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[WFB] Campagne "Vampyre ! Vous avez dit Vampyre ?"


Zugrub

Messages recommandés

J'ai les larmes aux yeux, première fois de ma vie que je suis absorbé et touché comme ça par l'EPIC total d'une bataille de wargame, c'est mieux qu'un roman.

 

Otto Buss, Comte Von Krolock, franchement respect !

Otto rachète a lui tout seul tout le camps sigmarite que je détestais tant au départ.

Von Krolock reste mon vampire de Warhammer préféré tout support confondu, officiel comme non officiel.

 

C'était beau et sinistre; c'était cruel et clément à la fois.

 

Merci Zugrub pour cette campagne !

 

Si cette fois je n'ai pas beaucoup tapé de texte, c'est parce que j'ai cumulé manque de temps et bras cassé, mais aussi parce que ce que tu écrivais était tellement cool que je ne me voyais rien ajouter de peur de passer pour un pignouf à côté de ton talent. Je promet néanmoins d'essayer un jour de terminer les aventures de Von Egondorf histoire d'avoir une chronique complète a envoyer au grand temple de Morr !

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il y a 25 minutes, khornate_lapin a dit :

C'était super et j'en ai eu pour mon comte^^ car j'étais pro-vampire. Heureusement que ça finit bien ; j'aime bien les histoires de vampires qui finissent bien!

Pareil !

 

C'était une magnifique campagne superbement narrée. Ça me donnerait bien envie de faire une campagne vampirique avec des amis si je n'avais pas déjà moult autres projets miniaturoludiques.

Je guette la prochaine campagne du Sieur Zugrub !

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Par le dieu du sang! VICTOIRE !!! Fin très épique, très belle narration je suis bien content que Waldsberg ai gagné mais je suis content que les chevaliers panthères aient survécu, c'est mon régiment préféré (oui je sais, je suis plus tendance chaotique mais n'a t'ont pas le droit de faire une exception ?), j'admire les talents martiaux des deux armée et j'espère que l'on les reverra un jour (j'aimerais beaucoup revoir les Loups carlins et les chevaliers panthères dans une prochaine campagne).

 

Merci @Zugrub pour cette fantastique campagne et vivement la prochaine

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Bonsoir les hobbystes, et un très grand merci à vous, pour tous ces retours et ces partages !

Je suis comblé de savoir que vous avez ainsi apprécié ?

Merciiiiiiiiiiiii

 

Je profite de cette introduction à mes réponses pour dire à chacun que si vous aimez ce que je fais, et bien d'abord et en premier lieu : vivez vous aussi cette approche du hobby -la plus riche et palpitante-.

En second lieu, sachez pour ce qui découvrent (ou ne le savent pas) que chaque année je réalise une campagne de la sorte, chaque fois avec des factions différentes. Donc si cela vous plaît, vous pourrez suivre ici sur le Warfo et / ou sur mon site le Zugrub Bunker (où c'est bien plus beau ^^) l'actualité de ces campagnes qui évoluent.

 

 

Héhé, avant que la liste de posts se rallonge, je préfère prendre de suite le temps de, selon la tradition locale, répondre à chacun comme il se doit :)

 

[tasse de café très corsé -sans sucre, jamais, il va sans dire-, craquement de doigts, c'est parti ! :D ]

 

 

 

@J-C

Merci :)

J'apprécie toujours beaucoup qu'un lecteur silencieux se décide à poster, car c'est non seulement une source d'encouragements pour moi, mais aussi l'assurance de savoir que ceux qui ne postent pas -du moins l'un d'eux- aiment quand même ^^

Car si je vois bien qu'il y a largement plus de vues que de posts, je n'ai aucun moyen de savoir si c'est parce que la plupart n'aiment pas, en sont indifférents, cherchent juste (par exemple) des vidéos de parties comme il se fait ailleurs et sont déçus... Bref, merci pour ta démarche :)

Et oui, comme promis, une "fin" est à venir, pour en savoir plus sur les blessés et les morts, les conclusions, bref, un prologue comme il se doit.

 

 

@Dellirium

Merci

 

 

 

...mon bon Dellirium :D 

Héhé je vois que tu es toujours aussi soucieux des répercussions, j'aime ^^

 

Et merci pour les compliments sur ma citation !

 

Oui, au sujet du Mayor Otto Bhuss, une chose est sûre : cette bataille l'aura encore plus marqué en son esprit qu'en sa chair (et ce n'est pas peu dire) !

 

Concernant Johann Akop, effectivement, c'est un Prêtre Guerrier de Sigmar -ce qui se passe de tout autre qualificatif héhé. Mais n'oublions pas que les autres Personnages (quasi tous des Prêtre Guerriers, voir pie !!) ayant été terrassés ne sont pas nécessairement morts pour autant ... il faut attendre, pour le savoir, ma conclusion de la Bataille, et de la Campagne.

 

Quant à ce cher Wallack, j'apprécie le fait qu'il soit lui aussi aimé, et / ou en tout cas que tu souhaiterais le voir achever "tout le monde", ou du moins le danger potentiel que représente le retour de lea plupart des Sigmarites survivants. Mais non. ;)

Cela dit, je pense que la conclusion à venir t'apportera certaines réponses.

En tout cas, une fois encore, tes réflexions sont aussi fondées qu'appréciables.

 

Pour ton récit, ne t'inquiète pas tu as le temps. J'en dirais quelques mots par la suite mais, vous aurez jusqu'à fin janvier pour ajouter vos derniers récits à cette Campagne, suite à quoi nous fermerons ce roman palpitant que nous avons vécu.

Et puis de toute manière il faudra bien s'atteler au suivant qui viendra dans la foulée ! :)

 

Bonne fêtes à toi également mon cher Dellirium, merci beaucoup ?

 

 

@gibsvance

Merci beaucoup ^^

Tes compliments me vont droit au coeur ! Très content que tu aies ainsi apprécié !

 

Ah oui, il faudra que tu nous partage un dernier texte de ce cher Paulin (et de son écuyer) avant que la Campagne et ses récits ne soit fermée. Tu as pour se faire jusqu'au 31 janvier inclus :). Ca serait bien sympa en tout cas, et j'en suis le premier demandeur !

 

 

@Charly09

Merci à toi :)

Oui : vive le Vieux Monde, Warhammer Fantasy Batte, et le bon vieux hobby "à l'Ancienne" qui privilégie l'amusement et la narration à la compétition sans queue ni tête ! ^^

Longue vie à Warhammer !

 

 

@Miles

Merci Comte Miles ?

Non mais sans déc, avant que je rebondisse sur ton post : il te faut une photo d'avatar sur le Warfo !!!!!!!!!!

Allez allez, maintenant ! Tu liras la suite après ! ^^

 

Pour ce cher Otto Bhuss, bien qu'officier supérieur Chevalier Panthère, certes il ne va pas encenser les Vampires, mais nul doute que ce qu'il aura vu et vécu lors de cette bataille aura changé bien des choses dans son regard, tout comme celui de ses Chevaliers.

 

Réflexions très intéressantes au sujet de la Comtesse Von Walden, et de la situation officielle ET officieuse en Sylvanie !

Concernant Maître Pompadour, il ne faut pas oublier que malgré les soupçons lointains du Grand Théogoniste en particulier, il n'a pas été inquiété.

Quant aux soupçons locaux, ils ont toujours été là. Mais de toute manière, les Sylvaniens sont "habitués" à vivre dans un quotidien et une Province où ce qui s'y déroule dépasse l'entendement de tout ce qui se passe ailleurs dans l'Empire ! Et par Sylvaniens j'englobe aussi ceux des localités Impérialisées. Donc pas de différence notable en ce qui la populace locale vis à vis des Templiers de la Lune Funeste : ils ont de tout temps été craints et redoutés par les locaux.

