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[40k] L'avènement de Macaroth ; ou ; Le maître de guerre


Granville

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Salut à tous,

 

Voici longtemps que je n'avais pas posté ici. J'ai eu une longue période de mou, pour différentes raisons IRL, mais je commence à doucement reprendre les rênes de mes projets d'écritures de Warhammer 40.000, qui commencent l'air de rien à s'empiler dans tous les sens. J'en posterais d'autres à l'avenir, mais pour le moment, je voudrais vous introduire à l'un de ces projets, un vieux qui commence à lentement prendre forme. Un projet de longue haleine destiné à honorer l'auteur qui a bercé la grande majorité de mes lectures de jeunesse : Dan Abnett. Ma passion dévorante a été de lire et relire "Les Fantômes de Gaunt" tant et tant de fois que je commence à connaître les livres par coeur, et même si mon esprit d'adolescent ne comprenait pas très bien tout ce qui se passait, je savais que c'était absolument passionnant.

Très grand fan de l'univers qu'il a créé, en particulier celui de la croisade des Mondes de Sabbat, qui loin d'être un tributaire de ses histoires, était plutôt ce qui cimentait la progression des Fantômes, je me suis mis en tête d'écrire une chose : on sait que Macaroth est arrivé au commandement de la croisade un peu de nulle part, et est devenu un des plus grands maîtres de guerre que l'Imperium aie connu. Mais qu'est-il arrivé avant ? Comment ce simple officier de la garde a-t-il évolué avant son avènement, qui est absolument et totalement inspiré de l'ascension de Napoléon Bonaparte aux plus hauts sommets de la politique française ? Eh bien, Dan n'en parle pas, mais il est possible au travers de tout ce qui a été publié sur la croisade (notamment un bouquin génial appelé "La Croisade des Mondes de Sabbat"), de retracer un parcours, à savoir le parcours de la Cinquième armée, alors qu'il servait sous les ordres du général Curell jusqu'à cette date fatidique de 259.765M41, celle de la bataille de Balhaut (à laquelle prit également part Ibram Gaunt en tant que commissaire cadet du 8ième Hyrkien). 10 ans, presque jours pour jours. Il peut se passer tant de choses en 10 ans, et dans les faits il s'en est passé beaucoup. Cette étape de la croisade est absolument cruciale, car si l'archi-ennemi y avait pris l'avantage, elle se serait enlisé avant même d'avoir commencé, ce qui a bien faillit arriver, mais la bataille de Balhaut permit de renverser la vapeur en faveur des impériaux, qui prirent l'avantage pendant de très longues années. La raison pour laquelle Ibram Gaunt et ses fantômes voyagent autant et sautent autant de planètes en planètes sans trop de pauses est enraciné dans les choix de Macaroth après Balhaut : l'avantage gagné était énorme, et il prit la décision de le pousser autant que possible pour avancer dans les Mondes de Sabbat, jusqu'à étirer le front autour de cette percée irrépressible, ce qui mènera à l'enlisement avant Urdesh. Et aussi à l'épuisement des régiments, engagés dans une rotation infernale pour mener à bien le plan fou de Macaroth : atteindre le cœur de l'Ennemi avant l'effondrement des forces de croisade.

Mais bref, mon histoire n'est pas sur cette phase, qui est largement documenté dans les écrits de Dan, mais bien sur cette période obscure qu'est le début de la croisade des Mondes de Sabbat, centré sur l'ouverture de trois grands fronts et deux opérations majeures. J'ai voulu cette histoire comme à la fois une fresque stratégique et historique, Macaroth étant, dans mon esprit, un tacticien de génie déjà avant de devenir maître de guerre, et conseillant Curell au commande de son corps d'armée, le 32ième. J'ai pour cela fait un extensif travail de collecte d'information afin de reformer le fonctionnement de l'armée de croisade, de sa hiérarchie à son organisation, utilisant au maximum ce que Dan me mettait sous la dents, et faisant des suppositions éclairées le cas échéant. J'ai voulu rester fidèle à son univers, et n'aie jamais rien changé lorsque c'était officiel et formellement écrit. Le plus incroyable au cours de ce très long travail, ça a été de constater que les erreurs au sein de son Lore personnel étaient très rares, et la très grande majorité des informations sont recoupables, et forment un tout cohérent même quand elles sont ainsi distribuées avec parcimonie. C'est la marque selon moi d'une création rigoureuse et fournie pendant laquelle Dan Abnett ne s'est permis aucune facilité : il a créé, trié, organisé, consigné, et s'est servi de cette matière pour former une gigantesque toile de fond dans laquelle évoluent Ibram et ses fantômes.

