Kikasstou Posté(e) le 5 octobre Partager Posté(e) le 5 octobre Il y a 20 heures, CHARISMAK a dit : Bonjour, ... Mais ce que je retiens, c'est qu'il n'y a pas "les gens", "les gens" n'existent pas. Dire "les clients sont feignant" est un non sens. Dire "les gens veulent du livré en 1 jour et à -50%" est une erreur de mon point de vue. Il y a pleins de profil d'acheteurs ET de vendeurs. Avec leur propres attentes et leurs propre exigences, qui peuvent fluctueux selon le produit, la période etc... Et j'insiste sur le fait qu'on peut écrire des pages entières sur les """""mauvais""""" comportement des acheteurs, mais il ne faut pas oublier qu'il y a aussi des mauvais comportement du côté des vendeurs. Par exemple, dans le domaine de l'informatique, de nombreuses enseignes abusent honteusement de la méconnaissance de leurs clients ET de leur urgence afin de leur vendre n'importe quoi à n'importe quel prix. Pas étonnant que certains clients se détournent des boutiques physique après y avoir eu de mauvaises expériences. ... LoVe ! J'aurais beaucoup à dire sur ce très bon post qui résume parfaitement l'ensemble du problème. Je reviens principalement sur la partie ci dessus qui est pour moi le cœur du problème. Ma propre expérience se résume complètement ici. En grandissant et en augmentant mes connaissances (notamment sur l'achat de PC et autre produit hi tech), je me suis rapidement aperçu que beaucoup de vendeurs ne font pas correctement leur travail. Et il peut y avoir de nombreuses : - Manque de formation du vendeur - Objectifs de vente imposé qui va pousser le vendeur a te conseiller le produit X qu'il doit vendre alors que ton besoin c'est le produit Y - Manque d'écoute des vendeurs qui ne comprennent pas ton besoin et t'oriente sur le produit standard bien trop puissant pour ton besoin - Rémunération insuffisante ou basées sur des primes des vendeurs qui les pousse a en avoir rien à faire ou à maximiser les ventes en te racontant n'importe quoi peu importe la satisfaction finale du client. Tout ça fait que le client finit par perdre toute confiance envers le vendeur et préfère aujourd'hui se faire sa propre opinion via les avis en ligne, les tests comparatifs, les discussions sur les forums etc.... Le vendeur perd ainsi toute sa plus value car le client vient en boutique mais sais déjà ce qu'il veut acheter. Et si c'est juste pour acheter quand on sait ce que l'on veut, évidemment on va préférer payer moins cher sur des sites en lignes (à moins d'être pressé et de vouloir le produit le jour même). Et malheureusement c'est les bons vendeurs qui ont toujours bien fait leur job et bien conseillé leur client qui en paient le prix aujourd'hui. Car dans l'esprit des clients, si la boutique physique n'apporte aucune plus value (vu qu'on a aucune confiance dans le vendeur) et que le seul argument restant c'est le prix, il ira acheter en ligne ou c'est moins cher. Les commerces de proximité ne peuvent aujourd'hui vivre que de leur réputation et de la clientèle existante avec qui le commerçant a bâti une solide relation. Sorti de là, il est difficile de conquérir une nouvelle clientèle si ta boutique n'apporte aucune plus value et que le prix ne peut pas rivaliser avec les offres en ligne. Car effectivement pour un client qui n'a pas besoin de conseil et qui sait ce qu'il veut acheter, pourquoi irait il se déplacer pour acheter plus cher? Ça n'aurait aucune logique et c'est pas une question d'être feignant ou autre. Ca parle aussi de nous gamin qui avons découvert les jeux dans des boutiques et que nos gamins n'auront pas cet opportunité. Sauf qu'en 2024 les gamins ils découvrent les choses sur youtube et autre réseaux sociaux et plus dans les boutiques ou ils ne vont plus. Les nouveaux vendeurs ce sont les influenceurs. Pourquoi croyez vous que les grosses boutiques comme Philibert ont une chaine pour faire des vidéos de présentations de leurs jeux? Et même des plus petits boutiques comme Click29 Hobby ont leur propre chaine "Les viocs" 40K Wargamers TV. On trouve même des boutiques qui s'associent avec des streamer comme Wargame Spirit / FWS, MyHobbyPlace avec tout un tas de streamer, ou encore Maxi Reve / Jyrio... Aujourd'hui toute boutique physique a aussi besoin d'une présence / communication en ligne. Les client ne regardent pas que le prix et ne sont pas à 5% prêt si la boutique physique offre quelque chose de plus. Le commerce évolue, il faut suivre son temps. Tout comme pendant le Covid les resto qui ont survécus sont ceux qui ont réussi a s'adapter en faisant de la vente en ligne / à emporter. Vouloir défendre le petit commerçant de quartier qui vit toujours dans le modèle des années passées est malheureusement voué à l'échec. Pour en revenir au sujet d'origine, si Doligames est un site fiable qui propose les figs GW a -25%, il est évident que pour une grosse commande ou je sais déjà ce que je veux, je testerai chez eux. Pour une seule boite de fig a 40€ compte tenu des frais de port, il est plus intéressant pour moi d'aller voir mon revendeur de quartier même s'il ne me fait que 5-10% à titre perso. Et si mon revendeur connait un peu son job, il contacte mon club de jeu et tous les autres clubs dans le coin et leur propose 15-20% en privé et comme ça personne ne se pose plus la question et on va tous commander chez lui. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Cimmérien Posté(e) le 6 octobre Partager Posté(e) le 6 octobre Il y a 18 heures, Kikasstou a dit : Ça n'aurait aucune logique et c'est pas une question d'être feignant ou autre. Je vais quand même préciser quelque chose, ici nous parlons surtout de figurines, mais pour ce qui est du commerce, je suis d'abord libraire. Le prix des livres étant fixé par l'éditeur et non modifiable, les comportements du type "pas envie de bouger" ou "je le veux tout de suite maintenant" sont exacerbés, et mettent bien à mal la théorie du "les petits commerces sont plus chers, c'est pour ça qu'ils galèrent". Évidemment ce n'est pas valable pour les figurines, mais ça montre que même quand les prix sont identiques, il y a toujours une "bonne" raison de pas se lever du canap'. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tibo Posté(e) le 6 octobre Partager Posté(e) le 6 octobre (modifié) Le 05/10/2024 à 10:18, la queue en airain a dit : Rien ne t'oblige à lire, eingh ? Réponse stupide. Tes interventions sont intéressantes et les réponses qui y sont liées tout autant. Ça t’arrive souvent de sauter les pavés plus compliqués d’un roman ? Un peu con comme conseil Modifié le 6 octobre par Tibo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xoudii Posté(e) le 6 octobre Partager Posté(e) le 6 octobre Petit édit sur le titre (il était temps mais trop de proses à lire et semaine chargée). on arrête les HS sur @la queue en airain, qui fait un effort tout en conservant sa réputation et on reprend. Merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
manu21 Posté(e) le 6 octobre Partager Posté(e) le 6 octobre Il y a 10 heures, Le Cimmérien a dit : Le prix des livres étant fixé par l'éditeur et non modifiable, les comportements du type "pas envie de bouger" ou "je le veux tout de suite maintenant" sont exacerbés, et mettent bien à mal la théorie du "les petits commerces sont plus chers, c'est pour ça qu'ils galèrent". Évidemment ce n'est pas valable pour les figurines, mais ça montre que même quand les prix sont identiques, il y a toujours une "bonne" raison de pas se lever du canap'. Et c'est bien pour ça que du coup, je commande en librairie ^^ parce que le seul benef d internet c'est de l avoir livré sans devoir sortir, et que finalement, j ai plus de vol/perte de colis que du coup je préfère quand même la boutique. Pi j aime pas Amazon, pas la fnac etc, et que généralement, tant que mon libraire me garde mon livre d ici que j aille le chercher (je laisse mon tel et je précise que je pourrai passer d ici 1 semaine ou 1 mois, et que s'il veut m appeler parce que ça le rassure aucun pbm). Quand réellement il n y a pas de notion financière en jeu, le petit commerce a ma préférence. Comme je disais, le nerf de la guerre pour moi, c'est l argent, et non pas le temps ^^ Manu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zangdharr Posté(e) le 7 octobre Partager Posté(e) le 7 octobre Le 05/10/2024 à 10:02, Master Avoghai a dit : Mais c’est un peu comme l’évolution d’Uber ou Air bnb. Au début c’est chouette, c’est pas cher et on a un service au top… Puis, une fois que le truc est installé, les prix augmentent et la rémunération diminue Uber c’était des super voitures des mecs souriants en costard et des bonbons, aujourd'hui c’est une voiture banale, un mec en jogging et ca te coute plus cher qu’un taxi quand ils t’acceptent ta course. [...] Alors il restera toujours la possibilité de jouer chez soi : ce qui nécessitera à chacun d’investir dans une table et des décors… et de disposer d’un lieu pour les sortir (mais ca limitera les discussions et les rencontres avec de nouveaux joueurs) Ainsi naquit UberHammer : Des particulier mettant en location chez eux tables et décors à destination des joueurs ne disposant ni de l'un ni de l'autre... Si ça existe pas, ça existera x) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 7 octobre Partager Posté(e) le 7 octobre il y a 51 minutes, Zangdharr a dit : Ainsi naquit UberHammer : Des particulier mettant en location chez eux tables et décors à destination des joueurs ne disposant ni de l'un ni de l'autre... Est-ce qu'on peut critiquer la société ou la génération qui va faire ça ? De mon temps, yavait toujours des mecs qui se lançaient dans un nouveau jeu en achetant 1d4+1 factions et des décors pour prêter la tablée et les gurines pour initier les copaings... mais ça se faisait gratos. le squat vieux cong Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kikasstou Posté(e) le 7 octobre Partager Posté(e) le 7 octobre (modifié) Le 06/10/2024 à 11:47, Le Cimmérien a dit : Je vais quand même préciser quelque chose, ici nous parlons surtout de figurines, mais pour ce qui est du commerce, je suis d'abord libraire. Le prix des livres étant fixé par l'éditeur et non modifiable, les comportements du type "pas envie de bouger" ou "je le veux tout de suite maintenant" sont exacerbés, et mettent bien à mal la théorie du "les petits commerces sont plus chers, c'est pour ça qu'ils galèrent". Évidemment ce n'est pas valable pour les figurines, mais ça montre que même quand les prix sont identiques, il y a toujours une "bonne" raison de pas se lever du canap'. Faut arrêter de croire que les gens sont juste des feignants qui ne veulent pas bouger du canapé. Ils ont surtout pas le temps. Peut être que pour toi c'est