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[Double-A] L'appel de la Bête


Galthor-BD

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Salut Galthor-BD,

 

Il est vraiment très beau ce boss. Comme l'ont dit les copains au-dessus le cerveau est très réussi et est vraiment le point focal  de la figurine. Le socle est aussi à tomber. :wub3:

Beau boulot. :)

 

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Salut Galthor-BD,

 

ton chef est top. Le chef du chef est top. Ce cerveau est superbement réalisé. Ça lui confère un côté très cérébral ! C'est top-chef ici !

Mais ne prends pas trop la grosse tête ! Enfin, tu préfères peut-être que je dise que tu ne dois pas avoir le melon !

 

Bonne continuation.

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Ouah merci à tous, vous êtes gentils. Ce gros-là m'a demandé un temps infini, notamment pour réussir à le faire entrer dans mon schéma de peinture compliqué.

Je reviens aujourd'hui avec des photos plus correctes. Peut-être un poil trop éclairées ?

Tout d'abord, la toute petite équipe. La Bête et la Mort noire.

 

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On y va sur le gros plan avec les défauts.


patriarche1.jpg

 

J'adore l'équilibre de la figurine.


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patriarche3.jpg

 

Petite vue de dos, avec le travail sur la carapace.


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Tiens, elle porte un truc bleu dans la main ?


patriarche5.jpg

 

Une vue en contre-plongée, pour voir les détails intérieurs. Et ce que découvre un garde impérial juste avant d'être récompensé.


patriarche6.jpg

 

J'ai pris de nouvelles photos de la Sanctus, la Mort noire., mais elles sont trop exposées, alors je n'en montre pas plus, ça bouffe les nuances. J'ai un peu retouché les vêtements, mais rien de spectaculaire, pas eu le temps.


Mon MILOU n'est pas prêt ! A la prochaine, bises.

 

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Splendide ton patriarche! Tout à déjà été dit par les copains, si ce n'est que la couleur des Space Marines qui ont fait cette mauvaise rencontre est un excellent choix. Le gris des Space Wolves contraste bien avec toutes ces teintes chaudes et organiques.

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Le rendu de la fig est top et le temps que tu as pris pour la prendre en photo nous permet vraiment de l'apprécier.

Il me tarde de voir ce que va donner ta session soutien avec les carnifex.

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Les Carnifex arrivent, j'ai sorti la boîte et commencé à trier les pièces.

Mais avant cela, voici de quoi terminer définitivement ma Session 3, PIF et MILOU. Avec une bonne lumière et des couleurs proches de la réalité.

 

J'ai également repris des photos de la Mort Noire, et une photo de groupe.

 

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Et voici le MILOU, accompagné des deux chapitres précédents.

 

Prologue – Dans les ténèbres

Révélation

 

La Bête cligne des yeux, lentement, paresseusement. Elle savoure entre ses dents le liquide nourricier dans lequel elle baigne. Les mouvements du fluide la caressent et stimulent doucement les multiples terminaisons nerveuses qui constellent sa peau laiteuse.

 

Ces sensations apaisantes pourraient plaire à la Bête, mais rien n’a été prévu pour qu’elle puisse ressentir du plaisir. Pour tout dire, elle ne ressent rien. Son esprit est fort, néanmoins. Mais il reste tapi dans les ombres, tout comme son corps, recroquevillé, comme étouffé par quelque chose de plus puissant, de plus important.

 

Sans prémices, la matrice se déchire soudainement. Le flot nourricier qu’elle contenait se répand sur la paroi chitineuse qui recouvre la salle d’incubation, entraînant avec lui l’être qui somnolait en son sein.

 

La Bête cligne des yeux à nouveau, en raclant le sol avec ses griffes. Un hurlement instinctif monte dans sa gorge, mais il s’efface quand son être s’ouvre enfin à la conscience. En un instant, des millions d’esprits l’envahissent et l’accueillent.

  

Sans une hésitation, la Bête se redresse, et se dirige vers la lumière.

