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La confrérie de l'ombre


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Bon je reste débutant !

Chapitre IX

Le tunnel était sombre et la torche suffisait à peine à l’éclairer vers l’avant. Enriq avait peur de chuter à chaque moment mais pour l’instant tout allait bien. Ses poursuivants n’étaient pas rentrés dans le tunnel, signe qu’il n’y avait qu’une seule clé. Notre jeune ami se demanda quand même combien de mètres il restait car il était obligé d’avancer de profil désormais. Au bout d’un moment la caverne s’éclaira un peu plus : Enriq, par inattention, avait enflammé les toiles d’araignées au plafond. Il dut continuer son chemin à quatre pattes. Il commençait à faire chaud mais la sortie commençait à pointer le bout de son nez. La dernière paroi était percée de deux trous qui laissait entrer assez d’air pour pouvoir respirer. Enriq tâtonna les murs à la recherche d’un nouveau levier qu'il le trouva rapidement et put ainsi gagner la sortie.

Il avança quelques mètres et se retourna pour voir où il avait bien pu atterrir. Il se trouvait à une cinquantaine de mètres de là où il avait chuté. La grotte n’était peut être pas aussi grande que ce que je pensais, se dit Enriq. Il laissa son regard se promener avant de reprendre la route pour aller alerter qui de droit : son frère. Il avança jusqu’au premier fourré quand il entendit des voix derrière lui. Un homme d’apparence assez trapu beuglait des ordres à une dizaine de soldats.

- Mettez-vous en position tout autour du périmètre ! Il ne doit pas s’échapper !

Tu as eu chaud ! Lui souffla sa conscience.

- S’il venait à s’échapper… Il n’y a pas moi qui en subirais les conséquences ! Est-ce que c’est clair ?

Le message était visiblement passé et les hommes étaient désormais sur le pied de guerre. Le chef de la bande fit signe à un de ses subordonnés d’aller chercher quelque chose. Enriq n’avait pas entendu ce que c’était mais vu le geste qui avait accompagné la phrase et la direction qu’il avait pointée : la forêt, notre jeune héros avait immédiatement pensé aux chiens. Enriq se mit donc à courir, vite, très vite ! Il avait un long chemin à parcourir…

Il faisait nuit à présent, Enriq avançait depuis trois bonnes heures quand derrière lui, il entendit les premiers aboiements… ou hurlements. Se pouvait-il qu’ils aient lâché des loups ? Il n’eut pas l’occasion d’approfondir cette question car il eut l’impression que quelque chose approchait. Enriq devait brouiller les pistes, alors il décida de retourner vers le cours d’eau qu’il avait suivit à l’aller. Je ne m’en suis pas éloigné beaucoup pourtant, se dit-il ! Malgré ça le pouls d’Enriq commençait à s’accélérer. Ce coup-ci, le hurlement était beaucoup plus proche, une dizaine de mètres au maximum. Enriq commençait à faire ses prières quand il chuta dans une grande gerbe d’eau. Il s’arrêta de bouger, une forme sombre était prêt du bord de la rive. Notre ami s’arrêta de respirer, lentement. Il fixa la sombre créature, elle sentait l’air à la recherche de l’odeur qu’elle traquait depuis qu’on l’avait lâchée. Enriq n’avait que la tête qui dépassait de l’eau et il attendait que la créature s’en aille. Ce n’était pas un chien, ni un loup d’ailleurs, c’était autre chose… C’était plus gros, plus massif. Enriq ne voyait pas bien dans le noir mais il était heureux que cette dernière ne l’ait pas encore repéré. Ses deux yeux luisants fouillaient l’obscurité à la recherche de sa proie. Elle renifla une dernière fois autour d’elle puis s’en alla. Enriq décida de ne pas prendre de risque et de rentrer par la rivière.

Le chemin de retour prit un peu plus de temps qu’à l’aller, pour deux raisons. La première, c’est que c’était la nuit et qu’il ne voyait rien. La seconde était qu’il devait patauger dans l’eau froide malgré le risque le tomber malade. Enriq retourna au lieu de rendez-vous convenu avec son frère, il attrapa de nouveaux vêtements dans un vieux coffre en bois et décida de se reposer une fois de plus de ses émotions.

Tu crois que c’est judicieux ? Ils connaissent cet endroit…

- Pas grave… Je veux juste dormir…

Le lendemain, il fut réveillé par des bruits de pas. Enriq ne perdit pas de temps et se glissa derrière la porte, arme au point. Il n’avait pas envie de tuer mais s’ils l’avaient retrouvé, Enriq n’aurait pas le choix. Il sortit et abaissa son arme quand la première jambe passa la porte. L’homme avait senti le coup et Enriq se retrouva désarmé et au sol.

- Attention ! Tu pourrais te faire mal ! Dit Fadrik.

- Oh, c’est toi ! Tu m’as fait peur !

- Je vois ça ! Et qui y a t il de s’y grave pour que tu sois aussi peureux ?

- J’ai découvert où les tueurs étaient cachés, tout du moins ceux qui vous ont attaqué…

- Bien ! Excellent ! Tu vas venir nous montrer où c’était exactement. Dit Fadrik avec une étrange lueur dans les yeux.

- En fait ! Demanda Enriq. Combien de temps suis-je parti ?

- Tu es absent depuis quatre jour !

Enriq resta songeur et ajouta :

- C’est prêt de la cascade, tu sais celle où nous avions parfois l’habitude de jouer quand nous étions petits. Prend cette clé et à cinquante mètres au nord de la cascade, cherche le trou et insère cette dernière !

Après le départ de son frère, Enriq décida de finir paisiblement sa nuit. Il fut de nouveau réveillé par son frère, mais ce coup-ci, il ne l’avait pas entendu arriver.

- Enriq ! Hurla pratiquement son frère de la salle d’à côté. Es-tu sûr de ce que tu m’as dit hier ? La clé est rentrée, mais une fois dans la place, il n’y avait plus personne. Nous avons tout fouillé, la vingtaine de salle ne contenaient plus rien !

- Ils ont du partir après que je les ai découverts… Cela veut-il dire que la piste s’arrête là ? Demanda Enriq.

- Il restait quelques objets… Fadrik les déposa sur le lit. Mais sinon rien de rien ! Même pas un garde à torturer !

Les deux frères sourirent à cette tentative de blagues.

- Tu sais, continua Fadrik, tu pourrais partir ! Avec l’argent que tu as ramené, tu pourrais recommencer une vie ailleurs.

- Non, j’en fais une affaire personnelle ! Il est temps, comme toi tu l’as fait avant moi, que j’affronte la vie et que j’arrête de me cacher !

- Bien dit mon frère ! Ajouta Fadrik avec une grande claque dans le dos de Enriq. Bon, il faut que j’y retourne ! Ajouta l’aîné en sortant de la pièce.

Fadrik laissa alors son frère seul. Enriq sortit les papiers qu’il avait sur lui. Ils étaient trempés et donc illisible, ils ne pourraient rien leur apprendre. Enriq ne voyait que quelques mots entrecoupés de blancs. L’un d’eux lui sembla être le nom d’une ville. Mais Enriq n’était sûr de rien. Il regarda une autre feuille qui, collée entre les autres, avait un peu moins souffert. Le seul paragraphe intéressant qu’il put lire fut celui-ci :

Rapport du 5 : Le gamin a sacrément morflé, il est maintenant dans une sorte de comas depuis plus d’un jour. Lors de l’interrogatoire, nous avons appris comment il nous avait découvert. Sa source a été exécutée dans les plus brefs délais. Maintenant, moi et mes hommes, nous nous reposons. L’or, comme vous nous l’aviez promis, était au rendez-vous. J’espère que cet assassinat manqué ne change pas nos plans… permettez-moi quand même de douter de notre prisonnier, je ne pense pas que se soit Enriq, je pense qu’il lui a prit son identité. Nous l’avons eu trop facilement… Votre départ est donc prévu pour dans trois jours, je continuerais donc de notre autre planque… Voilà pour cette date.

Enriq en avait appris un peu plus mais pas suffisamment pour être relancés jusqu’à une autre piste. Il commença à regarder les objets que son frère avait ramenés. Rien de bien intéressant, ni de très utile. Il y avait une sorte de petit coffre, un vieux poignard, un casque, un carnet et une plume, des restes de nourriture de plusieurs jours vu l’odeur et une pierre à aiguisée. Pourtant Enriq avait la sensation de passer à côté de quelque chose. Il fixa les objets et plongea dans sa mémoire.

- Mais oui ! S’exclama-t-il. La maison ! C’est là que j’ai vu cette pierre ! J’ai une nouvelle piste alors en avant ! Dit-il fou de joie.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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  • 3 semaines après...

Bon, je prendrai le temps de lire la suite demain.

Je préfère essayer de revoir depuis le début, entre temps, je me suis perdue dans le fil. :wink:

En attendant mercredi, j'essaierai de tout relire.

Tylza, et hop, en première page! :) La section récit est en vacances en ce moment, elle aussi.

Modifié par Tylza
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Analye au fur et à mesure...

Il commença à faire chaud mais la sortie commençait à pointer le bout de son nez.

Là, il faut choisir le temps. C'est soit: "Il commençait à faire chaud mais la sortie commençait à pointer le bout de son nez.", soit: "Il commença à faire chaud mais la sortie pointa le bout de son nez."

Bon, il va falloir reformuler un peu, mais sinon...

Enriq tâtonna les murs à la recherche d’un nouveau levier, il le trouva rapidement et put ainsi gagner la sortie.

La partie après la virgule m'ennuie un peu... Pas qu'elle soit fausse, mais qu'un "le trouva rapidement" ou "qu'il trouva rapidement (sans la virgule)" aurait put mieux donner. J'essaie avec la seconde solution: "Enriq tâtonna les murs à la recherche d'un nouveau levier qu'il trouva rapidement et put ainsi gagner la sortie.". Je ne sais pas ce que tu en dis, mais je trouve ça plus fluide.

La grotte n’était peut êtes

peut-être...

Je ne m’en suis pas éloigné beaucoup pourtant, se dit-il ! Pourtant le pouls d’Enriq

répétition du pourtant.

une forme sombre était prêt du bord de la rive

près ou prêt? Dans le doute, je mettrais proche... (je dis ça parce que "prêt" me fais plutôt penser à quelqu'un qui est prêt à partir, une personne prête au départ).

Enriq décida de ne pas prendre de risque et décida de rentrer par la rivière.

décida;décida... répétition.

et qu’il avait eu de la chance de ne pas tomber malade vu comment elle était froide.

Je ne sais que dire... D'un côté, on peut sous-entendre que c'est Enriq qui a dit ça et que le narrateur reprend ses mots, d'un autre, c'est une faute de français assez visible. Trop visible je dirais. Je me demande si ce genre d'intervention ne devrait pas être plus soutenu afin d'en faire un style, plutôt que d'être isolée au milieu du texte comme un oubli, une erreur...

Rien d'autre à dire. Peu ou pas de faute, intéressant à lire. C'est vraiment un plaisir de suivre ces aventures. Par contre, je m'étonne qu'après tout ce temps tu n'aies pas plus avancé...

