere]

il y a 11 minutes, Ashyra a dit :

Bonjour,

 

Dans la bande dessinée Daemonifuge, une sœur, après être retrouvée seule sur une planète passe au jugement d'un inquisiteur. Hormis le passage traditionnel à la "question", elle subit ensuite une épreuve du feu. Au début elle à droit  des drones et des robots, pour ensuite affronter l'inquisiteur en personne, lui étant dans son armure terminator en pleine forme, elle sortant de la question et ayant subit un âpre combat contre les machines. Elle gagne de justesse (en même temps, c'est l’héroïne de la BD, ils pouvaient pas la dessouder). Je crois que l'idée de base de l'inquisiteur, c'était de la pousser dans ses derniers retranchements, afin que si un démon la possède, ou la manipule, il finisse par sortir pour essayer de garder l'enveloppe charnelle. Pas très tendre comme méthode, d'un autre coté, certains hérétiques, il faut nettoyer le crane de la matière organique pour découvrir la marque du démon, l'un dans l'autre, mieux vaut tuer un supposé hérétique innocent que laisser vivre un hérétique.

Ouai mais là justement je te parle même pas de possession le mec il débarque, tu fais un mauvais pas et c'est FINI.

Imagine t'es un gosse de 5 ans.

 

Je viens de lire ta BD j'en suis au moment ou l'inquisiteur Silas se transforme en super saiyan et bourrine du démon de slaanesh c'est lui qui décide qui meurt ou pas IL LE DIT LUI MÊME : 

 

[eregor]

Un inquisiteur a toute autorité pour arrêter et juger quiconque, ils peuvent retirer une enquête à l'Arbites et même donner des ordres à l'Astra Militarum, les Space marines et toutes les autres composantes militaire de l'Imperium. C'est l'Inquisition qui détermine si quelqu'un est hérétique et peut le juger de la manière qu'il lui plait et appliquer n'importe quel châtiment. L'ordo et ses inquisiteurs sont virtuellement intouchable. Ils sont au-dessus des lois et, s'il le faut, peuvent se juger entre eux. C'est la même chose pour le Mechanicus d'ailleurs, qui même 10000 ans après papi, est toujours considéré comme un allié et pas comme une composante de l'Imperium (même s'il a le titre d'adeptus), et donc fait ses propres jugements en interne, bien qu'ils n'aient pas toutes autorité sur l'Imperium en-dehors de ce qui touche à la technologie.

 

Pour en revenir à la question, n'importe quel inquisiteur peut juger quelqu'un et appliquer la peine de mort d'un simple battement de cils, même sur un Haut-seigneur de Terra. Ils peuvent même déclarer un exterminatus. Mais ça c'est la théorie, parce qu'en pratique les luttes de pouvoirs sont tout aussi puissante dans l'Ordo Inquisitorial que dans les autres adepta. Donc s'il est facile pour un inquisiteur d'abattre un simple citoyen ou d'ordonner à un régiment de raser une ville, il lui sera beaucoup plus difficile de s'attaquer à quelqu'un de puissant comme un gouverneur planétaire. L'Inquisition peut se regrouper en conclave souvent formé de Seigneur-Inquisiteurs qui ensemble vont émettre un jugement, et ses décisions peuvent faire arrêter (ou assassiner) un VIP de l'Impérium pour qu'ils le jugent eux-même ou le faire juger par les hauts-cadres de l'Arbites. Ils se regroupent aussi pour juger l'un de leurs pairs. Ils ont même créés des petits ordos pour contrebalancer leur toute puissante autorité comme l'Ordo Excorium qui est chargé de vérifier la bonne utilisation des exterminatus ou l'Ordo Vigilus chargé de surveiller l'Ordo Necros.

 

Bienvenue dans l'Imperium de l'Humanité où l'humain est la ressource la plus commune et la plus facilement produite et donc dont la vie ne vaut rien. Des enfants meurent tous les jours en faisant partie de gangs d'enfants dans les sous-ruches ou en travaillant dans des mines, des hommes et femmes travaillent nuit et jour jusqu'à s'auto-lobotomisé sur les mondes-forges avant d'être transformés en serviteurs, les bons citoyens s'exposent à des peines capitales décidées et exécutées par le Clergé s'ils ne suivent pas les préceptes de l'Empereur-Dieu (comme suivre les consignes lors des jours de fêtes ou ne pas se présenter à un confesseur quand ils le doivent, etc...). Des milliards d'êtres humains meurent de façon prématurés à chaque heure (ou minute ?) qui passe, donc quelques gardes qui font obstacle à une très importante mission de la Très Sainte Inquisition...

 

Même dans l'Arbites, le FBI de l'Imperium, la plupart des jugements (jusqu'à la peine de mort) se font automatiquement (une simple signature d'un juge) sans aucun procès si le prévenu fait partie de la racaille ou n'était qu'un participant du crime. Par contre, un criminel réputé ou un notable corrompu aura probablement le droit à un vrai procès précédé d'une enquête en bonne et due forme.

