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[40K]Le siège de Vraks par Steve Lyons


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Le siège de Vraks par Steve Lyons

 

Révélation

0 : Avant-Propos

 

Le siège de Vraks par la Death Guard a donné lieu à trois volumes Imperial Armour chez Forge World, mais cela remonte à 15 ans. Je dois admettre que la sortie du roman Siège de Vraks m’a un peu surpris, d'autant plus qu'il n'a pas été annoncé et qu'il ne coïncide pas vraiment avec une sortie de la Garde Impériale.

Voyons donc ce que Steve Lyons nous réserve.

 

1 : L’histoire du livre

Vraks est tombée.

 

L'Astra Militarum, pour sauver la planète de la démence d'un prêcheur apostat, mobilise les troupes du Death Korps de Krieg et se lance dans un long siège sans espoir. La guerre durera dix-sept ans, coûtera plusieurs millions de vies et attirera l'attention d'hérétiques et de démons. Cependant, le Death Korps se doit d'arracher la victoire à tout prix. Centimètre par centimètre, dans la sueur et le sang, il faut reprendre le monde à l'ennemi.

 

2 : L’histoire avec un grand H

Révélation

Prologue 810M41


La révolte du Cardinal-Astral Xaphan devait être étouffée dans l’œuf par un tir de fusil exitus bien placé, et tout aurait dû rentrer dans l’ordre. Mais ce tir, qui aurait dû empêcher une guerre, est intercepté par un champ de protection, déclenchant une vague d’émeutes qui permettra à Xaphan de prendre le pouvoir.

 

Acte Un : Premières Salves 812-815M41


Deux ans après le début de la révolte, les premiers soldats de la 88ème Armée de Siège de Krieg posent le pied sur Vraks et commencent à creuser des tranchées et des fortifications. Le premier coup de feu ne sera tiré qu’un an plus tard, en 813, suivi peu de temps après par le premier assaut, qui se conclut par la perte d’un demi-million de fantassins sans aucun résultat.

Mais le pire était à venir : la contre-offensive des insurgés allait presque percer les lignes de défense de Krieg. En désespoir de cause, le quartier général ordonne à l’artillerie de tirer sur ses propres tranchées pour arrêter l’avance ennemie, ce qui satisfait grandement le Commandant en Chef Zuehlke.

 

Après des mois d’assauts improductifs, la première véritable victoire vient du Capitaine Tyborc et de son 261ème Régiment, qui réussit à percer le premier des trois murs de défense protégeant la citadelle. Malheureusement, une contre-attaque bien menée par les rebelles conduit à l’anéantissement du 19ème Régiment et à la perte d'une grande partie du terrain gagné dans d’autres secteurs.

 

Acte Deux : Guerre d’usure 815-823M41


Alors que le front commence à se stabiliser et que les forces impériales se renforcent en vue de la prochaine grande offensive, les premiers mutants apparaissent sur le champ de bataille. La proximité de l’Œil de la Terreur et la guerre de la foi lancée par le Cardinal Xaphan commencent à attirer l’attention des puissances de la Ruine.

 

Mais ce n’est pas la seule mauvaise surprise : des Space Marines du Chaos sont également aperçus sur la planète, et une flotte arrive pour percer le blocus impérial. Face à toutes ces mauvaises nouvelles, le haut commandement lance un appel à l’aide à tout chapitre de Space Marines susceptible de les aider. En attendant, il faut tenir le terrain.

 

La flotte impériale finit par détacher une escadre pour faire le blocus de Vraks. Ce sont finalement les Dark Angels qui répondent à l’appel du Commandant Zuehlke, ou plutôt qui viennent sur Vraks sans prévenir personne. Le Grand Maître Suprême des Dark Angels, Azraël, débarque avec 500 Space Marines et fonce sur le spatioport situé au cœur des défenses ennemies. Après seulement six jours de combat, le spatioport est en ruines et l’artillerie ennemie est ravagée. Mais les Dark Angels repartent aussitôt, ne laissant même pas le temps à l’armée impériale d'occuper le terrain libéré…

 

Malgré tout, une ultime offensive est prévue pour rattraper le retard accumulé depuis le début de la croisade. Le Commandant Zuehlke n’a pas vraiment le choix : le Munitorum commence à s’impatienter et menace de couper les approvisionnements si la campagne s’enlise.

