Ryuken Posté(e) le 3 octobre 2004 Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 (modifié) Un nouveau... Toi qu’accablent soucis, bruits et nostalgie ; Les ombres du passé qui rôdent dans la nuit. Toi que n’émeuvent plus ni les sourires d’enfants Ni l’écume de la mer s’échouant sur les brisants. Les fantômes d’autrefois se pressent autour de toi Et tu portes le fardeau de leur noir souvenir. Voilà bien trop longtemps que tu souffres ta croix ; Hier est passé et ne peut te retenir. Va sur les collines contempler le rivage Et laisse le vent d’est caresser ton visage. Une voile blanche au large naviguant Annonce doucement le retour du printemps. Impressions, commentaires, critiques? Modifié le 3 octobre 2004 par Ryuken Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Erdraug Posté(e) le 3 octobre 2004 Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 (modifié) bonjour à tous comme promis, j'ai fouillé dans mes archives et retrouvé de vieux poèmes qui commencent déjà à dater. Ils n'ont bien évidemment pa été écrits dans l'unnivers de warhammer mais restent assez fantastiques. je rejoins parfaitement les avis précédents concernant le spleen et si je voulais d'abord vous faire part d'une série de 3 poèmes assez épiques, je commencerai par un sonnet un peu plus dans le ton de ce qui vient d'être écrit. ne soyez pas trop dur, ça fait un bout de temps que je les ai écrit vous me direz si vous voulez mes autres poèmes Loin, au plus profond d'une forêt enneigée, Erre, solitaire et majestueusement Une ombre vive, se cachant parmis ce blanc. Dans cette même forêt si tant renfermée, Se promène, inconsciente du danger Une jeune femme, le regard innocent. La joie exalte sa beauté jusqu'au moment Où, sur les hauts bords d'une falaise escarpée, Un brigand vient gacher cette candide gaieté. Quand d'un buisson se jette impétueusement, Cette bête tant crainte sur le vil manant, Qui avec elle se trouve précipité. Ainsi la belle de la main de l'homme est sauvée Par ce monstre solitaire ô combien méchant, Que l'on ne pleurera pas bien évidemment; Loin de se douter qu'un tel être ai pu aimer. voilà, la forme ne me convient pas vraiment (la dernière srophe de 4 vers) mais semble nécessaire pour tenir un rythme rapide puis ralentissant. j'espère que ça vous plaira, j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser. Erdraug Modifié le 3 octobre 2004 par Erdraug Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 3 octobre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 @ Erdraug: Le sujet est plaisant. C'est bien vrai. Cependant, j'ai relevé quelques petits trucs que l'on pourrait améliorer: Quand d'un buisson, se jette impétueusement,Cette bête tant crainte; sur ce vil manant, Qui avec elle se trouve précipité. Je dirais plutôt: Quand d'un buisson se jette impétuseusement La bête tant crainte sur le vil manant qui avec elle se trouve précipité. J'ai retiré les virgules, parce que comme c'est une scène d'action, il faut un style rapide. Enfin, autre critique: je n'aime pas beaucoup les deux derniers vers: dommage car c'est le passage le plus important d'un sonnet. @Ryuken: Magnifique! C'est excellent! Toi qu’accablent soucis, bruits et nostalgie ;Les ombres du passé qui rôdent dans la nuit. je dirais plutôt: Toi qu'accablent les soucis et la nostalgie: Les ombres du passé qui rôdent dans ta nuit. Mais c'est un goût personnel. Sinon, la fin du poême donne l'impression justement de ne pas en être une. Enfin, @ tous: Je suis ravi chaque fois que je vois un poème fleurir sur le poste que j'ai ouvert: Continuez tous à poster si vous êtes inspirés! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Erdraug Posté(e) le 3 octobre 2004 Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 @ warza, ce n'est pas un sonnet, un sonnet, c'est du 4-4-3-3 pour le nombres de vers par strophe. mais c'est vrai que c'est dans le même genre. je vais par contre éditer mon dernier post selon tes judicieuses propositions. d'ailleurs en voici un de sonnet (merci pour la transition) A travers les plaines et les montagnes, J'ai chevauché et combattu sans m'arrêter. Les grands honneurs de la gloire j'ai recherché; par delà les déserts froids et les campagnes. De ce combat infini, je n'ai pu tirer, Que sang versé, amertume et solitude. Ainsi j'ai compris ce que j'ai toujours cherché, Sur ce maudit globe à toute