Red Qafe Posté(e) le 4 octobre 2019 Partager Posté(e) le 4 octobre 2019 Allez, nouveau sujet pour une énième série de romans en cours. Cette fois ci, Chris Wraight nous invite à découvrir l'Inquisiteur de l'Ordo Hereticus Erasmus Crowl et sa nouvelle Interrogatrice Luce Spinoza alors qu'ils enquêtent sur ce qui va s'avérer être un complot remontant très haut parmi les dignitaires de Terra. Car oui, l'histoire, l'action se déroule exclusivement sur Terra. J'ai déjà oublié l'essentiel du premier volume (et même son titre français) En anglais, la série s'appelle Vaults of Terra (rien d'Interdit dans le nom) et le premier livre s'appelle The Carrion Trône… C'était pas Monde-Trône ? Bref, Crowl dispose d'un grand manoir/citadelle, avec tout ce qu'il faut en personnel (une savante qui ne sort plus de sa bibliothèque, un chirurgeon-philosophe, des serviteurs et des Troupes de Choc, ainsi que de nombreuses défenses et véhicules, et puis un Servo-Crâne nommé Gorgias qui parle en latin/italien de temps en temps) Dans la première histoire donc, ils se retrouvent confrontés à des ennemis disposant de ressources considérables, apparemment ayant fait disparaitre d'autres Inquisiteurs, et tout le monde recherche la seule survivante de l'équipe d'un des Inquisiteurs disparus, Niir Khazad, une épéiste-assassin. Il s'avère peu à peu que leurs adversaires sont également issus des rangs de l'Inquisition. En effet, une Inquisitrice s'est associée à un complot, dont l'un des buts avérés est de lâcher un Haemonculi (Dark Eldar) dans les sous-sols du Palais !!! En réalité, le complot a passé un accord avec l'Haemonculi : ce dernier doit essayer de voir s'il peut réparer des composants du Trône d'Or (vous savez, quand on nous disait que le Mechanicus avait trouvé des trucs qu'ils ne savaient pas réparer ?) le truc étant que les Dark Eldars ne pourraient pas survivre à l'extinction de l'humanité, ressource nombreuse et énergétique pour eux, et cette extinction arriverait si l'Empereur venait à mourir... Bref, à terme, plusieurs Custodes dont Navradaran interviennent pour massacrer l'Haemonculi et l'Inquisitrice renégate, et capturer leurs hommes de main, dans les sous sols du Palais, lors d'un combat impliquant Crowl, Spinoza, Khazad et d'autres hommes de Crowl. Dans le deuxième roman, qui se déroule très peu de temps après (Khazad se réveille pour la première fois dans le QG de Crowl), ils poursuivent leur enquête. Crowl pense que plusieurs Hauts Seigneurs font partie du complot !!! Le chef des Capitaines Chartistes, qui devait convoyer l'Haemonculi jusqu'à Terra, le Fabricator Général, car la créature a finalement été livrée dans son territoire, et un troisième que Crowl veut identifier. Et pour cela, deux pistes vont être suivies. Crowl va aller directement chez les Chartistes, tandis que Spinoza va chercher des manifestes de vaisseaux au QG de l'Arbites. Pendant ce temps, Revus, le chef des Troupes de Choc de Crowl, retrouve le cadavre d'une indic d'un des inquisiteurs assassinés par le complot, ainsi que le corps de son tueur (entretués) et les ramène à leur citadelle pour les faire autopsier... Crowl passe son temps à l'intérieur d'un bâtiment qui gère l'ensemble des vaisseaux de transport/commerce de l'Imperium. Il constate d'ailleurs que leurs cartes stellaires commencent à faire apparaître une étrange marque rouge… Mais comme il est à l'intérieur, il ne peut savoir ce qui se passe dehors. Spinoza, elle, le voit. Le QG des Arbites est entouré d'une foule qui ne va pas tarder à virer à l'émeute. En plus de ça, quelque chose ne va pas, les nerfs s'échauffent de façon anormale, l'air semble plus lourd qu'à l'accoutumée... Et dans un des cadavres, Revus trouve ce qui s'avère être un mouchard… L'ennemi, quel qu'il soit, a désormais la position du QG de Crowl ! Crowl rencontre une sorte d'étrange mutant, qui fait partie des gérants de l'ensemble du