pas une bonne raison. En attendant c'est la réalité du terrain donc faut s'adapter ou accepter les conséquences. Tu prends l'exemple du libraire, parfait. Quel est l'intérêt aujourd'hui pour moi par exemple de passer dans une librairie? Les relations sociales? Ca va merci j'ai des amis avec qui échanger et discuter (y compris littérature). Le conseil? Je sais déjà de quel livre j'ai envie. J'ai besoin d'un bouquin précis a me procurer, il y a 80% de chance que le libraire ne l'ait pas en stock (ce qui est parfaitement normal car on ne peut pas stocker tous les livres du monde). Du coup il faut que je me déplace pour passer commande (parce que le libraire ne prends pas les commandes par téléphone). Puis il faut que je me déplace pour aller chercher mon livre quand il est arrivé. C'est quoi mon intérêt là dedans à part une perte de temps? Là je ne parle pas du tout du prix ou du "je veux tout de suite". Je parle juste du coté pratique de la chose. Dans une semaine ou j'ai le temps de rien entre les enfants qu'il faut gérer à l'école et la journée de taf, j'ai autre chose à faire de plus prioritaire que perdre 20mn pour faire l'aller retour dans le centre ville commander mon livre et autant pour aller le chercher ensuite. Alors si c'est sur mon chemin pour aller à l'école / boulot, là pas de soucis, je peux passer commander en librairie avec plaisir. Mais sinon pourquoi perdre 40mn alors que je peux commander le livre et me le faire livrer. Je dirai même que je suis prêt a payer plus cher pour m'économiser ces 40mn si précieuse ou je pourrais faire autre chose de mon peu de temps libre comme peindre des figs par exemple. Si la librairie a un site en ligne pour commander et se faire livrer, il n'y a aucun soucis j'irai commander dans ma librairie de quartier. Mais par contre, le commerçant "à l'ancienne" qui attends que je perde 40mn pour ses beaux yeux et qui ne fait rien pour s'adapter à notre époque, bah il a pas tout compris je pense. Si en plus il considère ses clients comme des feignant responsables de la chute de son activité, bah c'est encore pire. Pour revenir au sujet des figurines, c'est exactement le même problème pour les boutiques Warhammer. Aujourd'hui il y a tellement de références qu'une boutique ne peut pas avoir toutes les boites à disposition dans sa boutique. Du coup on a exactement le même problème. Si tu veux soutenir la boutique locale, il faut commander sur la borne sur place et revenir chercher le produit quand il sera livré. Mais du coup quel intérêt pour le client de se déplacer pour commander, puis se déplacer pour revenir chercher sa boite? Si ca ne lui fait pas de détour, ca ne proposera peut être pas de problème. Mais si ca lui demande un investissement de temps, à la place, il va commander de chez lui sur le site et se faire livrer chez lui. Surtout si en plus le magasin Warhammer est assez éloigné (parce que tout le monde n'habite pas Paris intramuros avec une boutique en bas de chez lui) et qu'il faut rajouter les frais d'essence souvent plus élevé que les frais de livraison. C'est d'autant plus quand en plus il peut avoir 15% à 25% de reduc sur le prix chez les revendeurs en ligne. Au final je dirai que la vente en ligne a surtout pour effet de diminuer la proximité des commerces de proximité. A part ceux réellement à coté des commerces ou qui passent devant dans leur trajets quotidient, il sera difficile de convaincre les autres clients potentiels de venir. Et ce non pas à cause du prix ou parce qu'ils sont feignant mais juste parce que c'est pas pratique pour eux. C'est au commerçant de s'adapter pour rendre ça plus pratique en leur proposant aussi de la vente en ligne par exemple. Modifié le 7 octobre par Kikasstou Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 7 octobre Partager Posté(e) le 7 octobre il y a 20 minutes, Kikasstou a dit : C'est quoi mon intérêt là dedans à part une perte de temps? C'est évoqué quinze fois un peu plus haut dans le sujet ? le squat qu'a plus rien à ajouter, en fait Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Le Cimmérien Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre @Kikasstou J'aime quand on valide mes propos en essayant de contre argumenter ! Ta réponse est exactement ce que je mentionnais plus tôt : il y aura toujours une "bonne" raison de ne pas venir chez les petits commerçants. Quand ce n'est pas le prix, c'est le stock. Quand c'est pas le stock c'est le temps, etc. D'ailleurs en parlant de temps, j'y arrive très bien avec 2 gosses et un boulot à quasi 50h par semaine (et je trouve encore le temps de glander). Et en parlant de gosse, beaucoup de prof donnent la liste des livres aux libraires locaux pour qu'ils les aient en stock à l'avance (Comment ça ? Un gain de précieux temps ? Naaaaan). Et pendant que j'y suis la plus part des librairies prennent les commandes par téléphone, mail et leur site, je ne connais pas de librairie qui dit non à des ventes (Oui allô ? Du pognon ? Non, merci madame pas de ça chez moi !). Tout ça n'est pas une question de raisons d'y aller ou pas. C'est une question de démarche, de volonté d'avoir autre chose que des villes dortoirs, parce que toutes les raisons données jusqu'à maintenant, ne sont pour moi que des excuses. Il y a juste ceux qui se foutent des commerces et ceux qui ne s'en foutent pas. Ceux qui se moquent des