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[TOW- Nains] Les clans de Kaldoniaz


Hammurabi

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Merci pour vos retours qui me touchent beaucoup, d'autant plus que c'est une reprise de la peinture après 20 ans de pause de Battle et que j'ai tendance sur ces figurines à ne pas reprendre chaque dérapage afin de peindre l'armée rapidement. Les prochaines pistes d'amélioration seront donc de me forcer à reprendre correctement chaque bavure et finaliser davantage les figurines, mais on perdra l'esprit speed painting qui était l'objectif initial...

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Le gobelin, malingre penché le visage presque au sol semblait renifler la vieille route de montagne, il se releva d'un bond et fonça en direction d'un immense ork qui attendait assis sur une pierre qui affleurait dans l'herbe

" Chef, chef !  Elle n'a plus qu'un jour d'avance !"

L'imposant ork fit taire d'un geste le gobelin qui savait pertinemment ce qui était le mieux pour lui quand il était à portée de bras de son chef.

"Ça commence à sentir bon" pensa l'ork. "On traînait dans la vallée de l'arbre mort quand j'ai r'niflé quelque chose. Une caravane de Nabots, c'que j'aime bien, pleine de trucs à voler et de gens z-à écraser. Un bon gros tas de barbus ou d'Zoms avec leurs chariots et bestioles. Du fric facile ! Et moi, Grubgor, j'sentais la baston venir. Mon boyz Grogbad et les autres étaient chauds aussi. Les boyz ont suivi, mais fallait rester discrets. C'pas l'fort de mes gars. Ça beuglait, ça frappait les zautres, mais j'leur ai mis des baffes pour qu'ils ferment leurs grandes gueules. J'avais un plan ! On avançait rapidement pour s'rapprocher et une fois pas trop loin on coupe par la pente pour tomber sur les nabots, à travers l'herbe et la pierraille, cachés derrière les arbres  et les tas de rochers. Les nases dans la caravane s'doutaient d'rien, ils roulaient avec leurs bestiaux comme si d'rien n'était."

_T'es sûr qu'elle n'a plus qu'un jour d'avance ?

_Sûr, chef, la piste est plus nette et les crottes de mules, elles sont plus fraiches que celles d'hier.

"Hier Les boyz z'étaient impatients, y avait des bastons qui démarraient entre eux, j'les ai remis à leur place avec quelques baffes, lâchons les maintenant..."

_Y'a eul torrent grondant un peu plus loin, les nabots vont devoir faire un sacré détour, nous, on va suivre le torrent et on leur tombera dessus à la nuit tombée !

C'est dans un rugissement de toute sa bande que Grubgor donna l'ordre de foncer dans la pente.

Alors que la nuit venait de tomber, la bande de pillards ork pu voir un grand nombre de feux de camp sur l'autre versant de la vallée à quelques lieues seulement.

"On a réussi par Gork ! On attaque maint'nant, par derrière ! Écrabouillons les chariots, mangeons les bêtes !"

Dans un silence étonnant pour leur masse, les orks se lancèrent au pas de cours sur les premières pentes. C'est alors qu'une pluie de carreaux commença à tomber du ciel.

" D'où ki viennent ?! J'les avais pas vus venir, ces barbus. Ils étaient cachés partout, dans les arbres, derrière les rochers ! Des Nains ! Ils étaient déjà là, bien en place, bien prêts à nous canarder !  Sales nabots ki s'planquaient comme des lâches, avec leurs capes vertes et marron, cachés comme des Zelfes !!"

Les boyz étaient pris au piège. Grogbad, le deuxième plus gros ork après Grubgor tomba le premier, avec un carreau rouge en plein entre ses  yeux glauques d'ork. Après lui, c'est presque toute la  bande qui se fit abattre comme des marcassins à la chasse tandis que certains tentaient de s'enfuir par où ils étaient arrivés. Les cris qui se firent entendre alors laissaient à penser que cette voie de rempli était déjà coupée...

Grobgar s'avança en direction d'un silhouette sombre qui semblait proche. Une douleur vive lui vrilla les tripes, il baissa les yeux et vit un carreau rouge telle une fleur obscène qui lui avait largement pénétré la panse. De rage, il l'arracha et malgré la douleur continua en direction de la silhouette.

"Viens te battre comme un boyz et pas comm un Nelfe ! "

La silhouette s'avança, il s'agissait d'un nain à la barbe flamboyante. Il jeta son arbalète déchargée et pris en souriant la massive hache à deux mains qui pendait dans son dos, il l'a soupesa et d'une sourire mauvais s'approcha de l'Ork...

