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Ez3ki3l1

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Salutation camarades!

Voici le début d'un texte sur lequel je travaille depuis un bon moment, en espérant qu'il vous plaira!

 

  Cela faisait 8 jours, 8 jours qu’il n’avait presque pas dormi, bien qu’il ait réussi à grappiller quelques heures par-ci par-la. Cela faisait maintenant 8 jours que la guerre était arrivée sur Azuria, le monde capital du secteur du même nom. Maintenant il s'était habitué au roulement quasi-constant des canons.  Il ne connaissait évidemment pas les raisons de cette guerre. Tout ce qu’il savait était ce que le lieutenant Franck lui avait dit ainsi qu’aux autres, c’est à dire qu’une force de rebelles tentait de se soulever. Néanmoins, Stranen savait qu’ils n’étaient pas des simples rebelles, ils en avaient déjà vu plus d’un, et ils avaient plus l’air de chiens enragés et affamés que d’une armée de rebelles. 

 - Hé, Stran ! Je te parie deux rations que ce seront les space marines qui viendront nous sauver.

    L’homme qui venait de parler se nommait Zuriel, il était assez petit et maigre, ses cheveux et sa barbe grisonnants prouvaient son âge. Il était très apprécié dans le peloton car il avait toujours l’air heureux, il lançait régulièrement des blagues et adorait raconter des anecdotes sur sa vie. Cela faisait une vingtaine d’années qu’il était engagé mais n’avait jamais réussi à s’élever dans la hiérarchie, il aimait en rire en affirmant que c’était pour accomplir l’exploit de passer de soldat du rang à maître de guerre sans faire d’étapes intermédiaires. Stranen était quand à lui adossé à la fenêtre qui donnait sur la place Saint Flavius et avait pour mission de surveiller les environ. Stranen était un jeune homme brun aux yeux d’une couleur difficile à déterminer, tirant sur des nuances de bleu-gris à un vert clair, c’était la première guerre à laquelle il participait mais selon lui, il s'en sortait jusque là assez bien, du moins il n’était pas mort.

 -S’ils sont réellement des demi-dieux comme tu les décris, je ne crois pas qu’ils se soucient de nous, répliqua Stranen en rigolant.

    Zuriel prétendait en effet avoir vu les Space marines se battre lors de la croisade Invictus, et alors qu'il allait répliquer, il fut interrompu par le grésillement du vox dans son casque et celui de Stranen.

    C’était le lieutenant Franck, qui était en charge des opérations sur place. Il leur demandait de le rejoindre pour une mission importante. Il avait bien insisté sur le « importante ». Alors les deux amis se dépêchèrent de quitter leur point d’observation au 2ème étage qui donnait sur la rue pour se rendre au premier où était installée une salle de contrôle.

     Stranen et son peloton, dirigé par Franck, avaient comme mission de défendre un des nombreux avant postes qui avaient été établis pour protéger le monde-capitale. Cet avant poste avait été une station de l’adeptus Arbites qui se trouvait en face de la place Saint Flavius, et une dizaine de survivants de ses Arbites les aidaient à combattre les fanatiques. Ce poste-ci était fortifié, et possédait une réserve d’équipement et de munitions importante. Le poste en lui-même faisait 4 étages et une quinzaine de mètres de long sur sa façade. Il se dressait face à une place plutôt grande, bordée d’appartements assez hauts, tous quasiment détruits par la guerre qui faisait rage. 

     Stranen et Zuriel entrèrent dans la pièce et rejoignirent les autres soldats qui attendaient les ordres en rang. Un peu plus loin se trouvaient trois membres de l’Arbites. La salle était assez grande et comme tout le bâtiment de l’Arbites, les murs étaient peints dans des nuances d’un gris qui avait dû être plus clair, les néons accrochés au plafond donnaient une couleur blanchâtre que Stranen n’appréciait particulièrement pas.

    Le lieutenant prit la parole :

- Bien, vous êtes tous là. Pour récapituler brièvement, on est dans un sacré pétrin. Pour des raisons inconnues nous avons perdu tout contact avec la citadelle et les autres forces alliées. Néanmoins nous avons réussi à prendre le contrôle de la place et de certaines rues adjacentes. J’ai besoin de vous pour escorter l’investigateur Crentius qui a les compétences nécessaires pour établir un lien avec la citadelle. Vous allez devoir transporter du matériel de communication lourd, pour tenter de rétablir le lien avec le QG. Retrouvez le sergent Killiase au croisement delta prime, je lui ai transmis les instructions et il n’attend que vous. Des questions ?

 - Affirmatif Major, répondit Zuriel en faisant le signe de l’aquila.

 - Oui soldat Zuriel ?

 - Avons-nous des nouvelles des groupes partis en reconnaissance ? demanda le concerné. Son altruisme étant une autre raison pour laquelle il était apprécié. Il semblait être touché par le sort de chacun de ses camarades, encore plus que le soldat moyen.

 - Ils ne sont pas encore revenus, répondit Franck en poussant un soupir. Zuriel baissa légèrement la tête, avant de la relever rapidement. Cela sembla comme un deuil pour Stranen. Cela l’attrista, il connaissait tous les soldats du peloton, s’était entraîné avec eux, la plupart étaient ses amis. Sur ce, allez faire le plein de munitions, que l’Empereur vous garde mais surtout, restez vivants, finit le lieutenant.

    Cela pourrait sembler anodin, mais ce petit « restez vivants » signifiait beaucoup pour Stranen car il savait que dans beaucoup d’autres régiments, la fraternité était bien moins présente. La fraternité était un pilier précieux pour le régiment du 14e Losiens, comme l’attestait leur devise : « courage et fraternité »

    En sortant ils coururent se mettre à l’abri derrière les sacs de sable à quelques mètres de la porte du poste. Alors Zuriel se releva, arme dressée, pour finalement lâcher « la voie est dégagée » après avoir scruté la place et les différents points d’entrée. Une action un peu futile car la place était sécuriser, mais il fallait rester sur ses gardes. Ils se dirigèrent ensuite au pas de course vers le croisement delta prime, qui se trouvait à droite du poste en sortant de celui-ci. Le croisement delta prime était établi dans le bâtiment en ruines qui faisait le coin avec la route Est et la place Saint Flavius. Stranen entendit des coups de feu et de laser venant de cette direction. Des sacs de sable bloquaient  la route et trois gardes impériaux étaient à couvert derrière eux. L’un deux avait une mitrailleuse lourde posée sur les sacs de sable, Stranen les reconnut comme le sergent Killiase et les soldats Var et Ceph. Les voyant arriver Killiase leur fit signe de se mettre à couvert. Une fois ceci fait, Stranen salua :

 - Sergent Killiase.

