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[WFB] Campagne "Vampyre ! Vous avez dit Vampyre ?"


Zugrub

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Considérant les dangers permanents entourant une localité comme Egling, j'imagine que les sangliers sont une unité permanente de taille restreinte par les ressources démographiques de la municipalité. Une bonne part de la solde peut très bien prendre la forme d'un paiement en nature tout aussi intéressant pour l'engagé. Quant à se demander pourquoi sont-ils partis, la foi sigmarite est forte et un appel à la croisade contre les seigneurs de la nuit ne pouvait qu'entrainer l'enthousiasme.

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Super Zugrub, merci pour l'épilogue de cette campagne, c'est toujours chouette à lire, et j'imagine le temps que ça te prends. Merci de partager ça avec nous. Allez, je poste une petite scène avant les glorieux épilogues que tu as écris, histoire de rabaisser un peu le niveau, ahah!

 

« Répète moi ce que tu as dis ! » La terrible injonction poussée par le chevalier dans son armure résonna sous la tente de commandement des chevaliers panthères. Au fonds de la tente, le major assit sur un siège de fortune recevait les soins d’un mestre alors que plusieurs de ses compagnons formaient derrière lui un cercle intimidant. Sous leurs heaumes, tous leurs regards convergeaient vers le misérable gueux ligoté et qui ployait à genou sous la botte ferrée du frère Verle.

 

Le drôle, impressionné par son auditoire commença à geindre d’une voix éraillée :

« Ah, mes braves seigneurs, j’vous assure qu’il s’agit d’une d’une terrible méprise. Faut dire que j’me présente pas à vous dans les meilleures conditions. Jm’appelle Kurt Hoffman mes bons seigneurs, et j’suis scribe du bourgmestre de Strisburg. Parole ! j’peux même écrire mon nom pour le prouver ! Toute cette histoire n’est qu’un malentendu et je suis sûr que de grands et preux seigneurs comme vous comprendront vite la méprise ! ». Kurt tenta un vilain sourire pour quérir l’approbation de l’auditoire, mais les regards froids et durs des chevaliers lui firent baisser la tête.

 

« C’que j’veux vous dire, c’est que c’est ma belle sœur qui m’a demandé de retrouver mon frère. J’savais qu’il s’était engagé à Noailles, alors j’ai suivi le bataillon. L’frangin était pas facile à vivre, pour sûr, mais il aurait pas du quitter sa drôlesse pour l’armée. Mais quand j’ai su que les dragons s’étaient fait tailler en pièces, j’ai pleuré tout mon soul, j’vous le jure. Qu’est ce que j’allais bien pouvoir raconter à sa veuve ? Alors j’me suis souvenu qu’il avait eu comme dot un anneau d’or et j’me suis dit qu’elle serait au moins contente d’avoir ce souvenir de lui. »

 

Le frère Verle l’interrompit rageusement : « Alors comment explique-tu que l’on ait retrouvé cinq anneaux, deux colliers, et huit boucles d’oreilles dans ta besace ? »

« Bin c’tà dire que le frangin, il est pas parti seul. Y’a une dizaine de gars du village qui l’ont suivi. Alors comme j’étai sur place, j’me suis dis qui fallait en profiter pour ramener autant de souvenirs que possible au village. »

 

Le frère s’adressa directement au major qui grimaçait de douleur alors que l’une de ses plaies recommençait à saigner : « Il se fout de nous ! On l’a retrouvé avec deux comparses dans une ravine en train d’essayer d’enlever son armure au frère Orff. Et son gourdin était plein de sang et de touffes de cheveux ».

« Dame ! J’vais pas aller sur un champ de bataille en Sylvanie sans arme. Le sang et les touffes de poils, c’est contre les loups et les goules que j’ai fait collecte ! J’me bas comme vous contre les bêtes de la nuit ! »

 

Le major prit la parole : « Le mestre ici présent peut examiner tes armes. Il est fort savant et saura immédiatement s’il s’agit de poils de bêtes ou de cheveux humains ».

« Bon, j’dis pas. J’suis un bon sigmarite, et Sigmar nous a ordonné d’êtr miséri… miséroc…mis… Enfin, de pas laisser les gens souffrir quoi ! Et y’avait plein de bons gars qui me suppliaient de mettre fin à leurs souffrances. Là un brave type qu’avait déroulé ses boyaux sur plusieurs mètres, ou encore un pov gars à qui il manquait une jambe. Alors j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai décidé de les envoyer chez Morr pour qui goutent le vrai repos qu’y zont droit ! J’ai même dis la prière, parole ! »

« Il suffit ! Tu me fatigues ! » Tonna le major. « Mon premier réflexe serait de te faire pendre pour brigandage, mais je ne suis pas de ces juges sanguinaires. Nous serons vite fixés sur ta culpabilité. Frère Karl, aller quérir Dame Hilde ».

 

Le chevalier quitta la tente et revint 10 minutes plus tard en compagnie d’une petite femme portant une toge blanche. Kurt déglutit lorsqu’il reconnut sur sa bure le pendentif de Véréna.

La femme s’approcha de lui et sortit une longue aiguille avec laquelle elle piqua le suspect pour prélever quelques gouttes de sang. Puis, tenant fermement l’aiguille entre ses deux mains, elle entama une prière à voix basse devant le prévenu.

Au bout d’une minute, Kurt se mit à vomir violemment devant lui, éclaboussant la robe de la prêtresse et les bottes ferrées du frère Verle.

Hilde se releva : « La culpabilité de l’accusé ne fait aucun doute major. Il vomit actuellement le dégout que lui inspire son crime, c’est donc que crime il y a eu. »

Toujours à terre, Kurt convulsait et continuait de vomir des flots de bile sous le regard écœuré des chevaliers.

« D’ailleurs, ce ne doit pas être le seul crime que sa conscience rejette… ».

« Grand merci Dame Hilde. Nous le pendrons dès qu’il aura fini. Que Véréna soit louée ».

 

Modifié par Skalde
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J'aime beaucoup!

Pauvre chevaliers Panthères, ils restent tellement qu'eux debout qu'ils font la police aussi...

Ca me rappelle lorsque qu'Otto Bhuss à été ramassé par les flèches d'argent après une bataille. Les mercenaires avaient mentionné qu'il valait mieux pas piller les cadavres des chevaliers. La preuve est faite.

L'Ordalie de Verenna c'est une canon, ou tu l'as imaginée?

Modifié par Miles
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il y a 12 minutes, Miles a dit :

J'aime beaucoup!

Pauvre chevaliers Panthères, ils restent tellement qu'eux debout qu'ils font la police aussi...

Ca me rappelle lorsque qu'Otto Bhuss à été ramassé par les flèches d'argent après une bataille. Les mercenaires avaient mentionné qu'il valait mieux pas piller les cadavres des chevaliers. La preuve est faite.

L'Ordalie de Verenna c'est une canon, ou tu l'as imaginée?

 

L'ordalie est canon : rituel de réprobation, p238 du tome de la rédemption de Warhammer jdr v2 (un de mes préféré!).

 

Quant aux chevaliers qui font la police, tu as parfaitement raison de le souligner. En fait, je ne pense pas qu'ils faisaient la police, mais plutôt qu'ils cherchaient leurs morts. Et c'est là qu'ils sont tombés sur le triste sire et ses comparses. Ces derniers d'ailleurs ont été un peu trop cupides et auraient du se contenter des troufions plutôt que d'essayer de décortiquer un chevalier en armure. D'ailleurs on ne sait pas ce que sont devenus les deux autres, ils se sont peut être fait bouffer. Comme le souligne Kurt, pilleur de cadavre en Sylvanie entre en concurrence avec la faune locale!

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Eh bien qu'elle beau récit Skalde, quand je vois le sort que tu fais réserver aux brigands, je n'imagine pas ce qui aurais put arriver au chevalier Paulin (cf mes textes sans prétention).. en tout cas c'est dingue mais avec tout ces textes on crées un véritable univers, à mon avis on va bientôt pouvoir l'intégrer au fluff officiel ! ?

La sylvanie est tellement dure, d'ailleurs tout l'empire, que le pillage de cadavre est une façon presque normal de gagner sa pitance. Il s'agit juste de ne pas ce faire choper aha.

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il y a 31 minutes, Skalde a dit :

Quant aux chevaliers qui font la police, tu as parfaitement raison de le souligner. En fait, je ne pense pas qu'ils faisaient la police, mais plutôt qu'ils cherchaient leurs morts. Et c'est là qu'ils sont tombés sur le triste sire et ses comparses.

 

Oui, c'est ce que je me suis dit. Mais en creux, ce texte montre la magnanimité de Von Krolock: Malgré la victoire de Waldsberg, si les chevaliers peuvent se permettre de rechercher leurs morts et leurs blessés, c'est que le Vampire n'as pas ordonné de poursuite ou mieux: à retiré ses troupes pour permettre aux Impériaux de se retirer en bon ordre.

Ca explique d'ailleurs probablement la survie de nombre de croisé à commencer par Guzzman. Une fuite éperdue à travers les zones les plus reculés de la Sylvanie aurait sans doute couté la vie à la plus part des rescapés. Von Krolock aurait il à regretter sa douceur? Ou au contraire? Tout cela pave une future campagne! (oui, je sais pas avant longtemps :D Pauvre Zugrub! En commençant à poster sur le Warfo, se doutait il de l'engrenage mortel dans le quel il s'est piégé?)

