Inxi-Huinzi Posté(e) le 20 juin 2004 Partager Posté(e) le 20 juin 2004 (modifié) Donc voilà je me lance dans un nouveau texte. Bon j'avoue qu'il a un lien avec Falcrisos mais il sera fait dans un prologue ou je changerai des trucs dans le texte à la fin. Je préviens sorter les dicos ! Allez bonne lecture Intro Du bout du pied, il érodait la roche du rebord sur lequel il était perché. Cet ersatz de pierre était vraiment mauvais pensa-t-il. Des moustiques n’arrêtaient pas de le harceler. Il les chassait à grands coups de mains mais ces insectes utilisaient une tactique récurrente : Ils harcelaient l’ennemi à tour de rôle jusqu’à ce que celui ci finisse par s’abandonner à leurs piqûres. Des lieds montaient de la taverne en dessous de lui et sa victime arrivait. Notre homme se fondit dans l’ombre pour que le soleil ne trahisse pas sa présence. Il sauta dans la ruelle sur le côté et attendit que celui-ci lui passe devant. Discrètement, il se faufila derrière l'homme. Notre chasseur fit mine de trébucher sur une pierre et bouscula sa proie dans le dos. - Oh pardon ! Je suis sincèrement désolé. - Vas-t’en ! Vaurien ! Il s’écarta de l’homme. -- Idiot va ! Pensa-t-il. Il lui aurait bien mis un coup de coup au niveau de la glabelle mais il se retint. Le voleur soupesa la bourse de l’homme et sourit. -- Qu’il aille faire sa libation ! Moi j’ai son or ! Il mit une demi-heure pour sortir de la ville et s’assurer qu’il n’était pas suivit. Il passa au milieu des champs et regarda les paysans glaner les derniers épis. De l’autre côté, des bœufs, un licol pesant sur leurs épaules, tiraient laborieusement un lourd char. Il passa à côté d’une fermière et ses yeux s’attardèrent sur ses formes girondes. Un taon vint le piquer au coup, le ramenant à la réalité. Il s’engouffra très vite dans la forêt qui bordait ces champs. La moiteur et la fraîcheur de celle-ci avaient tendance à relaxer notre jeune ami. Il s’y laissa pleinement aller. Il dépassa les fougères et se retrouva à l’entrée de la grotte. Sans un œil averti, personne n’aurait pu voir la petite fissure qui se trouvait dans cette dernière. Il y glissa un petit objet. Quelques secondes après, un pan de celui-ci vibra et s’écarta pour le laisser entrer. Il continua sa route, le grincement du mur se refermant rythmant ses pas. Il finit par prendre un petit couloir, si petit qu’un homme en armure aurait eu du mal à y manœuvrer. Cela était normal, la guide des voleurs ne prenait aucun risque sur la possibilité d’une future décente. Il tourna lentement la poignée de la porte, et entra. -Te voilà enfin ! Dit l’homme assit dans le fauteuil qui trônait au milieu de la pièce. A côté de lui deux hommes casqués montaient la garde. A sa droite, une servante tenait un plateau dans lequel l’homme mangeait sans retenu. - Qu’est-ce qutu'nou ramène ? Dit-il un gros morceau de viande à la bouche. - Ca ! Il lança la bourse qui vint se figer sur les genoux de l’homme. - Ce n'est pas trop mal… Tiens prends ta part ! Il lui lança une pièce d’or, elle tomba au sol et se mit à tourner sur elle-même. -Vous êtes trop généreux ! Dit-il avec dégoût. - Oui je sais… Confirma ce dernier. Va me faire une autre prise puisque tu en meurs d’envie ! - Votre verbe est mon ordre.. Répondit-il en soupirant. Et encore une fois, il reprit le chemin de la ville. Les paysans avaient terminé de ramasser les dernières épis de blés et le soleil était en train de céder la place à la lune. Les grillons chantaient leur dernier refrain accompagnés des oiseaux qui rejoignaient progressivement leur nid. La ville s’éclairait lentement au rythme des bougies. Il était fatigué et n’avait pas envie de traîner or un homme passa devant lui, un sac bien rempli avec lui. Il décida de jeter son dévolu sur cet homme. Celui-ci s’arrêta à un coin de rue, il ouvrit le sac, en sortit une feuille et la parcouru du regard. Ensuite, il attendit. Notre jeune héros se pencha et laissa dépasser sa tête du coin de la rue pour le regarder. L’église se mit à sonner, lentement. L’homme fit un mouvement de tête positif, et rentra dans l’auberge. Il le suivit. Arrivé dans celle-ci, il localisa l’homme et le sac. Il s’assit à une table à proximité de la sienne. Soudain une voix s’éleva d’une table voisine. - Espèce de voleur ! Entendit-il. Il ne se retourna pas. - Tu vas me le payer ! Il se sentit soulever du sol et vu qu’il se trouvait face à l’homme qu’il avait précédemment dépouillé. - Mais… mais de quoi parlez-vous ? Fit-il semblant d’ignorer. - Espèce de…. Il ne finit pas sa phrase et fut projeté au pied de l’homme qu’il filait. Il attrapa le sac et le glissa sous ses vêtements. Le videur arriva, attrapa le soûlard, et le jeta dehors. - Désolé de ce dérangement… S’excusa le tavernier. Que puis-je faire pour vous ? - J’aimerais une chambre pour la nuit. - Bien sûr ! S’enquit-il d’acquiescer le tavernier. Pour le dérangement je vous fais moitié prix ! Il monta rapidement dans sa chambre après avoir vérifier que l’homme n’avait rien remarqué. Il ferma celle-ci à double tour et regarda ce qu’il y avait dans ce sac.