 - Qu’est-ce qu’on a là ? enchaîna Zuriel

 - Une vingtaine de traîtres. Ils sont arrivés il y a une demie-heure, on ne pouvait que les retenir jusque là.

 - Je pense qu’on peut vous donner un coup de main, plaisanta Kap, un des gardes de l'escouade de Stranen. Var, Ceph et Kap n’étaient pas leurs vrais noms, mais des surnoms qui étaient souvent utilisés pour des raisons pratiques.

    La fusillade gagna en intensité lorsque les dix gardes impériaux ajoutèrent leur puissance de feu à celle déjà présente. Les traîtres avaient pris position à une dizaine de mètres des impériaux dans des ruines qui barraient la route et dans les bâtiments, en ruine eux aussi, leur fournissant un couvert avantageux. D’autres gardes impériaux étaient stationnés dans les bâtiments à côté des sacs de sable, tirant avec acharnement sur les rebelles. 

   Plusieurs jour avant le débarquement de ces soi-disant rebelles, une partie de la population s’était soulevée pour des raisons qui échappaient à Stranen.  Son peloton, les arbitrators et lui durent donc tout d’abord faire face à des civils non armés, jusqu’à ce que des personnages en robe grise sombre soient venus haranguer la foule, ce qui avait déclenché une véritable émeute. Avant l’apparition de ces robes grise, les arbitrators tentaient de calmer la population en attendant les ordres. Lorsque les personnages sombres étaient apparus, ils avaient quasiment tout de suite reçu l’ordre de tirer, la population présente ayant été déclarée Excommunia Traitoris. 

    Le sergent Killiase cria pour couvrir le tumulte des lasers :

 -Accrochez vos baïonnettes les gars, à mon signal on y va !

Sur ses ordres Stranen s’empara de sa baïonnette pour l’accrocher sur son fusil et se prépara en attendant le signal, les autres faisaient comme lui ou prenaient leurs couteaux de combat.

 -Var, Ceph, tir de couverture, les autres, avec moi ! cria le sergent Killiase avant de sauter par-dessus les sacs de sable, pistolet laser et épée tronçonneuse en main. Une fois de l’autre côté il tira quelques décharges de laser pendant que les autres imitaient son geste avant de charger en poussant leur cri de guerre qui fut repris par tous les Losiens présents.:

 -Ensemble et vers la mort !

    Ensemble ils s’élancèrent vers l’ennemi tout en se dispersant sur les côtés de manière à laisser un couloir de tir pour Var et Ceph. Stranen sentit les balles de la mitrailleuse lourde de Ceph passer à côté de lui, il continua à courir tout en tirant pour forcer les ennemis à ne pas faire de tirs de contre-charge. 

    Une fois qu’ils furent arrivés au niveau des ruines, le combat au corps à corps éclata. Il était violent, les gardes impériaux étaient acharnés et sans pitié et les renégats avaient l’air d’être en transe. Ces derniers étaient habillés de modestes robes grises sombres et sales et portaient tous des masques d’animaux pour se cacher le visage. Ils étaient presque tous armés d’armes de corps à corps ou de fusils laser récupérés sur des impériaux. 

    Stranen esquiva la lame rouillée pleine de sang de son adversaire qui fusait vers sa tête, avant d’empaler avec sa baïonnette le fou qui avait eu le malheur de vouloir sa mort. Il tira une fois pour être sur que cela suffise à tuer le traître avant de retirer son arme pour la diriger vers un autre qui courait vers lui en criant à travers ce qui semblait être un masque à gaz. Il tira une fois, deux fois, trois fois et l’ennemi s’écroula au sol, dans un gargouillement tout à fait étrange. 

   En observant les alentours, Stranen constata qu’il n’y avait pas d’autre cible, il s’accroupit sur sa dernière victime et commença à examiner le corps. Le sergent se pencha sur la dépouille à ses côtés, alors Stranen enleva le masque et pu découvrir le visage de l'hérétique. Il grimaça et se sentir nauséeux lorsqu'il vit l'étoile à huit branches dessinée au couteau sur le visage du macchabée, et il dût détourner les yeux pour s’empêcher d’évacuer son déjà maigre repas.

 - Pour sur c'est un hérétique, dit le sergent Killiase avant de cracher par terre et de se relever. Mobilisez des hommes pour nous débarrasser de la puanteur  des cadavres ennemis, faites cramer ces salopards, demanda le sergent au major dans son vox.

    Stranen ne put entendre la réponse car au même moment, un obus atterrit sur le toit d'un bâtiment proche et explosa, ce qui eu pour effet de faire s'effondrer une partie d’un bâtiment à côté. Stranen et les autres eurent tout juste le temps de s'écarter. A quelques secondes près ils finissaient écrasés. Le sergent donna l'ordre de se remettre en route. 

    L’équipement des gardes Losiens était composé d’un sac ou d’une sacoche selon la préférence des soldats, contenant une trousse de soin, un nécessaire de couture et des rations de nourriture. Ils possédaient en général deux grenades frag à leur ceinture, et un fusil laser model MK 4 avec une crosse en polymère résistant, cette arme étant toute désignée pour les assauts courte portée et les combats urbains, ce qui permettait aux Losiens d’avoir une grande efficacité sur ce terrain. Leurs vêtements étaient rouge écarlate, selon la tradition et leurs protections étaient grises et constituées principalement d’un plastron pare-balles, aussi efficace que le modèle Cadian, auquel venait s’ajouter parfois des genouillères ou d’autre protection.

   Après vingt minutes de marche rapide dans les décombres de la cité le sergent s’arrêta et annonça :

 - Nous sommes proches d'une des stations de communication. Il y a des chances que d'autres rebelles en aient pris possession. Notre mission est je vous le rappelle de protéger l'investigateur et le matériel de communication. Le concerné fit un petit mouvement de la tête, son visage caché derrière son casque. Il portait une carapace légère et avait pour armes un fusil à pompe et une matraque télescopique. Le groupe avait déjà croisé plusieurs petits groupes de rebelles, et d’après ce que Stranen avait pu voir, l’investigateur se débrouillait très bien, malgré les vingt-cinq kilos de matériel de communication qu’il portait sur le dos.