Cependant, une autre mauvaise nouvelle attend les forces impériales : la flotte a été repoussée et l’espace autour de Vraks est maintenant sous le contrôle des hérétiques, qui peuvent déployer de nouveaux Space Marines et même des Titans…

 

Acte Trois : Blindage Impérial 825-827M41


L’année 825 marque de nombreux changements. Tout d'abord, c’est la treizième année d’une guerre qui aurait dû en durer seulement douze. Ensuite, le blocus de la flotte du Chaos et la présence de plus en plus nombreuse de Space Marines et de mutants rendent toute perspective de victoire illusoire.

 

Le haut commandement impérial finit par comprendre que le Commandeur Zuehlke est incompétent et le remplace par le Seigneur Maréchal Arnim Kagori. Ce dernier, usant de son influence et de sa maîtrise de la diplomatie impériale, réussit à obtenir des renforts du Munitorum, ainsi que l’aide de plusieurs Mondes-Forges qui envoient des Titans, le tout escorté par une nouvelle escadre de la flotte impériale. En même temps, il renouvelle sa demande d’aide à l’Adeptus Astartes.

 

À la fin de l’année 825, "l’offensive Kagori", l’offensive de la dernière chance, est lancée. Si elle ne permet pas de rétablir le front et de pousser vers la citadelle ennemie, rien ne le pourra. Et l’offensive réussit : l’ennemi perd sa dernière ligne de défense et se retrouve retranché dans la citadelle. Mais le plus dur reste à faire : cette citadelle a été construite pour être imprenable et, depuis 10 000 ans, personne ne l’a jamais prise. Grâce à cette offensive, le Munitorum décide de continuer à soutenir l’effort de guerre pendant cinq ans de plus.

 

L’année 826 apporte également une énorme surprise : l’Ordo Malleus, les chasseurs de démons de l’Inquisition, débarquent en force sur Vraks et prennent le contrôle des opérations. Chaque régiment se voit adjoindre un Inquisiteur, et le Seigneur Inquisiteur Hector Rex prend le commandement des forces impériales.

 

Acte Quatre : Guerre de la Foi 827-829M41


Cette guerre, qui avait commencé comme une vulgaire révolte contre l’autorité impériale, s’est transformée en une guerre de religion entre l’Imperium et son plus vieil ennemi, le Chaos.

 

Il restait encore deux remparts à franchir pour pouvoir en finir une bonne fois pour toutes avec cette guerre, et c’est au 143ème Régiment de Siège que revient l’honneur de prendre la porte des fortifications externes de la citadelle. C’était une attaque suicide de front contre les portes pour essayer de les faire céder sous le nombre. Malgré une défense acharnée des forces du Chaos, la porte finit par tomber, créant une brèche dans les fortifications.

 

Cependant, il faudra encore plusieurs nuits de bataille et l’intervention de deux Titans Reavers et de plusieurs compagnies de Space Marines pour stabiliser les combats et prendre le mur.

À la fin de l’année 829, il ne restait plus que la citadelle à prendre, et c’est au Colonel Tyborc et à son 261ème Régiment de mener l’assaut. Mais l’assaut n’arrivera jamais jusqu’à la porte : des démons surgissent pour attaquer les troupes de Krieg et, à ce moment-là, l’impensable se produit : le Colonel Tyborc ordonne la retraite.

 

Acte Cinq : L’Empereur Triomphant 830M41


Dix jours plus tard, un nouvel assaut est décidé, mais cette fois, les troupes de Krieg sont accompagnées de Space Marines et des meilleures troupes de l’Inquisition. Finalement, la citadelle tombe…

 

14 millions de soldats de Krieg sont morts pour cette guerre. Même si elle a été gagnée, la planète est perdue à jamais. Les armes chimiques, les démons et dix-huit années de guerre ont rendu la planète inhabitable. Pire encore, la citadelle imprenable est tombée, et si elle est tombée une fois, elle pourrait tomber à nouveau, rendant sa position inutile.

 

3 : Personnages

Révélation

Les notes sur les personnages regroupent les informations contenues dans le roman et dans les trois livres de campagne sur Vraks. Les différences proviennent en grande partie du fait que les informations des livres de campagne sont données directement au lecteur, tandis que dans le roman, on n'a que le point de vue impérial, et encore, celui de la Garde, sans inclure l'Inquisition. Certaines informations restent donc cachées ou déformées.