Modifié par Miles
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il y a 42 minutes, gibsvance a dit :

Eh bien qu'elle beau récit Skalde, quand je vois le sort que tu fais réserver aux brigands, je n'imagine pas ce qui aurais put arriver au chevalier Paulin (cf mes textes sans prétention).. en tout cas c'est dingue mais avec tout ces textes on crées un véritable univers, à mon avis on va bientôt pouvoir l'intégrer au fluff officiel ! ?

La sylvanie est tellement dure, d'ailleurs tout l'empire, que le pillage de cadavre est une façon presque normal de gagner sa pitance. Il s'agit juste de ne pas ce faire choper aha.

Merci Gibsvance. Tous ces récits me font penser à mes campagnes de jdr qui d'une certaine manière ont bien eu lieu dans l'univers de warhammer. C'est la petite histoire. Et tu as bien raison pour les pilleurs de cadavres, pas sur que ce soit des mauvais bougres au fond (Kurt était peut être vraiment scribe avant de mal tourner), mais il faut bien survivre. Je pense que Paulin a connu le sort de la majorité des pilleurs de cadavres en Sylvanie. Mais bon, gros risques = gros bénéfices. Les rares a s'en sortir peuvent gagner des fortunes avec quelques babioles en or, ou une armure complète (400 couronnes d'or!, plusieurs vies de labeur paysan).

Modifié par Skalde
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Bonsoir les mortels ?

 

Houlà mais c'est que j'ai des tas de réponses en retard !! :)

 

 

@Miles

Gary Sue ? Qui est-ce !?

Haha merci pour ce récit sur le Sergent Hartman : une valeur sûre :D

Bon après, il avance des nombres aussi incroyables (que 100 !) qu'improbable par le moyen de l'avoir appris... Mais ça fait bien parallèle, haha, j'aime ^^

 

Après, personnellement, je ne trouve pas le personnage de Hartmann si antipathique (je parle du "vrai" de Full Metal Jacket), pour moi il est au contraire un bon instructeur, et plus tu "forme à la dure", mieux sont les résultats. je suis d'ailleurs extrêmement auto-discipliné, ceci explique sans doute cela...

Je rajouterai ton texte courant janvier. Encore merci :D

 

Ha et pas mal tes idée de "rancunes et de défiances", ça peut d'ailleurs être exploité dans le cadre de futures Campagnes, et ça sera effectivement d'autant plus pertinent qu'il y a un passif.

 

Pour les Sangliers, oui, tu as vu juste dans l'ensemble. Mmmh, ne nous préparerais-tu pas un petit récit à leur sujet de derrière les fagots !? ?

 

Tes questions quant à leur participation sont intéressantes. En fait c'est la Comtesse Von Walden qui, ne voulant pas donner trop d'éléments de Waldenhof, a donné l'ordre au Bourgmestre d'Egling de mettre ses Sangliers sous le commandement de Guzmann. Naturellement, "du côte de la Comtesse", quoi qu'il arrive elle était gagnante... ?

 

Superbes remarques concernant les rescapés Sigmarites, effectivement et bien vu : le fait que Von Krolock épargne les survivants explique pourquoi certains, même blessés, s'en sont tirés.

J'avais souhaité aborder cela aussi dans le dernier récit par la bouche du Comte, mais je trouvais le reste déjà assez conséquent pour ne pas rallonger davantage le texte.

L'idée étant grosso modo que "Ce n'est pas en employant les manières de nos ennemis que nous lutteront contre leur cause". Ca fait très Von Krolock hein !?  :)

 

Héhé, non , je ne me doutais pas initialement que poster ma première Campagne me conduirait non seulement à renouveler l'expérience, mais surtout chaque année... Mais c'est un plaisir pour moi, que de partager cela, et je compte bien le faire durer tant que Crom me prêtera vie :D

 

Quant à une guerre civile, c'est prévu ... une année .... :)  ...il te suffira de guetter l'année précédente qui verra un semestre consacré aux Stirlanders ;) 

 

 

@gibsvance

Merci :)

Effectivement tu as raison, même les blessés "s'en sortent bien" au final. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir créé une Table des Blessures, pouvant même entraîner la mort.

Mais bon, comme le dit Miles, dans la mesure où effectivement je joue chaque campagne successive dans une chronologie, c'est pas plus mal car avec le temps, ça permettra de retrouver les Personnage auxquels on s'est attaché -ou que l'on a détesté- et c'est bien sympa, cette profondeur dans le temps.

 

Mh cool si ça t'a donné envie de faire aussi de ton côté ce genre de Campagne narrative avec parties scénarisées.

 

Et oui pour rebondir sur ton second post : c'est vrai que grâce à vos récits d'une grande valeur immersive, vous avez donné beaucoup de profondeur à cette Campagne. Bien content que toutes ces oeuvres soient archivées sur mon site, de manière à être consultées à loisir  ?

 

 

@DrussDharan

Oui, bien vu pour la première partie de ton post au sujet des Sangliers.

En fait les Sangliers sont une unité permanente appartenant et entretenue par Egling, et qui leur sert également de garde. Mais désormais leur réputation s'étend bien loin dans le Comté !

En revanche et comme je l'ai écrit à Miles : non, ce n'est pas du tout leur foi en Sigmar -foi peu implantée en Sylvanie Impérialisée-, mais bel et bien une directive de la Comtesse de Sylvanie requérant l'unité pour la mettre à la disposition de Guzmann.

 

 

@Skalde

Merci pour tes compliments ^^ Oh oui, ça me demande bien du temps !! :)

Génial ton récit Skalde ! Absolument fan ! Extrêmement immersif et sonnant "si vrai" . Et puis les termes employés, excellent !

Quel récit !!! Je l'ai lu trois fois d'affilé tant j'ai aimé ! Crom ça en fait des points d'exclamations haha, mais c'est si sincère.

Ah oui effectivement, ça rappelle bien les séance de jeu de rôle, rah, tout est là :)

Un vrai régal, qui rejoindra la page consacrée prochainement. Merci merci ^^

 

 

Encore merci les gars pour vos interventions, toujours sympathiques et intéressantes, et pour vos compliments aussi. Et pour vos récits également.

 

A prochainement et au plaisir

 

Bon hobby :)

 

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Gary Sue c'est juste une forme dérivé de Mary Sue mais pour un personnage masculin (putain de société patriarcale).

Une Mary Sue c'est un personnage bourré de compétences qui éclipse tous les autres et qui est tellement parfait que même ses défauts n'en seront pas vraiment: car étant présenté sous un jour favorable (une timide qui serait pure de cœur), utilisé surtout pour rendre le perso attachant (elle est trop mignonne cette nana qui ne sait pas où se mettre) et surtout qu'il n'a pas d'impact réel sur le récit (un colérique qui devient tout d'un coup hyper rationnel et organise une retraite plutôt que de courir à la mort contre le grand méchant).

La critique de ce genre de personnage (ce qu'est Mary Sue à la base) romantique c'est qu'ils seraient un projection de l'égo de l'auteur. C'est une critique qui revient aussi dans le JdR avec "le PJ du MJ" quand un meneur met en avant plus que de raison un opposant et qu'il le sauve envers et contre tout résultat du système.

 

Je pense pas pas qu'il faut prendre la remarque de Miles au premier degré mais c'est vrai qu'il est particulièrement bien servi par le narrateur ce Von Krolock. ;)

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Rien à rajouter à l'explication de Jaguard ^^ Il raconte ça très bien!

 

Effectivement, faut pas le prendre au premier degré: Von Krolock n'est pas insipide, et quand je le traite de Gary Sue, y'as une pointe de Jalousie ^^ Il arrive à être immortel, bien entouré, vivant et à garder une éthique forte!

Me fait penser au Dracula de la série animée Castelvania, dans sa période "Amoureux" avant que le désespoir ne l'entraine vers une chavauchée destructrice. Peut être que ce destin tragique guette Von Krolock. Ou peut être est il déjà passé par là et à su le surmonter... En un millénaire d'existence, on ne sait pas quand il a appris à aimer et respecter les mortels. Rome ne s'est pas faîte en un jour. Sans doute que Von Krolock non plus.

Ca ouvre plein de perspectives intéressantes!

 

Il y a 3 heures, Jaguar_Flemmard a dit :

Je pense pas pas qu'il faut prendre la remarque de Miles au premier degré mais c'est vrai qu'il est particulièrement bien servi par le narrateur ce Von Krolock. ;)

 

A noter que le narrateur de la chronique, techniquement, c'est Von Krolock :D Il nous cache peut être des choses ^^

 

Mais du coup, pour les Sangliers, l'ordre de la Baronne (comtesse?) suffit? Je croyait qu'Egling pouvait décider d'engager ou pas son régiment de manière autonome par son conseil? Y'aurait il eu corruption? Ou séduction?

 

Je n'écrirai pas sur les sangliers. On as déjà un spécialiste qui fait ça si bien!

 

En tout cas, chouuuuuette! La Guerre civile Sylvanienne à base de ta Sylvanie! Je vais guetter avec assiduité! Parce que ça vas valoir son peusant de cacahuètes avec les unités qu'on as jamais vu sur le champs de bataille (les Rebuuuuts!) celles qu'on prendra plaisir à revoir (Sangliers d'Eglings, Miliciens de Waldenhoff, Chevaliers Panthères... que de noms glorieux!) et celles qu'on as jamais vu (fait gaffe, j'ai des idées! En masses!)

 

Ca par contre, méfie toi, je pourrais écrire dessus! Beaucoup! Des rancunes et défiances, des complots croisés j'en ai plein en têtes!