    Alors qu’ils continuaient d’avancer, ils aperçurent enfin la station de communication. Elle était haute, et l’antenne qui se dressait sur son toit surplombait tous les bâtiments alentours. Elle se trouvait au carrefour à l’autre bout de la rue. On pouvait apercevoir des silhouettes qui se mouvaient devant la station, et Stranen savait qu’elles n’allaient sans doute pas leur payer un coup à boire quand ils arriveraient. 

    Le sergent Killiase fit signe de le suivre dans un des bâtiments en ruine, à une distance raisonnable de la station pour ne pas être repérés. Pendant que cinq de ses camarades sécurisaient le bâtiment, Stranen et Zuriel avaient été chargés d’observer les mouvements ennemis. Le sergent se trouvait dans la même pièce qu’eux, au 2ème étage, avec l’investigateur. Celui-ci avait posé son matériel et enlevé son casque. Il s’étirait et d’après l’expression sur son visage, Stranen devina qu’il devait souffrir de  maux quelconques. 

    Après avoir fait le compte du nombre d’ennemis devant la station radio, Zuriel s’écarta de la fenêtre pour faire son rapport. Stranen le regarda faire, sans bouger. Il était perdu dans ses pensées, et la fatigue qu’il ressentait l’obligea à rester assis. Il tourna la tête, continuant d’observer les bâtiments en ruine dehors. Ses idées dérivaient, il pensait à cette foutue guerre. Par l’Empereur, comment peut-on se détourner de la vérité impériale ? Il se dit que c’était peut-être un problème d’éducation, un sourire se dessina sur son visage alors qu’il pensait au prêtre Magnus, et à toutes ces histoires qu’il racontait aux enfants du village pour leur inculquer certaines règles. Stranen n’y avait évidemment pas échappé, comme il n’avait pas échappé à chaque événement religieux de son village. 

    Alors qu’une vague de souvenirs venait à lui, une ombre qui bougeait dans le coin de son champ de vision le tira de sa rêverie. Il fronça les sourcils, alors qu’il portait de nouveau son attention sur les ruines face à lui. Il s’accroupit et aperçut une deuxième, puis une troisième, et une dizaine d’autres ombres se mouvant dans les décombres. Il eu à peine le temps de prévenir les autres du danger qu’une volée de balles s’abattit vers leur position. Un tir effleura le bras du sergent Killiase, et celui-ci se jeta à couvert sous la fenêtre, aux côtés de Stranen. 

- Ça va ? demanda ce dernier au sergent.

- C’est juste une égratignure, répondit-il avant de crier aux autres : Contact ! Ennemis en face !

    Stranen entendit du vacarme dans l’étage du dessous là où se trouvait le reste de l’escouade. Stranen attendit que les ennemis rechargent pour se relever légèrement afin d’observer la scène. Une bonne dizaine de robes marron sale étaient positionnées de l’autre coté de la rue. Comme d’habitude, les forces ennemies ne semblaient pas coordonnées et Stranen se demanda un instant comment ils s’étaient fait repérer, mais un tir passant juste à coté de son oreille lui fit baisser la tête, coupant court à ses réflexions. 

- Grenade! annonça Killiase avant de se relever en activant une grenade à dispersion pour la lancer sur l’ennemi. L’explosion ne se fit pas attendre, les cris qui la suivaient indiquant qu’elle avait fait mouche.

    Stranen se repositionna, s’accroupit en posant son fusil laser sur le mur écroulé à mi-hauteur d’homme. Il régla son arme à 50 %  de sa puissance. Il ajusta sa ligne de mire, visa une petite partie de robe qui dépassait d’un mur, ce qu’il estimait être une épaule, retint son souffle, puis tira. Il fit mouche, l’adversaire tomba au sol en se tenant l’épaule. Il lui tira une deuxième fois dessus pour l’achever, puis changea de cible. Il était positionné de manière à n’offrir qu’une très petite partie de son corps à l’ennemi, et d’après ce qu’il voyait, ceux-ci étaient de piètres tireurs. Stranen sentait autour de lui le sergent et Zuriel tirer.

    Stranen abattit trois autres cibles, avant de remarquer du mouvement à gauche. C’étaient les traîtres qui gardaient l’antenne qui avaient été attirés par le bruit de la fusillade. Stranen cria :

- A gauche ! pour alerter les autres de la présence des nouveaux arrivants, avant de régler son fusil laser à 75 % de sa puissance. Ensuite il s’attela à viser ses nouvelles cibles. Ces dernières couraient vers eux, ne prenant même pas la peine de se mettre à couvert. C’étaient des cibles faciles et Stranen n’eut aucun mal à les atteindre. Il en toucha trois, un à la tête et les deux derniers au torse. Stranen estimait qu’aucun des rebelles n’avait de protection, à part leur robe de piètre qualité.

    Les tirs ennemis se faisant de plus en plus sporadiques, Stranen se remit à couvert appuyé contre le mur pour recharger. Une fois tous les rebelles éliminés, les gardes impériaux se réunirent au premier étage pour faire le point sur la situation. Le sergent ainsi que les soldats Masariel et Koriel étaient blessés, ce dernier plus grièvement, mais ils pouvaient quand même se déplacer. Après avoir administré les premiers soin aux blessés, ils se remirent en route.

Modifié par Ez3ki3l1
Correction de titre
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Merci pour ton commentaire ^^

Et voila la suite:

*   *  *   *  

   L’inquisitrice Maela hurlait à pleins poumons. Elle hurlait des ordres aux gardes impériaux présents à ses côtés, et des malédictions pour les misérables qui se tenaient devant elle. 

    Elle se tenait droite, le pied gauche posé sur les sacs de sable devant elle. Elle tirait de la main gauche avec son pistolet bolter tandis que de sa main droite elle portait fermement son épée énergétique de l’autre. Son armure d’un noir de jais ornée de rouge et de gris étincelait à la lumière du soleil, jusque là elle n’avait pas reçu une égratignure et restait immaculée.

    Une vingtaine d’hérétiques chargeaient sa position, qu’elle tenait avec cent-cinquante gardes impériaux de divers régiments. Elle ne connaissait pas ces gardes mais avait confiance en eux pour faire leur devoir car jusque là, ils n’avaient pas failli. En effet les temps étaient durs, et ces gardes n’avaient presque pas eu de répit depuis que les émeutes avaient éclaté. Pourtant ils se tenaient à ses cotés, et l’inquisitrice savait qu’à son arrivée elle avait pour le moins remonté le moral de ses troupes.