Alors, évidemment, même un taré comme Dan ne peut pas décrire/écrire 100% des choses qui se sont passées au sein de son univers, et c'est sur ce point que je vais capitaliser pour mon histoire : il sera question de développer ce qu'il a évoqué, et de combler ce qu'il n'a que suggéré. Je n'ai pas la prétention de faire aussi bien que lui, mais par l'Empereur, j'ai bien l'intention d'essayer aussi fort que possible.

Voici donc un des projets qui me tiennent le plus à cœur : Le Maître de guerre.

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(Vous moquez pas, je suis pas graphiste, juste un proto-écrivain au rabais)

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Prologue

Versay, 753.M41, Ruche de Grancastel Prime.

 

 

           Le monde-forteresse de Versay était de ces planètes typiques qu’il est possible de trouver dans tout l’Imperium. Comme beaucoup d’entre-elles, elle avait développé sa propre manière d’appréhender l’influence culturelle impériale, tout en se recouvrant de cités-ruches gothiques dans lesquelles s’entassaient environ vingt milliards d’êtres humains ; un exemple fort peu original d’urbanisme sauvage et démesuré, comme il sied si bien à l’Imperium. Et entouré de ses cinq lunes-forteresses, c’était un monde qu’il était très difficile de faire plier.

           Car comme beaucoup de planètes, Versay avait connu la guerre. Une longue et épuisante guerre de plusieurs centaines d’années, dressée seule face aux armées qui tentaient de s’introduire dans le Segmentum Solar par le golfe de St-Juste à l’Âge de l’Apostasie, cherchant à blesser un Imperium fragilisé par la tyrannie de Goge Vandire. Restée fidèle à l’Empereur en cette période sombre, mais isolée dans les limites de son système, elle s’était érigé en bastion imprenable qui avait vécu une dizaine d’importants sièges, mais avait su les endurer avec un stoïcisme remarquable. Jusqu’à ce que les Astartes et l’Astra Militarum parviennent à reconnecter la planète épuisée aux domaines impériaux, et utilise les ouvrages militaires locaux comme bases logistiques pour se projeter dans la reconquête du Segmentum Tempestus, gangrené de rebelles aux allégeances controversées.

           Fière de ce glorieux héritage militaire, Versay avait fourni à l’Astra Militarum de nombreux régiments spécialisés dans les guerres de siège, et s’enorgueillissait d’une tradition millénaire conservée par des familles qui passaient les armes et les héraldiques de père en fils et de mère en fille. Combattre pour l’Imperium était un honneur et une obligation qui s’était enracinée dans la mentalité Versayanne, et les vétérans étaient hautement considérés.

           Le général Curell ignorait si le ‘petit Capitaine’ était originaire de ce lieu, car aussi loin qu’il se rappelle, il ne l’avait jamais entendu parler de famille ou d’héritage. Peut-être était-elle chère à son cœur, et s’y était-il établi après ses premières années de service dans ses armées, mais toujours était qu’il n’avait jamais arboré l’écusson de planète sur les manches de son impeccable uniforme, comme il était de coutume chez eux pour tout militaire de métier qui en provenait. Le plus probable était qu’il fut né sur l’un des satellites-forteresses qui gravitent autour de Versay, faisant de lui un hors-monde qui en était étrangement proche.

           Cependant, il était maintenant difficile de le distinguer de ces aristocrates voués corps et âme aux régiments Versayans, et cela se ressentait dans la richesse de son domaine, situé dans les bas-quartiers d’une haute-spire fortifiée. Oui, cet homme avait toujours eu beaucoup de goût, un goût classique et recherché, autant qu’une intelligence naturelle pour la guerre qu’il avait déjà affichée lors de leurs longues soirées à discuter de stratégie militaire pendant la reconquête du sous-secteur Italan.

