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[Divers - CdA] Et il ne doit en rester qu'un


Galthor-BD

Messages recommandés

Session 2 terminée.

3 Mek Gunz et un peu d'équipage Grots.

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MILOU

Dans un vacarme assourdissant, même pour le plus sourd des Boyz, l’escadron de Tygob s'arrêta au milieu du campement. Ces armes d’acier montées sur de rudimentaires chenilles étaient une force précieuse pour krabouiller du zom. GroKran poussa la lourde peau de bête fermant l’entrée de sa hutte, le sol tremblant sous ses pas lourds.

 

“Tygob, j'espère que tes kanons sont prêts. Les zom sont pas loin. On va aller les krabouiller comme il faut.”

 

Le Gobz au regard le plus vicieux s’avança d’un petit pas, restant loin du géant Warboss dont il n’arrive qu’au genoux.

 

“Biensur GroKran, tout est prêt comme tu le souhaitais.”

 

Au même instant, un peu trop nerveux, un gobz s’appuya sur un levier qu’il n’aurait pas dû. Dans un crépitement violent d’énergie verte l’une des machine déchargea un rayon qui vaporisa deux Boyz qui ne furent pas assez vif pour s’écarter.

 

Un lourd silence de mort s'abattit sur le camps, chacun guettant la réaction du Warboss. Un rire guttural sorti du géant jaune, certain de l’utilité de ces nouveaux jouets.

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Salut à tous,

 

Photo bilan de fin de la session 2: 
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Photo recap' avec l'ensemble depuis le début de l'aventure : 
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Milou 2 : "Gratgor et sa bande se faufilèrent avec facilité au milieu des arbres morts. Assez rapidement les alentours devinrent de plus en plus silencieux et les toiles d’araignées de plus en plus présentes…
La piste de l’idole les conduisait dans les profondeurs du bois sombre et Gratgor se doutait bien de ce qui les attendait. Wurzgur nettement moins… Ce qui ne lui permit pas d’esquiver la première flèche tirée depuis les ténèbres… Le projectile ricocha sur la peau épaisse du sauvage et alla s’empêtrer dans une toile où frétillait encore une corneille…
Un cercle d’ombres semblait se dessiner autours des orques, de petites silhouettes au regard mesquin se faufilaient à travers les troncs visqueux…
Une flèche siffla prêt du visage de Gratgor, ce dernier leva un de ses kikoups et le lança droit dans les ténèbres… Une poignée de secondes plus tard une tête coiffée de plumes roula sur le sol… Les sauvages se ruèrent dans l’ombre et le bruit des kikoups remplaça le son des sifflements stridents…
Gratgor réussi à saisir un gobelin avant qu’il ne disparaisse avec les fuyards… La créature se débattait frénétiquement au bout du bras du colosse vert… Soudain les yeux du gobelin se posèrent sur le tatouage du chasseur en forme de serpent… Tout en tendant le doigt vers le torse de l’orque, il bredouilla une parole : « Ulâm ta-parat ».
L’orque qui s’apprêtait à briser le cou du couard s’arrêta dans son élan… Les mots résonnèrent dans sa tête… « Ulâm ta-parat » signifiait en langage chamanique « l’élu qui marche ». Ces mots ne pouvaient être les siens…
Gratgor approcha son visage jusqu’à la mine terrifié du gobelin, et lui dit dans un geyser de bave : « Conduit moi jusqu’à ton maître ! »…

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Chapitre 1 – Le vaisseau

 

Gêné par les câbles de la partie haute de la console, Mauris pestait, comme à son habitude, contre la machine, la lumière, le vaisseau, les pilotes, tout ce qui lui passait par la tête. A côté de lui, Genloui notait les réactions de la machine sur sa tablette d’entretien, sans tenir compte des injures qui sortaient de la trappe d’accès. Technicien de niveau 4, il avait l’habitude de travailler avec des collaborateurs de toutes sortes. Mauris n’était pas le plus compliqué à gérer, loin de là, ce câbleur obtenait généralement d’excellents résultats. À condition qu’on n’essaie pas de lui faire la conversation.

 

Après une dernière salve de jurons, Mauris rebrancha le câble d’alimentation principal en marmonnant instinctivement le verset de purification sensé apaiser et remercier l’esprit de la machine. Il n’hésitait pas à affirmer haut et fort, notamment à la cantine ou au cours des réunions trihebdomadaires, qu’un psaume ne remplace pas une burette d’huile ou un connecteur neuf. Notamment lorsque le sous-intendant du pont listait les économies qui pourraient être faites sur les fournitures du vaisseau. Mais, plus que la foi, Mauris avait comme tout le monde son lot de superstitions et de croyances plus ou moins assumées.

 

La console émit une série de couinement lorsque les fluides chassèrent l’air qui avait envahi ses artères, puis elle redémarra et retrouva son ronronnement habituel. Toujours allongé dans la cavité étroite qui permet d’accéder aux entrailles de la machine, Mauris attendit quelques instants en écoutant attentivement le grondement familier. Lorsqu’il se sentit pleinement satisfait par les réactions de la console, il commença à s’extirper du conduit.

 

-          Bordel, Genloui, tu pourrais m’aider quand même ?

 

Les technicos, ils ont quoi ? Trois ou quatre ans d’études en plus, une vareuse avec des boutons brillants, et surtout même pas le courage de se pencher pour venir en aide à un camarade. Voilà ce que pensait Mauris en s’agrippant à ce qu’il pouvait, pour extraire ses jambes puis le reste de son corps.

 

En fait, il l’avait pensé tellement fort, qu’il l’avait peut-être bien dit à voix haute.

 

Lorsqu’il se redressa, en préparant une version moins pacifique de son avis sur les techniciens, il se retrouva seul dans le couloir d’entretien.

 

-          Non mais… Il s’est barré, murmura Mauris avec des yeux ronds. C’est interdit, ça, hé le technicos !

 

Il braillait carrément, cette fois, en ramassant ses outils.

 

-          Cette fois, on te ratera pas ! On va pas te rater mon pote ! continua-t-il à hurler dans le couloir vide, en s’éloignant vers le sas d’accès.

 

Le câbleur ouvrir le sas et éteignit l’alimentation du couloir, plongeant dans le noir la longue galerie d’entretien. La trappe du sas se referma derrière lui, abandonnant le couloir au ronronnement des machines.

 

Sur le sol, à quelques mètres de la console, la tablette d’entretien de Genloui clignotait dans le noir.

 

 

La Bête avait attendu, longtemps, en parcourant en silence les couloirs d’entretien du gigantesque vaisseau. Elle avait appris. Elle avait compris les rites du vaisseau, les rythmes, les parcours, les fonctions. Elle s’était nourrie avec parcimonie, sélectionnant avec soin les proies qui pourraient disparaître sans affecter le fonctionnement du vaisseau et sans trop inquiéter les autres animaux qui en parcourent les coursives. Elle avait étudié avec soin les corps de ses proies, comprenant et maîtrisant peu à peu leurs fonctions vitales, leurs organes, leur psychisme. Ça avait été long, mais elle avait fini par percer les secrets de leur esprit.

 

Aujourd’hui, elle avait pris davantage de risques.

 

Ses griffes, plantées dans le cerveau de sa proie, avaient sectionné des zones précises de l’organe, privant l’animal de la parole et du mouvement, mais le maintenant en vie.

 

La Bête savait qu’on chercherait l’animal, parce que celui-ci était important, plutôt rare. Mais le vaisseau se passerait de lui, et finirait par l’oublier. Il était important, mais sans l’être trop. Oui, elle avait pris tout son temps pour le sélectionner. Elle allait maintenant s’appliquer à sonder l’esprit et la mémoire de sa proie. Il lui fallait tout connaître de lui. Son passé, sa vie. Ses rêves, ses besoins, ses envies. Ses croyances, ses peurs, ses déviances.

 

Parce qu’un jour, le vaisseau allait rejoindre une planète au sol recouvert de myriades de proies. Et parce que ce jour-là, la Bête devrait être prête à commencer la collecte.

 

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Révélation

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Salut à tous,

Je n'avais pas encore posté ma participation en parallèle du CDA long alors voici où j'en suis en fin de session 2 :

 

+++

...La horde était lancée...

Suivie de près par les frères Growder, menés par celui que les autres appelaient P'pa — personne ne sachant vraiment s'il était leur père ou leur grand frère... ou les deux.
En tout cas, P’pa ne se souvenait plus trop comment ils en étaient arrivés à suivre la horde, sûrement cette voix dans sa tête qui lui susurrait quoi faire.
Elle a commencé à lui parler au même moment où le P’tit a vu une tête lui sortir du bras et que les autres ont eu quelques problèmes de peau.

Même les chiens ont chopé un truc pas net sur le dos et se sont mis à attaquer le premier venu.
Toujours est-il qu’ils suivaient les zombies depuis quelques temps et qu’ils nettoyaient tout ce qui résistait un peu trop à leurs assauts, canardant à tout va avec leurs mitrailleuses bidouillées. Et ça leur plaisait. Pas besoin de réfléchir pour ça et les frères Growder n’ont jamais vraiment aimé réfléchir.

 

Les frères Growder :

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Et la photo de groupe :

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A+

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Bonsoir !