    Elle tira son dernier bolt dans la tête d’un cultiste en robe grise, avant de tendre son pistolet à Enoch, sans même le regarder, pour qu’il le recharge. 

    Celui-ci était à couvert à coté de Maela, il était assez petit et trapu, avec son teint blafard il semblait toujours malade. Vêtu d’un uniforme vert foncé, il portait sur lui de l’équipement, la plupart pour sa maîtresse inquisitrice, mais aussi pour le reste de la garde rapprochée de Maela. Il portait tout cela dans un grand sac sur son dos, ce qui lui donnait une drôle de démarche.

    Lorsque qu’Enoch rendit son pistolet à Maela, en moins de cinq secondes, les derniers cultistes avaient été abattus. Maela rangea son pistolet bolter dans son holster, avant de chercher du regard les lieutenants des divers régiments sur place, qui s’étaient assemblés en un petit état major pour faciliter la cohésion entre les pelotons. Maela était évidemment la plus gradée, et sa présence sur le champ de bataille à ce niveau avait étonné la plupart des officiers.

    Elle était venue rassembler un maximum de gardes pour les ramener à la citadelle, du moins en théorie. Avant que la situation ne dégénère, il y a environ une semaine, Maela préparait les défenses à l’aide des derniers généraux loyaux. Pour défendre la cité, ils avaient établi comme stratégie de faire de nombreux avant-postes à travers la ville, de chacun environ un peloton, d’où ils pourraient harceler les troupes ennemies qui se dirigeraient vers la citadelle en lançant des attaques coordonnées. Néanmoins le plan avait changé. En effet après que la moitié de la population se soit rebellée, la situation avait virée à la catastrophe sept jour avant l’arrivée de la flotte ennemie. Seul l’Empereur-Dieu savait comment, les rebelles avaient brouillé toutes communications avec plus de trois quart des avant-postes. Elle et d’autres garde aéroportés avaient été dépêchés et devaient donc se charger de ramener le plus de gardes possible. 

    Elle aperçut les 3 lieutenants qui approchaient dans sa direction. Elle fit quelque pas vers eux, et une fois réunis, le lieutenant Vanhille, en charge du plus gros contingent d’hommes, du ...e régiment Losia commença :

  « Bien, et maintenant que les rebelles sont repoussés et que nous avons réussi à réunir tous les pelotons de la zone, vos ordres ? » Le lieutenant Vanhille était un homme de taille et de corpulence moyennes, un casque pare-balles bien enfoncé sur son crâne. Il avait une arrogance qui ne plaisait guère à Maela, comme s’il ne comprenait pas l’ampleur des événements. Maela ne se gênerait pas pour la lui rappeler. 

 « Nous allons passer par les nombreuses routes qui, comme vous le savez, se dirigent vers la citadelle. Vu la taille de notre contingent on ne peut pas se permettre d’avancer tous dans la même rue, alors nous allons devoir nous séparer. Nous nous retrouverons pour faire un bilan sur la place saint Flavius à 10 km d’ici, d’ici là nous parviendrons à la citadelle. » Maela parlait d’un ton ferme, sa posture et son ton montraient qu’elle savait ce qu’elle faisait. Ses acolytes s’étaient rassemblés vers elle, attendant ses ordres. « Enoch ? » interrogea Maela. Celui-ci avait anticipé et avait déjà sorti une tablette de données de son sac pour l’examiner.  Enoch connaissait bien sa maîtresse, il la servait fidèlement depuis une trentaine d’années, c’était le plus ancien de ses acolytes. 

« Nous avons neuf rues possibles, trois de taille moyenne A et six de taille réduite M »  annonça Enoch avant de passer sa tablette de données à sa maîtresse qui après y avoir jeté un coup d’œil la donna à l’officier en face d’elle. Sur cette tablette figurait une carte détaillée du district dans lequel ils se trouvaient, avec les routes possibles en rouge. En se passant la carte, les officiers hochèrent un à un la tête, puis l’inquisitrice reprit:

« Donc, lieutenant Marlon, vous et 30 de vos hommes, vous prendrez une des trois grandes rues, désigner A1, laissez votre escouade qui a subi le plus de pertes avec les  survivants du 21ème de Syrta, vous venez du même monde ça ne devrait pas poser problème, ceux-ci même prendront la rue M1 qui borde la vôtre. Je vous mets par ailleurs en charge de ces hommes du 21ème. » Le lieutenant Marlon hocha la tête avec un léger sourire avant de faire le signe de l’aquila. D’après ce que Maela avait vu, c’était un homme compétent qui avait mérité sa place de lieutenant du 3e peloton du 22e de  Syrta. Il était assez jeune avec des yeux bleus contrastant avec sa peau mate.

« Lieutenant Lunerr, vous prendrez aussi trente hommes, je vous accompagnerai sur l’A2 qui se situe entre les autres routes. Deux de vos escouades prendront M3 et M2 qui sont adjacentes. Et enfin lieutenant Vanhill, répétez le même schéma, trois escouades avec vous dans la A3, une autre dans chaque rue qui borde la vôtre, les M4 et M5. Nous avons une trentaine de kilomètres à parcourir, je veux qu’on soit arrivé avant la nuit à la citadelle. N’oubliez pas que l’on avance en territoire ennemi, donc ne négligez pas les éclaireurs, évitez les embuscades. Il est possible que l’on croise des gardes alliés, si c’est le cas, ramenez les avec vous, mais quiconque est susceptible d’être un traître doit être immédiatement abattu. De plus si on peut profiter de notre traversée pour débarrasser la ville de quelques unes de ces vermines, ce sera on ne peut mieux. Compris ? » finit Maela d’une voix ferme. Elle se tenait les bras croisés, les armes rangées dans leur fourreau. Tandis qu’elle parlait, l’inquisitrice regardait un à un ses officiers, une façon de les mettre à l’épreuve car ce n’était pas tous les jours que l’on avait à soutenir le regard d’une femme telle que Maela, une seigneur inquisitrice qui pouvait à tout moment raser votre monde natal pour hérésie si elle le souhaitait.

