Invité Posté(e) le 23 avril 2020 Partager Posté(e) le 23 avril 2020 Notons qu'il n'est absolument pas nécessaire de "relier" le jeu de figurines et le background. On peut lire plein de romans dans l'univers de 40k et jouer à un JDR ou à d'autres variantes du jeu (Necromunda, inquisitor, inq28, rogue trader...) et il existe donc des personnages, des histoires, au delà du simple jeu. Déluge d'acier, la trilogie Eisenhorn (qui a 4 bouquins maintenant non ?), Ravenor, Ciaphas Caïn... Ce sont des œuvres par elles-même, pas "juste" un habillage marketing. 40k c'est aussi des jeux vidéo, qui ne seront pas modifiés rétroactivement par une éventuelle modification du fluff, tout comme l'univers étendu Star wars a peut-être été "dé-canonisé" mais n'a pas cessé d'exister pour autant, ce sont toujours des histoires valables, intéressantes (plus ou moins), des personnages et au minimum une source d'inspiration dans laquelle puiser (et Disney a puisé dedans). Et en plus de ça le fluff sert aussi à créer soi-même quelque chose, via son fluff perso, ses campagnes, ses personnages. C'est ni plus ni moins futile qu'absolument toutes les œuvres artistiques, et on y met l'importance qu'on veut. Puis bon à ce compte là autant dire qu'un auteur de roman n'écrit ses histoires que pour les vendre donc c'est osef. G.R.R Martin son but c'est "que" de faire de l'argent en vendant ses livres c'est ça ? Stephen King, Lovecraft ... juste pour l'argent non ? Autant aller sur une chaine youtube dédiée au cinéma pour expliquer par A + B que le cinéma est futile, un pur produit de consommation, et que les sagas peuvent être retcon à tout moment (coucou terminator) et que ça n'a donc ni intérêt ni valeur. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Autnagrag Posté(e) le 23 avril 2020 Partager Posté(e) le 23 avril 2020 Donc en gros la question, c'est pourquoi les gens débattent du fluff, alors que c'est un outil marketing? La réponse est: c'est un outil marketing parce que les gens en débattent XD Si tout le monde se foutait du fluff de 40K, Games Workshop se ferait pas chier à l'inventer, il est pas gratuit, ils paient des auteurs, ils paient des imprimeurs, etc... Ils le font parce que ça rapporte, ça rapporte parce que les gens achètent ^^ Et c'est pareil pour toutes les oeuvres de fiction, typiquement quand ils ont sortis le film "A la Croisée des Mondes", les gens n'ont pas accroché (faut dire que le film était mauvais), ben ils ont arrêté les frais et n'ont pas produit les deux autres films de la trilogie. Y'aurait pas eu d'intérêt. A contrario, les univers qui rapportent parce qu'ils intéressent les gens, ils continuent à fabriquer des trucs (jusqu'au film de trop voire après :p). Et donc, si on produit des choses pour nous, pourquoi est-ce qu'on aurait pas le droit de s'y intéresser au juste? ^^ Oui, c'est inutile. J'ai un scoop pour vous, tout ce que vous faites dans la vie est inutile à part bouffer, dormir et baiser (et encore sans contraception). Le reste c'est juste des trucs que les humains font pour tromper leur ennui, laisser une marque sur le monde, etc.... Et s'écharper sur l'univers de petites figurines n'est pas moins inutile que s'occuper de fleurs, faire de la musique, peindre un tableau, etc.... ^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Master Avoghai Posté(e) le 24 avril 2020 Partager Posté(e) le 24 avril 2020 Il y a 10 heures, NonoChapo a dit : Et un film est un pur produit marketing, encore plus Star Wars et ceux dès le début et Lucas le savait, c'est une des raisons de son choix d'avoir les droits sur les produits dérivés et non les films en salle. Ouais enfin, la prod était tellement certaines d’avoir foiré le film, qu’elle n’a même pas négo les droits des produits dérivés et les a abandonnés à Lucas Donc bon... A un moment, dire que c’est QUE du market, mais d’un autre coté constater que des pro du market ont sorti le film sans croire que ca marcherait d’un point de vue marketing, c’est qu’il n’y a pas que du marketing... Il y a 10 heures, NonoChapo a dit : Venant d'étude d'art, on fait bien la différence entre créer pour soit, la démarche artistique pur, sans