Thalantir Posté(e) le 8 juillet 2018 Partager Posté(e) le 8 juillet 2018 (modifié) "Messieurs les Anglais, Tirez les premiers !" Au matin du 11 mai 1745, les bataillons alliés recevaient l’ordre de se mettre en marche pour aller à la rencontre des français. Dès la découverte des positions françaises après le briefing et le déploiement ont s’est rendu compte qu’ils nous avaient contrés. En effet contrairement à nos prévisions (enfin celles de Jérémie et moi hein ! Triarus lui nous avait dit que son frère Tharaniel ferait ceci ou cela…. Nous étions sceptiques car ça ne nous semblait pas optimisé, mais en fait il avait totalement raison xD) Donc ils avaient occupé le flanc droit avec une grosse concentration de cavalerie (3 brigades : Richelieu et Herouville à gauche et Clermont Prince en seconde ligne au centre gauche ) soutenu par de l’infanterie (Lowendhal, D’Estrée) Mais aussi le flanc gauche ce qui nous a surpris et rendait notre plan plus compliqué : d’une part à gauche Jérémie devrait détruire les brigades dans la plaine (Lutteaux et Montagne) avant de pouvoir attaquer les redoutes défendues par les grenadiers français et d’autre part mes deux brigades qui devaient simplement faire de la défense et switcher en attaque si possible se retrouvaient face à bien plus d’ennemis que prévus. Leur centre, à l’inverse, était relativement faible mais le notre aussi. Bref leur déploiement ne nous arrangeait pas. On a donc décidé de poursuivre malgré tout avec le plan initial. La gauche alliée avec l’infanterie britannique et la cavalerie lourde hollandaise sous le commandement de Jérémie et derrière le centre avec anglais, hollandais et suisses sous le commandement de Triarus. L’aile droite avec trois brigades, Ilten (Hanovriens), Cronstrom (Hollandais) et Campbel (cavalerie anglaise) L’aile droite française avec deux brigades un peu esseulées. Au centre, Triarus temporisa comme prévu et soumit Fontenoy à un bombardement violent qui enleva 7 points de structures sur 10 au village et 2 blessures à la garde française située à l’intérieur. Sur la gauche Jérémie donna des ordres de mouvement qui échouèrent tous à notre grand dam. A gauche, je réorganisais mes lignes en position défensive pour faire face à l’inéluctable charge de cavalerie française qui allait me tomber dessus. Je formais un entonnoir en espérant qu’une des unités françaises raterait son test d’impétuosité et chargerait sans ordre ce qui me permettrait d’en détruire ou d’en bloquer une. Et c’est ce qui se passa ! Du coup Tharaniel lança l’ensemble de sa division (et notamment les cuirassiers du roi) dans le prolongement. Dans l’absolu la charge sans ordre ne dérangeait pas Tharaniel qui de toute façon comptait clairement me rentrer dedans car j’étais le coin faible. Il allait falloir que mes hollandais s’arrachent … Ils l’ont fait. Entre le tir d’opportunité du régiment Ayla et les tirs de contrecharge de Buddenbrock et de la garde Hollandaise le tout saupoudré au feu de peloton et au premier feu + du hors stats complet de ma part sur les dés, ce fut un déluge de fumée et de plombs qui accueilli les cavaliers. Le régiment Egmont fut décimé directement et les cuirassiers prirent 2 blessures avant d’être secoués par les baionnettes de Buddenbrock. L’élite du roi remporta le combat mais les hollandais tinrent bon et au tour suivant ils furent repoussés définitivement et la brigade partit en déroute. La charge de la brigade Richelieu accueillie par des salves violentes. Richelieu déroute. Avance française près du bois de Sars. A l’arrière plan le plateau de Fontenoy. Au centre Tharaniel évacua Fontenoy par précaution après le bombardement. A gauche, il fit également une manœuvre risquée : rapatrier ses deux divisions de gauche au centre et il parvint à obtenir 2 mouvements. Du coup, nous voilà obligé de courir après l’ennemi sur la gauche. Jérémie tenta de déplacer ses troupes mais elles le firent trop lentement pour parvenir à empêcher les français de gagner la sécurité des redoutes et du plateau. Une bonne salve détruisit un régiment ennemi mais autrement le reste des colonnes d’uniformes gris poursuivaient leur marche. A gauche je réagencais encore mes troupes pour le second round mais ma cavalerie britannique de réserve refusa de se déplacer pour aller se placer à l’extrême droite de la table (ça sera une constante des anglais durant cette bataille). La cavalerie française lança une seconde charge sur les hollandais à droite mais une fois de plus le tir de contre-charge annihila l’attaque et repoussa les cavaliers. Au centre gauche des fantassins français avancèrent le long de la route pour engager mes Hanovriens mais ces derniers, bien en place, les accueillirent avec des salves meurtrières qui déroutèrent le bataillon de tête. Le maréchal de Saxe échoua à déplacer l’artillerie sur la colline centrale. Les premiers bataillons de la division Loewendhal sortirent des redoutes pour mettre la pression sur notre centre. Deuxième round entre hollandais et français Durant notre tour Jérémie échoua encore à bouger sa cavalerie et son infanterie était toujours aussi lente. Ma cavalerie continuait de refuser de bouger. A droite je continuais de temporiser et de prendre à l’ennemi tout ce que je pouvais : le feu de mon infanterie continua de matraquer la division D’Estrée et la cavalerie d’Herouville qui fut clouée sur place et au bord de la rupture avec un régiment détruit. Les Hanovriens savonnent la division d’Estrée Ca ne bouge toujours pas vite à gauche. Dès le tour suivant plutôt que de se replier les cavaliers français désobéirent et tentèrent une nouvelle charge, à nouveau les volées hollandaises firent mouche (j’étais très hors stat au niveau tir) et la division fut déroutée définitivement. J’étais donc débarrassé de la cavalerie à droite et je pouvais me concentrer sur l’infanterie ennemie. L’infanterie de Loewendhal chargea un régiment hanovrien mais ne parvint pas à les battre. Et les deux bataillons français avaient leur flanc exposé. Les bataillons de la redoute la plus à l’est et les arquebusiers de grassins traversèrent le bois pour tirer sur les hollandais mais sans trop de casse. Sur la gauche les français réussirent à ramener leurs deux divisions dans le bois tandis qu’une charge de la division de cavalerie Clermont Tonnerre se déclenchait. Les carabiniers du roi détruisaient un régiment hollandais de la division Efferen, mais furent secoués et préférèrent se replier sur la colline. A côté d’eux les gendarmes chargèrent les suisses du régiment Stürler au service de la Hollande et après une mêlée furieuse se replièrent avec pertes. Les carabiniers du roi se préparent à la charge. Les gendarmes se replient derrière leur seconde ligne. La charge de cavalerie d’Herouville est également repoussée. Le reste du rapport de bataille avec les considérations tactiques et les listes ICI Modifié le 3 août 2018 par Thalantir Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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