 

Voici à mon tour le bilan de ma session 2, en commençant par le MILOU :

 

"Gob'goth et ses hommes (enfin ses gobs...) arrivèrent enfin et pénétrèrent dans les forêts des Principautés Frontalières. La végétation y est si dense qu'il y fait très sombre. Ils distinguèrent tout de même une masse jaune étrange non loin de laquelle une multitude d'yeux de toutes les couleurs les guettaient. De quel créature pouvait-il bien s'agir ? Ils approchèrent doucement et découvrir qu'il s'agissait de Tad'Zeuill, la monture de Boulafa VII venu les acceuillir. 

 

- Cé koi s'truk jonn o louin ? demandèrent-ils au chef 

- Ah vou zokupé pa de lui, Jill' é jonn é réclam plin d'choz é en pluss il a apprivoizé un eskargo... Alé, on y va, not' gran chef vou zatten !"

 

Et les photos de fin de session avec mon unité d'araignées, soit 7 araignées seules, un UF de 6 socles de long, 2 UF de 2x2 socles plus un autre fait précédemment mais qui a reçu son chevaucheur au cours de la session. Les UF représentant à eux seuls l'équivalent de 18 socles, cela fait donc un effectif d'unité de 25 araignées.

 

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Voilà l'ensemble des sessions 1 et 2 :

 

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Et le détail de ma session ici :

Révélation

 

Et maintenant place au récap' photos avec une présentaion individuelle des membres de l'unité.

Pour commencer voici le chef, autoproclamé Boulafa VII... (même s'il est le premier du nom^^) sur sa monture Tad'Zeuill à qui il en manque quelques-uns :

 

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Viennent ensuite son état major sur leurs araignées Fournaise et Arlequeen :

 

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Voici les membres de l'unité en commençant par un qui se la raconte genre "tou c'ké rouj va plu vit' é pi cé tou !" j'ai nommé Flash Mc Queen :

 

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Suivi de Spiderman dont le gobelin nécessitera quelques finitions oubliées... Je voulais lui faire un bout de kryptonite en pendentif mais vert sur vert... :

 

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Depuis quelques semaines, Jill' est jaune et Opéra son escargot (Gilet jaune, opération escargot) bloquent les carrefours... mais bon, en forêt, pas grande utilité^^ :

 

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Et enfin une couleuvre des bambous dont le schéma est simple mais assez joli je trouve :

 

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Et les unit-filer : Punisher et Sentinelle pour commencer :

 

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Celui réalisé précédemment qui a reçu son chevaucheur :

 

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Et enfin Chasse et pêche (un côté chasse, un côté pêche) l'intendant du groupe, que je suis bien content d'avoir réalisé mine de rien :

 

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A bientôt !

 

Kele

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Hou la la ! J'ai oublié de poster ma session 2 sur le topic commun...

Voilà, je répare ma négligence.

 

Photo de fin de session 2 :

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Et comme j'ai pu terminer ma diligence entamée en session BOUM :

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Et voici le MILOU de la session 2 :

Révélation

Bronzino était un vétéran reconnu dans le milieu des mercenaires. Sa réputation le précédait où qu'il intervienne. Il était respecté autant par ses alliés que par ses ennemis. Il avait connu moult employeurs. Certains étaient de riches négociants qui n'y entendaient rien aux armes et au combat, d'autres se gargarisaient de leurs réussites, voire exploits, obtenus au cours d'engagements belliqueux. Les chefs de guerre qu'il avait côtoyés s'étaient avérés compétents ou non, efficaces ou non, respectueux de la vie de leurs hommes ou non et surtout fins négociateurs de contrat ou non.

Depuis quelques mois, il avait signé un engagement avec un chef mercenaire dont la réputation était mesurée et qui se faisait appelé Il Capitano. Très vite, Bronzino avait apprécié l'homme. Ce n'était pas un un guerrier qui étalait ses qualités ou ses victoires. Mais son attitude révélait un homme fiable, sûr de lui, mais sachant prêter attention à ses subalternes. Il se montrait également d'une grande rigueur et d'une impartialité remarquable lorsqu'il fallait arbitrer un litige entre deux factions engagées sous ses couleurs, ce qui était assez fréquent.

Aujourd'hui, Bronzino avait chevauché de concert avec la diligence qui transportait la compagnie d'arbalétriers. Les liens entre leurs deux unités s'étaient un peu renforcés. Il était arrivé que il n'ait pu se replier avec ses canons que grâce aux archers ou arbalétriers qui le couvraient à ce moment-là.

Mais Il Capitano savait créer un esprit de corps. Son armée revendiquait une véritable histoire de par ses origines lointaines et anciennes. Après cette première journée de chevauchée, les hommes s'étaient rassemblés au cours de la veillée et avaient suivi leur tradition. Il Capitano avait emprunté quelques parchemins au chariot du trésorier-payeur. La lecture régulière des hauts faits des Chiens de Kathovar, ainsi qu'ils se faisaient tous appelés,  parvenait à construire une réelle unité entre les hommes. Malgré les pertes sur les champs de bataille ou les ruptures de contrat, chacun sentait qu'il s'inscrivait dans une continuité bien plus vieille et plus grande que lui. Ce soir encore, la fatigue s'était vite dissipée sur les traits de chaque soldat. Bronzino avait remarqué les regards de connivence qu'échangeaient les hommes en entendant le récit.

Pour l'instant, Bronzino n'était pas dupe. Il avait sa propre histoire et n'était fidèle qu'à sa propre signature sur son contrat d'engagement. Mais il devait avouer qu'il commençait à ressentir quelque chose au fond de lui. Il commençait à grandement apprécier Il Capitano et à faire corps avec ses compagnons d'armes. Il craignait même un peu que ses servants d'artillerie ne commencent à éprouver davantage de fierté de se faire appeler Chiens de Kathovar qu'Artilleurs de Bronzino...

 

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Résumé des Pauvres Compagnons, épisode 2 AKA session foirée...

 

 

Le soldat Vantine retint un juron en manquant s'étaler après avoir trébucher sur un gravas dans l'obscurité. Les vétérans avaient pourtant radoté toute cette journée de repos que cela cachait quelque chose, il n'avait pas pu s'empêcher de se réjouir de ce répis bienvenu. Mais à peine la nuit tombée, il se retrouvait maintenant embarqué dans une mission nocturne : les unités de reconnaissance avaient pu repérer durant plusieurs nuits des cérémonies hérétiques se tenant juste derrière les premières lignes ennemies, dirigées par plusieurs chefs religieux. L'occasion était trop belle de les supprimer.

Il en était encore à se demander pourquoi le sort s'acharnait sur lui, tout en progressant le plus silencieusement possible dans les ruines selon un itinéraire repéré par les scouts, ne distinguant les reliefs du terrains et les camarades de son groupe qu'à la lueur des fusées éclairantes et des incendies ravageant encore certains immeubles.

Après un temps qui lui parut beaucoup trop long, il commença à percevoir les cris et les chants provenant de la cérémonie en cours. Ils se rapprochèrent, prenant pour couverts successifs les pans de mur d'un immeuble effondré jusqu'à enfin découvrir leurs adversaires. Vantine les trouva d'emblée beaucoup plus près qu'il ne l'aurait souhaité mais leur position était idéale. Il tenta de se concentrer uniquement sur ses cibles potentielles, essayant autant que possible de faire abstraction du rituel en cours comme on le leur avait dit pendant le briefing. Il savait cependant de quels cauchemars seraient peuplés ces prochains sommeils.

Chacun prit sa position et se choisit un cible, parcouru de frissons, les mains moites, les doigts crispés sur son arme, attendant un ordre de tirer qui tardait à venir.

Soudain, un cri primal, puissant, roula comme un coup de tonnerre. Une fraction de seconde plus tard, les têtes des chefs menant cette abjecte cérémonie disparurent dans une brume sanglante. Ce fut immédiatement la panique chez les hérétiques et les membres de l'embuscade n'eurent qu'à ajuster une par une leurs victimes qui couraient en tous sens sans aucune cohésion ou discipline. Un vrai stand de tir digne de l'académie. Les tirs, les chargeurs s'enchaînaient, les lasers brûlant les chairs, les armes lourdes disloquant les corps.

Au bout de longues minutes, une résistance et même un début de contre-attaque sembla s'organiser. Vantine entendit alors un coup de trompe, profond et grave au milieu de tout ce chaos. L'ordre de repli fut donné et la colonne entreprit de prendre le chemin du retour, disparaissant dans l'obscurité.

Ce n'est qu'une fois revenu au camp, affalé sur son mince matelas de couchage, les yeux dans le vide que le soldat Vantine se demanda qui étaient les mystérieux alliés qui les avaient si efficacement épaulés dans cette mission.

 

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Depuis des heures, l'offensive piétinait et les officiers supérieurs du centre des opérations commençaient sérieusement à perdre patience.

«  Qu'ils viennent eux même ! Si ils pensent faire mieux en première ligne, qu'ils se gênent pas surtout » maugréa le soldat Vantine, en se recroquevillant sous son casque.