latitude. Ni gloire, ni médaille, ni mort héroïque Ne feront naître la joie sur un visage, Celui même qui hante mon paysage. Ce que j'ai cherché de façon si épique N'était pas par delà plaines et montagnes. Mais ce grand amour est en toi ma compagne. en me relisant, je trouve ce sonnet ridicule mais il est assez lourd de sens pour un gars comme moi qui a passé sa vie dans la foret et qui a du se stabiliser un jour. je pense que ça va vous faire c***r de lire ceci mais tant pis Erdraug, nostalgique Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ryuken Posté(e) le 3 octobre 2004 Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 Toi qu'accablent les soucis et la nostalgie: Ton vers est moins fluide que celui que j'ai mis, par contre il est plus explicite. Mais, en poéie, c'est le rythme qui compte Sinon, la fin du poême donne l'impression justement de ne pas en être une. La vie est un éternel recommencement Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 3 octobre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 (modifié) Mouais... C'est vrai que le dernier mériterait d'être retravaillé. Allez, je commences. Bon, d'abord comme approche, je ne choisirais pas le sonnet: trop difficile à mettre en oeuvre lorsque le message est déjà délicat à transmettre: c'est un carcan supplémentaire... Donc, je pencherais plutôt vers le vers libre: Pour la première strophe: A travers les plaines et les montagnes,J'ai chevauché et combattu sans m'arrêter. Les grands honneurs de la gloire j'ai recherché; par delà les déserts froids et les campagnes Je dirais plutôt: A travers plaines et montagnes, J'ai chevauché sans m'arrêter. Par delà dunes et campagnes, Les grands honneurs j'ai recherché. Mais la gloire n'ai point trouvé. Alors...? Modifié le 6 octobre 2004 par Warzazatt Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Erdraug Posté(e) le 3 octobre 2004 Partager Posté(e) le 3 octobre 2004 ben en fait, je n'aime pas trop ce que tu proposes j'aime bien le sonnet pour l'ambiance qu'il met. le narrateur semble tout de suite fatigué, las de tout ceci. celà donne un rythme lent qui va en s'accélérant. je sais que celà donne des contraintes et que le poème est mal fichu mais bon. en fait je l'ai écrit il y a maintenant 7 ans et il représente pour moi beaucoup de choses. je ne sais pas si je voudrais le changer. je voulais juste savoir s'il plairait à d'autres qu'à moi merci de ton aide Erdraug Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ryuken Posté(e) le 5 octobre 2004 Partager Posté(e) le 5 octobre 2004 Vé, je rejoins Warza dans sa critique, y a des choses intéressantes qui sont dites (perso j'y suis encore dans la forêt... enfin, la sortie approche ) mais elles sont pas toujours très bien exprimées. Donc, je préfère la v.2 du warza Le sonnet n'est comme les unités de temps du théatre, qu'une contrainte. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tylza Posté(e) le 7 octobre 2004 Partager Posté(e) le 7 octobre 2004 Ryuken? Personne n'a fait de commentaires sur ton poème. J'aime bien parce que c'est simple, et parce que la fin est calme, apaisante. Et puis c'est pas mal construit. Tylza Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Alberthaën Posté(e) le 10 octobre 2004 Partager Posté(e) le 10 octobre 2004 Voilà un petit texte que j'ai écrit hier soir... La nuit a été longue face à ce brasier Les flammes qui s’élèvent n’ont fait que me rappeler Les yeux de Yaleth, tout ce que j’aimais Tout ce qui était et ne sera plus jamais. L’encens a brûlé, enivrant mon esprit Par son sang l’agneau a du payer le prix Pourtant rien ne se passe, et je désespère Le soleil se lève, mais je ne vois sa lumière Les cris des mourants ont brisé mon ardeur Et devant toi, Père, j’avoue avoir peur Ils sont des milliers, peut-être des millions, Ils ont tué mes frères et blasphémé ton nom Nous ne pouvons rien faire pour les arrêter, Pour tout démon qui meurt, deux l’ont remplacé J’ai perdu ma famille, j’ai perdu mon bonheur Seul reste le fardeau de toute cette horreur J’ai eu cru en toi, je t’ai même eu aimé Mais devant ce désastre je ne peux que douter Ton peuple se meurt et tu ne t’en soucies Oh Asuryan, pourquoi nous avoir donné la vie ? Les prêtres m’ont dit que c’était ta colère Que tu nous punissais pour nos adultères Je n’ai la force de croire en un Dieu méchant Qui tant fait souffrir ceux qui sont