 

Haha, excellente cette chanson !! J'aime beaucoup !! Très originale et avec de jolies rimes ! Je suis fervent de poésie et tu me comble ! ?

tiens ça me fait penser que j'ai un énorme retard dans les publications à la page de vos contributions sur le Zugrub Bunker ! C'est que ça me prend tant de temps ce final !

Ta chanson y trouvera un place aussi précieuse qu'originale, merci ^^

En revanche je n'ai pas trouvé l'air original, quel est-ce ? Que l'on puisse la chanter convenablement ! :D

 

 

@Litrik

Et bien et bien et bien ... que dire ?!  Tout simplement que ce n'est pas parce que j'ai réussi à te donner les larmes aux yeux qu'il te faut faire pareillement à mon encontre ! ;)

 

Merci infiniment mon cher Mekboss !!

Que je suis honoré par ton message !!

Et on ne peut plus heureux de savoir que mon travail t'ai à ce point plu :)

 

Oui, ce cher Mayor Otto Bhuss fut une véritable révélation survenue lors de cette Bataille épique, dont la portée en intensité lui doit énormément !

 

Quant au Comte Von Krolock, ce fut un régal pour moi montrer qu'il y a des Vampires aux antipodes de ce que GW nous a vendu.

 

Effectivement, tu as bien perçu mes intentions : je voulais certes proposer un récit palpitant, mais tenais beaucoup à mettre aussi en avant la réalité violente du champ de bataille. Sinistre et cruelle comme tu l'écris si bien. Ravi que tu l'aies perçu et apprécié.

 

Pour tes participations, ne t'inquiète pas : tu as besoin de repos et de ne pas forcer sur ton bras.

Mais soit convaincu que tu as on ne peut plus contribué à l'enrichissement de cette Campagne avec la création de La Colline Eternelle ! Un grand merci pour ce cadeau qui m'a beaucoup touché, cette superbe figurine, et son historique absolument géniale et unique !

D'ailleurs, comme tu as pu le voir, j'ai énormément été inspiré par ta création pour cette Bataille, ce qui, bien que l'on eut initialement espéré quelque chose de bien différent, m'a permis d'écrire un récit de grande bravoure à son égard.

Haha en tout cas tu ne passera jamais pour un pignouf ! Car le fait que ce soit ton oeuvre qui me permettre d'écrire la mienne en dit long : tu es à l'inverse un sujet d'inspiration.

 

Enfin, pour ce cher Von Egondorf, je ne doute pas qu'un jour, prochain ou pas, tu aies une opportunité de nous en parler à nouveau.

 

 

@khornate_lapin

Merci pour ton message et jolie phrase héhé.

Oui, les choses finissent bien pour Waldsberg, mais attention, il n'est pas impossible qu'un des chers seconds (ou plusieurs) aient trouvé la mort !... Tout cela sera révélé dans la conclusion à venir.

En tout cas Waldsberg a gagné cette Bataille et cette Campagne, mais c'était vraiment très mal engagé pour eux ! Tant au niveau des Points de Campagne avant la Bataille que durant les premiers tours de cet ultime affrontement. Il s'en est fallu de peu pour que ce soit l'inverse !

 

 

@le Golem qui rêve

Merci beaucoup pour tes compliments ^^

Oh et bien si cela t'a donné envie, fonce !

Il ne faut pas être davantage submergé par les projets modélisme que par les parties, car dans une certaine mesure, les deux se suivent et vont de paire.

Et puis, en matière de hobby, je ne connais rien de mieux que les campagnes narratives comme celle-ci, où les parties se suivent et ont une incidence les unes sur les autres jusqu'à un grand final !

Cela donne une situation qui évolue sous nos yeux, créant une histoire que l'on n'oubliera jamais en tant que hobbyste.

 

Houlà, les Chevaliers Panthères alliés aux Loups Carmins ! Ca me semble des plus hautement improbable !

 

Mh, cool :)  Et bien la prochaine Campagne est déjà en cours de réalisation, du moins dans les grandes lignes, et le premier scénario est déjà écrit, par @Litrik !

J'espère que tu apprécieras également.

 

 

@ChaosDivine

Merci :)

Oui, c'est fou comme l'on peut s'attacher aux personnages et unités, même si ils ne sont pas de la faction que nous soutenons ! C'est aussi ça le gage d'une belle histoire.

Effectivement : les Chevaliers Panthères sont "hyper classe" ! :D  C'est mon Ordre de Chevalerie préféré dans l'Empire.

 

Quant au fait de retrouver les Chevaliers Panthères et les Loups Carmins, ce n'est pas impossible -c'est même très probable pour les premiers.

Cela dit, mes campagnes vont de paire avec mes projets hobby : chaque année est, en terme de modélisme, consacrée à deux factions seulement, et l'année suivante, ces deux factions là se rencontrent dans une campagne annuelle. Et comme je m'efforce désormais de traiter des factions que j'avais (outrageusement !) délaissé, et bien il va y avoir beaucoup de nouveauté.

Ce qui signifie que les factions déjà traitées ne le seront plus avant bien longtemps, pas avant que les autres aient eu leur juste part.

Donc il faudra beaucoup patienter héhé ! Mais je ne doute pas que si tu continues à suivre me Campagne Narratives, tu te découvre d'autres unités favorites...

 

 

 

 

Ouf !! Voilà !

Merci encore pour vos nombreux messages, compliments et retours, j'espère toujours y répondre au mieux comme il se doit.

 

Allez, il me faut bûcher désormais sur la conclusion de cette Bataille, et surtout le prologue de cette Campagne. Puisse cela être à la hauteur de vos attentes.

Et vu l'engouement pour cette Campagne, cet ultime chapitre sera plus travaillé et exhaustif que ce que j'ai pu vous proposé dans mes campagnes passées.

En tout cas cela devrait vous plaire, et vous proposer une dernière page digne de ce nom avant de fermer ensemble l'histoire de cette Campagne.

 

... pour passer à la suivante ! ?

Mais cela est une autre histoire ! ;)

 

En attendant, je souhaite un très joyeux Noël à chacun d'entre vous ???

Et un bon hobby ! ?

 

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Tu nous régales.

 

Contrairement à beaucoup de monde ici, j'ai grincé des dents quand ce grand benêt de Johan (je sais: je vais me prendre des pierres ^^ ) à voulu rester en arrière pour jouer les héros au lieu d'écouter ses potes. Tout ce qu'il a gagné: c'est d'avoir fait tuer tout le monde pour une cause perdue. Moi j'dis: "Lé zoms du sud où ki fait cho, le soleil il leur tape trop sur eul crân: y fon navak! Fo pa avoir un snot de bon sens tac-tic et d'instinct! Aucun boyz d'eul CARGO aurait fait ça, toute la bande se s'rait barré, aurait pas eu d'eul trajédi é on se s'rait revenu s'battre un autre jour!" ^^

 

Bonne fête Zugrub!

Modifié par Jaguar_Flemmard
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Bravo zugrub, tu nous régale encore! Je suis toujours impressionné par le côté imprévu de tes batailles.  Au début je n'aurais pas parié sur les morts vivants vu le pavé de chevaliers et de flagellants. Mais encore une fois la partie ne s'est pas déroulé comme prévu.  Merci pour le suspens et les superbes textes d'accompagnement qui m'ont bien plongé dans l'ambiance.  Ton major m'a fait penser à  guts de berserk!

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Bon ben finalement j'ai craqué et j'ai écris un petit texte, rien d'aussi bon que les autres textes des collègues mais l'idée est la aha :

 

Alors que les hommes, du moins si l’on pouvait encore appeler cela des hommes, se faisait face la pluie se mit à redoubler de force. Seuls les hommes de Sigmar faisaient du bruit, probablement pour se rassurer. En face un silence sinistre régnait, l’air était lourd et lugubre, quelques humains encore bien vivants osaient troubler cette ambiance de mort. Au milieu de toutes ces choses, un homme gigantesque se tenait droit, tel le gardien millénaire d’une tombe antique, il interdisait l’accès aux machines de guerre. Personne ne pouvait être assez fou pour se confronter à ce guerrier, son armure rouge et son grand bouclier en faisait un mur tandis que son arme aussi grande qu’un trait de baliste laissait présager un destin funeste. Paulin frissonna de tout son long en voyant le géant, son compagnon était figé de peur, il n’avait probablement jamais vu de combat et celui-ci promettait d’être un baptême des plus violents.