 

 

Chapitre 1 – Le vaisseau

Révélation

 

Gêné par les câbles de la partie haute de la console, Mauris pestait, comme à son habitude, contre la machine, la lumière, le vaisseau, les pilotes, tout ce qui lui passait par la tête. A côté de lui, Genloui notait les réactions de la machine sur sa tablette d’entretien, sans tenir compte des injures qui sortaient de la trappe d’accès. Technicien de niveau 4, il avait l’habitude de travailler avec des collaborateurs de toutes sortes. Mauris n’était pas le plus compliqué à gérer, loin de là, ce câbleur obtenait généralement d’excellents résultats. À condition qu’on n’essaie pas de lui faire la conversation.

 

Après une dernière salve de jurons, Mauris rebrancha le câble d’alimentation principal en marmonnant instinctivement le verset de purification sensé apaiser et remercier l’esprit de la machine. Il n’hésitait pas à affirmer haut et fort, notamment à la cantine ou au cours des réunions trihebdomadaires, qu’un psaume ne remplace pas une burette d’huile ou un connecteur neuf. Notamment lorsque le sous-intendant du pont listait les économies qui pourraient être faites sur les fournitures du vaisseau. Mais, plus que la foi, Mauris avait comme tout le monde son lot de superstitions et de croyances plus ou moins assumées.

 

La console émit une série de couinement lorsque les fluides chassèrent l’air qui avait envahi ses artères, puis elle redémarra et retrouva son ronronnement habituel. Toujours allongé dans la cavité étroite qui permet d’accéder aux entrailles de la machine, Mauris attendit quelques instants en écoutant attentivement le grondement familier. Lorsqu’il se sentit pleinement satisfait par les réactions de la console, il commença à s’extirper du conduit.

 

-          Bordel, Genloui, tu pourrais m’aider quand même ?

 

Les technicos, ils ont quoi ? Trois ou quatre ans d’études en plus, une vareuse avec des boutons brillants, et surtout même pas le courage de se pencher pour venir en aide à un camarade. Voilà ce que pensait Mauris en s’agrippant à ce qu’il pouvait, pour extraire ses jambes puis le reste de son corps.

En fait, il l’avait pensé tellement fort, qu’il l’avait peut-être bien dit à voix haute.

Lorsqu’il se redressa, en préparant une version moins pacifique de son avis sur les techniciens, il se retrouva seul dans le couloir d’entretien.

 

-          Non mais… Il s’est barré, murmura Mauris avec des yeux ronds. C’est interdit, ça, hé le technicos !

 

Il braillait carrément, cette fois, en ramassant ses outils.

 

-          Cette fois, on te ratera pas ! On va pas te rater mon pote ! continua-t-il à hurler dans le couloir vide, en s’éloignant vers le sas d’accès.

 

Le câbleur ouvrit le sas et éteignit l’alimentation du couloir, plongeant dans le noir la longue galerie d’entretien. La trappe du sas se referma derrière lui, abandonnant le couloir au ronronnement des machines.

Sur le sol, à quelques mètres de la console, la tablette d’entretien de Genloui clignotait dans le noir.

 

 

La Bête avait attendu, longtemps, en parcourant en silence les couloirs d’entretien du gigantesque vaisseau. Elle avait appris. Elle avait compris les rites du vaisseau, les rythmes, les parcours, les fonctions. Elle s’était nourrie avec parcimonie, sélectionnant avec soin les proies qui pourraient disparaître sans affecter le fonctionnement du vaisseau et sans trop inquiéter les autres animaux qui en parcourent les coursives. Elle avait étudié avec soin les corps de ses proies, comprenant et maîtrisant peu à peu leurs fonctions vitales, leurs organes, leur psychisme. Ça avait été long, mais elle avait fini par percer les secrets de leur esprit.

 

Aujourd’hui, elle avait pris davantage de risques.

Ses griffes, plantées dans le cerveau de sa proie, avaient sectionné des zones précises de l’organe, privant l’animal de la parole et du mouvement, mais le maintenant en vie.

 

La Bête savait qu’on chercherait l’animal, parce que celui-ci était important, plutôt rare. Mais le vaisseau se passerait de lui, et finirait par l’oublier. Il était important, mais sans l’être trop. Oui, elle avait pris tout son temps pour le sélectionner. Elle allait maintenant s’appliquer à sonder l’esprit et la mémoire de sa proie. Il lui fallait tout connaître de lui. Son passé, sa vie. Ses rêves, ses besoins, ses envies. Ses croyances, ses peurs, ses déviances.