 

L’Assassin :

C’est une des surprises du roman. L'assassin est décrit, mais jamais nommé, et la description laisse penser à un assassin Vindicare, ce que j'ai personnellement longtemps cru, en passant sur les petites incohérences qui semblaient être dues à une mauvaise connaissance du lore par les différents auteurs de Forge World. Mais finalement... L’assassin utilise un fusil Exitus et a été recruté par des commanditaires travaillant pour l'Ordo Hereticus. En réalité, c’est le Cardinal-Astral lui-même qui a prémédité sa propre tentative d’assassinat pour déclencher sa révolte contre l’Imperium.

 

Cardinal-Astral Xaphan :

Le grand méchant de l’histoire. Il était un proche du précédent Cardinal-Astral, et à la mort de celui-ci, il a été élu pour prendre sa place. Avant de prendre ses fonctions, il décide de partir en pèlerinage pendant cinq ans pour parcourir son diocèse. Son charisme et ses prêches font de lui un personnage apprécié et suivi. L’influence grandissante de son diacre Mamon le persuade que sa place n’est pas derrière un bureau de l’Ecclésiarchie, mais à la tête d’une guerre de foi. C’est ainsi qu’il se retrouve sur Vraks pour y préparer sa croisade.

C’est à ce moment que commence l’histoire, avec la fausse tentative d’assassinat qui déclenche les émeutes en sa faveur et lui permet de prendre le pouvoir.

 

À un moment donné, avant le début des combats ou pendant les premières années de la guerre, Xaphan entre en contact avec Arkos l’Infidèle, un Seigneur Space Marine du Chaos, qui l’aide pendant le siège. Malheureusement pour lui, cette alliance va lui être fatale, et Arkos le sacrifie après la défaite du spatioport, pour le remplacer à la tête des forces de la citadelle par Zhufor l’Empaleur.

 

Le cardinal, atteint de mutations et presque transformé en Enfant du Chaos, sera retrouvé enfermé dans les geôles de la citadelle et exécuté par l’Inquisition.

 

Différence entre le roman et les livres de campagne :

Le personnage du diacre Mamon n’apparaît pas dans le roman, et pour l’Imperium, la responsabilité de l’insurrection incombe entièrement à Xaphan.

 

Mamon :

Le personnage n’apparaît pas dans le roman, mais il fait partie des proches du cardinal dans les livres de campagne. C’est lui qui est voué au dieu de la ruine et qui entraîne Xaphan dans la sédition. Il prend de plus en plus de place et de pouvoir pendant la campagne, mais son ascension est stoppée nette au moment du remplacement de Xaphan. En récompense pour l’ensemble de son œuvre, Nurgle l’élève au rang de prince démon à la fin de la guerre.

 

Arkos l’Infidèle :

Un puissant seigneur du Chaos de l'Alpha Legion, il est le premier et le plus puissant allié de Xaphan au début de la guerre. Maître de la désinformation, Arkos avait déjà piégé de nombreux Space Marines et détruit de nombreuses planètes avant le siège de Vraks. Quand il est arrivé sur Vraks, son objectif était de soulever différents mondes du secteur pour déstabiliser toute la région. Azrael, Grand Maître Suprême des Dark Angels, suspectant Arkos de détenir des informations sur les Déchus, mène une attaque éclair contre le spatioport qui servait de base à l’Alpha Legion, mais Arkos réussit à s’échapper, et les Dark Angels repartent sans rien.

 

Après cela, Arkos lance un appel à tous ses alliés pour qu’ils viennent sur Vraks participer à la guerre. Il dépose Xaphan et laisse la place de chef des troupes à Zhufor. Il finit par se faire capturer par les Anges de l’Absolution à la fin du siège de Vraks, mais réussit quand même à tuer leur maître de chapitre Yafnir.

 

Zhufor l’Empaleur :

Anciennement sergent du chapitre des Storm Lords, il a été fait prisonnier par les World Eaters lors de la bataille de la ruche de Paramar. Après de longs mois de torture et de mutilation, il devient un Berzerker au service de Khorne. Des millénaires de massacre lui permettent de devenir champion exalté de Khorne et de diriger sa propre bande de Space Marines. Toujours en quête de plus de pouvoir, il prête allégeance à Abaddon, qui l’envoie sur Vraks. Le but d’Abaddon n’était pas forcément la prise de la planète, mais de perturber le système de défense et d’occuper une partie des forces qui montaient la garde autour de l’Œil de la Terreur.