 

Il y a 4 heures, Zugrub a dit :

Après, personnellement, je ne trouve pas le personnage de Hartmann si antipathique (je parle du "vrai" de Full Metal Jacket), pour moi il est au contraire un bon instructeur, et plus tu "forme à la dure", mieux sont les résultats. je suis d'ailleurs extrêmement auto-discipliné, ceci explique sans doute cela...

Je rajouterai ton texte courant janvier. Encore merci :D

 

De rien!

De mon coté, je trouve Hartmann, dans son oeuvre d'origine, assez flippant. Bien que le personnage soit idubitablemment drôle et tourné en ridicule, ses méthodes sont assez terrible: Punitions collectives, création de bouc émissaire, harcèlement moral... Sa responsabilité dans le suicide de Baleine est assez nette dans mon souvenir. (Il flingue pas Hartmann d'ailleurs? Mon souvenir est flou...)

La scène que je me suis amusé à pasticher, il ne trouve quand même pas mieux comme modèle de tireur d'élite à proposer à ses recrues que l'assassin de Kennedy et un tueur fou.

Pour moi, il est complètement cinglé :D

Bon après moi, j'suis un vrai Gob! Quand l'autorité veut me rentrer dans le moule à coup de marteau, je mord! (Ou un vrai squig du coup?)

Modifié par Miles
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Petite vidéo qui explique ce qu'est un Mary Sue (Ou un Gary Stue), l'origine du terme et que faire pour ne pas écrire un tel personnage ! 
Personne n'est visé ici, car vous savez tous très bien écrire (et que je suis sans doute celui des gens présents sur ce sujet qui a le plus tendance a faire du grobill) mais ça fait toujours du bien de réviser ! 
Et comme Zugrub ne connaissait pas ce concept...
 

 

 

"Me fait penser au Dracula de la série animée Castelvania, dans sa période "Amoureux" avant que le désespoir ne l'entraine vers une chavauchée destructrice."

 

Je suis d'accord avec Miles, franchement j'ai eu la même impression de mon côté. Je l'avais d'ailleurs déjà dit à Zugrub en privé mais c'est pas une ressemblance volontaire car à ce moment il n'avait pas vu cette série !

 

Ah, et bravo à Skalde, ton texte sur l'ordalie de Venera est super prenant et j'avais envie de mettre des baffes à chaque fois que ce voleur équilibriste de l'excuse bidon retombait sur ses pattes. 

Modifié par Litrik
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Bonsoir les mortels ?

 

Ouf, pas facile d'être sous tous les fronts, entre cette fin de Campagne, le début de la suivante, mes projets hobby postés, ceux en cours ....

 

Merci pour vos messages, et haha, inutile de prendre des pincettes avec moi, je comprend ce que vous dites au sujet d'un "personnage trop parfait" :)  

Vous avez raison, mais, sans doute trop idéaliste, je me dis que si c'est exceptionnel mais possible dans la réalité, sans doute que pour un individu qui a vécu de nombreux millénaires, c'est possible également...

En tous cas merci pour votre éclairage ;) 

 

 

@Jaguar_Flemmard

Vi, c'est vrai que Von Krolock est "particulièrement bien servi" en terme de qualités. C'est un trèèèèès long cheminement qui l'a mené là, mais, il n'a pas toujours été ainsi... ;) 

 

 

@Miles

Merci mon cher Miles pour ces réponses instructives. Haha et moi qui cherchais assidument sur Internet "Gary Sue" en pestant d'aboutir sur des résultats de Mary Sue !  ..."Mais quel débile ce moteur de recherche, il comprend rien à rien" ?

 

Voui, il faut bien réaliser que Von Krolock n'a pas toujours été ainsi, et je dois bien dire que je pense que pour arriver à ce stade, il faut forcément aussi "avoir été son contraire"... Mais cela est une autre histoire  ?

Et oui, bien répondu, c'est le Comte qui a écrit "cette histoire", et vu qu'il n'en fait pas mention, on pourrait presque croire que c'est un Vampire végétarien haha !! :D Mais non ;) 

 

Au sujet des Sangliers d'Egling et de leur participation, quels que soient les autorités officielles en Sylvanie, la Comtesse Von Walden les surpasse.

Logique, c'est comme dans n'importe quelle Province de l'Empire, ou le Comte Electeur est ultime décisionnaire des autorités de sa propre Province. 

 

Oui, l'année où sera traité la Guerre Civile en Sylvanie sera très prometteuse ! Cela dit, pour être sûr d'être bien compris, en réalité ce ne sera pas une guerre civile en Sylvanie au sens propre, mais une guerre civile entre le Stirland et la Sylvanie. Les projets hobby qui la précèdera seront (je l'espère) somptueux, en particulier côté Stirland...   Mais ceci est une autre et lointaine histoire ! 

 

Enfin, concernant le sergent Hartmann du film Full Metal Jacket, c'est vrai que la ligne entre "sévère discipline" et "méthodes terribles qui ne devraient pas exister" est ténue.

Cela étant, et ce n'est que mon propre avis, je pense que si "Grosse Baleine" pète un plomb (et plombe le sergent en le pétant haha), c'est parce qu'il n'était pas équilibré "de base". Les autres futur marines ne réagissent pas ainsi. Bref.

 

 

@Litrik

Merci Mekboss, c'était instructif haha

 

Oui, penser qu'il existe à ce point des gens bons, c'est nous prendre pour des saucissons ? 

Cela étant, comme écrit plus haut, je reconnais que dépeint ainsi, Von Krolock semble parfait, mais non, ce n'est pas le cas. 

Cela peut paraître anecdotique, mais durant la bataille par exemple, il se montre assez violent -du moins un vampire "normal", abattant hallebardiers ou encore Frère Gotrik par un sort...   

Mais sois rassuré mon bon Mekboss, il n'y aura plus ce genre de personnage dans mes campagnes à venir, loin s'en faut :D 

 

Ah, et n'oublies pas, si tu comptes nous partager un dernier récit, il te reste deux semaines...

 

 

A bientôt pour la clôture de cette Campagne, et bon hobby :) 

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Citation

21 jours après l'assaut sur la forteresse du Comte

 

De la brume de condensation se formait devant le visage de Daniel et les gouttelettes d’eau en suspension se déposaient sur les arêtes de son masque, formant des petits stalactites en se figeant. L’air frais des contreforts des montagnes du Bord du Monde était redoutable et le chemin emprunté par le Chevalier l’était tout autant. Alors qu’il passait un col, les rocailles traîtresses avait manqué de le faire glisser dans le vide un bon nombre de fois mais fort heureusement, il avait su garder son équilibre. Le cheval qu’il avait loué, il avait dû le rendre à un autre relai postal, car le chemin devenait par endroits trop étroits pour qu’un animal de cette taille puisse marcher. Enfin le brouillard se leva et le Garde Noir pu observer le village dans la vallée, qui se dévoilait lentement.

 

« Enfin, une étape pour se reposer. On sera vraiment allé le chercher au bout du monde ce fichu canine. T’en pense quoi toi ? » Diet regarda son maître avec de la curiosité dans les yeux, mais on voyait bien qu’il ne comprenait pas un seul mot de ce qu’il disait, mais semblait comprendre ses sentiments.

 

« Je voyage seul depuis trop longtemps, bien sûr que tu ne va pas me répondre. T’es un oiseau ! » L'animal pencha la tête en poussant un croassement.

 

« Bon, on dirait que ce village est plus un gros camp de bûcherons qu’autre chose. On dirait que ces gens sont nomades ou de semi-sédentaires. On va suivre les conseils des sylvaniens et faire profil bas. »

 

Lors de son passage dans la dernière bourgade, avant que le terrain ne commence à grimper sérieusement, il avait été averti par l’aubergiste (si ce trou à rat pouvait être désigné comme une auberge) qu’au delà des limites du patelin, c’était les terres sauvages et que l’Empire s’arrêtait. Le pécore avait fait toutes sortes de symboles superstitieux avec ses mains, que Daniel n’avait pas vraiment compris. On lui avait expliqué que le massif s’appelait le Drakenhöhenzug et qu’il n’y vivait que les kozaky, un peuple hostile aux lois impériales qui était ‘’toujours fidèles au vieux Comte d’autrefois’’. Il avait semblé à Daniel que les évoquer faisait peur même aux sylvaniens déjà bien indépendants.

 

Le voyageur comprenait que si il était regardé avec méfiance dans les campagnes de la région, il serait sans doute tué à vue dans les montagnes si il faisait l’erreur de porter une armure aussi reconnaissable. Il entreprit donc de trouver un endroit plus large et stable sur le chemin pour retirer son attirail et se faire passer pour un marchand de passage ou un paysan. Il emballa soigneusement son armure, son masque et son chapeau dans son baluchon, cacha son épée et son pistolet sous son manteau et fit en sorte qu’on puisse confondre sa longue faux avec un vulgaire outil de travail des champs en l’enrubannant de tissu pour camoufler les fines gravures.

 

Après quelques heures de marche, il parvint finalement au village. Composé de bâtiments de taille modeste mais robuste, l’endroit tranchait nettement avec le reste de la région. Le torchis et la chaume laissait place aux rondins épais et aux ardoises. A peine avait-il fait quelques pas qu’il était déjà dévisagé par les habitants. Ces montagnards étaient larges d’épaules et même les femmes semblaient capables de tracter des charrettes pleines à elles seules. Il sentait les regards lourds de suspicions et de haine xénophobe sur son dos et cela le mis particulièrement mal à l’aise, bien qu’il essaya de ne pas trop le montrer. Il avança jusqu’à ce qui pouvait s’apparenter à une place, où se trouvait au centre un billot de bois tâché de sang séché dans lequel était planté une énorme hache aux allures sinistres.