Cette barricade qui bouclait l'accès à une usine d'importance stratégique ne voulait pas tomber. Les rues avoisinantes étaient trop étroites pour les blindés et de toutes les façons, on leur avait interdit l'usage des armes lourdes susceptibles de mettre en péril les installations. Aucune voie de contournant satisfaisante n'avait pour le moment été découverte.

Alors les vagues successives de gardes continuaient de venir s'écraser sans succès notable sur ce tas gravas. Quelques ennemis tombaient bien mais au prix de combien de vies impériales ? Les hommes commençaient sérieusement à perdre le moral et les commissaires multipliaient les invectives et les coups. La situation ne semblait pas prête de changer.

Le soldat Vantine regarda la vague suivante se préparer au coin de la rue voisine qui ne profiterait comme les précédentes que d'un pauvre tir de couverture et de quelques obus de mortier expédiés en tir directe pour couvrir son avancée. Il semblait que cette fois, ce soit la bande de tarés qui allait s'y coller. Pour l'heure ils apprêtaient leurs armes aussi bien que leurs âmes, répétant inlassablement leurs litanies. Même pour eux, Vantine regrettait déjà ce gâchis inutile.

C'est alors que trois formes massives tournèrent l'angle, beuglèrent un défi, couvrant presque le bruit des combats et sans plus attendre chargèrent droit vers la barricade. Toutes en muscles, portant de lourdes plaques de blindage improvisées en boucliers derrières lesquelles elles parvenaient à se protéger, elles prirent rapidement de la vitesse, déjà écumantes aprsè quelques foulées. Rien ne semblait pouvoir les arrêter, aucun tir ne parvenait à les ralentir. Elles entraînaient derrières elles le reste des Compagnons, leur ouvrant la voie jusqu'à la barricade qu'elles finirent par percuter, dispersant les débris sans se soucier d'escalade. Attaquants comme défenseurs marquèrent un temps pour réaliser que l'usine allait enfin tomber, les uns se ruant en avant, les autres se dispersant en toute hâtes pour tenter de reformer des maigres défenses plus loin dans l'installation.

La journée n'était finalement pas si mauvaise, réalisa le soldat Vantine en emboîtant le pas à ses camarades.

 

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Bonjour tout le monde ! Voici mon bilan de la session 2 :

 

La PIF :

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MILOU session 2

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Le feu crépitait dans un recoin de l’abbaye de Violecée-la-Plaine. La nuit était avancée, et dans la noirceur de celle-ci, les quelques brindilles qui flambaient semblaient être un soleil au milieu du néant, illuminant colonnes, débris, poutres et la cabane de bric et de broc qui faisait la « demeure familiale » de Énieul du Chêne, ex-Seigneur de Castel-Graal, et premier parmi les suivants d’Ulfrik.
Il se leva du torse de statue brisée qui lui servait de siège, et, faisant le moins de bruit possible, entra dans son cabanon. Il jeta un œil à sa nouvelle épouse, une paysanne qui avait su toucher son cœur desséché et égaré. Son esprit simplet était aveugle et elle ne semblait pas avoir remarqué que Sire Énieul n’avait plus sa raison depuis bien longtemps.
Après quelques secondes d’hésitation, il ceint sa lame au côté gauche, et enfila son énorme veste de cuir, puis sortit sur la pointe des pieds.
Ce soir était un grand soir.
Il allait renaître.

La nuit était fraîche, et le ciel étoilé. Le chevalier déchu pris une inspiration profonde. L’air froid chargé des odeurs de l’hiver approchant s’infiltrat avec difficulté dans ses narines obstruées de bubons douloureux, lui apportant un brin de lucidité. Il prit d’un pas vif la direction de l’ancien moulin de Violecée, où Isabelle de Barbouin-Bestu avait établi son domaine.


La roue à aubes reposait brisée et à moitié carbonisée dans le cours d’eau jouxtant la demeure, le moignon d’axe pourrissant dépassant du mur de pierre. Le toit avait été réparé avec les moyens du bord : bardeaux, chaume… Aucun des membres de la communauté ne savait faire ça, mais un petit groupe composé du Jean, du Charles et même de Messire Edmond le Bon s’était dévoué à cette cause, et avait entrepris de réparer du mieux qu’ils le pouvaient les toits des bâtiments utilisés. Et ils y étaient plutôt bien parvenu, puisque personne ne se plaignait d’infiltration d’eau démesurées. Quelques gouttes lors des fortes pluies, mais rien que de très normal quand nul ne pouvait se permettre d’avoir un toit de tuiles ou de lauses.
Énieul s’arrêta devant la porte et toqua discrètement. On vint rapidement lui ouvrir, et il entra dans la pièce réchauffée par un feu de bois crépitant. Le serf de Madame de Barbouin-Bestu s’écarta la tête penchée pour le laisser passer, mais Énieul ne lui accorda même pas un regard, et sans attendre l’invitation de la maîtresse de maison, alla s’installer sur un des lourds fauteuils près de la cheminée.

Il jeta un coup d’œil aux alentours. Il n’avait jamais eu l’occasion d’entrer ici, Barbouin-Bestu étant très solitaire et très protectrice de ses prérogatives, peu de membres de la communauté d’Ulfrik avaient eu l’autorisation de pénétrer sa demeure.
Ce n’était certes pas un château, mais c’était assez bien aménagé et confortable. La dame était d’un goût certain, apprécia le chevalier, qui soudain pris d’une crise d’urticaire se mis à se gratter frénétiquement les avants bras. La dame de maison arriva et le salua d’un ton froid.


« Bonsoir Énieul. Vous êtes en avance. »
« Madame », salua ce dernier en esquissant une révérence, à demi relevé de son fauteuil. « J’eusse espéré un accueil plus chaleureux ! »
Elle ignora superbement la remarque déçue de son interlocuteur et se détourna pour ordonner d’un geste vif à son domestique d’apporter des boissons et une collation.

Après une dizaine de minutes qui pour Messire Énieul du Chêne semblèrent des heures, mal à l’aise et outré de sembler si insignifiant à cette dame, qui ne lui adressa pas une seule fois la parole, une autre personne toqua à la porte. Le domestique légèrement vouté se précipita pour aller ouvrir. Trois anciens seigneurs de Bretonnie firent leur apparition dans la pièce.
« Énieul ! » s’écria Édouard de la Dent en écartant les bras du mieux que lui permettait sa corpulence volumineuse. Il se précipita pour serrer son compagnon de quête dans ses bras comme si cela faisait des années qu’ils ne s’étaient pas vu. Énieul n’appréciait pas cet étalage d’affection, mais il rendit son étreinte à Édouard, heureux malgré tout de la voir, puis jaloux en voyant le large sourire qu’il échangea avec Isabelle en allant la saluer. Tous deux avaient toujours été très proches, au grand dam d’Énieul. Vinrent ensuite les frères Blachbouq, Messire de Valroux, et Vassily de Vives-Épines. Un silence prononcé s’installa à son entrée dans la pièce. Tous savaient la raison de sa présence, mais aucun n’était à l’aise ni avec lui, ni avec le fait qu’un des Sept soit présent au cœur de Violecée-la-Plaine. On les y voyait rarement. Ils s’étaient installés en bordure, et restaient généralement entre eux. Mais depuis quelques temps, ils semblaient vouloir se rapprocher des habitants du hameau sans en avoir réellement envie. Une distance étrange restait entre eux et les membres de la communauté, même ceux dont ils étaient les plus proches.
La porte se referma dans un grincement discret.
La réunion allait pouvoir commencer.

 

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  • 1 mois après...

Allez, j'inaugure la fin de la session 3 :

 

Encore beaucoup de boulot pour moi, mais satisfait de ce que j'ai produit, sculpture comme peinture !

 

Une grosse PIF qui tache :

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La photo est pas terrible, mais j'espère réussir à peindre le démon ce weekend, j'en ferai de meilleures à cette occasion.

 

Le rappel du fluff de la S3 :

 

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Gloire à ma Dame

  Révéler le contenu masqué

 

et un petit bout de bonus que j'aime bien :

 

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Fertilité

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Sur ce, en avant pour la session 4, et le rattrapage du retard accumulé jusque là...

 A plus !

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Ah bah j'avions zappé aussi de poser ma S2...

la voici donc!

# PIF S2

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# MILOU S2

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Quoi de mieux que des boyz chargeant à gorge déployée ?

Des boyz beuglant à gorge déployée dans un chariot de guerre qui fonce sur les lignes ennemis en rugissant et pétaradant, bien sûr !

 

C'est en pensant à cela et après plusieurs jours de montage, bricolage et ajustage, ainsi qu'une bonne dizaine de grots disparus, que big dakka admirait son œuvre.

A peine sorti de l'atelier, l'heureux pilote du monstre d'acier et de tôle, s'élançait, moteur hurlant, à l'assaut de l'amas de gravats et autres carcasses jonchant les abords du mekshop. Il testait la manœuvrabilité de l'engin au dépend des grots et squig qui s'égaillaient en tous sens, déclenchant l'hilarité des boyz du coin.

Le raffut allait attirer encore plus de boyz dans les parages. Bon pour les affaires ça, pensa le big mek en se faisant à nouveau avaler par son atelier.

 

 

Le mekshop ne désemplissait pas, les grots n'avaient pas le temps de souffler qu'ils étaient déjà vaporisés, écrasés, carbonisés, pulvérisés... comme à quoi tout bon grot devait son existence !

