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[30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments


Swissknife

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Bonjour à tous,

Voici en premier un préambule pour expliquer la raison de ce sujet et l'origine de ce texte. J'ai débuté une armée de Garde Impériaux et je me suis attelé dès le départ à leur créer un background. Ainsi cela me permet d'être cohérent dans sa composition et puis j'aime que tout cela rentre dans un cadre plus large que juste le modélisme.


J'ai commencé à présenter mon armée dans la section "Armée Unique". Cependant, j'étais gêné de mettre plus de texte que d'image et d'explication sur les figurines. Surtout que là, j'aborde l'histoire du système d'origine et que j'ai beaucoup développé ce passage. Il me semble plus opportun de le placer dans cette section qui me parait plus appropriée et que le lien se réalise ainsi entre les deux sujets. 

Tout le monde reconnaîtra des emprunts volontaires à des univers SF existant et des clins d'oeil à d'autres. 

 

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Merci pour votre attention et lecture de ce préambule. Place au récit.

NOTA : Je vous invite fortement à lire la première page du sujet au-dessus. Cela aide à comprendre certains éléments du texte ci-dessous. En plus, il y a la carte du système.

Résumé :

Le système de Dagaz a été probablement colonisée volontairement, avant la Longue Nuit, au vue de son développement. La population occupe l'entier des planètes du système, mis à part son étoile (Fupark) et une géante gazeuse (Mannaz). Les planètes ont des conditions variable.

En M.27, une de ses planètes, Algiz, rompt brutalement le contact avec les autres. Une expédition envoyée sur place, parle de signe visible de combat, de charnier, mais sans trouver de corps, puis le contact est perdu avec cette expédition. C'est ainsi que pour le système, débuta "La Longue Guerre", qui durera entre M.27 et M.30. Cette guerre s'effectua contre ce que les Dagaziens appelèrent des "Bugs", "Insectes", "Arachnides".

Après 6 années de lutte vaine et sanglante, des crises apparaissent dans le recrutement dans l'armée, dans l'économie touchée par l'inflation, le commerce étant arrêté pour éviter la contamination des autres planètes. La population est aussi fatiguée et désintéressée de ce conflit se concentrant sur la ceinture d'astéroïde autour de Mannaz et Algiz, (orbitant elle aussi autour de Mannaz). Ce qui fait des menaces éloignées des planètes les plus peuplées. Pour contre tout ceci, il est institué un nouveau régime : La Fédération.

La Fédération est un gouvernement militariste. Pour contrer le manque de recrue, elle institue deux castes. Les Citoyens et les Civils. Les Citoyens sont ceux qui ont volontairement servis pendant au moins 3 ans la Fédération, en réalisant leur service militaire. A la fin de ces 3 ans, ils reçoivent le titre de Citoyen. Ils ont accès à tous les postes administratifs et politiques. Les plus promettant peuvent devenir Maréchal Stellaire, le plus haut poste de la Fédération. Celui ou celle qui a le contrôle total et absolu sur le système.

Les personnes choisissant de ne pas offrir leur vie à la Fédération restent des "Civils". Ils sont privé de droit civique, la liste des métiers accessibles est restreinte, le lieu d'habitation est fixé par la Fédération, des limites sont fixées quand à la nourriture et la technologie disponible.

A force de sacrifice, la Fédération sort vainqueur de son conflit contre les Arachnides après 3000 ans de guerre, incluant même le bombardement nucléaire méthodique d'Algiz. 3000 ans, c'est 150 générations de Dagaziens ayant connus que la Fédération et tout sacrifié pour vaincre les Arachnides. A ce moment, l'aura de la Fédération est à son maximum, la population y adhère pleinement et s'identifie totalement à la Fédération.


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Depuis deux siècles, la paix régnait sur Dagaz.

Les dernières traces de l’Invasion Arachnide s’étaient dissipées, ne subsistant que dans les mémoires et les monuments de marbre érigés à la gloire des générations qui s’étaient sacrifiées. Plus aucun Xénos n’avait été aperçu depuis des décennies, et la Fédération, convaincue d’avoir anéanti toute menace, s’était entièrement tournée vers l’exploitation de son système stellaire. 