chercher à vendre son art et les démarches créatives à but lucrative. C'est les mêmes process, sauf sur le plan de trouver un public car il faut bien manger comme on dit Comme je le répète souvent autour de moi tout ce que je créer que je ne veux pas vendre c'est de l'art, tout ce que je créer et cherche à vendre c'est de l'artisanat. En gros si tu créer en souhaitant vendre ta création, consciemment ou pas à un moment tu as injecté du marketing. Même pour Tolkien, il a eu des échanges avec son éditeur, il a revu ses écrits, il a eu une démarche marketing. Pour G.R.R Martins j'en parles même pas. Alors attention ca n'enlève rien à l'amour que l'on peut porter à ses œuvres, univers ect... Faut juste être conscient que le marketing est partout et pour tout, même pour ce que l'on appel les beaux-arts (peinture, sculpture, ect...), il y a un marché des codes, des modes Certes m’enfin, pour aller dans le sens de @Autnagrag, si on le fait c’est avant tout parce que cela plait. On peut admettre que si tu créée quelque chose et que tu ne le modifie pas suite à des conseils, c’est ton oeuvre ok... Mais aprés tout, beaucoup des exemples que tu cites (les modifications de Tolkien ou Martin), elles n’ont pas forcément été faite contre le gré de l’auteur. Peut être aussi que ces modifications ont permis de résoudre des choses qui dérangeaient les auteurs et les rendaient insatisfaits de leur oeuvre. Personnellement, le concept de l’artiste solitaire qui a raison contre le monde entier, j’ai un peu de mal... Perso, lorsque je peint une fig, il y a des fois ou je ne suis pas satisfait. Alors je demande un avis, et je m’améliore, et j’améliore mon oeuvre. D’ailleurs s’il y a des écoles d’art, c’est bien que ça s’enseigne et donc que l’on fait évoluer les gens... Donc bon, je ne vois pas pourquoi faire modifier une oeuvre d’un artiste serait forcément du marketing... Surtout ce qui me dérange c’est cette notion que « si c’est marketing c’est sale bof caca ».... Cette vieille rumeur que le marketing c’est de la manipulation de masse pour faire acheter les trucs aux gens contre leur gré... Ca vient souvent de gens qui n’ont jamais fait de market ni de vente Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ser Eddard Posté(e) le 24 avril 2020 Partager Posté(e) le 24 avril 2020 (modifié) Citation La science n'est pas exacte, c'est même son crédo l'incertitude, toujours tout remettre en question et ne jamais rien figer. Croire en la science aveuglément n'a rien de différent de croire en une religion Petite parenthèse là dessus: attention à ne pas confondre connaissance et croyances quand même. La plupart des gens qui arguent que la science c'est la vérité blablabla, que c'est "prouvé scientifiquement" blablabla, n'y connaissent en fait rien et on est en effet dans le domaine de la croyance.... mais certainement pas de la science. Il ne faut pas accuser la science du mauvais usage et de la mauvaise compréhension que beaucoup en font. En fait la science est éminemment subversive, car c'est une perpétuelle remise en question (seule façon pour avancer dans la plupart des disciplines scientifiques), tout l'inverse d'un absolu monolithique. Il est impossible de prouver que quelque chose est absolument vrai (il faudrait faire une infinité d'expérience pour être sûr qu'aucune ne va invalider une théorie), donc on essaye de prouver que les théories sont fausses, de les mettre en échec (car là, la première expérience qui invalide la théorie, et c'est bon, on sait qu'on était pas dans le "vrai"). Rien que ça, cette humilité contrainte et forcée dans la démarche scientifique place quand même ces disciplines à part dans l'histoire de la pensée humaine. La science est un ensemble de méthodes pour étudier le réel, ce qui est (ce qui n'est pas si facile à définir vu ce que la science nous dit sur la façon dont fonctionne notre univers, certes.... sérieux, notre monde est en fait bien bien plus perché que tout ce qu'on a pu imaginer comme mythes et autres mondes imaginaires). Si la magie et les fantômes existaient, la science s'y intéresserait. Pour simplifier, une connaissance, c'est un savoir qui se