 

Les Traine-poussière de Thorgar "Barbe-Rouge" Kornikson sont la plus fameuse troupe de rangers de Kaldoniaz. Troupe errante, toujours par monts et par vaux, elle s'assure de la sécurité de Kaldoniaz, des campements isolés  et des caravanes qui parcourent ses routes, fière de sa capacité à vivre isolée en pleine nature, elle cultive son statut de troupe errante en faisant moitié du temps Kaldoniaz, moitié auberges de voyageurs, moitié distilleries isolées.

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En tant que fier défenseur de la kultur' peau verte je ne peux être que triste de voir tes nains massacrer de si fiers guerriers...

 

Néanmoins le lore que tu ajoutes à ton armée et la peinture de tes sales nabots rend ton sujet TRES intéressant à suivre!!!

 

J'aime beaucoup le travail que tu fais sur les socles et la cohérence que tu essayes d'appliquer dans le régiment. Le fait que tu mettes par exemple la neige de façon continue sur plusieurs socles adjacents permet de donner beaucoup de vie à l'unité !

 

J'ai hâte de voir la suite !

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Tiens un nouveau barbu par içi !!

 

Salut à toi, et bon retour dans le hobby et/ou le vieux monde alors. 

Je vois de belles choses, ta peinture est propre, le coup de pinceau est maîtrisé. 

Franchement c'est cool. 

 

J'ai un conseil cependant, c'est au niveau des socles (que je trouve très beau au passage et réaliste), c'est de pas trop déborder leur texture.

Ca peu gêner au moment de la mise en formation des figurines et laisser un jeu, surtout que tes socles ont une "pente" bien droite contrairement à ceux de GW légèrement inclinés. 

 

A très vite :)

 

 

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La libre compagnie des francs-artisans du capitaine Karott Fondeurenfer Karottsson

De son nom officiel, la libre compagnie des francs-artisans, plus communément appelé le Guet des orfèvres, ou juste les Bleus (rapport au tartan du clan Drunbar) mais uniquement à voix basse, est une garde volontaire destinée à protéger le Vithang Kazad contre les attaques des bandes itinérantes de brigands et à agir en cas de révolte ou d'incendie. Il faut dire que le clan Drunbar, essentiellement installé dans la ville haute à l’extérieur, a rapidement compris que l’afflux de commerçants, de caravanes marchandes et de toute la population, cosmopolite le plus souvent, interlope parfois, s’il représentait une source prodigieuse de revenu et de développement impliquait des problématiques nouvelles que ne connaissaient pas les nains lorsqu’ils vivaient reclus entre eux.

Le Vithang Kazad, la ville haute est en effet un lieu bourdonnant d’activité, la plupart des maîtres artisans du clan Drunbar y tiennent boutique afin de recevoir matière première et clients, tout un monde en miniature se croise dans les ruelles, boutiques, caravansérail et auberges, chacun cherchant son bonheur : ingénieurs impériaux, vignerots tiléens, diestros estaliens, merciers marienburgeois, cousins Nains, mercenaires Ogres, camelots halflings, pelletiers norses,  marchands des lointaines Cathay et Ind… C’est dans ce contexte que les guildes d’artisans de Keldoniaz décidèrent d’organiser la libre compagnie afin d’assurer l’ordre et la sécurité, les volontaires étant exonérés du tonlieu, ils furent nombreux à proposer leur service. La guilde des orfèvres permis à la compagnie d’occuper leur grenier afin qu’elle puisse disposer d’un quartier général digne de son statut. Depuis, le guet bat le pavé jour et nuit afin d’assurer la sécurité et surtout la richesse de Kaldoniaz. Depuis une dizaine d’année, le capitaine du guet des orfèvres est Karott Fondeurenfer Karottsson, un vrai géant dépassant ses compagnons de presque un quart de tête, Karott est honnête et simple, connaît par cœur toutes les lois de Deb Kaldoniaz et tente de les faire respecter, avec parfois un peu trop de zèle, de l'avis de bon nombre des visiteurs…

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"Balance lui le Code Karott!"

 

J'aime cette unité. Et pas que pour la ref!

 

Ils doivent être sacrément nombreux par contre s'ils assurent la sureté des rues jours et nuit et que ce ne sont pas des professionnels. Mais j'aime beaucoup le principe de Guet Urbain exonéré en échange de son service militaro-civique.

Le capitaine est un professionnel ou un artisan lui même?