conséquences de leur mode de consommation et ceux qui ne s'en foutent pas. Et d'ailleurs si on pouvait arrêter d'être juste des consommateurs, surtout quand il s'agit de produit culturel, ce serait mieux pour le moral et le porte-feuille. C'est d'ailleurs pour moi le mot de la fin, il n'y a plus rien à dire. Il y a deux camps, deux visions du monde et de la société, qui clairement ne se comprennent pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kikasstou Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre il y a 38 minutes, Le Cimmérien a dit : Tout ça n'est pas une question de raisons d'y aller ou pas. C'est une question de démarche, de volonté d'avoir autre chose que des villes dortoirs, parce que toutes les raisons données jusqu'à maintenant, ne sont pour moi que des excuses. Il y a juste ceux qui se foutent des commerces et ceux qui ne s'en foutent pas. Je pense que t'as une vision trop centré sur ton propre commerce. T'attends que les clients fassent des efforts pour venir sauver ton métier alors que tu proposes un service aujourd'hui dispensable (c'est un fait pas un avis subjectif). Et le pire c'est que tu leur reproche de ne pas faire d'effort en affirmant qu'ils ont "des excuses" alors qu'ils ne te doivent rien à la base. Et demain tu viendras reprocher aux jeunes de préférer les livres numériques sur tablette plutôt que le livre physique parce que ça coule encore plus ton activité. Dans le même ordre d'idée, les vidéo clubs ont disparus des centres villes remplacés par la VOD et les sites de streamings. Les magasins de jeux vidéo sont aujourd'hui obligés de se diversifier en vendant des goodies car les abonnements type Gamepass et les ventes de jeux demat (même sur console) mettent à mal leur business et menace de les faire aussi fermer. Est ce que pour autant ça transforme tout ça en ville dortoir? Bien sur que non, les magasins qui ferment sont remplacés par d'autres services qui ont plus de demande. Il n'y a pas du tout 2 visions de la société blanc/noir avec d'un coté la ville dortoir et de l'autre une ville pleine de commerce. Il y a juste une ville qui vie avec des commerces qui ouvrent et d'autres qui ferment suivant l'évolution des besoins. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marduck Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre (modifié) Il y a 2 heures, Le Cimmérien a dit : Ceux qui se moquent des conséquences de leur mode de consommation et ceux qui ne s'en foutent pas. Moi je me considère comme quelqu'un n'ayant pas rien à foutre de mes modes de consommation. Par exemple, dans la figurine j'achète au maximum du made in europe parce que je ne me fiche pas de la pollution liée au transport ni des conditions sociales des gens qui produisent (donc GW, Warlord, Victrix made in UK / Corvus Belli, essentiellement made in Spain / Archeon Studio ou Micro Art Studio made in poland je crois ... etc) Et pour autant le soutien au commerce "local" plutôt que en ligne je vois pas trop ... que le commerçant tienne une boutique physique ou une boutique en ligne y'a un emploi derrière. Et je suis pas convaincu qu'il faut moins de monde pour vendre en ligne que en physique. J'imagine surtout que y'a moins de frais du fait que le bail est moins cher (après je parle pas d'Amazon ou là le scandale c'est l'optimisation fiscale, les conditions de travail etc ... pas le principe même du commerce en ligne) Pour qu'une boutique physique où on doit aller ait une justification faut une bonne raison. Par exemple à Lyon il y a Trollune (et anciennement Uchronie) qui proposent des espaces de jeux. Quand j'habitais là bas j'achetais en boutique vu que c'était la contrepartie d'avoir l'usage de cet espace (une sorte de contrat tacite avec les tenanciers). +1 avec Kikasstou Modifié le 8 octobre par Marduck Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Selfcontrol Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre Il y a 4 heures, Le Cimmérien a dit : D'ailleurs en parlant de temps, j'y arrive très bien avec 2 gosses et un boulot à quasi 50h par semaine (et je trouve encore le temps de glander). Cet argument n'est pas recevable et n'est pas un argument d'ailleurs. Ce n'est pas car toi tu y "arrives" que c'est le cas de tout le monde (ou même que ton mode de vie soit souhaitable ou plaise à la majorité, au passage). Je connais des gens qui travaillent 80 heures par semaine (oui, vraiment) et qui passent leur temps à se moquer des gens au SMIC à 35h/semaine disant qu'ils n'ont pas la volonté de s'en sortir. Dans les deux cas, on est typiquement dans le biais du survivant. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HFXleol Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre Il y a 4 heures, Le Cimmérien a dit : C'est une question de démarche, de volonté d'avoir autre chose que des villes dortoirs Non, ça vient de la qualité de service proposée. La boutique fait moins bien sur le produit en lui même. C'est les à-côtés qui comptent. Si les à-côtés sont pas concurrentiels, oui ça ferme. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre Juste parce que c'est toi, mon marduck. Il y a 2 heures, Marduck a dit : que le commerçant tienne une boutique physique ou une boutique en ligne y'a un emploi derrière. Et je suis pas convaincu qu'il faut moins de monde pour vendre en ligne que en physique. J'imagine surtout que y'a moins de frais du fait que le bail est moins cher (après je parle pas d'Amazon ou là le scandale c'est l'optimisation fiscale, les conditions de travail etc ... pas le principe même du commerce en ligne) C'est le gag du commerce en ligne. Sans aller jusqu'à amazon, les boutiques totalement virtuelles avec un entrepôt, pour tourner, ça va vite virer sur des jobs aux conditions "particulières". Pas que ça soit toujours simple d'être vendeur, confronté au client. Mais c'est un emploi, c'est varié. Le préparateur de commande, l'empaqueteur... c'est pas pour rien que je causais de "les temps modernes", eingh ? Ya sans doute même plus d'emplois dans un entrepôt que dans une boutique. Mais c'est pas vraiment le même genre de job. Le principe même du commerce en ligne, justement, il amène une facilité d'accès aux produits. Et, pour se démarquer, majoritairement, ça passe par un cassage des prix, le service pur, sur une boutique virtuelle, c'est compliqué. Et pour baisser les prix, c'est quand même souvent les même leviers qui restent accessibles aux patrons. Là où en boutique tu peux moins tirer dessus parce que le client arrive en frontal et qu'il ne faut pas qu'il se prenne une mandale. Du coup, je ne suis pas sûr de ta stigmatisation d'amazon tout en valorisant le principe du commerce en ligne parce qu'à mon sens, sans aller dans les extrêmes, même une petite boutique locale va dériver vers ce genre d'emplois, moins parce qu'ils n'ont pas les moyens, mais quand même. Et j'ai déjà vu un ou deux entrepôts, justement (au pire, ya des reportages de journalistes sur le sujet trois ou quatre fois l'an, d'ailleurs, pour se faire une idée). Tieng, exemple cong découlant parfois du commerce en ligne mais suffisamment éloigné des emplois en question : le transporteur. Je le prends en exemple parce que je connais pas mal tout en n'étant pas impliqué, sans à priori. En pro, j'ai bossé comme expéditeur d'un commerce en ligne, dans un dépôt de boutique locale avec pas mal de livraisons et comme prestataire interne des transporteurs. J'ai vu le boulot fait et le rapport qualité prix. Dans ma "ville", ya finalement une seule boiste de transport qui sert de relais local à quatre gros transporteurs internationaux, à part DHL et des pouillèmes, les colis arrivent tous au même endroit et sont relivrés par cette société locale. Sauf que l'entreprise en question, elle s'adapte aux coûts. Quand le transporteur est agressif et paye au lance-pierre le prestataire local, il est obligé de casser ses prix : ses vieux van usagés et amortis qui roulent mal, sans clim', avec des emmerdes sont pris par des jeunes qui sont pressés comme des citrons pour faire des tournées impossibles le plus vite possible et qui quittent le job en quelques mois avec un gros turn-over. Tu te retrouves avec des mecs qui mentent sur les avis de passage et toutes les blagues usuelles du métier. Voire, j'avais une cliente qui avait réussi à voir un livreur et a essayé de le retenir pour un litige, le gars a pété un boulon, a défoncé son colis, le lui a mis sur son toit en drop et l'a menacée. Quand le transporteur privilégie le service, c'est pas la même musique. Tu as les anciens salariés très pros dans les camions neufs qui peuvent faire deux passages par jour chez les clients pour la tournée. C'est pas idyllique non plus, mais c'set des mecs que tu vois régulièrement, avec qui tu peux discuter, t'arranger et qui restent sur le long terme. Dans les deux cas, c'est des jobs, mais dire "il y a un emploi derrière" c'est un peu simplificateur. Il y a 2 heures, Marduck a dit : Pour qu'une boutique physique où on doit aller ait une justification faut une bonne raison. Par exemple à Lyon il y a Trollune (et anciennement Uchronie) qui proposent des espaces de jeux. Quand j'habitais là bas j'achetais en boutique vu que c'était la contrepartie d'avoir l'usage de cet espace (une sorte de contrat tacite avec les tenanciers). Being, tu coup, tu la donnes toi même la justification. Que ça soit par son espace de jeu, la présence d'un conseiller physique, le simple fait qu'elle permet de mettre en relation des joueurs, la boutique locale elle apporte des services juste en étant là. Sans parler du fait que la plupart ouvrent d'autres options, que ça soit un rayon d'occases, un café, une imprimante 3D ou plein d'autres conneries. Le sujet étant que si tu n'as pas forcément besoin toi personnellement de ces raisons, ou en tout cas pas tout le temps, est-ce une raison pour ne pas continuer à faire tourner la boutique ? Tu évoques ta conviction sur l'acheminement des produits et tes achats majoritairement européens. C'est un effort que tu consent parce que tu te prive de certains produits mais parce que ça répond à une exigence. Pourtant l'impact de ces acheminements sur ta pomme n'est pas forcément évident/immédiat et surtout, les trouze conteneurs chinois, ils vont quand même arriver en europe, qu'il y ai ta commande dedans ou pas, non ? Du coup, aller jusqu'à la boutique et payer quelques sous de plus une boiste de petits soldats juste pour que la boutique continue à exister parce que c'est quand même plus pratique pour les nioubes que l'achat en ligne, est-ce si con ? Aveux dire, je ne suis plus un nioube, je peux me démerder sans conseils d'un vendeur et je pourrais payer moins cher mes pitous (encore que j'en