base sur une observation et une étude des faits, une croyance, c'est un savoir qui souvent se fait contre ou en l'absence de faits, qui se base sur une intime conviction plus que sur une observation réfléchie. Les mondes imaginaires, on décide ce qu'ils sont. Ce sont des univers que l'on façonne dans un sens qui nous plaît ou qui nous intéresse, qui transcrivent une certaine vision de la réalité. Sinon, sur le reste, je suis bien d'accord, c'est ce que j'essayais en gros également de dire. Citation Mais aprés tout, beaucoup des exemples que tu cites (les modifications de Tolkien ou Martin), elles n’ont pas forcément été faite contre le gré de l’auteur. Peut être aussi que ces modifications ont permis de résoudre des choses qui dérangeaient les auteurs et les rendaient insatisfaits de leur oeuvre. Oui, et puis, tout ça, même à la base ça n'est pas sorti de leur chapeau du jour au lendemain. Tolkien a utilisé tout un réservoir de mythes, de croyances, et des éléments beaucoup moins évident à tracer mais tout aussi importants dans son oeuvre, qui sont liés à sa culture, à son époque, à sa vie personnelle et qui y ont été intégrés consciemment ou non d'ailleurs. Je ne conçois toute forme de création, et en particulier artistique, que comme un effort collectif. Dans notre société ultra individualiste, nous vénérons "l'auteur" (et même l'interprète), son talent, sa créativité. Mais tout auteur n'est que le fruit d'un long cheminement collectif: culturel, social, politique, économique. un auteur n'est ce qu'il est que parce qu'il est le produit d'une société, d'une éducation, d'une expérience de vie qui est conditionnée par le monde et la communauté qui l'entourent. Modifié le 24 avril 2020 par Ser Eddard Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoChapo Posté(e) le 24 avril 2020 Partager Posté(e) le 24 avril 2020 (modifié) il y a 59 minutes, Master Avoghai a dit : A un moment, dire que c’est QUE du market, mais d’un autre coté constater que des pro du market ont sorti le film sans croire que ca marcherait d’un point de vue marketing, c’est qu’il n’y a pas que du marketing... Toujours l'interprétation difficile sur internet, à quel moment je dis que c'est QUE du marketing ? Je dis qu'une création ou œuvre, si elle est destiné à la vente, d'une manière ou d'une autre à un moment on y injecte du marketing. Donc je répète ma question à quel moment je dis que c'est QUE du marketing ? il y a 59 minutes, Master Avoghai a dit : Ouais enfin, la prod était tellement certaines d’avoir foiré le film, qu’elle n’a même pas négo les droits des produits dérivés et les a abandonnés à Lucas Donc bon... Marketing des année fin 70, mais Lucas l'a bien senti le filon et il s'en cache pas. Et à quel moment ca enlève le côté créatif ? comme je l'ai dit et je le répète car sur internet on lit tous de travers, Lucas et les autres on injecté des messages qui leurs sont cher à travers leurs créations. C'est pas un gros mots marketing, c'est juste adapter sa création à un public pour pouvoir en vivre, que ca soit en conscience ou non, par le biais d'un éditeur, d'une boîte de pub ou non, que ca soit avec plaisir ou à contre cœur. Une œuvre si elle fonctionne ce n'est pas juste intrinsèque à la qualité de son créateur mais aussi de l'impact sur un public, le marketing. il y a 59 minutes, Master Avoghai a dit : Mais aprés tout, beaucoup des exemples que tu cites (les modifications de Tolkien ou Martin), elles n’ont pas forcément été faite contre le gré de l’auteur. Peut être aussi que ces modifications ont permis de résoudre des choses qui dérangeaient les auteurs et les rendaient insatisfaits de leur œuvre. Personnellement, le concept de l’artiste solitaire qui a raison contre le monde entier, j’ai un peu de mal... Perso, lorsque je peint une fig, il y a des fois ou je ne suis pas satisfait. Alors je demande un avis, et je m’améliore, et j’améliore mon œuvre. D’ailleurs s’il y a des écoles d’art, c’est bien que ça s’enseigne et donc que l’on fait évoluer les gens... Donc bon, je ne vois pas pourquoi faire modifier une œuvre d’un artiste serait forcément du marketing... Ha mais j'ai jamais dit le