Parce qu’un jour, le vaisseau allait rejoindre une planète au sol recouvert de myriades de proies. Et parce que ce jour-là, la Bête devrait être prête à commencer la collecte.

 

 

Chapitre 2 – En famille

Silvia se pencha sur le berceau, sans faire un bruit, en se mordillant la lèvre. Elle murmura :

 

-          Ils dorment enfin…

 

De l’autre côté de la pièce, sous l’unique fenêtre de l’appartement, Bernar profitait des dernières lueurs du jour pour démonter l’alimentation de l’un des servo-bras de sa combinaison, et nettoyer les petits éléments, à la recherche de ce qui provoquait d’agaçants grésillements depuis plusieurs jours.

 

-          C’est pas dommage ! dit-il. Ils cassent bien les oreilles ces deux-là.

-          Tais-toi, idiot, dit Silvia avec un sourire, en lui passant la main dans les cheveux.

 

Elle savait très bien que Bernar était, comme elle, fou d’amour pour leurs deux bébés. Ils les avaient tant attendus, ces deux-là ! Après plusieurs fausses couches, ils s’étaient presque résignés. Le seul couple du bloc à ne pas avoir d’enfants… et aujourd’hui, ils en avaient deux.

 

Silvia commença à débarrasser la table. Comme elle en avait pris l’habitude, elle passa le doigt dans le fond des assiettes, puis elle le suçota pour ne rien laisser, ne pas jeter la moindre trace d’aliment. Elle était mère, maintenant, elle ne pouvait pas se permettre le moindre gaspillage. Elle se devait d’être forte, et de tout faire pour que ses enfants aient les meilleures chances de survie. La vie était difficile ici. Une vie faite de travail, de sacrifices, de douleur.

Lorsque le doc lui avait annoncé qu’elle attendait des jumeaux, Silvia avait un peu paniqué. Mais les bébés avaient changé sa vie. Elle se sentait plus forte, plus conquérante, plus précieuse que jamais.

 

Après avoir déposé la vaisselle dans le caisson de nettoyage, Silvia revint vers Bernar, et le prit dans ses bras. Le mari continua son travail comme si elle n’était pas là, mais elle savait qu’il appréciait l’étreinte. Elle regarda par la fenêtre. Un énorme cargo spatial venait de percer les nuages, et amorçait sa descente vers le spatioport.

 

-          Celui-là, il est pour moi demain ! dit Bernar. C’est curieux, on l’attendait depuis plusieurs jours.

-          Dis… Nos bébés… Tu crois qu’ils auront leur chance ? Qu’ils seront heureux ?

 

Bernar posa son tournevis, et leva les yeux vers les nuages. Le vaisseau avait allumé ses rétrofusées et entamé son approche. D’une taille fabuleuse, l’appareil transportait des millions de conteneurs. Sur beaucoup d’autres planètes, il aurait fallu organiser un déchargement par navettes, long et coûteux. Mais ici, on savait gérer ce genre d’engins. Les équipes de nuit allaient ouvrir les immenses panneaux latéraux du monstre de métal et, demain, les équipes de jour trieraient et débarqueraient les conteneurs. Il suffirait de quatre ou cinq jours pour retirer au vaisseau la moitié de son poids.

Bernar faisait partie d’une équipe de jour.

 

-          Ne t’inquiète pas, répondit-il à sa femme en prenant sa main. On y arrivera.

 

Le vaisseau, de plus en plus énorme, enclencha sa deuxième salve de rétrofusées pour stabiliser et ralentir sa chute. Le grondement devint plus fort, et les parois de l’appartement commencèrent à vibrer.

Dans le berceau, l’un des bébés se mit à gigoter puis à gémir.

 

-          Oh non, dit Silvia, ils me les ont réveillés !

 

Elle s’approcha du berceau. Les yeux grands ouverts, l’un des enfants réclamait à manger de plus en plus bruyamment.

 

-          Je suis là mon chéri, maman est là.

 

Elle remonta la manche de sa tunique, et commença à retirer un bandage qui entourait son avant-bras. Sous le bandage, la peau était percée de multiples trous et fentes, plus ou moins cicatrisés. La chair, boursouflée et violacée, devait la faire horriblement souffrir.