- J’aimerai une chambre pour la nuit. - Bien sûr ! S’enquit d’acquiescer le tavernier. Pour le dérangement je vous fais moitié prix ! Il monta rapidement dans sa chambre après avoir vérifier que l’homme n’avait rien remarqué. Il ferma celle-ci à double tour et regarda ce qu’il y avait dans ce sac. @+ -= Inxi =- Modifié le 21 septembre 2004 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 20 juin 2004 Partager Posté(e) le 20 juin 2004 le ramenant à la réalité. Il y est déjà! Bon, ben c'est pas mal! Mais: celui-ci lui passe devant. Discrètement, il se faufila derrière celui-ci. répétition de celui-ci. Tiens! Je vais m'arrêter et te laisser relire ton texte. Je suis sur que tu trouveras pas mal d'erreurs tout seul. Une fois cela fait, postes un message, je chercherai les fautes restantes et les tournures incorrectes... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Pfoiou! Le vocabulaire est riche (trop?)! Tu as trouvé le juste rythme entre l'action, les descriptions et les dialogues. ç a s'annoce très bien. Dommage que des fautes parfois surprenantes viennent décorer la lecture. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Gotrek Gotrekson Poing de Fer Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Même remarque que Zara: Cet ersatz de pierre était vraiment mauvais pensa-t-il. Des animaux hématophages n’arrêtaient pas de le harceler. Il les chassait à grands coups de mains mais avec une tactique récurrente. Ils harcelaient l’ennemi à tour de rôle jusqu’à ce que celui ci finisse par s’abandonner à leurs piqûres. Des lieds montaient de la taverne en dessous de lui et sa victime arrivait. Certains mots sont presque...anachroniques, voir hors-sujet: parlaient-ils d'hématologie, ou d'hématophagie à l'époque correspondante à l'Empire/Bretonnie de Warhammer? j'en doute, ou bien pas aussi couramment. Ca rend un contexte un peu trop scientifique, précis, que je n'aime pas trop. Heureusement, ça s'atténue après le premier paragraphe. Mis à part ça et quelques fautes, ton texte est excellent. Quels progrès depuis tes tout débuts de Falcrisos, quand même! Tu as réussi à imposer une ambiance pour le jour, surtout dans la campagne. Mais, et c'est bien dommage, tu n'as pas suffisamment détaillé le climat de la nuit (tout est question de nuance, ni trop ni trop peu :'( ).. Les dialogues sont bons, les descriptions presque excellentes. Mais deux petits points quand même: un, ton personnage central n'est pas assez présenté au lecteur. Deux, la scène du "partage" est légèrement trop stéréotypé, et le méchant n'est ni plus ni moins qu'un méchant comme on en voit partout, surtout à la télé. Donc à éviter, à l'avenir. :'( En conclusion: de très bonnes choses dans l'ensemble, malgré des irrégularités selon les moments du texte. GGPF, "j'ai beaucoup cherché" Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité mingui Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Salut Oui c'est vrai que ca commence bien mais le probleme c'est que tu utilises des mots je suis aps sur qu'ils existent... moiteur ca existe ce mot??? _/mingui\_ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Oui, ca existe ce mot! :'( Bon, alors...La suite, c'est pour quand? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité CNM Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 (modifié) Moiteur: n.f. 1Légère humidité de la peau. 2 Etat de ce qui est moite, humide. Modifié le 21 juin 2004 par CNM Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 juin 2004 Auteur Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Oui pour moiteur cela m'avait paru bizarre mais en le tapant sous word il me la pas compté faux donc j'ai supposé que c'était bon :'( Merci pour la lecture, ca fait bizarre de se sentir lire.... Pour le rythme je ne prendrais pas le rythme de 2 à 3 parties par semaine. Parce que d'une: des gens vont décrocher. de deux: Je vais pouvoir me concentrer dessus de trois: j'arriverai à la fin en trois semaine Donc j'ai fait des modifications de passages notement sur le vocabulaire . Et enfin pour son chef, vous l'avez peut etre trop prit pour un méchant mais c'est de ma faute! J'essaierai de corriger cela par la suite Voilà @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 C'est mieux! Mais moi j'ai vu ça: Il les chassait à grands coups de mains mais avec une tactique récurrente. Ils harcelaient l’ennemi à tour de rôle jusqu’à ce que celui ci finisse par s’abandonner à leurs piqûres. Je dirais plutôt la phrase comme ça: Il les chassait à grands coups de main, mais avec une tactique récurrente, ils harcelaient l'ennemi à tour de rôle jusqu'à ce qu'il s'abandonne enfin à leurs piqûres. Qu'est ce que t'en pense? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 21 juin 2004 Auteur Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Il les chassait à grands coups de mains mais ces insectes utilisaient une tactique récurrente: Ils harcelaient l’ennemi à tour de rôle jusqu’à ce que celui ci finisse par s’abandonner à leurs piqûres. Voilà ce que cela va donner au final @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 21 juin 2004 Partager Posté(e) le 21 juin 2004 Bien. Sans aller dans les détails, je vais tenter de te montrer quelque erreurs que tu as fait. En tout premier, il y a des fautes de vocabulaires. Peu nombreuses selon moi (je n'y ai que peu fait attention), elles sont tout de même un peu ennuyeuse. Word ne fait pas tout... Ensuite, pour commencer l'important, je parlerai, en répétant ce qui a déjà été dit, du language plus que soutenu. Utiliser un tel langage ne met pas automatiquement un texte en valeur, surtout quand celui-ci parle du bas-fond de la société (dans le cas présent, de voleurs et de gredins.) . Au passage, j'aimerais bien savoir si la réponse du fameux méchant chef (ingrat est le mot qui convient selon moi, ou alors pingre) est normale ou si des fautes se sont glissées inintotionellement (pas le temps de prendre le dico pour ce mot...). Bon, passons maintenant à ce que j'ai le plus regretté: La plupart de ton texte donne cette impression: "il a fait... Il a... Il se... Il..." C'est plutôt désagréable. Évidemment, ce n'est pas que ça, mais les deux premiers paragraphes en sont remplis. Une relecture attentive et une reformulation s'impose, du moins selon moi. À part tout ça, je ne peux qu'attendre la suite pour pouvoir juger de l'histoire elle-même. Mais avant de la faire, retravaille vite ce passage, afin de partir du bon pied. Imperator, exigeant peut-être, mais qui sais ce dont tu es capable... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tylza Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 Bon, tu vas l'avoir, ton commentaire avec un E à "men", et non pas un A !!! Puisque tu insisites, petit merdeux : J'aime bien. C'est un peu vrai pour la répétition du "il..." "il...il", mais je comprends le fait que ce soit pas facile d'éviter ça. Peut être que tu peux revoir la tournure de tes phrases, en évitant de mettre le sujet en début. Sinon, je ne pense pas que le registre soit trop soutenu. C'est facile à lire, et ça ne dénote pas du sujet, ( tant que ce n'est pas un personnage au caractère rustre qui emploie des mots trop fins... ) J'aime bien le sujet. Ensuite, ton personnage, tu peux le présenter quand tu veux, et même ne pas le présenter, si tu veux que le lecteur le découvre au fil du texte. Par contre, ouille, les fautes ! Bon allez, tu m'épates... Tylza la nenelfe Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 22 juin 2004 Auteur Partager Posté(e) le 22 juin 2004 Bon la suite viendra ce soir ou demain matin (ca depend le temps que me laissera ce foutu bac !) Pour le "il" c'est vrai que j'ai pas fait gaffe, j'ai essayé de corriger ça... Donc ca devrait mieux passer mais vous verez pourquoi il n'a pas d'identite plus tard :'( Par contre, ouille, les fautes ! La je veux bien savoir où elles sont !!! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité mingui Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 La suite la suite la suite.... Il faudrait que je songe a ecrire une histoire aussi mais pour l'instant je cherche une idée assez bonne et je vous en fait par dès que j'ai trouver.. _/Mingui\_ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tylza Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 Si si si, y'a des fautes !!! Je prévient JE préviens! ( c'est hors du récit, je sais, mais la perfection, c'est la perfection ! ) celui ci Petit oubli : celui-ci fut projeter Fut projeté, participe passé J’aimerai Et enfin, par deux fois, la "faute des garçons", c'est ainsi que l'ai baptisée. Tu confonds le