Perdu dans ses pensées, le Bretonnien fut surpris lorsque les premiers à bouger furent les morts-vivants. Comme un seul homme toute l’armée avançât, seuls les bruits des bouts d’armures s’entrechoquant laissaient imaginer que des centaines de morts se mettaient en marche.

En face l’armée Sigmarite avança beaucoup plus bruyamment. La bataille venait de commencer.

Paulin n’était pas loin de la bataille, toujours caché, il vit aussi les cavaliers panthères charger les squelettes, un frisson lui parcourut l’échine quand il put constater la puissance de ce corps de soldat d’élite.

À mesure que le combat avançait les morts s’empilaient mais aucune des deux lignes ne lâchaient prise. Le courage des hommes faisait face à la froide détermination des morts-vivants.

Paulin avait envie de se joindre à la bataille, affronter les dangers et pour une fois écrire sa légende. Accompagné de son écuyer, il voulait montrer que lui aussi pouvait prétendre être un vrai chevalier.

Le temps défilait et c’est vers la fin de la nuit que Paulin vit le combat qui allait le marquer à tout jamais. Deux hommes se faisaient face, un vampire et un homme panthère. Deux géants au milieu de la mêlé, le temps était suspendu lorsque les coups fusaient. La puissance face à la dextérité, la détermination face à l’expérience. Paulin fut ému de voir le respect que les duellistes étaient en train de créer durant leurs passes d’armes. Peu d’hommes pourraient se vanter d’avoir assisté à ce spectacle.

Lorsque le tumulte des armes se tut, Paulin regarda son compagnon et d’un geste de tête avança sur le champ de bataille. Sur les corps sans vie les deux hommes prirent de quoi vivre quelque temps sans problèmes.

Après la chasse plutôt fructueuse, Paulin prit le temps de s’asseoir et réalisa l’étendu du massacre, il fut pris de vertige et de nausée. L’air était vicié par la mort, la salive prenait un goût de sang. Dans les yeux des soldats, il vit que le courage ne les avait pas quittés lorsque la mort venait les prendre.

Paulin aurait voulu connaître la vie de chacun de ces hommes, pouvoir leur rendre hommage comme il se doit. Une chanson que l’on entendrait pendant des siècles partout dans les salles des plus grands châteaux comme dans les halles immenses des nains. Les paroles résonneraient de la bravoure et de la détermination de chacun d’entre eux.

Il fut tiré de ses songes lorsque des loups firent leurs apparitions, eux aussi voulaient profiter des restes de la bataille. Choses étonnantes certains semblaient déjà mort, Paulin n’eut pas le temps de réfléchir, un grand loup couru à sa rencontre. Karl se tenait derrière lui, il attrapa son arc et commença à armer son bras. Paulin vit dans cette situation l’occasion de montrer que lui aussi pouvaient triompher. D’un geste précis, il sortit son épée de son fourreau et d’un pas sûr planta l’épée profondément dans la bouche du prédateur. Le loup s’effondra, inerte, la meute en arrière s’échappa paniquée.

Paulin eut alors une révélation, et se tourna vers son écuyer :

« - Karl, mon cher écuyer, notre voyage ne fait que commencer, nous allons affronter le monde pour chanter à qui veut l’entendre cette terrible bataille. »
 

 

 

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Merci pour ce moment Zugrub, cette campagne a été très plaisante à suivre ! ?

 

Mon seul petit regret fut de ne pas croiser Maître Pompadour et ses chevaliers de la lune funeste, j'aurai pensé que le contexte de cette troisième saison s'y prêtait bien pourtant.

 

Lorsque j'ai commencé le rapport de la bataille finale j'ai conclu trop rapidement à une victoire facile des impériaux : Les fanatiques ont broyé les zombies et je voyais déjà les dragons de Nouailles tenir et les chevaliers panthères balayer les squelettes avec un Comte arrivant trop tard au cœur de la mêlée... J'ai donc eu mon lot de rebondissements !

 

Comme tu l'as évoqué et à ma très grande honte, j'ai moins suivi la campagne relatant le combat fratricide entre peaux-vertes. C'est bonnet vert, vert bonnet pour le bretonnien que je suis. Je pense aussi que le fait de pouvoir s'identifier aux personnages est un élément important d'immersion pour les spectateurs (et d'audimat pour l'auteur) et quoi de mieux pour cela que de suivre les aventures d'humains au cœur de la lugubre Sylvanie ? Noble héros, brave paysan, misérable soudard ou fanatique psychopathe, il y a en a pour les goûts plus ou moins douteux de chacun !

En conclusion vivement la campagne de 2022 ?

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Bon, aujourd'hui j'étais très fatigué mais j'ai profité d'avoir un peu de temps pour écrire un petit bout de texte. 
C'est pas fou fou, mais c'est le point de vue de Von Egondorf pendant l'embuscade de Walack sur les renforts impériaux.

Il s'agit de la première partie d'un texte, la suite se passera après cette bataille mais je ne l'ai pas encore écrite.

 

Citation

Deux batailles en moins de vingt-quatre heures. Décidément, la guerre était bien là, et d’une ampleur bien plus grande que ce dont Von Egondorf se doutait. Lors de l’affrontement désastreux sous les murs de la sombre forteresse du Comte, il n’avait alors vu que des mortels, des paysans très remontés qui accomplissaient leur devoir en défendant leur seigneur attaqué, comme tout paysan devrait le faire. Mais plus tard, alors qu’il cherchait un abris pour passer la nuit, il était tombé sur un second affrontement aux abords d’une large rivière. Cette fois-ci les combats étaient d’une violence et d’une férocité bien supérieure que ce à quoi il avait assisté plus tôt dans la journée, ainsi préféra-t’il observer de loin les évènements plutôt que d’y prendre part.


Et cette fois, des morts-vivants, ho oui, Daniel en avait vu ! Ils étaient sortis en nombre, à la lueur de la lune. Ils semblaient avoir tendu un embuscade à une colonne de croisés, que le Chevalier de Morr interpréta comme étant des renforts venus pour prêter main forte à Guzmann après sa cuisante défaite. Dès le début de l’affrontement, il se cacha derrière un buisson vivace qui avait gardé sa verdure malgré le froid mordant de l’hiver. Puis, une fois qu’il s’était assuré d’être bien dissimulé par le feuillage,  il plissa les yeux pour essayer d’en savoir plus sur l’avancée des combats qui venaient à peine de débuter. Au départ il ne voyait pas grand-chose tant les rangs des régiments pris par surprise mettaient du temps à se reformer.

 

Des loups surgirent des bois et attaquèrent presque immédiatement les archers éclaireurs en tête du convoi. Le combat fut rapide, si rapide que Daniel ne compris pas tout de suite que les bêtes promptement dispersée par les rangers expérimentés fuyaient dans sa direction. Il ne pu attraper qu’au dernier moment sa faux, et d’un mouvement ample, coupa une des bêtes en deux.

 

Les créatures avaient une lueur verdâtre dans les yeux, une teinte surnaturelle comme si elles étaient contrôlées par quelques maléfices. Ce fut comme si la meute entière était animée d’une conscience de groupe et chacun des canidés envoûtés se coordonna avec les autres dans un balais macabre pour s’en prendre au guerrier. Alors que les terribles molosses attaquaient par deux ou trois à la fois, le chevalier fut contraint d’alterner tantôt des phases de course effrénée pour fuir les crocs acérés, tantôt de grands gestes circulaires défensifs pour dissuader les loups de s’approcher trop près. Il en tua un, puis deux, et enfin la teinte verte qui éclairait faiblement leurs faces s’éteignit. Perdant soudainement leur cohésion, les bêtes semblèrent comme perdues et restèrent sur place, comme figées. Daniel en décapita une, les autres s’enfuirent alors aussitôt dans la forêt en couinant de peur.