Enfin bref. Imperator, qui, je l'avoue, est un peu fatigué.

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J'ai pas avancé, c'était parce que j'ai pas envie que ca fasse comme Falcrisos, c'est à dire les gens arrivent voient deux chapitres d'écrit et se decourages ! La je vais poster un nouveau chapitre et je parie que je vais perdre des lecteurs !

Chapitre X

- J’ai trouvé ton mot ! Dit Fadrik.

- Heureusement ! Répondit Enriq.

- Que faisons nous devant cette maison ?

- Je crois que c’est là que se trouve leur deuxième planque.

- Mais je n’ai pas amené assez d’hommes ! S’indigna Fadrik.

- J’ai uniquement besoin de toi pour créer une diversion…

- Tu crois que tu vas rentrer seul là dedans ?

- Oui ! Et je sais même par où rentrer.

- Bon si tu le dis… Quand devons nous intervenir maître ? Ironisa Fadrik.

- Dans dix minutes. Répondit Enriq en souriant.

Enriq, confiant, s’accrocha au mur et se hissa jusqu’à son sommet. Arrivé en haut, il sortit de son sac plusieurs bout de viande qu’il lança au milieu du jardin. En attendant que les chiens arrivent, il se glissa sur le même arbre qui lui avait servi à guetter son tout premier contact. Enriq entendit des bruits de mâchonnements, il écarta les feuilles et vit avec plaisir les chiens en train de dévorer la nourriture. Une fois celle-ci avalée, les chiens retournèrent dans leur niche pour un repos prolongé… Enriq rabattit sa capuche et se laissa tomber de l’arbre. Il chercha du regard des gardes mais n’en vit pas. Il prit la direction de la façade et enfila sa paire de gant. Il attaqua alors l’escalade. Les prises n’étaient pas faciles, mais Enriq avait vu pire, il s’aida des trous creusés dans les pierres et du lierres qui montait. Après une traction, Enriq était arrivé près de la fenêtre qu'il avait repéré il n'y avait pas si longtemps. Il sortit un pied de biche, le glissa dans la légère fente, et mit un anti-sort acheté récemment. Après avoir récité la formule que le magicien lui avait appris, le mur de magie s'éclaira faiblement, clignota et disparu. Notre jeune ami continua sa manœuvre et d'un mouvement sec, fit sauter la serrure de la fenêtre. Il en fut déséquilibré et le pied de biche tomba dans les buissons.

- Tu as entendu ?

Une voix grave venait d'arriver jusqu'aux oreilles de Enriq. Un garde suivit d'un deuxième arrivèrent juste en dessous de lui. Ils piétinèrent l'herbe à quelques centimètres seulement de son outil. Ils discutèrent tout bas, relevèrent la tête pour regarder autour d'eux, firent un mouvement d'épaules et s'en allèrent. Enriq soupira rassuré, continua de lever la fenêtre et rentra à l'intérieur. Il s'agissait d'une chambre. Un lit de quatre mètres de large régnait au milieu de la pièce, sur son côté droit, une porte donnait sur une autre partie de la maison et sur son côté gauche, plusieurs coffres étaient empilés les uns sur les autres, contenant en majorité des vêtements et de la literie. Enriq passa dans l'autre pièce. Un âtre, donnant autant de lumière que de chaleur, éclairait assez la pièce pour y voir comme en plein jour. Ce devait être une sorte de salle de réception ou de bal, car la pièce était pratiquement dénuée de mobiliers. Il y avait deux grandes tapisseries narrant les exploits de valeureux soldats et trois tables arrangées en demi-cercle. Des voix lui parvinrent sur sa droite, derrière une porte. Après avoir jeté un coup d'œil à travers la serrure, il en conclut qu'il n'y avait personne directement derrière et l'ouvrit. Enriq se trouvait désormais sur une sorte de balcon qui faisait le tour de cette nouvelle pièce, laissant apercevoir le rez-de-chaussée en son centre, et c'était de ce trou que provenaient les voix.

- Maître, votre carrosse est prêt, vous pouvez partir quand bon vous semble.

Enriq reconnut un des hommes qui avaient assisté à son interrogatoire. Il entendit aussi un nom de ville qui collait parfaitement avec les lettres qu'il avait lues sur le papier. La diversion allait bientôt avoir lieu, alors, il en profiterait pour les filer. Une petite minute après, alors que les deux personnes discutaient des détails du voyage, de multiples objets vinrent briser les vitres de leur étage.

- Que se passe-t-il ? Demanda le maître autant en colère qu'effrayé.

Un nouveau valet arriva, exténué et répondit à sa question.

- Maître, il reprit son souffle. Il semble que se soit une attaque revanche de la guilde des voleurs...

- Vite ! Ordonna le chef. Faites atteler le carrosse, je pars sur le champs !

Enriq vit l'homme sortir par une sorte de passage secret actionné par un livre. Après la sortie apparente de tous le monde, Enriq enjamba la balustrade, s'agrippa aux fins piliers de pierre qui la constituait et se laissa tomber sur le sol. Il tira l'un des livres, croyant que c'était le bon, mais il lui resta dans la main. Il tira l'un des livres, croyant que c'était le bon, mais il lui resta dans la main. Il en tira un second, un troisième, un quatrième, cinq... Au bout d'un moment, l'un d'eux finit par lui donner plus de mal. Il l'attrapa par le haut et le tira vers le bas. Le passage s'ouvrit lentement et il s'engouffra à la suite de l'homme. Enriq arriva à la fin du couloir et vit rapidement la pierre qui dépassait du mur. Il appuya sur elle et se retrouva dans un garage. Plusieurs chars et carrosses étaient là, mais un seul était harnaché. Il chercha rapidement une cachette des yeux. Sa première idée fut le coffre. En l'ouvrant il ne vit que de la nourriture d'un côté et de l'autre des vêtements. Il n'avait ni la place, ni le temps de déplacer tout ça.

- En avant, cocher ! cria un homme de l'intérieur du carrosse.

Ce dernier se mit doucement en branle alors que Enriq n'avait toujours pas trouvé d'endroit où se cacher. Il décida finalement de se glisser sous le chariot. Le voyage dura un peu plus d'une heure, Enriq tenait le coup même si ses bras étaient ankylosés et que de grosses pierres avaient failli lui briser la tête à plusieurs reprises. Le carrosse s'arrêta dans une ruelle si sombre que Enriq avait du mal à savoir où il avait bien pu atterrir. Le cocher vint mettre un marchepied et ouvrit la porte pour laisser passer son maître. L'homme descendit, toqua brièvement à la porte et quand un homme lui ouvrit la porte pour lui demander le mot de passe, il répondit:

- L'épée à deux lames est acérée.

La large porte en bois s'entretailla et notre homme se glissa à l'intérieur. Enriq décida de faire le tour du bâtiment avant d'entrer pour savoir à quoi s'attendre. Le bâtiment était un vaste entrepôt fait en majeure partie de résineux et d'un mélange de pierres. Au bout d'un moment, des bruits de pas lui parvinrent des égouts. Enriq se baissa et crut apercevoir de petits chariots. Il retourna devant la porte initiale et tenta sa chance. Il toqua exactement comme l'avait fait son prédécesseur et dit le mot de passe. L'homme passa la tête par la fente et dévisagea Enriq. Il ne semblait pas le reconnaître alors Enriq se mit à improviser.

- Ose me regarder une nouvelle fois comme ça et je t'arracherai les yeux! Je suis un nouvel assassin à la solde de la confrérie et si tu ne veux pas être la prochaine victime, laisse-moi passer.

L'homme, qui aurait pu l'écraser d'un coup de poing, hocha la tête et laissa entrer Enriq. Notre ami était dans un vestibule occupé seulement par un escalier et une chaise. Il empreinta l'escalier fait de briques grisâtres et atterrit dans les égouts mais beaucoup plus entretenus. Il n'y avait pas d'eau usée mais à la place, une large route pavée. Il n'y avait pas non plus de créatures bizarres et la lumière des torches au mur produisait une chaleur réconfortante. Sur sa droite, un convoi de petits chariots arrivait. Le convoi passa devant Enriq et les personnes qui poussaient ces chariots ne semblaient pas se soucier de notre ami. A leur passage, Enriq remarqua que des armes dépassaient des draps qui étaient posés sur les petits véhicules. Il décida alors de remonter cette piste. Elle le mena à une intersection décorée de piliers. Dans un des embranchements, il y avait une porte surveillée par un garde. Enriq attrapa une pierre sur le sol et la lança dans une direction opposée à la sienne. Le garde fronça les sourcils et marcha droit sur notre jeune ami. Ce dernier, effaré, chercha rapidement une cachette toute proche mais à part les piliers, il n'y avait pas la moindre cachette. Il tenta sa chance derrière l'un d'eux. Celui que Enriq choisit, s'élevait jusqu'au plafond. Il était fait dans le bois et le cachait tout juste. Le garde n'était plus qu'à quelques pas de Enriq désormais, il le voyait à son ombre. A présent, il pouvait sentir son souffle rauque et chaud. Enriq bondit à ce moment et le percuta à l'estomac. L'homme se plia sous la douleur et notre jeune héros l'acheva d'un coup derrière la nuque. Après avoir vérifié son pouls, Enriq l'attacha et le cacha comme il le pouvait derrière un autre pilier légèrement plus gros. Il ouvrit la porte que le garde protégeait et d'après les barreaux qui muraient la pièce, il était dans une prison. Dans celle-ci, un homme attendait paisiblement allongé dans un lit de paille. Enriq le reconnut aussitôt, c'était l'homme qui lui avait apporté l'arbalète et sûrement même le forgeron. Enriq commença à parler ce qui ne manqua pas de le faire sursauter.

- Vo....vous ? s'étonna l'homme.

- Oui... Moi ! répondit en souriant Enriq.

- Mais vous n'êtes pas mort ?

- Et non ! Etes-vous un forgeron ?

- Oui... A mon grand regret.

- Je vais vous faire une proposition... Si je vous libère, venez travailler pour nous..

- Je pourrai récupérer ma maison ? Ma famille ?

- Oui ! Mais ils ont votre famille ?

- Non, je les ai envoyés se cacher lors que j'ai su qu'ils s'intéressaient à moi.

- Qui sont-ils, "ils", justement ?

- Ils se font appeler: La Confrérie de l'ombre. Cette organisation veut prendre le pouvoir de ce côté-ci du pays. Et comme l'assassinat à échoué, ils ont décidé d'employer la force brute. Depuis peu, il y a un véritable trafic d'armes sous la ville. Ils s'arment pour la guerre.

- Nous devons les arrêter !

Le forgeron rigola et dit :

- Ha! La fougue de la jeunesse! Vous n'avez aucune chance ! Ils sont partout. Seule la mort ou l'arrestation de leur chef permettrait de mettre fin à leurs activités. Mais personne ne sait qui il est, on sait juste qu'il est haut placé.

- Savez-vous combien d'hommes sont déjà armés ? Où sont-ils ?

- Oui je le sais. C'est moi qui les ai équipés. Ils ont déjà une cinquantaine de chevaliers avec des armures de plates et destriers mais leur point faible réside dans le fait qu'ils n'ont pas un seul archer. Ils se croient également en sécurité et il n'y a pratiquement personne sur le chemin de ronde.

