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Alien Apocalypse, récit sci-fi horrifique et post apocalyptique


Newlight

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Salut la Compagnie,

 

voici un récit introductif que j'écris dans le cadre de la création d'un autre projet de conception de jeu solo, cette fois ci de type sci-fi post apo horrifique.

 

La Grande exode :

 

Forcée de quitter sa planète mère, la Terre, au cause du dérèglement climatique induit par son excès d’activité industrielle et la pollution ainsi engendrée, l’Humanité s’est livrée à une course effrénée vers l’espace. Découvrant les tunnels spatiaux quantiques, il lui fut alors possible de parcourir en un temps record des distances dépassant de loin les espoirs des scientifiques les plus optimistes. Ainsi de nouvelles planètes habitables furent colonisées par d’immenses arches spatiales et des races extra-terrestres furent rencontrées.

 

Kallyda Prima était l’une de ces exoplanètes. Située dans la bordure de la voie lactée, elle fut atteinte par l’Arche Nausicaa en l’an 2121. La race humaine y découvrit une civilisation avancée, composée de multiples races extra-terrestres et dirigée par une omnipotente Reine, que l’on nomma en langue humaine, Alenyaa. La Reine et les consoeurs de son espèce, les Anaryennes, étaient une minorité raciale sur Kallyda Prima mais leurs pouvoirs psychiques sans pareil leur en avaient assuré la totale domination, et elles étaient considérées comme des demi-déesses par les autres espèces de Kallyda Prima.

 

D’aspect très similaires à des humaines mais plus grandes et plus sveltes, les Anaryennes étaient toutes magnifiques selon les normes de beauté humaines et leur gestuelle gracieuse et souple leur confèraient une noblesse de port sans pareille. Très vite, la population humaine de l’Arche Nausicaa, qui fut autorisée à s’installer sur la planète et à y fonder des colonies et cités, accepta leur autorité et se mit aussi à les vénérer comme des demi-déesses. Seul un petite faction de la Force Armée d’Exploration et de Défense de l’Arche refusa leur hégémonie et fut rejetée, devant ainsi quitter la planète Kallyda Prima pour s’installer sur une de ses lointaines lunes, Peloponnos. 

 

Les différents modules de colonisation constituant l’Arche Nausicaa se posèrent sur la planète, soit pour former le noyau de nouvelles villes majoritairement humaine, soit pour se joindre à des cités autochtones à la population déjà multiraciale. Il fallut à peine une dizaine d’années pour que la grosse centaine de millions d’habitant constituant la population humaine soit bien intégrée et que les Nausiciens, comme on les appela désormais, adoptent les us et coutumes des autres habitants de la planète. Les technologies humaines, très différentes de celles utilisées par les locales, plus avancées ou plus rustiques selon les domaines, furent accueillies avec grand intérêt.

 

Constituée de l’Alliance Franco-Germanique, de la Ligue Slave et de la Common Force Britannique, la faction dissidente de la F.A.E.D. Nausicaa, resta fidèle à l’Hégémonie terrienne et fut suivie par quelques modules de colonisation de l’Arche de ce conglomérat de peuples terriens, soit une douzaine de millions d’êtres environ. Cependant, ils durent faire face à de nombreuses difficultés pour s’installer sur Peloponnos, qui était loin d’être si propice que Kallyda Prima à l'établissement d’une civilisation humaine. Heureusement pour eux, étant donné leur inutilité pour le reste de la population humaine de l’Arche, ils avaient pu garder ses modules de terraformation, qui leur furent alors d’un immense secours. Confrontés à la dureté de leurs conditions de vie et animés par un esprit de revanche, les Loyalistes, comme il s’appelaient eux même, créèrent alors une société fortement militarisée qui restait formellement sous la gouvernance du Haut Commandement terrien.

