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La guerre dans les romans de la Black Library


Aeneas

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J'écrivais sur la situation au 41ème millénaire. Au 41ème millénaire (selon ce que les romans nous décrivent de cet univers), les Iron Warriors ne semblent pas avoir de stratégie particulière, ne parlons pas des Night Lords et des World Eaters mais même les EC, les Words Bearers et l'Alpha Legion ne semblent pas avoir de buts particuliers cohérents (en dehors du but que peut se fixer une petite bande de guerriers mais on est là plus dans la piraterie et donc la criminalité et le maintien de l'ordre que dans la guerre).

 

J'ai cité la Death Guard et les Thousand Sons parce que les deux ont maintenu une certaine cohérence et semblent vouloir établir un territoire sur lequel appliquer leur philosophie.

 

Pour la Black Legion, les deux très bons romans sur cette légion semblait effectivement leur donner une direction intéressante mais le roman Dawn of Fire semble avoir fait d'Abbadon un nihiliste comme tant d'autres seigneur du Chaos, à suivre...

 

PS: pour ne pas polluer ce post j'a ouvert cette discussion:

 

J'aimerai juste rebondir sur un point. La plupart des factions du chaos ont une grande vision politique en tête. C'est juste que ça n'a jamais été très développé.

 

Au 41 millénaire, Perturabo dirige toujours sa légion. C'est un des rares à ne jamais l'avoir lâché (cf dans le siège de Castellax, des IW assez éloignés de l'oeil de la Terreur sont très effrayés à l'idée de la pas remplir leurs quotas et d'attirer l'attention de Perturabo). Il a toujours dans l'idée de reconstruire l'imperium avec les astartes à sa tête puisque les humains sont imparfaits et d'appliquer de force sa société idéaliste. Après les primaries du chaos universel sont soumis à un embargo éditorial de la part de GW car ils ne savent pas trop comment expliquer la notion de chaos universel.

 

Je ne vais pas tout détailler mais ce n'est que rarement que les factions renégates n'ont pas de projet politique (AL et NL (encore que pour eux ça se nuance aussi)). La politique est donc bien présente derrière la guerre.

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il y a 4 minutes, Dias Irae a dit :

J'aimerai juste rebondir sur un point. La plupart des factions du chaos ont une grande vision politique en tête. C'est juste que ça n'a jamais été très développé.

 

C'est certainement vrai mais comme tu l'écris ça n'a pas vraiment été développé dans les récits :) 

 

Juste pour développer mon propos, je pense qu'il faut définir certains aspects.

 

La guerre est la confrontation violente de deux volontés politiques. Clairement, l'Hérésie d'Horus rentre dans ce cadre ainsi que les différentes croisades dont la dernière en date Indomitus. On peut aussi y inclure les différents affrontements menés par les Orks, les T'au, les Necrons et les Eldars.

 

La criminalité et le maintien de l'ordre sont un autre des aspects de W40K et peuvent se définir ainsi, la volonté d'un profit illicite et plus généralement la prédation matérielle ou morale entre dans le champ de la criminalité et la répression de cette volonté et de cette prédation dans le maintien de l'ordre. La piraterie au sens large rentre dans ce cadre, qu'elle soit menée par des Drukhari ou des Space Marines du Chaos. Les Space Marines loyalistes, eux, mènent régulièrement des opérations de maintien de l'ordre.

 

Il y a enfin les Tyranides qui par leur nature de prédateurs se comportent plus comme un virus que comme une entité "raisonnable". Cela dit leurs adversaires, eux, font la guerre en ce sens qu'ils doivent concevoir une stratégie d'affrontement et donc prioriser leurs opérations.

 

Une opération est un legs de la pensée militaire soviétique, il s'agit d'un ensemble de mouvements et de combats ayant pour but la réalisation d'une partie de la stratégie (c'est une définition à la louche, je suis loin d'être un expert). Le premier tome de Dawn of Fire nous décrit cet aspect assez bien je dois écrire.

 

La tactique, pour finir, c'est l'échelle des batailles sur table de W40K.

 

J'ai l'impression que si les romans décrivent assez bien l'aspect tactique et l'aspect maintien de l'ordre, ils ont souvent du mal avec les autres aspects.