 

Posant le manche de sa faux à terre, il fut enfin rattrapé par la douleur. Pendant la lutte, sa plaie fraîchement recousue au bras s’était rouverte sous la tension de l’effort et du sang perlaient à travers sa manche. Il marmonna une prière à l’intention de son dieu. Il n’avait plus de bandage propre pour se soigner tout seul, il allait lui falloir attendre pour stopper l’hémorragie. En attendant, il rangea son arme dans son dos et appliqua un point de compression avec sa main libre pour éviter que le sang ne s’écoule trop vite. Puis il entreprit de reprendre son observation de la bataille.

 

La colonne impériale prouva qu’elle était bien plus compétente que l’armée qui s’était ridiculisée plus tôt dans la journée par son inefficacité sous les murs fortifiés. Caché dans les fourrés, le disciple de Morr était aux premières loges pour admirer une troupe de flagellants en remontrer à une horde de goules. Il se disait qu’il avait un peu de mal à distinguer les dévots fanatiques, dépenaillés et hululant de haine, des mutants dégénérés vociférants. Au moins les ouailles du culte du Maître des Défunts étaient civilisés, pas comme ces imbéciles du Dieu au Marteau. D’un autre côté, un contingent de ce qui semblait être la milice locale se défendait avec brio contre plusieurs régiments de zombies. Malgré le brouillard intense, il semblait que partout où Daniel pouvait porter le regard, le cours général de la bataille semblait en faveur des croisés et les morts sans repos tombaient comme des mouches.

 

Rassuré par la tournure des évènements et content de ne pas avoir l'obligation d'intervenir dans cet état, le chevalier cessa son observation et repris sa marche vers le village le plus proche, afin de trouver de quoi soigner sa blessure.

 

SUPPRIME PAR LES REPURGATEURS POUR INCOHERENCE GEOGRAPHIQUE

 

Modifié par Litrik
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Bonsoir les mortels

 

J'espère que vous avez passé un agréable Noël :)

 

@Jaguar_Flemmard

Merci ^^

Oui, c'est vrai que l'affrontement entre Grand Johann et ses miliciens face à la horde de squelettes était perdu d'avance... Cela dit, s'ils avaient réussi à tenir ne serais-ce qu'un seul (demi) tour de plus, les flagellants auraient pu charger le Comte et ses Loups Carmins dans le dos, alors qu'ils arrivaient à peine à tenir tête aux Chevaliers Panthères ! et là, je pense que ça aurait sonné le glas de Waldsberg...

 

 

@ChaosDivine

Merci :)

J'espère que tu en viendras davantage à apprécier le contexte que le seul fait que du sang coule haha ;)

 

 

@Skalde

Merci beaucoup :)

Effectivement, ça commençait mal pour Waldsberg, et je pensais que la marée de zombies retiendrait plus longtemps les flagellants. Cela dit, ces derniers ont tout de même été "sur la touche" pour le reste de la bataille, donc finalement, ça a permis au reste des forces du Comte d'éviter leur frénésie.

Et heureusement : le déroulement des bataille recèle toujours des imprévus, c'est ça qui donne tout le piquant de l'action, tout le côté à la fois vivant et palpitant !

 

 

@gibsvance

Oh, bien content de retrouver notre cher Paulin ! Merci !!

Dis toi bien que les contributions ne sont ni des concours ni, destinées à être comparées : chacun apporte sa pierre à l'édifice, et tu en fais partie !

D'ailleurs, c'est toujours très agréable de découvrir un personnage ne faisant pas partie de l'action, mais auquel on s'attache au fil des récits, et c'est ce que tu es parvenu à nous offrir !

En outre, sa vision ici du champ de bataille nous apporte un regard différent de l'action qui s'y déroule.

Et le final est très touchant lorsque l'on constate à quel point il a été marqué par ce qu'il a vu ! En même temps ça offre une perspective de carrière pour le duo, et ouvre la porte à un avenir dépassant le cadre de cette campagne, et ça j'aime beaucoup ! ?  ...Nos créations évoluent, et continuent leur chemin !!

 

 

 

@tortus

Merci ^^

C'est vrai que la partie semblait d'emblée à l'avantage des Sigmarites, mais tant de choses se sont passées, aussi inattendues qu'héroïques ! C'est fou !

 

Rah ! Qu'est-ce que je lis ! ? Les gobelinoïdes pour toi c'est bonnet vert / vert bonnet !!!?? Ca mérite une Waaagh sur tes terres !!! haha

Non sans déc, suis-je anormal d'apprécier outre mesure les peaux vertes ... bon ok, je suis moi-même un orc donc ça fausse la chose... :D 

Sérieusement, je crois que l'on peut également s'identifier à des races autres que les humains. Ce d'autant qu'en définitive, l'on trouve dans chaque race des traits de caractères bien humains, souvent portés au delà de leur standard.

Bon, j'espère que tu apprécieras les campagnes suivantes, car de l'humain, on est pas près d'en revoir ! Mais il en faut pour tous les goûts, plus ou moins douteux de chacun ! haha ;)

 

 

@Litrik

Oh, je suis bien content de retrouver ton -notre !- chevalier de Morr favori !

Tiens d'ailleurs, j'en profite : y-a-t'il possibilité sur notre clavier de mettre l'accent sur le o de Morr, comme il se doit ?

 

Merci Litrik pour ce nouveau récit. Je suis fan de tous ces personnages créés, que l'on retrouve à de nombreuses reprises ! Ca permet vraiment de s'en familiariser, de s'y attacher.

Et puis, retrouver ce qui se passe en parallèle de ce que nous avons suivi donne une dimension très riche, davantage de reliefs aux évènements. Et plus de richesse au tout.

Un vrai valeureux guerrier ! Pardon : Chevalier !!

Bon après, sans chipoter, il y a un ou deux points de repère temporels et géographiques faussés, comme par exemple la distance entre Château Waldsberg et le lieu de l'embuscade -plus de dix jours de marche ! Mais faisons en fit.

 

 

 

 

Je vais ajouter ces deux nouveaux récits, aux précédents déjà intégrés.

 

Sinon, je bûche toujours sur l'épilogue, qui avance bien. Je pense le poster d'ici quelques nuits.

Peut-être même sera t-il en deux parties, histoire de pouvoir rajouter quelques éléments que vous devriez apprécier.

 

Au plaisir donc, et bonne fin d'année.

Et bon hobby :)

Modifié par Zugrub
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Bonjour les mortels

 

Plutôt que de réaliser un récit concernant ce qui suit directement la victoire de Waldsberg, et la défaite des Sigmarites, j'ai préféré rester dans le narratif et vous offrir deux derniers récits plus centrés sur des évènements ultérieurs que je tenais à partager, et qui, je l'espère, devraient vous plaire, tout en apportant une jolie conclusion à cette épopée.

 

Néanmoins, j'ai enfin réalisé les jets de blessures des Personnages étant tombés lors de la Bataille de Waldsberg. Tout cela est ici sur le Zugrub Bunker...

 

En outre, je suis en train de rédiger quelques petits textes consacrés aux nombreux Personnages et unités ayant pris part à cette Campagne, et qui vous narreront ce qu'il advînt d'eux dans la suite des évènements. Vu le nombre de protagoniste impliqués, c'est un travail assez conséquent, que j'espère vous partager d'ici quelques nuits.

 

Mais en attendant, et puisque vous les avez tous aimés, voici les deux derniers récits de cette Campagne.

 

 

 

 

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Et voilà qui clôt mes récits pour cette campagne.

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez également apporter les dernières contributions à vos propres récits, en particulier pour nous partager l'histoire de certains des personnages créés par vos soins, et que nous avons pu suivre en parallèle tout au long de l'histoire.

