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[Double-A&B] Sujet central


Galthor-BD

Messages recommandés

Salut l'équipe,

Bon mauvaise nouvelle pour moi...

Fracture du poignet et bras platré...

ça va être compliqué au moins jusqu'à la mi juillet pour toucher un pinceau...

J'suis deg... Je suppose que si je peins mon platre ça compte pas ;)

Bonne session à vous ;)

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C'est une expérience, ça , peindre avec un plâtre !

Peut-être que tu pourras faire un peu de montage/grattage/préparation ? Si le poignet est d'accord.

 

Bon courage el julian.

 

De mon côté, je poste enfin mes maigres résultats.

appel-bete-titre.png

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Bah quoi oui, une seule figurine terminée ! Et même pas pour ce CdA, juste pour le FBA du sujet voisin. Et pour se prendre une volée dès le 1er tour.

Bref c'est la loose !

Et mon carnifex ? On en restera là pour cette Session :

Révélation

 

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J'ai le MILOU par contre !

 

Prologue – Dans les ténèbres

Révélation

 

La Bête cligne des yeux, lentement, paresseusement. Elle savoure entre ses dents le liquide nourricier dans lequel elle baigne. Les mouvements du fluide la caressent et stimulent doucement les multiples terminaisons nerveuses qui constellent sa peau laiteuse.

 

Ces sensations apaisantes pourraient plaire à la Bête, mais rien n’a été prévu pour qu’elle puisse ressentir du plaisir. Pour tout dire, elle ne ressent rien. Son esprit est fort, néanmoins. Mais il reste tapi dans les ombres, tout comme son corps, recroquevillé, comme étouffé par quelque chose de plus puissant, de plus important.

 

Sans prémices, la matrice se déchire soudainement. Le flot nourricier qu’elle contenait se répand sur la paroi chitineuse qui recouvre la salle d’incubation, entraînant avec lui l’être qui somnolait en son sein.

 

La Bête cligne des yeux à nouveau, en raclant le sol avec ses griffes. Un hurlement instinctif monte dans sa gorge, mais il s’efface quand son être s’ouvre enfin à la conscience. En un instant, des millions d’esprits l’envahissent et l’accueillent.

  

Sans une hésitation, la Bête se redresse, et se dirige vers la lumière.

 

 

Chapitre 1 – Le vaisseau

Révélation

 

Gêné par les câbles de la partie haute de la console, Mauris pestait, comme à son habitude, contre la machine, la lumière, le vaisseau, les pilotes, tout ce qui lui passait par la tête. A côté de lui, Genloui notait les réactions de la machine sur sa tablette d’entretien, sans tenir compte des injures qui sortaient de la trappe d’accès. Technicien de niveau 4, il avait l’habitude de travailler avec des collaborateurs de toutes sortes. Mauris n’était pas le plus compliqué à gérer, loin de là, ce câbleur obtenait généralement d’excellents résultats. À condition qu’on n’essaie pas de lui faire la conversation.

 

Après une dernière salve de jurons, Mauris rebrancha le câble d’alimentation principal en marmonnant instinctivement le verset de purification sensé apaiser et remercier l’esprit de la machine. Il n’hésitait pas à affirmer haut et fort, notamment à la cantine ou au cours des réunions trihebdomadaires, qu’un psaume ne remplace pas une burette d’huile ou un connecteur neuf. Notamment lorsque le sous-intendant du pont listait les économies qui pourraient être faites sur les fournitures du vaisseau. Mais, plus que la foi, Mauris avait comme tout le monde son lot de superstitions et de croyances plus ou moins assumées.

 

La console émit une série de couinement lorsque les fluides chassèrent l’air qui avait envahi ses artères, puis elle redémarra et retrouva son ronronnement habituel. Toujours allongé dans la cavité étroite qui permet d’accéder aux entrailles de la machine, Mauris attendit quelques instants en écoutant attentivement le grondement familier. Lorsqu’il se sentit pleinement satisfait par les réactions de la console, il commença à s’extirper du conduit.