Il est nommé chef des forces de la citadelle lorsque Arkos l’Infidèle dépose Xaphan.

 

Différence entre le roman et les livres de campagne :

Zhufor n’est pas nommé chef des forces de la citadelle. Pendant toute la campagne, il défie les chefs de bande du Chaos et les vainc un par un pour prendre de plus en plus de pouvoir. C’est lui qui renverse Xaphan pour prendre sa place. Lorsque la victoire impériale devient inévitable, il fuit la planète par le portail qu’il a fait invoquer dans la cathédrale impériale. Il rejoint ensuite Abaddon pour participer à la 13e croisade.

 

Confesseuse Ignea Tenaxus :

Elle est l’envoyée du Ministorum (à ne pas confondre avec le Munitorum…) sur la planète. Elle est là pour motiver les troupes, mais aussi pour s’assurer que la guerre prend la bonne direction, c’est-à-dire la libération de la cathédrale, et pas seulement la destruction de la planète.

 

Elle a du mal à comprendre les soldats de Krieg, le Ministorum ayant l’habitude de « créer » des héros parmi les soldats du rang pour motiver les troupes. Mais les soldats de Krieg sont insensibles à ce genre de chose, du moins au début du siège.

 

Elle parvient tout de même à faire évoluer un peu les esprits, mais après sa mort, le haut commandement de Krieg réprime tout sentiment d’individualisme et force les officiers à revenir aux numéros d’identification à la place des noms.

 

Commandant Zuehlke :

Il est désigné comme commandant en chef de l’armée envoyée sur Vraks. Il a obtenu son poste grâce à ses relations et sa famille, mais il se révèle être incompétent et est remplacé par le maréchal Amim Kargori.

 

Différence entre le roman et les livres de campagne :

Dans les livres de campagne, Zuehlke voit le vent tourner et rejette la faute sur ses subordonnés avant de se faire muter dans un autre groupe d’armée.

 

Maréchal Amim Kagori :

Il remplace Zuehlke après son départ. C’est un vétéran de la Garde Impériale, il utilise ses relations pour obtenir des renforts et réussit à bloquer la contre-offensive du Chaos sur Vraks. Il rétablit la situation, mais ne parvient pas à trouver comment gagner la guerre. Il finit par céder sa place au seigneur inquisiteur Hector Rex.

 

Haut Princeps Drauca :

Il commande le contingent de la Légion Astorum envoyé sur Vraks : 10 Titans Reaver et 12 Warhounds.

 

Le Lieutenant Marot :

Il était lieutenant dans la 15e compagnie du 143e régiment de Krieg. Après l’échec de la première offensive de la guerre, sa compagnie reçoit la contre-offensive des forces du Chaos. Il trouve la mort pendant les combats après avoir demandé au quartier général de bombarder sa position pour stopper l’avance ennemie.

 

Général Durjan :

Il commande la 88e armée de siège de Krieg et se trouve sur Vraks (contrairement au haut commandement qui n’est pas dans le système, du moins au début de la guerre). C’est lui qui gère le déploiement des troupes et des renforts. On ne le voit pas vraiment dans le roman, sauf quand il reçoit de mauvaises nouvelles.

 

Colonel Attas :

Il commande le 468e régiment. C’est lui qui met au point et dirige l’offensive qui brise la deuxième ligne de défense ennemie sur Vraks. Il trouve la mort pendant l’assaut, mais c’est son action qui permet de percer cette ligne qui tenait l’Imperium en échec depuis plus de six ans.

 

Colonel Adal :

Il commande le 19e régiment de Krieg. Cela faisait plus de deux ans que la guerre avait commencé, et la 88e armée avait toujours été à l’attaque. Les forces du cardinal étaient toujours sur la défensive et n’avaient encore jamais tenté de véritable offensive.

Alors que le 1er corps d’armée, avec à sa tête le 19e régiment, s’approche de la deuxième ligne de front, ils sont totalement pris par surprise par ce qui est la première offensive organisée par les forces du Chaos. Le 19e régiment est balayé, et Adal est tué. Il faudra de longues années avant que le régiment ne soit à nouveau opérationnel, mais le sort s’acharnera sur lui...