Modifié par Miles
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Il y a 6 heures, Artefact a dit :

C'est vraiment très chouette de voir une armée aussi colorée et pittoresque. Et j'aime aussi beaucoup tes socles.

Il fallait bien que je fasse ''battre le pavé'' à ce guet urbain 🙂. Des socles herbeux auraient semblé étranges.

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Salut Hammurabi,

 

tu avances vite et bien. Les bouts de background sont vivants et rigolos. D'ailleurs, à ce propos, le dernier m'a bien parlé. Il manque peut-être, dans ton dernier régiment, une mascotte (un chien ou un loup) qui s'appellerait Angua...:wink:

 

Bonne continuation.

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Merci ! Pour l'instant une grande partie de mon temps libre est consacré à la peinture donc cela avance, relativement, rapidement, d'autant que je suis encore dans la hype des début et que la motivation d'avoir rapidement une petite armée jouable entièrement peinte me motive. Pour l'historique, c'est nécessaire pour moi afin de raconter quelque chose, donner une identité et une cohérence interne, certains peuvent trouver cela superflu pour moi c'est primordial pour mon plaisir de jeu, j'ai besoin de faire fonctionner mon imaginaire.

 

Pour le guet des Orfèvres, le hasard a bien fait les choses car je n'ai pas tout réfléchi niveau background dès les origines. Je suis parti sur le clan Drunbar car je ne l'avais pas encore mis en avant, puis je me suis dit d'en faire une milice, un groupe de gens d'armes puis qu'ils sont arbalétriers. A ce moment là j'avais deux références en tête, le tableau la ronde de nuit et le guet du disque-monde, j'ai fait un mélange des deux en ayant déjà en tête d'avoir ma propre itération du géant nain Carotte Fondeurenferson devenant Karott Fondeurenfer Karottsson. L'heureux hasard venant du fait que le clan Drunbar est un clan d'artisans, j'ai pu donc intégrer la référence au guet des Orfèvres et comme le tartan est bleu, une autre référence à leur fonction policière, si en plus je vous dis que je venais juste de recevoir la veille une dizaine de socles pavés idéaux pour représenter les rues patrouillées, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses ...

Modifié par Hammurabi
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Un background dont vous êtes le héros

Je vais faire ma première partie demain, une petite escarmouche à 500 pts, j'ai donc dû dans l'urgence peindre un forgerune afin de disposer d'une force complètement peinte. Par contre, je n'ai aucune idée de background pour ce dernier, il est du clan Mak'Grungor mais, en dehors de ça, la page est blanche, je suis donc à l'écoute de toute proposition pour donner chair et tripe à ce personnage. A vot' bon coeur m'sieur dame !!!

 

Niveau peinture je me suis aventuré dans des domaines inexplorés par moi en tentant quelque chose avec le sol martien afin de donner l'impression d'un brasillement sourdant de la roche, je ne suis pas certain de l'effet mais la tere n'est pas encore complètement sèche. De même, je suis très déçu par la rune flamboyante, cela ne rend rien, je suis là aussi à l'écoute de conseils pour rattraper sa peinture.

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Modifié par Hammurabi
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Voyons voir. A première vu, j'ai cru qu'il avait une torche. J'aimais bien l'imaginer explorant Karak Varn pour en retrouver les secrets... Peut être cherche t il de manière obsessionelle la couronne du Dernier Roi de Karak Varn? Retrouver cet objet donnerai un grand prestige au clan Mak'Grungor. Peut être essait il en secret au fond des dédales abandonnés plusieurs runes qui ouvrivraiENt les portes secrètes menant à l'artefact?

Mais sa barbe blanche et son attitude, prête à frapper la rune, lui donnent aussi un air de gars à qui on confie des responsabilités. En signe de confiance envers le clan Mak'Grungor, le Roi l'as peut être chargé officiellement de la réactivation et de l'entretient des runes de la porte principal de Deb-Kaldoniaz. Tâche aussi prestigieuse que critique pour la colonie.

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Pour moi ce n'est pas la couronne du dernier roi qu'il cherche, il est en mission pour effacer les erreurs d'Alaric le Fou, et il a entendu que la Couronne du Destin était dans les parages... 

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Ha ben pour le coup, je l'aime beaucoup moi ta rune flamboyante !!

Alors que j'aime un peu moins la flamme du forgerune : comme quoi, les goûts... ;)

 

Félicitations pour tout le reste, c'est très inspirant. Tes couleurs sont superbes, elles sont vives et éclatantes, je suis complètement fan. Je serai curieux de connaître le secret !