ses enfants Ainsi te voyant insensible à mes prières Je te défie, au nom de tous mes frères Si vraiment tu es Dieu, si vraiment tu m’entends Alors de ces flammes je sortirai vivant Donne-moi la force de tous les pourfendre Ou fais-moi mourir plutôt que me rendre Fatigué de vivre, de me poser des questions Je préfère que tes flammes achèvent ma raison Aenarion Lerodas avant de plonger dans les flammes du Phénix Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Lelfe Posté(e) le 10 octobre 2004 Partager Posté(e) le 10 octobre 2004 A mon tour, poème nain : grace et beauté "un groupe de nain perdu dans athel loren" "Dans mon bar ou j'vais glander une naine vint m'saluer elle avait d'très longs poils on s'croyait dans un dedale Elle avait un gros chignon et m'posa une question "mais qu'fais tu ?" turlututu J'lui repondit qu'j'buvais un biere et elle s'mit en colere J'lui dit qu'la biere c'est mieux qu'les naines Mais ell'm'dit qu'elle etait pas certaine Ah les naines et la biere a karaz a karak on les a oublié tout'les portes on'a sellé a c'est com'si c'était hier Leur beauté est sans egale défois elles'ont la gale ou alor'un beau poireau a qu'cétait beau." " Un nain qui, soul (et soulant) a mort, commence a comprendre qu'lui et sa bande sont perdut." Désolé pour mon talent de poete a la debauche mais l'idéedes poèmes nains , ca me fait triper. En tant qu'elfe, vous autres nains , prenez pas ça comme un compliment... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Typhus_69 Posté(e) le 11 octobre 2004 Partager Posté(e) le 11 octobre 2004 Bien le bonjour cher ami et amie lecteur. Voici un petit poème qui m’a été inspiré par ceux d’une amie. Cette jeune demoiselle, folle amoureuse d’un ami, a écrit quelques poèmes d’amour et voici ce qu’il en ressort de mon côté : Toi jeune fille Qui sans souci Cherche l’homme de sa vie Toi jeune Princesse Qui sans cesse T’obstine pour que ces sentiments paraissent Toi, un jour, tu te rendras compte Que la vie comme je la ressens N’est pas comme tu l’entrevois Tout comme quand je brise les rimes de ce poème Quand je l’écris, à toi, mon cœur se révèle Si tu désir en connaître plus sur ma personne Lis attentivement ces quelques vers Puis rentre dans mon Enfer… Je vous remercie de votre lecture et de vos futures réponses… Sur ce Typhus Prince de la Déchéance vous salue ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Caladai49 Posté(e) le 6 novembre 2004 Partager Posté(e) le 6 novembre 2004 (modifié) Sans forcémment de rapport avec Warhammer Battle, je voudrais savoir ce que vous pensez de ce petit poème. J'ai l'impression, en le lisant, que personne ne peut le comprendre, et que je ne me parle qu'à moi même, si vous voyez ce que je veux dire, et que mes métaphores sont bien trop poussées pour que quelqu'un puisse comprendre de quoi je parle. Enfin, voyez par vous même : Elle est belle, froide, austère et chaleureuse Je l’aime, froide, rebelle énigmatique, Elle touche, froide, mon âme silencieuse, D’un doigt, froid, sensuel et électrique, Elle aime, froide, ma face mélancolique, Et belle, froide, m’arrache le sourire, J’la touche, froide, beauté sans réthorique, D’un mot, froid, qui voudrait dire mourir, On s’aime, froide, et moi clair de nuit, La fin, froide, m’embrasse dans un d’ces rires, Rieuse, mais froide, toujours jamais ne luie, Et moi, froid, frisonne de plaisir. Je me suis permis quelques "libertés", il me semble que "toujours jamais ne lui" n'est pas français, mais certains poètes écrivent parfois des choses pas françaises, et ça passe bien. Ici, cela pose t'il problème ? Caladai49 -j'espère que j'ai pas fait trop de fautes - Modifié le 6 novembre 2004 par Caladai49 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 6 novembre 2004 Partager Posté(e) le 6 novembre 2004 sourrire Sourire J’la d’ces Là, ca contraste trop. En fait, on a un style impecable, très soutenu et on tombe avec un language plus familier. toujours jamais En fait, là ou ca ne va pas, c'est que c'est un paradoxe ! C'est soit toujours ou soit jamais ! Pour le poème en lui même, j'ai rien a dire c'est magnifique ! Il y a une très belle maitrise d'un effet de style dont je me souviens plus le nom ! ( En fait, c'est avec la repetition du mot froid/froide ) Moi, j'adore ! Bravo ! @+ -= Inxi =- P.S: Tu aurais pu le poster dans le post exprès ou plein de poemes sont repertoriés ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Caladai49 Posté(e) le 6 novembre 2004 Partager Posté(e) le 6 novembre 2004 On cherche les fautes les plus compliquées et on loupe les plus idiotes . J'édite au plus vite, merci de les avoir soulignées. Là, ca contraste trop. En fait, on a un style impecable, très soutenu et on tombe avec un language plus familier. Je m'y attendais un peu... le problème c'est que si j'écrit en entier ça va pas. C'est dur la poésie . Va falloir que je trouve autre chose. En fait, là ou ca ne va pas, c'est que c'est un paradoxe ! C'est soit toujours ou soit jamais ! Oui . Il s'agit de la mort, elle ne peut donc luire, la mort est noire et triste, la mort est le contraire de la vie comme l'obscurité est le contraire de la lumière. Mais le personnage veut mourrir, il aime cette mort qui vient le chercher, elle représente donc pour lui la lumière . Non ca va pas quand même ? P.S: Tu aurais pu le poster dans le post exprès ou plein de poemes sont repertoriés ! Oups . Quand j'ai posté j'ai eu le sentiment de faire quelque chose d'illégale, j'ai toujours pensé que j'avais des pouvoirs de prémonition. Caladai49 -vais me coucher - Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 7 novembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 7 novembre 2004 (modifié) Un poème intéressant. La première strophe surtout, m'a touché. Malgré la répétition du champ lexical du froid, je dirais que ton poème donne presque la sensation d'un contact intime, d'une chaleur équivoque. De plus, l'abandon de temps en temps du ton guindé du poète pour le ton du pote (héhé, t'enlèves le "è" ) renforce cette impression d'imtimité. Du moins, je le ressens comme ça. Pour aller plus loin, tu vulgarises le poète qui parle et c'est tant mieux car d'un côté l'on s'identifie mieux à lui. Le fait que Ellle soit la mort, donne à ton poème une dimension dramatique pleine d'émotions contraires: J'adore!!! Ca me fait penser "The day that I die" de GC. La conclusion, à la fin est superbe: No Comment. Ne change rien. Allez, je me tais...et je l'relis. Le Warza ( charmed) Modifié le 7 novembre 2004 par Warzazatt Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ryuken Posté(e) le 7 novembre 2004 Partager Posté(e) le 7 novembre 2004 Un zouli poème, effectivement. Je ferais quand même deux petit reproches: toujours jamais ne luie C'est pas français, et je ne vois pas trop ce que ça veut dire. D’un doigt, froid, sensuel et électrique Le terme "électrique" fait un peu trop technique, pas assez poétique, par rapport aux deux autres adjectifs. Sinon c'est très bien et très beau Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Caladai49 Posté(e) le 7 novembre 2004 Partager Posté(e) le 7 novembre 2004 QUOTE toujours jamais ne luie C'est pas français, et je ne vois pas trop ce que ça veut dire. ok ok je vais essayer de remplacer ça... sinon merci de m'avoir lu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Volesprit Posté(e) le 8 novembre 2004 Partager Posté(e) le 8 novembre 2004 Bonjour tout le monde. Après m'être illustrée dans la section "Récit", je viens vous faire partager mon attirance pour la poésie. Voici donc un poème, il s'agit d'un sonnet en alexandrins. Lorsque j’erre dans les plaines entre chiens et loups, Je sens dans ma poitrine mon cœur frapper à grands coups, Mes pensées tout entières tournées vers ma douce amie, Me consolent, me réconcilient avec la vie. Le soleil se couchant derrière les vallées, Je pense à la douleur et aux travaux guerriers, Puissent-ils lui épargner la morsure d’une lame, Qui feraient de mes yeux couler tant de larmes ! Je continue ma Quête dans ces contrées perdues, Habité par l’espoir d’être bientôt revenu, Pour sentir serrés autour de moi ses bras menus. Que ne ferais-je pour contempler son doux regard, Qui illumine mon existence tel un phare, Et garde mon cœur bien au chaud à travers le soir. Guillaumet Chevalier Errant, pour Nälla sa Bien Aimée Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Le corrompu de service Posté(e) le 8 novembre 2004 Partager Posté(e) le 8 novembre 2004 ok je vais essayer de refaire un ce soir pour demain je suis bien inspiré en ce moment ca devrait être faisable j'ai déjà une idée Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ryuken Posté(e) le 6 janvier 2005 Partager Posté(e) le 6 janvier 2005 David et Goliath Des rangs