   Leur réaction ne se fit pas attendre : Ils se mirent droit comme des piquets en faisant le signe de l’aquila, avant de crier « Oui seigneur! » 

  Maela hocha la tête avant de finir : « Je vous laisse 10 minutes pour préparer et briefer vos hommes, n’oubliez pas que je veux qu’on soit rentré avant la nuit. Rendez-vous dans une heure sur la place St Flavius. Des questions ? » Ils n’y en eu aucune, comme l’attendait Maela. Après s’être largement inclinés, les lieutenants partirent préparer leurs troupes. 

    Lorsqu’ils furent assez loin, l’inquisitrice se retourna vers ses acolytes. Ils étaient au nombre de quatre : Enoch, son… elle ne savait pas réellement quel métier il exerçait vraiment, c’était un scribe, aide de camp, conseiller militaire, et enfin, un vieil ami. Il y avait ensuite Galia, maîtresse du corps à corps, une spécialiste qui maniait l’épée comme personne avec sa large carrure, engoncé dans son armure énergétique du même modèle que celle des sœur de bataille elle était bien plus massive que la plupart des gardes présent. Amélia, tireuse d’élite hors pair, plus fine mais maniant le fusil comme personne,elle aussi était vêtue d’une armure énergétique. Elles étaient toutes deux les gardes du corps de Maela, la suivant comme son ombre où qu’elle aille, presque sans jamais dire un mot. Elles avaient été élevées dans le seul but de devenir des expertes dans leur domaine. Enfin, Protos était un prêtre. Un fanatique qui prêchait la foi impériale depuis d’innombrable années. Il portait sur lui la robe rouge foncé de son office et était armé d’un eviscerator qu’il portait à deux mains. 

- Protos, je t’envoie aux côtés de Vanhille, gardes un œil sur lui, j’ai un mauvais pressentiment à son égard. Le concerné hocha la tête en bénissant les actions de sa maîtresse, avant de partir vers son contingent. « Galia, reprit l’inquisitrice, vous irez avec le lieutenant Marlon, informez moi si un problème survient. » Sans un mot, comme à son habitude, Galia partit rejoindre son peloton, en adressant juste un signe de tête à l’inquisitrice.

    Maela avait confiance en ses acolytes, elle les connaissait depuis une dizaine d’années minimum et, bien qu’à son échelle se soit peu, elle avait déjà testé à de nombreuses reprises leurs capacités. 

    Maintenant ils allaient se diriger vers la place Saint Flavius, mais ce que Maela n’avait pas dit, c’est que de la, ils emprunteraient une voie direct pour la citadelle, par les égouts. En effet ces derniers parcouraient la ville, ce qui n’était pas un secret, en revanche, le fait qu’ils forment des catacombes labyrinthiques et étaient reliés directement à la citadelle, en était un. Mais même si cette information tombait au main de l’ennemi, il fallait avoir les plan que seul les impériaux possédaient pour ne pas se perdre, ou tomber dans un des très nombreux pièges parcourant le dédale. Car parallèlement à la construction de la citadelle, le grand architecte Altimus c’était occuper de créer ce labyrinthe défensif, ne pouvant être utiliser comme avantage que par les occupant de la citadelle.   

  

 

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? J’avais oublier de modifier les noms des gardes blessés, la correction est faite.

*   * *   *

 

    Une fois arrivé au pied de la tour, le sergent Killiase donna l’ordre à Zuriel et Stranen, qui formaient un bon duo, de passer en premier dans le bâtiment. 

    Stranen avançait prudemment, lui et son escouade misaient sur la discrétion pour surprendre les éventuels rebelles qui seraient restés dans la tour. Ils avançaient avec Zuriel de manière synchrone, sécurisant chaque salle avant de passer à la suivante. C’était un travail long et stressant car il fallait rester sur le qui-vive jusqu’à ce que le bâtiment soit sécurisé, mais il était nécessaire s’ils ne voulaient pas se faire surprendre alors qu’ils réparaient la tour. 

    Tandis qu’ils approchaient de la salle de contrôle, il entendirent des voix en provenance de cette dernière.Il restait encore deux salle bordant le couloir jusqu’à la salle et Killiase fit un signe à Stranen et Zuriel de prendre chacun une salle. Stranen passa la tête par l’ouverture de la porte, il aperçut un ennemi de dos, en train de recharger un fusil d’assaut. Stranen avança accroupie vers lui, tout en discrétion, comme à l’entraînement. Doucement il rangea son fusil en bandoulière, avant de saisir d’une main le bras tenant l’arme, saisissant celle-ci par la même occasion pour ne pas la faire tombée et de l’autre il brisa la nuque du traître avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit. Il accompagna sa victime vers le sol sans bruit avant de, toujours accroupie sortir de la salle qui à par une table et un armoire était vide. 

    En sortant, il rejoignit ses camarades qui était déjà en route vers la salle. En face de lui Zuriel aussi était sortit, se tenant accroupie, le fusil laser en joue. Stranen fit de même mais dans l’autre sans pour couvrir leur arrières. Il entendit le bruit de plusieurs lame se planter dans des chairs, suivis d’un léger cris rapidement étouffer par du tissu, et un gargouillie, attestant qu’une lame avait trouvé sa place dans une gorge.

    Peu après le sergent annonça « salle de contrôle dégagée », et Stranen se retourna en se levant pour se diriger vers la salle juste derrière lui. Il enjamba deux cadavres en rentrant dans la salle de contrôle de la tour radio. Elle était mal éclairée par un néon diffusant une lueur jaune sur de nombreux instruments de commandes.

    L’escouade se scinda en deux groupes, un qui inspectait le reste du bâtiment et l’autre qui gardait l’investigateur pendant qu’il faisait son possible pour réparer la station radio. Stranen resta avec Zuriel et ses deux camarades blessés avec l’investigateur. Zuriel, qui avait des compétences de soin, en profita pour soigner du mieux qu’il le pouvait ses compagnons. Stranen assista à l’opération, qui consistait à appliquer un onguent spécial avant de recoudre la plaie ouverte sur le flanc de Masariel. La première opérations était simple, en revanche la seconde était plus complexe : il fallait retirer la balle qui s’était logée dans l’épaule de Korius. Zuriel avait déjà stoppé l’hémorragie en appliquant les premiers soins, mais il fallait plus que ça pour que l’état du concerné ne s’aggrave pas. Après un examen très attentif, Zuriel affirma que rien de vital n’était touché, il décida donc de retirer la balle.