           La voiture que lui et son escorte louaient était de ces modèles qui n’avaient de rustique qu’une apparence soigneusement travaillée. Lorsqu’elle coupa les gaz devant la grande porte de fer ouvragé, son moteur ne produisit qu’un petit bruit de soupape purement esthétique, et il quitta le cuir souple des sièges une fois qu’un des Scion assigné à sa protection eut ouvert pour lui le battant de porte. Au-dehors, une pluie légère rafraichissait un début de soirée illuminé par l’astre déclinant, qui descendait lentement vers les plaines industrielles, au-delà des hauts remparts en étoile typiques de Versay. Le domaine se composait d’une aile de manoir adossée à un petit châtelet, au milieu d’un terrain abritant plusieurs jardins à fontaines soigneusement entretenus et particulièrement exquis.

           — Pourquoi vous déplacer pour un seul officier, monsieur ? » questionna son garde-du-corps, une grande femme au regard dur et vigilant. Bien qu’elle n’en montrait rien par pur professionnalisme, Curell savait qu’elle n’aimait pas les démonstrations excessives de fastes tels qu’il était possible d’en trouver pendant les réceptions, les cérémonies et les visites d’officiels pompeux. « Je sais que vous avez rassemblé la majorité de votre état-major par missives interposées. Alors, quelle différence ici ?

           — Il n’est pas n’importe quel officier. J’ai une certaine affection pour lui. C’est quelqu’un de brillant, un premier de classe de la Schola Progenium Versayanne qui a porté sur ses épaules une grande partie de la défense du versant d’Ancel pendant l’insurrection que j’ai combattu en 744. Sans lui, j’aime à croire que je serais mort, aujourd’hui. Tué lors de la contre-offensive dans le détroit des Quatre-fosses parce que notre enfoiré de Seigneur-Général était incapable d’admettre une certaine dose de préparation et d’organisation chez les rebelles. Il est reparti pour Versay avant que tu n’entres à mon service.

           — J’ai lu votre mémoire. Vous ne mentionnez pas de telles difficultés.

           — L’Inquisition ne l’aurait pas accepté. L’incompétence d’un Seigneur-Général est une affaire délicate, surtout quand celui-ci dispose d’un pouvoir considérable et d’une plus longue liste de victoires que la vôtre. Il est trop poli et rigoureux pour me le montrer, mais je sais qu’il a lu ce mémoire lui aussi, et je crois qu’il m’en veut pour ma version des faits. » Dans la pénombre du couchant, une silhouette se dessina en s’approchant du portail. « Pour être honnête avec toi, Andrea, je m’en veux également. J’ai nui à sa carrière pour me protéger. Je compte bien rattraper ce tort.

           — Vous n’aviez pas le choix, monsieur. Dans un sens, vous l’avez protégé également, pour pouvoir lui rendre la pareille. Comme aujourd’hui.

           — Je sais ce que je lui dois. Et il est assez rusé pour reconnaître le bon sens de mes choix. Mais tu comprendras pourquoi je me déplace en personne pour aller le voir.

           — Oui monsieur.

           La silhouette se révéla être un majordome à l’allure soignée, habillé d’une queue-de-pie et de guêtres blanches. Il était âgé, et avait un air vénérable.

        — Le maître vous attendait. » Sa voie était égale et profonde. « Vous et votre escorte pouvez rejoindre le salon. Vos hommes auront des rafraichissements, s’ils le désirent, et pourront vous attendre dans la pièce attenante au bureau. Cela vous convient-il ?

           Curell hocha la tête, et le portail s’ouvrit de lui-même devant eux. Andrea observa de nombreux systèmes de sécurité, placés avec soin sur le terrain de la demeure. Les Scions, toujours engoncés dans leurs armures carapace ocres, se détendirent également lorsqu’ils constatèrent à quel point l’endroit était savamment protégé. A moins que leur hôte ne veuille du mal au général, aucune menace extérieure ne pourrait vraisemblablement les atteindre ici.

           Traverser les jardins du domaine avait une saveur particulière. Avec le couchant, la lumière chaude produisait des ombres qui filtraient entre les buissons, et les statues de pierre semblaient vous suivre du regard si un lampadaire de fer forgé n’en éclairait pas le visage. Loin au coin du terrain, presque effacé par la pénombre tombante, un carrousel de bois blanc était juché sur un bout de colline artificielle, et surplombait une petite mare. Pour sûr, cet homme savait profiter de ses terres, et ne semblait rien laisser au hasard ; Curell avait entendu parler du talent des jardiniers de cette planète, qui égalait en toutes mesures celui de leurs architectes militaires, et son hôte avait certainement engagé le meilleur d’entre-eux pour la tâche de réaliser la botanique de son petit bout de terre. C’était reposant ; et les soldats ne s’en relâchèrent que plus, desserrant leur poigne de fer de leurs armes.