 

« Je peux le toucher ? » Demanda une voix fluette avec un accent étrange

 

Daniel regarda derrière lui et vit qu’il avait été suivi discrètement par une fillette qui semblait intriguée par le corbeau qu’il avait sur l’épaule.

 

« Bien sûr ma petite » Dit alors le chevalier incognito en se mettant à genoux pour que l’enfant puisse caresser Diet, qui se laissa faire docilement.

 

« Katarina, éloigne toi de cet étranger ! » Une voix forte et déformée par un patois kislévite obscur gronda comme le tonnerre et immédiatement la jeune fille recula de quelques pas.

 

« Mais oncle Melkior, je voulais juste…

-Tu fais ce que je te dis de faire, file maintenant ! »

 

Un géant à la mine effrayante, crête iroquoise sur le crâne, bouc hirsute sur le menton, fusillait Daniel du regard.

 

« Heu… Bonjour ! Melkior, c’est bien ça ?

-Tu veux quoi, l’étranger ?

-Et bien je… »

 

Daniel ne devait pas se louper. Il sentait que de ce qu’il allait dire dépendait de la suite de la mission, voir de la suite de sa vie. Vite, inventer un bobard. Ces personnes étaient toujours ‘’fidèles au vieux Comte d’autrefois’’ non ? Si il parvenait à savoir où est le dirigeant local, il tomberait à plus que certainement sur le vampire qu’il cherchait, il ne devait pas y en avoir des dizaines de canines dans le coin, non ? Depuis la mort de Mannfred, la région avait de toute manière été purgée, d’après les rapports officiel. Bon, vite, il fallait se lancer.

 

« Je suis un messager, je veux rencontrer votre seigneur afin de lui apporter des nouvelles d’une bataille au Comté de Waldsberg. »

 

Un silence de Morr s’abattit sur l’endroit et on ne pu soudain plus entendre que le vent glacial qui sifflait. L’espace d’un instant, le Garde Noir cru bien qu’il pouvait entendre les sourcils du dénommé Melkior se froncer tant ils semblaient menaçants. Il pensait que les gens du coin allait lui tomber sur le coin de la face et qu’il allait dans la minute finir sur le billot à quelques mètres. Mais le silence interminable fut brisé par la fillette.

 

« Le Seigneur Walack est dans son château, pour y aller il faut suivre ce chemin, là-bas. C’est à un jour de marche et personne n’y va jamais à part le Seigneur lui-même ! »

 

Furieux, Melkior fondit sur Katarina en quelques secondes et l’attrapa par l’arrière de son col avant de la jeter en direction d’une des maisons proches.

 

« Maintenant tu rentre ! Tu arrête de parler aux gens qui ne viennent pas d’ici ! »

 

La jeune fille se releva et couru dans la maison en sanglotant.

 

« Étranger, nous n’avons pas confiance en toi, notre Seigneur n’a pas besoin de messagers. Pars de notre village et ne reviens jamais ! »

 

Comprenant qu’il ne servait à rien d’insister, Daniel repris son chemin dans la direction indiquée par Katarina. Alors qu’il quittait l’endroit, il entendait les habitants parler de lui sans même chercher à baisser leur voix.

 

« Un messager ? Pour le Seigneur ? Et pourquoi pas un valet de chambre ? Quel imbécile celui-là.
-C’est pas grave, dans tous les cas si il est vraiment un messager important, tant mieux pour lui. Mais si il ment, il finira vidé de son sang comme tous les autres idiots. »

 

Vidé de son sang ? Sans aucun doute, il avait désormais la preuve que le seigneur en question était un vampire. Bien. Le Garde Noir marcha quelques minutes, le temps de sortir du village et de disparaître des regards indiscrets. Il ne pourrait pas se reposer dans un lit cette nuit, mais il avait obtenu la certitude que son voyage se terminait bientôt. Il renfila son matériel de guerre et entreprit de trouver un lieu pour dormir.

 

Alors qu’il arrivait sur un petit plateau pour installer une tente et allumer un feu, Daniel s’assura que la zone large d’une dizaine de mètres était facile à défendre, puis monta son campement. Il y avait même deux arbres et du bois mort qui traînait. Une aubaine, à défaut du confort il dormirait au chaud cette nuit. Le jour se coucha moins vite qu’ailleurs en Sylvanie, sans doute parce qu’il voyait l’horizon depuis un point en altitude et qu’il se trouvait en partie au dessus des éternels nuages qui obscurcissait le paysage. Pour la première fois depuis des mois, il voyait un beau coucher de soleil. C’était le moment idéal pour envoyer une lettre à sa hiérarchie. Il sortit son nécessaire d’écriture et se mit à la rédaction de son rapport.

 

 

 

A l’attention du Diacre Chuchoteur de l’Ordre de la Couvée des Corbeaux.

 

Je suis désolé de ne pas avoir envoyé de rapport pendant un si long moment. J’ai beaucoup voyagé et Diet a mis un certain temps avant de me retrouver. J’ai enquêté longuement afin d’avoir des preuves de ce que j’avance avant de vous envoyer la moindre information. Après la bataille auquel j’avais pris part incognito au pied de la forteresse du Comte Von Krolock, j’ai pris connaissance d’une attaque qui se serait déroulée de manière presque simultanée sur la colonne de renforts qui était alors en chemin pour aider Guzmann. Avec la confirmation cette fois que des morts vivants y avait été vus en grand nombre et qu’un vampire était à leur tête !

Si par miracle les vivants ont gagné, je ne sais toujours pas comment ces imbéciles de sigmarites ont fait pour survivre à l’embuscade. Mais je savais aussi que les armées en croisade prennent rarement la peine de faire le ménage sérieusement derrière leur passage. Je me suis donc rendu sur les lieux une douzaine de jours après le grabuge et j’ai eu raison d’aller sur place. Je suis tombé sur des loups particulièrement agressifs dont le comportement semblait être dicté par de la magie noire. L’endroit était aussi infesté de goules au comportement inhabituel, qui semblaient surveiller les lieux consciencieusement plutôt que de s’adonner à leur habituelles débauches incestueuses et au cannibalisme à l’abri dans une vieille crypte.

 

Après avoir fait moi-même le ménage et détruit leur nid, j’ai continué mon chemin vers les montagnes. Je suis, au moment où je vous envoie cette missive, en train de grimper un massif appelé le Drakenhöhenzug. J’ai eu la confirmation claire et sans équivoque en écoutant les discussions de la population que le noble local est un canine, sans doute celui qui a mené l’embuscade avortée sur les laquais du Grand Théogoniste. Il serait nommé Valaque, un nom de ce genre là. L'accent des gens d'ici est vraiment dur à comprendre.

 

Je m’apprête à attaquer moi-même la demeure de la créature. Si vous n’avez plus de nouvelles de moi après cela, c’est que j’aurais échoué et qu’il faudra envoyer d’autres agents pour finir le travail… Ce que je n’espère pas, car je ne suis pas pressé de rejoindre les Jardins de notre bon Morr. J’ai encore des abominations à renvoyer dans la tombe ! Mais j’ai surtout entendu parler d’une brasserie naine, quelque part dans la région. J’aimerais boire une bière de qualité avant d’expirer une dernière fois, ça fait trop longtemps que la Sylvanie n’a à m’offrir que des boissons infectes. Je vous promet qu’à mon retour à Luccini je vous en ferait goûter, si bien sûr je survis à ma mission.

 

Votre Serviteur, Von Egondorf

 

Citation

22 jours après l'assaut sur la forteresse du Comte

 

 

Daniel avait marché pendant une journée entière pour tenter de trouver le château du Seigneur Walack, en vain. De plus la lueur du jour déclinait et il n’avait encore rien vu qui ne ressemble même de loin ou vaguement à une forteresse ou un donjon dans le paysage. Se sentant encore loin du but et un peu déprimé, le Garde Noir commençait à se demander si la jeune fille l’avait envoyé sur une mauvaise piste ou si il s’était perdu. Voilà maintenant des heures qu’il tentait de progresser alors que la route qu’il suivait avait disparu sous la végétation depuis longtemps comme si personne n’avait emprunté ce chemin régulièrement depuis des années, voir des centaines d’année. Il était dans une petite vallée d’altitude, un plat entre deux hauts pics. Dans un passé lointain cela avait dû être un col fréquenté mais c’était désormais laissé à l’abandon, recouvert de mousses et de conifères solides capables de survivre à un froid intense quasi permanent. Faisant une pause, il s’assit alors sur une vieille souche et retira sa botte pour se masser son pied gauche un peu gonflé comme qu’il s’était tordu la cheville sur un caillou retord.

 

« On dirait qu’on s’est bien fichu de moi. » ronchonna Daniel, se sentant très seul et vulnérable.

