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La Quête


Sire d'Epinette

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La Quête

Le Sire d’Epinette approche les 60 ans, un âge vénérable en Bretonnie et ses forces déclinent. Alors que la plupart des bretonniens de cet âge aspirent au repos, le vieil homme s’est officiellement lancé en Quête.

Rien pourtant, ne prédisposait cet homme pragmatique, réfléchi et posé, à cette Quête incertaine... Bien sûr, comme tout bretonnien, il était raisonnablement pieux : il priait la Dame, il respectait et aidait les chevaliers en quête, les Damoiselles et les chevaliers du Graal. Il offrait à ses nobles visiteurs le gîte, le couvert, les soins mais aussi force provisions, argent et parfois même des montures… Mais le Sire d’Epinette n’envisageait pas une seconde de tenter lui-même l’aventure et d’abandonner son domaine… Jugeait il simplement qu’il servait mieux la Dame et la Bretonnie –en plus de lui même- en administrant et en développant son domaine ici plutôt qu’en tentant une très noble mais très aléatoire Quête ailleurs… ? C’est tout à fait possible. Mais pourtant le Sire était bel et bien parti en Quête…

La Dame avait voulu que le Sire n’engendrât que des filles. Ses cinq premières filles ne sont plus sous la responsabilité du Sire. Toutes sont mariées à d’honorables chevaliers et continuent leur vie indépendamment de leur géniteur... Toutes ses filles… sauf Jeanne. Jeanne est sa sixième et dernière fille. Jeanne avait-elle senti le dépit de son père, qui espérait tant un chevalier ? Le Sire se pose tous les jours cette poignante question… Car Jeanne, d’aussi loin que remonte les souvenirs du Sire, n’avait jamais eu les préoccupations de son sexe. Délaissant les poupées, les habits, la cuisine et le badinage, Jeanne était -est toujours- un véritable chevalier manqué. Son intérêt pour l’équitation, les haras de chevaux ou de pégases et pour la vénerie n’a d’égale que son ardeur et sa force aux combats. Jeanne, malgré ses dix huit ans, est en effet une force de la nature : elle mesure près d’une toise, et pèse ses 160 livres. Aucune femme, et bien peu d’hommes, ne peuvent se mesurer physiquement à elle. Accompagnant son physique exceptionnel, Jeanne fait montre aussi d’un tempérament téméraire. A dix sept ans, elle se rua seule, à pied, et armée d’une simple épée au devant d’une horde de maraudeurs… Leur chef goguenard accepta un combat singulier… pensant bien soumettre facilement la damoiselle à sa merci. Ce fût sa dernière erreur... Dépitée et privée de chef, la horde maléfique quitta alors le domaine Epinette sans autre combat. Affolé, le vieux Sire essaya de protéger sa fille en lui trouvant un mari... Quelques marmailles l’assagiront bien pensait-il… Quelques prétendants tentèrent bien leur chance… et repartirent proprement rossés. Dépité, le Sire procura une armure de bonne facture à sa fille et l’intégra à son ost. Pour qu’elle ne court plus seule sus à l’ennemi, le Sire eut aussi l’idée de lui confier sa bannière. La bouillante Jeanne fera-t-elle plus attention à la précieuse bannière de sa famille qu’à sa vie ?

Les chevaliers apprécient grandement Jeanne à la bataille... car chacun sait qu’une pucelle apporte la chance à une armée. Jeanne se bat personnellement bien, très bien même. Et enfin, si déshonneur et exil affligent les lâches dans l’armée de Jeanne comme dans tout ost bretonnien, railleries et coups de Jeanne sont ici le lot des mous et des tièdes à la bataille... Aucun chevalier n’ose faire preuve de prudence à la bataille en sa présence... Jusqu’ici, cela a plutôt réussi…

Le temps s’étire entre deux batailles quand on a dix huit ans, le devoir de défendre un domaine et que les ennemis, trop souvent vaincus, se montrent prudents. Tandis que le vieux Sire savoure le calme de la paix, Jeanne et les chevaliers errants trépignent…

… Jusqu’à ce qu’un matin, le moment tant redouté par le Sire n’arrive.

« Père ! Je pars à l’aventure, en Quête du Graal, avec les chevaliers errants »

« Attends-moi ! J’ai moi-même furieusement envie de cette noble Quête que je diffère depuis de longues années... Nous chevaucherons ensemble » mentit le Sire.

Le Sire confie son domaine à l'époux de son aînée. Il exige de ses vassaux qu’ils prêtent allégeance au nouveau maître du domaine Epinette. Ceci réglé, le Sire se préoccupe de sa propre Quête.