système des Chartistes. La créature lui fait comprendre que le chef des Chartistes s'est retiré du complot, mais refuse de dire à Crowl qui est le dernier comploteur. Crowl finit par se battre avec le monstre et le tue. Spinoza fait également chou blanc. Non seulement ça, mais en plus l'un des codes dont elle disposait est vérolé et déclenche une alarme. Mais alors qu'elle commence à s'enfuir, elle se rend compte que ce n'est pas elle qui est visée, non. Dehors, l'émeute a éclaté, et les Arbites abattent vainement tous les meneurs qu'ils repèrent, espérant calmer les choses… Quant à Revus, il voit la citadelle se faire attaquer par des troupes nombreuses... Spinoza est la première à rentrer au QG. Elle se rend compte en route que les émeutes ont une portée planétaire. Quoi qu'il se passe, cela dépasse ce à quoi les autorités Terranes sont habituées... Elle rejoint donc Revus, qui est en train de retirer ses troupes dans un dernier bastion, où ils seront à l'abri pendant qu'ils déclencheront l'arme défensive finale du QG... Spinoza la déclenchera elle même. Le dernier bastion est correctement isolé, afin de résister à un gaz mortel qui est diffusé dans l'ensemble de la citadelle. Près d'un tiers des défenseurs, ainsi que la savante, périssent. Quand Crowl arrive enfin, il est très mécontent. Cependant, en utilisant un contact de l'inquisitrice renégate, il parvient à identifier le dernier comploteur. Le troisième Haut Seigneur faisant partie du complot n'est autre que le maître de la Montagne Creuse… plus connue sous le nom d'Astronomican ! Rien que ça. Crowl, Spinoza, Khazad et Revus embarquent donc avec une poignée d'hommes dans les seuls véhicules qui peuvent leur permettre d'atteindre l'Astronomican, alors que dans tout Terra, tout est en train de se déliter. Crowl semble ne pas s'en soucier, il ne s'intéresse qu'à finir sa mission. Spinoza, elle, pense que défendre le Palais comme l'a ordonné la Représentante de l'Inquisition est plus important que tout le reste. Mais quand ils arrivent à l'Astronomican, ils se rendent compte que quelque chose cloche ici aussi. Un massacre a eu lieu. Il y a du sang partout. Et des morceaux de cadavres. Et des psykers à la tête gonflée, aux yeux noirs, devenus fous et agressifs. Certains parviennent encore à utiliser leurs pouvoirs, et malgré leur entraînement, les Troupes de Choc n'ont pas beaucoup de résistance face à eux. Le groupe se retrouve dans une salle, où ils réactivent un terminal et essaient de comprendre ce qui se passe. Aucune alarme n'a été lancée par l'Astronomican, aucune demande d'aide extérieure, alors qu'en tant qu'institution d'ordre vital pour l'Imperium celle-ci aurait accouru. Non, il semble qu'il y ait un bastion ici aussi, et Crowl compte bien y trouver le maître des lieux. Crowl se dispute alors avec ses suivants : Spinoza et les autres veulent d'abord appeler de l'aide, la perte de l'Astronomican pouvant avoir des répercussions désastreuses sur tout l'Imperium. Crowl finit par partir avec Khazad, tandis que les autres vont chercher une tour de communication. Spinoza et les troupes de Choc vont devoir affronter plusieurs psykers fous avant d'atteindre leur destination. L'Interrogatrice décide d'utiliser sa meilleure carte. Son arme est un Crozius, donné par un Chapelain des Imperial Fists aux côtés desquels elle a combattu. Dans le Crozius se trouve un système, qui une fois relié au terminal de communications, ouvre une liaison directe avec les Space Marines. Spinoza leur demande de l'aide, sachant qu'ils ont sans doute autre chose à faire, mais... Alors que les psykers fous attaquent le groupe, une escouade d'Imperial Fists débarque et leur sauve la vie. Là où les Custodes des souterrains du Palais sont des danseurs individuels, les Space Marines sont plus unis, et beaucoup moins subtils, mais tout aussi efficaces. C'est avec leur aide que Spinoza va tenter de retrouver