 

« Heu boss... » Torbek n'en menait pas large en fixant le dos musculeux de big dakka

« Y'a les gars bizar' d'l'ote fois ki son r'venu ! »

Le haussement de sourcil de Big dakka incita Torbek à accélérer son débit.

«  Oui, la les gars fringué tout pareille, kom des ampoules kon peut pas louper, y veulent des... des... S'lenssieu qui disent!... »

Eul big dakka manqua en lacher sa diskeuz. Il se retourna d'un bloc, si ahuri qu'il ne prêta pas attention au grot qu'il venait de découper en deux dans son élan. 

« QUOI?! » beugla-t-il autant par surprise que par rage.

« Bin heu... » commença Torbek. Mais il ne pu terminer sa phrase que le big mek partait déjà en fulminant vers l'avant du mekshop, sa diskeuz ronronnante et toujours écarlate à la main.

Torbek suivi son boss à bonne distance, embarquant un grot sous le bras au cas ou, curieux de voir comment cela allait se passer.

Ce ne fut pas très long, la vue de Big dakka vociférant et agitant sa diskeuz dans leur direction avait fait reculer les importuns. Ils finirent par déguerpir quelques instants plus tard, après quelques juront où il était approximativement question de vrai orks et de pets de squigg...

 

 

A peine se remettait-il de cette demande incongrue qu'un grand vacarme inhabituel retentissait devant le mekshop, suivi d'un nuage de poussière et quelques morceaux de tôle qui volaient dans l'entrée.

« S'quoi s'bordel enkor ! » s'énerva le mekaniac

Il déboula dehors et dans la poussière retombante découvrit une demi douzaine de boyz équipés de rockettes sur leurs épaules. L'un d'eux, étonnamment indemne, tentait vainement de se dés-encastrer du mur du mekshop sous les colibets de ses congénères.

La patience n'étant pas le fort de Big dakka, il poussa les boyz attroupés pour arracher sans ménagement le malheureux as des airs de son mur.

« Et alors, ça t'fait marrer d'péter mon atelier ?! » hurla-t-il en le secouant comme un squigg prunier !

Ce traitement amical ne permis pourtant pas à l'infortuné missile vivant, encore un peu sonné par son arrivée, de s'exprimer autrement que par quelques bribes inintélligibles. Chose qui énerva

passablement son tortionnaire.

« kes'k'vous foutiez dans l'koin ! » Beugla Big dakka à l'attention des autres fou volants qui profitaient du spectacle.

« Bin c'est la rokett' de Poktur qui tire tro' a gauche qui dit » gloussa l'un d'eux en désignant la marionnette que le bigmek continuait à secouer.

Avec un grognement, ce dernier asséna un violent coup de poing dans la face du muet. Il commença ensuite a en arracher des dents qui s'étaient déchausser sous ce traitement.

« Ca s'pour l'mur, et ça s'pour l'taf. R'passer d'main » lança-t-il en laissant choir le boy encore inconscient.

Il siffla les grots qui s'étaient inévitablement attroupés pour assister à la branlé d'un boy, et leur désigna la forme avachie derrière lui, puis retourna dans son atelier.

En quelques instants, la rocket' défectueuse se retrouva libérée du dos de son propriétaire et disparue dans le mekshop laissant la place reprendre sa tranquillité toute relative. 

  

 

 

Et la S3 finie + bonus (le deff kopta)

voici la finalisation de ma S3

#PIF S3

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#MILOU S3

Révélation

 

Seconder par ces plus fidèles et très intéressés gros bras, ne nous leurrerons pas, Eul big dakka ne manque pas une occasion de sortir son kanon shokk ! Même si ces frimeurs se vantent d'avoir les plus grosses, ils font moins les fières devant la sienne !

Afin de trouver de quoi alimenter son appétit de brikoleur il vends ses services d'artilleur hors pair au plus offrant. Il cherche celui qui pourra lui permettre de mettre les pieds dans l'astro-port encore actif de la ruche Secundus ! comme l'appel les zoms.

Il se sent attirer par cette ruche et se verrai bien la transformer en petit kroizeur  et emmener une waaaagh dévaster les étoiles!

Mais restant pragmatique, il lui faut d'abord rassembler des boyz et devenir incontournable dans ce secteur.

Comme les bandes ne manquant pas dans ces désolations, il à plein d'occasions de déployer son arsenal et montrer qui il est !

Son nom commence déjà à faire son petit effet. Son atelier est maintenant très connu des pilotes de rockettes ! Y'en a même un qui voulait pouvoir s’asseoir s'te flemmard, une moto volante quoi...

 

 

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Voilà donc la PIF de la session 3 :

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Et pour se faire plaisir, la photo de groupe :

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Sans oublier le MILOU :

 

L'Eveil

 

Trailer :

Illic NightSpear le ranger, Galarion l'autarque et Ylmaer le bonesinger, les trois émissaires d'Alaitoc pénètrent dans le temple à la recherche d'une statue de Khaine. Alors qu'ils veulent l'emporter, une prêtresse cherche à les en empêcher. L'autarque la défie en duel, mais échoue, et son sang est répandu sur le sol du temple, lorsque celui-ci git au sol, égorgé. Ce sang répandu a un effet étonnant sur la statue....

 

Texte complet :

 

Révélation

 

Galarion, l’Autarque, semblait regarder le trou béant d’un air satisfait, tandis que les exodites, à côté de leurs bêtes, semblaient plongés dans un maelstrom d’émotions, mélange de honte, de dépit, et surtout de colère.

“Vous pouvez partir, nous n’avons plus besoin de vous, dit Galarion en se tournant vers eux.

- Il n’en est pas question, dit la dresseuse, dont le visage découvert affichait son air courroucé. Nous restons.

- Faites comme bon vous semblera, mais ne tentez rien de fâcheux. Nos Guerriers Mirages sont postés alentour, et au moindre geste contre nous, votre crâne ainsi que ceux de vos bêtes laisseront passer la lumière comme la futaie de cette clairière qui sera votre dernière demeure.”

Alors que la dresseuse semblait esquisser un pas, la main de l’autre dresseur se posa fermement sur son épaule. Il lui glissa quelques mots près de l’oreille : “Le Roi nous a donné des ordres, et ce que tu t’apprêtes à faire n’en fait pas partie. Je n’aime pas ces Aeldari plus que toi, et si je pouvais planter ma lame dans leurs coeurs à tous maintenant, je le ferai sans hésiter. Mais j’ai le sentiment que ce n’est pas encore le moment…”

 

L’Autarque, suivi d’Illic et d’Ylmaer, le Chanteur de Moëlle, pénétrèrent dans la pénombre du temple. Un grand escalier descendant se déployait devant eux, s’enfonçant sous le sol. La structure supérieure du temple n’était en fait qu’une petite partie d’une immense salle souterraine, faiblement éclairée par de petites fenêtres de cristaux couleur améthyste qui s’ouvraient sur les murs supérieurs. Ils descendirent lentement l’escalier, suivant ses formes en arabesques tortueuses. Leurs pas finirent par toucher le dallage de la salle. Au centre de celle-ci se trouvait un large autel, dont la plateforme supérieure de forme ovale était soutenue par ce qui semblait être une structure végétale, parsemée de cristaux luisant, et qui plongeait dans le sol sous le dallage. Des statues sans visage et des autels plus petits sur lesquels étaient posés des armes, étaient alignées tout autour de la salle. Par endroit, des tunnels sombres s’ouvraient dans les murs.

Alors que le Chanteur de Moëlle admirait l’autel, l’Autarque faisait le tour de la salle, inspectant les armes. Illic s’accroupit et inspecta le dallage; il porta ses yeux en direction d’un autel, et s’en approcha : celui-ci était vide.

L’Autarque les appela soudain.

“Je l’ai trouvée, venez voir”.

Dans une immense niche était érigée une statue monumentale. Elle avait tous les attributs de Khaine, le Dieu à la Main Sanglante. Le casque orné de cornes, le visage grimaçant, la Mort Hurlante, sous forme d’une lance et une main recouverte de croûtes brunâtres qui ne pouvaient être que du sang séché. Mais certains détails la différenciait clairement des autres représentations usuelles du dieu. Sa silhouette tout d’abord, était féminine, et une toge en peau de dragon, était jetée sur son épaule. Sur le socle, qui était soutenu par les mêmes structures végétales que le grand autel, était gravé une gigantesque rune de la Banshee.

 

“Pouvons-nous la prélever sans dommage, Ylmaer? demanda l’Autarque.

Le Chanteur de Moëlle posa ses mains à plat sur le socle, ferma les yeux et se concentra. Alors qu’en l’espace d’un instant, des millions d’images de violence se formaient dans son esprit, il retira brusquement ses mains, comme si il s’était brûlé.

- Nous devons faire vite. Notre présence prolongée crée un sentiment d’hostilité de plus en plus prononcé chez les autochtones. La colère gronde et cela les mènera sous peu sur le sentier de la guerre, contre nous.

- Oui, opina Illic. Je vois bien que nos cadeaux ne suffisent plus à leur faire oublier tous les changements dans leur mode de vie traditionnel. Et notre accord avec les coteries de Commoragh pour faire cesser les raids sur ce monde arrive bientôt à expiration. Nous devons faire vite avant que la situation nous échappe. La renaissance de Khaine en dépend.”