achète plus mais c'est pas la question), oké. Mais pour que GW continue à se faire des couilles en or avec une base de clients toujours plus large et me propose toujours plus de kits sexy que je pourrai acheter en occase à tous ces petits nioubes qui vont quitter le zhobby en trois ans, je vois un avantage indirect à acheter chez mon crémier, finalement. En fait, cette justification, elle existe. Yen a même plusieurs et chacun peut avoir la sienne. Ou pas, si c'est pas le cas, autant acheter en ligne. Mais faut pas non plus nier l'intérêt de ces boutiques sur des motifs uniquement pécuniers. On est dans une société, les choses ne sont pas indépendantes et ya des effets à nos choix et décisions. C'est finalement le propos du cimmérien. Par exemple : Il y a 3 heures, Kikasstou a dit : Il y a juste une ville qui vie avec des commerces qui ouvrent et d'autres qui ferment suivant l'évolution des besoins. Being, à ce sujet, depuis quelques années, ya pas beaucoup de mairies qui sont en train de lutter contre les fausses boutiques qui ouvrent mais n'accueillent pas les clients mais ne font que de la livraison ? Qui ont un effet sur l'achalandage pour les boutiques autour, la vie du quartier, diminuent les surfaces de vitrines, le nombre de restaus et autres gags qui font que nos édiles essayent de les interdire ? Ville dortoir avec des maisons pour dormir, des entrepôts pour travailler et de moins en moins de choses autour ? Alors je dis pas qu'on y est déjà, eingh ? Mais ya une tendance aux fermetures de petits commerces qui ne sont pas remplacés, justement. Déjà que les centre-ville étaient plus ou moins sinistrés par les zones commerciales, on est sur une nouvelle étape. Et yen aura sans doute d'autres. La question étant ptet justement de ne pas être trop centré sur un petit commerce et "ce qu'il peut apporter là maintenant de suite à ma gueule uniquement" et s'ouvrir sur les commerces en général et les villes -voire nos jobs et nos vies- dans quelques années. Encore que finalement, aller dans les petits commerce, ça soit pisser dans un violon tout autant que ne pas commander en chine vu que la société va évoluer quand même indépendamment de nous et de nos actions tout autant que les chinois vont continuer à produire et livrer chez nous même si deux pelés ne commandent pas. C'est pas faux. le squat j'aime pas les gens mais j'aime encore moins ce qu'ils font du futur Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joneone Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre (modifié) Je pense aussi qu'il y a incompréhension de part et d'autre. Personne, je crois, n'affirme qu'un commerce physique doit "nécessairement" guider nos choix de consommation et qu'il faudrait soutenir "coute que coute" tous les petits commerçants contre les méchants sites de e-commerce qui les tuent à petit feu. Le débat sur le choix de société est évidemment à nuancer en fonction des biens et services proposés (externalité négative ou non) mais également en fonction des villes concernés (les grandes et les petites). Dans une grande ville, souvent, un commerce en chasse un autre et c'est la vie des affaires diront nous. Mon vidéoclub a été remplacé il y a fort longtemps par un magasin de vélo. Pourquoi pas après tout. Avec la VOD (Netflix) remplace utilement un service qui consiste simplement à louer un film (DVD) pour le regarder chez soi. Une innovation "positive" pourrait-on dire sans trop d'externalité négative. J'ai presqu'envie de dire une évolution positive des choses. Ainsi, j'ai la chance d'avoir à 5mn à pied de chez moi, pléthores de petits commerçants, de la boulangerie au libraire en passant par le fromager etc. C'est vivant, c'est agréable, le centre ville à une âme comme on dit vulgairement. Et tout le monde contribue à faire vivre les petits commerçants car beaucoup y trouve leur compte et évidemment si un commerçant est trop cher, incompétent ou peu professionnel, il aura dû mal à survivre. J'ai aussi eu l'occasion de grandir dans une petite ville de province dans mon enfance, avec son centre ville plein de commerçants et d'artisans où les gens se côtoyaient régulièrement pour aller faire leur course, bref une ville animée et vivante où, on pourrait dire, qu'il fait "bon vivre". Aujourd'hui, cette même ville est devenue ce que l'on nomme une ville "dortoir" (45mn en train de Paris, les loyers en moins), les petits commerçants ont tous fermés le rideau, il ne reste plus qu'un tabac, une pharmacie et 2-3 Kebabs. Pas un chat dans les rues, d'une tristesse à mourir. En revanche, on trouve en périphérie de cette petit ville le triptyque "Leclerc/McDonald/Kiabi" accompagné de son point de retrait Amazon et de sa station essence. C'est clairement un autre modèle de société. C'est donc une vision d'ensemble qu'il faut avoir. Dans cette ville, soutenir le petit commerce prend tout son sens. Enfin, dans une société où l'individualisme prime et que le tout digital devient la norme, il me semble sain de se poser des questions éthiques et philosophiques sur nos choix de consommer et sur le vivre ensemble. A nuancer à chaque fois, et évitons les raccourcis de part et d'autre. Modifié le 8 octobre par Joneone Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Selfcontrol Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre il y a 23 minutes, Joneone a dit : Aujourd'hui, cette