contraire. On peut modifier son œuvre pour de multiple raison. Ce que je dis c'est si je peins un tableau que pour moi car j'ai un besoin viscérale d'extérioriser une angoisse, une envie ou même de tester une matière, je en montres jamais cette œuvre, elle fait par moi pour moi, c’est un besoin viscéral, c’est du travail purement artistique, c'est de l'art dans sa plus pur définition. Si je fais exactement le même travail pour la FIAC par exemple, je sais sur quel type d'exposition je vais, sur quel type de marché, je sais les mouvements actuels, ce qui s'achète ou pas, je vais de toute façon passer devant un comité pour savoir si j'expose ou pas, ect... C'est le même process sauf que je vais essayer de vendre mon travail c'est plus artisanale, inconsciemment ou pas j'injecte du marketing. il y a 59 minutes, Master Avoghai a dit : Surtout ce qui me dérange c’est cette notion que « si c’est marketing c’est sale bof caca ».... Cette vieille rumeur que le marketing c’est de la manipulation de masse pour faire acheter les trucs aux gens contre leur gré... Ca vient souvent de gens qui n’ont jamais fait de market ni de vente Alors je te défis de trouver un moment où je dis ça. Franchement faut pas interpréter mais lire, un travail avec un process artistique mais personnelle c'est de l'art, un process artistique pour en vivre c'est de l’artisanat. Où est le gros mots, artisanat ? C'est toi qui y voit une insulte moi j'y vois juste une définition. Je fais de l'art quand c'est pour moi, mais je suis designer de métier, je fais de l'artisanat. J’utilise les mêmes techniques artistiques mais, le premier travail est personnel donc purement artistique et l'autre destiné à un marché donc de l'artisanat. Et je suis autant fier de l'un comme de l'autre, où y-a-t-il une insulte ? Internet et la lecture en biais... Donc pour revenir sur le sujet oui le fluff c'est en partie du marketing mais il y a tout de même une démarche créative derrière, il y a tout de même des sujets abordés intéressant et il y a des débats dessus car une simple scènette d'un Custodes qui abat froidement de nouvelle recrue d'un chapitre Space Marines qui semble avoir trahi l'Empereur détruit la vision paragon héroïque que certains se sont construit et ont trouvé dans la figure du Custodes, mais d'autres lecteurs ont toujours vu les Custodes comme une Garde d'honneur terrible, sans concession et brutal dans ses décisions. On peut faire le rapprochement avec la vision que certains ont d'un corps d'armées d'un pays réel, une vision positif ou négatif ^^ Et bim le débat s'enflamme Edit pour @Ser Eddard C'est exactement ce que je dis en faite, je n'avais pas l'envi d'étaler plus sur le sujet de la science, de la vision de chacun. Mais que justement la différence entre la science sa démarche qui a pour finalité de toujours laisser un doute et les gens qui disent c'est prouvé scientifiquement c'est à la vérité, montre bien qu'il y a un problème d’interprétation des informations ou un besoin de l'humain de croire en quelque chose comme "LA vérité".Et que la science n'est pas infaillible dans cette problématique, que ca soit dans ses recherches, ses découvertes mais aussi le messages qu'elle délivre, la manières dont il sont perçu. Que le problème viennent de la science, de certains scientifiques, bouquins, vulgarisateurs, lecteurs, médias ect... n'est pas la question. La question est, Est ce que la science pourrait devenir une religion, voir ne l'est-elle pas déjà pour certains ? Le questionnement ne porte pas sur qui a choisit de faire de tel ou tel message une religion, une croyance, mais est-ce que qu'elle que chose comme la Science qui ne cherche pas à prouver "La vérité" mais comprendre en gardant une marge d'erreur, peut devenir une religion ? C'est pas la même chose, je ne cherches pas qui est en fait une religion, mais est-ce possible ? Et nous sommes plein à travers le temps et sur cette planète à se la poser cette question, mais à notre époque la question se pose de plus en plus Pas facile de d’exprimer ses idées via un fofo. Modifié le 24 avril 2020 par NonoChapo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ACL