- Bien ! Vous allez aller à cette auberge. Enriq sortit un bout de papier et commença à écrire. Donnez ceci à l’aubergiste, il comprendra.

- Me.. Merci… Bafouilla le forgeron.

- Maintenant, partez !

@+

-= Inxi, un grand dialogue pour avancer =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Feurnard

Très franchement, je ne sais pas trop quoi te dire. Il faut dire quelque chose, juste pour te faire savoir que j'ai lu.

L'histoire, je n'ai rien à redire dessus. La forme n'a aucun grief à son actif. Le fond est très chouette.

Peut-être faut-il rajouter que c'est court mais j'ai pourtant l'impression étrange de n'avoir rien lu. Je sais pas, ton texte ne me dit rien, ni de bon, ni de mauvais. Je suis mitigé, peut-être un peu déçu.

Enfin bref, quand on a rien à dire, autant se taire. Je suis toujours là pour te lire alors continue.

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j'ai pas envie que ca fasse comme Falcrisos, c'est à dire les gens arrivent voient deux chapitres d'écrit et se decourages !

d'écrits, se découragent.... 8-s

C'est très bien comme système, de poster petit à petit. Et puis tu es en vacances !

C'est bien, il n'y a aucune faute dans ce chapitre !!! :ermm::(

Laisse-moi le temps de tout relire sans les commentaires, de retrouver le fil, et je te dis ce que j'en pense. J'aime beaucoup l'intrigue de ce récit.

Tylza

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Un chapitre bourrin, enfin pas pour le perso. C'est la partie de l'histoire que j'aime le moins à cause de .... enfin vous allez bien voir :ermm:

Chapitre XI

Enriq se demanda s’il devait prévenir son frère. Il se résigna finalement à le faire. Avant de partir de la ville pour rejoindre son frère, il envoya une missive au seigneur pour qu’il démantèle ce trafic d’arme. Cela porterait un nouveau coup dur à cette confrérie. Enriq vola un nouveau cheval et sortit au galop de la ville. En route, il eut tout le loisir de réfléchir. Le forgeron lui avait parlé de Castel Motte. Comme son nom l'indique, ce petit bastion avait été construit sur une motte tout près de la rivière où se situait le seul pont de la région. Ce petit château devait servir à récolter un droit de passage mais il devait maintenant servir à alimenter les coffres de la confrérie. Après avoir fait un rapport soigné à son frère, ils décidèrent d’attaquer au beau milieu de la nuit. Fadrik rassembla une trentaine d’hommes et ils partirent en direction de Castel Motte. Le château se profila devant les étoiles alors que la lune était à son zénith. Ils déposèrent leurs chevaux dans un bosquet non loin de la place forte. Sous les cris des grillons, ils s’élancèrent à travers la plaine. Enriq faillit tomber plusieurs fois à cause de cette maudite corde qui servait à relier chaque membre du groupe à un partenaire. Arrivés en haut de la butte, ils se plaquèrent contre la palissade. En haut, on pouvait entendre le lourd pas de deux gardes sur le chemin de ronde. Fadrik fit le signe à trois de ses hommes de se mettre en place.

- S’il vous plait ! Cria l’un de ces trois hommes à l’adresse des patrouilleurs.

- Que veux-tu, gueux ? Répondit l’un d’eux.

- L’hospitalité pour la nuit, soyez charitable..

Les gardes rirent et lui jetèrent de multiples objets à la tête.

- Tant pis pour vous… Ajouta le voleur.

Fadrik abaissa le bras, la poudre s’étant dissipée à leur arrivée, deux carreaux d’arbalètes fendirent les cieux et transpercèrent les deux armures de cuirs. Les deux arbalétriers tirèrent sur les cordes reliées aux carreaux et les deux gardes chutèrent sur le sol dans un fruit flasque.

- C’est le moment ! Chuchota Fadrik.

Des légers sifflements indiquaient que les grappins étaient en place. Le petit groupe d’assaut monta silencieusement à l’aide de cordes sur la muraille. Les premiers hommes arrivés en haut s’empressèrent d’éteindre les torches et de faire taire le peu de gardes qui ne dormaient pas dans la cour. Fadrik ne perdit pas de temps et donna rapidement ses ordres.

- Dix hommes au dortoir, tuez-les tous. J’en veux cinq autres qui pillent cet endroit ! Dix qui sécurisent ce lieu et qui amènent les chevaux dans l’enceinte. Le reste, avec moi.

Ils se dirigèrent vers le donjon où dormait le seigneur du lieu et sa famille. Leur pas résonnèrent sur les pavés mais ils n’en avaient que faire désormais. Ils s’arrêtèrent au bout de la piste, face à une porte. Un des hommes s’empara d’une grosse poutre avec immédiatement après l’aide de ses amis. Ils firent un mouvement de balancier et la poutre traversa la porte dans de grandes projections de bois. Ils la retirèrent et Enriq passa adroitement sa main dans la brèche et déverrouilla la porte.

- Toi et toi, vous allez voir au-dessus ! Toi, tu restes devant la porte. Enriq, on va rentrer dans cette pièce.

Ils poussèrent la porte de ce qui semblait être un bureau. La seule forme humaine qu’ils distinguèrent se terrait dans un coin sombre, arme à la main. Quand les deux frères entrèrent, la forme se précipita sur eux en criant. Fadrik réussit à sortir son épée et à parer le premier coup. L’aîné frappa de haut en bas et saisit le poignet de l’homme neutralisant ainsi sa lame. Mais son adversaire fit de même. Après s’être toisé du regard et comme s’il le combat s’était joué dans leurs yeux, Fadrik utilisa une vieille parade. Il fit un mouvement de poignet et cassa celui de l’attaquant. Fadrik lui asséna également un coup de pied dans l’estomac ce qui leur permit de prendre un avantage considérable. L’homme rampa dans un coin sombre et supplia qu’on le laisse en vie. Fadrik lui mit l’épée sous la gorge et lui ordonna d’aller s’asseoir.

- Je vais poser des questions simples donc j’attends bien évidemment des réponses simples, commença Fadrik. Qui commande cette confrérie ?

- Je ne sais pas, personne ne le sait. Ses ordres nous sont transmis à partir d’un messager.

- Où le rencontrez-vous ?

- La rue commerçante, faites cinquante pas et tournez à droite. Chaque jours nous recevons de nouveaux ordres.

- Qui a ordonné et qui commandait l’attaque contre ma guilde ?

- C’est lui qui l’a ordonné ! Se défendit l’homme. Mais pour l’attaque, c’était moi et mes lieutenants, soupira-t-il.

- On en sait assez ! Chuchota Enriq à l’oreille de son frère.

Enriq voyait que l’épée n’allait pas tarder à sortir du fourreau et à son goût, trop de sang avait déjà coulé. Ils se levèrent et attendirent le rapport des hommes qui ne tarda pas à venir.

- L’endroit est entre nos mains, dit un homme.

- Les chevaux sont chargés de trésor, chef, une partie nous appartenait, ajouta un autre.

- Tous leurs hommes sont morts, il y a eu quelques pertes de notre côté.

- Combien ? S’inquiéta Fadrik.

- Trois…

Fadrik soupira mais finit par se résigner : ce n’était pas énorme.

- Regroupement dans la cour ! Annonça Fadrik.

Fadrik monta sur une estrade improvisée et parla à ses alliés.

- Le seul mot qui me vient à la bouche est : merci ! Merci à tous d’avoir vengé mes amis. Je vous donne la moitié du trésor et ce fortin.

Les hommes l’acclamèrent. Fadrik et Enriq enfourchèrent leur cheval suivit d’une poignée d’hommes survivant de leur guilde. Ils décidèrent de dormir avant d’aller voir ce messager.

Au milieu de la matinée, la rue était bondée. Les étales des marchands s’étalaient tout au long de la rue. Sur ces étales, on pouvait trouver pratiquement tout : arme, outils, nourriture, bêtes, etc.… Chaque stand arborait ses couleurs avec leur vendeur plus ou moins charismatique qui essayait de revendre leurs produits en ce jour de marché. Les gens furetaient de droite à gauche abandonnant leurs sens aux plaisirs des lieux. Enriq et Fadrik avançaient parmi la foule à visage découvert, sans grande crainte que quelqu’un les reconnaisse. Ils finirent par repérer le messager dans la dite ruelle. L’homme était enroulé dans une cape sombre et leur était de dos, Enriq s’approcha de lui. Il lui tapota sur l’épaule et l’homme s’effondra au sol. Enriq, surpris, retourna le corps et son estomac se serra. Le messager avait un carreau d’arbalète planté en pleine tête et vu l’état boursouflé du corps, il devait être empoisonné. Fadrik estima la mort à une heure tout au plus. Enriq se baissa pour fouiller l’homme quand il sentit quelque chose lui frôler la colonne vertébrale.

- A couvert ! Hurla Fadrik.

Enriq se laissa tomber derrière le corps.

- Je vais faire diversion.

Fadrik courut dans la ruelle derrière un petit muret. Enriq sortit du couvert offert par le cadavre et se cacha dans le renforcement d’une porte. Il l’ouvrit silencieusement et regarda son frère, courbé sous les carreaux qui volaient avec une puissance surnaturelle. Enriq décida de faire vite car il lui semblait reconnaître l’arbalète qui lui avait servi. Comment l’homme aurait-il pu se la procurer ? Se demanda Enriq. Il mit fin à sa rêverie et monta à l’étage après avoir terrifié une petite fille et sa mère et chercha une fenêtre qui donnait sur l’autre côté de la ruelle. Il la dénicha assez rapidement, glissa dehors tout en restant en équilibre sur le rebord et d’un bond s’accrocha au toit. Après s’être hissé, il se pencha de l’autre côté pour voir où les autres en étaient. L’homme avait bien choisi sa position car Fadrik était pris au piège car si jamais il essayait de fuir, il devrait courir en ligne droite dos au tueur. Après quelques sauts, Enriq se retrouva sur la maison où le tueur campait. Maintenant, le plus dur serait d’entrer et aussi de savoir quoi faire une fois face au tueur… Il trouva une solution au premier problème, quand Enriq s’était penché pour regarder ce qu’il se passait, il lui avait semblé voir un petit hublot juste sous la toiture. Enriq décida de tenter le tout pour le tout, même si sa conscience lui donnait l’ordre de ne pas le faire. Il se lança dans le vide en priant que son épaule tienne le coup. Il se raccrocha au bord du toit et traversa la petite fenêtre. Notre jeune ami roula dans le grenier au milieu de débris de verre et de bois. Il laissa tomber l’attaque surprise… Il décida quand même de l’affronter et il se dirigea vers l’espèce d’échelle au fond de la pièce. Ses pas faisaient grincer le plancher et levaient des petites colonnes de fumée de poussières au-dessus de ses chausses. Il descendit de l’échelle et se prépara à entrer dans la pièce une main tremblante sur la poignée et l’autre, blanche à force d’éteindre le manche, sur son épée. Il hésita de longues secondes, qui lui parurent une éternité, il ne savait toujours pas que faire. Il entra, les yeux clos ce qui était une pure folie vu ce qui pouvait l’attendre et son deuxième problème fut réglé. En effet, à part l’arbalète, rien n’indiquait que quelqu’un avait été ici. Enriq regarda l’arbalète et vit même une dizaine de carreaux qui suintaient de poison. Enriq se demanda pourquoi l’homme était parti en laissant une telle arme aux mains de ses proies. Il ne tarda pas à avoir la réponse sous la forme d’un râle provenant de son frère.