Le redressement fut total. La démographie avait repris une ascension fulgurante, portée par une planification rigoureuse et un contrôle absolu des ressources. Les chantiers orbitaux tournaient sans relâche, arrachant aux astéroïdes le métal nécessaire à l'expansion. Les citées se développaient partout, toujours plus haut ou plus profondément, toute sur le même moule, symétrique, austère, marquée du pragmatisme de la Fédération qui définissait toute la société. 

Dans cette ère de prospérité ordonnée, La Fédération restait figée dans les fondations de son glorieux passé. L'idéologie était une armure dont elle refusait de se départir. 

Le dogme du devoir, du sacrifice, du service avant le soi régissait chaque aspect de la vie. Les Citoyens, issus des rangs de ceux qui avaient servi, jouissaient de privilèges inaccessibles aux Civils, lesquels se contentaient d'une existence rigoureusement contrôlée, car ils n'avaient pas choisi de servir corps et âme la Fédération. L'élite gouvernante des Citoyens cependant perdait son sens de l'unité, au profit de l'ambition et de la richesse personnelle. 

Si la discipline avait garanti la survie du système et du genre humain, elle avait également étouffé le progrès. Aucune pensée hors du dogme validé par la Fédération était autorisé, les sciences étaient tournées vers la production utilitariste et militaire. Le système économique, rigide et inflexible, peinait à s'adapter aux aspirations nouvelles de la population. 

Car avec la fin du péril Arachnide, une autre faim avait émergée. Une faim de confort, de plaisirs, de choix. Une attente que la machine bureaucratique sclérosée, ancrée dans la guerre passée, ne parvenait pas à satisfaire. L'industrie civile, embryonnaire, restait étouffée sous le poids des doctrines.

Et alors que les anciens célébraient encore la Victoire contre les Arachnides, les plus jeunes commençaient à douter. Pourquoi continuer à vénérer des batailles d'un autre âge ? Pourquoi sacrifier sa vie au nom d'un ennemi disparu ? La Fédération était-elle encore un gouvernement adapté ? 

L'ombre de la contestation grandissait.

Les murmures d'un changement, faibles mais persistants, inquiétaient les hautes sphères. Des patrouilles de la Milice Mobile supplémentaires sillonnaient les citées, les académies militaires durcissaient leur programme d'endoctrinement. L'Etat-Major surveillait cette évolution, ce changement, d'un oeil méfiant. Un nouveau mot apparu dans la bouche de certains "purge". Parfois, quand vous souhaitiez contacter une connaissance, on vous répondait poliment "Inconnu à cette adresse". Personne osant nommé la réalité, on disait sobrement que la personne avait été "purgée" de la Fédération.

 

C’est dans cette atmosphère de stagnation et d’incertitude qu’arriva la Flotte Impériale.

Chapitre2_1.png

 

L’Heure Noire

Les premières alertes retentirent sur Algiz au coeur de la nuit. 

Les observatoires orbitaux qui balayaient par un millier de faisceaux de détection le système de Dagaz, captèrent en premier l'impossible : une distorsion gravimétrique massive, là où il ne devait y avoir que le vide. Un instant plus tard, les télescopes confirmaient l'impensable. Des silhouettes colossales sortaient du néant, des formes métalliques, titanesques, grand comme des villes, s'arrachant aux ténèbres de l'Univers connu.

Une Flotte.

Une Flotte dépassant tout ce que la Fédération avait jamais produit en 3000 ans d'existence. 


A bord des stations de veille d'Algiz, les officiers de surveillance restèrent pétrifiés face aux données défilant sur leurs écrans. Des vaisseaux d'une taille défiant l'imagination, des signatures énergétiques dépassant de loin celles des plus vastes vaisseaux de la Fédération. C'était une armada qui venaient de sortir du néant, droit dans leur système stellaire. 

Un souffle d'effroi parcourut le réseau de communication militaire. En quelques secondes, l'alerte "Code Noir" fut transmise à tous les centres stratégiques du système, de planète en planète. Dagaz, la capitale planétaire, s'illumina de signaux d'urgence.