 

-          Bordel, Genloui, tu pourrais m’aider quand même ?

 

Les technicos, ils ont quoi ? Trois ou quatre ans d’études en plus, une vareuse avec des boutons brillants, et surtout même pas le courage de se pencher pour venir en aide à un camarade. Voilà ce que pensait Mauris en s’agrippant à ce qu’il pouvait, pour extraire ses jambes puis le reste de son corps.

En fait, il l’avait pensé tellement fort, qu’il l’avait peut-être bien dit à voix haute.

Lorsqu’il se redressa, en préparant une version moins pacifique de son avis sur les techniciens, il se retrouva seul dans le couloir d’entretien.

 

-          Non mais… Il s’est barré, murmura Mauris avec des yeux ronds. C’est interdit, ça, hé le technicos !

 

Il braillait carrément, cette fois, en ramassant ses outils.

 

-          Cette fois, on te ratera pas ! On va pas te rater mon pote ! continua-t-il à hurler dans le couloir vide, en s’éloignant vers le sas d’accès.

 

Le câbleur ouvrit le sas et éteignit l’alimentation du couloir, plongeant dans le noir la longue galerie d’entretien. La trappe du sas se referma derrière lui, abandonnant le couloir au ronronnement des machines.

Sur le sol, à quelques mètres de la console, la tablette d’entretien de Genloui clignotait dans le noir.

 

 

La Bête avait attendu, longtemps, en parcourant en silence les couloirs d’entretien du gigantesque vaisseau. Elle avait appris. Elle avait compris les rites du vaisseau, les rythmes, les parcours, les fonctions. Elle s’était nourrie avec parcimonie, sélectionnant avec soin les proies qui pourraient disparaître sans affecter le fonctionnement du vaisseau et sans trop inquiéter les autres animaux qui en parcourent les coursives. Elle avait étudié avec soin les corps de ses proies, comprenant et maîtrisant peu à peu leurs fonctions vitales, leurs organes, leur psychisme. Ça avait été long, mais elle avait fini par percer les secrets de leur esprit.

 

Aujourd’hui, elle avait pris davantage de risques.

Ses griffes, plantées dans le cerveau de sa proie, avaient sectionné des zones précises de l’organe, privant l’animal de la parole et du mouvement, mais le maintenant en vie.

 

La Bête savait qu’on chercherait l’animal, parce que celui-ci était important, plutôt rare. Mais le vaisseau se passerait de lui, et finirait par l’oublier. Il était important, mais sans l’être trop. Oui, elle avait pris tout son temps pour le sélectionner. Elle allait maintenant s’appliquer à sonder l’esprit et la mémoire de sa proie. Il lui fallait tout connaître de lui. Son passé, sa vie. Ses rêves, ses besoins, ses envies. Ses croyances, ses peurs, ses déviances.

Parce qu’un jour, le vaisseau allait rejoindre une planète au sol recouvert de myriades de proies. Et parce que ce jour-là, la Bête devrait être prête à commencer la collecte.

 

 

Chapitre 2 – En famille

Révélation

 

Silvia se pencha sur le berceau, sans faire un bruit, en se mordillant la lèvre. Elle murmura :

 

-          Ils dorment enfin…

 

De l’autre côté de la pièce, sous l’unique fenêtre de l’appartement, Bernar profitait des dernières lueurs du jour pour démonter l’alimentation de l’un des servo-bras de sa combinaison, et nettoyer les petits éléments, à la recherche de ce qui provoquait d’agaçants grésillements depuis plusieurs jours.

 

-          C’est pas dommage ! dit-il. Ils cassent bien les oreilles ces deux-là.

-          Tais-toi, idiot, dit Silvia avec un sourire, en lui passant la main dans les cheveux.

 

Elle savait très bien que Bernar était, comme elle, fou d’amour pour leurs deux bébés. Ils les avaient tant attendus, ces deux-là ! Après plusieurs fausses couches, ils s’étaient presque résignés. Le seul couple du bloc à ne pas avoir d’enfants… et aujourd’hui, ils en avaient deux.