Ton lore travaillé donne aussi un beau caractère à ton armée, c'est agréable à suivre !

 

Une tite poto de groupe à l'occaz ?

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Au cœur des Montagnes du Bord du Monde, là où le vent siffle à travers les pics escarpés et les vallées brumeuses, se trouve le forteresse naine ancestrale du nom de Deb Kaldoniaz.

C’est ici qu’est né Brokk Eitrisson, un Forgerune respecté, issu d'une longue lignée de forgerons du clan Mak'Grungor. Dès son plus jeune âge, Brokk fut initié aux secrets des runes, ces symboles mystiques gravés dans le métal sacré, leur conférant un pouvoir immense. Sa famille était réputée pour son travail exceptionnel, mélangeant la magie runique traditionnelle des nains avec des symboles et motifs étranges, inspirés des spirales et des entrelacements complexes vus sur les anciens monolithes des hautes terres de Kaldoniaz lors de leur exil lointain, lors des âges sombres.

 

Brokk devint rapidement un maître forgeron, mais ce sont ses talents de Forgerune qui le distinguèrent. Il passa des années à étudier les anciennes runes naines, mais aussi à intégrer les motifs hermétiques de Kaldoniaz dans ses œuvres. Là où d'autres Forgerunes gravaient des runes de protection ou de puissance, Brokk y ajoutait des symboles de la nature : les spirales évoquaient les tourbillons du vent dans les vallées, et les entrelacements représentaient l'interconnexion de toute chose dans le monde. Ces détails infusèrent ses armes et armures d'une magie unique, reliant le porteur aux forces naturelles qui entouraient Deb Kaldoniaz.

L'une de ses créations les plus célèbres est Drongol Dùirn, ou "Le Marteau des Tempêtes", une arme gravée de runes de tonnerre et de spirales de vent, capable d'invoquer des rafales violentes et des éclairs lors des combats.

Il est aujourd'hui vénéré comme l'un des plus grands Forgerunes de Deb Kaldoniaz, unissant traditions anciennes et influences nouvelles pour protéger son peuple.

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Premier test de couleur pour mes dracs de fer. Forcément bleu et vert en raison du clan. Je ne suis pas fan du vert utilisé pour le tissus du bras, je suis parti sur une couleur jade afin de donner une impression de richesse, on parle ici d'une troupe d'élite mais je trouve que cela ne rend pas très bien.

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Modifié par Hammurabi
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"Il y a des moments dans la vie d'un homme, où même le tintement de l’or semble... comment dire... moins important. Quand tout ce qui compte, c’est de survivre jusqu’à la prochaine heure, de respirer l’air une fois de plus, et d’écraser son ennemi avant que lui ne vous écrase. Les batailles contre les Nani… Ah, ce sont des batailles comme ça. Des massacres, des boucheries, où chaque minute ressemble à une éternità.

La pluie tombait lourdement, transformant le terrain devant nous en un marécage de fango, de boue collante. J’étais en première ligne, bien sûr, là où il faut du sang froid et des muscles solides. Porca miseria, la boue me faisait glisser comme un malheureux mais l’hallali était proche : selon nos éclaireurs, il ne restait plus qu’une unique unité de tireurs qui tenaient encore les ruines de leur fortin, il faut dire que notre travail de sape et les deux bombardes que le Capitano avait fait venir à grand frais de Nuln avaient fait leur travail : la terre était bouleversée et de nombreuses tranchées zébraient la plaine et permettaient de s’approcher de ce qui restait du fortin en restant à l’abri des tirs adverses, cela allait être l’hallali ! A mes côtés, le gonfalonier regroupait ses hommes et donnait ses directives. C’est à ce moment que l’on s’est rendu compte malgré la tempête qui se déchainait que quelque chose ne tournait pas rond : Des crépitements et des cris d’agonie se faisaient entendre malgré le tonnerre : les Nains survivants nous attaquaient ! Ces diavoli de fer, ils avançaient lentement, méthodiquement, comme des statues en métal animées.

Je les ai vus, ces Dracs de Fer, leurs armures lourdes brillantes même sous cette pluie maudite. Ils avaient leurs canons à main, des arquebuses si lourdes que même les plus costauds des miens ne pourraient jamais en porter. Ma no, non ce n’est pas ça qui fait le plus peur… Ce qui glace le sang, c’est leur discipline. Chaque pas est calculé, chaque tir synchronisé, et les éclairs de leurs armes illuminent le champ de bataille comme des éclats de tonnerre.