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-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Pauvre frère...

Bon, je dois dire que j'ai eut du mal à suivre le mouvement d'Enriqu pour le contournement, mais ça ne m'a pas ennuyé outre mesure.

L'attaque du fort avec de la poudre de semi-invisibilité, le parchemin d'anti-sort (à 25 points...) sont autant d'éléments ennuyeux car un peu trop... étrange. Je vuex dire: on est dans Warhammer, ça va de soit, mais que le premier gueux venu puisse acheter ce que l'on a qu'en deux exemplaire dans une armée à 1000-1500 points, c'est un peu fort... La magie n'est pas aussi présente que ça. Quant à la poudre, si elle existait, elle serait déjà un formidable outil de guerre et je peux t'assurer qu'en tant qu'haut-elfe, je viderait mes coffres pour avoir une armée invisible.

Enfin voilà, comme pour la poudre à canon (car c'est ça qu'il a dût faire exploser), c'est un peu trop. Il y a tant de solutions pour prendre un ennemi par surprise ou pour contenir ou dissiper un sort (faire appel à quelqu'un de qualifié) que je ne vois pas l'utilité de nous jeter ça à la figure.

Maintenant, et le plus grave, j'ai trouvé ça:

- La rue commerçante, dans une rue qui lui ait perpendiculaire. Tous les jours nous recevons de nouveaux ordres.

Tu as trois secondes pour trouver l'erreur, passé ce délais, tu dois te suicider... (ça manque de relecture toute cette histoire, non?).

Bon, sur ce (ah oui, je continue à dire que Enriqu est trop héroïque et tout, même si le sentiment est moins présent qu'avant) Imperator, empereur du néant, à l'ombre...

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Bon plusieurs choses ( pas toutes en rapport avec ce que tu viens de dire :( )

Donc il reste quatre chapitres avant la fin, cela se terminera par le chapitre XV

Ensuite j'ai supprimé le passage de la poudre, je le trouvais pas top de toute facon, c'était pour faire un truc à la james bond :D Enfin c'était de la semi de toute facon ^_^ j'ai voulu contrer l'effet total mais c'est raté :P

Pour la faute, bah je l'ai pas trouvée :lol: Donc j'ai tout changé !

Et pour le heroisme, je retravaillerai surement le passage pour le montrer encore plus couard !

@+

-= Inxi, 4 chapitre et surprise ! =-

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Hello Inxi! Bon, je n'ai lu que le dernier passage pour l'instant. :lol:

Mais c'était pour vérifier une chose:

Je trouve que ton style s'est amélioré. C'est bien mieux que dans les premiers chapitres je trouve. Bravo! :D

Je lirais le reste bientôt je pense... ^_^

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Et voilà chapitre -3 avant la fin

Chapitre XII

Enriq attrapa l’arme et les carreaux et descendit voir son frère. Seul un bras dépassait du muret et sa voix commençait à faiblir.. En s’approchant, Enriq vit que certains carreaux avaient traversés la pierre et que l’un d’eux avait percuté Fadrik dans la hanche. Paniqué, Enriq attrapa son frère et le traîna jusqu’au seul alchimiste capable de les aider. En route, Enriq donna quelques feuilles spéciales à Fadrik qui arrêtait normalement tous les poisons mais là, ça ne semblait que le ralentir. La maison de l’alchimiste se tenait proche de la forêt ce qui lui permettait d’aller chercher directement ce qu’il lui fallait. Enriq frappa la porte avec la crosse de l’arbalète et le vieil homme vint leur ouvrir.

- J’ai besoin de vos services ! Dit Enriq tout essoufflé.

L’alchimiste réfléchit longtemps, les dévisagea et répondit en fermant la porte :

- Je ne travaille pas avec les voleurs.

Enriq colla l’arbalète là où il entendit la serrure se fermer et fit feu. Le carreau traversa la porte arrachant cette dernière. Enriq reprit son frère sur ses épaules et ouvrit la porte d’un coup de pied bien placé. Il entra dans la maison et rejoint l’alchimiste dans une pièce toute proche.

- Se n’était pas une demande ! S’était un ordre !

L’alchimiste passa distraitement les doigts dans sa barbe avant de répondre :

- Ce n’est pas si simple. L’herbe que vous lui avez donnée, retarde sa mort d’un jour, maximum deux. Une potion que je viens de mettre au point peut repousser à une semaine, voir deux s’il a de la chance. Le seul antidote se trouve dans les vieilles mines à l’Est d’ici. Cette plante s’appelle l’igléïa. Si vous voulez le sauver, ramenez en moi. C’est à deux jours d’ici.

- Je serai de retour avant le délai ! Préparez tout !

Voyant que Enriq regardait son frère, l’alchimiste lui dit également que ce dernier était en sécurité avec lui. Comme preuve de ses dires, l’alchimiste jeta un sort qui répara instantanément la porte. En plus, il avait réussi à deviner que Enriq avait donné des herbes médicinales à Fadrik alors qu’il n’avait rien dit. Enriq vola un cheval à un homme en train de se soulager dans la forêt et prit la direction de ces mines. Son voyage lui prit bien les deux jours, Enriq regretta juste que son cheval n’est pas la même détermination que lui. Il vit les premiers pics se dresser à l’horizon en même temps que la montée de l’astre solaire. L’air s’emplit des senteurs de la forêt et du cri des insectes. Enriq localisa un sentier qui se faufilait entre les arbres et qui s’enfonçait vers le haut de la montagne. La végétation laissait passer assez de lumière pour que la brume qui longeait le sol se désépaississe et finisse par disparaître. Les sabots du cheval rythmaient la balade quand un petit rongeur s’arrêta devant le destrier. Celui-ci commença à s’affoler et Enriq ordonna à l’animal de déguerpir. L’animal regarda Enriq comme s’il l’avait compris et s’en alla dans un fourré. Enriq flatta l’encolure de son cheval et lui dit de se calmer. Le cheval cessa de s’agiter et ils purent reprendre la route. Au bout d’une heure de montée intensive à travers des chemins sinueux., Enriq arriva sur un petit plateau d'herbeux. Dans le creux d’une petite colline, une porte encadrée de trois poutres de bois donnait sur ce qui semblait être un tunnel. Enriq attacha sa monture à l’un des piliers, alluma une torche et s’engagea dans le trou. Alors qu’il n’était que depuis quelques minutes dans ce sombre passage, notre héros sembla entendre des voix et des bruits de métal qu’on entrechoc.

Ces mines ne sont-elles pas censées être abandonnées ?

- Si, cela fait des décennies qu’elles ne sont plus exploitées. Pas assez de minerai disait-on ! Ensuite de grandes contestations ont eu lieu mais elles n’ont abouti à rien et les mineurs ont du rentrer chez eux. Des légendes parlent d’un peuple mystérieux qui se serait installé dans la mine mais cela reste évidement une légende.

Pourtant, il dut reconnaître l’évidence car plus il avançait, plus les bruits étaient nets. Au bout d’un moment, une lumière se dégagea de l’un des embranchements devant lui. Enriq cala sa torche entre deux pierres et s’approcha de la source de lumière qui se révéla être aussi celle des bruits. Dans la caverne, il y avait six protagonistes dont deux qui semblaient se battre contre les quatre autres. Les personnages qui étaient en infériorité numérique ne semblaient pas humains remarqua Enriq : Ils étaient plus petits et plus robuste. Enriq se demandait s’il devait intervenir car même si les deux combattants semblaient mieux équipés dans leur lourde armure, ils étaient moins nombreux. Notre héros n’eut pas le temps de décider que le combat commença. Se fut l’un des plus rapide que Enriq n’eut jamais vu. Les deux nains firent tournoyer leur marteau et cassèrent une tête et deux torses. Le dernier homme, profita de la mort de ses compagnons pour tenter de perforer un de ses deux adversaires. La lame ricocha sur l’armure et le dernier humain mourut écraser par deux marteaux. Les deux nains crachèrent sur les cadavres et sortirent de la caverne. Enriq fit demi-tour furtivement et alla chercher sa torche. Une fois chose faite, il retourna sur le lieu de l’affrontement, la lança sur le sol en contrebas et descendit dans la caverne. Le sable était trempé de sang et les corps étaient déjà attaqué par les vers. Enriq n’eut pas le courage de les fouiller alors il prit le chemin des vainqueurs. Notre ami n’eut aucun mal à les suivre car avec leur lourde armure de plate, ils laissèrent de profondes empreintes dans le sol. Les bruits de métaux reprirent et au lieu de voir un autre combat comme Enriq le pensait, il tomba sur des mineurs. Le plus proche de lui portait un simple habit en cuir et donnait de grand coup dans la roche à l’aide d’une pioche. Il devait travailler depuis longtemps et il semblait pouvoir frapper encore pendant des heures. Enriq n'avait aucune envie de patienter car son frère avait besoin de soins. Soudain un cri résonna dans la mine. Tous les mineurs des alentours se rassemblèrent autour d’une des parois et regardèrent, souriant, une roche diffusant une lumière argentée.

Enriq profita de l’occasion pour continuer le long du tunnel. Il arriva à l’autre extrémité alors que les mineurs discutaient dans une langue inconnue. A la fin de ce nouveau tunnel, une nouvelle grotte s’offrit à Enriq mais celle-ci ne contenant pas d’issue apparente. Seule une porte massive permettait d’accéder à la zone suivante, de l’autre côté de la pièce, de grosses pierres constituaient le seul mobilier. Enriq s’approcha de la porte pour y trouver une faille, il eut beau chercher et rechercher, elle semblait indestructible. Elle devait faire dans les cinquante centimètres d’épaisseur dans une roche qui ressemblait à celle de toute à l’heure et était couverte de petits symboles divers. Des cliquetis provinrent du tunnel des mineurs et, quelques secondes après, une troupe de chariots de bouchèrent dans la grotte. Ils passèrent devant Enriq suivant des rails au sol que notre ami n’avait pas vu. Il y avait une dizaine de chariots poussé par un nain dont les muscles brillaient sous l’effort. Une fois devant la porte, elle se leva et le convoi passa en dessous. Enriq, caché derrière ses pierres, avait suivi la scène avec attention et décida d’agir au prochain convoi. Enriq sortit de sa cachette quand la porte se referma dans un bruit sourd. Il souleva les plus grosses pierres et les déposa sur les rails à intervalle régulier. En posant la dernière pierre, la main d’Enriq glissa et il dut se rattraper grâce aux rails. C’est à ce moment qu’il sentit une faible vibration se propageant dans son corps et qui allait en augmentant. Il retourna se cacher derrière les rochers et attendit de voir si son stratagème allait marcher.