 

Lieutenant puis Colonel Keled :

Il est l’un des rares survivants de la première offensive du Chaos. Il devient lieutenant, puis prend le commandement du 19e régiment à la mort de son nouveau colonel. Lui et son régiment seront sacrifiés pour retarder l’avance d’un contingent de la Death Guard qui progresse sur les arrières de la ligne de front. Malheureusement pour Keled, il ne trouvera pas la mort sur le champ de bataille, mais sera fait prisonnier, transformé en bête du Chaos, puis envoyé mourir contre ses anciens frères d’armes.

 

Colonel Thyran et Commissaire-général Maugh :

Je vais parler des deux en même temps. Le colonel dirige le 143e régiment, et le commissaire général y est attaché depuis plus de 20 ans. Ils se sont liés d’amitié, mais c’est dangereux de se lier d’amitié avec un homme de Krieg.

 

Au cours d’une discussion, Maugh dit à Thyran qu’il commence à se faire vieux et que s’il ne trouve pas la mort sur le champ de bataille, il devra prendre sa retraite. Ils conviennent tous les deux que ce serait dommage.

 

Quelques temps plus tard, le commissaire Maugh se retrouve en train de combattre le chef des Berzerkers de Khorne en combat au corps à corps et comprend que là où il pensait qu’il serait dommage de mourir avant la retraite, son ami avait compris qu’il voulait mourir sur le champ de bataille, et l’avait donc envoyé sur une mission suicide.

 

Colonel puis Capitaine Tyborc :

Héros du fort A453, l’un des premiers héros de Krieg pendant le siège de Vraks, il est cité en exemple par le Ministorum dans de nombreux prêches. Cela ne plaît pas au haut commandement de Krieg, mais comme Tyborc reste irréprochable, tout continue ainsi.

 

La Confesseuse Ignea Tenaxus essaie de lui faire comprendre que mourir pour l’Empereur, c’est bien, mais vivre pour gagner une bataille de plus, c’est encore mieux. La carrière du capitaine Tyborc s’arrêtera sur les pentes meurtrières de la citadelle ennemie.

 

Alors qu’il mène l’assaut, les forces ennemies invoquent des démons, et Tyborc ordonne la retraite de manière désordonnée. Il sera arrêté pour cela et blâmé pour la déroute des troupes, même si le quartier général et surtout l’Inquisition sont bien conscients qu’il a pris la bonne décision. Il faut cependant bien blâmer quelqu’un plutôt que de reconnaître l’existence des démons.

 

Différence avec les livres de campagne :

Dans les livres de campagne, Tyborc sauve la situation en ordonnant le repli des troupes, et il est nommé à un poste au quartier général avant d’entrer au service de l’Inquisition.

 

Seigneur Inquisiteur Hector Rex :

Très respecté, il avait déjà un long palmarès à son actif avant que n’éclate la guerre sur Vraks. C’est aussi un psyker très puissant, et lors d’une séance de divination, le tarot impérial lui montre que la guerre sur Vraks pourrait être perdue et que le monde pourrait devenir un monde démon.

 

Il convoque alors le conclave de Scarus pour prendre le commandement des opérations sur Vraks. Étant de l’Ordo Malleus, il pense que le commandement devrait lui revenir parce que c’est une affaire de démons, mais l’Ordo Hereticus n’est pas de cet avis et estime que, puisque le point de départ est une question religieuse, c’est à elle de prendre le commandement.

Grâce à son éloquence hors norme et à ses talents de politicien, il parvient de justesse à obtenir la majorité et le commandement. Il part donc sur Vraks avec à ses côtés le capitaine Stern des Chevaliers Gris et sous ses ordres un énorme contingent d’inquisiteurs.

 

C’est lui qui mènera les forces impériales à la victoire, mais le monde de Vraks ne s’en remettra jamais et sera placé sous quarantaine.

 

Note : D’autres inquisiteurs sont nommés, mais n’ont pas de vraie description : Thor Malkin, Adso, et Vokes.