Dans l'austère bunker du Haut-Commandement, le 159ème Maréchal Stellaire, Miraël N. Corbatsef et les Conseillers de la Fédération furent tirés du sommeil et réunis dans la salle de crise.
- "Confirmation, à 20UA de Mannaz. Contact extrasystème confirmé. Flotte d'invasion."

Les mots résonnaient comme un glas.

 

La Fédération n'avait jamais rencontré d'autres entités, si ce ne sont les Arachnides, dont leur apparition restait un mystère. 

 

Pourtant, l'identité des envahisseur n'importait pas. Leur seule existence était un danger contre les fondements de la Fédération. Depuis, des générations, il n'y avait eu que nous et eux. L'Humanité et l'Ennemi. Les Arachnides.
Alors qui que fussent ces nouveaux venus, ils étaient l'Ennemi.

 

-"Quels sont leurs signaux ?" aboya le Maréchal Stellaire, toujours en uniforme, comme s'il avait pressenti cette nuit.

- "Aucune émission connue. Structure des vaisseaux inconnue. Aucun schéma d'approche identifiable."

- "Ils ne répondent pas à nos fréquences ?"

- "Pas encore."

- "Cela suffit ! Ils s'amassent à nos portes sans nous parler ? C'est certain, ils nous observent, cherchent nos failles. La dernière fois que quelque chose est apparu sans prévenir, c'était les Arachnides. Nous avons appris. Nous ne répéterons pas l'erreur de l'attente !"

Le silence pesait dans la pièce. Puis le Maréchal Stellaire posa sa main sur le pupitre de commandement et déclara d'une voix froide

- "Nous sommes en guerre."

 

Les écrans tactiques se remplirent d'ordres. Les garnisons planétaires furent mises en alerte maximale. La Fédération appelait à la Mobilisation Générale. 

Tous les habitants du système étaient désormais des soldats.

Les usines allaient à nouveau réorienter en urgence leurs productions vers les arsenaux. Les convois civils reçurent sur l'instant des ordres de réquisition, les flottes de commerce des ordres de retour en dock pour être convertie en transporteurs de troupes. Les médias relièrent immédiatement l'information et les ordres de mobilisaitons.

 

🔺 ALERTE SUPRÊME !
UNE ARMADA HOSTILE SE MASSE À NOS PORTES !
CHAQUE HOMME, CHAQUE FEMME, CHAQUE ENFANT EST APPELÉ À SON DEVOIR.
LE COMBAT POUR LA SURVIE COMMENCE AUJOURD’HUI.


Les rues se remplirent d'ombres pressées. Les stations militaires ne désemplissaient plus. Les vieilles peurs resurgissaient. 
Mais dans l'espace, la Flotte Impériale ne tirait pas. Elle avançait méthodiquement, en formation serrée, comme une créature immense et patiente.

La Fédération, elle, n'avait pas cette patience. 

Elle n'avait que sa doctrine.

Et sa doctrine lui dictait qu'il fallait frapper en premier !

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Lumière dans l’Abîme

Depuis le vide insondable du Warp,, le "Unité Triomphante", cuirassé de ligne de la Grande Croisade, se déchira hors de l'Immaterium dans une onde de distorsion aveuglante. Autour de lui, dans un ballet de lumière et de fureur, des dizaines de navires de guerre émergèrent à leur tour, révélant l'ampleur colossale de la 82ème Flotte Expéditionnaire. 

Le système 82-34 s'étendaient devant eux, son  étoile formant une fresque silencieuse, un éclat perdu dans l'océan noir de la galaxie. 

Au centre du pont de commandement, entouré de servo-crânes murmurants, le Lord Amiral Caius Quintilius Vortan scrutait les relevés tactiques projetés par les hololithes de commandement. Un homme qui affichait l'expérience, l'autorité et l'ostentation par sa posture et son uniforme. Son regard perçait la strate de données comme un faucon jugeant son domaine. Autour de lui, des astropathes, des lexmécaniciens et des officiers d'auspex s'affairaient, traquant chaque variation gravimétrique, chaque anomalie électromagnétique. 