Les chevaliers errants du domaine et des alentours se pressent. Les chevaliers errants sont naturellement prêts à tenter toutes les aventures… et l’expédition est accompagnée d’une authentique pucelle de haut lignage. Si Jeanne n’est plus dotée (le Sire, en vrai chevalier de la Quête, a renoncé à tous ses biens), la présence de la pucelle reste une promesse de chance. Les sergents montés du domaine Epinette ont obligation de servir. Le Sire les soldant à l’année, ils doivent obéir, quelque soit leur vouloir. Les autres roturiers sont laissés au domaine :D’une part une armée en maraude ne peut s’encombrer de gueux incapables de suivre le rythme des cavaliers, d’autre part le domaine Epinette ne peut rester sans défense. Trois chevaliers pégases décident d’accompagner le vieux Sire. Même si le serment de la Quête du Sire les délivre de leurs obligations féodales, les chevaliers pégases jurent qu’ils aspirent eux aussi à l’aventure. Peut-être veulent ils veiller sur le pégase de Jeanne… car il est de notoriété commune qu’une femme, même noble, ne saurait s’occuper correctement dans la durée d’une telle monture… Quelles que soient leurs raisons, la présence des chevaliers pégases est une bénédiction, juge le Sire… Evidemment une troupe aussi importante attire de nombreux chevaliers de la Quête. Pour nombre de ces preux, la présence de Jeanne est un signe de la Dame… le Graal est là, tout proche, pensent les pieux chevaliers de la Quête.

Depuis lors, cette armée errante sillonne la Bretonnie, détruisant tout ennemi des hommes, vivant du pillage des bagages ennemis et des subsides offerts par les bretonniens... Les forces bretonniennes locales sont heureuses de joindre leurs forces à cette puissante armée pour détruire leurs ennemis. Tel le chevalier de Chourouge qui se présente aujourd’hui, hors d'haleine, auprès du Sire d’Epinette : « Aidez moi Sire Chevalier. Les ennemis des hommes pullulent sur mes terres. Ils détruisent mes récoltes, tuent tout ce qui bougent et brûlent le reste. Je place mon épée, mes vassaux et mes gueux sous votre commandement mais de grâce, détruisez ces ennemis ». Le Sire d’Epinette apprécie bien sûr le renfort des chevaliers de Chourouge… mais grimace à la vue des archers lourdement lestés de pieux. Le Sire a d’ores et déjà prévu d’abandonner cette piétaille dès le début de la bataille… mais sera-t-on seulement capable de contraindre l’ennemi à la bataille s’il faut attendre cette lente piétaille ?

Comme sortie de nulle part, une Damoiselle du Graal escortée par trois vrais chevaliers du Graal surgissent devant l’ost. Ce très inhabituel renfort souligne l’imminence des batailles à venir… et en montre le caractère crucial.

« Chevaliers » dit la Damoiselle d’une voix suave et ferme, « Je m’appelle Loriane. Nos ennemis sont là, nombreux et redoutables. La Dame vous requiert. Laissez moi vous guider pour que nous accomplissions Ses oeuvres. Avec mes enchantements et l’aide de la Dame, je vous protégerai de la magie ennemie. Vos épées et vos lances meurtriront leurs chairs. Prions ensemble, chevaliers, purifions nos âmes et préparons nous à combattre. »

Tandis que les archers se fortifient en hâte, les chevaliers se recueillent en silence. Tous prient. Mais peu nombreux en vérité pensent sincèrement à la Dame et au Graal. La plupart des bretonniens ne pensent qu’aux richesses, aux terres et aux femmes qu’ils doivent défendre ou gagner. Quoiqu'il en soit, les combats à venir sont justes... et nuls doutes ou peurs n’ébranlent aucun chevalier. Tous, et surtout Jeanne, sont maintenant pressés d’en découdre, avides de combats, de prouesses et de gloires…

Le vieux Sire d’Epinette prie comme les autres... mais ni pour la Dame ni pour la richesse. En vérité, il espère qu’il pourra protéger sa cadette… Combien de temps lui reste-t-il sur cette terre ? Assez longtemps pour voir un beau chevalier parvenir à faire tomber l’armure de sa fille… et lui faire rendre les armes… Le Sire est en Quête… en Quête… d’un gendre.

Modifié par Sire d'Epinette
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Invité Aenario

Quelques conseil : surtout pas de chiffre, sa casse toute la lecture.

Quelques petites répétition et fautes d'orthographes mais rien de grave, une relecture à tête reposé et voix haute devrait te permetre de les repérer.

Sinon, une bonne histoire dont j'attend la suite avec impatience.

-- Aenario --

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Bon commencons les remarques

1) Pas de chiffres

2)

Le Sire d’Epinette

Pas très sérieux

3)

Rien pourtant, ne prédisposait cet homme pragmatique, réfléchi et posé, à cette Quête incertaine... Bien sûr, comme tout bretonnien, il prie la Dame, respecte les Damoiselles et admire les chevaliers du Graal. Bien sûr, il aide pieusement tous les serviteurs de la Dame, chevaliers du Graal, de la Quête ou même les damoiselles traversant son domaine. Il écoute avidement les nouvelles des autres contrées et renseigne de son mieux tous ses visiteurs honorables. Il leur offre le gîte, le couvert, les soins mais aussi forces provisions, argents et parfois même montures. Mais le Sire d’Epinette n’envisageait pas une seconde de tenter lui-même l’aventure et d’abandonner son domaine… Il jugeait alors qu’il servait mieux la Dame et la Bretonnie en administrant et en développant son domaine ici plutôt qu’en tentant une très noble mais très aléatoire Quête ailleurs…

Et pourtant le Sire était bel et bien parti en Quête… Mais pourquoi ?