Posté(e) le 24 avril 2020 Partager Posté(e) le 24 avril 2020 Il y a 10 heures, NonoChapo a dit : Alors je te défis de trouver un moment où je dis ça. Franchement faut pas interpréter mais lire, un travail avec un process artistique mais personnelle c'est de l'art, un process artistique pour en vivre c'est de l’artisanat. Où est le gros mots, artisanat ? C'est toi qui y voit une insulte moi j'y vois juste une définition. Je fais de l'art quand c'est pour moi, mais je suis designer de métier, je fais de l'artisanat. J’utilise les mêmes techniques artistiques mais, le premier travail est personnel donc purement artistique et l'autre destiné à un marché donc de l'artisanat. Et je suis autant fier de l'un comme de l'autre, où y-a-t-il une insulte ? Internet et la lecture en biais... C'est surtout une définition de l'art qui ne tient pas. Premièrement, par le refus d'un marché de l'art et des commandes, elle en exclut par essence l'architecture. Deuxièmement, en restreignant l'art à une production individuelle, elle en exclut par essence la musique, la danse et le théâtre. Enfin, parce que ces deux conditions excluent de fait l'ensemble de la production artistique précédant l'époque contemporaine. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Toupitite Posté(e) le 24 avril 2020 Partager Posté(e) le 24 avril 2020 Il y a 11 heures, NonoChapo a dit : Alors je te défis de trouver un moment où je dis ça. Franchement faut pas interpréter mais lire, un travail avec un process artistique mais personnelle c'est de l'art, un process artistique pour en vivre c'est de l’artisanat. Où est le gros mots, artisanat ? C'est toi qui y voit une insulte moi j'y vois juste une définition. Je fais de l'art quand c'est pour moi, mais je suis designer de métier, je fais de l'artisanat. J’utilise les mêmes techniques artistiques mais, le premier travail est personnel donc purement artistique et l'autre destiné à un marché donc de l'artisanat. Et je suis autant fier de l'un comme de l'autre, où y-a-t-il une insulte ? Internet et la lecture en biais... Donc Michel Ange, Raphaël, De Vinci sont des artisans et pas des artistes? De même que Bach, Mozart, Beethoven? Et on ne parlera pas de tous les artisans de cirque par exemple. Du coup, tu peux nous citer des noms d'artistes, juste pour voir? Parce que quand on lit ta définition des 2, 3 clampins dans un garage qui tapent sur une batterie et gratouillent une guitare, ce sont des artistes mais le jour où ils vendent 1 disque, ça devient des artisans. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NonoChapo Posté(e) le 24 avril 2020 Partager Posté(e) le 24 avril 2020 (modifié) Il y a 10 heures, ACL a dit : C'est surtout une définition de l'art qui ne tient pas. Alors des centaines d'année que l'humain cherche une définition à l'art, elle change selon les époques, ici sur un fofo de figurine osé donner une définition universelle et intemporelle de l'art, je trouves ça un tantinet prétentieux. Ici je donnes ma définition de l'art et comment je sépare mon travail d'artiste de mon travail de designer, même si je fais exactement la même chose. C’est ma définition, lié à mon contexte, à mon époque, à ma philosophie. Il y a 10 heures, ACL a dit : Premièrement, par le refus d'un marché de l'art et des commandes, elle en exclut par essence l'architecture. Personnellement l'architecture est un artisanat. Et c'est pas un gros mot, j'ai même plus de considération pour l'artisanat que pour l'art. Je suis de formation des beaux-arts en artiste plasticien, mon art est personnel, il me sert à exprimer des angoisses, des visions, des concepts sur les quels je n'arrive pas à mettre de mot, mais c'est un travail personnel que je ne partage pas, c'est égocentrique. Alors que l'artisanat a pour but d'être vendu et donc partagé, d'avoir une utilité sociale, qu'elle soit philosophique (une sculpture par exemple) ou fonctionnel (une construction social écologique). J'ai beau sortir d'étude purement artistique, j'ai plus d’estime pour l'artisanat pour son apport à la société que l'art qui est très (trop?) égocentrique. Il y a 10 heures, ACL a dit : Deuxièmement, en