- Dans ce cas, allons chercher une plateforme antigrav pour ramener cet Avatar sur Alaitoc et quitter enfin cette planète d’arriérés…

- Vous n’en ferrez rien! cria une voix féminine qui coupa celle de l’Autarque.

- Je me demandais quand vous alliez sortir de derrière votre statue, jeune Irlisya, dit Illic. Vous pouvez reposer vos reliques sur l’autel, elles ne nous intéressent absolument pas. Nous avons uniquement besoin de la statue.

- Vous ne pouvez pas la prendre, elle fut érigée en l’honneur de Jain Zar, pour que nous nous rappelions à jamais ses enseignements sur l’Art du Guerrier. Nous avons juré de nous entraîner et de devenir des guerriers parfaits, pour le jour où elle reviendra nous chercher pour la Rhana Dendra. Je vous empêcherai de vous en emparer, même si pour cela je dois vous tuer.”

 

Galarion éclata de rire, et ses éclats résonnèrent dans toute la salle.

“Toi, petite sauvage, tu penses pouvoir vaincre un guerrier engagé depuis plus de deux mille cycles sur la Voie du Guerrier, et en maîtrisant tous les Aspects? L’enseignement de Jain Zar ne t’a visiblement pas appris à rester à ta place. Laisse-moi te donner une leçon, avec l’arme de ton choix. Je vois que tu portes une lance, cela te convient-il ?”

- Comme il vous plaira, répondit la jeune exodite.

- Et je propose un enjeu à ce duel. Si tu me vaincs, nous repartirons immédiatement de cette planète, sans la statue. Mais si je te vainc, je prendrais ta vie, ainsi que tout ce dont j’estimerai utile pour mon Vaisseau-Monde.

- Galarion, arrêtez ceci, lança Illic, il n’en sortira rien de bon. Je peux trouver un accord avec le Roi Fancoroth. Ne versons pas de sang inutilement.

- Illic, je dois admettre que les exodites forment de bons rangers, mais vous êtres devenu trop tolérant avec eux à force des les côtoyer. Je ne peux pas les laisser dire qu’ils peuvent nous égaler sur la Voie du Guerrier.”

Galarion prit une lance sur un des autels, et pris place face à Irlisya. Ils tendirent leurs lance en direction de leur adversaire, jusqu’à ce que les fers se touchent, signe du début du combat.

Les deux adversaires se regardent dans les yeux, et commencent à se déplacer lentement, circulairement, autour d’un point imaginaire entre eux. Brusquement, la jeune prêtresse tente de frapper à la tête de la pointe de sa lance, mais le coup fut facilement esquivé par l’autarque. Celui-ci riposta immédiatement, la prêtresse para le coup et tenta de le faucher au cheville, mais le coup fut évité d’un saut. La prêtresse fit alors un bond en arrière, pour éviter les ripostes. Les coups commencèrent à s’accélérer, chaque adversaire feintant, esquivant, parant, tentant d’utiliser les éléments de la pièce pour prendre l’avantage. Les combattants sautaient et virevoltaient, comme des danseurs dans un ballet, leur chorégraphie étant rythmée par le bruit des lances qui s’entrechoquaient. Au bout de plusieurs minutes, Galarion avait pris l’avantage, repoussant Irlisya dos contre le socle de la statue. Du sang suintait de plusieurs estafilades, sur ses épaules, ses bras et ses jambes.

 

“Ce combat touche à sa fin. As-tu un dernier mot avant que ton âme quitte ton corps?”

- Oui, écoute le bien… Concentrant ses pouvoirs psychiques dans sa gorge comme elles s’était entraînée au temple pendant des années avec les autres prêtresses, elle poussa un cri. Le son indescriptible qu’il produisit était accompagné d’une onde de choc psionique qui surchargea le système nerveux du chef de guerre d’Alaitoc. Il s’écroula au sol, paralysé.

La vainqueur du combat plaça un pied sur sa poitrine, et pointa sa lance sur la gorge du vaincu.

- Le cri de la Banshee….. sans masque…. comment…. bredouilla-t-il.

- Jain Zar nous a appris à fabriquer les masques de Banshee, mais à force d’entraînement, nous nous sommes rendu compte que certaines d’entre nous étaient capables de pousser le cri sans son aide. Tu as été vaincu, vous repartirez donc sans la statue.

- Le déshonneur d’avoir été vaincu par une sauvage… et celui de revenir sur Alaitoc sans avoir accompli ma mission…. jamais!

Alors que la paralysie avait commencée à s’estomper, il agrippa la lance des deux mains et la plongea dans sa gorge, libérant des jets de sang aspergeant les jambes de son adversaire.

Elle recula d’un bond, épouvantée par ce geste et dégoutée de tout ce sang versé. Les deux spectateurs s’approchèrent, le Chanteur de Moëlle posant sa main sur l’épaule d’Irlisya tandis qu’Illic se baissa et posa sa main sur la poitrine de l’Autarque, agonisant.

“Ne vous avais-je pas prévenu Galarion…?”

 

Le ranger resta près de lui alors que sa dernière étincelle de vie quittait son corps. Son sang avait formé une large flaque qui avait atteint le socle de la statue.

Une fois sûr que Galarion avait rendu son dernier souflle, il préleva la Pierre Esprit. Il la contempla avec surprise. Celle-ci devrait luire faiblement, grâce à l’énergie psychique de l’âme capturée au moment de la mort. Mais la gemme était restée vide, alors même que son porteur était décédé. Peut-être l’avait il prélevée trop tôt, et l’âme avait été dévorée par Slaanesh…? Non, impossible, il était si près qu’il l’aurait senti. Mais où alors était partie son âme…?

Derrière Illic, des craquements et un sifflements se firent entendre, tandis que la statue se mettait à luire. La flaque de sang semblait être aspirée par son socle, laissant le corps exsangue. Des gouttes se mirent à tomber sur le sol, sous sa main, qui commençait à se maculer de rouge, le liquide poisseux suintant par les interstices du bras.

Lorsqu’il se retourna, une lumière aveuglante et une chaleur brulante émanaient de la statue, tandis que les craquements s’accentuaient. Il lui sembla alors que la statue commençait à bouger, ses bras se tendant et sa tête se penchant en arrière.

Tout à coup, un long cri retentit dans la salle, et chaque personne présente eu l’impression que son âme était consumée et réduite en cendre, laissant la place à un néant intérieur. Alors qu’ils perdaient conscience, ils ne virent pas le rayon de chaleur incandescente s’échapper de la Mort Hurlante, et former un énorme trou dans le toit du temple, qui s’écroula partiellement sur les trois eldars inconscients.

 

Modifié par fanfanzevich
Correction du milou
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SESSION 3 - LA WAAAGH GROKRAN

 

*****

Les combats faisaient rage autour d'eux, pourtant rien ne semblait être en mesure d'interférer dans ce combat de titans. La force brute contre une volonté d'acier. La rage contre la foi. Le commissaire impérial Jason Blight avait mené ce détachement de l'Astra Militarum selon les ordres reçus du haut commandement. La première rencontre avec les otoctones avait viré au massacre, il entendait bien changer le cours de l'histoire. Que l'empereur lui en soit témoin.

 

Des années de pratique le mettait clairement en position d'avantage. Les coups du géant menant la charge n'arrivaient pas a toucher leur cible. Fort heureusement d'ailleurs, car l'immense Ork au teint jaunâtre était si puissant, que chacun de ses coups de pince couchait un arbre centenaire. Bientôt les deux protagonistes se retrouvèrent seuls au milieu d'une clairière jonchée d'arbres couchés au sol.

 

*****

 

Galvanisé par les nombreux Boyz en pleine euphorie de la bataille, Nazgob luttait psychiquement contre toute la confrérie de l'Astra Télépathica qui essayait de "ruzer" en perturbant la tribu pendant son combat. L'énergie de Mork se déversait par tous les pores de sa peau, teintant l'air ambiant d'une couleur verdâtre. Dans un hurlement gutural, il envoya une telle charge de haine a travers le warp que les cinq têtes des Psykers Primaris explosèrent a l'unisson avant que, vidé de toute son énergie, il ne s'écroule au sol un air satisfait sur le visage.

 

Lorsque le Weirdboy s'écroula, Pompy leva la tête un instant. De son bras Kidechire il termina d'injecter un stimulant au champignons dont il avait le secret a un Boyz un peu affaiblit avant de s'élancer vers Nazgob. Son Boss ne comprendrait pas la perte de son fidèle conseiller. Sur le chemin, il injecta quelques doses létales de venin de serpent extrait la veille sur Nagini, le dangereux familier du Weirdboy, aux quelques "zom" trop lents ou téméraires pour s'écarter de son chemin.

 

*****

 

Pompy le Painboy

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Nazgob le Weirdboy

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GroKran le Warboss

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Et avec la session bonus de 10 Kommandos pour Thyrio

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Pour ceux qui le demandait, voila la totalité des 3 premières sessions.