 

Silvia commença à débarrasser la table. Comme elle en avait pris l’habitude, elle passa le doigt dans le fond des assiettes, puis elle le suçota pour ne rien laisser, ne pas jeter la moindre trace d’aliment. Elle était mère, maintenant, elle ne pouvait pas se permettre le moindre gaspillage. Elle se devait d’être forte, et de tout faire pour que ses enfants aient les meilleures chances de survie. La vie était difficile ici. Une vie faite de travail, de sacrifices, de douleur.

Lorsque le doc lui avait annoncé qu’elle attendait des jumeaux, Silvia avait un peu paniqué. Mais les bébés avaient changé sa vie. Elle se sentait plus forte, plus conquérante, plus précieuse que jamais.

 

Après avoir déposé la vaisselle dans le caisson de nettoyage, Silvia revint vers Bernar, et le prit dans ses bras. Le mari continua son travail comme si elle n’était pas là, mais elle savait qu’il appréciait l’étreinte. Elle regarda par la fenêtre. Un énorme cargo spatial venait de percer les nuages, et amorçait sa descente vers le spatioport.

 

-          Celui-là, il est pour moi demain ! dit Bernar. C’est curieux, on l’attendait depuis plusieurs jours.

-          Dis… Nos bébés… Tu crois qu’ils auront leur chance ? Qu’ils seront heureux ?

 

Bernar posa son tournevis, et leva les yeux vers les nuages. Le vaisseau avait allumé ses rétrofusées et entamé son approche. D’une taille fabuleuse, l’appareil transportait des millions de conteneurs. Sur beaucoup d’autres planètes, il aurait fallu organiser un déchargement par navettes, long et coûteux. Mais ici, on savait gérer ce genre d’engins. Les équipes de nuit allaient ouvrir les immenses panneaux latéraux du monstre de métal et, demain, les équipes de jour trieraient et débarqueraient les conteneurs. Il suffirait de quatre ou cinq jours pour retirer au vaisseau la moitié de son poids.

Bernar faisait partie d’une équipe de jour.

 

-          Ne t’inquiète pas, répondit-il à sa femme en prenant sa main. On y arrivera.

 

Le vaisseau, de plus en plus énorme, enclencha sa deuxième salve de rétrofusées pour stabiliser et ralentir sa chute. Le grondement devint plus fort, et les parois de l’appartement commencèrent à vibrer.

Dans le berceau, l’un des bébés se mit à gigoter puis à gémir.

 

-          Oh non, dit Silvia, ils me les ont réveillés !

 

Elle s’approcha du berceau. Les yeux grands ouverts, l’un des enfants réclamait à manger de plus en plus bruyamment.

 

-          Je suis là mon chéri, maman est là.

 

Elle remonta la manche de sa tunique, et commença à retirer un bandage qui entourait son avant-bras. Sous le bandage, la peau était percée de multiples trous et fentes, plus ou moins cicatrisés. La chair, boursouflée et violacée, devait la faire horriblement souffrir.

Elle se pencha sur le berceau et tendit son avant-bras. Avec voracité, l’un des bébés se projeta en avant et vint planter ses crocs dans le bras tendu. Le sang gicla jusqu’au visage de Silvia, qui regardait la scène avec un amour infini. S’agrippant à l’avant-bras avec deux de ses pattes, le bébé commença à suçoter goulûment le sang et le pus.

 

Ayant délaissé son travail, Bernar vint lui aussi se pencher sur le berceau, et commença à déboutonner sa combinaison. Le second enfant réclamait sa part.

 

-          Ils sont beaux, hein ? lui dit sa femme.

-          Oui. Magnifiques.