 

4 : Le plan de l’armée impériale :

Révélation

Vrak était un arsenal du Departmento Munitorum ; il servait d’entrepôt pour réapprovisionner les régiments qui combattaient en bordure de l’Œil de la Terreur. Très peu peuplée, avec seulement 8 millions d’habitants, elle avait la particularité d’avoir une forte présence de l’Ecclésiarchie en raison de la cathédrale de Saint Leonis et des reliques qu’elle contenait. Le plan pour la reprise de Vrak était simple : le Munitorum avait calculé qu’en 12 ans et avec la perte d’à peine 16 millions de soldats, la planète pouvait être reprise par un assaut continu sur les fortifications depuis le sol.

 

5 : La politique impériale :

Révélation

Le livre s’intéresse aussi aux problèmes politiques découlant d’une campagne militaire de cette ampleur. Les postes élevés dans la hiérarchie sont souvent attribués en fonction de l’influence plutôt que de la compétence, et le commandeur Zuehlke s’est révélé extrêmement incompétent.

Le Munitorum avait ensuite un planning très serré ; la guerre, qui devait durer douze ans, ayant débordé, il n’avait pas prévu d’envoyer de ravitaillement plus longtemps.

La concurrence entre les différentes branches de l’Inquisition a également posé des problèmes. Après que le conclave de Scarus ait attribué le commandement à l’Ordo Malleus au détriment de l’Ordo Hereticus, ces derniers ont commencé à mettre des bâtons dans les roues de l’inquisiteur Rex.

Malgré toute la puissance de la machine de guerre impériale, elle a fini par l’emporter.

 

6 : Les Space Marines :

Révélation

A : Les Dark Angels

L’intervention des Dark Angels reste l’un des grands mystères de la campagne. Ils sont arrivés sans prévenir, ont donné l’assaut au spatioport et aux Space Marines sous le commandement d’Arkos l’Infidèle, puis sont repartis sans rien dire. On note que le Grand Maître Azrael a failli se faire tuer mais a été sauvé par le Chapelin Investigateur Belphégor.

Le fait qu’un chapitre successeur lié aux Dark Angels soit venu par la suite aider à finir le travail en échange du droit de garder les Space Marines qu’ils feraient prisonniers laisse penser aux lecteurs que les soi-disant Space Marines de « l’Alpha Legion » étaient peut-être des déchus.

 

B : Anges de l’Absolution

Alors que la campagne était presque finie et que les murs de la citadelle étaient percés, les Anges de l’Absolution sont arrivés en orbite de Vrak. Le Maître de Chapitre Yafnir et le Chapelin Belphégor se sont présentés à l’Inquisiteur Rex pour lui dire qu’ils étaient venus capturer Arkos, le chef de guerre ennemi. Belphégor a expliqué que neuf ans plus tôt les Dark Angels étaient intervenus mais que le chef ennemi s’était échappé, ce qui était une tâche sur leur honneur qu’ils se devaient de laver. Ils proposaient donc de se joindre à l’assaut final, mais à la seule condition de pouvoir garder Arkos comme prisonnier. L’Inquisiteur Rex aurait aimé pouvoir interroger Arkos, mais le fait de pouvoir bénéficier de 500 Space Marines frais et dispos pour l’attaque finale et de ne pas froisser les Dark Angels pesait dans la balance, et il décida d’accepter la proposition de Belphégor. Le Maître de Chapitre Yafnir trouva la mort pendant l’assaut final, mais Arkos fut capturé.

 

C : Red Scorpions

Les Red Scorpions sont les seuls Space Marines à avoir répondu à l’appel du Maréchal Kagori, mais il était hors de question pour eux de passer sous les ordres d’un général de l’armée impériale. Ils proposèrent donc un plan à Kagori pour prendre le mur extérieur entourant la citadelle.

Ils ont effectué un assaut orbital sur le mur et ont tenu la brèche jusqu’à l’arrivée des forces de Krieg. Cette attaque a permis de gagner beaucoup de temps sur le planning, mais les pertes ont été effroyables (plus de 60 morts pour 94 Space Marines envoyés au combat).

Quand l’Inquisiteur Rex a pris le contrôle des forces impériales sur Vrak, il a bien entendu fait appel aux Red Scorpions pour savoir s’ils voulaient venir finir le travail. Et encore une fois, les Red Scorpions sont revenus sur Vrak pour l’assaut de la citadelle.

 

D : Red Hunters

Les Red Hunters répondent à l’appel de l’Inquisiteur Rex, mais leur première intervention en force sur Vrak s’est soldée par un massacre et la perte d’une compagnie et demie. Par la suite, ils ont aidé l’Inquisition à prendre la citadelle ennemie.

