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[SDA] Nains de Göreme


Rastignac91

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Bonsoir !

J’ouvre ce sujet pour vous présenter mon armée principale au SDA, une armée naine avec son historique complet.

Elle est déjà bien complète, mais je compte lui ajouter de nouveaux éléments au fil du temps.

Bonne lecture !

 

Les Nains de Göreme

 

I. La Cité de Göreme

 

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Gorëme dans le pays de Rhûn

 

A. La Première société de Göreme

 

Göreme est fondée au Second Âge par un peuples oriental autochtone non-apparenté à la civilisation du Rhûn. Principalement pastorale, la première société de Göreme se protège des raids en creusant la montagne. À la fin du Second Âge, la ville gagne un certain prestige auprès de ses voisines ; des cheminées de pierre sont converties en chapelles dont beaucoup sont préservées aujourd’hui. Göreme est néanmoins pillée dans le premier siècle du Troisième Âge ; elle est peu après abandonnée.

 

B. La Période orientale

 

Des Orientaux nomades pillent Göreme au début du Troisième âge. Le gros de l’armée passe son chemin, mais moins d’un siècle plus tard, des familles s’installent dans la ville abandonnée. Les Orientaux rechignent cependant à creuser la roche, et à l’exception de quelques postes de gardes et chemins de retraites, la trace de l’occupation orientale se résume à quelques peintures dans les anciennes habitations.

 

C. La Conquête des Nains

 

En 1980 du Troisième Âge, la ville orientale s’est développée vers la mer. Dans le même temps, un Balrog mène à la ruine le royaume nain de la Moria. L’un des groupes rescapés migre vers l’Est. En 1982, ces Nains rencontrent et conquièrent la cité de Göreme. Les Orientaux sont chassés et la ville investie par les Nains. Ceux-ci rasent les maisons et restaurent les anciennes habitations troglodytes. Rapidement, les Nains font de la cité pastorale un royaume tentaculaire.

 

D. La Cité souterraine des Nains

 

À l’heure actuelle, la cité de Göreme est l’une des forteresses naines les plus isolées de la Terre du milieu. Proche de Mordor, au cœur des royaumes orientaux, la cité est privée du commerce et des alliances avec ses sœurs. Cela implique des relations nécessairement plus développées avec les Orientaux qu’avec les peuples occidentaux de la Terre du milieu. Cela fait de Göreme une cité à l’alignement ambiguë, parfois alliée aux alliés de Sauron.

 

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Les Sept villages de Göreme

 

II. Les Armées du royaume de Göreme

 

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Basile de Göreme

 

A. Conscrits

 

Sur son honneur, un Nain s’engage à prendre les armes pour la défense de sa cité. En théorie, cela n’arrive qu’en de rares occasions, car les villages de Göreme sont des bastions à l’épreuve des assauts les plus féroces. Il arrive cependant qu’une cité soit dangereusement menacée, et en ce cas, préférant prévenir que guérir, le citoyen va au combat avant que ne tombent les premières défenses publiques.

 

Les Nains de Göreme n’acquièrent leur citoyenneté qu’après un service militaire de cinq ans. Ce service militaire est comme cinq années de conscription. Le Nain y apprend l’art de la guerre tout en peaufinant son talent d’artisan, car le soldat conscrit porte ses propres armes. Sur le champ de bataille, cela peut donner aux régiments de conscrits des airs anarchiques et dépareillés, même si par fierté, la plupart des Nains portent aux combat la livrée de leur cité.

 

Au fur et à mesure que le Mal étend son ombre, les conscrits forment de plus en plus le gros des armées naines, si bien que certaines cités les considèrent aujourd’hui comme un corps d’armée standard. Pour d’autres, ce choix tient à la plus pressante nécessité ; c’est le cas à Göreme. Les conscrits n’en demeurent pas moins menés par des capitaines militaires de profession. Tristement, leurs hommes font de moins en moins figure de bandes joviales et indisciplinées.

 

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B. Éclaireurs

 

Ce qui résiste à la pression des montagnes peut défier n’importe quelle armée. Cependant, la meilleure défense d’une cité naine est moins dans l’épaisseur de ses murailles que dans le secret de son emplacement exact. La première mission des éclaireurs est de veiller sur ce secret.

 

Tous les Nains n’habitent pas la cité de Göreme. Beaucoup vivent aux flancs des montagnes, dans de petits bourgs commerçants ou villages pastoraux. La plupart sont reliés aux vallées par des chemin soigneusement entretenus, et de certains partent des sentiers sinueux qui mènent aux cols et, dit-on, au royaume sous la montagne. C’est souvent vrai, mais ces sentiers sont interminables et ont perdu plus d’un malheureux. Les vraies portes de Göreme sont mieux cachées, et il revient aux éclaireurs de les garder.

 

De cachettes insoupçonnées, les éclaireurs criblent de flèches les bandits qui menacent leurs pâturages. Les éclaireurs sont recrutés parmi les pasteurs et artisans qui vivent aux versants des montagnes. À tours de rôles, ils quittent leurs troupeaux pour arpenter les sentiers à la surface. Gens de paix, ils sont plus d’une fois venus en aide à un étranger égaré. Leur mission est cependant d’éliminer le vagabond qui aurait découvert une porte secrète, par hasard ou pour des dessins plus obscures. Les humains ont de nombreux contes sur la bienfaisance du peuple des montagnes, mais autant sur sa cruauté. Les Nains en ont conscience et beaucoup d’entre eux se sont battus avec les Hommes pour rembourser une dette de sang, sas pour autant ignorer qu’il y a dans leur impartialité le prix de leur propre sécurité.