 

 

Chapitre 3 – Espace

Le vaisseau glissait silencieusement dans l’espace. Immense, presque aussi grand qu’une planète, il était pourtant une créature vivante, au cerveau incroyablement petit, si on le comparait à sa masse fabuleuse. Des relais synaptiques innombrables créaient un réseau neuronal qui démultipliait les maigres capacités mentales de la créature.

 

Propulsé grâce à l’énergie venant de la combustion de sa propre matière, le vaisseau agonisait. Chaque seconde qui passait lui arrachait un peu plus de vie, un peu plus de chair, tandis qu’il s’automutilait pour alimenter ses puissants réacteurs organiques.

 

Quoi de plus normal ? Il avait connu mille vies et mille morts. Il s’était parfois consumé, consommé, jusqu’à ne plus être qu’une coquille presque vide, aveugle et froide, aux portes de la mort. Il lui était même arrivé de dériver dans le vide interstellaire pendant si longtemps que des civilisations avaient eu le temps de naître, de prospérer, et de disparaître.

 

Mais quand on est le vaisseau, on ne s’interroge ni sur le temps, ni sur la distance. Ni sur la peur ou la douleur. Même la survie n’a pas vraiment de sens.

 

Le vaisseau vivait. C’était tout.

 

Un capteur de surface se mit à frémir, et transmit au réseau synaptique un court message électrique. Un signal lointain, fugace, sans objet, venait de réveiller une conscience éteinte depuis longtemps. Le vaisseau se mit à frémir à son tour. Pour la première fois depuis des siècles, il éveilla instantanément, instinctivement, des processus chimiques et biologiques dont il ne connaissait même plus l’existence.

 

Quel était ce signal ? Avait-il un sens, un but ? Avait-il été envoyé par l’un des éclaireurs de la ruche ? Avait-il été créé par le mouvement d’une flotte lointaine, ou émis par une planète cherchant à en contacter une autre ?

 

Aucune importance pour le vaisseau. Porté par l’instinct, il amorça un changement de direction pour suivre le signal. Au même moment, des codes génétiques spécifiques étaient injectés dans les immenses forges organiques du vaisseau-ruche. Les réserves de fluide primaire bouillonnaient déjà, activées par d’antiques procédés biologiques. Dans les heures qui suivraient, des chambres d’incubation commenceraient à s’y former. Elles viendraient se greffer à la structure du vaisseau. Dans les mois qui suivraient, des myriades de créatures seraient fabriquées dans les incubateurs. La ruche allait créer tout ce dont elle avait besoin, depuis les microscopiques spores allergisantes qui ensemenceraient leur futur monde-proie, jusqu’aux gigantesques bio-vaisseaux qui mèneraient les guerriers de la ruche au contact des éventuels navires ennemis.

 

Mais pour le moment, alors que le vaisseau s’efforçait de calculer la meilleure trajectoire pour économiser ses forces, une sensation éteinte se réveillait également en son sein. Il avait faim.

 

Une faim dévorante, primitive, effarante, plus puissante que toutes les sensations que pouvaient ressentir les autres créatures de l’univers.

Modifié par Galthor-BD
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Bon courage El Julian. Tu dois être bien agacé de cette situation.

 

Je poste enfin ma PIF de S4. Session en pause depuis longtemps.

VU92bAc.png

 

Et mon MILOU de S4 :

Révélation

Hans Schütze appréciait beaucoup d’être en fin de journée, le bivouac était monté, le repas était pris. Un repos bien mérité leur tendait les bras à presque tous, mais pas à lui : ce qu’il appréciait moins. Il était de garde. Il vérifia la tension de son arbalète, un geste banal, mais d’une importance extrême si une incursion ennemie devait se faire pendant son tour.

La plupart des hommes dormaient déjà. Le sommeil harassait chacun après ce cinquième jour de marche forcée. Hans observa longuement les étendues qui s’étalaient devant lui. Il devinait les anfractuosités rocheuses et les amas de taillis. Puis il fit à nouveau son tour d’inspection. Tout se passait bien pour l’instant. Il ne se sentait pas épié et était plutôt confiant. C’était une capacité qu’il avait développée tout au long de ses années de mercenariat. Il pouvait à présent sentir des petites choses insignifiantes, telles que la densité de l’air, les bruits nocturnes, une noirceur plus prononcée, qui, mises bout à bout, éveillait un signal d’alerte dans son cerveau reptilien. Il en était très fier.