 

Source : 

- Eisenhorn, Le Trône de Terra, La série de L'Éveil de la Bête, le tout premier codex Inquisition V6

- Les romans sur le Mechanicus (Désolé, je ne sais plus exactement lequel décrit la vie des êtres humains dans les usines)

- Les romans de Shira Calpurnia

Modifié le 28 novembre 2017 par eregor

[Sarnault]

Il y a 1 heure, HeresyEveryWhere a dit :

[...]

 

Tout les inquisiteurs sont comme ça?

 

Comment on se défend si on est innocent?

 

 

 

 

Disons que tout les Inquisiteurs ont ce pouvoir. C'est leur droit et leur devoir.

A titre d'information et sans trop spoiler, ce pouvoir est né dès l'Hérésie d'Horus.

L'inquisition n'étaient pas encore couchée sur le papier et le Sigilite commençait à organiser sa structure pour contrer les pouvoirs du Chaos chez les traitres, ainsi que la guerre secrète qui avançait et se déclarait bien avant l'arrivée des légions sur la route de Terra (Voir le très bon recueil de nouvelles "La guerre des ombres" de la série de l'Hérésie d'Horus justement).

On y apprend que très tôt, des personnalités "élues" par le Sigilite ont le droit de vie ou de mort sur l'Imperium, avec les pleins pouvoirs.

 

Pour revenir sur ton exemple il faut penser au fonctionnement des cellules de l'inquisition et leurs sous fifres.

La plupart sont en investigation, souvent de manière discrète et en nombre réduit pour faire tomber d'un coup un maximum d'hérétiques et autres joyeusetés tout en remontant à la source de la corruption. Par dessus se rajoute les croyances personnelles de l'inquisiteur avec sa radicalité ou sa souplesse d'esprit et donc son niveau de "tolérance".

 

Lorsque une cellule est en action et décide d'agir, c'est très souvent parce quelle possède déjà toutes les preuves qu'il lui faut, elle ne peut pas, vu son nombre, se permettre d'hésiter ou de trier. Elle réfléchira par faction pour survivre et clouer les hérétiques de manière spectaculaire. Si les gradés d'une force de défense planétaire sont compromis par exemple, à moins d'avoir des éléments qui montrent que la corruption est très localisée, presque tout va y passer. Surtout pendant l'action de punition ou d'arrestation.

 

Personne ne se mets en travers de la justice / foi / vérité impériale. Sinon Judge Dreed 40k arrive.

 

PS: grillé par Eregor et sa très bonne réponse pendant que je rédigeais.

Modifié le 28 novembre 2017 par Sarnault

[Invité]

Il faut globalement voir ça comme du bullshit pour la beauté de l'histoire qui est racontée, rien de plus.

Si les Inquisiteurs impériaux étaient des tarés "à l'espagnole" dont les méthodes étaient historiquement inefficaces et parfois même ridicules l'Inquisition du 41eme millénaire serait risible.

D'ailleurs il n'y a fondamentalement rien dans le personnage de l'Inquisiteur impérial qui se rapproche de l'inquisition espagnole.

 

Toutefois, on pourra noter que la justice impériale semble globalement avoir la main très lourde. Mais on serait bien plus dans une ambiance... hm... Allemagne vers le milieu du 20eme siècle (m'voyez) voir "URSS" avec une administration froide et implacable, plutôt que dans de grands effets de manche et des duels.

 

En cas d'affrontement entre Inquisiteurs faut bien avouer que la loi du plus fort règne généralement, mais celui qui tue un  inquisiteur doit pouvoir produire de sacrées preuves si un autre inquisiteur, ou même un conclave, décide de lui tomber dessus.

 

Pour tout vous dire même la torture, en apparence si populaire dans l'Inquisition, n'a pas vraiment lieu d'être. Le background met un truc à disposition des enquêteurs impériaux un truc qui se colle directement sur l'interrogé et qui lui fait cracher la vérité (ou griller le cerveau). Le voici :

 

Citation

Portarack. Le portarack est un outil
essentiel aux inquisiteurs utilisé pour faire
parler les sujets récalcitrants. Cela ressemble
à une petite boite noire d’où sortent plusieurs
centaines de fils très fins. Une fois la boite
placée contre la peau, les fils s'étendent et
vont se connecter au système nerveux du
suspect. L'inquisiteur est alors capable de
contrôler ses émotions et son état d'esprit. En
tournant un petit bouton, les individus les
moins coopératifs deviennent conciliants.

 

Plus tard dans le fluff cet objet deviendra l'Excruciator et infligera surtout la douleur.

 

il y a 37 minutes, HeresyEveryWhere a dit :

Imagine t'es un gosse de 5 ans.