Très répétitif

Voilà continues comme cà ! :)

@+

-= Inxi =-

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Depuis le temps que tu m'en avais parlé. Effectivement, tu as réussi à brosser le tableau que tu avais en tête.

Maintenant, si je devais me permettre une critique, je trouve que tu emploies le présent et que cela ne donne pas toujours très bien pour un récit, cela donne un côté très factuel, un peu froid.

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Invité Méphisto

Arf, c'est sympa :P Dis moi tu serais pas en deug d'histoire par hazard?

Chais pas une p'tite intuition comme ça. :P

Méphisto qui trouve aussi que les roturiers ne sont que des gueux :crying:

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Sympathique, j'aime bien même si sa fait un peu présentation du background d'une armée. Continue ! :)

Ben en fait... c'est la présentation du background de mon armée pour le prochain tournoi de Nantes... :unsure:

La suite de l'histoire, je ne l'a connais encore pas... Rien n'est plus difficile à prévoir que l'avenir. :skull:

Et je suis pas en deug d'histoire, j'suis comme zara, un grand qui joue encore au p'tits soldats...

Modifié par Sire d'Epinette
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  • 4 semaines après...

La mort de Jeanne

La bataille était terminée. De l’immense horde verte, ne subsistaient plus que quelques gobelins fanatiques qui tournoyaient encore ça et là avant de bientôt mourir d’épuisement. Les chevaucheurs de sangliers orques avaient percé le flanc droit, écrasant les chevaliers et les archers de Chourouge. Les cavaliers orques s’échappaient maintenant hors de portée. Malgré ce revers, le champ de bataille était bretonnien et la victoire était nette.

Le Sire d’Epinette avait peu payé de sa personne. Menant les chevaliers de la Quête , il s’était contenté de participer à l’hallali finale sur la dernière unité de gobelins de la nuit. Mort d’inquiétude, le Sire se ruait à l’endroit où la Grande Bannière bretonnienne, sa fille, était tombée.

Hélas le spectacle était terrible. Jeanne et son pégase avaient été écrasés, hachés par le chariot snotling. Jeanne s’était conduite témérairement, se sacrifiant pour faire sortir les monstrueux fanatiques tandis que le gros des chevaliers bretonniens piétinaient.

Les chevaliers errants paradaient sur le champ de bataille, arborant fièrement les hideux drapeaux peaux vertes qu’ils avaient capturés de haute lutte. A la vérité, les chevaliers errants avaient bien guerroyé. Leur palmarès était impressionnant : ils avaient percé la horde verte au cœur, exterminant la grosse unité orque, pulvérisant le chariot snotling, faisant fuir un char et rossant les gobelins de la nuit. Les chevaliers errants étaient vivants, heureux et victorieux. Ils avaient prouvé leur valeur, ils méritaient leurs éperons de chevalier du royaume. Les chevaliers errants jubilaient dans un vacarme grandissant…

« La paix les gosses ! » Hurla le Sire. « Ne voyez vous pas que sans Jeanne, vous auriez été écrasés par les fanatiques et n’auriez pas même atteint les lignes ennemies ? Respectez son trépas et cessez ces turbulences. ». Un silence gêné s’abattit jusqu’à ce que le champion des chevaliers errants ose enfin s’exprimer :

« Sauf votre respect messire, Jeanne n’a pas été la seule à tomber. Les chevaliers pégases se sont également approchés des fanatiques… tout comme les sergents. Et beaucoup d’autres bretonniens sont morts... mais pas vainement. Comme eux, nous avons combattu. Comme eux, nous sommes vainqueurs. Mais nous, contrairement à eux, nous sommes vivants ! Nous devons fêter cette honorable victoire. »

Damoiselle Loriane s’interposa vivement : « Vous avez tous deux raison. Prions maintenant pour tous nos morts. Enterrons les avec les honneurs qui leur sont dus. Puis nous célébrerons cette grande victoire ce soir avec les gens de Chourouge ».

Si les défenseurs de Chourouge avaient été exterminés, leurs gens et leurs biens étaient saufs. Ainsi bien des domaines et des veuves de Chourouge étaient sans seigneur. Domaines et dames qui, bien sûr, nécessitaient un chevalier vigoureux et protecteur. C’en était fini de l’errance et du célibat pour moult chevaliers errants…

Le Sire se tenait à l’écart de la paillarde ripaille. Il pleurait sa Jeanne. Pourquoi n’était-il pas mort, lui plutôt qu’elle ? Tout à sa douleur, le Sire était d’abord offusqué que l’on ose comparer la vie de sa Jeanne avec celle de simples sergents. Mais à la réflexion, un sergent n’avait qu’une vie aussi. Il laissait peut-être même une veuve et des enfants. Qui à l'avenir protégera ces innocents ?

Damoiselle Loriane entra, le tirant de ses réflexions. Le Sire allait la rabrouer mais se retînt. Il la trouvait plus présente, âgée, vraiment impressionnante en vérité. Scrutant à travers la pénombre, il jugeait les yeux de Loriane vraiment étrange, d’un noir profond, dont il ne parvenait à distinguer ni blanc ni iris.