même ville est devenue ce que l'on nomme une ville "dortoir" (45mn en train de Paris, les loyers en moins), les petits commerçants ont tous fermés le rideau, il ne reste plus qu'un tabac, une pharmacie et 2-3 Kebabs. Pas un chat dans les rues, d'une tristesse à mourir. En revanche, on trouve en périphérie de cette petit ville le triptyque "Leclerc/McDonald/Kiabi" accompagné de son point de retrait Amazon et de sa station essence. C'est clairement un autre modèle de société. C'est donc une vision d'ensemble qu'il faut avoir. Dans cette ville, soutenir le petit commerce prend tout son sens. Ça, j'ai constaté que c'est généralement plus une conséquence de la paupérisation de la population d'une ville que des conséquences du commerce en ligne. Le commerce en ligne est une conséquence de la paupérisation je pense. Ma ville de taille moyenne était une ville populaire, mais avec beaucoup de commerces. Lorsque la crise de 2008 est arrivée, énormément de commerces ont fermé soit car affectés directement par la crise financière, soit car affectés de manière indirecte (= les clients avaient beaucoup moins d'argent et ont donc coupé la plupart de leurs dépenses non essentielles). Il a fallu plus de 10 ans pour que la situation se redresse (un peu, la situation reste incomparable avec celle pré-2008) et beaucoup de locaux commerciaux restent vacants. Et la nature même des nouveaux commerces a changé. Il s'agit essentiellement de commerces de bouche (surtout des restaurants). Bref, des lieux conviviaux permettant de passer un bon moment avec des amis et la famille. Cet aspect relationnel ne s'achète pas et est donc en dehors du champ concurrentiel. Les autres commerces survivent difficilement car ils n'offrent RIEN à ce niveau. Autant acheter sur Amazon, c'est moins cher et on a pas beaucoup de thunes. Dans ton cas ("région parisienne / Île-de-France"), il faut ajouter qu'étant donné la situation immobilière catastrophique à Paris et dans sa banlieue, vous avez en plus de la paupérisation des "locaux", tendance à vous faire chasser par plus "riches" que vous, "riches" qui ne sont absolument pas intéressés par la vie locale et qui continuent à avoir l'essentiel de leur vie sociale et culturelle à Paris. Cela n'aide clairement pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre (modifié) il y a 42 minutes, Joneone a dit : Enfin, dans une société où l'individualisme prime et que le tout digital devient la norme, il me semble sain de se poser des questions éthiques et philosophiques sur nos choix de consommer et sur le vivre ensemble. A nuancer à chaque fois, et évitons les raccourcis de part et d'autre. Farpaitement. Juste : il y a 42 minutes, Joneone a dit : Avec la VOD (Netflix) remplace utilement un service qui consiste simplement à louer un film (DVD) pour le regarder chez soi. Une innovation "positive" pourrait-on dire sans trop d'externalité négative. J'ai presqu'envie de dire une évolution positive des choses. C'est à relativiser, quand même. De nos jours tu as la grande tévé, un abonnement internet pour voir la tévé, une paire de VOD pour les films, deux smartphones avec leurs propres abonnements internet et finalement tu te fais livrer une pizza douteuse pour binger d'un zoeil distrait en te faisant chier une série parmi trouze-mille tout en consultant ton téléphone pour voir tes messages pendant que ta moitié fait de même dans un silence de mort. Et faut bien utiliser une des deux voitures parce que de toute façon quand tu agades par la fenestre dans ta rue, à part une paire de junkies devant une épicerie de nuit/kebab tout est vide et éteint et si tu veux faire autre chose que du virtuel livré, faut aller à Pétaouchnock. Et ça te coûte une blinde en matériels et abonnements. Finalement, avoir trois chaînes tévé avec un contenu fixe que tu attends impatiemment ou pouvoir juste sortir dans la rue pour trouver un restau et un ciné et papoter, c'était pas si mal et ça nous coûtait pas les zoeils de la tête. Bong, oké, je fais du raccourci exagérant. Mais au moins l'idée passe. Bien sûr qu'il y a du positif dans l'évolution, je vais pas gueuler que les appareils photos volent nos âmes. Mais c'est quand même rarement gratos et on fait souvent n'importe quoi. il y a 4 minutes, Selfcontrol a dit : Ça, j'ai constaté que c'est généralement plus une conséquence de la paupérisation de la population d'une ville que des conséquences du commerce en ligne. Le commerce en ligne est une conséquence de la paupérisation je pense. Les conséquences sont multiples. Mais est-ce vraiment la peine d'en rajouter une couche ? Le commerce en ligne est une conséquence mais n'améliore pas les causes. Parfois même le contraire et il participe. C'est toujours le même principe : c'est les moins riches qui payent le plus cher, l'eau va toujours à la rivière, tout ça... La paupérisation entraîne son lot de conséquences et comme un serpent qui se mord la queue, ces conséquences participent à toujours plus de dépérissement. le squat positif sur les négatifs Modifié le 8 octobre par la queue en airain Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HFXleol Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre il y a 6 minutes, la queue en airain a dit : pour voir tes messages pendant que ta moitié fait de même dans un silence de mort Aussi si vous savez pas vous occupez à