Imagine tu es un consanguin genestealer sous influence et tu as une bombe sur toi. Après faut que l'Inqui ai une bonne raison de se méfier, hein, il exécute pas les gens qui démarrent trop lentement quand le feu est vert (et pourtant il y aurait matière Ô ça oui).

 

Par contre ce qui est sûr c'est que si un mec se retrouve impliqué dans une enquête inquisitoriale il a quand même de bonnes chances d'y rester, ou d'être emprisonné à vie. Ca dépendra vraiment le genre d'enquête et c'est là que le contexte compte énormément.

Dans une affaire impliquant des genestealers c'est le nettoyage par le vide assuré, les morts seront très nombreux mais a priori si tu as la chance de survivre jusqu'à arriver dans un tribunal (c'est à dire si tu n'as pas été brûlé au lance-flamme lors des nettoyages) tu peux t'en sortir, un test ADN et hop t'es pas coupable.

Dans une affaire impliquant un commerce avec du xeno tu risques fort de tomber avec tout le reste de "l'entreprise/famille" impliquée, c'est foutu d'avance et je pense que c'est en ce sens qu'il faut comprendre "blabla j'écoute pas les plaidoiries", car il y a des situations où la corruption morale semble évidente, et l'absence de corruption morale semble impossible à prouver.

Dans une affaire impliquant le chaos... t'es tellement fuck up ^^' Désolé. Encore que ça peut dépendre de l'ampleur du phénomène, un inquisiteur qui veut garder le chaos secret et qui massacre des milliers de personnes provoquera des remous et des questions (au moins des haussements de sourcils) du coup il peut être préférable d'éliminer les chefs très sélectivement puis de surveiller la secte et d'éliminer petit à petit sans faire trop de vagues (ce serait plutôt le boulot d'acolytes dans ce genre de cas). L'officio assassinorum est là pour ça, aussi.

 

Le problème de beaucoup d'histoires c'est de rendre ça spectaculaire et dramatique. Il suffit de prendre l'exemple de la réécriture récente du fluff post-Armageddon : quand dans le fluff de base on avait une machinerie administrative silencieuse et implacable qui mettait les survivants de la guerre dans des camps pour les faire mourir au travail il y avait bien cette idée d'administration froide, inhumaine, mais également "sans passion", sans orgueil ni satisfaction.

Et maintenant on nous met de la baston entre SW et chevaliers gris, un maître GK qui se fait décapiter à la cool, des vaisseaux poursuivis et détruits, bref de la passion, de la guerre, une administration pas du tout silencieuse, pas du tout froide, et une ultra-personnalisation des enjeux ("MOI JE veux sauver des gens" versus "MOI JE veux purger par le vide").

 

Bref, dans le fond oui les inquisiteurs sont hardcore et les conflits entre eux se résolvent souvent par l'épée, mais attention aux effets kikoo-spectaculaires-dramatiques. Ce sont bien plus des Rick Deckard que des chevaliers en armure courant partout en agitant une épée et en accusant à tord et à travers (ce serait inefficace).

Pas mal d'histoires "oublient" tout simplement de faire utiliser les outils dont les inquisiteurs disposent.

 

L'idée derrière l'inquisiteur est surtout qu'il va enquêter pendant des semaines, des mois, des années, pour bien cibler ses victimes. Puis il frappe, et là ça fait très mal et il peut y avoir des dommages collatéraux (la famille d'un suspect peut très bien y passer avec lui). Mais d'abord il enquête ! Le côté "je gueule très fort et je brûle des gens" arrive à la toute fin de son enquête.

 

Dans Hereticus de Dan Abnett on a bien un procès mené par Eisenhorn (qui se fait royalement chier). On est dans le cas typique d'une grosse guilde qui a magouillé des trucs et le procès sert autant de vitrine que de moyen de remonter petit à petit. Les accusés (parfois de crimes mineurs) ne sont pas torturés ni quoique ce soit. L'idée est bien plus de faire appliquer la loi impériale (en la montrant aussi en action) que de déglinguer de l'hérétique armé.

 

Finalement pour parler des Inquisiteurs il faudrait aussi parler de leurs victimes, et définir au juste ce qu'est un "innocent" dans le 41eme millénaire. Le corrompu est coupable, l'incompétent est coupable, l'idiot même est coupable. L'échec est un crime, après tout.

 

ps: je ne précise même pas (car c'est évident) que les Inquisiteurs ont effectivement "tous les droits", dans l'absolu. Ou plutôt ils sont au dessus des lois générales. Notez que Inquisitor inclue une nuance : certaines règles (comme l'absence d'armes dans certains lieux sacrés/de culte) sont inscrites dans la religion impériale, donc même les inquisiteurs doivent s'y plier. C'est pour donner de l'intérêt à des règles servant à dissimuler des armes donc c'est vraiment du "fluff prétexte" mais ça donne quand même une bonne idée des turpitudes que peuvent apporter les règles impériales).

Modifié le 28 novembre 2017 par Invité