« Jeanne a choisi sa vie, elle a aussi choisi sa mort. Console toi, car par sa mort, de nombreuses vies ont été sauvées et beaucoup d’autres vont grandir.

Sache que si Jeanne n’est plus, ta lignée est assurée. Un petit Sire d’Epinette grandit en ce moment dans le ventre de ton aînée. L'enfant portera ton prénom. Il grandira heureux protégé par l'amour et les soins de ses parents. Il deviendra un chevalier fort habile. Je veillerai sur lui en mémoire de toi et de Jeanne.

Chevalier de Bretonnie, tu m’as bien servi. Tu peux te reposer à présent. »

« Loriane » quitta la pièce, laissant le Sire digérer toutes ces révélations. Le Sire réfléchit un long moment. Il se leva lourdement. Il prit une grande bouffée d’air. Il trouvait cet air froid, humide, réconfortant et délicieux. Il écouta attentivement les bruits de la vie. Les chants, les conversations et les rires semblaient la plus agréable des mélodies qu'il n'ait jamais entendu. Ces enfants qui jouaient, ces hommes et ces femmes qui souriaient, dansaient et flirtaient sans pudeur formaient le plus beau des tableaux que le Sire n'avait regardé depuis longtemps... Le Sire savoura ces instants de plénitude. Il oublia ses rhumatismes et le poids des années. Il porta le regard sur son bouclier peint aux couleurs des chevaliers de la Quête et se remémora le serment qu’il prononça jadis : « Je me donne cœur, corps et âme à la Dame que je cherche. ». « Ainsi je L’ai trouvé sans même avoir eu l’idée sincère de La chercher », pensait il. Il reprit ses armes et repartit vers la Damoiselle.

« Ce n’est pas fini. Il reste des innocents à protéger. Je peux encore servir. Je me reposerai plus tard. »

« Pardon messire ? Que dites vous ? » questionna la Damoiselle d’un air candide.

« Ne t’inquiète pas, ce n’est rien. » Le Sire se dirigea vers le campement des chevaliers du Graal.

Modifié par Sire d'Epinette
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Whaaaaa :wub: Pas mal ! Par contre là, on peut attendre une suite ! Tu peux le lancer dans l'aventure ! Bon par contre pas très serieux le nom que tu lui donne à la bourgade ! :skull: ( non, en fait cela passe très bien ! :P )

Un problème vient du récit de la bataille, qui fait rapport de bataille. Quand tu nous dis : la panique, etc on imagine plus une table de warhammer avec des dés que un champs de bataille où une lutte sanglante vient de s'achever.

Et un problème dans le dialogue, quand il dit : La paix les gosses . Je dois dire que ce passage m'a dérouté! Il parle à des chevaliers, je ne pense pas que qlq parlerai comme ca! Meme un seigneur !

@+

-= Inxi, encore et toujours une suite =-

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Bien, je ne dirai pas "très bien", mais c'est bien quand même! :D

Tu fais quelques fautes encore qui t'ont été signalées déjà dans le premier passage. A savoir, la syntaxe et les répétitions. Si seulement tu relisais ce passage avec attention, ton texte en serait fort amélioré.

Sinon, pour l'histoire, je trouve que c'est bien rendu. Mais il y a quelque chose qui me choque, c'est:

"la paix, les gosses!" . je ne pensais pas qu'un seigneur Brettonien parlait comme cela. :wub: De même, je trouve que les Chevaliers Errants ne devraient pas être aussi gamins. Ils sont fougueux, mais cela reste tout de même des chevaliers, non? :P

Allez, continues comme ça!...Mais corrige ces fautes! :skull:

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Invité neptunee21

Rooooh le vilain !!! je t'avais bien dit de pas la bruler mais voilà donc que tu la fait détruire par un chariot à pompe snotling je ne sais laquellle de ces mort est la plus belle pour une telle guerrière :wub:

Vivement la suite des aventures de notre intrépide Sire :P

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Excellent. C'est en toute objectivité (bien que je suis un inconditionel de la Bretonnie depuis que je connais Warhammer), que je te fais ce compliment. Cependant, une petite remarque : 60 n'est point un âge si vénérable que cela pour un seigneur bretonnien, d'ailleurs ne dit-on point que messire le roy Louen Cœur de Lion, encore dans la force de l'âge, aurait près de 90 printemps ? La Dame protège ses chevaliers, qui vivent bien plus longtemps (et c'est aussi valable sur le champ de bataille lol...) que les misérables gueux qui les servent (ça doit approcher les 35 ans, l'espérance de vie d'un paysan moyen...).

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excellent texte ! :clap: rien à redire ! :(

l'histoire,le fluff,le suspens,tous les éléments sont présents,que dire de plus?

on attend la suite avec impatience...

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  • 7 mois après...

La mission

«

Nous, Louen, Roy de Bretonnie ordonnons,

Nous confions le duché de Moussillon au très noble et très honorable Sire d’Epinette, estimé vassal de notre royale personne, chevalier du Graal, serviteur de la Dame, et désormais par notre volonté Seigneur et Duc de Moussillon. Il obtient le privilège de rétrocéder tout ou partie de ce droit à tous ceux qu’il jugera digne.