On avait des ordres, claro. Avanti ! C’était toujours comme ça avec nos commandants, ces types qui n’ont jamais vu le champ de bataille d’aussi près qu’un peintre regarde une toile. "Chargez, tuez-les tous !" Facile à dire, eh ? Mais quand tu vois un Drac de Fer devant toi, le marteau en l'air, prêt à te transformer en polenta, tout devient... différent.

On les attendait, dans des tranchées qu’on avait creusées nous-mêmes, la boue jusqu’aux genoux, le cœur battant la chamade. On se planquait, on guettait leur avancée avec une férocità qui bouillait dans nos veines. Quand ils étaient assez proches, nos arbalètes et nos mousquets tonnaient, mais ces diavoli en armure, ils ne tombent presque jamais. Ils avançaient en petits commandos, tirant à bout portant, jetant grenade à main et torpilles dans chaque trou, recoin ou casemate dans lesquels mes frères d’armes se réfugiaient. Quand ils se retrouvaient nez-à-nez avec mes compagni, le combat tournait en affreux corps à corps au coutelas car la faible largeur des tranchés empêchait d’utiliser nos guisarmes.

Puis est venu le moment où tout a basculé. Un tir de canon nain a soufflé une partie de la tranchée, et c’est là que tout s’est effondré. Moi et mes compagnons avons vu ces monstres de métal surgir, leurs haches lourdes s’abattant comme des marteaux divins. La mêlée… Ah, la mêlée… c'était un enfer, mais c’est là que je me sens vivant, comme un lupo traqué.

Mon épée frappait contre leurs armures, mais c’était comme frapper un rocher. Leur haches, elles, coupaient dans la chair comme dans du beurre. J’ai vu Salvatore se faire décapiter par un seul coup de marteau, sa tête roulant dans la boue avec un sourire figé de mort sur le visage. Maledizione! Il faut être fou pour continuer à se battre, mais on n’avait pas le choix. C’était eux ou nous.

Je me suis jeté sur l’un de ces Dracs de Fer, esquivant son coup en me jetant à terre dans la boue. J’ai plongé mon épée entre les plaques de son armure, dans une des rares failles que ces diavoli laissent. Il a grogné, une bête prise au piège, mais il s’est effondré. Pas de gloire, pas de honneur dans cette mort, seulement le pragmatisme brut du champ de bataille.

C’est alors que j’ai entendu un autre bruit, un sifflement plus sinistre que le tonnerre des mousquets : le grondement d’un tir. Une torpille a explosé non loin de là, envoyant des morceaux de mes compagnons voler dans tous les sens, leurs cris se noyant dans le vacarme. Le choc m’a envoyé au sol, sonné, et je me suis retrouvé à ramper, mes mains plongeant dans la boue épaisse, cherchant un refuge. Tout autour de moi, c’était un carnage.

Les Orcs des montagnes de Tilée, je les ai combattus dans ma jeunesse. Ils avaient cette même ténacité, cette même folie, cette même rage désespérée. Mais ces Dracs de Fer, c’était un autre genre d’enfer. Ils étaient implacables, méthodiques, comme des machines. Pas de cri de guerre, pas de passion, juste la marche froide de la mort. Et là, en plein milieu du champ de bataille, il n’y avait plus de différence entre moi et un rat pris dans un piège.

J’ai survécu, je ne sais même pas comment. Les Nani ont fini par se retirer, leurs corps jonchant le sol comme des statues tombées de leur socle. Mais nous, la Compagnie Testa Nerra ? Nous étions moins nombreux, bien moins nombreux. Quand le silence est revenu, tout ce qu’on entendait, c’était le clapotis de la pluie sur les cadavres, les gémissements des blessés, et le grondement lointain d’un autre combat qui se préparait.

La guerra… C’est un jeu pour des fous. Mais moi, tant que je respire, tant que je peux encore lever mon épée, je combattrai. Non pour l’honneur, non pour la gloire, mais pour survivre et pour que, lorsque tout cela sera fini, je puisse compter mes pièces d’or et boire du bon vin.

Mais ce jour-là, j'ai compris une chose : même l’or ne pèse pas grand-chose face au regard vide d’un camarade mort dans la boue."