 

 

L'Aurore Obscure :

 

Sur Kallyda Prima, la vie se poursuivait en harmonie sous la tutelle bienveillante mais ferme de la Reine Alenyaa et les différentes espèces prospéraient depuis déjà une trentaine d’année depuis l’arrivée des colons humains. Ce fut alors qu’un étrange phénomène cosmique se produisit, phénomène que l’on surnomma très vite l’Aurore Obscure. Une inexplicable éclipse de soleil eut lieu, simultanément sur les deux étoiles jumelles qui éclairaient Kallyda Prima et perdura pendant plusieurs semaines. Certains habitants, tant humains qu’extra-terrestres devinrent alors très agressifs et de nombreuses révoltes éclatèrent dans la majeure partie des villes et colonies. D’abord modérée, la répression ordonnée par la Reine dut se faire beaucoup plus dure et nombreux furent les agitateurs qui finirent incarcérés après l’instauration de la loi martiale.

 

Alors que les astronomes cherchaient à comprendre comment une telle éclipse pouvait avoir lieu et envoyaient des sondes dans l’espace pour étudier le phénomène, les bio-médecins découvrirent quant à eux la présence d’un géno-virus complètement inconnu chez les agitateurs incarcérés. Ce géno-virus affectait indifféremment toutes les espèces de la planète, mis à part les Anaryennes, qui semblaient complètement insensibles à son mode d’action. Le géno-virus modifiait profondément l’ADN de ceux qu’il infectait, les privant progressivement de conscience et de toute mécanisme cognitif d’inhibition de l’agressivité. A ce qui semblait être le stade ultime de l’évolution de la maladie, l’individu était presque décérébré et était gouverné par ses uniques instincts de survie basiques qui le poussait à se nourrir sans cesse en agressant toutes les proies potentielles. Curieusement, il semblait reconnaître ses congénères infectés et ne les attaquaient pas, voire même formait des meutes avec eux.

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L'inexorable Pandémie :

 

Parmi les multiples sondes qui furent envoyées dans l’espace pour chercher les causes de l’Aurore Obscure, très rares furent celles qui finirent par revenir. Les informations qu’elles révélèrent étaient partielles, curieuses et presque incompréhensibles mais les scientifiques Kallydiens finirent par en arriver à la surprenante conclusion qu’un corps inconnu, de la taille d’une petite planète et entouré d’un épais voile de matière dense s’était interposé entre les soleils de Kallyda Prima et cette dernière, provoquant l’éclipse qui obscurcissait le ciel de la planète. Mais bien que cette nouvelle fut d’une importance capitale pour la suite, elle sembla bien dérisoire face à l’horrible pandémie qui sévissait sur Kallyda Prima. Bientôt presque la moitié de la population, toutes races confondues hormis les Anaryennes, fut contaminée, et le nombre d’individus au stade final de la maladie, bien qu’encore assez limité, augmentait lui aussi gravement. 

 

Face à cette catastrophe incontrôlable, ceux qui n’étaient pas touchés par le géno-virus se cloîtraient chez eux et se défendaient tant bien que mal des agresseurs infectés. Des scènes de violences éclataient de partout et l’Armée Royale essayait de maintenir des zones de quarantaine en usant de tous les moyens qui lui semblaient nécessaires, y compris la force la plus brutale et massive. Heureusement, une part non négligeable de la population, plus d’un dixième environ, semblait aussi presque complètement immunisée au géno-virus délétère. Mais toutefois pas aussi bien que les Anaryennes, car les individus de cette frange de la population, lorsqu’ils étaient exposés à un agent contaminant, développait une sorte de grippe qui les affaiblissaient grandement, au moins pendant un certain temps. Il leur arrivait aussi de développer des mutations, comme par exemple des appendices dorsaux, des tentacules ou même d’avoir le corps recouvert d’une sorte de carapace en corail violet. Mais la grande majorité se remettait de la grippe et restait sans séquelle notable. Tous, y compris les mutants, gardaient leur conscience et leur personnalité normale, même si les mutations engendraient chez ceux qu’elles concernaient des traumatismes psychiques assez sévères.

