Rejeter la corruption de Nurgle

[HeresyEveryWhere]

Bonjour à tous,

Je viens de lire un bouquin ou un personnage qui avait affronté la Death Guard visiblement, s'est vu contaminé par les "dons" du patriarche purulent.

Depuis, il a essayé de trouver un remède à ses pustules qui grossissent sur son visage, sans se rendre compte que ça quête de guérison à fait de lui un serviteur de NURGLEH.

Visiblement, ce monsieur est à la première étape de la corruption. Le seigneur des mouches à marqué son âme, et résonne à travers son désirs de guérir, ainsi, l'inquisiteur sème le chaos autour de lui, répand la pestilence du grand immonde partout ou il passe sans s'en rendre compte.

Il va même jusqu'à s'en prendre à des enfants, à les manipuler et à s'en servir pour changer de corps, sans se rendre compte que c'est son âme qui a le souci, et que dès qu'il changera de corps, il finira par se retrouver avec des pustules vertes encore plus vite qu'auparavant.

Je me suis demandé que faire dans cette situation à sa place, il s'agit clairement, d'un esprit faible, incapable de se rendre compte de sa corruption et de la combattre. Je sais qu'Eisenhorn s'est déjà fait vacciné contre le seigneur de la peste, après un bad trip mental où il a regardé la corruption droit dans les yeux et ou il a dit "nique toi".

 

Je précise qu'il s'agit d'un Psyker, entrainé par l'inquisition, en terme de mental, c'est pas rien normalement.

Mais la question que je me pose c'est :

Vous feriez quoi à sa place ?

Est ce qu'il suffit de prendre conscience que Nurgle c'est nul pour guérir d'une infection ?

 

Modifié le 10 mai 2021 par HeresyEveryWhere

[Vhailor]

C'est compliqué parce que déjà 40K est pas consistant entre les interprétations que les auteurs font de l'univers. Il y en a qui qui vont chercher quelque chose de fin psychologiquement et subtil, et puis t'en a qui sont juste débiles et premier degré dans le grimderp. Et dans ce cas précis, c'est encore plus flou parce qu'on parle du warp, donc quelque chose de conceptuellement abstrait. Prenons le codex DG de la v8, t'as un passage qui raconte en 2 lignes qu'on peut devenir un nurgleux juste en entendant le son d'une cloche. Sur le papier, c'est juste infiniment con et grimderp dans tout ce qu'il y a de plus débile mais si dans la mise en scène, le son de cloche est pour sa victime le point culminant et catalyseur d'un gros trauma subis, ça a du sens.

A partir de là, dans les deux cas, c'est plus ou moins baysay :
-Si on est dans le cas con comme un manche a balais, de toutes façon, il y a rien à faire. C'est comme ça parce que lulz.
-Si on est dans le cas plus subtil, c'est par une prise de conscience et un travail psychologique que le protagoniste pourrait théoriquement surmonter sa "malédiction". Mais le soucis, c'est justement parce qu'il est malade mentalement, infecté par la marque de Nurgle, que son comportement est affecté et qu'il finit obsédé par les conséquences sans en comprendre la cause (du moins, d'après ce que je lis.). Je dis maladie mental a dessin parce que je pense un peu à cette maxime qui dit que "pour les fous, tout ce qu'ils font a du sens.". C'est un peu le même genre de délire, il ne peut pas identifier la cause du mal, seulement les conséquences.

Donc que ferais je a sa place? Ben je serai surement aussi baysay que lui. Je veux dire, du point de vue du lecteur, on se dit que c'est simple parce qu'on comprend le problème par la gràce de notre point de vue exterieur. Je chercherai et identifierai le noeud psychologique de mon "moi" qui est la source de mon affliction. Mais si on était vraiment à la place du bonhomme, donc à avoir vécu une sale vie quand même, aurai je la force mentale et le recule nécessaire pour seulement voir le problème et ne pas me faire ronger par lui? Mais c'est justement ce qui fait le plaisir de 40K et du grimdark je trouve.

Modifié le 10 mai 2021 par Vhailor

[Miles]

Moi je dirais se balancer dans le soleil le plus proche? En théorie grimdark ça donne ça...

 

Mais j'ai du mal à voir si tu cause d'un perso de bouquin ou d'un pj de campagne ^^

[HeresyEveryWhere]

il y a 17 minutes, Miles a dit :

Moi je dirais se balancer dans le soleil le plus proche? En théorie grimdark ça donne ça...