Nous mettons en garde tout homme, humanoïde ou créature contestant cette décision : prêtez serment, soumettez vous ou fuyez… ou vous devrez défendre vos prétentions les armes à la main contre nos armées bretonniennes.

Nous ordonnons à tous nos loyaux chevaliers d’apporter toute l’aide et l’assistance que le Sire d’Epinette voudra bien leur demander. Ce service entrera intégralement dans les 80 jours de chevauchée que vous nous devez de par nos serments de fidélité.

Nous encourageons tous les chevaliers du Graal et de la Quête à accompagner le très noble Sire d’Epinette, chevalier du Graal et Duc de Moussillon dans sa lourde tâche.

Nous précisons aux chevaliers errants que cette ordonnance n’est PAS un appel à la croisade, et que par conséquent elle ne vous libère pas des obligations que vous avez auprès de vos supérieurs. Bien entendu, des terres sont à concéder, c’est une mission de la plus haute importance et nous vous encourageons à vous joindre à l’ost du Sire d’Epinette… mais vous DEVEZ obtenir l’accord de vos supérieurs.

Ordonné à Courronne, le 8 brumor 1534

»

Le Sire chevauchait, serrant cette lettre de marque contre sa poitrine. Il n’aurait sans doute jamais besoin de l’exhiber, les hérauts de Louen ayant porté loin la nouvelle…

Il se souvenait de chaque détail de cette entrevue décisive. Le Roy Louen l’avait fait mandé.

Le Roy parlait d’une voie lente, posée, pleine de résolution et d’intelligence.

« Mes plus fidèles conseillers, chambellans du royaumes et la sororité des Damoiselles de la lune m’ont parlé de vous, de votre parcours et de vos actes. Ils sont convaincus, et moi aussi, que vous êtes la bonne personne pour cette mission.

Moussillon. »

Le froid envahit la salle du trône est le Sire d’Epinette se signa en serrant la garde de son épée. La mauvaise réputation de Moussilon était fondée… et semblait grandir avec le temps. Louen continua.

« Cette cité maudite est pour moi un énorme problème et je ne peux la soumettre. Je vous demande de m’aider. L’objectif n’est pas –pas encore- une conquête de vive force de la ville maudite... mais une colonisation lente, un investissement de longue haleine, un travail dans la durée. En vérité je compte sur vous. Vous êtes irréprochable et avez géré votre domaine 30 années durant. Vous savez que rien ne se bâtit dans la précipitation. Il s’agit pour vous de fonder des villes qui serviront de base pour attaquer un jour Moussillon. Donnez moi des villes sûres qui ravitailleront mon armée…

Je vous donnerais tout pouvoir sur mes armées… mais je vous demande de ne pas en user. Nos forces armées bretonniennes sont puissantes mais les périls qui nous entourent le sont plus encore… et les chevaliers morts ou simplement en campagne laissent notre peuple sans défense. Une défaite est pour nous catastrophique car la fine fleur de la chevalerie peut y rester. Bien sûr, appelez à l’aide si vous risquez trop … mais tenez compte de nos moyens limités. Je vous fournirais des subsides pour recruter des piétons, et j’espère que des chevaliers errants et des chevaliers de la quête voudront vous joindre. Il est acquis que les chevaliers du Graal feront tout leur possible… et que la sororité des Damoiselles de la Lune ne vous marchandera pas son soutien.

« Majesté, ne croyez vous pas que je suis trop vieux pour cette tâche ? »

« Et vous , me croyez vous trop vieux pour ma tâche ? Je suis bien plus âgé que vous le pensez. La Dame protège Ses serviteurs… et prolonge leur vie. »

Le sergent boueux tira le Sire d’Epinette de ses souvenirs et se présenta au rapport

« Sire, le château du Duc de Lyonnesse est en vue.

Merci Hugues. Déployez les étendards. Faites nettoyez vos uniformes. Préparez vous à l’inspection. Nous sommes une armée bretonnienne et nous rendons visite à un allié. »

Modifié par Sire d'Epinette
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Donc, un tout petit retour que tu nous fais là !

En fait, la prochaine fois que tu post avec un tel intervalle, il faudra mettre un résumé parce que je ne me souvenait pas de tout... Ou alors posté très grand pour que ca revienne à un moment mais pas à la fin du pasage :D

Question forme, je n'ai pas remarque, la brieveté et pas de fautes enormes ne sont visibles sont les seules remarques que je peux faire.

Le fond est marrant ! J'aime bien comment rend ton texte avec ton style d'écriture. L'impression de suivre le chevalier bretonnien en est accentué !

Suite

@+

-= Inxi =-

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  • 5 mois après...

Adélard et Diane de Lyonnesse.

Adélard, Duc de Lyonnesse était dans la force de âge. C’était un seigneur aguerri, sûr de lui, emporté et belliqueux. Un chevalier bretonnien typique !