Elle se pencha sur le berceau et tendit son avant-bras. Avec voracité, l’un des bébés se projeta en avant et vint planter ses crocs dans le bras tendu. Le sang gicla jusqu’au visage de Silvia, qui regardait la scène avec un amour infini. S’agrippant à l’avant-bras avec deux de ses pattes, le bébé commença à suçoter goulûment le sang et le pus.

 

Ayant délaissé son travail, Bernar vint lui aussi se pencher sur le berceau, et commença à déboutonner sa combinaison. Le second enfant réclamait sa part.

 

-          Ils sont beaux, hein ? lui dit sa femme.

-          Oui. Magnifiques.

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Quel beau MILOU ! J'aime beaucoup, excellente ambiance que tu as réussi à poser là :)

 

Ton boss est super chouette. Belle réussite, je reste scotché par le rendu du cerveau, mais l'ensemble de la figurine est belle. La photo en contre-plongée, c'est une super idée ! Il ne te reste plus qu'à faire la même dans l'obscurité, avec juste la bestiole mal éclairée par des LED colorées pour qu'on ait la même en version Space Hulk !

 

Bravo pour cette session, et pour l'ensemble du boulot accompli jusque là, la photo de groupe rend très bien.

Modifié par ZibZee
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Comme dit sur l'autre sujet, j'ai adoré ton MILOU.

 

Citation

On y va sur le gros plan avec les défauts.

 

Les... Défauts ? Tu te fous de notre gueule ?! Cette pièce est un petit bijou ! Sérieusement, la partie cervelle est magnifique ! Le travail sur la carapace est génial ! Et ça laisse le tout hyper lisible tout en étant très stylé. 

 

Franchement, je ne ferai pas aussi bien, et de loin.

 

J'aime aussi ton infirmière, bien évidement... Mais vraiment, ce boss Tyranide me fout les jetons et me donne envie de jouer à Space Hulk.

 

 

 

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Feloche pour cette session magistrale! et enfin complète :clap:

Pas de Galthork-BD pour toi par contre:wink:

C'est clair que la cervelle déboite. On a envie d'appuyer dessus pour voir si ça gicle, hukhukhuk

 

Très bon Milou qui garde le suspens jusqu'à la fin

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Citation

je ne vois pas comment un fier SW, avec son patrimoine génétique supérieure, aurait pu se faire attraper par un vil Xeno

 

Je me souviens de parties de Space Hulk dans les années 90 où les Space-Marines faisaient pas du tout leurs malins dans les couloirs étroits !

 

* bruit de respiration accélérée *

"Deux blips en approche... En approche rapide ! Oh par l'empereur, ils sont..."

(fin de communication)

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Au boulot feignasse! On attend cette session pour voir toutes les figurines que tu nous avais promis et qu'on n'a pas vu!

Allez courage, on a passé la moitié, pense au hall de la gloire, avec ton nom en lettre d'or au dessus de la photo de ton armée terminée!

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Rah c'est deux Carnifex ce mois-ci, des figurines cools, mais les lignes de moulage sont ignobles, et je gratte, je gratte... Horrible.

 

C'est vrai que j'aimerais bien être dans le hall de la gloire. Et ajouter quelques morceaux de Space marines sur mes socles.

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Salut Galthor-BD,

 

ton gégé est génial. Mais je suis gêné par ta session 4 qui s'ingénie à ne pas débuter. J'aimerais au moins en imaginer la genèse.

Je t'adjure de cesser ton "je-m'en-foutisme" et de générer chez nous un genre d'éblouissement et de joie. J'espère voir bien vite de jolies choses.

J'arrête là ce jaillissement de j et de g, je pense que tu as compris que tous ces "g" avaient pour objectif de te donner un bon coup d'accélération ! :)

 

Bonne continuation.

 

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@Galthor-BD, ce gars a le tort de lire des BD au lieu d'avancer mais tournons la page, il va nous faire 2 carni en un mois....

 

Au boulot ! C'est qui le patron ?!?!?

 

Bon sinon, superbe travail sur ta S3, que ce soit ton boss ou son infirmière personnelle, avec une grosse mention spéciale pour le rendu de la cervelle de ton chef et sa pose de psyker avec les doigts contre la tempe ;)

 

Allez courage Papy, on est tous avec toi !

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