restreignant l'art à une production individuelle, elle en exclut par essence la musique, la danse et le théâtre. On peut faire de l'art collectif (j'en ai fait) mais il ne doit avoir qu'un but pour ce collectif et restreint à ses participants. Après honnêtement, en tant que fils de musicien j'ai toujours eu du mal à considéré la musique comme un art, j'ai toujours vue ça comme un métier collectif contraignant (Petite pub : Los Wackos et les jam sessions Jamaya aux puces de Saint-Ouen tous les dimanches soir ) Il y a 10 heures, ACL a dit : Enfin, parce que ces deux conditions excluent de fait l'ensemble de la production artistique précédant l'époque contemporaine. Encore une fois l'art n'a pas la même définition selon les époques, la philosophie par exemple fut considéré comme un art, elle ne l'est plus aujourd'hui. L'art n'a pas de définition et il faut surtout pas qu'elle en ait. Elle doit resté lié à son époque, sa culture, et la vision personnelle de chacun, la mort de l'art viendra quand elle aura une définition unique, universelle et intemporelle. Il y a 10 heures, Toupitite a dit : Donc Michel Ange, Raphaël, De Vinci sont des artisans et pas des artistes? De même que Bach, Mozart, Beethoven? Tu peux rajouter Picasso (que j'ai toujours haïs, un voleur), Matisse (que j'adore), Klein (que j'adore mais le gars à commercialisé le bleu Klein...), Matthew Barney (qui a bercé toutes mes études, mon artiste référant mais faut pas se le cacher, il a des démarches marketings). Ils sont connus pour leurs œuvres artisanales, ca n'enlève pas que derrière ils font un travail artistique personnel. Il y a 10 heures, Toupitite a dit : Du coup, tu peux nous citer des noms d'artistes, juste pour voir? Je le dis et je le répètes car on est sur internet les gens lisent de travers. Ton art que tu vends est ton travail artisanale, l'art que tu fais que pour toi, pour des besoins viscéraux c'est de l'art, l'un empêche pas l'autre. Personnellement mes travaux d'art pur je ne les présente pas, même pas à ma femme qui est illustratrice (et elle-même ne me montre pas ses projets persos), par contre tous ce que l'on doit présenter pour vivre, ca a beau utiliser les mêmes méthodes que notre travail perso, on se montres tous, partages, acceptes les critiques, changements extérieurs, c'est notre travail artisanale. J'ai surtout l'impression que les gens mettent le mot ART sur un piédestal, au point qu’aujourd’hui j'ai presque honte de dire que je suis artiste plasticien, alors que mon travail plasticien est pour moi une psychanalyse personnelle, je ne montrerais rien. Mon travail de designer je le partages de manière professionnelle. Il y a 10 heures, Toupitite a dit : Parce que quand on lit ta définition des 2, 3 clampins dans un garage qui tapent sur une batterie et gratouillent une guitare, ce sont des artistes mais le jour où ils vendent 1 disque, ça devient des artisans. Alors ca s'appelle un hobby, j'ai beau peindre en tant qu'artiste plasticien, j'ai beau peindre en tant que designer (plus rarement), quand je peins des figurines je suis un hobbyiste, pas un artiste ou artisan. Mais cela ne veut pas dire que certains n'en sont pas de grand artisan sculpteur ou peintre, je penses à Corback, Waeselynck que j'adore. On est dans une société qui adule l'art comme une activité professionnelle "ultime", je n'ai jamais compris et je ne suis pas le seul j'ai des potes sorti des beaux-arts qui ont carrément quitté cette société car ils ne comprennent pas la vision que les gens ont de l'art et que les gens dévaluent l'artisanat face l'art alors que l'artisanat apporte plus au quotidien dans notre société que l'art. Après c'est ma définition de l'art. Car je veux différencier mon travail personnel et qui me rapporte rien financièrement, de mon travail solvable mais aussi de mon hobby, pourtant dans les trois je peux potentiellement peindre Modifié le 25 avril 2020 par NonoChapo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kehl flint Posté(e) le 26 avril 2020 Partager Posté(e) le 26 avril 2020 COPYRIGHT, c'est le seul mot que GW est à la bouche. J'ai pas les droits sur un Space Marine, je crée les