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De ce que j'ai lu dans la BL, c'est en général assez mal pensé avec un raisonnement de jeu de plateau ou de jeu vidéo, c'est à dire que si la base/le chef/l'armée en place se fait péter, la guerre est gagnée, même s'il s'agit d'une conquête planétaire.

 

Quelques exemples, de mémoire :

- Dans les Faux Dieux, lorsque la légion d'Horus affronte la Fraternité, il est clairement dit que la "plupart des morts" de la fraternité tombent en "quelques minutes", face à environ 300 Astartes qui attaquent un poste de commandement. On parle quand même d'une puissance technologiquement proche des Astartes, et qui tient tout un système solaire. Ca signifie donc que la Fraternité est battue en ayant perdu quelques milliers d'hommes ?

- Dans les Armes de Tanith ou Sabbat Martyr, dès que le chef de l'armée du pacte du sang se fait tuer, TOUTES les troupes du Chaos présentes sur la planète paniquent et perdent pied. C'est d'autant plus suprenant que la mort d'Innokenti dans Sabbat Mater n'empêchait nullement le Pacte de gagner et de tuer Sainte Sabbat.

- Dans Légion, toutes les forces du Chaos de la planète où se déroule l'intrigue se regroupent et font une charge suicide sur les positions impériales. Des types armés de faux, d'arbalètes et chevauchant des crocodiles parviennent à défoncer toute une partie de l'armée impériale présente avant d'être exterminés.

- Dans la Voix du Chaos, la mort de Sek conduit à la défaite de ses troupes sur la planète

 

De façon plus générale, il y a de gros problèmes de gestion du nombre (750 000 hommes ne suffisent pas à conquérir une planète, et encore moins des systèmes entiers, donc il est illogique le Pacte du Sang soit autant surreprésenté dans les ennemis affrontés par les Fantômes), des armes (on ne se bat pas avec des hallebardes ou un bélier sur balancier, la flotte vaporiserait des grosses concentrations d'armées, etc...) et des enjeux (perdre son chef n'implique pas de perdre la bataille).

 

La vision tactique est toujours assez peu claire et on a la désagréable impression que le sort d'une planète voire d'un système entier se joue dans une bataille de quelques milliers de combattants avec des conséquences somme toute mineures (mort d'un chef ou d'une troupe d'élite, prise d'une obscure ville, d'une statue symbolique, etc...). C'est une transposition en roman de ce qu'on peut réaliser sur une table de jeu ou dans une partie de JV.

 

C'est d'autant plus paradoxal que certains épisodes, à travers ce prisme, deviennent dérisoires : dans le Maître du Guerre, les Fils de Sek lancent une offensive surprise et sont sur le point de pénétrer en profondeur les défenses impériales et de menacer les chefs, le but de Sek étant de "décapiter la croisade". Mais brusquement ils s'arrêtent. Pourquoi ? Ce n'est pas clair. La raison semble être qu'ils voulaient pousser des civils dont deux possédés à se planquer sous le palais de l'Etat major pour ensuite déchaîner les possédés et tuer tout le monde. Mais pourquoi le faire s'ils étaient en train de gagner ?

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La guerre n'est déjà même pas souvent "complète" dans les romans.
Certains livres se concentrent sur l'infanterie et même l'infanterie légère d'infiltration (Tanith), d'autres vont mettre en scène une attaque aéroportée, un autre les avions, un autre les titans, un autre les diplomates (comme dans Ciphas Cain, vite fait), un autre les vaisseaux, etc

Alors que "normalement" dans une guerre de 40k ya tout ça qui se mélange. Les taniths n'ont jamais affaire à un titan par exemple (en tout cas pas là où je me suis arrêté), et ne souffrent pas de l'aviation ennemie.

 

Un autre point qui rejoint un peu plus le sujet c'est que tel que les auteurs semblent souvent le présenter le conflit armé violent semble être la seule solution à tout, ou presque. L'intense activité diplomatique de l'Imperium, les agents, les assassins, les négociations et les tromperies, sont très en retrait. Il suffit de voir les réflexions de beaucoup ici même sur le forum : on y pense clairement que l'Imperium vient te péter la gueule avec des vaisseaux des chars et des gardes impériaux quand tu dévies du droit chemin... Ce qui n'est "normalement" que l'aboutissement d'une longue série d'échecs de l'Imperium pour régler la situation. On y présente un Imperium bourrin, borné au delà du raisonnable (déjà que borné c'pas très raisonnable) et incapable de souplesse... Alors qu'il est au contraire censé être fort souple sur plein de trucs.