conditionnel présent et le futur à l'indicatif ! J'aimerai=futur à l'indicatif J'aimerais=conditionnel présent ( ici, en l'occurrence ). Voilà ! Tylza la nenelfe Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 22 juin 2004 Auteur Partager Posté(e) le 22 juin 2004 (modifié) Chapitre I Le sac semblait vide désormais.. Il le renversa sur le sol, les objets en tombèrent dans un grand fracas. - Bon voyons ce que nous avons là… Des sous-vêtements, une torche, des papiers et quelques pièces d’or et d’argent.. Bien ! C’était bien la peine de faire tout ce remue-ménage pour si peu.. Il s’assit sur le bord de son lit, et entreprit de mettre de l’ordre dans les feuilles qui traînaient ça et là. Il attrapa la première feuille et la parcourut du regard. La première partie du plan se passe donc comme prévu. Vous recevrez votre part d’or au moment où vous recevrez vos nouveaux ordres. Nos instructions vous seront transmises par la même occasion. Rendez-vous à côté de l’église quand celle-ci sonnera minuit. Soyez à l’heure, dites le mot de passe quand un homme passera à côté de vous. Le mot de passe est le suivant : La nuit pleure, et lui devra vous répondre : mais elle ne ressent aucune douleur. Bonne chance pour la suite de votre mission. Le reste de la feuille semblait sans importance et il la rangea dans sa poche arrière. Que devait-il faire ? Il sentait que cela pouvait être dangereux mais cette promesse d’or le motivait plus que tout. Il devait faire le point. - Qu’est ce que j’ai à y gagner ? C’est dangereux, je ne sais pas sur qui ou quoi je vais tomber, personne ne sait où je suis et je risque donc de disparaître sans laisser de trace… C’est pour moi ! Il glissa le sac sous le lit et sortit discrètement par la fenêtre au moment où quelqu’un toquait à la porte. Il longea la façade du bâtiment, s’accrocha à la gouttière et descendit celle-ci en rappel. Arrivé à environ à un mètre du sol, il s’éjecta de cette dernière et se posa doucement sur la terre ferme. Il se demanda où se trouve l’église par rapport à sa position. Il ne tarda pas à voir le clocher dépasser au-dessus d’un toit. Il prit donc la direction de cet important édifice. Il arriva devant celle-ci quand elle sonna onze heure et demi. Un moine apparut au coin de la rue, il s’approcha de lui. - La nuit pleure… Le moine s’arrêta, se retourna, et écouta l’obscurité. - C’est sûrement un enfant. Dit-il en reprenant son chemin. Le voleur sourit et acquiesça, l’heure c’était l’heure et il devait patienter. Il décida de grimper en haut de l’arbre qui faisait face à l’église. Il ne savait pas pourquoi mais il s’était toujours senti en sécurité en hauteur. Il escalada le mur d’enceinte de la propriété où se trouvait l’arbre et d’un saut magistral il se percha sur la première branche qui faillit céder sous son poids. Il jeta un coup d’œil derrière lui et regarda avec attention la maison pour y voir un endroit où il pourrait entrer. Son instinct de voleur avait vite reprit le dessus. Il remarqua qu’une des fenêtre avait été mal assemblée et qu’il pourrait facilement l’ouvrir. Il se concentra et parvint à voir une niche dans un coin du jardin. Il devrait donc faire attention à un ou à des éventuels chiens. Il remarqua également une pierre à aiguisée et conclut qu’il devait sûrement y avoir des gardes autour de cette propriété. Il retourna sur le mur et se déplaça pour essayer de voir autre chose. Un reflet bleuté attira son attention sur le carreau d’une des fenêtres. Intéressant, cette propriété est protégé par de la magie… Je me demande ce qu’elle peut bien protéger d’aussi précieux. En tout cas pas aussi bien que ça ! Se répondit-il. Puisque je suis là ! Enfin le temps de faire toutes ces observations, l’église se mit à sonner ses douze coups. Il descendit de ce perchoir et approcha de l’église. Il se glissa dans une cavité qui devait servir pour une ex gargouille et patienta. L’humidité de la place commençait à filtrer à travers ses vêtements quand un homme passa devant lui. - La nuit pleure… L’homme sursauta et s’empressa d’ajouter. - Mais elle ne ressent aucune douleur… On peut dire que vous ne prenez pas de risques. Enfin c’est normal vu ce qui vous attend. Vous avez la lettre ? - Tenez ! Répondit l’imposteur. - Bien je suppose que vous souhaitez aller ailleurs, non ? Il ne faudrait pas que cette conversation tombe dans de mauvaises oreilles, n’est-ce pas ? - Trouvons une taverne tranquille pour discuter de nos affaires…. Ils se dirigèrent dans une taverne toute proche mais il évita soigneusement de passer devant l’autre auberge