SM Primaris et donc je dois faire évoluer le fluff. J'ai un univers complet et intéressant comme le Vieux Monde qui existe depuis plus de 30 ans mais j'ai pas les droits, pouf destruction (et à fortiori changement de fluff) , et réapparition des perso sur lesquels je possède le copyright. Je ne vais pas m'étendre sur Star Wars.... Je viens de voir le 9 et j'ai mal à la force ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heimdall Posté(e) le 27 avril 2020 Partager Posté(e) le 27 avril 2020 (modifié) Et il y a pt'ètre aussi tout simplement des gens qui aiment lire/écrire/partager des histoires (leurs histoires !), ce qui passe forcément à minima par l'édition. Et le but d'un éditeur est en effet de vendre, mais le gars qui écrit les bouquins, lui, n'a pas forcément les mêmes idées de rentabilité en tête. Exemples, Howard écrivait-il pour vivre ou pour son plaisir ? Les deux, et parfois ça se ressent dans certaines de ses nouvelles. Même question pour tous les autres cités précédemment. Tolkien écrivait-il parce qu'il kiffait les mythes et voulait créer les siens, et in fine les partager d'abord à ses amis puis au plus grand nombre, ou pour édifier une stratégie marketing pour vendre du papier ? D'autant que lui avait un boulot stable, et qu'il était le premier à être surpris de l'engouement populaire pour certaines de ses œuvres. De toute façon, si une histoire est mauvaise, que ce soit pour celui qui la pond comme celui qui la distribue, personne ne la consommera (financièrement et intellectuellement) donc tout le monde aura perdu son temps et/ou son argent. Sauf que ça, si les distributeurs (voir les "artistes/artisans/création/je sais pas") pouvaient le prévoir à l'avance, ce qui va marcher ou pas, ils rouleraient tous sur l'or. Peut-on mettre ça sur le compte d'une œuvre trop introspective, pas assez grand public ou au contraire trop grand public (ie. commerciale ! ce vilain mot), j'en sais rien, les exemples et contre-exemples sont légions. Doit-on rappeler l'écueil de Willow pour le pro du marketing Georges Lucas, par exemple.... Eragon aussi... Pour finir sur Warhammer, les équipes de Games Workshop sont sûrement composées de concepteurs/sculpteurs/peintres/écrivains passionnés dévoués à leurs univers, au service d'une société qui a besoin de prospérer sur les fonds de ses clients (nous !) pour continuer à distribuer leurs œuvres. Création, marketing et consommation évoluant gracieusement main dans la main pour nous fournir de l'imaginaire et du plastique à barbouiller, elle est pas belle la vie Modifié le 27 avril 2020 par Heimdall Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 27 avril 2020 Partager Posté(e) le 27 avril 2020 (modifié) Je plussoie Heimdall. Je pense que ce serait une erreur de croire qu'il y a d'un côté une pratique qui serait "pure" (l'art ?) et de l'autre une pratique "impure" (le commerce ?). Déjà parce que les passerelles sont super nombreuses, y a aucune pureté au sens chimique, ça se mélange. Les princes, le pouvoir que ce soit la presse, le commerce, l'industrie ont protégé, accompagné, payé les auteurs avant même que la notion d'auteur existe, assurant au passage leur postérité jusqu'à aujourd'hui. Donc le hiatus c'est naïf, je plussoie. Ensuite ce serait méprisant pour les professionnels qui y consacrent en général leur vie ou une bonne part en tout cas. Un type comme Fibretigre (qui s'exprime très précisément sur ce dont on parle, les mêmes exemples à l'appui), c'est hyper passionnant. Très sain dans sa démarche intellectuelle tout en étant intégré dans une démarche industrielle et commerciale assumée. Pas de souci, c'est génial quand c'est mis en perspective. Genre là : Ce qui l'est moins c'est de prendre ces licences commerciales trop au pied de la lettre, d'être en immersion, sans perspective quoi. Faut savoir en sortir. Le problème c'est que je trouve ça plus difficile en 2020 que dans les années 70 (pour autant que je puisse en juger). Et il faut pouvoir en sortir. Déjà parce que ça peut être douloureux pour le consommateur de voir sa licence "malmenée" par les ayants-droits en mode "ils ont tué radioactive man, non !". Et ensuite, ça tue la diversité de l'offre au profit des plus grands groupes. C'est mécanique. Au cinoche, Jacques Mandelbaum avait publié un papier sur les productions one shot désormais occultées par le public et les cahiers du cinéma s'en font très régulièrement l'écho. Et en wargames, je rappelle que l'éditeur le plus en capacité de décliner ses licences pèsent 50 fois plus que son plus gros concurrent. C'est un cercle vicieux quoi. On peut trouver ça très mérité, et ça l'est mais c'est tout de même un problème. Modifié le 27 avril 2020 par Invité Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