Un nouveau nain fit irruption dans la grotte avec un nouveau convoi. Soudain le premier wagon vint percuter la première pierre ce qui eut pour effet de stopper le convoi et d’arracher ce qui semblait être un juron au nain. Enriq profita de la diversion et sortit soulever les draps qui recouvraient les chariots. Les premiers contenaient trop de minerais pour que Enriq puisse s’y glisser sans attirer l’attention des nains. Le dernier ne contenait que la moitié de sa capacité, mais il était rempli de ces pierres si brillantes. Il se glissa dedans et mit quelques pierres dans sa poche, elle devait valoir leur pesant d’or. Le convoi se remit en marche et Enriq souleva le drap pour voir où le nain le conduisait. Après la porte et à la surprise d’Enriq, il y avait une ville. Mais cette ville était différente, toute en pierre, carrée et d’une manufacture impressionnante. Enriq qui n’avait jamais vu de villes naines ne pouvait dire si c’était un avant poste, une vraie ville ou un mélange des deux. La file de wagon couina un peu et finit par rentrer dans un bâtiment à la périphérie de la ville. Le bâtiment surplombait la ville de son gros rocher où il avait été construit. Enriq sentit la chaleur avant même que les parois du wagon commencèrent à chauffer. Notre ami sortit un peu plus la tête et son pressentiment se confirma : Il était dans une fonderie. Il n’y avait plus le nain qui poussait et les chariots suivaient un chemin tout tracé. La salle où se dirigeait les chariots était coupé en deux par un trou béant. Seul le chemin de fer traversait le trou et au milieu, les wagons se retournèrent laissant tomber leur chargement dans un large chaudron bouillonnant. Enriq tenta de sortir du wagon mais les pierres qu’il portait le clouèrent à ce dernier. Enriq enleva donc le plus de roches mais il ne fut pas assez rapide.

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-= Inxi =-

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Invité Virglum

J'aime beaucoup ! Tes personnages évoluent, mais ta manière d'écrire aussi !

Continue comme ça. Juste pour te dire aussi de ne pas te décourager.

(ah oui, petite faute récurrente : "ça et là". on écrit en fait "çà et là", c'est chelou mais c'est comme aç)

J'avoue qu'au tournant de l'histoire je n'ai pas tout compris (mais là c'est moi), savoir qui travaillait pour qui etc. mais bon, après ça allait mieux.

Bien joué !

(et vivent les Lézards ^^)

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Voilà , l'avant avant dernier chapitre !

Chapitre XIII

Le chariot se retourna et Enriq se rattrapa de nouveau aux rails. Il dut éviter à plusieurs reprises les roues des wagons qui faillirent lui couper les doigts. Il se balança dans le vide et remonta à l’abris. Enriq était épuisé et comme la fonderie semblait vide, il décida de s’y reposer malgré la chaleur. Quand notre héros ouvrit les yeux, l’endroit n’avait pas bougé d’un poil. Notre jeune ami se remit debout et transféra les pierres qu’il avait sur lui vers son sac. Il se sentait un peu plus léger, Enriq se demanda combien de temps il avait bien pu se reposer et finit par conclure que cela durait depuis bien assez longtemps. Après un petit coup d’œil du côté d’où il était rentré, il sortit du bâtiment. Enriq se demandait où trouver la fameuse plante, il décida de trouver la bâtisse d’un mage nain pour y trouver peut être l’égleïa. Ce peuple à l’aspect bourru devait avoir de nombreux sorciers et il ne doutait pas un instant qu’il n’y trouverait pas son but. Il s’engagea dans la ville tout en restant dans les coins les plus sombres. Une large maison formait le coin d’une rue mais en cela elle n’avait rien de spéciale. Sa spécialité était d’avoir un petit panonceau avec une fine écriture qu’il ne parvint pas à déchiffrer. Ce bâtiment semblait être important et Enriq décida de le fouiller. L’escalade étant son moyen d’accès favori, le voleur décida de passer par la fenêtre de derrière. La pièce dans laquelle il tomba ne pouvait pas lui être plus utile. Il était dans une réserve d’architecte vu la masse de plans qui s’empilaient de part et d’autre de la pièce. Enriq décida de tous les déballer pour voir si quelque chose pouvait lui être utile. Il devait y avoir le plan de pratiquement toutes les demeures de la ville. Enriq se dit qu’il serait intéressant de revenir plus tard… Pour le moment ce qu’il voulait, c’était le plan de la ville et il finit par le trouver sous une fine couche de poussière. Il ne comprit absolument rien. La seule chose qu’il comprit c’est qu’il devait aller voir dans ce bâtiment où sur la carte les mêmes symboles que sur la porte était inscrit. La nouvelle maison à inspecter se trouvait à deux pâtés au sud. Tout en restant dans l’ombre, Enriq grimpa en haut de ladite maison et se glissa par l’une des fenêtres.

La maison n’était constituée que de deux vastes pièces. Dans la première un nain tenait une arme à la main et semblait lui parler. Enriq ne comprit pas tout de suite ce que faisait ce petit personnage mais quand la lame se mit à briller d’une étrange manière, il sut qu’il l’avait envoûté. La lame comportait plein de petits symboles désormais, comme sur le plan et la porte. Tout en restant dans le dos du maître nain, Enriq alla dans la salle d’à côté. A son grand étonnement, il n’y trouva rien. Pas la moindre plante, que des minerais… Enriq eut envie de tout abandonné mais il se souvint quel était enjeu de sa mission et se remit aussitôt au travail. Il redescendit dans la ville et entreprit d’aller regarder une nouvelle fois tous les plans. Une fois chose faite, Enriq n’avait plus qu’une vingtaine de maison à fouiller. Il avait éliminé les autres car cela semblait être plus des habitations que des entrepôt.

- Je vais au moins en avoir pour trois jours ! Se découragea Enriq.

Plutôt tu auras commencé, plutôt cela sera fini…

A la fin de ces trois jours, et après avoir dérober de la nourriture à plusieurs reprises. Enriq avait bien finit de fouiller toutes les maisons. Notre ami était assis en tailleur sur un toit et contemplait la ville à ses pieds. En levant la tête, il ne parvint pas à voir la voûte de la salle même avec la lumière venant des rues. Elles étaient éclairées avec des lampes comme une gigantesque toile d’araignée de feu. Enriq n’avait rien trouvé, rien de rien. Ce peuple ne semblait s’intéresser qu’à leurs maudites pierres. Personne n’avait la moindre once de végétations, pas une fleur, pas un seul arbre. Enriq laissa sa tête reposer sur les tuiles de la maison et se demanda bien ce qu’il allait faire. Quand il recherchait la plante dans le quartier nord de la ville, il était tombé sur une prison. La seule chose palpitante qu’il y apprit c’est que les nains aussi avait des problèmes avec un groupe qui avaient un tatouage dans le bas du dos. Enriq se demanda si cela pouvait être la même confrérie. Cela se tenait, il essayait de créer des armes plus puissantes grâce à cette fameuse roche. Mais pour l’instant, il était plus occupé par l’état de santé de son frère. Un petit bruit le tira de sa rêverie, c’était une petite souris avec une plante dans la bouche.

- Hey ! Mais c’est ce que je cherche. Ne bouges pas petite souris.

La souris était debout sur ses deux pattes arrières et regardait l’humain s’approcher de plus en plus. Enriq sentait que la souris avait peur et essayait de la calmer. Il sortit un morceau de nourriture et le déposa non loin de la petite créature.

- Mange, n’aies pas peur.

La souris tourna la tête et vit le petit morceau de pain. Elle se baissa, s’en approcha, le sentit et lâcha la fleur pour attaquer son repas. Enriq ne perdit pas de temps, il attrapa la fleur l’enroula dans un vieux chiffon et retourna vers la porte d’entrée de cette ville souterraine. Il suivait le côté est de la grotte quand une violente secousse vit vibrer toute la caverne. Des roches dégringolaient du plafond et Enriq les évitait sans mal quand soudain tout devint noir. Quand il reprit conscience, il avait furieusement mal à la tête. Il avait l’impression d’être tomber de cinq étages et d’avoir survécu. Vu la taille de la pierre qui l’avait percuté, il se demandait quand même comment il avait résisté… Il toucha l’entaille qui l’avait à la tête et en conclu qu’une fois de retour, il demanderait une de ces fameuses potions qui, dit-on, soigne très rapidement.

- Combien de temps suis-je resté ainsi ? Se demanda Enriq.

Cela fait une semaine et demi que tu es parti…

- Oh non…. Je ne pourrais jamais sauver Fadrik. Il doit être mort maintenant ! Non, se ressaisit-il. Il a dit jusqu’à deux semaines.

Enriq courut le plus vite possible, c’est à dire jusqu’à ce que la douleur au crâne l’empêche de continuer. Il retrouva rapidement la sortie et sa commande d’ouverture. Les nains n’étaient plus en train de piocher, ils avaient dut aller voir ce qu’il y avait en ville. Arrivés dehors, Enriq chercha son cheval. Mais il eut beau regarder de partout, la secousse l’avait fait paniquer… Notre héros, une larme à l’œil, s’effondra sur le sol.

- Ce coup-ci je ne pourrais jamais y arriver ! Et il se mit à pleurer à chaudes larmes.

Rhooo ! Ne pleure pas ! Je vais lui amener moi !

-Va-t’en-toi ! Tu ne mets d’aucune utilité…

A ce moment, descendant d’une branche voisine, un faucon se posa juste devant Enriq.

Allez ! Donne-moi la plante !

- Mais, mais…. Comment ?

Je t’expliquerai plus tard !

Enriq confia la jeune pousse à l’oiseau et qui d’un battement d’ailes parti vers la ville. Enriq essaya de faire le point sur cet événement plus que bizarre. Il n’arriva qu’à des conclusions fantaisistes et déduit que le coup sur la tête l’avait plus amoché que ce qu’il pensait… Enriq s’allongea dans l’herbe et se remit à réfléchir… La dernière pensée qu’il eut avant de dormir fut : Empathie animale… Un léger blizzard fit s’éveiller Enriq. Il s’enroula dans sa couverture et essaya de remettre ses idées en place. Ses cheveux battaient sous le vent et Enriq passait plus de temps à les remettre en place que de prévoir ce qu’il allait bien pouvoir faire. Sur son flanc de montagne, notre héros regardait sa prochaine destination. Il ne la voyait pas, elle était beaucoup trop loin et la lumière de la lune n’arrangeait en rien sa vision. Soudain un petit objet tomba sur sa cape et manqua de se fracasser sur le sol si Enriq, d’un fulgurant réflexe, ne l’avait pas rattrapé. C’était une petite fiole qui contenait un liquide rougeâtre qui ressemblait fortement à du sang. Il enleva le bouchon mais ne sentit aucune odeur suspecte. Il décida de l’avaler. Enriq sentit tout de suite la potion de soins faire son effet. Il sentit un léger picotement sur sa tête et ne put s’empêcher une grimace de douleur. En tout cas, il ne savait pas si cela était normal mais il avait encore envie de dormir. Et plus la potion agissait, plus cela augmentait. Après seulement quelques minutes passées dans le monde réel, Enriq retourna au pays des songes avec ce dernier message en tête :

Ton frère est désormais sauvé..