    Alors que Zuriel procédait aux opérations, Stranen observait avec attention. Il avait conscience qu’un jour il devrait sans doute procéder à ce genre d’opération. Une fois la balle retirée, Stranen reporta son attention sur le travail de l’investigateur qui était en train de s’acharner au milieu de câblages. 

    A peine une demi-heure après leur arrivée à l’antenne, déjà l’investigateur annonçait qu’il ne pouvait rien faire. Alors que le sergent décidait de rentrer le plus tôt possible au commissariat, la radio grésilla et pendant l’espace d’une petite minute la communication vers la citadelle marcha.

Le sergent s’empara du micro et engagea la discussion avec un opérateur radio, qui lui annonça la situation : l’ennemi allait bombarder toute la ville depuis l’espace, il fallait se réfugier le plus tôt possible à la citadelle. 

    Le sergent tenta d’obtenir plus d’informations, mais la communication fut coupée. L’escouade fit donc marche vers leurs QG pour en informer le reste du peloton. Ils ne croisèrent personnes sur la route et le voyage fut plutôt calme, malgré des tirs et des cris lointains, jusqu’à se qu’ils arrivent proche de la place saint Flavius. La le bruit d’une fusillade se fit de plus en plus intense, les gardes accélérèrent donc le pas. Lorsqu’ils arrivèrent, une meute d’ennemis avait fait céder l’avant poste delta prime et il ne restait aucune trace des gardes qui le gardait. 

    Le sergent Killiase n’eut même pas à donné d’ordre, les gardes de son escouade se mirent en position de tirs pour faire feu sur la foule de rebelles. 

    Stranen tirait au côtés de Zuriel, comme toujours. Il voyait que quelque tirs s’échappaient encore du commissariat, ce qui était plutôt bon signe, mais il ne réussi pas à voire d’autre gardes que ceux de son escouade. Il dû se concentré pour visé. Ses adversaires était de dos, et pendant les premières salve, ils tombèrent par dizaines avant de comprendre qu’ils se faisaient attaquer. 

    L’escouade de Stranen avait pris position juste à côté de l’avant poste delta 1, au bord de la place St Flavius. Lorsque les ennemis se rendirent compte qu’ils se faisait attaquer par derrière, une bonne parti des rebelles tournèrent le dos au commissariat pour charger leurs nouveaux assaillants.

    Lorsque les rebelles ennemis arrivèrent au corps à corps, Stranen les attendait. Il se battait comme un fauve, empalant les ennemis à tours de bras. Il utilisait sa baïonnette longue d’une quarantaine de centimètre comme épée et misait sur la rapidité pour parer, esquiver ou détourner les attaques de ses adversaire, il était plongé dans la folie du combat lorsque le nombre d’ennemis diminua. Stranen eu alors un peu le temps de regarder autours de lui, il s’aperçut que plusieurs de ses camarades étaient tombés, mais il n’eut pas le temps de s’en soucier car une deuxième vague d’ennemis arrivait. Celle-ci arrivait de l’autre côtés de la places, Stranen en conclut donc qu’encore d’autre de ses camarades d’un des avants postes était tombé, il redoubla alors d’effort pour châtier les misérable qui avait osé tuer des hommes qui se battaient pour la meilleur des cause. 

    Alors que les membres de l’escouade de Killiase se faisaient tuer un par un sous le poids du nombre, Stranen poursuivait le combat, inlassablement. Mais la fatigue se faisait sentir et il commença à faiblir. Pendant qu’il achevait son dernier adversaire, une lame s’abattit sur son bras gauche. Stranen se retourna avant d’asséner un coup de tête à son assaillant pour ensuite le poignardé à l’aide de sa main valide. Stranen jeta un coup d’œil à ça blessure, celle-ci saignait abondamment, alors que la douleur lui montait à la tête, il tomba, les genoux au sol, c’est alors qu’un hurlement résonna dans toute la place, et pendant une petite seconde, les combats cessèrent et tout le monde se tourna vers l’endroit d’où venait ce crie : une des rues qui avait cédée aux mains de l’ennemi. Le hurlement fût repris par un cinquantaine de voix tandis que ceux qui poussaient un tel cri se ruaient dans une mêler sans merci contre les rebelles. 

    De se que Stranen put voir, les nouveaux venus semblaient être des hommes assez grand et trapus, avec une crinière rouge qui leur donnait un aspect sauvage. D’ailleurs ils se battaient comme des sauvages, mais ils semblaient guidés par un prêtre muni d’une tronçonneuse qui avait l’air de s’être bloquée dans les robes des rebelles car le prêtre s’en servait comme d’une massue. En même temps que d’abattre son arme sur les ennemis, le prêtre chantait un hymne à l’empereur qui redonna de la force à Stranen. Il réussit au prix d’un ultime effort à déchirer un bout de son uniforme pour faire un garrot, avant de s’injecter une seringue pour reprendre le combat. Stranen repris un fusil laser qui était tombé non-loin, de lui avant de retourner dans la bataille. Il était déchaîné et les rebelles, pris au piège, ne lui opposèrent quasiment pas de résistance. Et il les tuait à la chaîne, inlassablement. Mais il voyait trouble, chaque coup était suivi d’une douleur dans son bras, mais l’effet de son stimulant lui permettait de continuer le combat. Stranen n’était presque plus lui-même, esquivant les coups par instinct, il semblait guidé par la main protectrice de l’Empereur.

    Alors que l’issu du combat semblait encore incertaine, de nouveaux un cri de guerre résonna, cette fois poussé par une voie féminine, et apparut alors un nouveau groupe de soldats d’une autres des rues. Cette fois ces derniers ne se ruèrent pas au corps à corps mais formèrent une ligne pour faire feu sur l’ennemi. 

    Après une dizaine de minute à peine, la place fut nettoyée, et le major Franck descendit avec les derniers survivants du commissariat à la rencontre de leurs sauveurs. La guerrière en tête des nouveaux arrivants se présenta comme la Seigneur Inquisitrice, alors toutes les forces impérial présentes mirent un genou à terre pour la saluer.

 

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Et voici la suite! N'hésitez pas à faire des retours positif et négatif.