Adélard accueillait le Sire d’Epinette avec un large sourire…

« Enfin le vieux Louen se décide à porter le fer contre Moussillon. Comme vous le savez, le duché de Lyonesse porte seul la guerre contre Moussillon… depuis près de 30 ans maintenant. Il était temps que Louen intervienne et je suis heureux de vous voir céans. Laissez moi quatre semaines pour convoquer mon ost. Mais dites moi, où est basée le reste de votre armée ? Il serait plus confortable pour elle de profiter de ma bonne ville Rohazon…

- Holà messire Adélard, laissez moi parler. Il n’y a pas d’autres forces armées pour cette entreprise que celle que vous avez vu entrer dans votre cité. »

Le Duc de Lyonnesse grimaça. Pas le moindre chevalier du royaume, quelques dizaines de chevaliers errants et de chevaliers de la quête, une demie douzaine de chevaliers du graal, des sergents à cheval et presque deux cents gueux pas tous armés. Ce n’était pas la conquête de vive force, mais une nouvelle tentative de colonisation… Un mégotage ! Adélard de Lyonnesse contenait mal sa déception…

« Sire d’Epinette, je suis déçu. J’espérais une grande offensive et la fin de cette guerre. Et je vois qu’elle continue et que rien ne laisse entrevoir sa fin. Si Louen m’avait écouté, nous aurions réuni toutes les armées bretonniennes, et d’un seul élan, nous aurions réduit Moussillon en cendre… Hélas, le Roi vous a choisi… et ne vous a pas donné de moyens.

Quoiqu’il en soit, je vous souhaite la bienvenue en ces terres et tous mes vœux de réussite. J’espère messire que vous respecterez la nouvelle frontière entre le Lyonnesse et Moussillon que Lyonnesse a conquis avec ses forces seules... »

Le Sire était désagréablement surpris. L’ennemi n’était pas même évoqué que déjà le Duc cherchait querelle à propos du butin.

« Je ne crois pas qu’il puise y avoir de problème de frontière entre bretonniens. Sachez messire que mon serment du Graal et mon allégeance à Louen me met au dessus de ses basses considérations.

- J’ai moi aussi prêté allégeance à Louen dont je suis un loyal sujet n'en doutez pas une seconde… ce qui ne m’empêche pas de penser aussi et d’abord à mon Duché. Reste votre serment du Graal qui fait de vous un voisin des plus dignes de confiance. Je ferais tout mon possible pour vous aider.

- Justement, que pouvez faire pour nous ?

- Etant moi même en train de coloniser de nouveaux domaines sur l’ancien territoire du duché de Moussillon -maudit soit il-, je ne puis vous confier de colons ou de force armée..

Je vois bien que vous n’êtes pas prêt pour la conquête et la convocation de mon ost est prématuré. Vous pouvez compter sur mon ost en cas de nécessité : je peux convoquer deux cents lances qui peuvent être entièrement à pied d’œuvre dans ma capitale ici à Roazhon en quatre semaines… tout en laissant une garnison minimum pour garder mes places fortes. »

Le Sire traduisit mentalement les propos du Duc Adélard. La lance était la force armée légale due par tout chevalier du royaume à son suzerain en échange de son fief. Chaque lance était légalement constituée du chevalier du royaume et de sa suite : un cavalier léger et une demie douzaine d’homme de pied. A cette lance s’ajoutait éventuellement tous les fils du chevalier en âge de se battre, ou des chevaliers errants en formation auprès de ce chevalier du royaume. Cela représentait une force considérable d’environ deux cents chevaliers du royaume, autant de cavaliers légers, mille deux cents piétons... et de tous les chevaliers errants ede Lyonnesse que le Sire estimait au nombre de cinq cent. Au delà du nombre, les gens de Lyonnesse étaient réputés dans toute la Bretonnie pour leur entêtement, un atavisme qui faisait des gens de Lyonnesse des excellents soldats… Le Sire se demanda si de telles vantardises n’étaient pas une menace ? Le Sire préférera rejeter une telle hypothèse.

« - Je suis ravi d’avoir un voisin aussi puissant et ne manquerais pas de vous appelez à l’aide si nécessaire. Pourriez vous au besoin intervenir plus vite ?

- Si vous avez besoin d’une aide urgente, toute ma cavalerie peut être rassemblée ici en deux semaines en laissant la piétaille en arrière. Si la célérité est encore plus importante, je peux partir à tout moment avec soixante cavaliers toujours en garnison dans ma bonne capitale ducale. Mais une telle dispersion de mes forces n’est pas souhaitable. Et dans tous les cas, il faudra encore atteindre votre localisation.

- Et qu’en est il de l’ennemi ?

- Il y a très peu d’activité à Moussillon… Moussillon ne défend pas son territoire. Ils sont très apathiques et ne semblent pas se préoccuper de notre présence. Comme si nous étions quantité négligeable ou qu’ils avaient tout leur temps… Mais méfiez vous, l’ennemi est présent : des éclaireurs solitaires disparaissent régulièrement. J’ai moi même effectué des reconnaissances en force avec un fort parti de cavalier, nous n’avons pas été empêché et avons même pénétré dans la ville jusqu’aux murs du château des ducs de Moussillon. Déplacez vous en force.