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-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Invité Blackangel

un mois de vacances et au moins 5 chapitre a lire! tu aurai pu m'attendre bon maintenant au boulot (se message s'auto détruira quand j'aurai fini de les lire les nouveau chapitre) ^_^

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ça parait gros, mais c'est vite lut...

Bon, pour commencer, c'est joli d'avoir mis des nains, mais plusieurs choses m'ont titillées durant la lecture.

D'abord, Enriqu n'a aucun problème de nourriture durant sa quête. Je veux bien que ce, que ça, mais une petite phrase dédiée à un vol dans la soupe d'un garde ou à l'estomac grondant sa colère pourrait être appréciable.

Ensuite, j'aimerais bien savoir comment les humains ont put abandonner une mine de mithril (car il s'agit de ça, hein? Enfin, là, je suis trop dans le seigneur des anneaux, alors mettons: une mine de gromril)? Un passage là-dessus serait plutôt amusant et distractif, tout en renforçant l'aspect réalisme.

Côté fautes, j'ai trouvé entre autre ça:

qui ne manquèrent pas de lui couper les doigts.

qui manquèrent de lui couper les doigts, car avec ta forumlation, Enriqu n'a plus de doigt, les chariots ne l'ont pas loupé.

Enriq était épuisé et comme la fonderie semblait vide, il décida de s’y reposer malgré la chaleur. Quand Enriq ouvrit les yeux

Enriqu fait-ci, puis Enriqu fait ça et Enriqu... En gros, il faudrait varier un peu.

Voilà, je ne mets que ces deux-là (entre autre parce que ce sont les seules que j'ai pris le temps de repérer) mais c'est surtout pour demander, comme d'habitude, une relecture plus attentive (si quelqu'un a un truc pour que les relectures deviennent quelque chose de sympatique, qu'il le dise parce que en ce moment c'est vraiment négligé.)

Ah, et pour la voix... Finalement, c'est plutôt bien trouvé. Reste à bien t'en servir dans les chapitres suivant que tu as déjà écris. Bref, donne la suite, qu'on voie ce qu'il en est...

Imperator, empereur du néant.

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Et voilà presque la fin, profitez ! (enfin si vs aimez )

Chapitre XIV

Le voyage de retour fut long et fatiguant. Enriq manquait de vivres et de forces mais sa volonté de fer lui permettait d’avancer, encore et encore. Les paysages se succédaient et le soleil laissait sa place à la lune, inlassablement. Enriq n’arrivait pas à croire ce qu’il lui arrivait. Lui, petit voyou, avait la capacité de commander aux animaux…

Pas commander ! En fait, tes années dans les rues ont développé tes liens avec les animaux. A priori la peur est le facteur qui a motivé la prise de conscience de ce don.

- Il a toujours été en moi ?

Oui, c’est dans tes gènes. Tu ressens ce que les animaux ressentent et tu es capable de modifier leur émotion pour les contraindre à t’obéir. Souviens toi dans ta jeunesse, la souris ! Et plus tard la bestiole, le cheval, l’autre souris …

- Mais je ne sais pas comment ça marche !

Tu apprendras… Il te faut juste du temps !

- Pourquoi je t’entends ? Pourquoi uniquement toi ?

Cela m’a surpris aussi quand j’ai capté tes pensées… Mais je m’y suis fait et je t’es trouvé attachant mais je n’ai pas d’explication rationnelle à ça.

- Donc n’importe quel animal m’obéi ?

Non, si l’animal en question a une trop forte volonté ou que le maître exerce une force plus puissante alors tu ne pourras pas et cela risquerait de te tuer… bon je te laisse, j’ai faim et une proie se trémousse à l’horizon.

Enriq entendit l’oiseau décoller puis fondre, dans un cri qui lui fit frémir les tympans, sur sa cible. Des petits battements d’ailes puis un bruit de mâchement lui appris que l’oiseau était à nouveau dans les parages.

- Tu n’es plus bien loin de la ville à présent, tu devrais y être avant demain matin si les conditions sont bonnes…

Enriq reprit confiance et d’un pas décidé, il prit la direction de cette ville et de son frère. Ses vêtements étaient poisseux de sang et de crasses. Enriq décida de trouver un lac tout proche pour s’y baigner et changer d’odeur. Les cours d’eau et les fleuves était menu courant ici, notre ami ne mit pas longtemps à trouver à quelque chose qui ressemblait vaguement a une déformation sur le bord de la rivière. Elle permettait à Enriq de se baigner tout en restant hors de portée du courant. Ses vêtements étaient en train de sécher sur le bord de l’eau et le soleil faisait du mieux qu’il pouvait pour retirer l’eau de ses habits. Une fois secs, il décida de les renfiler et de retourner vers la ville. Ses vêtements étaient tout chaud et tout raide à cause de ce lavage improvisé et ils le génèrent les premières minutes. Il trouva un petit buisson de baies et décida de se revigorer un peu.

Maintenant, il faisait nuit. Le peu de lumière permettait encore à Enriq d’avancer. Il ne savait pas d’où provenait ses forces mais il aurait pu avancer encore des heures. Enfin au moins jusqu’à ce qu’il entende des bruits sourds et qu’il aperçoive des volutes de fumée dans le ciel nocturne. Tout en restant à l’abris des feuillages, la curiosité de Enriq le poussa vers l’avant. Notre jeune ami en s’approchant de la clairière vit un spectacle qui le cloua sur place. Il y avait des créatures bizarres qui se battaient entre elles, d’autres qui coupaient des arbres, d’autres encore qui s’occupaient de loups, et même certaines qui se faisaient manger. Ce peuple rudimentaire, où seule leur ombre surmuscler suffisait à faire trembler Enriq, festoyait au milieu de la plaine. Le jeune héros décida de s’en aller avant qu’il ne lui arrive des problèmes. Il se releva, et fit demi-tour toujours les yeux braqué sur le mystérieux spectacle. Soudain, il buta contre une chose molle. Cette chose se mit à crier avec une voix stridente et désagréable, Enriq ne comprit pas un mot. La seule chose qu’il compris était qu’il devait la faire taire s’il ne voulait pas être repéré. Enriq joua de sa taille et de son poids pour faire basculer la créature. Pendant la chute, il la bâillonna d’une main et sortit son poignard de l’autre. Il enfonça la lame jusqu’à la garde dans le corps de l’immonde chose. Un sang épais et vert coula de la nouvelle plaie formée en même temps que la lueur rouge de ses yeux s’éteignaient.

Sans le savoir, Enriq venait de tuer l’éclaireur qui allait prévenir qu’une armée humaine allait attaquer les choses vertes par surprise.

Après la sorte de combat, Enriq n’avait pas traîné. Il avait couru le plus vite possible. Il espérait juste que le corps passerait pour une rixe qui avait mal tourné. Il s’assit dans le creux d’un arbre et décida d’y passer la nuit. Le lendemain fut douloureux pour Enriq. Pendant la nuit, il n’avait pas arrêté de bouger et il s’était réveillé dans une position jusque là insoupçonnée. Il avait mal au dos mais après quelques étirements qui firent grimacer notre ami, ils devinrent supportables. Enriq devait savoir où il était, il décida donc de grimper au somment d’un arbre alors que ses côtes hurlaient de ne pas le faire.

Je vais le faire, moi… Tu es à quelques dizaine de lieux de la maison de l’alchimiste. Va toujours au nord.

En effet, après une bonne demi-journée de marche, il arriva à la maison. Il toqua brièvement à la porte en s’étonnant de la magie de l’homme. Elle était exactement comme il avait vu la première fois. La porte s’ouvrit pour laisser paraître Fadrik chancelant mais debout. Enriq se jeta dans les bras de son frère qui failli tomber sous l’assaut brusque.

- Rhaaaaa ! Va t’en morveux !

- Heureux de te voir en forme ! Dit Enriq.

- Mouais, ça peut aller…

- Il s’est remis assez vite … Intervint le vieil homme. Malgré que je lui avais dit de rester coucher.

- Le lit est pour les mourants et les peureux ! Se défendit Fadrik.

- Ou pour ceux qui ne veulent pas mourir ! Répondit le vieil homme.

- Enfin bref ! Coupa Enriq au milieu de ces enfantillages. Le tout c’est qu’il aille mieux maintenant. Merci, nous vous sommes redevable …

- Je tacherai de ne pas l’oublier ! Dit dans un clin d’œil le mage.

- Viens Fadrik, on s’en va !

Ils sortirent de la maison pour leur nouvelle cachette. A l’intérieur de celle-ci, il n’y avait qu’une poignée d’hommes. Tous rescapés du massacre qu’il y avait eu, à ce moment ils étaient en mission ou alors tout simplement absents. En tout cas, ils étaient en vie et ne juraient plus que par le sang de leur adversaire. Après des retrouvailles chaleureuses, Fadrik raconta ce qu’il s’était passé puis se retourna vers Enriq.

- Maintenant, nous sommes dans une impasse…

- Non, je pense pas ! Répondit Enriq.

- Aurais-tu appris quelque chose susceptible de nous aider ? Demanda son frère ironiquement.

- Oui, où est le corps de celui que j’ai abattu ?

- Il est resté dans la grotte, il doit être en train de pourrir à l’heure qu’il est… Et puis notre ancienne cachette doit être surveillée désormais.

- C’est pas grave, je vais tenter ma chance… C’est notre dernier espoir.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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bon, deux choses:

L'une, c'est que, du côté animal, tu fais passer la chose encore assez bien, mais peut-être devrais-tu plus t'y attarder... (dans le genre, trouver des explications qui se tiennent ou carrément, comme je l'imaginais (je suis un peu égocentrique, mais que veux-tu, je n'ai personne d'autre sous la main à qui demander son avis) montrer que le petit peut parler avec tout les animaux (plutôt que de lui donner le don de les commander sauf si tu y vois une bonne raison) un rat lorsqu'il était dans la rue, un oiseau un peu après ou autre...).

Mais pleins de solutions existent, je ne sais laquelle est la meilleure. Une chose est sûre, quoi que tu choississe (la thèse actuelle étant tout à fait bien en fait), il te faut y consacrer des arguments et surtout faire sortir ceux-ci de la bouche de quelque chose d'autre que d'un oiseau... (selon moi et d'un avis purement et proprement personnel.)

Sinon, je ne dirais rien de plus avant que tu te sois relu, car j'ai trouvé pas mal de fautes (évitables) dans ton texte dont:

Les cours d’eau et les fleuves était menu courant ici

une conjugaison à la troisième personne pluriel incorrecte (très rapidement vue).

En gros, je sais que tu as déjà écris ce texte il y a un moment, et je me demande pourquoi tu ne l'as pas relu avant de le poster. Et même si tu l'avais relu, comment laisser passer cette faute (sur un texte qui fait une page A4?)? Ou ne serait-ce que celle-là, mais d'autres? Bref, j'estime que tu dois à ton texte et aux autres une relecture attentive et (au mieux mais pas obligatoire) à haute voix. Partant de ce principe et sachant qu'un tel procédé peut t'aider dans l'écriture de textes, je te menace de ne laisser que "pas de relecture" dans ma prochaine réponse si, effectivement, j'avais assez de preuves pour m'assurer qu'il n'y aie pas eut de relecture. (c'est dur, mais, selon moi, nécessaire).