 

Bientôt, les bio-médecins encore vivants et valides, réussirent à identifier les gènes des individus susceptibles d’être infectés par le géno-virus et ils mirent au point un protocole de test rapide et portable pour les détecter. Toutefois il semblait trop tard pour protéger la population, et le test servit finalement à purger dans l’Armée Royale tous les éléments à risque. Cela s’annonçait comme une véritable hécatombe, mais un tel génocide fut présenté comme nécessaire à la survie de la planète par la Reine Alenyaa, qui se montra totalement impitoyable. Mais la peur d’être exécuté à la suite du test, poussa nombre d’officiers et leurs unités à déserter et l’Armée Royale fut bientôt réduit à une portion congrue, certes immunisée au géno-virus mais réduite à seulement quelques pourcents de ses effectifs initiaux. Le contrôle semblait totalement échapper à la Reine et aux autorités de Kallyda Prime. Alors que certains organismes de presse fonctionnaient encore, on évoqua bientôt dans les médias planétaires sa disparition ainsi que celle de ses suivantes et du reliquat de l’Armée Royale qui lui était resté fidèle.

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Un Assaut inattendu :

 

Alors qu’à la surface de la planète, les survivants essayaient tant bien que mal de se regrouper et de s’organiser pour contenir à la fois l’épidémie et les agressions des hordes de citoyens infectés devenus des monstres sans conscience, les forces de défense orbitales autour de Kallyda Prima, et la modeste flotte de vaisseaux de la Marine Royale, jusque là épargnées par l’infection contribuaient à l’effort de sauvegarde des survivants en leur larguant du matériel et des vivres ainsi qu’en organisant des frappes orbitales sur les épicentres de contamination où se naissaient les hordes d’infectés. En outre leur contribution était capitale pour la diffusion des rares médias restant et pour coordonner les différents foyers de survivants, souvent très espacés géographiquement. 

 

Pour finir ils incarnaient l’espoir et les vaisseaux laboratoires de la flotte marchande et civile menaient d’intenses recherches en vue de trouver un remède au géno-virus ou à défaut un vaccin. Ce qu’ils finirent par faire, ou tout du moins ils inventèrent une sorte de vaccin qui faisait muter les gènes cibles du géno-virus pour qu’ils deviennent comme ceux de la population résistante à ce dernier. Ainsi, grâce à ce simili-vaccin, le pire qu’auraient à craindre les survivants étaient des mutations ou une sévère grippe et la pandémie pourrait être endiguée enfin.

 

Alors que la production du vaccin était lancée en masse dans les vaisseaux bio-industriels pour le diffuser au plus vite dans les populations de survivants au sol, un étrange écho se manifesta simultanément sur les radars des vaisseaux de la Marine Royale et des forces de défense orbitales. Quelque chose de taille remarquable semblait venir en provenance de la masse occulte à l’origine de l’Aurore Obscure et s’approchait à grande vitesse de Kallyda Prima. Il sembla se diviser en une multitude d’échos de signature plus petite qui se dispersèrent pour former un front au moins aussi grand que le diamètre de la planète.

 

Lorsqu’un visuel put être établi avec la source de ces signaux, c’est un flotte de myriades de vaisseaux spatiaux qui apparut aux yeux médusés des observateurs de la Marine et des forces de défense orbitales. Face à la menace représentée par une flotte d’une telle envergure, le branle-bas de combat fut sonné immédiatement et les premières salves de torpilles tirées par les destroyers spatiaux de la Marine Royale, sans sommation et sans chercher à établir un contact préalable. L’éloignement des vaisseaux était encore élevé et toutes les torpilles n’atteignirent pas leur cible, mais un couple de vaisseaux de ce qui était sans aucun doute une flotte d’invasion furent détruits.

 

La riposte ne se fit pas attendre et bientôt des centaines de torpilles vinrent percuter les bâtiments de la Marine Royale et les stations spatiales des forces de défense orbitales, détruisant ainsi en quelques instants plus du quart de la flotte et des stations. La flotte d’invasion inconnue engagea la Marine Royale avec ses armes à portée courte et dépếcha une partie de ses navires de combat pour s’occuper des stations de défense. Les forces en présence étaient très inégales et malgré un grand courage et une résistance acharnée la plupart des stations de défense avaient été réduit à l’état de débris flottant dans le vide spatial et la dizaine de vaisseaux de la Marine Royale encore en état de se mouvoir se replièrent de l’autre côté de la planète, où s’était réfugiée la Marine marchande dès l’apparition de la menace ennemie sur les écrans radar. 