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Bonsoir

 

Session 3 terminée:

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Le Milou:

"Et le voilà, irradiant d'une aura particulière, l'élu des 4 dieux du chaos, Archaon le seigneur de la fin des temps...

A ses cotés viennent les terribles "Epées du chaos", on dit de ces terribles chevaliers qu'ils sont invincibles et qu'ils n'ont jamais connut la défaite, que seul les plus braves peuvent un jour espérer faire partie de ce régiment d'élite. Et ils semblent que ce soit vrai car partout ils ont suivit Archaon, dans toutes les batailles, dans toutes les aventures et dans toutes les quêtes, partout le succès était au rendez-vous...

Aujourd'hui, il vont suivre l'élu dans la plus fabuleuse épopée qui soit, la grande guerre, la dernière guerre contre les royaumes du sud, la guerre qui verra la fin des temps et l'avènement d'un Age de chaos…"

 

A plus! :)

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MILOU de la Session 3 :

 

Le Watchmaster Jeor Mormont déchargea à bout portant le bolter de sa lance de gardien. Les projectiles explosifs pénétrèrent dans le thorax du Trygon avant de détonner. De l'Ichor et des éclats d'os aspergèrent l armure noire du héros Deathwatch. La monstrueuse créature serpentine hurla de douleur mais refusa de mourir. Le Tyranide se rua en avant, la mâchoire du monstre se distendit, révélant de puissants tendons aussi résistants que des câbles d'acier et des centaines de crocs effilés. Le maitre de la Deathwatch laissa tomber son arme et écarta les bras, empêchant la gueule monstrueuse de se refermer entièrement sur lui. Il verrouilla ses épaules encaissant les tonnes de pression qui menaçaient de l'écraser. Le sang martelait ses tempes, sa vue se brouilla sous l'effort. Jeor coupa les alarmes qui résonnaient dans son casque. Sous la contrainte, la céramite de ses gantelets se fendit et les fibres musculaires artificielles se rompirent : son armure aller céder avant sa volonté.  Sentant la victoire proche, le Trygon mobilisa toute sa puissance pour en finir et assimiler le précieux patrimoine génétique de l'adversaire qui l'avait tant fait souffrir. 

Soudain l'air se chargea d'ozone, un éclair d'énergie psychique frappa de plein fouet la créature, arrachant des pans entiers de sa chair. L'esprit de Jeor s emplit de visions des héros du passé qui lui prêtèrent leur force. Centimètre par centimètre il repoussa la mâchoire vorace du Xenos. Les muscles du Tyranide se déchirèrent et le Watchmaster lui arracha la tête avant de la jeter au loin.

 

Son regard se posa sur une silhouette bleue, portant une gigantesque épée de force :

"Merci mon frère" dit-il à l'intention du maître archiviste Nathaniel.

Les yeux luisant de pouvoir, le sorcier space marines sourit :

"je n ai pas eu grand chose à faire, tes prédécesseurs te tiennent en haute estime, leurs âme ne demandait qu'à te venir en aide..." .

 

WATCHMASTER JEOR MORMONT

 

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MAITRE ARCHIVISTE NATHANIEL

 

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La troisième Session

Quelques mots sur cette troisième Session qui vient de se terminer, c'était une Session Héros au cours de laquelle chacun devait réaliser (entre autres) le boss, le patron, le nabab, bref le chef de son armée. Le gros. La pointure.

 

Vous avez déjà plusieurs d'entre eux ci-dessus.

 

La quatrième Session qui démarre est à nouveau une Session Libre, chacun va pouvoir y mettre ce qu'il veut ! Les figurines en retard, par exemple ?

 

Bons courage aux camarades du CdA, et j'espère que nos productions plairont aux autres membres et visiteurs du Warfo.

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Prologue – Dans les ténèbres

Révélation

 

La Bête cligne des yeux, lentement, paresseusement. Elle savoure entre ses dents le liquide nourricier dans lequel elle baigne. Les mouvements du fluide la caressent et stimulent doucement les multiples terminaisons nerveuses qui constellent sa peau laiteuse.

 

Ces sensations apaisantes pourraient plaire à la Bête, mais rien n’a été prévu pour qu’elle puisse ressentir du plaisir. Pour tout dire, elle ne ressent rien. Son esprit est fort, néanmoins. Mais il reste tapi dans les ombres, tout comme son corps, recroquevillé, comme étouffé par quelque chose de plus puissant, de plus important.

 

Sans prémices, la matrice se déchire soudainement. Le flot nourricier qu’elle contenait se répand sur la paroi chitineuse qui recouvre la salle d’incubation, entraînant avec lui l’être qui somnolait en son sein.

 

La Bête cligne des yeux à nouveau, en raclant le sol avec ses griffes. Un hurlement instinctif monte dans sa gorge, mais il s’efface quand son être s’ouvre enfin à la conscience. En un instant, des millions d’esprits l’envahissent et l’accueillent.

  

Sans une hésitation, la Bête se redresse, et se dirige vers la lumière.

 

 

Chapitre 1 – Le vaisseau

Révélation

 

Gêné par les câbles de la partie haute de la console, Mauris pestait, comme à son habitude, contre la machine, la lumière, le vaisseau, les pilotes, tout ce qui lui passait par la tête. A côté de lui, Genloui notait les réactions de la machine sur sa tablette d’entretien, sans tenir compte des injures qui sortaient de la trappe d’accès. Technicien de niveau 4, il avait l’habitude de travailler avec des collaborateurs de toutes sortes. Mauris n’était pas le plus compliqué à gérer, loin de là, ce câbleur obtenait généralement d’excellents résultats. À condition qu’on n’essaie pas de lui faire la conversation.

 

Après une dernière salve de jurons, Mauris rebrancha le câble d’alimentation principal en marmonnant instinctivement le verset de purification sensé apaiser et remercier l’esprit de la machine. Il n’hésitait pas à affirmer haut et fort, notamment à la cantine ou au cours des réunions trihebdomadaires, qu’un psaume ne remplace pas une burette d’huile ou un connecteur neuf. Notamment lorsque le sous-intendant du pont listait les économies qui pourraient être faites sur les fournitures du vaisseau. Mais, plus que la foi, Mauris avait comme tout le monde son lot de superstitions et de croyances plus ou moins assumées.

 

La console émit une série de couinement lorsque les fluides chassèrent l’air qui avait envahi ses artères, puis elle redémarra et retrouva son ronronnement habituel. Toujours allongé dans la cavité étroite qui permet d’accéder aux entrailles de la machine, Mauris attendit quelques instants en écoutant attentivement le grondement familier. Lorsqu’il se sentit pleinement satisfait par les réactions de la console, il commença à s’extirper du conduit.

 

-          Bordel, Genloui, tu pourrais m’aider quand même ?

 

Les technicos, ils ont quoi ? Trois ou quatre ans d’études en plus, une vareuse avec des boutons brillants, et surtout même pas le courage de se pencher pour venir en aide à un camarade. Voilà ce que pensait Mauris en s’agrippant à ce qu’il pouvait, pour extraire ses jambes puis le reste de son corps.

En fait, il l’avait pensé tellement fort, qu’il l’avait peut-être bien dit à voix haute.

Lorsqu’il se redressa, en préparant une version moins pacifique de son avis sur les techniciens, il se retrouva seul dans le couloir d’entretien.

 

-          Non mais… Il s’est barré, murmura Mauris avec des yeux ronds. C’est interdit, ça, hé le technicos !

 

Il braillait carrément, cette fois, en ramassant ses outils.

 

-          Cette fois, on te ratera pas ! On va pas te rater mon pote ! continua-t-il à hurler dans le couloir vide, en s’éloignant vers le sas d’accès.

 

Le câbleur ouvrit le sas et éteignit l’alimentation du couloir, plongeant dans le noir la longue galerie d’entretien. La trappe du sas se referma derrière lui, abandonnant le couloir au ronronnement des machines.

Sur le sol, à quelques mètres de la console, la tablette d’entretien de Genloui clignotait dans le noir.

 

 

La Bête avait attendu, longtemps, en parcourant en silence les couloirs d’entretien du gigantesque vaisseau. Elle avait appris. Elle avait compris les rites du vaisseau, les rythmes, les parcours, les fonctions. Elle s’était nourrie avec parcimonie, sélectionnant avec soin les proies qui pourraient disparaître sans affecter le fonctionnement du vaisseau et sans trop inquiéter les autres animaux qui en parcourent les coursives. Elle avait étudié avec soin les corps de ses proies, comprenant et maîtrisant peu à peu leurs fonctions vitales, leurs organes, leur psychisme. Ça avait été long, mais elle avait fini par percer les secrets de leur esprit.

 

Aujourd’hui, elle avait pris davantage de risques.

Ses griffes, plantées dans le cerveau de sa proie, avaient sectionné des zones précises de l’organe, privant l’animal de la parole et du mouvement, mais le maintenant en vie.

 

La Bête savait qu’on chercherait l’animal, parce que celui-ci était important, plutôt rare. Mais le vaisseau se passerait de lui, et finirait par l’oublier. Il était important, mais sans l’être trop. Oui, elle avait pris tout son temps pour le sélectionner. Elle allait maintenant s’appliquer à sonder l’esprit et la mémoire de sa proie. Il lui fallait tout connaître de lui. Son passé, sa vie. Ses rêves, ses besoins, ses envies. Ses croyances, ses peurs, ses déviances.