qui se trouvait à quelques pâtée de maison de là. Arrivée dans celle-ci, ils se posèrent à une table et commandèrent une bière. Il n’avait pas envie d’avoir des problèmes avec le mystérieux voleur… - Bon.. Vous avez des choses à me donner, non ? - Oui, oui dit l’homme en tremblotant. Il lui donna un nouveau sac. -Votre nom est Enriq, non ? Il ne savait pas quoi répondre, tant pis quitte à être là… - Je devrais vous tuer pour avoir dit mon nom ici.. - Dé…désolé. Ne me faites pas de mal, cela m’a échappé ! Regardez personne n’a entendu. Enriq décida de prendre cette nouvelle identité comme étant désormais la sienne. Mais il décida de faire plus de peur que de mal à cet homme. - Bon dites ce que vous avez à dire ! Et vite ! Je n’aime pas attendre ! - Je sais, votre réputation vous a précédé, donc voilà cette arbalète à été conçue pour tirer ses cinq carreaux en deux secondes. Je ne sais pas ce que vous allez en faire mais votre cible aura guère le temps de savoir ce qui lui arrivera. Voyons maintenant vos carreaux, je les ai conçus exclusivement pour ce type de mission, ils devraient pouvoir passer à travers n’importe quelle armure standard. Voilà aussi le papier cacheté que je devais vous remettre… L’homme durant toute la discussion n’avait pas cessé de baisser les yeux. A chaque fois qu’il les levait, il les rebaissait aussitôt de crainte. Enriq le prit d’une manière machinale et le glissa à la place de sa précédente feuille. - Et voilà également votre or… Enfin ce que j’attendais ! Au diable cette foutue mission, j’ai une nouvelle arme et de l’or ! Pensa-t-il. - Bon, je crois qu’on a fait le tour… Bon je vous laisse.. Dit le contact après avoir dégluti. Les deux hommes se quittèrent ainsi. Enriq traversa de nouveau la ville et s’engouffra de nouveau dans la forêt pour rejoindre la planque de sa guilde. - Tiens voilà ce que j’ai ramené. Dit-il en jetant un gros sac d’or sur les genoux du chef de la guilde. Il ouvrit de grands yeux ronds et ajouta : - Tu as dévalisé un créancier ou quoi ? - Non, mais cela te contente-t-il, frère ? - Ne m’appelles plus jamais comme ça ! C’est clair ! ? Depuis que leurs parents les avaient abandonnés pour assurer une meilleure existence à leur sœur, il n’avait plus jamais voulu entendre parler de leur famille. - Bien, je vais me coucher… Il se retira, laissant son frère Fadrik, fulminer dans son coin. Il parcourut quelques mètres et entra directement dans sa chambre après s’être assuré que les indices qui lui permettaient de savoir si quelqu’un était rentré était toujours en place. Par curiosité, il se mit à lire le papier qu’on lui avait remis. Voilà la deuxième partie du contrat : On vous a remis une arme, venez à l’église demain matin avec. Un contact vous y attend. Vous recevrez une nouvelle fois votre or. Mais que devait-il faire ? C'est cette question qu'il ruminait quand il pensa à son frère. Fadrik n'avait jamais accepté que ses parents ne l'abandonnent... Après cette période difficile, les deux frères vécurent dans la rue de rapines et d'autres brigandages. Notre ami avait énormément souffert de cette absence. Enriq avait réussi à dresser une souris qui lui ramenait des bijoux de certaines maisons mais elle disparut un beau jour et il ne la revit plus jamais, il en fut tout triste car elle était un excellent compagnon. Ils furent recueilli par un abbé qu'ils vidèrent bien vite de ses biens et s'enfuirent dans la forêt pour trouver le corps d'un homme sur le proche d'une grotte... Celui-ci était déjà mort depuis longtemps et sa décomposition était en phase terminale. De sa main squelettique il tenait une clé enfoncée dans une sorte de serrure incrustée dans la paroi. Après s'être souvenu de son enfance, "Enriq" se prit la tête dans les main. Il ne devait pas abandonner son frère mais l’appel de l’or fut le plus fort et il décida d’y retourner une fois de plus. @+ -= Inxi =- Modifié le 21 septembre 2004 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 22 juin 2004 Partager Posté(e) le 22 juin 2004 (modifié) Donc voilà je l'ai relu deux fois j'espere qu'il n'y a plus de phrases (ou de fautes) genante ! Eh bien la prochaine fois, relis...mais avec les yeux ouverts! Non, je suis méchant! Je ne vais pas te citer toutes les pécadilles et défauts qui m'ont heurté...Flemme... Mais je peux te donner un conseil! Prends du recul par rapport à ton texte! Ecris la suite, puis dans disons trois jours, relis cette partie là. Tu devrais t'étonner des erreurs que tu y vois...Enfin, c'est ma méthode, une autre consiste à se faire relire par un