Vous avez pour se faire jusqu'au 31 janvier, suite à quoi le livre de cette Campagne sera définitivement fermé.

 

Suivra donc l'épilogue consacré à ce qu'il advînt de la plupart des nombreux antagonistes ayant participé au déroulement de cette Campagne ; le fameux "et après ?" qui je l'espère comblera en partie votre curiosité.

 

A prochainement, et bon réveillon :)

 

Zugrub

Modifié par Zugrub
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@Zugrub

Tu as raison, les autres races ont plus ou moins des traits humains, souvent caricaturés à l'extrême d'ailleurs. Vu tes dernières productions je suppose que nous aurons prochainement affaire à des nains, beaucoup vous pouvoir s'y reconnaître ! ?

N'empêche que cela ne doit pas être aisé de se mettre dans la peau d'un skink...

 

La production fluffique est toujours de qualité par ailleurs

 

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J'avais raté les textes de conclusions!

 

Un régal! Et Quelle classe ce Von Krolock!

 

Note, je ne voyait pas Mestre Gamuret si vieux! As il connu Vlad également?

 

En attendant on est le1er. Trop tard pour écrire!  ^^ Mouhaha, le pretexte parfait pour moi!

Mais j'ai hâte que tu lance la prochaine! Gobelin et nains, ça vas être un régal à commenter! Promis, bon ou mauvais, les deux camps auront au moins un texte de ma part!

 

Modifié par Miles
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Coucou Zugrub, j'ai retapé mon texte et je l'ai modifié pour qu'il soit plus en accord avec la géographie de la Sylvanie.
Bon, j'ai été un peu loin dans les modifications, ce qui est (et reste) la "partie 1" des aventures de Von Egondorf après l'attaque du château à bien grossit.

 

J'espère que cette fois-ci il n'y a pas trop d'incohérences, mais si tu en vois une, n'hésite pas a m'en faire part, je remodifierais. :)

J'ai pensé les flagellants dans le texte comme des zinzins qui ont poursuivi bien trop loin les goules pendant l'embuscade sur les troupes d'Akop et qui n'ont jamais retrouvé leur chemin.

 

Citation

Six jours près l’assaut sur la forteresse du Comte.

 

Lors de l’affrontement désastreux sous les murs de la sombre forteresse du Comte, Daniel n’avait alors vu que des mortels, des paysans très remontés qui accomplissaient leur devoir en défendant leur seigneur attaqué. Ce que tout tout paysan loyal devrait faire, en somme. Il se posait finalement des questions : ses doutes sur la corruption du Comte était-ils bien justifiés ? Cette attaque des gogos de Sigmar n’était-elle pas juste issue de la paranoïa du Grand Théogoniste ? Certes, les guerriers au teint pâle qu’il avait aperçu et qui se battaient bien avait eu l’air louche à ses yeux. Mais bon, la Sylvanie était une contrée sombre où la lumière du jour ne se montrait que rarement. Peut-être que les habitants locaux s’étaient vu changer naturellement, tel les hommes des Terres du Sud dont le teint avait foncé pour s’adapter au soleil féroce ? Le Garde Noir continua malgré tout à enquêter, en attendant le retour de Diet, son corbeau porteur de missives. Il lui fallait envoyer le rapport le plus complet possible au Diacre Chuchoteur.

 

C’est vers le sixième jour suivant l’assaut du château du comte qu’il obtint des informations plus pertinentes que les habituels témoignages d’attaques de monstres fréquents en Sylvanie. Séjournant alors dans un relais de poste, il tomba sur deux cavaliers, visiblement des étrangers à la région. Ceux-ci s’arrêtaient pour se reposer après une longue journée le galopades à pleine vitesse. Ils avaient pour mission d’apporter des nouvelles à Guzzman : une embuscade avait été tendue le soir même après l’attaque de la forteresse, sur une colonne des renforts envoyés à son secours. Cette attaque sournoise avait été déjouée avec brio par le chef des renforts, un prêtre dénommé Akop. Mais plus inquiétant, cette fois des morts-vivants avait été vus. Et en grand nombre ! D’après le témoignage des deux cavaliers fatigués, les monstres étaient sortis des bois en masse, à la lueur de la lune, menés par un vampire ! Il paraîtrait même que des flagellants auraient abattu le général au sang froid d’un pieu dans le cœur.

 

Deux batailles en moins de vingt-quatre heure. Décidément, les Comtes d’autrefois étaient de retour et n’étaient pas le fruit de l’imagination fertile des adorateurs du Premier Empereur. La guerre qui se préparait était d’une ampleur bien plus grande que ce dont Von Egondorf se doutait. Tous les doutes de celui-ci concernant l’absence de canines dans la région s’envolèrent immédiatement. Il retrouva la motivation de se battre et se dit alors qu’il était temps d’arrêter d’enquêter. Comme il fallait bien commencer par quelque part, Daniel s’enquit auprès des deux messagers de l’emplacement exact de l’embuscade, sur une route le long d’une grande rivière locale. Ce n’est pas qu’il n’avait pas confiance en la ferveur et l’efficacité des troupes d’Akop (en fait, si), mais il savait qu’après chaque bataille contre la non-vie, il restait toujours quelques abominations errantes et les armées en mouvement constant prenaient rarement le temps de s’arrêter pour faire complètement le ménage.

 

Dès l’aube, Von Egondorf accueilli le retour de Diet avec joie, son compagnon tant aimé. Il prit cela comme un signe, loua un cheval et débuta immédiatement sa quête à la recherche d’éventuelles créatures à renvoyer dans les Jardins de Morr.


Douze jours près l’assaut sur la forteresse du Comte.

 

Daniel touchait au but. Il entendait déjà qu’il s’approchait du cours d’eau qu’on lui avait décrit. En pleine nuit, le rugissement des flots était la seule chose qui s’entendait plus fort que le vent en ce sinistre lieu. Volant au dessus de son maître, Diet se mit à croasser, ce qui indiquait qu’il était méfiant et qu’il donnait un avertissement. Averti par son familier, le chevalier passa au petit trot et commença à scruter les environs. Il fit bien, car à peine après quelques secondes il entendit un hurlement de loup très proche.

 

Une meute sortit presque immédiatement du couvert des bois pour attaquer le voyageur et il ne pu attraper qu’au dernier moment sa faux. D’un mouvement ample, il coupa en deux la première des bêtes qui s’approcha . Les créatures avaient une lueur verdâtre dans les yeux, une teinte surnaturelle comme si elles étaient contrôlées par quelques maléfices. Ce fut comme si la meute entière était animée d’une conscience de groupe et chacun des canidés envoûtés se coordonna avec les autres dans un balais macabre pour s’en prendre au guerrier. Les terribles monstres, d’une rapidité surnaturelle, attaquaient par deux à la fois. Le chevalier fut contraint d’alterner tantôt des phases de galop effrénée pour fuir les crocs acérés, tantôt de grands gestes circulaires défensifs pour dissuader les loups qui parvenaient quand même à le rattraper. Il en tua un, puis deux, puis trois, et ainsi de suite. Daniel commençait à fatiguer quand il se rendit compte que la meute perdait de sa combativité. Soudainement, la lugubre teinte verte qui réfléchissait dans la bave des molosses disparut. Perdant soudainement leur cohésion, les bêtes semblèrent comme perdues et restèrent figées sur place. Daniel en décapita une, les autres s’enfuirent alors aussitôt dans la forêt sans demander leur reste. Diet se posa sur la croupe du cheval, et lâcha un croassement de soulagement.

 

Le chevalier fut enfin rattrapé par la douleur. Pendant la lutte, sa plaie au bras s’était un peu rouverte sous la tension de l’effort et du sang perlaient à travers sa manche. Il marmonna une prière à l’intention de son dieu. L’hémorragie était faible, mais il fallait tout de même s’en occuper. Il rangea son arme et appliqua un point de compression avec sa main libre pour éviter que le sang ne s’écoule trop vite, puis continua son chemin vers le lieu de l’embuscade.