          — Pour un orphelin n’ayant qu’une dizaine d’années de service, je trouve qu’il s’en sort pas trop mal », commenta Andrea, qui ne quittait jamais sa droite de plus d’un mètre.

           — Alors en fin de compte, tu t’es quand même renseignée sur lui ?

           — C’est mon devoir, monsieur, de connaître ceux qui sont amenés à passer plusieurs heures seuls en votre compagnie.

           — Penses-tu connaître quelque chose que j’ignore ?

          — 31 ans standards, Capitaine de batterie blessé au front il y a trois an, décoré par le haut-commandement de sa planète pour ses nombreuses actions honorables dans le sous-secteur Italan au service du 12ième Grommeleurs de Versay. Ses états de service sont impeccables sur tous les points, et très impressionnants au vu de son jeune âge. Vous l’avez recommandé.

            Il hocha la tête.

            — Il n’est pas très doué pour les relations humaines, mais son don naturel pour le commandement et sa capacité de décision au cœur-même des pires échanges de tirs l’on rendu populaire auprès des soldats de son régiment. Eh, ils lui avaient même donné un surnom : le ‘petit Capitaine’, à cause de sa taille. Mais ne ressort pas ça devant lui, je crois qu’il ne l’aimait pas beaucoup », termina-t-il avec un sourire à la commissure des lèvres. Les portes du bâtiment principal trônaient enfin devant eux.

         Soigneusement éclairée par des projecteurs idéalement placés, la façade, recouverte de fenêtres larges encadrées de colonnes en gravures, supportait un toit d’ardoises, et sa pierre taillée brillait sous les lumières jaunes. Il dégageait une impression partagée entre la majesté et la simplicité d’un bel ouvrage réalisé avec talent. Des balcons en fer forgé barraient les ouvertures, comme une invitation à s’y accouder pour observer la nuit tombante.

           Ils pénétrèrent dans le vestibule, puis suivirent de longs couloirs relativement étroits vers la pièce principale. L’intérieur n’était pas en reste. Au plafond, des moulures décoratives encadraient les pièces aux murs recouverts de soubassements en boiseries sombres, rehaussés par des tapisseries aux couleurs chaudes, souvent d’un rouge carmin. De nombreuses œuvres d’art ornaient les murs ; en majorité d’artistes locaux, mais certaines importées d’autres secteurs. Curell reconnu ‘Splendeur du triomphe Véhélien’, une grande toile commémorative des festivités qui suivirent l’une des plus importantes prises de la reconquête auquel son hôte pouvait se vanter d’avoir participé ; ou même ‘Une étude de la noblesse navale – Commodore Uriel Ventor’, qui représentait un tacticien de la marine dont Curell savait que les nombreux livres ornaient les bibliothèques de cette demeure ; ou encore ‘des Massacres de Sciope’, dont la représentation très crue d’une apothéose victorieuse de l’Archi-ennemi, destinée à choquer, avait fait grandement controverse lors de sa première présentation il y a près de soixante ans au conservatoire des Arts de Terra. D’autres étaient des bustes, des armes de noble facture, des objets exotiques divers ou des sculptures fines, tous témoins d’un goût prononcé pour l’art de la représentation militaire.

           Ils débouchèrent enfin sur une pièce de vie richement décorée, pleine de meubles en bois rares et de fauteuils de cuir ou de velours satiné. Une cheminée allumée ajoutait à l’éclairage de la pièce, et remplaçait le chauffage en produisant dans l’air une légère chaleur qui pénétrait l’âme. Bien que la saison ne soit pas encore trop froide, l’heure était assez tardive pour que la fraîcheur se soit répandue sur la cité-ruche, et infiltre les grandes pièces de la demeure. Le majordome pria Curell de s’asseoir, tandis que son escorte restait debout, positionnée à différents endroits stratégiques de la pièce, puis pénétra dans la pièce contigüe.