tiers...En général, eux n'ont pas de pitié et cherchent la petite bébête... Sinon, l'histoire me plait! J'aime bien le personnage...Je sens ce que tu veux faire passer comme ambiance...Mais il faut que tu soignes encore plus tes descriptions, si l'atmosphère est pesante, etc...Les bruits qui l'entourent...La luminosité...Pleins de trucs! Par exemple, le messager qui remet l'arbalète craint ton héros...Je sais que toi tu te rends compt de cela avec évidence en lisant le texte...Mais pour un lecteur comme moi, c'est pas si évident: décris encore avec plus de détails son comportement: sueur, regards fréquent, il évite de regarder le héros en face, etc... Et quand ton héros est tout seul et observe, je pense que tu devrais plutôt utiliser le discours indirect libre, c'est mieux qu'une narration pure et dure et ça donne plus de vie à la scène. Voilà! Bon, eh bien bon appétit, moi, je vais bouffer! Modifié le 22 juin 2004 par Warzazatt Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité mingui Posté(e) le 24 juin 2004 Partager Posté(e) le 24 juin 2004 Oui c'est vrai que cette histoire est tres sympas mais pour la lire il faut etre bien reposé car la plupart des mots sont difficiles. _/mINGUI\_ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Mr Petch Posté(e) le 24 juin 2004 Partager Posté(e) le 24 juin 2004 Alors alors... Là, Inxi, je suis franchement épaté, ce texte est d'une grande richesse, tant au niveau scenaristique que stylistique et, ce qui est le plus important, on prend plaisir à le lire. Comme l'a si bien dit Gotrek, tu as fais d'énormes progrès et franchement, tu arrives à un excellent niveau. L'intrigue me semble ici plus fournie que celle de Falcrisos et les personnages plus intéressants, moins bourrins, plus humains. Donc pour tout cela bravo ! Maintenant, 2-3 petits reproches : - Un vocabulaire trop fourni au début, mais tu sembles perdre cette manie à la fin (le trop est l'ennemi du bien), donc ce n'est qu'un demi-reproche. - L'action se précipite tout de même un peu, je trouve, il manque pour parfaire ton texte de petites séquences de réfélxions intérieures ou de descriptions qui nous permettrait d'en savoir plus sur la personnalité de ton héros, ou même des autres personnages. J'ia l'impression que tu es rentré dans l'intrigue sans nous expliquer vraiment qui était tes pesonnages, comme si tu estimais que le lecteur était déjà au courant ! Donc fouille un peu plus de ce côté là. - Relis tes posts, il doit y avoir des problèmes de copier-coller un peu génants ! Mr Petch Encore bravo !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 24 juin 2004 Partager Posté(e) le 24 juin 2004 Eh bien, c'est mieux ainsi, non? Attention toutefois: Son inctinct instinct Je sais pas je ne sais pas je les conçus il manque un auxiliaire. Il parcourut quelques mètres et entra directement dans sa chambre après s’être assuré que les indices qui lui permettaient de savoir si quelqu’un était rentré était toujours en place. Par curiosité, il se mit à lire le papier qu’on lui avait remis.Voilà la deuxième partie du contrat : On vous a remis une arme, venez à l’église demain matin avec. Un contact vous y attend. Pour recevrez une nouvelle fois votre or. Il me semble que tu n'as pas mis le bon paragraphe en italique... Bon, j'arrête les critiques...Il n'y en a plus à faire je crois, preuve que somme toute, ton texte est vraiment pas mal! L'histoire surtout, promet beaucoup. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 24 juin 2004 Partager Posté(e) le 24 juin 2004 L'ensemble est tout à fait maîtrisé, un epu de descriptions, une bellemise en scène de l'action. Tu emploies d'ailleurs des détours dans ton scénario qui lui donne un côté subtile. Je note aussi que tes dialogues ont du rythme. Je crois que c'est là l'une de tes plus grosse qualité. Côté points faibles, certains perso ont un côté un peu caricaturale, même si ton voleur échappe à la règle (on sent que le personnage t'attire et d'ailleurs tu nous attire dans ton histoire en grande partie grâce à lui). Ensuite, je dirais qu'il y a un côté mission impossible/james bond dans l'histoire qui fait un peu anachronique. D'un autre côté, comme le genre est plutôt excitant pour l'imagination, ça a du bon. Le dernier, comme l'a dit M Petch, il manque un peu d'approche psychologique. Le héros est principalement caracterisé par l'action, par ses décisions, éventuellement les dialogues. Mais en lui faisant partager des pensées, l'intimité créée peut te permetre de creuser sa personnalité. Tu remarqueras que les critiques faites (mise à part sur les fautes) montre qu'en fait que tu atteint un excellent niveau car on dépasse le stade du B-A-BA. Je suis d'accord que tes progrès sont spectaculaires. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité mingui Posté(e) le 25 juin 2004 Partager Posté(e) le 25 juin 2004 Salut Il est vrai que ce texte est d'une grande richesse stylistique. Je voudrais bien connaitre la suite alors je te demande pour quand tu nous la prepares? Il est vrai qu'un peu plus de description des lieux ou il si trouve et des personnes qu'il rencontre pourrait apporter encore un petit plus suplementaire qui viendrait parfaire ce recit qui me plait enormement. _/Mingui\_ Continues. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Feurnard Posté(e) le 25 juin 2004 Partager Posté(e) le 25 juin 2004 Ben à moi de te donner mon avis : excellent. Mon souvenir de Falcrisos avait déjà eu du bon mais là, tu m'épates. Alors, très franchement, toutes mes excuses... on est loin de l'armée levée sur le jour et du dragon qui flambe la moitié des troupes. Pour moi, il y a une bonne trame, du suspens et un gaillard plutôt sympathique. Bref, mea culpa et très franchement, félicitation : tiens, médaille ! Feurnard, comme quoi tout le monde en est capable ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tylza Posté(e) le 26 juin 2004 Partager Posté(e) le 26 juin 2004 Bon, je recommence. Y'a encore des petites fautes, dis-moi. Il prend SE prend la tête dans SES main sans S, etc. Tu reliras toi-même, parce que là j'ai pas trop le temps. J'aime beaucoup ta façon d'écrire, plutôt mature, dis-donc, et je trouve que ceux qui disent que tu t'améliores ont raison. Par contre, pour la psycho interne des personnages, et tout ce qui peut nous renseigner sur eux, je pense que pour l'instant, si t'en révèles pas trop pour le moment, c'est parce que tu réserves quelque chose pour la suite? Continue... Tylza Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 27 juin 2004 Auteur Partager Posté(e) le 27 juin 2004 (modifié) Chapitre II A grande vitesse, il vint se briser contre les murailles. Mais il n’était pas totalement arrêté, une partie de ce qui le composait s’engouffra dans la ville et suivit les couloirs formés par les rues. Enriq se trouvait dans l’une de ces rues. Il vint s’écraser contre son visage dans un choc effroyable. Il dut s’enfoncer encore plus dans sa cape. - Maudit vent ! Maugréa-t-il. Il ne s’attarda pas dans cette artère où le vent s’imposait en tant que maître des lieux. Il faisait jour depuis quelques heures déjà et les marchand étendaient leur marchandises sur les étales devant eux. Les drapeaux claquaient et les langues des vendeurs aussi. Ils essayaient à tout prix de vendre leur camelotes, comment pouvaient-ils croire que quelqu’un allait acheter une de leurs babioles. Il traversa la rue pour se mettre dans l’ombre des battisses. Il fait vraiment chaud sous cette cape, se dit-il. Il fait une chaleur à mourir ! Il longea une maison fait de brique blanche. Elle rayonnait naturellement et éclairait la place d’une lumière intense qui forçait les gens à baisser les yeux. Pour se diriger, il devait regarder en direction du ciel. Il passa en dessous d’un arbre qu’il identifia comme celui sur lequel il avait fait le guet. Il était donc arrivé à destination. Il regarda l’église et hésita à y aller. Il prit son courage à deux mains et s’approcha de la porte. Arrivé à quelques centimètres, il toqua et attendit. Personne ne vint lui ouvrir. Il allait partir quand sa conscience le poussa à aller de l’avant. Pense à ton frère, lui souffla-t-elle. Il entrebâilla la porte et demanda : - Est-ce qu’il y a quelqu’un ? Seul le long écho de sa voix lui répondit. Il mit un premier pas dans l’église et attendit une nouvelle fois. Il s’attendait à tout moment à être frappé par la foudre ou autre bizarrerie divine. - Hou hou ! Un nouvel écho retentit dans l’église mais toujours pas de réponse. Il s’engouffra totalement dans celle-ci et patienta sur le seuil. Quand soudain la porte se claqua derrière lui. Heureusement que Enriq n’était pas cardiaque sinon il serait mort sur le coup …. Calme-toi ! Lui souffla une petite voix à l’intérieur de sa tête. Tu n’as rien à craindre ! - Tu as raison ! Dit-il à haute voix. Bon où chercher maintenant ? Il parcourut l’église du regard. Au fond de celle-ci et jusqu’à l’autel il y avait des bancs. A trois mètres de ces bancs il y avait donc l’autel, celui-ci était entouré de deux chaises et de plusieurs petits meubles. Il entreprit de contourner cette dalle de pierre pour remarquer