Il marchait confiant, considérant de par la position de Morrslieb, son tour s’achèverait bientôt. La tension accumulée se relâchait doucement. Il s’apprêtait à tourner la tête vers le feu de camp quand il perçut une présence proche. Très proche. Il sursauta et se dit qu’il n’aurait pas le temps ni l’espace pour interposer son arbalète entre cette présence et lui. Durant un court instant, il pensa que c’était vraiment trop bête…

Le skink était figé. Parfaitement immobile, il observait l’humain. Il ne comprenait pas vraiment les motivations de ces créatures si jeunes. Elles s’agitaient beaucoup et les battements de leur cœur lui paraissaient presque frénétiques. Pas étonnant dans ces conditions que leur espérance de vie soit si courte…

Hans réalisa alors avec un mélange de colère et de soulagement qu’il s’agissait d’un des chevaucheurs de cornus qui les accompagnaient. Il ne s’était jamais fait à leur présence qui lui était quasiment indétectable. Ces espèces de lézards ne paniquaient presque jamais et faisaient preuve d’un sang-froid hors du commun. Il se rappelait le jour où ils s’étaient montrés pour la première fois. Ils étaient plutôt effrayants, ces hommes-lézards de la taille de halflings chevauchant de monstrueux lézards bipèdes aux crocs nombreux et longs et aux cornes acérées. Ils se dressaient au détour d’un sentier et ne bougeaient pas. Il Capitano n’avait pas paniqué. Il s’était approché calmement. À force de gestes et de sons sifflés, il sembla trouver un accord avec celui qui était leur chef, un certain Tichi-Huichi. Il Capitano envoya un des hallebardiers au chariot des archives de la Compagnie pour prendre les mystérieuses plaquettes de pierre qui gisaient au milieu de leurs annales. Les skinks parurent satisfaits de leur cadeau et emboîtèrent le pas à la Compagnie. Depuis maintenant une année, ils avaient participé à tous les combats. Ils s’avéraient extrêmement précieux pour les attaques rapides et furtives. Hans Schütze essaya de réduire le rythme des battements de son cœur et acheva son tour de garde.

Le skink suivit l’humain de ses yeux. Il savait qu’il fallait attendre toute la durée de la période nocturne car ses créatures à sang chaud avaient tellement besoin de repos… Mais il fallait marcher avec eux. Tichi-Huichi avait récupéré les plaques perdues sans coup férir. Leur lecture, bien qu’énigmatique, les avait confortés dans leur objectif. Et de toute évidence, la route qu’ils suivaient tous correspondait aux tracés stellaires décrits par les Anciens. Le grand dessein se poursuivait et c’était là le plus important…

 

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Bilan session 4

 

Salut à tous ! Petit bilan une dizaine de jours après la fin de la session. N'hésitez pas à signaler si vous avez l'impression que mon jugement n'est pas correct (il y a des choses qui ont pu m'échapper). Encore une fois, ce n'est pas un jugement de valeur, c'est juste pour voir où tout le monde en est, donner une photographie du projet alors que nous venons de franchir les 2/3 du projet.

 

En vert ce qui est bel et bon, en rouge les lamentables et miteux échecs.

 

L'événement de cette Session, c'est surtout l'intégration des Candidats libres dans les Équipes Framboise et Groseille ! Par contre vous allez voir que le bilan global collectif de la Session est en partie assez moche...

 

Équipe Framboise

@Galthor-BD Non terminé MILOU PIF
@Elwin Non terminé
@Koshon Parfait !
@sly_de_lille Non terminé
@BadKarma Non terminé
@Orphée Non terminé
@marell le fou Non terminé
@el julian Parfait !
@ZibZee Parfait !
@fracassor Parfait !
@Jaeckel Parfait !
@fanfanzevich Parfait !
@Rincevent Non terminé MILOU PIF

@blackdeath2 Parfait !