 

7 : Les noms et les numéros :

Révélation

Steve Lyons parvient à résoudre un des petits problèmes avec l’histoire de Krieg. La population de Krieg est conditionnée depuis la naissance pour n’accorder aucune valeur à sa vie, se considérant comme moins que rien, dont le seul but est de mourir pour l’Imperium et effacer la faute de leurs ancêtres.

C’est pour cela que les soldats de Krieg n’ont pas de nom mais des numéros d’identification, et ne gagnent un nom qu’à la mort.

Le problème est que pour raconter une bonne histoire et vendre des livres de campagnes, GW et Forge World ont nommé un certain nombre de personnes. Lyons s’en sort en disant que les noms sont une concession obligatoire au Munitorum.

 

8 : Conclusion

C’est un bon roman sur une grande bataille, dans la lignée de la chute de Cadia en fait. Le siège de Vrak aborde une bataille que tout le monde connaît ou a déjà entendue, mais qui n’avait jamais eu droit à autre chose qu’un livre de campagne pour le jeu de figurines (enfin, trois livres). Il y a quand même quelques longueurs dans le déroulement de l’histoire, et Steve Lyons insiste peut-être un peu trop sur les efforts de l’Ecclésiarchie pour essayer de trouver des héros à montrer en exemple, même si le but est de montrer que l’obéissance aveugle des soldats de Krieg n’est pas forcément une bonne chose.

Steve Lyons tombe aussi dans le fan service en voulant faire plaisir et en parlant de tous les héros/personnages de Krieg, ce qui fait qu’il n’a plus forcément la place ni le temps de bien aborder la fin de la campagne.

Cela étant dit, et même si le roman est un peu moins bon que La Chute de Cadia, il reste un très bon roman sur la Garde impériale.

Note 1 : Il y a un petit souci dans la version française ; certains noms sont mélangés, par exemple les Red Scorpions deviennent les Red Hunters, ce qui complique un peu la compréhension si l’on a déjà entendu parler du déroulement de la guerre.

Note 2 : Je me suis contenté de parler de l’histoire du livre. Si vous cherchez un récit exhaustif de la bataille, je vous conseille le très bon article de l’Omnis Bibliotheca :


https://omnis-bibliotheca.com/index.php/Siège_de_Vraks

 

 

 

 

 

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Bonsoir a tous,

Et voila la chronique 40K du mardi qui arrive le jeudi ..... Oui je suis un peu décalé en se moment.

C'est vrais que ce roman est sortie il y'a longtemps mais je ne l'avais pas encore chroniqué ici et comme c'est bientôt la fin d'année je vide mes stock .

 

Bonne lecture a tous, et la semaine prochaine ça sera surement de l'Emperor Children.

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Merci pour cette chronique @gilian!

 

A la lire, le roman a l'air un peu "sec", comme un rapport de bataille narratif très détaillé, sans la haute teneur en personnages nommés qui rendent ces derniers intéressants. Le fait que Krieg n'ait pas de tête de gondole, comme Cadia ou Catachan, pèse sans doute dans la balance, et au fond, c'est très fluff que l'armée la plus inhumaine de la Garde Impériale gagne ses batailles grâce au sacrifice de 527 protagonistes plutôt que grâce à un sauveur providentiel... mais ça complique le travail de l'écrivain !

 

Schattra, time is money casualties

Modifié par Schattra
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Merci pour ce résumé, qui résume bien la tactique impériale: la victoire arrachée au prix de millions de cadavres de Gardes.

 

Bon, là c'est d'autant plus "justifié" par le fait que l'on parle des joyeux lurons de Krieg; ayant pour devise de ne jamais compter les pertes.

 

J'aime bien l'intervention de SM, utilisé non comme une armée à part entière, mais comme commando d'élite (ce qu'ils sont censés être à mes yeux).

Sans parler de leur hypocrisie : ils interviennent pour leur propre compte, avec un objectif très personnel. 😁

 

La conclusion est l'exemple des conséquences d'une guerre de cette ampleur, et plus particulièrement à 40K

La planète est quand même perdue à la fin MAIS n'est pas aux mains de l'ennemi ! 😆

Modifié par Hammerstein
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