Bernardo Viteri, "Mémoires de guerre"

Les Gromi de Konan Sokolson

Les Gromi (Les braves en Reikspiel ou encore les Arditi en Tiléen), forment une des unités les plus atypiques de Kaldoniaz : Contrairement aux autres troupes manœuvrant le plus souvent en régiments nombreux et compacts, ils privilégient les déploiement en petits commandos afin de se faufiler plus aisément dans les tunnels menant à Karak Varn. Même lors des combats à l'extérieur, ils privilégient ce mode de combat et n'hésitent pas à se rapprocher de l'adversaire voire faire le coup de poing au corps-à-corps. Cela fait des Gromi, une troupe d'excellence et des sapeurs de premier ordre lorsqu'il faut s'approcher au plus près de l'ennemi lors d'opérations de siège. Ils sont dirigés par Konan Sokolson, un nain farouche qui a perdu femme et enfants lors d'un raid orc, depuis il est de tous les assauts les plus risqués, tant pour prouver sa valeur que rechercher la mort (Les mauvaises langues disent que s'il n'a pas prononcer le vœu des tueurs c'est parce que sa calvitie l'empêchait d'avoir une crête orange digne de ce nom...). Si jusqu'à présent il n'a pas trouvé cette dernière, c'est parce que ses hommes, que Konan a toujours choyé, sont toujours disposés à venir au secours de leur capitaine : plus d'une fois, ils l'ont ramené moribond sur leurs épaules.

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Modifié par Hammurabi
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Je me tâte sur la suite à donner. Probablement un peu d'artillerie (en plus c'est plutôt rapide et pour le moment je n'ai qu'un canon-orgue de peint) mais ensuite... Probablement un autre pavé, Longues-barbes, Marteliers ou Brise-fer, je ne sais pas trop.

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Les clans de Kaldoniaz sont un peuple nain singulier, en raison de leur ancien exil, installés dans des terres et des collines pauvres en minerais mais où les forêts régnaient en maître, ils se sont tournés vers un savoir-faire rare chez les Nains : le travail du bois.

Avec le temps, ce lien avec les arbres et les bois sacrés est devenu central dans leur culture. Contrairement à la majorité de leurs congénères, qui privilégient la roche et le métal, les nains de Kaldoniaz ont appris à honorer et à utiliser le bois de manière experte. Chaque objet façonné par leurs mains est une œuvre soigneusement pensée, alliant robustesse et élégance, et imprégnée des forces naturelles.

Leurs artisans sont de véritables maîtres dans le façonnage du bois. Ils créent non seulement des objets du quotidien tels les gigantesques fûts dans lesquels vieillissent les eaux de vie réputées de céréale de Kaldoniaz mais aussi des machines de guerre redoutables. Les maître-bois de Deb Kaldoniaz fabriquent des balistes et des lances-runes d’une qualité exceptionnelle, alliant la précision mécanique propre aux Nains et l’utilisation experte des essences de bois les plus résistantes.

Le clan Valhaz, qui protège les voies commerciales autour de la forteresse, a parfaitement saisi l’intérêt de ces machines rustiques et moins onéreuses que celles à poudre noire et nombre de bastion équipés de balistes ont été construits en surplomb des routes de commerce afin de lutter contre incursions orcs, bandes de pillards et brigandage.

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J'ai bien galéré sur le lance-rune, il s'agit d'une des figurines que j'ai acheté d'occasion et elle était déjà montée et collée y compris sur son socle, la peindre a été une plaie... Je pense reprendre la figurine plus tard, j'ai vu que chez citadel, il y avait une peinture technique qui permettait de donner l'aspect oxydé du bronze.

 

 
Modifié par Hammurabi
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Hésitant entre marteliers et longues-barbes, j'ai opté pour commencer à peindre les premiers, histoire de disposer d'une unité franchement estampillée de la Garde d'élite (même si les longues-barbes sont bien coriace.

Marteliers donc puis roi sur bouclier et enfin  ingénieur afin de pouvoir faire une bataille à 1500 pt avec ce qu'il faut.

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Le 07/10/2024 à 15:23, Hammurabi a dit :

Hésitant entre marteliers et longues-barbes, j'ai opté pour commencer à peindre les premiers, histoire de disposer d'une unité franchement estampillée de la Garde d'élite (même si les longues-barbes sont bien coriace.

 

Bon ben j'attendrais pour connaitre ta solution BG au recrutement des Longues barbes ^^ Mais je découvrirai celle des Marteliers!

 

En attendant, j'aime bien ton artillerie! Le scorpion est particulièrement évocateur avec ses traits rouges :)

Juste, la clef à molette que je trouve un peu too much pour du med fan...

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