Quand on est un impérial qui déconne normalement on se fait assassiner par un agent impérial, par envahir sa planète.

 

 

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@toubotouneuk dans la même veine, dans Necropolis, Gaunt emporte le siège non pas par une stratégie et/ou une volonté supérieures mais par une opération commando qui décapite le chef des assiégeants. C'est en effet une facilité scénaristique dont usent et abusent les auteurs de la BL.

 

A contrario pour nuancer mon propos, on a parfois de belles surprises comme avec le bouquin Apocalypse qui décrit plutôt pas mal l'invasion d'un système par les WB.

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Le 13/03/2021 à 18:43, Aeneas a dit :

@toubotouneuk dans la même veine, dans Necropolis, Gaunt emporte le siège non pas par une stratégie et/ou une volonté supérieures mais par une opération commando qui décapite le chef des assiégeants. C'est en effet une facilité scénaristique dont usent et abusent les auteurs de la BL.

 

Et de même encore, dans "Premier et Unique" ou "Les fantômes" (le deuxième tome), on a le sentiment que la guerre va s'arrêter parce que Larkin a mis une balle dans la tête du chef ennemi.
Mais si cet état de fait (= tuer le patron stoppe la guerre) est connu de tout, alors pourquoi ne pas envoyer un assassin, clairement beaucoup plus simple en terme de logistique que de déployer des troupes.

 

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Les auteurs utilisent le fameux trope narratif du "bouton rouge". Comme les forces du chaos sont plus ou moins magiques et contrôlés par un seul chef quand on le tue pouf l'emprise disparait c'est le bordel et on peut massacrer gaiment les survivants libérés.

Game of thrones nous a montré à quel point c'est une vieille ficelle qui ne donne pas des résultats très qualitatifs.

 

A 40k ça se base sur l'idée que les forces du chaos s'agglutinent autour d'un chef charismatique qui a la faveur des dieux et qu'il n'y a qu'une vague notion de hiérarchie, mais ça reste une grosse facilité. Après soyons honnêtes en terme d'histoire c'est plus impactant quand notre valeureux héros défonce le grand méchant et que ça règle héroïquement les choses, même si c'est très loin de ce que peut être "la guerre en vrai". On lira plutôt du Sven Hassel si on veut avoir des récits de guerre (récits qui ne manquent pas de personnages hauts en couleurs !).

 

De toute façon 40k est divisé en deux.

D'un côté ya le background, plus ou moins bon, plus ou moins cohérent,  sur lequel on est censé poser NOTRE vision, qui sera d'autant plus complexe ou différente des autres qu'on a notre propre petite bagage.

De l'autre côté les romans, qui ne sont QUE la vision d'un auteur, sa création personnelle. En théorie ça n'a pas vraiment plus de valeur que les fluffs perso qu'on fait ici. ya plein de textes de la BL que je considère pas plus intéressant que l'histoire de Patatovich qui se déroule sur son monde ruche de Taran.

 

Au final c'est vraiment à nous que revient la tâche de fabriquer du background qui nous convient, de préférence de qualité.

 

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Il y a 4 heures, Inquisiteur Thorstein a dit :

De toute façon 40k est divisé en deux.

D'un côté ya le background, plus ou moins bon, plus ou moins cohérent,  sur lequel on est censé poser NOTRE vision, qui sera d'autant plus complexe ou différente des autres qu'on a notre propre petite bagage.

De l'autre côté les romans, qui ne sont QUE la vision d'un auteur, sa création personnelle. En théorie ça n'a pas vraiment plus de valeur que les fluffs perso qu'on fait ici. ya plein de textes de la BL que je considère pas plus intéressant que l'histoire de Patatovich qui se déroule sur son monde ruche de Taran.

 

Au final c'est vraiment à nous que revient la tâche de fabriquer du background qui nous convient, de préférence de qualité.