 

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C. Soldats du rang

 

À Göreme, les Nains exploitent principalement le lapis-lazuli. Dans les galeries, ils ont rencontré les Gobelins, les Skavens et d’autres créatures plus odieuses. Le minerai extrait n’est pas plus en sécurité, suscitant la convoitise des pillards orientaux. Les mêmes filons qui attirent le peuple de Durin attisent la convoitise de ses rivaux, et Göreme est constamment en guerre.

 

Toute cité naine entretient une armée régulière à déployer où et quand il le faut. Contrairement aux conscrits, les soldats de profession reçoivent une solde et un équipement complet. Les devoirs du soldat sont multiples. Les Nains défendent leurs cités mais mènent aussi leurs guerres de conquête, pour reprendre l’héritage qui put leur être usurpé, ou plus prosaïquement, pour chasser leurs rivaux de galeries convoitées. Par ailleurs, la défense de la cité ne se limite pas à celle de ses remparts. La rancune des Nains est réputée, et il advient fréquemment qu’une cité mène une guerre punitive contre un affront récent ou ancien, si ancien parfois que le coupable réel peut avoir oublié sa faute. Parfois, ce sont ses petits-enfants qui portent le fardeau d’un héritage empoisonné.

 

En temps de paix relative, l’armée de Göreme est partiellement démobilisée. Malgré un entraînement régulier, seule une poignée de soldats gardent les armes pour servir à la gendarmerie. Les autres reprennent un travail civil. Un soldat du rang doit vingt-cinq ans de service à sa cité, après quoi il est libre de retourner à la vie des gens de paix. Il perçoit alors une pension modeste à laquelle il peut préférer un lopin de terre. Qui désire poursuivre sa carrière militaire intègre un régiment de vétérans. Un vétéran peut quitter l’armée quand il le souhaite et perçoit une solde plus coquette que celle d’un soldat du rang ordinaire. Il peut de plus aspirer au grade de capitaine et espérer, un jour, être fait chevalier.

 

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D. Mornes-martels

 

Les soldats les plus honorables portent les pavillons de leurs cités, mais les plus doués d’entre eux peuvent se voir offrir une promotion plus importante et devenir mornes-martels. Ceux-ci servent de corps d’élite aux armées naines et de garde rapprochée aux dignitaires, et au roy. À Göreme, ils ont aussi pour mission de veiller sur les cheminées des fées, des formations volcaniques sacrées. Équipés des meilleures armures que la cité puisse offrir, ils manient de lourds marteaux qui leur ont donné leur nom. Ces armes dévastatrices ne peuvent être levées que par les Nains les plus forts, et n’être abattues dit-on que par les Nains les plus braves.

 

Les mornes-martels sont systématiquement les vétérans de nombreuses guerres longues et éprouvantes. Pour intégrer leurs formations, un Nain doit faire preuve d’une abnégation et d’un talent martial sans failles. Il doit aussi renoncer à son clan et à ses ambitions, car un morne-martel prête un serment d’appartenance au clan royal. En d’autres termes, un morne-martel s’engage à l’être à vie et à n’appartenir qu’au métier des armes. Pour un Nain davantage que pour toute autre créature mortelle, tel serment d’abandon du clan familial est un déchirement terrible, et les mornes-martels sont bien souvent des Nains dont les familles se sont éteintes. Quant à ceux qui laissent une parenté derrière eux, ils reçoivent les plus grands honneurs jusqu’à leur intronisation, après quoi leurs noms deviennent tabous. Les amis des familles respectent aussi ce silence comme si l’enfant n’avait jamais existé.

 

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E. Chevaliers katsikataires

 

En temps de paix, l’aristocratie de Göreme est soumise à une stricte étiquette. Les seigneurs des Nains sont les héritiers des premières familles de la cité, mais aussi de commerçants illustres et de capitaines adoubés. L’étiquette unifie les manières de ces extractions variées et garantit la communion du corps aristocratique. Plus d’un individu s’est cependant senti écrasé par le poids de la règle, et le temps de la guerre est souvent perçu comme celui d’une libération.

 

Plus qu’aucun autre nain, un seigneur se doit, sur son honneur, d’aller au combat. Les chevaliers n’y voient pas une contrainte. Les règles de l’étiquette n’ont pas de valeur sur un champ de bataille, et un chevalier en armes n’en répond qu’à son roy. Ses pairs, qu’importe le rang, ne sont plus que des rivaux à dépasser en courage et en fureur.

 

Au combat, un chevalier revêt un équipement particulièrement lourd et doit être hissé sur sa monture par une chèvre de levage. Les chevaliers vont au combat montés sur des katsikai, des mouflons semi-sauvages particulièrement irascibles. Dompter une katsika est une épreuve de force et de patience, mais la puissance de la bête vaut largement tous les efforts, et les charges naines sont particulièrement redoutées. Par ailleurs, les katsikai étant habituées à gravir des falaises à pic comme à charger au travers des tourbières, leurs cavaliers ne connaissent pas d’obstacles et se ruent au combat à loisir.

 

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