 

Daniel trouva l’endroit facilement. La clairière bordant un large torrent correspondait parfaitement à la description qui lui avait été donnée. Parsemés ça et là, il pouvait voir des piles de cadavres calcinés, sans doute entassés à la va-vite par les hommes d’Akop puis brûlés pour ne pas qu’ils puissent se relever plus tard. Un travail d’amateur, tout n’avait pas brûlé et quelques dépouilles sanguinolentes dépassaient des piles macabres, portant des traces de déchirures causées par des dents. Prudent, le disciple de Morr descendit de sa monture et examina les morsures. C’était des dents humaines qui avaient causé ces marques. Définitivement, il avait bien fait de revenir visiter les lieux pour faire le ménage. La zone était probablement infestée de goules.

 

Quinze jours près l’assaut sur la forteresse du Comte.

 

Daniel traqua les goules en suivant leur piste dans la forêt pendant quelques jours, se dirigeant vers les montagnes. Les monstres anthropophages n’étaient pas très durs à trouver, ils laissaient derrière eux des empruntes de pieds nus non dissimulées mais surtout des ossements rongés issus de leurs repas successifs. Le champion de Morr n’en avait jamais vu s’éloigner autant des cimetières ou cryptes antiques où elles élisaient habituellement domicile. Il savait qu’elles parcouraient parfois les terres de l’Empire lorsqu’un nécromancien levait ses armées. Le plus étrange, c’était que dans ces cas là, les goules avaient tendance à se déplacer groupées, en groupes familiaux primitifs ou en tribus, hors il avait trouvé sur son chemin des spécimens isolés, qu’il avait vite passé au fil de sa lame. Ces créatures semblaient patrouiller, ou surveiller les environs, un comportement plutôt inhabituel.

 

Quoi qu’il en soit, le pisteur stoppait sa monture. Le jour se levait et il estima avoir enfin trouvé un endroit convenable pour dormir : il était en effet exténué et tenait à peine debout. Sa traque l’avait poussé à négliger son alimentation et son sommeil. Maintenant qu’il se sentait toucher au but, il devait se remettre en forme pour pouvoir affronter tout un nid de cannibales nécrophages seul. Il descendit de sa monture et entrepris de monter un campement et de sécuriser le périmètre.

 

Daniel dormit pendant quatre bonnes heures sur ses bonnes oreilles, rassuré et confiant en Diet qui était dressé pour l’avertir du moindre danger mais aussi conscient qu'en Sylvanie, se reposer de jour était plus sûr que de le faire la nuit. Mais soudain il se réveilla, non pas à cause d'un de ses pièges ou par son corbeau, mais à cause de bruits de combats lointain. Bondissant sur ses deux pieds, il mit son masque en forme de crâne, pour protéger son visage du vent mordant et dégaina son épée courte dans la main pour se défendre rapidement en cas d’attaque surprise. Laissant son cheval attaché près de son feu de camp, il parti en quête de la source du vacarme.

 

Ses bottes d’un cuir de haute qualité étaient étanches mais le bas de son pantalon était trempé de boue froide à force de marcher dans des flaques de neige fondue. Après quelques minutes de recherche dans les fougère mortes recouvertes de givre, il trouva enfin l’affrontement bruyant. Se cachant derrière un buisson vivace qui avait gardé sa verdure malgré le froid mordant de l’hiver, il s’assura d’être bien dissimulé par le feuillage. Puis il plissa les yeux pour essayer d’en savoir plus sur l’avancée des combats qui lui semblaient déjà bien avancés. Le disciple de Morr était aux premières loges pour admirer une troupe de flagellants se défendre furieusement de l’assaut d’une horde de goules. Daniel eu un peu de mal à distinguer les dévots fanatiques, dépenaillés et hululant de haine, des mutants dégénérés vociférants. Au moins les ouailles du culte du Maître des Défunts étaient civilisés, pas comme ces imbéciles du Dieu au Marteau. La furie bilatérale semblait donner l’avantage aux goules et les sigmarites étaient bien peu nombreux. C’est alors que le chevalier se dit qu’il était de son devoir de protéger des hommes de l’Empire, aussi fous soient-ils, et même si ils ne partageaient pas sa foi. Il s’élança, épée à la main et embrocha la première goule qui s’interposa sur son chemin.

 

A ce moment ce fut le chaos. Immédiatement trois autre goules se précipitèrent sur lui. La première bondit comme un félin et il l’esquiva, le monstre lui passant au dessus de la tête pour aller s’écraser lourdement derrière. Daniel ajusta un coup de botte bien placé dans le genoux de la seconde au moment où celle-ci tentait de l’assommer avec un tibia de bœuf fendu. La créature puante s’effondra à ses pieds en tenant sa jambe pliée dans un angle anormal. La troisième fut plus rapide et parvint à empoigner le chevalier. Les griffes rayèrent l’armure en crissant comme l’anthropophage essayait d’atteindre la gorge avec ses dents, s’ensuivit une danse macabre qui se termina lorsque l’épée courte pénétra les côtes du mutant pour finalement sectionner sa colonne vertébrale. Soudain, le guerrier senti une vive douleur dans son mollet, la première goule avait rampé pour le mordre. Alors que le sang commençait à perler, Diet plongea du ciel et creva les yeux de l’horrible bête.

 

Les flagellants, pris dans une espèce de transe guerrière maladroite, réalisèrent à peine l’arrivée de Daniel. Il ne semblaient pas être de très bon combattants, ni même de très bon coéquipiers. D’ailleurs, après avoir massacré une goule de plus, celui-ci failli bien se faire assommer par un bâton clouté qui siffla juste au dessus de son chapeau, arrachant quelques plumes. Plusieurs fois il se demanda si les fouets, les massues et autre objets contondants qu’il esquivait ne lui était pas directement adressés mais il semblait plutôt que ces dingues les agitaient dans tous les sens sans se soucier de si ils allaient se toucher eux-même, un ennemi ou un allié.

 

Finalement au bout d’une dizaine de goules éliminée et quelques blessures légères, le combat cessa. Les cannibales pourtant encore nombreux, refluèrent tous dans la même direction et il ne resta plus dans la clairière que des humains ordinaires et sains, pour peu que les flagellants puissent être considérés comme sains. Un des fous du Dieu du Marteau, qui ne voulait pas redescendre de son trip guerrier, continua à faire tournoyer autour de lui sa grande matraque de fortune taillée dans un soc de charrue avant de perdre le contrôle de son équilibre et d’aller se crasher dans un arbre. L’impact contre le bois le tua net et le chevalier pensa aux témoignages qu’il avait lu sur les gobelins qui faisaient de même avec de gros boulets d’acier. Daniel parla pour lui-même :

 

« Sans doute ces goules retournent-elles à leur nid, elles devaient sans doute le défendre, c’est pour ça qu’elles étaient si nombreuses. Ça veut dire que ce satané trou à rat ne doit plus être très loin maintenant. »

 

Un des fanatiques sigmarites s’approcha de Daniel. On aurait dit qu’il était plus sage que les autres, mais dès qu’il fut assez proche pour que le Garde Noir puisse voir ses yeux, la folie qui s’en dégageait devenait plus qu’évidente.

 

« Qui es-tu, chevalier ? Nous apportes-tu un message de Sigmar ?

 

-Non. Vous êtes le chef de cette bande ?

 

-Réponds d’abord à MA question. Qui es-tu ?

 

-Je suis Daniel Von Egondorf. Je viens pour chasser la non-vie de cette terre maudite.

 

-Tu es un partisan de notre glorieuse croisade contre le mal de notre Divin Sigmar ?

 

-Non, je suis un Garde Noir de Morr. »

 

Il y eu alors un silence terrible pendant que le sigmarite réfléchissait. Quand soudain, il se mit à hurler.

 

« UN HERETIQUE ! A MORT !