Voilà...sur ce, tout de même amicalement,

Imperator, empereur du néant.

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Ok. Aujourd'hui, j'ai tout relu. Comme ça, j'ai rien loupé, et j'ai tout compris.

Donc je peux enfin faire mon commentaire ! hin hin hin, attention ! Je vais me venger pour mes courbatures, maintenant... ^_^

Bon, à mon avis, tu écris toujours aussi bien. J'aime les mots que tu emplois, j'aime comment tu racontes les scènes de bagarre, j'aime le fait que tu penses à tous les petits détails ; tu n'oublies rien, et puis c'est simple, sans être creux.

Pour l'orthographe et la grammaire, il reste une flopée de choses à régler :) ( te paye pas la honte ; il y a bien pire que toi en matière de fautes. ). C'est juste des fautes d'étourderie, d'inattention, des accords entre les temps verbaux d'une même phrase, entre présent et passé, à cause du fait que ton récit adopte un point de vue très interne par rapport à Enriq, des problemes d'orthographe classiques, mais surtout la répétion de "Enriq... Enriq...Enriq....", qu'il faudra corriger, tu verras. Essaie d'articuler tes phrases de façon plus fluide quand tu racontes ses actions successives, trouve des astuces pour que le sujet ne soit pas en début de phrase, etc.

A part ça, c'est agréable à lire -j'ai l'impression de jouer à la prof, là ! :P:wink: -, les idées sont bonnes, il n'y a pas de descriptions superflux, le suspens est bien tenu, et surtout, j'aime beaucoup le personnage d'anti-superhéros de Enriq. On retrouve ce type de personnages dans beaucoup de livres, films, etc, mais là, ça correspond bien au genre de ton récit. Et puis c'est un mec bien ! :)

L'idée de l'épisode dans la mine est pas mal.

Par contre, la magie -le langage avec les animaux- parait trop être une facilité pour Enriq. ça arrive comme ça, d'un coup, on a juste eu un aperçu de ce contact avec la bestiole dans la forêt, mais c'est tout. Je te conseillerais de, soit, le ramener à des souvenirs d'enfance où il a déjà eu des expériences de ce genre, soit d'inclure d'aitres détails qui ne disent pas tout, mais qui rajouterait du bizarre, dans des épisodes précédents. En fait, moi j'aurais plus pensé à l'alchimiste qui envoie un animal à Enriq, qu'à un don magique de celui-ci. Je sais pas comment dire, mais le récit perd de sa force, là.

Bref, à part ça, tout va bien. Donc j'attends le dernier chapitre, et les autres suites. ^_^

Tylza, voilà !

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Et voilà l'ultime chapitre ! J'attends un max de commantaire ! ^_^

Chapitre XV

En effet, arrivé sur place Enriq ne manqua pas de remarquer les deux gardes en faction devant l’entrée. Il se doutait qu’il devait y en avoir d’autre dans les environs. Un bruissement de branches derrière lui le fit sursauter.

- Hey gamin ! Tu auras besoin de mon aide pour rentrer, dit le grand frère.

- Mais non ! Va-t’en ! S’il nous attrape tout les deux, on est fichu.

- Il y a un passage secret un peu plus loin ! Il mène directement dans la salle principale…

- Mais je ne le savais pas ! S’exclama Enriq.

- Bah, normal sinon il ne serais plus secret… ajouta Fadrik avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Les deux frères quittèrent leur position et s’arrêtèrent devant une grosse souche d’arbre. Fadrik sortit une clé qui pendait autour de son cou et la glissa dans la souche. Enriq s’était toujours demandé à quoi elle pouvait servir, maintenant il savait … Le tronc s’illumina et disparut pour laisser place à un escalier souterrain.

- Voilà, bonne chance ! Dit Fadrik.

- Merci, répondit Enriq avant se s’engouffrer dans l’escalier.

Enriq n’avait pas emmené de torche mais, par chance, la lumière produite par les mousses phosphorescentes suffisaient amplement. Le tunnel gouttait sous l’humidité de la terre juste au-dessus faisant parfois tomber quelques gouttelettes sur la nuque de Enriq. La fin du tunnel se terminait par une trappe que l’on pouvait atteindre uniquement avec une échelle. Notre ami agrippa les barreaux et monta jusqu’à ce qu’il puisse atteindre la trappe. Il la déverrouilla la poussa vers le haut. Elle s’ouvrit assez facilement et laissa Enriq avoir accès à la salle. En se retournant, il put voir que la trappe se trouvait sous une chaise qui était collée contre un mur. Bon il n’était pas là pour chercher du mobilier mais le corps. Il fut facile à trouver, Enriq n’avait qu’à suivre l’odeur…

Le corps pourrissait dans ce qui était la réserve mais maintenant c’était devenu une sorte de tombe. Le corps était sur le dos et toute la partie du thorax et de la tête avait commencé à être mangée, on pouvait même commencer à apercevoir des bouts d’os. Enriq s’en approcha tout en pensant à autre chose, si jamais il le fixait trop, il savait que son estomac ne serait pas d’accord. En tout cas, tout ce qu’il espérait c’était que le bas du dos serait encore intact. Il retourna le corps et s’en éloigna d’effroi immédiatement. Le nombre de créatures grouillant sous le corps était vraiment impressionnant et dégoûtant … Enriq lança quelques cailloux pour tenter de les faire fuir mais rien n’y faisait, elles ne voulaient pas partir. Notre ami essaya alors sa nouvelle capacité. Il s’assit à côté de l’homme et ferma les yeux. Au début rien ne se passa mais au bout d’un moment une sensation parcourut son corps. Une sorte de léger frisson de plaisir parcourait son épine dorsale. Les créatures étaient sur le paradis, cet endroit était ce qu’elles voulaient. Notre ami se concentra et essaya de changer ce sentiment de bien être. Un nouveau frisson parcourut son corps mais cette fois-ci, ce n’était pas le même, c’était un frisson de peur. En ouvrant les yeux, il put voir les petites bestioles s’affoler et quitter leur place à la vitesse de l’éclair.

Une fois le corps nettoyé de ces immondices, Enriq souleva le petit bout de tunique qui allait déterminer si oui ou non ce cauchemar allait enfin s’arrêter. A sa grande surprise et pour une fois, le destin lui souriait : il avait bien une marque juste au-dessus des fesses. Donc le signe de cette confrérie est donc ce petit tatouage, se dit notre ami… Cela voudrait dire que si le seigneur regroupait tous ces chefs et faisait le test alors la plus haute tête tomberai et il serait enfin tranquille. Enriq était soulagé, il allait enfin pouvoir dormir sans se demander si il verrait le lendemain. Bon ce n’était pas tout mais il devait sortir maintenant. Trop tard, déjà des bruits de pas menaçants arrivaient.

- Alors, qu’elles sont les nouvelles ?

- On ne sait pas où ils sont… Après que tu les aies blessés, nous avons perdu leur trace.

- Et les hommes dans les mines, sont-ils revenus ?

- Non, nous n’avons plus de nouvelles de puis plusieurs semaines.

- Il ne va pas se réjouir de ces nouvelles ! Notre position est fortement menacée ici, nous avons perdu beaucoup d’hommes à Castel Motte, et bizarrement ils ont trouvé notre réseau de passage d’armes… Nous pouvons même pas combler avec le minerai des nains ! Je te charge de rassembler les hommes, il va bientôt donner de nouvelles directives alors les soldats devront être prêts.

- Que faisons-nous pour Fadrik et son frère ?

- Ils finiront bien par se montrer, et ça sera leur plus grosse erreur…

- De toute façon, au pire, si nous échouons ici, il nous reste d’autres positions où nous terrer, non ?

- Oui, mais si nous contrôlions toute cette partie de la carte alors on pourrait s’en servir de base d’opération.

- Pour revenir à votre ordre, vous savez celui où s’il arrivait malheur…

- Le poison tu veux dire ? Laissez-le en place au dessus des réserves d’eau de la ville, si jamais c’est la fin, on ne partira pas seul…

Enriq était terrifié. Ces gens étaient complètement malade, si jamais il les dénonçait, toute la ville en mourrait. Il ne devait donc pas aller dire ce qu’il savait… A moins que… A moins qu’il aille neutraliser le poison. Enriq se remit debout et regarda s’il était bien parti. Une fois chose faite, il se reglissa dans le trou et rejoint la forêt. La ville comportait environ trois réserves d’eau. Le reste était partagé entre des puits ou simplement la rivière. Les réserves se situaient au centre de la ville et normalement étaient sous bonne garde. Enriq, dans son plus profond orgueil, avait toujours rêvé de s’introduire dedans, juste pour montrer qu’il pouvait le faire. Ces réserves étaient perpétuellement surveillées par plusieurs patrouilles de gardes ce qui sous-entendait que certains d’eux étaient corrompus. Enriq étudia avec précision le lieu de derrière son banc pour éviter de se faire repérer par une patrouille. Il localisa un ancien conduit d’aération qui était fermé par une fine chaîne. Il tenta sa chance de ce côté là.

La chaîne était rouillée depuis le temps et Enriq ne pouvait pas déverrouiller le cadenas. Il décida de tenter sa chance avec sa dague, il la passa dans le dernier maillon, juste avant le fameux cadenas. En forçant un peu, il tenta de la faire sauter. Il réussit en projetant des morceaux de métaux partout. Heureusement que personne ne passait en dessous, pensa Enriq. Il se jura d’être plus prudent la prochaine fois. Il ouvrit la petite grille et entra dans la réserve. Il faisait noir, trop noir, pourquoi ne pas avoir mis de torche, se demanda notre ami. Il entendit des murmures qui semblait venir d’en dessous. Il s’approcha du bord du conduit et put voir qu’il se trouvait à une dizaine de mètres du sol. En dessous, trois grosses cuves d’une dizaine de mètres de diamètres remplissaient la salle. Entre ces trois cuves se trouvait une table ou quatre soldats s’occupaient comme ils le pouvaient, c’est à dire en jouant aux dés. Ils parlaient avec quatre autres soldats qui se tenaient debout à côté de la table. Enriq n’entendit pas ce qu’ils disaient mais à priori, il s’agissait de la relève. Les gardes en faction se levèrent et laissèrent la place à la nouvelle équipe. Une fois les gardes partis, le plus grand d’entre eux fit un mouvement de tête. Les autres allèrent chacun vers les trois cuves et regardèrent dessous. Ils retournèrent ensuite vers le chef et firent tous un mouvement positif de la tête et s’assirent autour de la table.