 

 

Je suis plutôt d'accord avec quelques nuances tout de même mais les romans peuvent vraiment apporter un plus quand ils sont bien fait (et il y en a), c'est un peu frustrant que beaucoup ne se contentent que d'effleurer le sujet.

 

Tu parles de Games of Thrones mais la leçon que devrait tirer GW du succès des bouquins, c'est que les lecteurs ne sont pas du tout réticents à lire une histoire complexe avec des enjeux politiques.

 

Games of Thrones c'est tout de même l'histoire d'une guerre de succession or les batailles ne sont pas du tout l'essentiel du récit et quand il y en a on a très peu voire pas du tout de ces longues descriptions chiantes d'un duel ou d'un micro combat.

Modifié par Aeneas
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L'un des problèmes récurrent de BL, me semble t'il, et la répétitivité des récits. 

On a très souvent un monde au bord du gouffre ou ayant déjà sombré, on envoi des spaces marines, garde impériales, titan, bref des trucs qui sont très héroïque et classe, et ils règlent magiquement le problème en tuant le chef. 

Parfois on peut l'expliquer scénaristiquement : un rituel magique, le centre du pouvoir est le chef, si il meurt le rituel n'est plus complet. 

Mais surtout, BL est l'héritage d'un jeux de plateau, ou les guerres et batailles sont menés à petite échelle et remporté par des héros. 

Une guerre, avec un point de vue d'ensemble, ne voit pas l'intérêt d'un colonel de la garde impérial, aussi héroïque soit il, il ne pourra pas défaire à lui seul une armée. 

Prenons l'exemple d'une croisade pour reconquérir un ensemble de monde, déjà, reconquérir un monde prend du temps, de l'énergie, et surtout on ne peut pas juste retirer les troupes à la fin de la bataille. 

Qui dit reconquête dit occupation, mais aussi préservation de la population et des infrastructures, à quoi bon perdre du temps et des ressources reconquérir un monde si on doit dépenser encore plus de ressources pour reconstruire et repeuplé la planète. 

Dans l'Histoire d'ailleurs, la plupart des guerres (avec des exceptions bien évidemment) ne voient pas des armées arrivés, éclatés une armées et partir direct. Il y a tt un processus de construction, de restructuration, on ne laisse pas un territoire ennemis sans le surveiller. Dans la logique de W40K, il faudrait limite autant de troupes pour tenir les territoires conquis que pour attaquer les territoires. 

Bref, c'est pas très bien structuré mais tt ça pour dire que W40k ne peut malheureusement pas décrire une guerre "réaliste" puisque l'univers warhammer repose sur ses héros, je rappelle que l'essence de warhammer c'est des spaces marines, des héros parmi les hommes, qui sont menés par les héros des héros, descendant de demis dieux, fils d'un dieu. Pour que le jeu de figurine se développe et existe il faut des héros, il faut des combats à petite échelle qui pourtant ont une incidence énorme sur l'univers. Personne ne veut jouer son armée dans une bataille de plusieurs heures, avec des moments épiques et franchement sympa pour que au final on lui dise, bah non désolé ce n'est qu'une escarmouche dsl. Le jeu de plateau demande une récompense, et cette récompense fait que malheureusement le conflit à grande échelle si je puis dire est impossible 

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Il y a 18 heures, Wobiax a dit :

Bref, c'est pas très bien structuré mais tt ça pour dire que W40k ne peut malheureusement pas décrire une guerre "réaliste" puisque l'univers warhammer repose sur ses héros, je rappelle que l'essence de warhammer c'est des spaces marines, des héros parmi les hommes, qui sont menés par les héros des héros, descendant de demis dieux, fils d'un dieu. Pour que le jeu de figurine se développe et existe il faut des héros, il faut des combats à petite échelle qui pourtant ont une incidence énorme sur l'univers. Personne ne veut jouer son armée dans une bataille de plusieurs heures, avec des moments épiques et franchement sympa pour que au final on lui dise, bah non désolé ce n'est qu'une escarmouche dsl. Le jeu de plateau demande une récompense, et cette récompense fait que malheureusement le conflit à grande échelle si je puis dire est impossible 

 

Le jeu sur table ne peut représenter un conflit en son entier (d'ailleurs il n'est pas fait pour ça), les romans si, la preuve, certains le font.