Parce qu’un jour, le vaisseau allait rejoindre une planète au sol recouvert de myriades de proies. Et parce que ce jour-là, la Bête devrait être prête à commencer la collecte.

 

 

Chapitre 2 – En famille

Silvia se pencha sur le berceau, sans faire un bruit, en se mordillant la lèvre. Elle murmura :

 

-          Ils dorment enfin…

 

De l’autre côté de la pièce, sous l’unique fenêtre de l’appartement, Bernar profitait des dernières lueurs du jour pour démonter l’alimentation de l’un des servo-bras de sa combinaison, et nettoyer les petits éléments, à la recherche de ce qui provoquait d’agaçants grésillements depuis plusieurs jours.

 

-          C’est pas dommage ! dit-il. Ils cassent bien les oreilles ces deux-là.

-          Tais-toi, idiot, dit Silvia avec un sourire, en lui passant la main dans les cheveux.

 

Elle savait très bien que Bernar était, comme elle, fou d’amour pour leurs deux bébés. Ils les avaient tant attendus, ces deux-là ! Après plusieurs fausses couches, ils s’étaient presque résignés. Le seul couple du bloc à ne pas avoir d’enfants… et aujourd’hui, ils en avaient deux.

 

Silvia commença à débarrasser la table. Comme elle en avait pris l’habitude, elle passa le doigt dans le fond des assiettes, puis elle le suçota pour ne rien laisser, ne pas jeter la moindre trace d’aliment. Elle était mère, maintenant, elle ne pouvait pas se permettre le moindre gaspillage. Elle se devait d’être forte, et de tout faire pour que ses enfants aient les meilleures chances de survie. La vie était difficile ici. Une vie faite de travail, de sacrifices, de douleur.

Lorsque le doc lui avait annoncé qu’elle attendait des jumeaux, Silvia avait un peu paniqué. Mais les bébés avaient changé sa vie. Elle se sentait plus forte, plus conquérante, plus précieuse que jamais.

 

Après avoir déposé la vaisselle dans le caisson de nettoyage, Silvia revint vers Bernar, et le prit dans ses bras. Le mari continua son travail comme si elle n’était pas là, mais elle savait qu’il appréciait l’étreinte. Elle regarda par la fenêtre. Un énorme cargo spatial venait de percer les nuages, et amorçait sa descente vers le spatioport.

 

-          Celui-là, il est pour moi demain ! dit Bernar. C’est curieux, on l’attendait depuis plusieurs jours.

-          Dis… Nos bébés… Tu crois qu’ils auront leur chance ? Qu’ils seront heureux ?

 

Bernar posa son tournevis, et leva les yeux vers les nuages. Le vaisseau avait allumé ses rétrofusées et entamé son approche. D’une taille fabuleuse, l’appareil transportait des millions de conteneurs. Sur beaucoup d’autres planètes, il aurait fallu organiser un déchargement par navettes, long et coûteux. Mais ici, on savait gérer ce genre d’engins. Les équipes de nuit allaient ouvrir les immenses panneaux latéraux du monstre de métal et, demain, les équipes de jour trieraient et débarqueraient les conteneurs. Il suffirait de quatre ou cinq jours pour retirer au vaisseau la moitié de son poids.

Bernar faisait partie d’une équipe de jour.

 

-          Ne t’inquiète pas, répondit-il à sa femme en prenant sa main. On y arrivera.

 

Le vaisseau, de plus en plus énorme, enclencha sa deuxième salve de rétrofusées pour stabiliser et ralentir sa chute. Le grondement devint plus fort, et les parois de l’appartement commencèrent à vibrer.

Dans le berceau, l’un des bébés se mit à gigoter puis à gémir.

 

-          Oh non, dit Silvia, ils me les ont réveillés !

 

Elle s’approcha du berceau. Les yeux grands ouverts, l’un des enfants réclamait à manger de plus en plus bruyamment.

 

-          Je suis là mon chéri, maman est là.

 

Elle remonta la manche de sa tunique, et commença à retirer un bandage qui entourait son avant-bras. Sous le bandage, la peau était percée de multiples trous et fentes, plus ou moins cicatrisés. La chair, boursouflée et violacée, devait la faire horriblement souffrir.

Elle se pencha sur le berceau et tendit son avant-bras. Avec voracité, l’un des bébés se projeta en avant et vint planter ses crocs dans le bras tendu. Le sang gicla jusqu’au visage de Silvia, qui regardait la scène avec un amour infini. S’agrippant à l’avant-bras avec deux de ses pattes, le bébé commença à suçoter goulûment le sang et le pus.

 

Ayant délaissé son travail, Bernar vint lui aussi se pencher sur le berceau, et commença à déboutonner sa combinaison. Le second enfant réclamait sa part.

 

-          Ils sont beaux, hein ? lui dit sa femme.

-          Oui. Magnifiques.

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Allez, ce mois-ci est faste, 3 figurines finies ?

 

La PIF:

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Le MILOU



"La meute de Grin avait perdu le contact avec le QG de campagne dès qu'ils avaient pénétré dans les ruines de cette étrange cité.
La matière scintillante constituant les restes des bâtiments xenos ne devait pas être étrangère à ces problèmes de communication.
Sur leur gardes, les cinq Space Wolves avait tout d'abord progressé sans incident dans les rues parsemées de gravas et de statues dérangeantes.
Les bâtiments, encore debout malgré leur âge visiblement millénaire, étaient désert. Seul l'écho de leurs pas étouffés et le grincement des armures énergétiques les accompagnaient.
Puis soudainement, l'enfer s'était déchaîné.
Dans un miroitement malsain de l'air, une sorte de porte lumineuse s'était brusquement dessinée dans leur dos.
Grin eut à peine le temps de penser que cela sentait la souillure du warp, qu'une foule de démons grimaçants en jaillit.


Malgré la surprise, les Space Wolves s'étaient rapidement regroupés dans une position défensive.
Ils avaient longtemps tenu bon, cela avait paru des heures à Grin, mais le poids du nombre avait fini par avoir raison d'eux.
Olgar avait été pris dans deux tirs incendiaires croisés, et il ne restait quasiment rien de lui.
Solgunn succomba dans une mêlée après avoir emporté trois démons d'un revers de son épée tronçonneuse.
Liveig et Ottar combattait toujours, même si le bras gauche de se dernier pendait déchiqueté le long de son flanc.
Ils n'en avait plus pour longtemps, Grin le savait.
Ce qu'il pensait être un leader de ces viles horreurs, trapues et tout en crocs, se taillait un chemin vers eux pour la curée.
Il était temps d'en remettre son âme à Russ et au Père de toutes choses.

La marée démoniaque sembla se figer un instant. Comme si le temps était suspendu, les regards parfois multiples des démons, convergeaient derrière la position de Grin.
Lentement, il se retourna, et ses coeurs se gonflèrent de fierté. Malgré lui, ses lèvres se retroussèrent pour montrer ses crocs.
Dominant l'encaissement sur une butte de gravas, Svengast Olaffson brandissait l'étendard de la Grande Compagnie. Le loup à tête noire toisait la vile engeance démoniaque.
Et il n'était pas seul ...
Dans un rugissement de tonnerre, le Chef de Meute Arngeir Strongshield menait une charge de griffes sanglantes sur le flanc des démons.
Perché sur le dos de Sombre Carnage, le loup tonnerre qui ne le quittait jamais, il enfonça les flancs des démons qui commencèrent à refouler.

Exalté par l'apparition salvatrice de ses frères, et la vue du vénérable étendard, Grin se rua vers les démons et leur ignoble leader.
Si il pouvait abattre cette créature, sa saga serait contée pour des siècles.
Mais il n'en eut pas le temps.
Se frayant un chemin sanglant à travers la masse éparse des démons désormais paniqués, le champion au heaume noir de la compagnie lança un défi à la créature.
Piquée au vif, elle bondit sur le noble guerrier.
Ils entamèrent une danse mortelle où la sombre épée du Space Wolf dessinait des arcs d'énergies contre les 4 membres tranchants du démons massif.
Puis, en un battement de coeur se fut fini, la créature s'évaporant littéralement coupée en deux d'un revers de la lame sacrée du champion.

Le portail se volatilisait et les démons survivant perdaient déjà leur emprise sur la réalité.
Grin pesta d'être passé à côté d'un exploit, mais réalisa que cette bataille serait un beau chapitre de sa saga."

 

Modifié par BadKarma
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Ma session 3 finie avec un peu de bonus :

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Milou :

Révélation

Le voyage se déroulait très bien pour sa troupe. Chacun acceptait cette marche forcée avec courage. Julio Ascarini, dit Il Capitano, chevauchait au milieu des chevaliers de sa garde. Parmi ces hommes se trouvaient ses plus anciens compagnons d’armes. Cette unité revendiquait haut et fort ses origines : Les Puînés. Le rythme du voyage, bien que soutenu, avait un côté hypnotique. Les souvenirs remontèrent dans sa conscience.