           Deux minutes plus tard, il ouvrit la porte pour un homme de petite stature habillé d’une veste de laine bleue à la mode de la classe moyenne Versayanne ; bien chichement, comparé à la richesse de sa décoration. Ses yeux bleus clair se posèrent sur Curell, et il inclina légèrement la tête en sa direction, les bras croisés derrière le dos.

         —  L’annonce de votre visite m’a surpris, mon général. Je ne m’attendais pas à ce qu’un aussi haut dignitaire de l’Astra Militarum fasse du tourisme sur notre petite planète.

           — Et ce n’est pas le cas. Je suis ici pour une raison officielle et personnelle. Comment va votre blessure à la cuisse ?

          — Parfaitement guérie, malgré les pronostics des Mediace. Cependant, je doute que vous ayez traversé le Segmentum pour seulement vous enquérir de la santé d’un petit officier.

            — Non en effet. Merci de nous accueillir chez vous, Capitaine Macaroth. Je serais ravi d’avoir une plus ample discussion avec vous autour d’un verre de votre vin local, dont vous m’avez tant vanté les mérites auparavant. Sûrement vous devez en avoir ?

            — Évidemment.

 

 

 

Modifié par Granville
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Salut Granville !

 

Je suis heureux de pouvoir lire à nouveau ta plume !

Je n'ai héla pas le temps de lire aussi finement que je le souhaiterais, et encore moins de commenter aussi finement que tu le mérites, mais sache que j'ai apprécié ce début de récit, et l'introduction du personnage, exercice difficile s'il en est, mais que tu as fort bien réussi ! J'ai hâte d'en lire la suite !

 

Pour les quelques suggestions :

Révélation

- Le paragraphe où le mot voiture apparait, on a l'impression que c'est le 'petit Capitaine' qui loue la voiture. On comprend un peu après, mais ça embrouille un chouïa (ou peut-être est-ce moi qui suis déjà embrouillé ?).

- D'ailleurs le mot 'voiture' et la question de fin 'sûrement vous devez en avoir ?' sont peut-être à revoir : le premier sonne étrange, tant dans l'univers que dans la bouche si huilée de ce beau général ; le deuxième arrive après une bonne répétition de 'avoir', qui en plus dans cette question manque un peu de précision, de couleur. Rien que 'sans doute vous devez en conserver une bouteille quelque part' sonne plus cohérent avec sa façon précédente de parler ! (je me permets car je me souviens que c'est le genre d'infos qui te tenait à coeur).

- 'ressorS'

- 'Medicae', non ?

 

 

En tout cas je conseille à tous de suivre ce récit ; j'ai déjà lu un petit roman de ce monsieur, et une chose est sûre : il sait écrire !

A+ ;)

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Salut Marm, ravi de te voir répondre à mon topic ! J'accorde beaucoup de valeur à ton analyse et tes suggestions et j'espérais justement que tu sois encore dans le coin pour voir ce nouveau projet :)

 

Content que la mise en place te plaise, introduire un personnage est toujours un exercice délicat en effet, et je dois prendre en compte d'autres paramètres avec celui de Macaroth : c'est un personnage existant qui doit aussi correspondre à ce qu'il deviendra dans le futur écrit par Dan Abnett, sans pour autant être identique pour pouvoir instaurer un développement de personnage. On sait ce que va devenir Macaroth, alors ce qui est important c'est de créer un intérêt pour comment il en est arrivé là.

 

Concernant tes remarques :

 - Oui je vois parfaitement ce que tu veux dire. Petite erreur de ma part de liaison anaphorique. Le "lui" semble relié à Macaroth parce qu'il est le dernier sujet évoqué. Je vais changer ça par "Curell" pour dissiper le malentendu.
- Pourquoi "voiture" serait inapproprié dans cet univers ? Vraie question dont j'aimerais avoir ton point de vue.

- Je comprends ton point de vue sur "sûrement vous devez en avoir". Pour être honnête, la tournure ne me plaisait pas forcément à moi non plus, mais j'avais du mal à m'expliquer pourquoi. Elle est correcte grammaticalement, elle semble juste...alambiquée. Ton explication avec la répétition du verbe avoir ajoute du corps au problème. Que penses-tu de "Vous devez en conserver une bouteille quelque part, assurément ?" et ajouter "Bien évidemment." en réponse.

- Noté pour tes autres petites corrections !

 

 

Merci du compliment, venant d'un lecteur "exichiant", il a de l'importance :)

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