2 abandons

 

Équipe Groseille

@thyrio Parfait !
@kreell Parfait !

@Letchaï Parfait !
@Antares Parfait !
@rantan007 Non terminé
@Azyris Non terminé
@KeLeSangKoule Non terminé
@sgt_pepper Parfait ! MILOU PIF
@dantedecryde Parfait ! MILOU
@Skalf Parfait !
@le toy Parfait !

@tueur nain Parfait !

@Glamorgath Non terminé MILOU PIF
4 abandons

 

Candidats libres

@Titoujah  ça avance à son rythme !

@roron parti chez l'ennemi !
1 abandon

 

Alors, comme vous pouvez le constater, cette Session a abouti à de nombreux non-aboutissements, et surtout à une défaite éclatante et inattendue de l'équipe Framboise, menée par les bras cassés Galthor et Elwin (dédicace spéciale pour el julian).

Vous avez donc navigué, chers camarades, entre l'excellentissime et le nullissime. 11 n'ont pas rempli leur contrat ! Roh les mauvais.

 

Mais nous arrivons à la Session la plus excitante du CdA, la Session GROS. A la fois la plus exigeante et la plus motivante. J'ai envie de la réussir, j'espère que vous aussi !

Les 11 gros nullos malheureux n'ayant pas réussi à terminer leur Session précédente vont revenir avec la patate, c'est sûr !

 

Cette avant-dernière (hé oui) Session prendra fin le 31 juillet. Il fera beau, il fera chaud, on va faire transpirer le Warfo tellement on va être bons.

Modifié par Galthor-BD
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Il y a 2 heures, Galthor-BD a dit :

 

@Letchaï Parfait ! MILOU PIF

Alors comme pour la session précédente, j'ai été le premier à poster et y'a bien ma photo de session (PIF) et mon p'tit bout de fluff (MILOU) mon cher @Galthor-BD ;)
Visibles page 18 de ce sujet :)
La bise !

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Bonsoir à tous,

 

PIF & Milou de la Session 4 :

 

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BG Session 4 :
 

Révélation

 

Gürtner n’en revenait toujours pas. Les dernières fumées commençaient à se dissiper dans les faubourgs sud de Dunkelheim. La catastrophe avait été évitée de peu. La forêt et la petite troupe d’Ungors n’avaient été qu’une diversion  pour les forces de la cité, dont le regard s’était porté là où les Hommes-boucs avaient agité ce chiffon rouge. La ville avait failli tomber suite à l’assaut des gors et il avait fallu l’intervention des Templiers de Grenzstadt dont la charge dévastatrice avait faire rendre gorge à bon nombre des gors. Le sol était encore jonché de leurs cadavres. La mort de leur chaman, qui psalmodiait encore un charabia incompréhensible une fois l’intervention du prêtre guerrier semblait indiquer la fin de cette escarmouche. L’ennemi était défait.

Cependant, Gürtner avait un pressentiment. Son instinct de chasseur le trompait rarement. La harde ennemie semblait faible. L’alerte donnée à Grenzstadt avait-elle été trop alarmiste ? Les forces massées désormais à Dunkelheim allaient-elles quittées rapidement la ville ?

Quelque chose clochait. L’ennemi avait toujours eu un coup d’avance sur les forces impériales, cela allait-il continuer ?

 

 

Bonne soirée à tous,

 

Skalf

 

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Il y a 2 heures, Letchaï a dit :

Alors comme pour la session précédente, j'ai été le premier à poster et y'a bien ma photo de session (PIF) et mon p'tit bout de fluff (MILOU) mon cher @Galthor-BD ;)
Visibles page 18 de ce sujet :)
La bise !

Non mais oui, en fait tu postes tellement trop tôt, je ne suis pas allé voir aussi loin... Désolé, et réparé.?