 

Les maîtres de chapitres et les primarques sont plus destinés à être des généraux donc en retrait plutôt que dans la mêlée, le fait que tu puisses les jouer sur table ne change rien à cet aspect, disons juste que de tant en tant ils mouillent la chemise à l'instar des anciens rois médiévaux.

Modifié par Aeneas
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Il y a 14 heures, Wobiax a dit :

Mais surtout, BL est l'héritage d'un jeux de plateau, ou les guerres et batailles sont menés à petite échelle et remporté par des héros. 

Sauf que dans les jeux de plateau GW on a / a eu :

- Battlefleet gothic

- Titanicus

- Epic

- 40k

 

Donc même avec uniquement des jeux de plateau on a de quoi raconter des sacrées campagnes militaires ^^ D'ailleurs à 40k un "MJ" / groupe de joueurs souhaitant faire une campagne peut parfaitement mixer plusieurs jeux, plusieurs échelles, pour aboutir à tout un tas de parties intéressantes et mélangeant au mieux les règles et le background. Ca pourra aller de la phase d'approche dans BFG jusqu'aux actions les plus chirurgicales avec Inquisitior (ou Inquisimunda).

Par contre c'est sûr que ça demande des figurines variées (autre chose que du full Primaris volants) et plein de décors.

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Le 19/03/2021 à 16:13, Wobiax a dit :

Qui dit reconquête dit occupation, mais aussi préservation de la population et des infrastructures, à quoi bon perdre du temps et des ressources reconquérir un monde si on doit dépenser encore plus de ressources pour reconstruire et repeuplé la planète. 

Je crois que le seul roman de la Black Lib qui en parle c'est l'ascension d'Horus après la conquête de 63-19.

On avait justement l'organisation qui se mettait en place, la préparation pour construire la nouvelle capitale, l'élimination des dernières poches de résistance avant le départ de la flotte expéditionnaire.

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Il y a 4 heures, Setepenmentou a dit :

Je crois que le seul roman de la Black Lib qui en parle c'est l'ascension d'Horus après la conquête de 63-19.

On avait justement l'organisation qui se mettait en place, la préparation pour construire la nouvelle capitale, l'élimination des dernières poches de résistance avant le départ de la flotte expéditionnaire.

J'ai jeté un coup d'oeil et il me semble qu'en 40k il n'y ai pas de roman se concentrant sur la reconstruction

D'ailleurs le fait qu'il n'y ai pas de grosses séries suivis en 40k, à part les fantomes de gaunt et pt uriel ventris mais perso je ne les ai pas lus donc je ne peux pas me prononcer, fait qu'il ai dur je trouve de ce représenter un conflit dans sa globalité et sa durée, une croisade prenant parfois des années voir des décennies

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Un truc qui m'intrigue beaucoup et m'intéresse grandement, c'est la mention qui est faites dans le cycle des Last Chancer concernant l'Ancien gouverneur d'Armageddon, désavoué, qui est politiquement utilisé par les orks. C'est un aspect des conflit très inhabituel pour de la littérature 40k, la manoeuvre politique au sein d'une guerre et la mise en place d'un gouvernement collaborationniste.

Je suis extrêmement curieux de lire ce bouquin un jour même si je sais que le sujet n'as peut être pas été développé plus que ça...

Modifié par Miles
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Orks + politique c'est typiquement un truc très "ancien fluff" qui est peu utilisé, peu présent dans le fluff.

Un peu comme les tyranides qui font des alliances avec le chaos ou d'autres groupes, via les.... centaures-dinosaures dont j'ai oublié le nom.

 

C'est un aspect qui est souvent gommé par le wargame et le besoin d'exagérer tout, y compris la xénophobie impériale et les relations entre les espèces qui sont "forcément violentes et extrêmes".

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Le 25/03/2021 à 12:48, Inquisiteur Thorstein a dit :

Orks + politique c'est typiquement un truc très "ancien fluff" qui est peu utilisé, peu présent dans le fluff.

Un peu comme les tyranides qui font des alliances avec le chaos ou d'autres groupes, via les.... centaures-dinosaures dont j'ai oublié le nom.