Je peux vous dire que la nature hostile de ces contrées n’est pas le moindre de nos ennemis. Moussillon est entourée de marécages putrides et la vie ne nous y est pas prospère. Mon futur gendre, Arnaud de la Brière est à la tête de notre colonie la plus lointaine. Il s’est installé au nord ouest de Moussillon, et y développe depuis 3 ans une nouvelle ville qu'il a dénommé Brière. J’aimerais que vous lui rendiez visite… Vous pourriez lui donner quelques vivres, quelques colons et quelques jeunes chevaliers errants, tous de Lyonnesse, qui ont ordre de prendre part à cette noble quête. ». Le Duc pris soin d’ajouter pour être bien compris : « La colonisation au profit de Lyonnesse, pas la vôtre. »

Le Sire termina le repas, remercia son hôte et gagna la chambre que le Duc de Lyonnesse lui avait préparé. Comme il était d'usage, les chevaliers étaient logés chez l’habitant tandis que les roturiers dormaient dans les écuries… sauf ceux qui préféraient leur chariot...

C’était peut être sa dernière nuit de paix.

Le Sire n’avait rien obtenu concrètement mais il avait pris contact avec son puissant voisin et allié. Peut être que la visite du domaine de la Brière allait elle être plus fructueuse.

Quelqu’un était à la porte. Le Sire s’éveilla en sursaut et sortit son épée. L’épée partageait le lit du Sire, toujours sous l’oreiller depuis la disparition de sa Dame… il y a… bien des années de cela…

« Qui va là ?

- Ne craignez rien, je suis Diane, fille d’Adélard de Lyonnesse. Ouvrez messire. »

Sire d’Epinette ouvrit lentement la porte de sa main gauche sans lâcher son épée. Il fît entrer la damoiselle. Diane était une superbe blonde de 18 ans. Mince et athlétique, elle était très belle. C’était assez inconvenant pour une jeune fille seule d’entrer ainsi dans la chambre d’un homme. Diane faisait preuve d’une audace peu commune…

« Messire, je veux que vous m’emmeniez avec vous, je veux rejoindre mon fiancé Arnaud de la Brière.

- Voyons damoiselle, ces contrées sont sauvages et hostiles, il ne faut pas vous y rendre à la légère… Ce n’est pas la place des dames.

- J’ai de très bonnes raisons messire. Emmenez moi à mon promis je vous prie.

- Parlez en d’abord à votre père. Mais je suis sûr que c’est une mauvaise idée.

- Messire, mon père ignore et doit ignorer tout de cette entreprise. Il me croit parti chez une cousine. Puisque vous ne comprenez pas la situation, je vais tout vous dire. J’attend un enfant et mon père, je le connais bien, ne supportera pas le scandale et tentera de le camoufler. Il me tiendra cloîtrée jusqu’à la naissance et me forcera à abandonner l’enfant. Va pour l’abandon du bébé mais je ne saurais surtout pas rester sans liberté pendant huit longs mois. Emmenez moi auprès de mon fiancé. Sachez enfin qui si vous ne m’aidez pas, j’irais seule à Brière.

- Votre fiancé n’est pas rentré depuis plusieurs mois… il n’est donc pas… »

Les yeux de diane s’assombrirent.

« - Oubliez le père de l’enfant. Il n’en vaut vraiment pas la peine.

- Je vois… mais comment comptez vous vous y prendre avec votre fiancé.

- Ca messire, ça me regarde. Menez moi à lui, je saurais faire le reste. »

Le Sire regarda la damoiselle d’un œil neuf. Elle était très jolie et ressemblait a une poupée, mais elle faisait montre d’une volonté intraitable, et était sûr d’elle et sans scrupules aucun. Le Sire aurait aimé avoir ce genre de problème avec Jeanne, hélas… Le Sire réfléchit. Il ne pouvait laisser Diane tenter seule de joindre Brière. C’eut été la condamner à mort. Il n’avait dès lors que deux choix : l’emmener ou la dénoncer à son père. Le Sire pensait à l’enfant, abandonné comme un orphelin. Diane ne semblait pas s’en préoccuper pour le moment, mais cela pourrait changer. Il pensait aussi que les femmes sont indispensables pour s’installer durablement dans un territoire… et il avait envie d’aider cette jeune fille…

« Damoiselle, Je vous aiderais. Prenez ces habits d’écuyers vous passerez inaperçu au milieu de ma suite. Et je vous emmènerais auprès de votre promis. »

Enchantée, Diane enleva sa robe et sans pudeur commençait à revêtir ses habits d’écuyer. Elle se montrait nue en tentant de comprendre comment revêtir ces sortes d’habits qu’elle ne connaissait pas. Diane était adroite et trouva vite la façon adéquate de s’habiller… trop vite pensa le Sire…

« Si vous le permettez messire, je dormirais par terre dans votre chambre. Je ne puis regagner mes appartements.

- Cela Madame je ne puis le permettre. Dormez donc dans ce lit je vous prie.»

Diane regarda le Sire droit dans les yeux tout en retirant ses nouveaux habits. Ce soir là, l’épée du Sire se contenta du sol froid de la chambre…

Le Sire pensait qu’il n’avait même pas pensé à demander si le géniteur était au moins chevalier... Le Sire était surpris que ce détail, qu’il considérait de la plus haute importance lorsqu’il était chevalier du royaume, l’intéressait beaucoup moins à présent. Quoiqu’il en soit, c’eut été fort maladroit de parler de cela maintenant. Il songeait aussi que ces entre faits allaient peut être sérieusement détériorer ses relations avec le puissant Duc de Lyonnesse. Allons, point d’inquiétude. Peut être que tout ira bien, que la Dame allait continuer à être généreuse avec le Sire. La colonisation sera plus durable avec des dames… à fortiori quand elle sont de haute noblesse… et de la trempe de Diane de Lyonnesse. Le Sire sourit à Diane, savoura l’instant et sombra enfin dans le sommeil.