Allez, moi aussi je me mets au boulot !

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Hello tout le monde !

 

Tout d'abord un grand bravo à ceux qui ont (brillamment) terminé cette session, il est vrai que l'écart commence à se creuser entre le peloton de tête et les traînards...

 

Avec un léger retard, ma PIF de session 4, avec le minimum annoncé :

 

cJJMxv1.jpg

 

La photo de famille :

 

tblemq6.jpg

 

Le MILOU :

 

Les Terres sauvages pullulent désormais d’Orcs en maraude, et les tambours de la Guerre résonnent désormais de chaque côté des Monts Brumeux.

 

La clameur de la tempête en approche appelle toutes les créatures du mal sur des centaines de lieues à la ronde, les attirant comme des papillons de nuits autour d’un feu de camp.

 

Des sombres cavernes de la lande d’Etten, des silhouettes massives émergent, leur odeur répugnante et le bruit lourd de leur pas trainant précédant de loin leur arrivée à Dol Guldur.

 

Nul ne sait d’où viennent ces créatures, ni Orcs, ni Trolls, la seule certitude est que leur allégeance au mal est aujourd’hui absolue. Les Ogres sont arrivés, et comptent bien prendre leur part dans le massacre à venir.

 

Et le GROS en approche :

 

1rsxAqb.jpg

 

Bon courage à tous !

 

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Déjà un bravo a tout les autres participants, ça reste motivant de vous voir continuer et finir vos sessions.

 

Encore une fois une fin de session plus que mitigé, mais j'ai peut-être enfin mis le doigt sur mes erreurs de peintures qui me ralentissent tant.

 

La PIF :

 

S4fin.png

 

Le MILOU arrive d'ici dimanche soir, promis, parole de Frey.

 

 

Et la suite :

IT1.png

Modifié par Azyris
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Un petit mot pour encourager tout le monde à avancer dans cette session Gros que tout le monde n'a pas encore commencé activement.

Si vous n'avez pas trop de temps pour peindre, pensez à passer sur les sujets des copains d'aventure.

 

 Pour ma part, je me concentre à fond sur les conversions en mettant de côté la peinture car je subis une grosse double opération de l'épaule droite sur la 2e quinzaine de juillet. Et autant j'espère pouvoir me remettre à peindre 10 à 15 jours après autant il est certain que je n'aurais pas la mobilité pour mouler/couper/convertir...

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Bon courage mon poulet...

 

si tu fini en retard je veux un arrêt de travail validé par le médecin.... et encore même avec ton opération tu pourrais finir avant moi :):):)

 

bon rétablissement 

 

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Je n'ai pas posté sur vos sujets depuis un moment mais regarde régulièrement vos avancées et il y a de très belles choses ! Je ne peux qu'appuyer les encouragements de Thyrio à l'ensemble des participants, le plus important ce n'est pas de tout finir coûte que coûte, c'est de continuer à avancer sur vos projets (et réduire le stock de figs non peintes^^) Bon courage à tous et à toi particulièrement @thyrio pour ton opération à venir !

 

Petit message posté sur mon sujet, que je vous remets là :

il y a 6 minutes, KeLeSangKoule a dit :

Je vais être totalement franc avec vous, je pense que l'enchainement des CdA a poussé ma motivation à saturation, et l'arrivée du petit dernier (4 enfants à gérer) n'a pas arrangé la chose... Je n'abandonne pas pour autant, le hobby reste un loisir qui me passionne et je compte bien continuer mes gobelins et toutes mes autres armées et bandes d'ailleurs. Je travaille de nuit pendant 2 semaines, ce qui ne sera pas le plus évident pour reprendre, mais je serais en vacances sans internet pendant 2 semaines après, çà rectifiera la chose ;) En tout cas merci pour les encouragements, çà aide beaucoup !