 

Mais j'ai du mal à voir si tu cause d'un perso de bouquin ou d'un pj de campagne ^^

Non c'est un perso de bouquin, j'ai juste décris toute les infos qu'on a sur sa corruption, j'ai pas mis toutes les infos pour pas spoil le bouquin.

[gilian]

Je vois pas de quel livre ça parle par contre... C'est le quel?

[Boss Gobblitz]

Je dirais qu’à partir du moment où il a été touché par Papy Nurgle c’est foutu, son âme Lui appartient que le personnage meurt ou se tue.

Il faudrait qu’il se remette en question, raffermissement sa foi en l’Empereur pour espérer une rémission (un peu comme les civils d’Ultramar malades dans Gathering Storm 3). Mais dans W40k où les protagonistes n’ont pas notre vue d’ensemble je pense que c’est improbable.

[gilian]

Il y'a bien une histoire comme ça pendent l’hérésie d'horus avec les 70 et Solun Decius finit dans le soleil

Dédicace a @Miles qui a eu la même idée que Swallow^^

[HeresyEveryWhere]

Il y a 8 heures, gilian a dit :

Je vois pas de quel livre ça parle par contre... C'est le quel?

 

Bon je te le met en spoiler mais j'ai vraiment tout dit sur l'intrigue, donc osef 

Révélation

La Peste des Nurglings (oui c'est un livre pour ado, mais j'avais plus de livre 40k à me mettre sous la dent, par contre super bien écrit, très cohérent, parfait pour faire découvrir 40k à des ado)

 

Modifié le 10 mai 2021 par HeresyEveryWhere

[Glid]

Le problème avec ce genre d'infection, c'est qu'on va chercher à la guérir physiquement ou mentalement.

Soit on pense que le corps est malade et on va se gaver de médocs ou chercher à amputer les parties malades.

Soit on pense que l'esprit est malade et on va se gaver de médocs ou chercher à se faire thérapiser la tête.

(Je caricature heing)

Sauf que comme dit dans l'énoncé, c'est l'âme qui est malade et la spiritualité, c'est pas dans notre culture capitaliste de s'y intéresser. Pour répondre à la question, je pense donc que je ne ferai pas mieux que le personnage décrit et que je mourrai après avoir lamentablement corrompu mon médecin, ma dentiste, mon boulanger et mon chien.

Vu que le type est un psyker, il a une petite chance de comprendre ce qui lui arrive mais ce n'est déjà pas parce qu'on est médecin qu'on sait traiter toutes les maladie (et le type en question ne semble pas avoir fait spé-Nurgle à l'école des aides de camp de l'inquisition).

 

Parfois, on a une tumeur sous la peau. Ça fait une bosse mais ça fait pas si mal et quand on la regarde, on est dans le déni et on se dit que ce n'est rien et que ça va passer.

Je dirai qu'en gros le type devrait essayer de contempler son âme, prendre conscience que quelque chose cloche, identifier ce qui ne va pas et enfin avoir la force spirituelle de dire "nique toi" au mal comme l'ami Eisenhorn ou de s'amputer de la partie malade et de l'expulser dans le warp.

Ça reviendrai à s'opérer soi-même en terme de volonté (il y a des gens qui l'ont déjà fait mais autant dire que c'est pas n'importe qui qui pourrait faire ça) et le tout mâtiné de warp donc c'est pas gagné.

[khalyst]

Euh, on est pas non plus dans du religieux hein. JE veux dire, ce que tu nommes spiritualité, je le nomme moi volonté.

Et la volonté de résister, c'est uniquement ce dont il aurait besoin pour s'en sortir.

C'est ce que tu dis je sais bien mais la manière dont c'est amené laisse supposer autre chose.

 

Sauf que c'est difficile de se dire qu'est ce qu'on aurait fait a sa place étant donné que dans ce type de bouquin, l'auteur emmène le protagoniste là où il le souhaite et lui accorde que la chance qu'il souhaite lui accordé.

 

Statistiquement, peut etre que 98% des personnes ayant reçus les même problèmes n'auraient pas été touchées par nurgle.

 

Toute façon, si il a été corrompu, techniquement, c'est trop tard, c'est que c'est dans sa nature. Si il avait eu la capacité de se soigner, il aurait jamais été contaminé.

[Glid]

On parle d'une maladie de l'âme ici. Volonté ou non, on fait référence à un concept spirituel.

 

Par ailleurs, la spiritualité n'a pas forcément trait à la religion. D'après Le Robert, "Spiritualité : Caractère de ce qui est spirituel, indépendant de la matière" ici.

Il y a une définition religieuse aussi, bien évidemment, mais il ne faut pas crier au curé dès qu'on parle de l'esprit.