 

C'est un aspect qui est souvent gommé par le wargame et le besoin d'exagérer tout, y compris la xénophobie impériale et les relations entre les espèces qui sont "forcément violentes et extrêmes".

 

Pour les Orks et les Tyranides je ne connaissais pas mais il y a en effet dans le fluff des exemples d'espèces xenos "alliées"/neutres/soumises à l'Imperium, les Jokaeros par exemple (même si je ne suis pas sûr que ce soit des xenos). En effet cependant ce type de relations n'est jamais traité dans les romans.

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Le 24/03/2021 à 17:45, Miles a dit :

Un truc qui m'intrigue beaucoup et m'intéresse grandement, c'est la mention qui est faites dans le cycle des Last Chancer concernant l'Ancien gouverneur d'Armageddon, désavoué, qui est politiquement utilisé par les orks. C'est un aspect des conflit très inhabituel pour de la littérature 40k, la manoeuvre politique au sein d'une guerre et la mise en place d'un gouvernement collaborationniste.

Je suis extrêmement curieux de lire ce bouquin un jour même si je sais que le sujet n'as peut être pas été développé plus que ça...

 

De mémoire, dans le fluff, Strabb trahit volontairement parce qu'il est tellement incompétent et couard qu'il pense que les orks gagneront. Les orks ayant une compréhension limitée de la logistique, on peut supposer qu'ils utilisent des "collabos" pour organiser leur intendance (certains textes évoquent leur utilisation d'esclaves autres que les gretchins).

 

Dans Gorkamorka, certains humains devenaient "orks" dans l'esprit.

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C'est exactement pour ça que je suis très curieux du fluff détaillé de Von Strabb et de ses activités pendant les deux guerres. Surtout qu'on parle pas juste d'esclavage, mais d'utilisation politique (j'imagine qu'on aurai pas envoyer les Têtes brûlée éliminer un esclave anonyme, Strabb avait sinon du pouvoir au moins une médiatisation...).

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Notons que "esclave" ne signifie pas forcément "maltraité" (même si chez les orks c'est plutôt la norme a priori). D'ailleurs l'Imperium a beaucoup d'esclaves dans son administration, mais en gros ce sont des "serfs" et pas des salariés, m'voyez.

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Oui enfin, la c'est pas tant  une question de régime social mais de qualité: Un esclave est officiellement un bien matériel. La, on parlerai d'un mec qui, quelque soit la manière dont il est traité en vrai et son pouvoir réel (Dédicace à Puyi) est une tête d'affiche de propagande.

 

Je sais que

@Schattra

à lu le Roman en question. Je l'invoque donc à nouveau si ça le dérange pas, on avais déjà abordé le sujet je crois, mais si jamais il as des souvenirs précis...

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Il y a 23 heures, Miles a dit :

Je sais que @Schattra à lu le Roman en question. Je l'invoque donc à nouveau si ça le dérange pas, on avais déjà abordé le sujet je crois, mais si jamais il as des souvenirs précis...

 

Qui ose interrompre mon sommeil éonique?

 

Je n'ai que quelques souvenirs assez vagues sur ma lecture du troisième tome des 'Last Chancers' à apporter à ce sujet malheureusement. Von Strabb est en effet un personnage secondaire très important dans l'intrigue du bouquin, et la cible désignée des Légionnaires Pénaux. Thorpe, souvent critiqué (et souvent à juste titre) pour la faiblesse et la banalité de sa plume, est arrivé à un rendu très intéressant avec ce Gouverneur déchu, qui oscille entre apparente débilité profonde, collaboration servile avec les Orks et rouerie machiavélique par moments. On ne sait pas très bien s'il joue parfaitement la comédie, ou s'il est complètement fou avec des phases de rémission lui permettant de donner le change.

 

C'est clairement pour moi un point fort de ce bouquin, qui n'apporte sinon pas grand-chose de neuf par rapport à la formule mise en place par Thorpe sur les deux premiers opus. À noter que le quatrième tome, sorti récemment, se nomme 'Armageddon Saint'. On sait que l'intrigue se passe sur la planète et il y a donc une chance que Von Strabb fasse son apparition dans l'intrigue. S'il n'est pas mort à la fin du 3ème tome...

 

Schattra, qui a vraiment des souvenirs brumeux

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