*   * *   *

    La compagnie de l’inquisitrice se mit en route, chaque peloton de son côtés après une rapide préparation. La nuit tomberait dans quatre heure et ils n'avaient guère le temps de se reposer tant qu’ils n‘étaient  pas à l’abri dans la citadelle. L’inquisitrice avait cachée volontairement une information à ses troupes. Une barge de bataille ennemi avait réussi à s’extirper des combats orbitaux et était venu se positionner en orbite basse, de manière à pouvoir bombarder la cité aussi grande qu'un continent. Heureusement pour les impériaux, la citadelle qui se situait au centre de la ville était protégée par un bouclier suffisamment puissant pour résister au bombardement. 

    La citadelle était un grand chef d’œuvre d'architecture militaire. Le grand architecte Altimus avait lui-même dessiné les plans de la citadelle. L'architecte Altimus avait laisser derrière lui un héritage que quasiment nul autre humains n'avait égalé dans le secteur, et même le segmentum, il avait bâti des cathédrale a la beauté magnifique, des forteresses qui jusque là n'était jamais tombé au main de l'ennemi. Il avait été si bon que même les Astartes lui avaient demandé de l'aide.

    Vraiment un grand homme, Maela se dit qu'elle aurait adoré lui parler. Elle se souvint le nombre d'heure qu'elle avait passé a étudier les bâtiments créés par ce génie. Quand elle essayait de comprendre certaines œuvres d'Altimus, elle avait l'impression de n’être qu'une enfant face à la complexité du génie de cette homme. 

    Tandis qu'elle courait aux cotés des autres gardes, elle pensait à la citadelle. Allait-elle réussir à faire honneur à la réputation des forteresses d'Altimus ? Sinon elle mourrait en essayant, pas de replis possible. Elle repensa à tous les avantages de la forteresse, dont le labyrinthe dont elle possédait évidemment les plans.  Une fois débarrassés de la barge en orbite, les impériaux pourraient mener une guerre de harcèlement à travers toute la ville, utilisant les égouts pour passer derrière les lignes ennemies ou au milieu de convois blindés ou de ravitaillements, car même si les ennemis qu’ils allaient devoirs affronter n’étaient que des vermines pourries par le chaos, il leur fallait tout de même régulièrement se ravitailler.

    Le vox dans son casque la tira de ses pensées. C'était le prêtre Protos qui avait capté une émission radio d'un avant poste a quelque rue de la sienne. Il demandait la permission d'aller secourir les gardes qui avait pu survivre, ou pour au pire les vengés.

    Enoch l’informa que c'était le 15e régiment de Krohne, surnommé les lions sanglants. Maela se souvint de rapports à leur propos faisant état de réactions pour le moins étranges au combat. Malgré cela, Maela avait déjà entendus les louanges de ce régiment, comme pour beaucoup d'autres, les premiers régiments de cette planète avait été levé pour participer à la croisade Invictus. 

    Comme Enoch lui affirma que ce détours ne ferait pas perdre beaucoup de temps à Protos et son peloton, l'inquisitrice accepta. Cela pourrait être l'occasion d'avoir un observateur pour surveiller ce régiment, ce qui n'avait pas été une priorité auparavant.

    Pendant la demi-heure qui suivit, le peloton de l'inquisitrice ralentit, en effet selon Enoch ils était en avance sur leur timing. Maela le soupçonnait alors de les avoir fait partir plus vite pour proposer ouvertement de ralentir le pas, cette manipulation avait sans doute pour but de bien se faire voire par les gardes impériaux présents. Ça ne dérangeait pas Maela, qui avait trouvé cela amusant. D'ailleurs sa manipulation avait marché et rapidement après le major débuta une discussion à propos de son régiments avec Enoch. Ce dernier avait selon Maela un don pour engager de bon débat. 

    Au début il n'était que deux à parler, mais au fur et à mesure, d'autre soldat firent des remarques plus ou moins pertinente, cependant l'inquisitrice ne se joignit pas à la discussion, elle se doutait bien que si elle parlait aussi, les gardes retomberaient dans le silence, intimidés par la seigneurs inquisitrice. De toute manière elle n'avait rien à dire à ces soldats. Elle se rendit compte de la distance qui la séparait des autres humain, mais cela ne lui fit ni chaud ni froid.

    Le lieutenant Lunerr racontait avec passion le récit de Cowl, le plus grand héros de sa planète natale, Losia. c’était un modèle pour tous les soldats Losiens, presque vénéré comme un saint, bien que les Losiens n’aiment pas cette appellation. Cette homme avait fait la réputation de la planète Losia, grâce à lui les régiments Losiens, qui jusque là avaient très peu d’entraînement et du mauvais matériel, avaient inversés leur situation, devenant un régiment d’élite, aux soldats rivalisant largement avec les Cadiens. Ce héros Maela le connaissait bien, elle avait été avec lui lors de la croisade Invictus, elle l’avait même vu mourir, mais l’histoire ne retenait pas le nom de Maela, cela ne la dérangeait guère car tel était le destin des inquisiteurs.

    Alors qu'elle allait les réprimander pour qu'ils se concentrent à nouveaux, elle se reprit en se disant que les autres gardes devant et derrière était suffisamment concentré pour qu'Enoch discute avec quatre d'entre eux. Mais elle adressa tout de même un léger mouvement de la tête sur le cotés à Enoch pour lui signifier de ne pas faire trop durer cette conversation avant d’accélérer le pas pour rejoindre les premier gardes.

    Une autre demi-heure passa, il ne croisèrent qu’une faible résistance adverse, ce qui leur facilita la tâche. Maela fût surprise de ne pas réussir à contacter Protos et ses forces, mais alors que celles de Maela s’approchaient du point de rendez-vous, les tirs de lasers quasi constants au loin semblèrent s’intensifier. Ils accélérèrent le pas car cela semblait venir de la place Saint Flavius. Était-ce les forces de Maela qui rencontrait de la résistance ? Cela serait étonnant que d’autres soit déjà arrivés car selon Enoch, ils avaient dix minutes d’avance. La solution la plus logique serait que le peloton placé ici subisse un assaut , mais rien n’était sur.

    Ils se dépêchèrent donc, jusqu’à ce que l’avant garde du peloton de Maela voit un groupe de plus d’une cinquantaine d’ennemis qui leur barraient le chemin. C’était une bande de fanatiques aux robes grises et ils semblaient rencontrer de la résistance. Maela décida de ne pas faire dans la finesse.

Elle ordonna à ses troupes de former des lignes et ordonna d’avancer en tirant jusqu’à son signal de charger. Elle était en première ligne accompagnée d’Enoch et d’Amélia. 