Crowl. Ce dernier a fini par atteindre le bastion, où se situe la chambre même qui créée le Fanal qui permet aux Navigators de l'Imperium de se repérer. En chemin, il a repéré les forces de défenses de l'Astronomican : ce sont les mêmes individus qui ont attaqué sa citadelle ! Malgré les défenses physiques qui fonctionnent encore, le problème est tout autre. Les psykers qui crééent le Fanal meurent trop vite. La pression psychique est trop importante. Quelque chose va finir par céder... Le maître de l'Astronomican tient Crowl en respect grâce à ses capacités. Il lui explique donc le but de l'Haemonculi. Et que ce n'est pas le seul allié Xenos du complot. Les autres viennent de recevoir les présents des comploteurs, leur gage de bonne volonté. Puis il essaie de tuer Crowl, au moment où l'Astronomican lâche. L'air explose, sous l'énergie psychique accumulée. Le Haut Seigneur tombe et disparaît. La fin explique que c'est bien la Grande Faille qui était en train de s'ouvrir qui a provoqué les remous remarqués tout au long de ce deuxième livre. L'histoire se conclue lorsque Crowl, très embarassé par les disputes qu'il a eu avec son personnel, va rendre visite à un de ses amis de l'Ordo Xenos, qu'il avait consulté au sujet de l'Haemonculi. Là aussi, les gardes de l'Astronomican ont fait un massacre. Par contre, l'ami de Crowl est parvenu à lui laisser un message, où il lui explique qu'il avait lui-même trouvé une autre piste. Une piste que Crowl va devoir suivre s'il veut en terminer avec cette histoire. Conclusion : L'intérêt de ces romans n'est pas lié à l'Inquisition (c'est moins intéressant que les livres de Dan Abnett à ce sujet, désolé) Mais plutôt au fait que ça se déroule sur Terra, au moment de l'ouverture de la Grande Faille, et que cela implique carrément des Hauts Seigneurs. Je commence à me demander si l'Envoyé Paternoval, si je me trompe pas qui représente les Navigateurs au Conseil, et qui a été exécuté par Guilliman en personne, ne fait pas partie du complot d'une façon ou d'une autre. Au moins ça créerait un lien correct dans tout ce bourbier. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Schattra Posté(e) le 6 octobre 2019 Partager Posté(e) le 6 octobre 2019 Merci pour ce retour détaillé et circonstancié, @Red Qafe! Je ne m'attendais pas à une intrigue aussi développée et complexe pour un roman de la Black Library. Si Wraight arrive à embarquer le lecteur dans son histoire, cela doit être assez sympa de lire un thriller se passant sur Terra au 41ème millénaire. Le 04/10/2019 à 13:57, Red Qafe a dit : En anglais, la série s'appelle Vaults of Terra (rien d'Interdit dans le nom) et le premier livre s'appelle The Carrion Trône… C'était pas Monde-Trône ? "Le Trône Charogne", c'est pas mal comme nom. Ils ont choisi "Le Trône-Sarcophage", c'est plus consensuel. Le 04/10/2019 à 13:57, Red Qafe a dit : L'Interrogatrice décide d'utiliser sa meilleure carte. Son arme est un Crozius, donné par un Chapelain des Imperial Fists aux côtés desquels elle a combattu. Dans le Crozius se trouve un système, qui une fois relié au terminal de communications, ouvre une liaison directe avec les Space Marines. Je comprends mieux pourquoi Wraight a écrit la nouvelle Argent du coup. Ca fait un peu ultime de League of Legends cette capacité: invocation d'Imperial Fists! ^^ Le 04/10/2019 à 13:57, Red Qafe a dit : Je commence à me demander si l'Envoyé Paternoval, si je me trompe pas qui représente les Navigateurs au Conseil, et qui a été exécuté par Guilliman en personne, ne fait pas partie du complot d'une façon ou d'une autre. Au moins ça créerait un lien correct dans tout ce bourbier. Je me suis fait la même réflexion pendant la lecture du compte-rendu. On peut imaginer que l'Envoyé en particulier et les navigateurs en général pourraient avoir un intérêt à ce que la situation de l'Empereur s'améliore (peut-être juste pour aller faire un tour en dehors du Palais?), et être assez déconnecté de la réalité pour conspirer avec des Xenos. Petite question d'évaluation: si tu as lu les trilogies Eisenhorn et/ou Ravenor, comment placerais-tu Vaults of Terra par rapport à ces dernières? Inférieure/supérieure/du même niveau? Schattra, Terra ne répond plus. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Red Qafe Posté(e) le 6 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 6 octobre 2019 (modifié) Oui Argent parle de Spinoza et son Crozius je crois. Cela dit, et c'est clairement indiqué dans le récit, c'est pas une capacité qu'on utilise à la légère. Faut vraiment qu'il y ait un problème majeur, pas seulement pour Spinoza ou ses amis, mais vraiment pour l'Imperium entier pour qu'elle ose utiliser ça. Là c'est vraiment justifié. Elle va pas les appeler pour déloger un gangster d'un appartement. Pour ce qui est de la volonté du complot, au final, c'est d'améliorer la situation de l'Empereur (le Trône d'Or est irréparable depuis la V4 je crois) ça aurait été un truc vraiment dingue s'ils avaient fait le contraire et cherché à relier ça avec les Sensei/Illuminatis/Star Child mais je crois qu'ils essaient d'oublier cette histoire... Par rapport aux bouquins d'Abnett ? Je préfère les bouquins d'Abnett, qui décrit très largement la vie civile, là où les Vaults of Terra se limitent à la partie Inquisiteurs. (je me souviens de la claque qu'était le deuxième Ravenor, que j'avais lu d'une traite. La fin du bouquin, la capitale entière ravagée par le rituel, la bataille épique, et les révélations ! ) Abnett parle des civils, de façons de vivre d'un tas de mondes, de musiques locales, de plein de détails qui rendent ses mondes et personnages vivants. Wraight est moins descriptif à ce niveau. Il essaie, mais n'arrive pas à faire aussi bien. Cela dit, encore une fois, Wraight décrit des lieux extrêmement importants de l'Imperium, dont les QG de trois organisations/Hauts Seigneurs, dont l'Astronomican, c'est pas rien quand même. Et la troisième série liée à l'Inquisition, les histoires de l'Inquisiteur Covenant, arrivent à bien décrire des lieux et situations très sympa. Un peu moins les civils (je crois que les histoires s'y prêtent un peu moins quand même). Et d'une certaine façon, je crois qu'Abnett parvient à retranscrire la même diversité folle de l'univers que les Blanchitsu, là où les deux autres semblent se cantonner beaucoup plus à "ce qui est écrit dans le manuel". Ou alors c'est tout simplement parce que mes premières lectures 40k étaient des bouquins d'Abnett... Modifié le 6 octobre 2019 par Red Qafe Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inquisiteur Pierrick Posté(e) le 6 octobre 2019 Partager Posté(e) le 6 octobre 2019 il y a 11 minutes, Red Qafe a dit : Abnett parle des civils, de façons de vivre d'un tas de mondes, de musiques locales, de plein de détails qui rendent ses mondes et personnages vivants. Wraight est moins descriptif à ce niveau. Il essaie, mais n'arrive pas à faire aussi bien. Par contre, il y a un passage très sympa sur le pourquoi du comment de l'usage du parchemin dans l'univers de 40K ! : ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Red Qafe Posté(e) le 6 octobre 2019 Auteur Partager Posté(e) le 6 octobre 2019 C'est vrai. D'une certaine façon, les descriptions de Wraight sont plus généralistes, il parle de choses qu'on pourrait relier au fonctionnement de l'Imperium dans son ensemble. Là où Abnett, encore, essayait de décrire les mondes dans leur diversité et leur… façon d'être unique à chacun. De toutes façons, Terra est un monde-ruche comme il y en a tant dans la galaxie, à part le siège des institutions impériales, la planète n'a rien de spécial par rapport à la plupart des autres mondes ruches décrits de partout. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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