 

Il est vrai qu’en dehors du fait qu’il était à la recherche d’un vampire, le lieu pouvait très bien être l’endroit idéal où un griffon ou une vouivre pouvait nicher. Si pas un dragon, mais ces créatures étaient tellement rares dans l’Empire que le chevalier en doutait fortement. Les yeux dans le vague, faisant le point sur la situation, il posa son regard sur une grosse pierre. Une formation rocheuse étrangement régulière… Daniel remis sa chaussure et oublia soudain sa douleur pour observer de plus près la curiosité géologique. Ce n’était pas une simple roche d’affleurement, c’était un moellon taillé et posé là intentionnellement. Après examen de la zone, il trouva plusieurs autres blocs similaires, en partie ensevelis dans l’humus gelé. Mais oui ! Il avait trouvé le château et se mit à ricaner. C’est juste que la construction était en ruine depuis longtemps et qu’il n’en subsistait que les fondations. Daniel explora la zone pour cartographier mentalement les lieux, il constata que les plantes qui poussaient étaient de différentes natures et se développaient plus ou moins en fonction de la position des anciens bâtiments. Ici une tour, ici les reste encore assez hauts d’une muraille épaisse…

 

Il continua son exploration jusqu’à tomber sur l’extrémité de l’ancienne forteresse, où les bâtiments s’accotaient à la montagne. Logée dans la masse rocheuse, un portique maçonné rappelant l’entrée d’une chapelle donnait sur un escalier qui s’enfonçait dans les ténèbres. Si il c’était effectivement une chapelle, il aurait cependant été impossible de dire à quel dieu elle était consacrée. En effet, la roche était érodée et couverte de lichens, aucune inscription n’était visible et l’architecture gothique semblait trop passe-partout pour trahir une quelconque spécificité cultuelle. Un courant d’air plus chaud s’échappait de la cavité et le templier grelottant se dit que le lieu aurait été parfait pour se reposer si il n’avait pas été l’antre potentielle d’un monstre immortel buveur de sang.

 

Après avoir allumé une torche pour se rendre sans risque là où la lueur des deux lunes ne pénétrait pas, il descendit les marches. Daniel senti l’air se réchauffer et ce n’était pas pour lui déplaire. Seulement un détail le troublait : les escaliers étaient très longs et il se demanda si le lieu n’était pas d’avantage un caveau qu’une chapelle. S’enfoncer dans un tombeau n’était pas très sûr en pleine Sylvanie, mais il était un Garde Noir. Si une quelconque abomination s’y trouvait, il était de son devoir de la détruire de toute façon. C’est sans peur que le visiteur nocturne déboucha dans une antique salle circulaire à l’apparence singulière. Les parois de roche brute étaient gravés de symboles datant très certainement d’une époque pré-impériale. Au fond, le mur arrondi se transformait progressivement en petite grotte pleine d’aspérités naturelles dans laquelle coulait une source chaude, dont les vapeurs donnaient à l’endroit un aspect légèrement brumeux. Posée sur le mur, dans une alcôve discrète, un cercueil. Celui-ci était fermé. « Bordel, le Canine... » murmura Daniel pour lui-même.

 

Conscient du danger, il se prépara précautionneusement au combat en faisant le moins de bruit possible pour éviter de réveiller le monstre endormi dans la boite. Il sorti de son baluchon une fiole remplie d’eau bénite du culte mortuaire avant de poser le sac à l’entrée, pour ne pas être gêné si il devait y avoir du grabuge et pour pouvoir le ramasser rapidement en cas de fuite. Le liquide béni par un prêtre compétent avait le pouvoir de brûler tout corps mort-vivant. C’était donc un atout de choix pour toute personne voulant luter contre un vampire. Von Egondorf bût une petite gorgée et sentit la puissance de son dieu se répandre en lui. Après sa préparation minutieuse, il s’approcha lentement du cercueil, posa une main sur le rebord du couvercle et l’ouvrit d’un coup sec avant de projeter le reste de la fiole à l’intérieur.

 

Vide ! Le cercueil ne contenait aucune dépouille et la fiole éclata sur fond du cercueil. Daniel ricana nerveusement, il pensait s’être préparé mentalement à vivre un combat dantesque pour rien. Soufflant de soulagement, il se retourna pour récupérer son paquetage avant de soudainement se retrouver nez-à-nez avec un géant. La créature était proprement immense, mesurant pas loin de la taille de deux hommes, et elle avait une patte de cerf ensanglantée entre les dents. Elle était totalement nue à l’exception d’un pagne primitif ce qui laissait au garde noir la possibilité d’être impressionné par la musculature hors norme, presque surnaturelle du vampire. Le templier dégaina sa faux, prêt à agir, alors que le monstre cracha par terre son repas et déclara d’une voix d’outre-tombe :

 

« Ce visage, je le reconnais. Je t’ai vu dans la forêt, à travers les yeux de mes loups. Tu as massacré mes goules. Et maintenant tu as trouvé ma cachette. Tu es venu m’assassiner et finir le travail ! Mais cela ne se passera pas comme ça, je vais me sustenter de ton sang ! »

 

ET C'EST LA FIN !!! 

Je laisse le combat entre Daniel et Walack à Zugrub, afin que le destin de ces deux personnages soient complètement en accord avec les volontés de ce dernier, à moins que l'un des contributeurs ne veuille participer lui aussi, avec la bénédiction de Zugrub ? 

Modifié par Litrik
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Génialissime mon cher Mekboss, et je ne chercherai pas en vain les superlatifs pour qualifier dignement ce que j'ai pu éprouver en lisant cela !

C'est simple : c'est tellement bien écrit, tellement immersif que j'ai cru tout le long que j'étais moi-même Daniel ! Mieux qu'un bon film de bons goûts, ta plume nous enjoint à se plonger dans notre imaginaire pour imager les scènes que tu nous décris si bien ! 

Je dois dire que c'est la cerise sur le gâteau, et qu'avec une telle "fin", clôturer la Campagne revêt une dimension qui la dépasse. Oui, la Campagne se termine, mais la vie -ou la non vie !- des protagonistes se poursuit, et qui sait, nous retrouverons certainement nombre de ces héros dans d'autres aventures !...

 

En tout cas, je ne risque pas de me permettre de "passer après la plume" de ce cher Litrik, cette fin, ou plutôt cette non fin, est une figure de style sympathique, qui laisse la porte ouverte, et une porte ouverte, c'est une bonne chose ^^ (sauf pour un Vampire qui a tout de même besoin qu'on l'invite à y entrer, à moins que ce ne soit chez lui ! :D )

 

Me voilà enchanté par cet ajout de très grande qualité, merci à toi Mekboss. 

 

Tandis que je m'apprête à clôturer cette Campagne, la suivante est en cour de construction, et les plus curieux auront sans doute déjà pu voir ça là où il faut ;) 

 

Bon hobby à tous, et encore un grand merci à toi @Litrik

 

Modifié par Zugrub
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De rien @Zugrub ! Et je remercie aussi pour ces narrations immersives qui nous ont tant fait aimé des bouts de plastiques animés par des lancés de dés.
C'est presque de la magie un tel talent.

 

C'est avec un immense plaisir que j'ai participé à cette campagne.

Je tiens d'ailleurs à remercier tous les autres contributeurs pour leurs textes que j'ai bien souvent dévoré.

@Miles, @Skalde, @gibsvance, @DrussDharan, @Dellirium, et j'en oublie surement.

Vous avez été géniaux et cette campagne pour l'instant à été la meilleure expérience de fluff croisé que j'ai vécu.

 

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Raaaah! Cet épisode de Daniel est particulièrement savoureux! La mise en scène des Kozaky est superbe! Je note que tu as repris en le modifiant le nom de Melkior, le champion Kozaky de Zugrub! (J'adore tellement cette unité en plus!)

J'avoue que j'ai été surpris quand la petite a dit que son seigneur était Walak. Je m'attendais à entendre parler de Gunthar Von Karkov.J'ai une faiblesse pour ce vampire ^^

 

J'espère que Dany vas s'en sortir, mais vu la configuration, c'est mal barré!

 

 

Le 14/01/2022 à 22:42, Zugrub a dit :

Oui, l'année où sera traité la Guerre Civile en Sylvanie sera très prometteuse ! Cela dit, pour être sûr d'être bien compris, en réalité ce ne sera pas une guerre civile en Sylvanie au sens propre, mais une guerre civile entre le Stirland et la Sylvanie. Les projets hobby qui la précèdera seront (je l'espère) somptueux, en particulier côté Stirland...   Mais ceci est une autre et lointaine histoire ! 

 

Ca sera Génial! Bon, tu me rendra fou et ton armée Stirlandaise me rendra malade de jalousie comme ton armée Von Krolock l'as fait, mais ça claquera à mort!

Puis franchement: Le Wahou que ça vas être: Ton armée Sylvanienne, renforcé par des vampires et des troupes morts vivantes contre des tas de croisés Stirlanders! J'ose pas imaginer le projet Stirlanders (La croisade aura besoins de troupe de ligne et quand tu fait des troupes de ligne, tu fait pas semblant!)

 

Par contre, t'est sur? Une guerre entre Stirland et Sylvanie? Tu veux pas une vrai guerre Civile avant? En Sylvanie? Genre, entre Pompadour et Brunhöff, les deux Héros de la campagne des douze mois? Histoire de sortir les unités encore non utilisé tel ces formidables rebuts de Rattenburg? Avec des changements d'allégeance et tout et la vrai nature du camps vampirique qui émerge peu à peu... Ca ferai un bon prélude à l'Invasion Stirlandaise! Puis oui je rève de te voir peindre un régiment d'agitateur: une foule millénariste de pro-vampire. Pas des gens qui ont vécu ou vivent sous leur joug et les apprécient, non, des impérialisés fanatique qui n'ont jamais connu les maîtres de la nuit et souhaitent se vouer à cette race qui leur apparait romantique et supérieure...oui, je sais c'est pas partit pour mais on sais jamais ça à bien marché avec la cours du roi des gobelins ^^)

 

Modifié par Miles
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Bon @Litrik t'es vraiment chiant, parce que clairement, la pépite que tu nous livre ici, ça me met sur le cul devant tant de maîtrise ! Et du coup ça me renvoi à mon annonce que j'allais dépeindre notre Clarimonde et consorts qui massacraient les hallebardiers ... J'avais commencé, mais je peinais à m'y remettre pour boucler ça dans les temps. Maintenant, il en va de mon honneur de ne pas laisser tant de récits magnifiques m'éclipser de leur magnificence !