    Lorsque les premiers tirs de laser fusèrent vers l’ennemi, ceux-ci commençèrent à prendre conscience  qu’ils étaient encerclé. Les premiers rebelles tombèrent comme des mouches, créant un effet de panique chez leurs camarades, qui par reflex essayaient de s’échapper, en vains car quelque soit ce qui était de l’autre côtés de la rue, ça les empêchait d’avancer. Pris dans cette étau, les rebelles tentèrent de charger les troupes de Maela, mais celle-ci hurla la contre-charge au bon moment pour briser les lignes ennemi. Maela cria un « pour l’Empereur ! » qui fût repris par toutes ses troupes. Les gardes à ses côtés se battaient avec une telle fougue, presque une frénésie, que très rapidement il ne resta pas un rebelles debout. Maela savait avoir un effet inspirant pour les gardes à ses côtés, mais elle restait toujours étonnée de voire comment ses troupes se battaient avec acharnement en sa présence. 

    Les hommes qui tenaient la rue était bien les gardes du peloton, ils sortirent de leurs couverts dans les bâtiments au coin de la rue et de leurs sacs de sables, avant d’acclamé leurs sauveurs. Pas un seul des soldats de Maela n’était tombé, et il n’y avait que des blessés léger. 

    Mais la bataille n’était pas terminée et, alors que l’inquisitrice se dirigeait avec ses troupes vers la place, un long hurlement se fit entendre. Maela se lança alors dans la bataille qui faisait rage en criant le nom du tout puissant qu’elle servait.

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  • 4 semaines après...

Voici donc la suite tant attendue! En espérant évidemment que cela vous plaisent?

N'hésitez pas à faire des retours, si des choses ne semblent pas logiques.

*   *   *   *    

Stranen et les survivants du peloton s’étaient rangés derrière leur lieutenant. Ils étaient au nombre de vingt, quatre survivants de l’escouade du sergent Killiase dont lui-même, Stranen, Zuriel et Mais qui avait survécu à la mêlée malgré sa blessure au flanc, six gardes qui surveillaient la rue d’où était venu l’inquisitrice, et dix gardes qui avaient survécu au côté du major dans le commissariat. À cela venait s’ajouter 5 membres de l’adepte Arbites en armure carapaces légères, dont l’instigateur Crentius qui avait suivi l’escouade de Stranen. Son armure portait de nombreuses traces d’impact, mais il ne semblait pas blessé.

    Après quelques courtes minutes de discussion entre l’inquisitrice et le major, ce dernier se retourna vers son peloton, avant de leur déclarer qu’ils avaient 10 minutes pour panser leurs plaies avant de partir en direction de la citadelle. Le sergent Killiase alla faire son rapport à propos de son expédition, pendant que Stranen s’attelait à recoudre sa plaie. Il avait perdu beaucoup de sang, mais le garrot qu’il avait fait avait bien contenu l’hémorragie. Il avait encore la tête qui tournait à cause de son injection et il sentait son sang battre dans ses tempes, mais il réussit néanmoins  à se concentrer sur sa plaie.

     Lorsqu’il eut fini, il releva la tête pour s’apercevoir que de nombreux gardes impériaux étaient arrivés. Une autre chose attira son attention. Zuriel était introuvable, Stranen le chercha du regard avant de le trouver, pour son plus grand désarroi au côté de l’inquisitrice. Stranen était perplexe, mais il se résigna à rester avec son peloton.     Pendant le temps qui restait avant de devoir partir, Stranen discuta avec les autres membres de son peloton. Ceux-ci étaient plutôt optimistes et, bien qu’attristés par la mort de leurs camarades, ils continuaient à échanger avec camaraderie comme avant.

 

    L’armure que l’inquisitrice Maela portait n’avait pas reçu la moindre égratignure. Après avoir combattu pour reprendre la place saint Flavius, elle avait enchaîné les surprises, son acolyte Protos avait survécu et se tenait fièrement à la tête d’un peloton de Lion sanglant. Il lui expliqua comment lui et ses gardes étaient arrivés à temps pour aider les Lions, mais lorsque, comme d’habitude en combat, il avait chanté ses litanies, pour galvaniser les troupes, les Lions étaient rentrés dans une folie meurtrière qui n’avait cessé que lorsqu’il avait arrêté ses chants. Maela trouvait cela étrange, mais avant que Protos ne continue son rapport, Énoch intervint :

-  Effectivement, différents rapports parlent de réaction étrange de la part des gardes des régiments de Krohne. Il y a quelques années un inquisiteur est allé enquêter, mais je n’ai pas accédé ici à son rapport.

- D’accord, ils seront donc à surveiller, Protos tu restes avec eux, je pense que leur capacité à… entrer dans cette rage pourrait être utile. » Reprit l’inquisitrice.   L’inquisitrice fit un geste à Énoch et ce dernier ordonna le rassemblement pour que Maela puisse faire un petit discours. Elle se dit que ça ne pouvait pas faire de mal au moral de ses troupes.

«  - Gardes Impériaux! »commença-t-elle « ce fut un beau combat! Aujourd’hui, vous avez donné aux traîtres ce qu’ils méritaient: la mort! Les gardes poussèrent timidement des hourras, ils étaient intimidés par la seigneur inquisitrice, mais on pouvait lire dans leur regard ce qu’ils n’osaient pas célébrer. Mais la guerre n’est pas terminée, et nous devons arriver à la citadelle avant la nuit. Vos ordres vous seront retransmis, nous partons dans 5 minutes. Et n’oubliez pas, l’Empereur protège ! Ce dernier cri fût repris par tous les gardes impériaux présent, Maela avait parlé d’une voix forte, autoritaire.

    Alors que les gardes continuaient à pousser des cris de victoire, emporté par une courte euphorie collective, Maela remit son casque qu’elle avait enlevé pour faire son discours et organisa avec Énoch leurs rentrées à la citadelle. Il leur restait deux heures de marche au moins et autant avant que le soleil ne commence à disparaître, mais comme ils allaient passer par les catacombes, cela leur était égal. Les couloirs des catacombes étaient pour la plupart étroit, on ne pouvait pas circuler à trois en même temps, alors le rapatriement prendrait du temps. Cette fois ce n’était pas possible de se scinder en plusieurs groupes car seul Énoch avait les plans pouvait guider la troupe.

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