Modifié par Sire d'Epinette
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4 petites remaques(je débarque car je viens de lire tout à la chaine, c'est meiux pour rester dans l'hisoitre).

Lorsque le Roi donne samission au sire, il serait de bon goût de continuer à parler à la première personne du pluriel, ou à la troisième du singulier.

le "je" est trop informel pour une lettre de mission.

Dans ta description des lances: tu précise qu'il y a deux errants par lance. Cela donne l'impressipn d'assister à des "sous chevalier", ne pourrait il y en avoir qu'un. Il serait alors l'équivalent de "l'écuyer", qui n'existe pas vraiment.

Lors de la lecture de l'ordonnance royale, le Roi pourrait il présenter le Sire par ses titre. Tu placera alors "chevalier du graal "(entre autre), comme ça c'est clair.

Car jusqu'à ce que le voisin de Lyonesse en parle, je n'avais pas compris. (ou c'est moi peut être...)

D'un point de vue général: On le dit, et on le répète, mettre un personnage grossbill dans ses romans, c'est pas une très bonne idée. Alors sortir direct Sire d'épinette c'est très osé... :innocent:

Je trouve pas l'histoire "génialissime", elle est très bien (sinon j'aurai pas tout lu), mais il manque un quelque chose (peut être pas assez desriptif).

Par contre j'aime bien le style littéraire de l'ensemble, en étant "moyenageux".

Je ne saurai trop recommander l'auteur pierre Naudin, à ceux qui aime l'histoire du moyen âge (20% fiction-80% histoire), je ne sais pas si tu le connais Sire, mais ses livre sont géniaux (cycle d'ogier d'argouge et tristant de castlereng sont complet).

Gloire au Sire

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Lorsque le Roi donne samission au sire…

Tu as tout à fait raison sur tous ces points, je modifie derechef.

Dans ta description des lances: tu précise qu'il y a deux errants par lance. Cela donne l'impressipn d'assister à des "sous chevalier", ne pourrait il y en avoir qu'un. Il serait alors l'équivalent de "l'écuyer", qui n'existe pas vraiment.

En fait je voulais écrire qu’une lance était toujours composée du chevalier du royaume, toujours accompagné d’un cavalier léger, et toujours de quelques hommes de pied. Cette force étant une obligation légale de mise à disposition d'une force armée par le chevalier du royaume vassal pour son suzerain (en échange du fief). Et de -parfois- 0 à 5 chevaliers errants : les fils du chevaliers, des chevaliers d’un voisin en formation… mais ces chevaliers "bonus" ne sont pas réglementaires car aucune loi n’oblige un chevalier à avoir des fils en âge de se battre. D’où ce 2 chevaliers errants en moyenne qui est effectivement bof. Mais je ne sait pas comment écrire cela d’une manière fluide.

D'un point de vue général: On le dit, et on le répète, mettre un personnage grossbill dans ses romans, c'est pas une très bonne idée. Alors sortir direct Sire d'épinette c'est très osé...

J’ose. Il fallait bien choisir un nom au héros… Pourquoi pas celui là… C’est juste un seigneur bretonnien ordinaire du Graal (ou même un simple paladin du Graal). Le Sire d’Epinette de cette histoire n’est pas un gros bill… c’est pas Sigmar, Archaon, ou Nagash. S’il meurt, ce n’est pas grave. Sire d’Epinette est une lignée. Il y a plein de Sire d’Epinette…

Je trouve pas l'histoire "génialissime", elle est très bien (sinon j'aurai pas tout lu), mais il manque un quelque chose (peut être pas assez desriptif).

C’était d’abord une présentation de background d’une de mes armée. Puis un épilogue d’un rapport de bataille avec cette armée. Et enfin, c’est devenu l’histoire de la re-conquête de Moussillon. J’imagine en effet une vaste fresque à ce sujet dont le synopsis me trotte dans la tête depuis plusieurs années déjà. Mais on peut pas toujours être à fond dans l’action tout le temps, la reconquête de Moussillon est une énorme entreprise… qui doit être lente.

Je ne saurai trop recommander l'auteur pierre Naudin, à ceux qui aime l'histoire du moyen âge (20% fiction-80% histoire), je ne sais pas si tu le connais Sire, mais ses livre sont géniaux (cycle d'ogier d'argouge et tristant de castlereng sont complet).

Je me suis arrêté au livre 5 ou 6 au moment où Ogier se marie enfin avec sa blonde. Je vais reprendre les aventure d’Ogier. J’espère vivement que son oncle aura tort sur les femmes pour Ogier ;-) .

Celà dit je conseille aussi ces livres.

Je ne connais pas le cycle de Tristan.

Modifié par Sire d'Epinette
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