Le lieutenant de cavalerie, Julio Ascarini, avait toujours servi en tant que cavalier mercenaire. La Tilée offrait de nombreuses perspectives à tout guerrier qui était prêt à offrir sa fidélité à un riche employeur. Originaire de Pavona et second fils d’un négociant en vin, il avait peu d’espoir de se faire un nom à l’ombre de son père, d’autant que son aîné semblait posséder de réelles qualités de commercial. Julio avait donc fait ses armes dans les plaines séparant sa cité de Trantio. Les mésententes récurrentes dues à la concurrence acharnée qui existait entre les deux cités se réglaient très souvent par des combats plus ou moins violents. Les unités de cavalerie pouvaient exprimer pleinement leur potentiel dans un tel environnement. Les chevaliers lourdement équipés étaient très grassement payés.

Étonnamment, ce fut sa qualité de cadet qui lui permit de s’engager. Il fut recruté par le régiment des Puînés, dont la devise est : « Deuxième arrivé, mais premier sur le butin ! »

Ses premiers contrats avaient été signés en son nom par son capitaine. Julio était consciencieux, fiable et pas maladroit à cheval. Mais il avait d’autres dispositions fort utiles : il savait écouter et savait surtout quand parler et quand se taire.

Mais à la veille d’une nième bataille, le commandant de l’unité s’effondra raide-mort alors qu’il s’apprêtait à descendre de cheval. Les raisons de cette mort ne furent jamais établies clairement. Les rumeurs les plus variées coururent : une attaque cardiaque, un empoisonnement, un sort de mort subite… Toujours fut-il que le jeune lieutenant fut promu chef de l’unité et dut prendre en charge en une nuit, la stratégie du combat du lendemain. Avec une pesante appréhension, Julio Ascarini vit l’aube se lever lentement. Il donna ses ordres à ses subalternes et la bataille s’engagea. Son avenir et la vie de ses hommes dépendaient de cet engagement.

Le talent et, avouons-le, une part de chance permirent à Ascarini de remporter cette première bataille. Ce fut la première d’une longue série et Julio Ascarini n’est plus appelé que par Il Capitano. Son nom s’associa à toujours plus de victoires.

Enfin, il y a quinze ans, Il Capitano rejoignit la dernière compagnie franche d’un obscur royaume du sud, le Kathovar. Il ne tarda guère à en devenir le commandant en chef. Il n’empêche qu’il garda toujours ce lien si particulier qu’il avait avec les Puînés.

 

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Hello !

 

Bon pour ma part le constat est là, ma session n'est pas terminée, mais les aléas de la vie et la naissance d'un bébé n'ont rien arrangé... Voici tout de même le bilan en commençant par Gob'Goth qui, lui, est terminé mais nécessite une ou deux retouches remarquées grâce aux photos (blanc sur le baton entre autre) :

 

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Voici l'ensemble de ma session, d'abord ceux terminés, puis ceux en WIP qui partent donc en session Boum... :

 

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Au centre vous pouvez remarquer une fig que j'avais prévu comme clin d'oeil pour l'arrivée de mon fils et qui sera continuée sur la S4.

 

MILOU session 3 (assez court mais peu inspiré, désolé) :

 

"Gob'Goth était arrivé sur les terres de Boulafa VII et ses chevaucheurs d'araignées depuis quelques jours maintenant. Les forêts des Principautés Frontalières était tellement denses qu'elles étaient idéales pour y organiser un grand conseil. Igob d'Azgob arriva à son tour et les Grands Chefs de la "Triade Gobeline" furent au complet. A leurs côtés se trouvaient également les meilleures chamans et héros de chaque armées tant pour protéger le conseil que pour y participer. Gob'Goth en profita pour leur présenter sa toute dernière machine, une catapulte à plongeurs de la mort !"

 

A bientôt !

 

Kele

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Petit bilan de la session 3. Une seule figurine de terminée hors délais, et 5 en cours. :(

 

PIF :

 

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MILOU :

 

Cela faisait maintenant une année que Zargrudd avait repris possession de la forteresse d’Uzkulak. Les forges tournaient à plein régime, et les derniers orques noirs avaient été éliminés il y a plusieurs mois. Après s’être refait la main sur quelques équipement de base, très vite Nazdragg avait entrepris de forger les armes et armures pour Grathrot et les siens. Ces derniers, centaures-taureaux de leur état, était les plus bouillants des nains du chaos…
De son côté, Zargrudd avait entrepris le dressage du Grand Taurus qu’il avait baptisé Ailes-de-feu. La créature n’était bien évidement pas des plus docile, mais ce n’était pas pour déplaire à Zargrudd. Il savait qu’une fois la monture apprivoisée, celle-ci lui permettrait d’étendre son territoire rapidement.
Cela prennait du temps, mais le seigneur de la Forteresse du Crâne avait concience que sa puissance augmentait progressivement. Il ne lui manquait plus que quelques machines de guerre et autres tromblons afin de pouvoir partir en campagne. Les prochains mois allaient être crucial. Il fallait impérativement contenir toutes attaques potentielles le temps que les forges fournissent l'arcenal nécessaires aux conquêtes qu'il prévoyait de faire...

Modifié par Orphée
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Session 3 officiellement finie pour moi, en fait ça fait un bail mais je n'avais pas encore eu le temps de vous faire de belles photos.

Dans le cadre de défis croisés avec Koshon et Kreell, je convertis de l'infanterie pour le klan snakebites de Koshon, têtes, aimantation, socles... en retour ils a peint pour moi les kommandos.

Krell convertis un Squiggoth pour Koshon, il a également réalisé le jaune de mon détachement bad moons cidessous.

Voici ma PIF avec le contenu de la session 3:

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Voici les 3 héros réalisés exclusivement par mes soins que ce soit les conversions et la peinture, les kommandos ont été convertis par moi et peints par Koshon.

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Ce détachement bad moons a été peint par moi et le jaune magnifique réalisé par Krell.

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J'espère avoir répondu à ta question "qui fait quoi?"

Un vrai atelier coopératif de Big Mek, j'adore la mutualisation/coopération par échanges de bons procédés, dans notre société hyper mercantile.

J'ai fait 2 parties en 2000pts au club hier avec ces orks, je me suis régalé!

 

et pour cloturer ma session 3, voici mon MILOU

Transmission secrète du capitaine Von Vaffort au commandement impérial du secteur dans le système Gilgamesh :

 

« Suite au débarquement d’une marée de stormboyz sur le Mont Kullab, les orks arrivèrent à prendre les positions fortifiées impériales situées au sommet. Ils commencèrent par débarquer du matériel de soutien manipulé par des gretchins appelés communément « grots tanks », les orks ont dominé les combats, les premiers jours des affrontements, grâce à leur nombre et leur sauvagerie mais nous avons réussi à les contenir grâce à notre artillerie et nos Lemans Russ.

Face à l’inefficacité de ces mini-chars. Leur chef de guerre ordonna de les démanteler, les mécaniciens orks, appelés Big Mek et mekanos, jouèrent du chalumeau durant 2 journées et des unités d’orks équipés d’armes lourdes disparates firent leur apparition sur le champ de bataille, ils me firent penser à des dévastators space marines, mais semblaient un peu ridicules avec ces armes si énormes que certains d’entre eux avaient du mal à les porter. Cette horde se mit à hurler « LOOTAS, LOOTAS, LOOTAS…. » Dès la première salve, mon sourire s’effaça, depuis 2 jours ils nous pilonnent sans cesse, je viens de perdre mon dernier blindé et seule mon escouade de commandement reste en vie pour défendre ce bunker le temps que je vous transmette ce message. Leur sauvagerie et capacité d’adaptation est sans limite, cette race est la pire plaie que j’ai connue.

L’Empereur nous protège »

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  • 1 mois après...

Session 4 finie:

 

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MILOU:

Dolan et son escouade avaient repris leur progression dans la cité. Ils avaient perdu des hommes, la faute dans un premier temps à des snipers abhumains, rapidement réduits au silence par les missiles et obus de mortiers, qui avaient ravagé le bâtiment depuis lequel ils tiraient. Ce fut ensuite au tour des armes spéciales de donner la voix pour stopper l'élan d'ogryns...si tant est que les monstruosités à tête de taureaux qui avaient chargé puissent mériter ce nom... Au final, c'était l'Inquisiteur qui avait eu raison, en sollicitant les Dogs pour "surveiller" le culte des "Pauvres Compagnons de l'Empereur", car il ne s'agissait de rien d'autre qu'un ramassis de déserteurs, de lâches et pire que tout, de mutants...

 

Antarès

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Bonjour à tous.

 

Session 4 finie:

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Le Milou:

"Et à l'avant de l'armée; viennent les rabatteurs de Slaanesh...

Ces pervers prêt à tous les excès filent comme le vent sur leur montures démoniaque, obsédés à l'idées de sacrifier les âmes de leurs ennemis pour ne pas sombrer dans la folie..

Et cette fois, cette guerre vas leur permettre de s'adonner à leur plus grands excès, pour satisfaire tous leurs plaisirs pervers… et surtout ceux de leur maître, Slaanesh.

Car oui, après tout ils ne sont que des outils vivants pour leur dieux, des instruments qui plus est facilement remplaçable, le monde ne manque pas de "volontaires" qui croyant obtenir un petit pouvoir, ne font que se damner jusqu'à leur inévitable trépas…"

 

A plus!

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