 

D'ailleurs, ton coup du Walack juste en pagne... T'aurais pas lu la trilogie de Nagash par hasard ?! Parce que ça fait très "come back d'Abhorash" ?  (je n'en dit pas plus pour ne pas spoiler ceux qui ne l'ont pas lu).

 

Il y a 21 heures, Litrik a dit :

Je laisse le combat entre Daniel et Walack à Zugrub, afin que le destin de ces deux personnages soient complètement en accord avec les volontés de ce dernier, à moins que l'un des contributeurs ne veuille participer lui aussi, avec la bénédiction de Zugrub ? 

Mon avis est que ce serait une erreur de vouloir dépeindre ce combat. Je me vois mal donner vie à cette scène de la même qualité que tout ton récit qui précède. Encore que... Des idées me viennent... Mais non, c'est mal, aller, stop ! ?

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Il y a 2 heures, Dellirium a dit :

Mon avis est que ce serait une erreur de vouloir dépeindre ce combat. Je me vois mal donner vie à cette scène de la même qualité que tout ton récit qui précède. Encore que... Des idées me viennent... Mais non, c'est mal, aller, stop ! ?


J'ai quelques idées, je peux te les souffler si tu veux. Comme ça tu écris un texte super épique avec nos deux idées ! 
La seule exigence de Zugrub c'est qu'il faut qu'ils survivent tous les deux mais même en survivant tous les deux il y a moyens qu'ils se mettent de sacrées patates dans la face mutuellement. :D

 

Il y a 2 heures, Dellirium a dit :

Bon @Litrik t'es vraiment chiant

 

Normal, j'suis un povert' !

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Il y a 10 heures, Miles a dit :

Raaaah! Cet épisode de Daniel est particulièrement savoureux! La mise en scène des Kozaky est superbe! Je note que tu as repris en le modifiant le nom de Melkior, le champion Kozaky de Zugrub! (J'adore tellement cette unité en plus!)

J'avoue que j'ai été surpris quand la petite a dit que son seigneur était Walak. Je m'attendais à entendre parler de Gunthar Von Karkov.J'ai une faiblesse pour ce vampire ^^

 

Merci ! ^^
Disons que c'est pas vraiment SON seigneur, c'est pas vraiment un village permanent, c'est un camp de bucheron qu'ils occupent parfois certaines parties de l'année.

Walack est juste le seigneur local de ces terres habituellement très vides et sauvages.

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Bonjour à vous tous, je sors d’un long mutisme sur ce vénérable forum pour féliciter tous les participants à cette campagne et tous les auteurs de ces récits. Je viens de tout terminer et je dois avouer que mon âme de wargamer et d’amoureux des Histoires a été touché par tant de jolis moments. 
 

Les figurines sont magnifiques, avec beaucoup de personnalité et un coté iconoclaste que j’adore, en vieux briscard du Vieux Monde que je suis. J’ai même eu par moment la petite larme à l’oeil qui va bien.

 

Je n’ai plus de figs (une équipe de blood bowl ça compte ?) depuis longtemps mais vous m’avez fait revivre mes passions d’ado et ça, ça n’a pas de prix. 
 

Un grand merci pour cette bien belle épopée !!

 

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Salut les gens,

 

Je n'ai qu'une parole ! Alors voici sans plus attendre mon petit billet dépeignant les péripéties du tour 5 de Waldsberg :

 

 

La manière dont la bannière était tenue par Mestre Gahmuret traduisait bien l’inflexibilité du personnage. A aucun moment elle ne traduisait le moindre relâchement de son porteur, toujours hissée droite et bien en vue de tous. Plus que l’allure vénérable du maître d’arme, c’était l’aura qui émanait de lui qui saisissait au premier regard. Les piteux hallebardiers de l’empire l’avait bien démontré d’ailleurs en refluant face au spectacle des Loups Carmins surgissant du bosquet. Mestre Gahmuret était fier de ses élèves, car en réalité, tous ici étaient passés entre ses mains expertes pour recevoir un enseignement martial de premier ordre. Son caractère méticuleux et l’expérience séculaire qu’il avait capitalisée en avait fait un individu très exigeant mais toutefois paternaliste. A l’inverse des recrues du Sergent Hartmann, les recrues de Mestre Gahmuret lui vouaient un immense respect et une fidélité à toute épreuve. Peut-être même encore plus qu’à Von Krolock, car que voulez-vous, il est des choses entre soldats qui ne s’explique pas et qu’il faut vivre dans sa chair, sur le terrain, pour le ressentir. Chose que le comte, du fait de son rang et ses autres préoccupations, partage moins souvent que leur maître d’armes.

Le bref contre-temps dû au reflux des lignes de l’empire ne saurait les préserver bien longtemps. S’ils pensaient pouvoir rivaliser en vitesse ou en endurance avec des vampires, alors ces suppôts de Sigmar comprendraient bien vite leur erreur… Mais ce bref flottement dans la ligne permit aux plus alertes de surprendre du coin de l’œil la chute de La Coline et l’écœurante folie humaine qui se déversa sur sa personne. Si les actes étaient révoltants, personne ne se laissa aller aux effusions d’émotions tandis que Von Krolock, tel un père aimant, laissait échapper tristement :

- Voyez comme ces mécréants osent porter atteinte à notre peuple, notre famille…

Les Loups Carmins répondirent à leur seigneur silencieusement, en prenant leurs appuis, prêts à charger.

 

Les hallebardiers sigmarites avaient réussi à refluer en bon ordre, mais à peine étaient-ils parvenu à se reformer pour faire face à l’ennemi qu’ils distinguaient le général adverse pointer son épée sur eux pour donner la charge. Avec une horreur indicible, ils ne purent que se résoudre à tenir les rangs, l’ennemi déjà sur eux avec une célérité surnaturelle qui dépassait l’entendement !

 

Tandis que la charge était donnée, les jeteurs de sorts s’évertuaient à soutenir les forces de Waldsberg pour prendre si possible un avantage décisif dans cette bataille acharnée, où fanatisme et maîtrise de soi s’affrontaient avec fracas. Tandis que le comte Von Krolock parvenait à reconstituer des squelettes à partir de leurs os éparpillés au sol par les combats précédents, il fût intrigué de voir la manœuvre ésotérique de sa garde du corps. Clarimonde fulminait intérieurement, une fureur glacée parcourant ses veines : ils s’en étaient pris au premier être qu’elle ait jamais aimé ! Comble du supplice auquel elle avait brièvement assisté au loin, ils s’en étaient pris à lui tandis qu’il était au sol, inoffensif comme un nouveau-né ! Loin de la déstabiliser, pareilles horreurs décuplèrent sa résolution à éradiquer ces lâches engeances jusqu’au dernier.

Tandis qu’elle allongeait d’amples foulées dans sa course, elle utilisa une pratique dangereuse mais prodigieuse qu’elle avait appris parmi des sectateurs de Tzeentch qu’elle avait infiltré il y a bien longtemps. Von Krolock, dont les prouesses magiques dominaient nettement celles de Clarimonde, fût décontenancé par les manipulations arcaniques de celle-ci. Elle détourna une infime portion des vents de magie qui tourbillonnaient alentours et commença ses imprécations magiques. Le comte, comprenant qu’elle entamait l’incantation des lames mentales d’Okkam avec une puissance insuffisante, se douta que Clarimonde avait un atout dans sa manche qu’elle s’apprêtait à jouer. Plutôt que d’assembler les vents de magie pour les mettre en phase avec son incantation, elle les façonnaient d’une bien étrange manière. Elle les forçait à se tasser de manière brute, qu’elle martelait de toute la force de son esprit, comme un forgeron s’y prendrait avec une ébauche de métal chauffée à blanc. Et tandis que le point culminant de l’incantation approchait, Von Krolock devenait soucieux car les imprécations magiques n’étaient pas en phase avec la puissance tumultueuse de la magie brute que tentait de façonner la maîtresse espionne. Les choses pouvaient à tout moment virer au drame pour elle comme pour ceux alentours… C’est alors que se produisit le phénomène craint par le comte : la structure des vents de magie que s’évertuait à marteler Clarimonde s’effondra… pour créer un véritable maelstrom d’énergie brut décuplé par une réaction en chaîne ! Von Krolock n’avait pas le temps d’intervenir, le grondement magique qui illuminait son troisième œil allait…

 

Tout s’enchaîna très vite. La déflagration magique percuta un écheveau très structuré qui servait visiblement de nasse à cette puissance brute. En plein combat et sans connaître cette manœuvre atypique, il n’avait pas distingué le filigrane qu’elle avait tissé de ses incantations autour de la portion brute de magie qu’elle avait modeler. Sa sagacité lui permit vite alors de comprendre, en même temps qu’il assistait au phénomène pour la première fois. L’écheveau servait de moule dans lequel la puissance brute se déversait comme on coule du métal en fusion en forge pour obtenir la forme souhaitée. La manœuvre était visiblement risquée car si l’écheveau incanté rompait sous la pression magique, c’en était fini du sorcier qui se retrouverait au cœur d’une véritable bombe arcanique d’une puissance prodigieuse. Mais visiblement, Clarimonde savait doser judicieusement cette manœuvre, quand bien même Von Krolock désapprouvait de tels risques pris à son insu. La réaction en chaîne était finie, l’écheveau stable et alimenté par la détonation magique. Les armes des guerriers d’élite devinrent alors troublent, des panaches de brumes suintant des lames saturées de la magie de l’ombre. La maîtresse espionne croisa le regard de son seigneur interloqué à ses côtés, et glissa par-dessus le bruit de la charge, un féroce sourire carnassier aux lèvres :

-          Naubonum, c’était moi.