 

-Mais vous êtes dingues ? Mon intervention vous ai sauvé la vie et je... »

 

Daniel ne pu finir sa phrase car les zélotes étaient sur lui en une poignée de seconde. Jetant son épée à terre, il se saisit de sa faux et fit de grands mouvements défensifs. Semblant ne se soucier ni de leur propre vie, ni de celle de leurs camarades, les flagellants se jetaient sur lui dans le but visible de le démembrer. Quelques-uns succombèrent très vite sous la longue lame courbe mais il était impossible de stopper des ennemis qui venaient de partout en même temps. Combattre des loups funestes ou des goules, il y était formé, mais les vivants étaient imprévisibles surtout si ils étaient fous. L’un des déments maniait un fléau composé d’une petite boule de métal grossièrement reliée à un manche épais par une longue chaîne. Il projeta son ustensile en avant, la boule ne toucha heureusement rien mais la chaîne vint s’enrouler autour d’un des bras du Garde Noir, le faisant perdre l’équilibre. Alors que ce dernier heurtait le sol, il eu juste le temps de voir sa faux se ficher profondément dans la poitrine d’un adversaire avant de la lâcher. D’autres dingues hurlèrent de triomphe en se fouettant avec les martinets à pointes, avant de fondre sur leur proie pour tenter de l’achever. Daniel senti soudainement son bras entravé par la chaîne craquer quand une vieille cloche utilisée en guise de masse le percuta.

 

« Non ! Pas maintenant ! Hors de question que je me laisse avoir par des tarés comme vous ! »

 

Poussé par son instinct de survie, il attrapa son arme de l’ultime recours, le pistolet accroché à sa ceinture. Il visa le propriétaire de l’arme qui lui entravait le bras et tira. Le vacarme et la fumée semblèrent légèrement perturber les flagellants pendant un instant et ce fut juste le temps dont le Garde Noir eu besoin. Il tira un grand coup avec son bras pour arracher des mains à son assaillant décédé le manche du fléau qui le gênait et fit voltiger le bout de bois au dessus de lui, l’envoyant percuter le reste des pleutres qui osaient attaquer un homme désarmé et à terre. Daniel hurla car utiliser un bras cassé pour se battre était terriblement douloureux, mais il tira une certaine satisfaction malsaine lorsqu’il vit un flagellant se faire démettre la mâchoire et un autre perdre son œil à l’impact du manche. Profitant de l’élan que lui avait donné le mouvement, il se releva aussitôt en donnant un coup de boule au premier visage qui se présenta devant lui. Si le front du chevalier était protégé par son masque, il n’en était rien pour les dents qu’il percuta. Le craquement infâme qui résonna augura le reste du combat. Équipé d’armes de fortune volées à ses tortionnaires, le chevalier blessé mis hors d’état de nuire un par un les aliénés furieux, vu qu’ils ne semblaient pas vouloir fuir.

 

Épuisé, blessé à de multiples endroits, découragé dans sa quête par sa mésaventure, Daniel ramassa ses armes et retourna à son campement en boitant et se tenant le bras en écharpe. Il entreprit de se soigner sommairement, grimaçant en versant de l’alcool fort sur ses plaies. C’était là une tradition des Gardes Noirs, qui pensaient que cela évitaient les fièvres. Comme recoudre prendrait trop de temps, il posa directement des bandages. Ensuite il prépara une bombe à l’aide d’une mèche et du petit tonnelet qui servait de réserve de poudre pour de son pistolet, comme on lui avait apprit à la commanderie à Luccini. Il avait un travail à finir.

 

Une bonne demie heure après, il continua de suivre la piste des goules depuis le dos de son cheval pour éviter de marcher. Un travail on ne peut plus simple, car un troupeau de plus d’une dizaine d’individus laissait des traces évidentes. Il trouva une gigantesque souche d’arbre, dont les racines formaient l’entrée d’une large et profond terrier, dont les ténèbres empêchait de sonder la profondeur. Des lueurs ressemblant à des yeux de chat semblaient le scruter depuis les profondeurs, le défiant d’entrer dans un dédale où il ne pouvait vaincre. Le nid était là.

 

Le chevalier attrapa son pistolet non chargé et appuya sur la détente pour faire claquer le silex, dans le but d’allumer la mèche de sa bombe. Une fois l’extrémité rougeoyante et crépitante, il lança le dispositif dans les entrailles de la terre. Quelques secondes plus tard, une puissante détonation se fit entendre. La lumière de l’explosion révéla les goules qui se tapissait dans l’ombre une seconde auparavant, la peur se lut sur leurs visage. Le sol trembla. L’humus meuble dans lequel était creusé le nid s’affaissa soudainement et ont eu l’impression que tout le périmètre s’effondrait de quelques mètres.

 

Daniel n’avait pas attendu que le sol devienne instable sous les sabots de sa monture et quittait déjà les lieux.

 

« Mission accomplie », prononça-t-il pour lui même, d’une voix lasse.

 

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Bonsoir les mortels, et bonne année ! :lol:

Pleins de bonnes choses, la santé, les jolis dégradés, les bons jets de dés, et des projets hobby terminés ^^

 

 

@Litrik

Bravo mon cher Litrik pour ce grand ajout de grande qualité ! Quel plaisir que de retrouver Daniel le Chevalier de Morr -bon et cet accent sur le  o  de Morr alors !?!?

Sacré périple rempli d'actions pour ce valeureux chevalier ! Merci beaucoup.

J'ai donc remplacé le précédent récit par celui-ci effectivement bien plus riche, avec jolies mises en parchemins tout ça ^^

Superbe travail que tu nous as partagé !

Merci pour tout Mekboss. Et oui, La Colline connaît enfin un peu de tendresse dans ce monde de brutes ! ^^

 

 

@tortus

Merci :)

Héhé, dans la peau d'un skink, je reconnais que ça demande de l'imagination ! Moi je verrais ça certes comme un homme lézard et tout ce que cela implique, mais sur une trame très Amérindienne Précolombienne, ce qui, sans pour autant nous concerner bien davantage, nous permet de se faire une idée "humaine" de la chose. Bon après, connaître certaines périodes historiques aide beaucoup.

 

Bref en tout cas, comme tu l'écris, oui : il sera aisé pour plusieurs de se reconnaître dans nos chers buveurs de bières au ventre proéminent ! :D ... je commence à me pencher sur mes projets elfes : il faut bien que je me mette dans la peau de ces être hautains et méprisants, en particulier à l'égard des Nains haha ?

Et puis, j'espère également que les gobelins parleront à plusieurs, pour quelques-uns je n'en doute pas ?

 

 

@Miles

Bon, nouvelle année nouvelle résolution : alors, cet avatar !? ;)   Sérieusement : il t'en faut un ! Un vampire, un château, quelque chose, mais ça ne peut plus durer !! Haha

Merci mon bon Miles, content que mes derniers récits de la Campagne t'aient plu ^^

 

Oh oui, Mestre Gahmuret est très vieux !! Et naturellement, il a connu ce cher Vlad Von Carstein et combattu à ses ordres. C'est là qu'il a rencontré Von Krolock, vampire le plus proche de Vlad (hormis Isabella par la suite)

 

Pour les récits, je ne te met aucune pression, mais tu as le temps si tu le souhaites, il reste tout le mois de janvier. Et je sais qu'après le dernier ajout conséquent ci-dessus, le sieur Litrik prévoit plus grandiose encore !

Ou bien tu peux d'ores et déjà tailler quelques plumes pour la campagne suivante comme tu le dis. Je pense que tu vas fort aimer, notamment nos chers gobelins ^^

 

 

 

Bon, je poursuis mon travail de clôture et ai entamé parallèlement celui de présentation de la Campagne 2022, bref, pas de répit pour les valeureux du hobby :D

 

 

Au plaisir les hobbystes

 

Modifié par Zugrub
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Bonjour les mortels ?