 

Les quelques stations de défense orbitales restées du côté de la flotte marchande pour prévenir une éventuelle attaque à revers se firent alors remarquer par leurs exploits d’artillerie et leur résistance, tenant en respect le détachement de la flotte ennemie poursuivant les vaisseaux fugitifs, le temps que les rescapés de la Marine Royale et une majeure partie de la Marine marchande puisse trouver refuge derrière la lune Attikae et se cacher efficacement en activant leurs holo-champs optiques. Des leurres gravitationnels, qui généraient de micro trous noirs ayant une signature similaire à celle d’un vaisseau de taille moyenne à grande, furent envoyés dans diverses directions pour faire croire à une dispersion de la flotte kallydiennes, stratagème qui sembla fonctionner car le détachement de poursuivants fit demi tour pour rejoindre le reste de la flotte d’invasion ennemie.

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Invasion massive :

 

Alors que les bribes de l’Armée Royale en état de combattre avaient été informées de la terrible bataille qui s’était déroulée en orbite et de son issue fatale pour la flotte de Kallyda Prima, ses généraux encore en vie essayaient de se préparer à une inévitable invasion. Plutôt que de chercher à défendre tout le territoire et de se livrer à une guerre classique, les stratèges décidèrent de se concentrer sur quelques points plus facilement défendables et de mener ailleurs des actions de petite guerre. Grâce au réseau de téléportation quantique développé par les colons humains depuis quelques années, Ils massèrent donc la majeure partie de leurs effectifs et matériels dans les villes où d’imposantes places fortes avaient été construites. Quant aux éléments qu’ils ne purent déplacer, soit parce que les téléporteurs étaient inaccessibles soit parce qu’ils étaient trop éloignés des villes, ils leur ordonnèrent de se terrer au mieux ou de se mélanger à la population pour la protéger.  

 

Mais c’était sans compter sur l’immense force de frappe dont pouvait faire preuve la flotte ennemie en orbite. Les forteresses investies par le gros de l’armée kallydienne résiduelle furent totalement anéanties en moins de quelques heures par les frappes orbitales des vaisseaux bombardiers. Ils tirèrent méthodiquement, passant de place forte en place forte en couvrant l’intégralité de la surface de la planète. Et au final, seules les troupes restées à l’écart des villes ou mélangées à la population locale dans les cités démunies de forteresse furent épargnées. Il restait alors extrêmement peu de généraux et les bribes de l’armée encore en état de combattre étaient dispersées sur l’ensemble de la planète. Un Haut État Major fut quand même reconstitué dans l’urgence, dans une tentative désespérée de coordonner une résistance face à une invasion qui était imminente. Le visage de l’ennemi allait enfin être connu et les commandants kallydiens voulaient le voir en face avant de vendre chèrement leur peau.

 

Et en effet, quelques heures à peine après le bombardement des places fortes kallydiennes, une pluie de curieux petits modules s’abattit sur l’ensemble des villes de la planète, et les tirs des éléments de DCA restants eurent des effets anecdotiques tant les modules étaient nombreux et difficiles à toucher. Ceux qui purent observer lesdits modules d’assez près purent constater qu’ils semblaient organiques et étaient couverts de petits tentacules, mais qu’ils comportaient un cœur mécanique qui abritait le rétro-réacteur servant à freiner l'atterrissage. Lorsqu’ils s’étaient posés, les modules s’ouvraient en corolle en émettant un bruit qui ressemblait à un râle d’agonie. C’est alors que d’étranges quadrupèdes au crâne surdimensionné et au corps protégé par une épaisse carapace jaillissaient des nombreux bras du module pour s’éparpiller en courant dans toutes les directions.