Enriq savait où trouver le poison, ils avaient du le coller en dessous. Ces hommes étaient donc membres de la confrérie… Enriq avait envie de les tuer tout les trois, ce n’était pas l’envie qui lui manquait mais plutôt un manque de folie pure. Il ne voulait pas finir flagellant et décida donc de descendre discrètement à l’aide de la paroi rocheuse. Il y avait tellement peu de lumière que se fut un jeu d’enfant de passer inaperçu. Enriq enleva les sacs qui étaient bien à l’endroit où ils avaient regardé. Les trois cuves reliaient les maisons à tout les coins de la ville, s’ils avaient réussit : en deux jours il n’y aurait plus eut personne. Enriq eut soudain une idée pour faire payer à ces gardes leur double jeu. Il remonta difficilement dans le conduit et regroupa le poison dans un même sac. Il chargea son arbalète, laissant de côté les carreaux empoisonnés, et fit feu sur le plafond au-dessus d’eux. Le sac explosa au contact de la pierre et une fine pluie s’abattit sur les gardes qui se mirent à tousser. Notre ami s’éclipsa avant que les gardes ne comprennent ce qu’ils leur arrivèrent.

Maintenant, il lui restait une dernière chose à accomplir : Prévenir qui de droit sur ce qu’il venait d’apprendre. Par contre Enriq devait traverser la ville sans se faire repérer et cela n’allait pas être une mince affaire. Après une réflexion au combien passionnante, notre ami décida de passer par les toits. Heureusement qu’en ville les maisons sont collées les unes aux autres et que la plupart des bâtiments sont pourvus de corniche sinon notre héros ne serait pas allé bien loin … Le château se profila une heure après, le temps que Enriq parcoure les toits sans tomber ce qui était plus dur que ce que la majorité des gens pouvait penser. Il décida de ne pas passer par la porte d’entrée de peur que l’un des gardes ne soit du mauvais côté. Il prit la porte du personnel qui se trouvait être dans la muraille Ouest. A cette heure-ci, elle était très fréquentée par les livraisons. Il s’approcha d’un chariot de ravitaillement, attrapa un tonneau et suivit le reste des gens qui s’engouffraient dans le château. Il déposa son tonneau avec les autres et s’esquiva rapidement. Le seigneur vivait au dernier étage, dans la tour comme son statut social le lui permettait. Il prit donc l’escalier en prenant soin d’éviter tous les hommes qui faisaient leur ronde à tous les étages de la maison. Il atteint la chambre du seigneur assez facilement et rentra dans sa chambre comme dans un moulin. Enriq se dit qu’il y avait un trop plein de confiance assez impressionnant dans ce château malgré les évènements. Enriq se posa sur le lit seigneurial et attendit que son homme arrive. Se fut le bruit d’une porte qu’on referme qui réveilla Enriq. Par contre le bruit n’était pas celui de quelqu’un qui rentre, il était sourd comme quelqu’un qui veut qu’on ne sache pas qu’il est là. Enriq se leva arme au poing et fixant l’obscurité. Il n’y avait plus de bruit.

Il y a quelqu’un dans la pièce, je le sens…

Enriq maintient sa respiration et essaya de percer l’obscurité. Rien à faire, il ne voyait pas où il pouvait être. Sans le savoir, Enriq faisait face au tueur qui avait blessé son frère. Celui là était blotti dans l’ombre et ne savait pas quoi faire. Si l’homme qui venait de se lever du lit était le seigneur alors il ne pourrait pas le vaincre, pas sans l’effet de surprise sur lequel il comptait. L’assassin ne pouvait donc pas attaquer avant de savoir si c’était bel et bien lui. Il était à trois mètres l’un de l’autre. Enriq tenta de faire peur à son adversaire. Il mit sa lame de façon à ce qu’elle reflète la lumière qui rentrait par la seule fenêtre de la chambre. L’assassin fut parcouru d’un frisson, sa lame, cela ne pouvait être que lui ! On raconte qu’elle s’illumine dans le noir, pensa-t-il, il est meilleur bretteur, je n’arriverais pas à le tuer sans l’effet de surprise. La fenêtre à l’air d’être la seule issue… Enriq ne le vit passer que très rapidement, il le vit la première fois qu’à la lueur de la fenêtre. Notre ami tenta de donner un coup de dague mais il ne toucha que le vide, ensuite la forme disparut par la fenêtre. Enriq n’eut pas le courage de tenter quoique soit d’autres, il était bien trop terrifié, il ne savait pas qui c’était mais il se dit quand même qu’il avait eut de la chance… Alors que notre héros tremblait encore de cette rencontre, la porte s’ouvrit une nouvelle fois mais ce coup-ci se fut la personne qu’il attendait. Enriq déballa alors toute l’histoire. Du début à la fin, le passage aux mines, le tatouage et cette dernière rencontre.

- C’est pour ça que des gardes manquent à l’appel… Dit le seigneur.

- Voilà maintenant, c’est à vous d’intervenir… Dit Enriq.

- Oui ! Garde ! Faites venir le capitaine de ma garde !

- Tout de suite, monseigneur !

L’imposant garde arriva quelques minutes après. Il dévisagea Enriq et sembla l’avoir reconnu. Ensuite il s’adressa au seigneur.

- Vous désirez mon seigneur ?

- Tournez-vous !

L’homme stupéfait le dévisagea puis s’exécuta. Après que le seigneur eut vérifié son bas de dos, il lui dit :

- Maintenant, je veux que pour demain tu réunisses tous mes conseillers, mes chefs, tous sans exception ! Faites préparer l’échafaud aussi. Demain il y aura une exécution…

Cela faisait une semaine que le chef de la confrérie avait été exécuté. Enriq se sentit plus libre qu’avant, il avait croisé le regard du condamné… Un regard plein de haine et de dégoût, un regard qui voulait dire que cela ne serait jamais finit… En tout cas, quand il s’était mis à se balancer au bout d’une corde, Enriq s’était senti soulagé. Maintenant il n’avait plus rien à craindre. Aujourd’hui Enriq et Fadrik étaient convoqué chez le seigneur pour des remerciements. Après une entrevue rapide où ils n’échangèrent que des paroles coutumières de remerciements, ils s’en allèrent.

- Seigneur, étés-vous sûr que c’est judicieux de les laisser partir ? Il dirige quand même la plus grosse guilde de voleurs de la ville ! Nous pourrions faire une pierre deux coups.

- Non, ils méritent un peu de repos… Nous les pourchasserons plus tard.

- Seigneur ! Intervint un conseiller qui arrivait en courant.

- Oui, qui y a-t-il ?

- Les… salle du trésor ! Nous avons été volés !

- Finalement la chasse va commencer plutôt !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Provocateurs les deux frères...

En tout cas, c'est une bonne fin en soit, mais, toujours plus, et en reprenant ce qu'a dit Tylza, il faudrait approfondir cette voix car, si tu ne t'en rends pas compte, il s'agit d'un des gros éléments de l'histoire qui mérite qu'on s'y arrête plus longtemps.

Enfin bref...

Sinon, je n'ai pas grand chose à dire. On pourrait se demander ce que ferais là l'homme qui a blessé Fadrik, vu que celui-ci ne se sent pas capable de tuer le seigneur... Et on pourrait aussi croire que la fameuse marque n'apparait pas sur le chef lui-même, car il s'est contenté de tatouer ses subordonnés (qui a dit "13"?) ou alors l'a camouflée. Bref, ça se termine un peu vite, mais ce n'est , finalement, pas plus mal.

Je tiens aussi à dire que je trouve particulièrement bien que tu aies relié entre eux les différents points de ton histoire (convoi d'arme, les nains) à la fin, car cela donne finalement une solidité à l'ensemble.

Enfin, voilà, c'est vraiment bien, agréable et tout.

Sur ce, Imperator, qui n'oublie pas le projet...

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Voilà, le dernier chapitre.

J'ai beaucoup aimé le passage où Enriq doit redécouvrir le cadavre. Le moment où, les petites bêtes lui obéissent, c'est trop rigolo, et vraiment crade. Tu décris tout ça d'une manière abominable.

( Moi, si j'avais le pouvoir de parler aux punaises, je leur dirais de ne plus jamais m'approcher, à l'inverse, chez moi, ce serait rempli de papillons. :) )

Il y a aussi un truc que j'ai vraiment aprécié, tout le long du récit, c'est que tu sors des trucs qui viennent de nulle part, des petit détails bizarres, comme la mousse phosphorescente. On se demande comment tu fais pour penser à ça.

Bref, beaucoup d'imagination -pas seulement pour la mousse ^_^ -.

Le chef meure peut-être un peu trop vite, c'est vrai, mais oui, finalement c'est pas plus mal. En fait, tu aurais pu raconter plus en détails la scène de l'exécution, faire ressortir la haine du personnage.

Les deux dernières phrases sont rigolotes, on voit que ça en se termine pas là. Et Fadrik et son frère ont un rôle de voleurs pas méchants -mais quand même efficaces !- que j'aime bien.

voilà, Tylza bien aimé !

Modifié par Tylza
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Invité Feurnard

Ah, de la lecture simple, rapide et amusante... ça me donne une envie de... chut.

Alors, tu veux mon avis c'est cela ? Bah pour le nombre de fois que tu m'as donné le tien, je peux bien me permettre de te le dire.

Il y a une amélioration plus que sensible dans tes récits. Le souvenir de Falcrisos me reste déjà positif (et ses suites ne m'ont pas déplu non plus) ; ici, tu abandonnes l'idée du dragon pour un "simple" voleur. A ce propos, une note :

- J'ai lu le texte d'un bourrin qui doit combattre cinq ou six statues. Et, à la dernière, il stoppe le temps parce que sa mère aurait pu être une sorcière. C'est totalement inutile, il voulait juste le faire à la "Matrix". -

Je dis ça parce que tu introduis l'idée de l'aiglon un peu trop brutalement. L'impression que ça n'avait pas été prévu (structurer le texte, comme je le dis toujours à Petch) enlève sérieusement du crédit à cette idée.

Par contre, ton personnage est actif, usant de toutes ses capacités. Beaucoup de solutions de facilité (oh, une souris blanche ! Donne la nénerbe !), un poil trop de magie (va-y que je te répare cette porte !) et un humour presque décapant pour moi qui aime les récits sérieux (tiens, une horreur au sang vert...).

Mais bon, j'ai envie d'être très critique, rien que parce que je retourne sur la section.

Le rythme de ton histoire est saccadé au point qu'on se sent balloté à la lecture (quinze jours en une ligne, deux paragraphes pour quelques secondes...). Les événements viennent à la "va-y comme j'te pousse", empilés les uns sur les autres avec des transitions plutôt faibles. Veille bien à une continuité. La relation entre les deux frères n'est pas à mon goût suffisamment étoffée (ça me rappelles mes dialogues de "Les Dominants"...).

Bref, il y a encore du boulot. Ah oui ! Il y a encore quelques fautes ( :wink: )... tu n'as rien corrigé, hein ? Faut pas perdre les bonnes habitudes...

Autre chose enfin : ZARA RESTE, ON T'AIMMMEEEEEEEE !

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  • 4 semaines après...

Bon, bon bon !

Voilà une des deux grosses modifications apportées au texte ! Le fond ! J'ai retouché pas mal de truc ! C'est à dire que j'ai tenu compte de toute vos remarques sans exception et essayé de faire en sorte que les problèmes disparaissent !

Il y aura peut etre de nouvelles retouches à faire, mais a vous de me dire lesquels !

Bon la prochaine mise à jour devrait pas trop trop tarder, ca sera toute la forme ! Et la j'ai mon truc, enfin ma personne -_-

@+

-= Inxi, direction le Vol du Crépuscule ! =-

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