...ces petits mots d'intro risquent de vous manquer ;)

 

 

Et voilà, après un travail nocturne considérable, je vous partage enfin l'épilogue des nombreux protagonistes de cette Campagne :)

 

 

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Ouf !! Avec tout ça j'espère avoir assouvi l'intérêt des plus curieux d'entre vous ^^

 

Mais je serais moi-même curieux de connaître vos réactions sur tels ou tels Personnages si vous en avez :)

 

Et comme je ne fais pas les choses à moitié, je suis en train de faire également cela pour la plupart des régiments ayant pris part à cette Campagne.

J'espère donc compléter cet épilogue dans la semaine à venir.

 

 

Bon hobby à tous ! Et pleins de bonnes résolutions dans le hobby ! ...finir un projet, en démarrer un et le poursuivre jusqu'à son terme, s'appliquer davantage au pinceau, s'essayer à de nouvelles techniques de peintures (dégradés, encrages, lavis...),  floquer les socles, livrer des batailles narratives, bûcher sur le background d'un projet hobby avant den débuter le modélisme, etc...........

 

Modifié par Zugrub
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Chic! Encore de la lecture!

 

Je crois qu'il y as une chite coquille chez grand Johan quand même. Je doute qu'il sélectionne des missions spécifiquement pour tuer ses hommes ^^

 

(Celà étant, en temps que Milicien, je doute qu'il sélectionne ses missions...)

 

J'ai hâte de lire les nouvelles des régiments!

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Bonsoir les mortels ?

 

@Miles

Merci Comte Miles :)

Héhé bien vu : mauvaise formulation de ma part. C'est édité (du coup avec une police plus grande... que ne ferais-tu pas pour mettre en avant tes favoris haha :D )

 

Et voilà, rien que pour toi (ou presque ^^) l'épilogue des régiments, avec même "un petit bonus post générique" haha :)

 

 

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Ouf, et voilà ! Je n'ai pas chômé !!

Je peux enfin me consacrer à la campagne suivante.

N'oubliez pas que si vous souhaitez écrire un petit texte (ou pas petit ^^) sur vos propres personnages ou en rapport avec la Campagne, vous avez jusqu'à la fin janvier pour le partager ici.

D'ici là je reviendrais vers vous, naturellement pour répondre à vos posts, mais aussi pour quelques ultimes ajouts.

 

En espérant que cette épilogue vous ait plu.

 

Bon hobby :)

Modifié par Zugrub
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Ouiii! C'est toujours un régal!

 

N'empèche, ce Von Krolock, quel Gary Sue... (et je dis pas ça parce à cause des demi sang qu'il veut pas partager hein! Moi? Jaloux?)

 

Nonobstant, je suis surpris que Hartman soit si "sympathique" et efficace. Ca manque de tentative de meurtre rocambolesque sur sa personne de la part de recrue excédés et de discours complètement douteux du Genre...

 

Ho et puis...

 

"Quelqu'un peu me dire qui étaient Konrad Von Carstein? Et Azhagg le Massacreur?"

Les recrues assises sur le talus regardaient le sergent Chef Hartman perplexe. L'une d'elle, un peu plus brave, ou téméraire, leva timidement la main.

"Oui?"

"C'était pas le successeur de Vlad Von Carstein et un chef orque qui ont tout les deux mis l'Empire à sac et massacré un tas de gens?"

C'était une belle preuve d'érudition pour un Sylvanien de Waldsberg. Mais ce n'est pas ça qui amena un sourire songeur sur le visage du sergent.

"Exactement, couille de squig! Plus d'une centaine de victimes pour le second, toutes aux corps à corps, et le premier j' compte même pas! Et je parle que des gus qu'ils ont descendu en personne. Ils pataugeaient dans les tripes du soir au matin! Et vous savez ce que ça veux dire?"
"Que c'était des putains de Psychopates?"
"Pas du tout merdaille! Ca veut dire que c'était des guerriers! Des vrais! Et ici c'est des Guerriers qu'on forme! Pas des écureuils de cirque! Alors vous avez intérêt à vous bouger les miches, tas de rebus de snotlings vérolés!"

 

 

 

 

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Oua j'avais loupé les textes de conclusion.

 

Je dois bien dire que chaque personnage à une vrai fin mais (parce qu'il faut bien être un peu chiant ?) je trouve que la plupart des persos s'en sorte plutôt bien. Autant que les vampires ce régénére c'est logique surtout que derrière y'a une histoire d'amour autant je trouve que la plupart des hommes reviennent un peu de nul part, j'imaginais plus de mort dans les élites voir des types qui on pété leurs cables et du coup son des fanatiques errants,  genre akop, ou simplement tombé en disgrâce complète, enfin même Guzman je trouve qu'avoir gâché autant de moyen et de vie et quand même travaillé sous les ordres de Volkmar (dissimulé j'ai vu) reste une sacré chance.

 

M'enfin ça n’enlève rien à la pertinence et la beauté de cette campagne, protagoniste et événement !

Du coup si j'arrive à me dégager du temps cette année, (déjà faire une seconde petite armée et des décors) je me serais bien essayé au même exercice que toi mais sous la forme d'une seul bataille ou de plusieurs petites escarmouche ! :good:

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J'avoue, sans parler de mort ou d'élimination (si Zugrub veut continuer la Time Line, c'est bien que les perso soit réutilisable) un peu plus de disgrâce, de traumatismes et de rancoeurs.

 

Ceci dit, il ne tient qu'as nous d'en écrire un peu ^^ Tient qui dit que chez les dragons de Noailles, les quelques rescapés qui ne sont pas trop traumatisé pour rester en service n'ont pas instillé la défiance envers Sigmar dans les rangs? Prochaine campagne, peut être qu'une partie du Corps prendra les armes pour les vampires à cause de ce traumatisme.

 

il y a une heure, gibsvance a dit :

Du coup si j'arrive à me dégager du temps cette année, (déjà faire une seconde petite armée et des décors) je me serais bien essayé au même exercice que toi mais sous la forme d'une seul bataille ou de plusieurs petites escarmouche ! :good:

 

Yeah! Ce serai un régal!

 

Tient question Sangliers D'Eglings vu que le texte parle de recrutement:

 

Faut il les considérer comme des soldats permanent ("beaux" uniformes, combat en ligne...) ou comme une sorte de milice à temps partiel?

 

A titre personnel, j'ai tendance à les imaginer comme des Erzatsoldier. Des soldats réservistes levé en temps de guerre et qui s'entrainent ponctuellement le reste du temps, avec peut être quelques cadre à temps plein (le Mayor, le tambour, un sous off...), armés et vêtu par la municipalité, qui dispose grâce à une vieille charte du droit de lever et de disposer de son propre régiment. Les gens d'Eglings montrerai simplement bien plus de sérieux et engagerai plus de moyen que ceux de Rattenburg et aurai un cadre bien plus formel que ceux de Waldenhoff, recruté parmi les aventuriers du coin.

Le premier texte de campagne dont ont dispose pour eux et canonisé par le bon Zugrub nous montre le conseil municipal d'Eglings voter leur participation à la campagne contre Grosstorgnol. Au vus de la composition du Conseil et son mode de réunion, le bourg doit pas être gigantesque.

Me demande à ce sujet, qu'est ce qui as bien pu convaincre le conseil municipal d'envoyer les sangliers dans un traquenard pareil? Le Nouveau Mayor chercherai il la gloire de son prédécesseur? Waldenhoff à il fait pression sur Egling pour "économiser" ses troupes plus précieuses?

Moi je dit y'as des trucs à creuser.

D'ailleurs on as jamais vu "Les Cochons" au combat! Arf, tellement d'unités dans cette collection et une seule campagne par ans... faudrais des années Bis. (Ce dont je me languis, et que j'espère voir combattre un jour, peut être à la prochaine guerre Civile Sylvanienne, c'est les rebuts de Rattenburg! Mais je doute qu'ils partent acheter de la bière à Karak Durak, alors je prendrait mon mal en patience ^^)

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