deux =] Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre il y a 28 minutes, HFXleol a dit : Aussi si vous savez pas vous occupez à deux =] Tu penses bien qu'à notre âge, c'est fini, ces choses là... le squat c'est fou cette tendance à dériver systématiquement sur ma personne Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nakata Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre (modifié) Je rajoute une pièce pour ajouter que certaines marques font tout pour éduquer les gens à passer par leur propre site web (goodies, exclu VPC, ...). Et l'accès au centre-ville qui est rendu de plus en plus complexe pour ceux qui vivent hors périphérie, zone 30, pas de quoi se garer, feux, .... à une époque je pouvais faire l'aller retour boulot boutique en voiture sur ma pause midi ou après le taff, maintenant le temps d'y aller en bus ça a fermé. Modifié le 8 octobre par nakata Ortho Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre il y a 1 minute, nakata a dit : Et les accès aux centre villles qui est rendu de plus en plus complexes pour ceux qui vivent hors périphérie, zone 30, pas de quoi se garer, feux, .... à une époque je pouvais faire l'aller retour boulot boutique sur ma pause midi ou après le taff, maintenant le temps d'y aller en bus ça a fermé. Histoire de décomplexer : c'est pas non plus QUE la faute des gens, eingh ? C'est pas forcément un choix facile à faire et ça peut impliquer pour certains beaucoup de bordel, je dis pas. le squat mais on n'a rien sans rien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kaptain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre il y a 17 minutes, nakata a dit : Je rajoute une pièce pour ajouter que certaines marques font tout pour éduquer les gens à passer par leur propre site web (goodies, exclu VPC, ...). Et l'accès aux centre-ville qui est rendu de plus en plus complexe pour ceux qui vivent hors périphérie, zone 30, pas de quoi se garer, feux, .... à une époque je pouvais faire l'aller retour boulot boutique en voiture sur ma pause midi ou après le taff, maintenant le temps d'y aller en bus ça a fermé. Tiens j'ai cette discussion avec un pote qui veut monter une boutique spé JdS et figs. Contexte : département sinistré sur ce type de marché, 3 boutiques spé JdS et 2 boutiques figs. Je vis dans l'agglo de la préfecture, il y a zéro revendeur de figurines. Zéro. La seule boutique spécialisée JdS est en centre-ville, elle vivote paresseusement en se contentant de sa situation de monopole local (sans se rendre compte être en train de se faire bouffer en volume par le Cultura de la zone commerciale qui met la max sur ce créneau...). On pourrait se dire que la voie est royale. Mais il peine à trouver un local, et ne prendra JAMAIS un local en centre-ville, parce que pour lui les clients potentiels vont forcément se déplacer de plusieurs dizaines de km à la ronde (on est vraiment dans un désert ludique) en voiture, donc ça implique périphérie et grands parkings. Donc quasi obligatoirement se poser en zone commerciale... Sauf que perso, s'il fait ça, il a beau être un pote je ne mettrai que rarement les pieds dans sa boutique. Je ne vais pas prendre ma voiture pour aller dans une boutique spé aller chercher un pot de peinture et la dernière figs qui m'a fait de l'oeil, alors qu'il pourrait être à portée de transports en commun de chez moi (ou de vélo, voire à pied). Les centres-villes meurent aussi commercialement du fait des choix qu'on impose aux néo-commerçants. Loyers trop élevés et accessibilité compliquée fantasmée. Mais au final juger du choix d'emplacement pour mon pote revient à le faire de part mon prisme moral et logistique, qui sera différent de celui d'un autre client. Est-ce mon jugement moral est justifiable/pertinent ? Non. Est-ce que le jugement moral d'un commerçant de centre-ville qui chouine sur l'évolution des habitudes de consommation qui ne vont pas dans le sens de sa propre vision des choses est justifiable/pertinent ? Non plus. C'est même presque insultant envers tout ceux pour qui le modèle de boutique spé en centre-ville ne convient pas. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
la queue en airain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre Being, du coup, tu soulignes justement le propos de notre barbare en slip qui n'est pas de chouiner -c'est caricatural-. Mais plutôt de relever les conséquences des choix des gens et éventuellement leurs chouineries à ce sujet. Ici, si les gens du centre-ville ne font pas d'effort pour mutualiser un déplacement ou deux pour aller à la boutique si elle est en périphérie ou si les estrangers à la ville ne font pas l'effort pour rentrer en centre-ville, being, le problème du désert ludique n'est pas prêt d'être résolu. Il est là, le choix : accepter des contraintes, des emmerdes, des concessions. Alors, c'est sûr que si il n'y a que le tarif qui intéresse les gens, la boutique c'est des emmerdes pour rien. Mais si on en veut une... le squat et ça vaut pour plein de choses Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kaptain Posté(e) le 8 octobre Partager Posté(e) le 8 octobre Non. La solution n'est pas de demander à un client de faire un effort. Mais, dans cet exemple, qu'il existe deux boutiques. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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