Le comte fût stupéfait par cette révélation, connectant tout de suite ce nom et les manœuvres ésotériques de l’instant au cas encore jusque là inexpliqué d’un cratère qui était apparu en lieu et place du moulin à aube de Naubonum, il y a fort longtemps. Rien n’avait subsisté de la bâtisse pourtant fort trapue qui jouxtait le cours d’eau connu sous le nom des Rapides Noires. Elle avait été remplacée par un profond cratère, noyé par les eaux qui semblait former une marre parfaitement ronde étrangement, sans laisser présager le cataclysme qui s’était produit en ce lieu. Les autorités dépêchées sur place avaient retrouvé un symbole de Tzeentch incrusté dans la roue à aube projetée cinquante coudées plus loin, en partie disloquée. Elles avaient conclu qu’un culte chaotique avait probablement échoué dans une manœuvre magique quelconque et s’étaient condamnés par la même occasion. Les enquêteurs s’étaient félicités entre eux que le sale boulot soit fait par les sectateurs eux même, bien ignorant que c’était l’issue de nombreuses semaines d’infiltration de la part de Clarimonde. C’était là qu’elle avait découvert cette technique magique et en avait compris tout de suite les implications dangereuses, qu’elle avait alors exploité au cours de la Geheimnisnacht où le culte s’était rassemblé pour procéder à un incantation majeure en groupe. Le dysfonctionnement d’un rituel d’une telle ampleur n’était pas passé inaperçu, c’est le moins que l’on puisse dire : des témoins affirmaient avoir ressenti le tremblement dans le sol jusqu’à Liechberg et même dans le comté de Waldsberg ! Ce coup de maître avait permis à Clarimonde d’éradiquer en une fois toute une branche de la Main Pourpre, qui se classe pourtant parmi les cultes les plus difficiles à déraciner à son palmarès.

 

Le temps des circonvolutions ésotériques fût vite révolu en atteignant les hallebardiers. Les prières à Sigmar s’étranglèrent dans les gorges des humains lorsqu’ils virent métal, os et chair se faire trancher indifféremment avec la même aisance face aux lames enchantées adverses. Les prouesses martiales de leurs adversaires les surclassaient en tous points et ils se faisaient abattre comme du bétail ! Clarimonde canalisait sa fureur glaciale dans un florilège de frappes chirurgicales éclaires qui peinaient à être suivies à l’œil nu. Aucun guerrier ne pouvait même envisager d’attaquer son seigneur, la garde du corps restant à l’affût du moindre intérêt porté sur son protégé. Elle évoluait avec une grâce qui éclipsait tous ses alliés pourtant loin d’être gauches. Von Krolock n’eut pas à détourner ou esquiver une seule lame de toute la mêlée, la charge l’emportant pourtant profondément dans les lignes ennemies. Preuve était encore faite de la valeur de Clarimonde au combat.

Mestre Gahmuret était tout aussi sobre que son élève modèle mais ne pâlissait pas devant la comparaison. Ses siècles d’expériences lui valaient de véritables dons pour évoluer au milieu du corps à corps et ce, malgré le lourd et encombrant étendard qu’il tenait toujours autant de manière inflexible. Il était un roc sur lequel les éléments rageurs de la bataille n’avaient pas d’emprise, abatant chaque adversaire en jamais plus d’une botte experte, exploitant toujours la moindre faille qu’il ne manquait jamais de voir. Il mettait un point d’honneur à s’appliquer à porter ses coups sans compter sur le soutient magique pourtant fascinant de Clarimonde car il savait ses capacité martiales suffisantes, tandis que la magie n’était jamais quelque chose sur laquelle on pouvait compter de manière fiable. Ce n’étaient pas le choix des Loups Carmins par contre, qui exploitèrent les vertus magiques de leurs armes de manière franche et directe. Ils comprirent vite qu’il n’était pas nécessaire de contourner la garde d’un adversaire lorsque l’on peut tout bonnement trancher l’arme et l’adversaire en un seul geste ample. Cette témérité couta la vie au seul homme de Waldsberg qui tomba dans ce combat : lorsque les Lames d’Okkam prirent fin et que le coup destiné à trancher le fer de la hallebarde pointé sur lui rebondi inefficacement sur le métal au lieu de passer au travers comme escompté. Le Loup Carmin, déstabilisé par le poids qu’il avait mis dans son coup, n’eut pas le temps de reprendre son équilibre malgré ses réflexes hors normes. S’il esquiva le premier fer de hallebarde qui fondit sur lui, il ne pût se soustraire au second hallebardier qui l’éventra d’un coup rageur.

 

Défiant l’entendement, les hallebardiers poussèrent des acclamations devant cette seule et unique victime, leur ferveur aveugle en Sigmar prenant le pas sur un jugement de la situation plus rationnelle. Pataugeant au milieu des corps démembrés de leurs camarades, les quatre derniers encore debout entamaient des chants cathartiques en l’honneur de leur dieu. Leur ardeur revenue, ils se mirent à agiter en tous sens leurs armes pour tenter de tenir en respect leurs némésis, appelant la vaillance de Sigmar à renforcer leur bras et leur détermination pour abattre l’ennemi impie. Quand bien même la manœuvre pouvait sembler désespérée et illusoire, elle n’en resta pas moins suffisante pour stopper l’élan de la charge des vampires et gagner un temps précieux qui allait faire défaut aux troupes du comte pour faire face à temps à une menace bien réelle et tangible : les chevaliers panthères !

 

 

 

 

 

Et voilà ! En espérant que ça vous plaira ! ? 

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Bonsoir les mortels ?

 

Désolé pour mes interventions espacées, mais entre la clôture de cette Campagne, et le début de la suivante, le boulot sur le Zugrub Bunker sans parler de mes elfes, et encore je ne parle que du hobby, bref, bien pris en ce début de mois !

 

@Miles

Haha, t'emballe pas mon cher Miles, cette "guerre civile" sera dans fort longtemps ! Mais ce sera une guerre civile dans la forme, pas de morts vivants donc.  ...pas décelables, ni officiellement en tout cas haha ! Et non non non ("justement"), pas de duel Maître Pompadour et De Brunhöff, ça sera même plutôt l'inverse ! Mais bon, chaque chose en son temps ;)

 

 

@Dellirium

Bam mais quel récit !!!!!!!!!!!!! Absolument fan mon bon Dellirium !! Je te l'avais déjà écrit en MP, mais ton nouvel ajout est somptueux ! Et puis cette débauche descriptive d'effets spéciaux ésotériques !! Non mais quel défi que tu as su relevé avec incroyabilité haha ! J'aime beaucoup et n'aurais jamais osé m'aventurer sur ce terrain !

Ahaha, j'ai ri à la mention "Naubonum, c’était moi. "  Ton récit est agréablement épique, et y trouver malgré tout cette pointe d'humour et ce clin d'oeil en aparté : franchement admirable !

Merci mon cher, je rajouterai évidemment ce récit à la page, mais pas avant une bonne semaine.

 

Et oui je suis pleinement d'accord avec toi, ça serait sacrilège que qui que ce soit passe derrière Litrik pour son récit de Daniel et Walack !

 

 

@Litrik

Toi aussi mon bon Litrik tu as été génial -d'ailleurs on peut le mettre au présent, mon cher peau verte ?

 

 

@breizhammer

Ooh, bien content de ta démarche ! Merci pour ce post oh combien agréable, toujours plaisant de voir de nouveaux hobbystes poster, et de savoir qu'ils prennent plaisir à suivre ces Campagnes ?

Merci pour tes compliments qui aussi sont pour moi une vraie source de motivation.

Bien sûr qu'une équipe de Blood Bowl ça compte : ce sont des figurines ! ... ils sont sur socles carrés au moins ?

Hahaha je plaisante ?

 

Cela dit, rien ne t'empêche de revenir à Warhammer Battle si tu en a le souhait, le désir et la possibilité !

Ca peut aller vite même en repartant de zéro : dis toi que si tu peins moitié moins de figurines que moi, en un an tu aura en aura déjà plus de deux cent ! Haha :D

Et non, je ne plaisantais pas cette fois ?

 

Si tu as aimé cette présente Campagne, sache que la suivante débute, ici sur le Warfo, et bien entendu sur le Zugrub Bunker en pluss'mieux ?

Elle sera radicalement différente, mais, je l'espère, tout aussi plaisante, et peut-être encore davantage !? Une chose est certaine en tout cas : l'humour et le burlesque y sera bien présent , en plus du reste.

 

 

 

Dernier rappels chers hobbystes et auteurs, cette Campagne est sur le point d'être clôturée, si jamais vous souhaitez nous combler d'une dernière contribution, vous avez jusqu'au 31 midi ! (voui c'est précis ^^)

 

Quant à moi, je prépare deux trois derniers ultimes ajouts, et nous pourrons enfin passer entièrement à la Campagne 2022 ?