 

Kele

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Courage à toi, Thyrio. Si ton médecin préconise de la fraîcheur et du repos, pense à lui proposer de te préconiser 28h de vol pour venir me voir à Nouméa... On se fera quelques parties sous le soleil hivernal de l'hémisphère sud :)

 

En attendant, j'ai toujours pas faire mon Milou et mon Pif... J'ai oublié ce we de prendre la photo en bossant sur mon Gros.

 

Allez, voilà un peu de rp.

 

Citation

 

Grim chassa la mousse de la main, posa une paume respectueuse sur le plat de la roche et ferma les yeux.

 

Fraîcheur - mais pas jusqu'à l'humidité.

Résistance de la roche mère - Elle ne s'effrita pas sous son grattement d'ongles, malgré les années à se faire coloniser par ces saletés de végétaux.

Il tapa du poing. Elle résonna d'un son mat et dur.

 

Le nain se pencha et huma un interstice tout juste dégagé entre deux pierres. Il senti avec satisfaction l'absence de moisissure végétale dans le joint quasi parfait.

 

Un coup de langue râpeuse (sur montée d'une haleine noblement chargée en bière) lui appris que le granit était ancien. Très, ancien. Sans doutes issu du socle de la région. Pas une once de veine de schiste dans cette noble roche.

 

Il leva le regard et plissa les yeux, constatant la parfaite rectitude verticale du mur. Pas un moellon ne dépassait. Pas une pierre n'avait bougée. Le paroi était aussi lisse et puissante qu'au premier jour...

 

Grim soupira et tapota l'enceinte fortifiée. Les ancêtres avaient bien travaillé là. Il s'autorisa un sourire en se retournant vers la petite troupe de nains qui attendait en contrebas avec un air attentif teinté d'espoir secret. Oui, cet ancien fortin abandonné depuis des siècles était le bon endroit. Il le sentait dans chaque poil de sa barbe.

 

- "Les gars... Je propose qu'on perce un fut et qu'on commence par rallumer le feu dans la forge en l'honneur de Grugni... ! Car si les ancêtres le veulent, cet endroit sera notre nouveau chez nous !".

 

Des cris d'enthousiasme et des haches frappées contre des boucliers accueillirent cette déclaration.

 

Bardok Forgepaille fit rentrer le petit chariot rempli d'outils et commença à décharger les caisses contenant les boites matelassées (une par burin ou par marteau). Gromli Trois-Doigts fit rouler le premier tonneau de bière jusqu'à l'intérieur de la cour et en brisa le flanc en invoquant les ancêtres. Chacun y tendit son bok avant d'aller au travail avec une joie renouvelée. Snorri Stromnison, le plus ancien de la troupe, eu l'honneur de faire le renouvellement du Serment sur la pierre maîtresse du seuil. La moustache encore dégoulinante de Triple XXX, il leva une pogne rendue caleuse par les années de bagarres contre les orcs dans les Monts du Fer.

 

- "Par la pierre et le fer, nous jurons que jamais un traître d'elfe - que leurs sang coule rouge -  ni un peau verte - maudits soient-ils pour les dommages irrémédiables causés à notre race - ne franchira vivant la porte de ce foyer légué par nos glorieux ancêtres. Nous le jurons devant Grugni, Grimnir et Vallaya !"

 

Chacun cracha par terre en maudissant oreilles pointues et peaux vertes, et bu à la gloire des Anciens. Le site était devenu leur nouveau foyer.

 

 

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Modifié par marell le fou
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Ah, la période des vacances commence et tout le monde se barre de l'atelier de peinture... C'est une honte ! Revenez, tas de fégnasses !

 

De mon coté ben c'est l'hiver et le milieu de l'année scolaire. Les grandes vacances, c'est Janvier-Février. Autant dire que je resterai à bricoler ma forteresse naine ! :D

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Entre les vacanciers et les fracturés, ça devient compliqué ! Désolé pour mon absence ces derniers temps, liée à plusieurs événements personnels (et à la glande, bien sûr).

Je reviens en force et ne vous lâche plus de tout l'été !

Petit tour dans tous vos sujets.

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