philistins s’avança un géant Qui faisait trembler le sol sous ses pieds Sa lame avait la taille de celles des titans Et Goliath sourit avant de déclarer : « Y a t-il ici un guerrier assez fou Pour oser m’affronter en combat singulier ? Ma épée a hâte de lui trancher le cou. » Et Goliath sourit avant de la tirer. Il n’y eut que le silence pour relever son défi Aucun fils d’Israël ne quitta sa rangée Lorsque des rangs juifs un jeune garçon sortit Et Goliath sourit lorsqu’il le vit marcher. David tira un lance-pierres et l’arma Son caillou vola longtemps avant de retomber Le géant trébucha avant de chanceler Goliath souriait encore lorsqu’il se vit tomber. Il est un caillou contre lequel tous flanchent Nous sommes tous susceptibles de lui succomber Le petit archer ne manque jamais ses flèches Mais je souris de celle qu’il a su m’envoyer. Je suis pas trop satisfait de la dernière strophe... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 6 janvier 2005 Auteur Partager Posté(e) le 6 janvier 2005 Euh...Franchement? Bon, c'est absolument entièrement subjectif mais...J'aime moyen. Je saurais pas l'expliquer...Peut-être le sujet ou la référence au monde réel...ou peut-être tout simplement le rythme? Enfin, je ne sais pas mais ca ne me touche pas...désolé. Bon, comme c'est POUR L'INSTANT LE poste de poésie, je vais y mettre ça...QUe ceux qui ont envie de pondre le quatrain suivant ne se gênent pas... D'or et de sang sont les feuilles d'automne. Les brumes nacrées enveloppent les bois Et cachent la silhouette d'un vieux roi, Sylvestre solitaire, oublié des hommes. Le Warza(au moins, j'ai essayé) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ryuken Posté(e) le 6 janvier 2005 Partager Posté(e) le 6 janvier 2005 (modifié) Bon, pour mon poème, je dirais qu'il est moins personnel (c'est pour ça que la dernière strophe est complètement bateau) que celui que j'ai fait sur la nostalgie... c'est plus un exercice de style (imitation de style à vrai dire)... Normal donc que ça ne plaise pas trop. Ce que je recherche, ce sont surtout des critiques sur la forme. En tout cas, ton quatrain à toi est très très très zouli, lui Son seul défaut, c'est le troisième vers, moins musicale que les autres. Je peux me tromper, mais je crois qu'elle est de 10 syllabes, les autres sont à 11. Et "la poésie est musique, et pour cela, préfère toujours l'impair" (Verlaine, ah, les cours de Français ça sert au moins à faire semblant d'être cultivé sur un forum ) Remarque le premier vers est aussi de 10, mais il s'intègre mieux... J'essaye (à améliorer sûrement) de le poursuivre: Au coeur de la forêt trône le vieux chène d'or Qui voyait autrefois jouer sous son ramage Les petits enfants des nymphes aux cheveux d'or Pourquoi les hommes ont-ils deserté les branchages? Modifié le 6 janvier 2005 par Ryuken Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Le corrompu de service Posté(e) le 7 janvier 2005 Partager Posté(e) le 7 janvier 2005 En passant, voici un des miens : PEINE Dans ses yeux, Il y a cet adieu Elle va partir Je ne peux la retenir Mes pleurs, Seront une douleur Son absence, Sera une souffrance Comment l'oublier Je l'ai tant aimée, Tant adorée Je n'aurai d'elle, Qu'un souvenir éternel De sentiments passionnels Ma vie sans elle, C'est comme un rêve Qui s'achève... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 7 janvier 2005 Partager Posté(e) le 7 janvier 2005 Lu. Toutefois, je suis vraiment mauvais en critique de poèmes. Je vais quand même essayer quelques commentaires, bien trop subjectifs en fait. Ce que j'ai ressenti, et bien... On dirait une réplique cinglante, sans réponse possible, une sorte de petit cri froid, une parole lourde de sens, de désespoir et de mort. Je ne suis ennuyé que par un point qui m'a empêché de m'identifier dans ces paroles: Mes pleurs, Seront une douleur Son absence, Sera une souffrance J'ai toujours été trop orgueilleux pour cela, bien trop orgueilleux. Mais vu que c'est subjectif. Enfin bref, c'est joli, mais je ne saurais dire plus. Peut-être des rimes un peu plates, mais elles donnent bien cet effet cassant, cette idée de réplique dont je parlais. Sur ce, Impe, qui ne saurait en dire plus, mais qui a bien aimé, du moins pour la beauté et la fluidité relative de la chose. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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