 

Sur ce, bon hobby à vous :)

 

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Bon, j'ai pas résisté a écrire le fameux combat parce-que moi-même ça me démangeait de pas savoir la suite.

 

Citation

Gardant son calme, Daniel fit doucement quelques pas de côté afin de jauger les mouvement de Walack. L’adversaire l’accompagna dans la ronde, se déplaçant dans le même sens pour rester bien en face et à bonne distance. Les deux combattants tentaient de décrypter la gestuelle de l’autre, comme si le regarder bouger trahirait des faiblesses ou donnerait des indices sur les stratégies à adopter. Alors que le regard de l’humain était froidement déterminé, celui du mort-vivant était plutôt amusé, comme si tout cela n'était qu'un jeu, une distraction. Au bout d’une dizaine de secondes qui parurent interminables, Daniel ne laissa pas l’avantage du premier coup. Il se fendit en avant, décrivant un arc de cercle limité mais contrôlé. La lame courbe ne rencontra pourtant que de l’air alors que le vampire avait disparu. Le Garde Noir regarda autour de lui rapidement mais il ne vit aucune trace de l’ennemi. Il entendit une sorte de grattement et il leva les yeux alors que des poussières lui tombaient dessus. Le terrible monstre était la tête en bas, accroupi au plafond comme si la gravité s’était inversée pour servir ses desseins.

 

« Descend de là, espèce d’abomination !

-Abomination ? Tu ne sais pas ce qu’est une véritable abomination gamin !

-Oh si, j’en sais bien assez !

-Vraiment ? Ton esprit doit être terriblement torturé par tout ce que tu as vu alors, je vais abréger tes souffrances. »

 

Walack fondit sur le chevalier tel un oiseau de proie. L’attaque fut tellement rapide que Daniel ne pu que se jeter sur le côté pour esquiver, tombant lourdement sur le sol. Il se retourna et vit le canine se précipiter sur lui pour l’achever alors qu’il était en position de faiblesse. Suivant à la lettre son entraînement de vétéran combattant des forces de la non-vie, il connaissait la célérité surnaturelle des suceurs de sang. Il fit valser sa faux devant lui le plus vite possible dans une pluie de coups conçus et prévus pour être efficaces dans cette situation précise. La technique surprit l’assaillant qui stoppa net son avancée, un instant trop tard. La faux avait traversé quelque chose et un liquide couleur rubis s’écoulait par le bras tranché de Walack. Reculant en quelques pas de plusieurs mètres, le vampire estropié ne semblait pas affligé par la douleur. À la place, il avait les yeux écarquillé de surprise, regardant son moignon. Profitant de ce répit, Daniel se releva en massant son épaule endolorie.

 

« Je m’étais trompé sur ton compte, mortel. Tu vaux mieux que ces dévots du Dieu au Marteau. Tu es parvenu à me blesser seul. Je vais t’exécuter proprement et honorablement. »

 

Walack déclama rapidement quelques mots dans une langue étrange. Devant lui un petit cercle sombre se forma dans les airs, duquel s’échappait un bourdonnement inquiétant. Le vampire plongea son unique main dans le petit interstice de ténèbres, agrippant quelque chose à l’intérieur... Avant d’en retirer une immense épée aurait normalement bien du mal à être soulevée par un seul homme.

 

Alors que le puits de noirceur infinie disparaissait, le Garde Noir se dit intérieurement qu’avec une seule main, son adversaire ne saurait jamais manier avec efficacité une telle arme. Il ne pouvait alors à ce moment pas plus se tromper. Il vit le vampire le charger en une seconde, faisant décrire à son énorme instrument de mort un arc d’une rapidité impossible. Ne pouvant parer un tel coup, Daniel de contenta d’essayer de le dévier en utilisant la courbure de son arme mais il subit de plein fouet la force de colosse de son ennemi. L’impact était tellement puissant que si l’épée avait changé assez de trajectoire pour qu’il ne finisse pas en plusieurs morceaux, il en perdit sa faux. Projeté sur un mur, le manche en bois de cyprès éclata en une dizaines d’échardes.

 

Mais voila déjà que Walack lançait une nouvelle frappe du revers de sa lame. Se jetant une fois de plus à terre pour éviter de finir découpé, le malheureux mortel sentit une partie de son plastron s’ouvrir en deux. Son gorgerin vola en morceau, son masque s’envola alors que l’acier percutait l’acier. Puis ce fut le tour d’une partie du cartilage du nez de Daniel, de rencontrer la froideur de l’épée gigantesque. Le chevalier était à un cheveux d’avoir été tranchée en deux dans le sens de la longueur. La panique s’empara de lui alors que l’information de la douleur parvenait à son cerveau et qu’un geyser écarlate noyait son champ de vision. Il dégaina son épée courte mais il était parfaitement conscient qu’il allait quand même mourir, quels que soient ses efforts désespérés pour luter.

 

« Pitoyable, pitoyable… se moqua le canine, de l’air le plus condescendant possible. Vraiment pitoyable ! Je pensais avoir affaire à un adversaire de valeur mais c’est déjà fini. »

 

Piteusement, l’humain tenta un coup d’estoc. Mais, les yeux plein d’hémoglobine, il visa à côté. La créature de la nuit effectua un petit moulinet et voila que le chevalier était désarmé à nouveau. Aveuglé et désorienté, le Garde Noir se sentit soulevé du sol alors que le vampire l’attrapait par un bras jusqu’à ce que leurs visages soient face-à-face.

 

« Dommage, tu n’auras pas ta mort honorable. Je vais boire ton sang pour régénérer plus vite la vilaine égratignure que tu m’a infligé. »

 

Une sensation terrible s’empara du Garde Noir alors qu’il sentit des dents s’enfoncer dans son cou et qu’une succion rapide le vidait de ses forces. Mais soudain, alors que tout semblait perdu, Walack cessa soudainement sa morsure et poussa un hululement déchirant. De la vapeur s’échappait de sa peau comme si il brûlait de l’intérieur. La puissance de Morr qui coulait dans les veines du templier depuis qu’il avait bu l’eau bénite se répandait maintenant dans le mort-vivant, sapant son existence abominable. Le chevalier sourit alors, heureux de ne pas avoir été abandonné par son dieu. Il dégaina son pistolet plaça le plaça à bout portant sur le ventre de son adversaire avant de tirer. La détonation accompagna la chute alors qu’il fut projeté au loin. Daniel entreprit de récupérer son épée afin de décapiter une bonne fois pour toute le vampire en position fœtale, occupé à se tenir les entrailles de son unique main en haletant. Il trouva sa lame et avança, chancelant mais plus que jamais déterminé. Alors qu’il soulevait l’arme, prêt à l’abattre sur le cou de l’ennemi...

 

« NOOOON ! »

 

Le vampire hurla et pivota d’une manière non-naturelle afin de lui envoyer un coup de pied d’une puissance terrible. Daniel fut projeté dans le fond de la caverne et tomba dans la rivière souterraine. Entraîné par le courant, il fut vite transporté dans un boyau où régnait l'obscurité totale. Dans l'impossibilité de voir où le rapide furieux l'emmenait, Daniel fut balloté, maltraité par les flots. Il se cogna la tête contre un rocher et perdit connaissance. Ce n'est qu'une poignée d'heures plus tard, qu’un Garde Noir inconscient fut recraché par les entrailles de la montagne.

 

 

Résultat du match, égalité, comme le voulait Zugrub ! Les deux ont survécu mais dans quel état....

Mon petit doigt me dit qu'une rivalité va naitre entre ces deux là et que ça ne pourra finir que dans une marre de sang !

Modifié par Litrik
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Nan mais la qualité de malade mentale des réalisations ici est complètement hallucinante ! Venez les mecs, on se met à écrire un livre collaboratif... oh wait ! ? tellement un bonheur de rivaliser de nos plumes et de faire vivre un monde que notre cher Zugrub nous propose en couleurs... à moins que ce ne soit l'inverse ? Je ne sais plus, c'est une épreuve de philo à ce niveau ! ? 

 

J'ai beaucoup repensé à une cinématique du Witcher (3 ?) pour le coup de la morsure de vampire qui se retourne contre lui avec la potion qui coule dans les veine de la proie. Tu t'es inspiré de ça @Litrik ou c'est le hasard ? ? Quoi qu'il en soit, chapeau, le rythme et le charisme que tu mets dans tes récits sont un vrai délice à lire. Marrant de voir comme on a chacun nos styles. Je sais pertinemment que je n'aurais pas eu cette approche ni ce style, et ça me renvoie à un livre qui m'avait marqué sur cette manière inimitable qu'a chaque auteur à écrire. C'était le livre "Le troqueur d'âme" (que j'ai trouvé bien en dessous des pépites du même auteur de Terminus les étoiles et L'homme démoli) qu'Alfred Bester n'avais pas finalisé à sa mort, et un autre auteur, Zelazny, l'a poursuivi en reprenant en plein milieu de la phrase où s'était arrêté Bester. C'est curieux comme on voit que la suite est cohérente, mais qu'il y a un glissement dans la manière de narrer les choses, l'angle de vue subit un subtil changement d'axe presque imperceptible et pourtant, on ne peut s'empêcher de le remarquer après quelques pages. Si même deux grands maîtres romanciers ne peuvent camoufler ça, je suis sûr que je n'aurais pas pu greffer ma plume à la suite du préambule de Litrik et suis ravi qu'il ait poursuivi l'expérience qui a été magnifique ! C'est pour ça que je pense ne jamais poursuivre le récit des autres et plutôt faire des clins d'œil aux œuvres des autres ? 

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