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Dans les villes où il subsistait encore des éléments militaires, des affrontements eurent bientôt lieu entre soldats et aliens quadrupèdes, et si ces derniers étaient assez vulnérables aux tirs, ils étaient des cibles extrêmement difficiles à toucher. Ils semblaient jaillir de nulle part, courrant très vite et sautant de mur en mur pour esquiver les balles en faisant des bonds prodigieux. Et celui qui avait le malheur de se trouver nez à nez avec un de ces terribles prédateurs n’avait en général pas le temps de pousser un cri avant de mourir transpercé par une de ses redoutables serres ou sa pique caudale. Leur force démesurée, associée à leurs armes naturelles qui tranchaient l’acier comme de la chair, rendait les armures quasiment vaines face à ceux que l’on surnomma les Démonaliens. Et une meute de ces horreurs infernales n’avait même aucun mal à mettre en pièce un char léger en quelques petites dizaines de secondes. Seuls les soldats d’exception en armure blindée, les fameux Dreadnoughts, avaient une chance décente en corps à corps avec l’un de ces monstres et tout autre individu qui avait le malheur d’être repéré par un Démonalien était immédiatement pris en chasse et très rapidement exterminé sauvagement. 


 

De mystère en mystère :

 

La solution qui parut vite la plus raisonnable face à la chasse menée par les Démonaliens envers les habitants encore en vie de Kallyda Prima fut la fuite et la discrétion la plus grande possible. Soldats comme civils, tous se terraient dans les caves ou au sommet des immeubles en espérant survivre le plus longtemps possible à la traque impitoyable à laquelle se livraient les Démonaliens. Les rares spécimens de ces monstres dont on put récupérer le corps furent alors scannés grâce à des téléporteurs quantiques et envoyés sur les vaisseaux laboratoires de la flotte marchande encore cachée derrière la lune Attikae. 

 

Les scientifiques les plus éminents se livrèrent alors à d’innombrables séries de tests afin de chercher chez les Démonaliens un éventuel point faible susceptible d’être exploité. On découvrit des créatures à la biomécanique extrêmement performante, optimisés pour chasser et tuer à un degré que nul prédateur connu jusque là n’avait atteint. Mais la chose qui frappa le plus les savants, c’est que dans l’ADN alien apparaissait la séquence de gènes générée par le géno-virus qui avait transformé une grande partie de la population en monstres décérébrés. Cela semblait expliquer pourquoi ni les infectés décérébrés, ni les Démonaliens ne s’attaquaient les uns les autres, malgré leurs agressivités respectives apparemment aveugles. 

 

Toutefois ce n’est qu’après qu’un Dreadnought appartenant à l’espèce humanoïde des Devariens, le Sous-Lieutenant Yshgevii, réussit à neutraliser et à capturer vivant un de ces horribles Démonaliens qu’on comprit que, malgré leur extrême malice, leur vivacité et leur sens tactique très développé, ces créatures infâmes avaient une intelligence très limitée qui était loin d’être capable de développer le moindre outil technologique et encore moins de développer les puissants vaisseaux spatiaux qui avaient attaqué et réduit au quasi-néant les forces de défense spatiale de Kallyda Prima. Ces créatures n’étaient donc en fait que des instruments aux mains d’une autre race bien plus avancée technologiquement, des chiens de combat en quelque sorte. 

 

Une énigme essentielle se posait donc aux scientifiques et à l’Etat Major kallydien et jusque là aucune information ne semblait pouvoir permettre de le résoudre ou même de s’en approcher un peu. Ce qui restait de Kallyda Prima ignorait en fait complètement qui les avaient vraiment attaqué, presque anéanti, et pourquoi. Mais alors qu’un des vaisseaux laboratoires travaillant aux analyses génétiques d’un spécimen de Démonalien annonça avoir fait une découverte capitale, ce vaisseau fut mystérieusement et subitement désintégré dans l’espace avant qu’il n’ai pu communiquer la moindre information sur la nature de sa découverte. Pourtant aucune trace de vaisseau ennemi n’était perceptible à proximité et les forces kallydiennes survivantes se trouvaient donc face à une nouvelle et étrange énigme qui semblait des plus inquiétantes.