guldûr Posté(e) le 27 avril 2020 Partager Posté(e) le 27 avril 2020 Sinon dans le doute, les regles aussi sont un outils marketing, Et pour ''l'histoire" suffit de voir l'engouement autours des sorties de contenus littéraire, ça part plutôt pas mal, et pas besoin de peinture et autre accessoire pour consommer un bouquin. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Autnagrag Posté(e) le 28 avril 2020 Partager Posté(e) le 28 avril 2020 Le 27/04/2020 à 09:49, Heimdall a dit : Même question pour tous les autres cités précédemment. Tolkien écrivait-il parce qu'il kiffait les mythes et voulait créer les siens, et in fine les partager d'abord à ses amis puis au plus grand nombre, ou pour édifier une stratégie marketing pour vendre du papier ? Faut se rappeler qu'à la base, le Seigneur des Anneaux est une suite suscitée par le succès du Hobbit, est-ce que ça en diminue l'intérêt en tant que classique de la fantaisie? Absolument pas ^^ Mais ouais, le Seigneur des Anneaux, c'est une suite issue d'une opération mercantile. Comme la plupart des bouquins, en fait, comme le dit crom, aller voir un éditeur pour faire vendre son histoire, c'est déjà être dans une démarche marketing ^^ Par contre oui ses autres oeuvres n'étaient pas destinées à la publication, à part le Hobbit et encore c'était inspiré des histoires pour ses enfants. Mais l'oeuvre qui a eu le plus de succès, c'est la suite écrite juste pour la vente XD Le 26/04/2020 à 20:46, kehl flint a dit : J'ai un univers complet et intéressant comme le Vieux Monde qui existe depuis plus de 30 ans mais j'ai pas les droits, pouf destruction (et à fortiori changement de fluff) , et réapparition des perso sur lesquels je possède le copyright. Non, c'était pas une histoire de copyright derrière la destruction de Battle, Warhammer Fantasy Battle était une marque déposée, c'est marqué sur tous les livres. Même au début de Total War Warhammer, sorti plusieurs années après la destruction du Vieux Monde, tu vois "Warhammer Fantasy Battle est une marque déposée de Games Workshop" ^^ GW a eu des soucis de copyright, notamment avec des entrées dont il n'avait pas édité de figurines, il en a toujours d'ailleurs avec pas mal de gammes alternatives qui reprennent ses concepts. Mais c'est pas pour ça qu'il a crée les Primaris ou Age of Sigmar ^^ J'ai pas de codex Space Marines, mais d'après mon codex Garde Impériale V5, Chaos est une marque déposée Games Workhsop, Serviteur et Cavalier Impérial aussi, y'a que Garde Impérial qui l'était pas.... et ils ont pas détruit la Garde Impériale, ils l'ont renommé Astra Militarum. Si y'avait eu des problèmes de copyright, un changement de nom aurait suffi Le 27/04/2020 à 09:49, Heimdall a dit : Pour finir sur Warhammer, les équipes de Games Workshop sont sûrement composées de concepteurs/sculpteurs/peintres/écrivains passionnés dévoués à leurs univers, au service d'une société qui a besoin de prospérer sur les fonds de ses clients (nous !) pour continuer à distribuer leurs œuvres. Ca c'est sûr, je pense que pas mal des gars chez Games Workshop sont passionnés par l'univers ^^ Je vois pas quelqu'un comme Dan Abnett écrire du Space Marine et du Garde Impérial pendant plus de 15 ans sans être un minimum passionné par l'univers ^^ Mais forcément, ils suivent les directives de gens qui doivent faire plaisir à des actionnaires qui veulent juste en tirer de l'argent, donc ça entraîne certaines décisions ^^ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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