qu’une porte se logeait entre deux armoires. Il passa la tête à travers l’embrasure de la porte et vu qu’il s’agissait d’un hall d’escalier. Lentement, marche par marche, il entreprit de monter en haut de l’escalier. Il leva le pied, le reposa, et d’une flexion attaqua la marche suivante. Il essayait de contrôler sa respiration, il devait entendre si quelqu’un l’attendait à l’étage du dessus. Il arriva, après de nombreux efforts, en haut du clocher. Il entendit la voix avant de parvenir à voir qui parlait. - Vous devriez prendre encore plus votre temps… Dit la forme. Sa voix masculine laissait supposer qu’il s’agissait d’un homme. - Et vous êtes ? Demanda Enriq. - Mon nom n'a aucune importance et n’a aucun rapport avec la suite de votre mission. Voilà votre or comme convenu. Maintenant vous ne pouvez plus reculez… Si jamais vous osiez nous doubler, nous serions obliger de… comment dire ?…. Vous….. Eliminez ! Nous sommes-nous bien fait comprendre ? Depuis le début de sa vie Enriq n’avait jamais eu aussi peur. Il venait de remarquer qu’il était allé trop loin et que sa cupidité l’avait entraîné dans une impasse. Maintenant il était dos au mur et il devait faire face. Pas question de lui dire la vérité, sa mort n’en serait qu’accélérée. - Bien, allez-vous me révéler maintenant ma mission ? - Dans trois jours, le seigneur de cette ville va se marier. Il va arriver par cet endroit… Il montra la rue qui faisait face à l’église. Cachez l’arbalète dans le coin. Dans deux jours personne n’aura le droit de passer le périmètre avec une arme. Ensuite accéder à l’église en tenue de moine et abattez ce chien ! Des questions ? Il avait envie de demander s’il pouvait quitter la ville à tout jamais mais il se retint. - Non aucune…. - Bien ! Notre entrevue s’arrête donc ici… Et rappelez-vous : Que cette mission se passe bien…. L’homme redescendit. Dès qu’il fut hors de vue, Enriq s’effondra au sol. Il regardait le parquet et se demandait ce qu’il devait faire… Mais il eut beau retourner dans tous les sens la situation, il ne voyait pas de solutions. Mais jamais il n’avait voulu en arriver là ! Jamais ! Se dit-il. Bon tu dois trouver une solution mais ce n’est pas en restant ici que tu la trouveras ! Lui dit cette petite voix. Il descendit les marches pour arriver une fois de plus dans la salle de l’autel. Des paroissiens étaient déjà assis sur les bancs et le prêtre se trouvait dos à lui. Il en profita pour s’éclipser de cette église. Arrivé à l’extérieur, il prit une grande bouffée d’air et essaya de se convaincre que c’était qu’une méchante blague, qu’un cauchemar. Mais la vue des préparatifs le ramena à la réalité. Il décida de retourner dans le lieu dans lequel il se sentait le plus en sécurité : sa chambre ! Il ne traîna pas en route et dès qu’il fut dans celle-ci, il s’allongea pour dormir. Il se réveilla après douze de sommeil, il se dit que pour avoir dormir tout ce temps il devait vraiment en avoir besoin ! Il se leva et alla voir si son frère était pour une fois de bonne humeur.. - Comment vas-tu Fadrik ? Essaya de s’approcher Enriq. - Ca allait bien jusqu’à ce que tu arrives… Mais ca peut s’arranger avec un peu d’or… - Tiens j’espère que cela suffira ! - Oh ! Oui, ça va beaucoup mieux ! Sourit-il. Il faudra que tu me dises où tu trouves tout cet argent ! Ajouta-t-il en tapant un bon coup dans le dos de Enriq. Enriq prenait vraiment du plaisir à voir son frère dans cet état. Il décida qu’il allait y aller avant que son frère change d’attitude. - Bon je vais y aller ! Dit Enriq. - Bien, à plus, frère ! Répondit Fadrik. Cela faisait une décennie que son frère ne l’avait pas appelé comme ça ! Il sortit de leur repaire pour aller faire un tour dans la ville ! Avec ces épisodes heureux, il avait oublié de parler à son frère de sa mission ! Ce n’est pas grave, il avait le temps plus tard. Il avança dans la rue chantonnant, apostrophant des gens. Il était heureux ! Pour fêter ça, il acheta un bon déjeuner à un marchand et alla s’asseoir sur un banc. Après ces réjouissances terminées il se leva et se laissa aller là où ses jambes le portaient. Il respira un grand coup et ferma les yeux, souriant. Quelque chose vint lui faire mal dans le bas du dos, tout de suite suivit d’un : - Salut ! Tu te souviens de moi ? Tu sais celui à qui tu viens de voler sa mission ? C’était l’homme au sac… Pouvait-il avoir rencontré l'homme de l'église lui aussi ? @+ -= Inxi =- Modifié le 21 septembre 2004 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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