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Une lueur d’espoir :

 

Tout semblait désespéré pour les survivants de la multitude de minuscules communautés qui étaient réparties sur Kallyda Prima, et qui représentait tout ce qui restait de sa population originelle. Malgré cela ces différents communautés tentaient tant bien que mal de s’organiser pour survivre et se protéger. Les survivants de toute race faisaient preuve d’une ingéniosité sans pareille pour dissimuler leur existence aux hordes ennemis car même si ces derniers étaient désorganisés, leur nombre et leur hargne faisait qu’il n’était pas facile de leur échapper longtemps sans être repéré par au moins une horde d’entre eux. Dans ces communautés bien cachées, tantôt dans les zones montagneuses, les forêts ou les marécages, tantôt au sous-sol ou au sommet d’un grand immeuble, la vie s’organisait progressivement, les survivants œuvrant tant bien que mal à rapporter les ressources nécessaires.

 

Les premières communautés d’importance furent celles composées de militaires, qui étaient déjà bien formés et équipés pour la survie en milieu hostile. Ces communautés étaient en fait les résidus des forces armées de Kallyda Prima qui n’avaient pas pu rejoindre une place forte et qui, ironiquement, étaient encore là, contrairement à leurs homologues des places fortes. Souvent des habitants du coin, des agriculteurs entre autres, venaient se joindre à la communauté et apporter leur savoir faire aux militaires tout en se plaçant sous leur protection. Les autres communautés étaient en général bien moins organisées et équipées, mais le nombre de spécialistes et experts en tout genre y était peut être plus grand, ce qui leur permettait de se développer plus rapidement. Bientôt des milliers de communautés se furent formées sur l’ensemble de la planète et déployaient des efforts dantesques pour survivre à ce qu’ils appelaient l’Apocalypse Alien.

 

Les communautés cherchaient par tous les moyens  entrer en contact avec leurs plus ou moins lointaines voisines, souvent pour des motivations individuelles, comme connaître le sort d’un proche mais aussi pour échanger des informations vitales à leur survie et tenter de s’organiser. Mais alors que quelques semaines déjà s’étaient écoulées depuis le début de l’invasion, et que tout le monde se rendait compte que la situation était plus que catastrophique et ne devait guère s’améliorer a priori, un bref message fut capté sur les systèmes de communication de toute la planète. Et bien qu’il fut composé de quelques phrases seulement, ce message redonna une lueur d’espoir sans précédente à la totalité des survivants. Car ce message était apporté par la seule voix connue de tous sur Kallyda Prima, celle de la Reine Aleyaa elle même.

 

Alors que tout le monde la croyait à jamais disparue, la Reine Aleyaa adressa à ce qui restait de son peuple des phrases d’encouragement qui lui réchauffèrent le cœur. Mais surtout elle lui révéla l’existence d’un endroit sur Kallyda Prima où elle et ses forces armées d’élite étaient en train d’organiser une contre attaque. Elle invita tous ceux qui pourraient à chercher ce Havre de l’Espoir, dont elle devait malheureusement la localisation secrète, pour se joindre à ce qui deviendrait la Grande Armée de Reconquête et de Libération. Aux autres, elle promit de bientôt revenir pour les délivrer de l’oppression ennemi et ramener la paix et apporter un renouveau prospère à ses habitants. Ce qu’elle dit réussit le tour de force d’instiller un nouvel élan aux Communautés tout en leur donnant du baume au cœur. Alors que tout semblait perdu, les survivants retrouvèrent espoir et courage et nombreux furent ceux qui s’attelèrent à la localisation du Havre de l’Espoir.

 

D’abord agréablement surpris, comme l’ensemble de la population, le Haut Commandement fut finalement assez méfiant envers cette annonce. En effet, la plupart des généraux qui formait ce Haut Commandement ainsi que la très grande majorité des troupes qu’ils avaient sous leurs ordres faisaient partie de ceux qui avaient désobéi à la Reine Aleyaa en refusant de se soumettre au test de dépistage du géno-virus alien et en désertant l’Armée Royale. Mais ce n’était pas sa colère face à leur trahison qui les inquiétait le plus, mais sa réapparition soudaine et inattendue après une disparition inexpliquée. La Reine aurait elle fui face à ses responsabilités au début de la crise ou bien était elle en fait aux mains de l’ennemi de sorte qu’elle lui servirait d’appât pour éradiquer ce qui restait de la population kallydienne?

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  • 4 semaines après...

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