- "Transmission détectée." 
La voix monocode du Maître des Vox, filtrée par ses implants, résonna sur le pont de commandement. 
Un instant de silence, alors que les cogitateurs tentaient d'analyser la source.
- "Confirmé. Il s'agit de signaux radio à large spectre... intensité cohérente avec une présence humaine."

Un murmure parcourut l'équipage du pont. Un monde humain... Perdu, oublié, mais survivant malgré les millénaires.
Le devoir de l'Empereur exigeait son retour dans le giron sacré de l'Impérium.

- "Peut-on interpréter le message ?" demanda le Lord Amiral Vortan d'un ton neutre.
Le Lexmécanicien Varos, une silhouette encapuchonnée, cachant augmentique et câble, fit vibrer ses mécacandrites en réponse, par sa frustration à devoir s'exprimer en vocal, moyen primaire loin du raffinement du binaire.
- "Négatif. La langue présente des racines basiques d'une ancienne langue de Terra, mais elle s'est altérée au-delà de notre compréhension immédiate. Le cogitateur principal à lancé un décryptage linguistique. Estimation : 5 heures."
Vortan hocha lentement la tête.
Une attente acceptable, ils seront au coeur du système à ce moment là. 
- "La configuration du système correspond-t-elle à une archive ?"
- "Une étoile principale. Une géante gazeuse en 4ème orbite avec 2 lunes habitées. 3 planètes telluriques, avec des satellites naturels. Plusieurs stations orbitale, présence évidente de constructions humaines sur les planètes. Détection de résidu radiologique sur une des lunes de la géante gazeuse".

 

Le Lord Amiral observa la projection.

L'Homme était là, enraciné dans ces cendres. Isolé, mais organisé.

Il savait d'expérience qu'une société aussi détachée du reste de l'Imperium depuis si longtemps ne pouvait être qu'une anomalie dangereuse, un peuple égaré à ramener dans la Lumière de l'Empereur.

- "Protocoles de contact. Nous établissons notre présence. Envoyez des signaux standard d'identification. Basses fréquences, transmissions ouvertes."

- "A vos ordres, Lord Amiral"

 

Les systèmes de l' "Unité Triomphante" émirent une série de messages en Haut-Gothique, accompagnés de symboles cryptographiques impériaux, des codes de reconnaissance qui devraient être immédiatement identifiés par tout enfant égaré de Terra. 
Mais ils ne reçurent aucune réponse
Vortan fronça imperceptiblement les sourcils. 
- "Ont-ils captés nos signaux ?"
Le Maître des Vox haussa ses épaules mécanisées. 

-"Probabilité élevée. Ils n'ont peut-être pas compris ou pas la volonté de répondre."

Vortan resta circonspect, réfléchissant aux options possibles.

La prudence dictait la marche à suivre. L'Empereur avait ordonné que l'Humanité fût unifiée, mais chaque monde redécouvert était un mystère en soi, avec ses propres lois, ses propres dieux parfois, et ses propres craintes.

Le Lord Amiral fût sorti de ses pensées par le pas lourd et pesant d'Arteus Invictus, légionnaire de la XIIIème Légion, les Warborn. Celui-ci s'arrêta à sa hauteur. Au même moment, un homme d'équipage apporta un rapport.

 

Les auspex avaient détecté sur la planète la plus extérieure, tournant autour de la géante gazeuse, une anomalie. Il y avait des traces de vitrification et de bombardement atomique massif. Si l'atmosphère portait encore la signature spectrale d'anciens isotopes, les radiations n'étaient plus létales. Mais les capteurs révélèrent que l'endroit avait jadais été le théâtre d'une destruction méthodique. 

Arteus fut le premier à y réagir. 

- "Une purification atomique, mais pas récente. Pourtant, des structures subsistent...Ce qui y vivait a été exterminé, mais le monde n'a pas été abandonné."
Si un tel cataclysme avait eu lieu et que la population du système y avait survécu, cela en disait long sur leur résilience. L'imperium ne redoutait pas la guerre, mais les planètes qui refusaient de plier sans combattre coûtaient du temps et des ressources. Les documents de la Grande Croisade regorgeaient de récits de civilisations humaines devenues hostiles, que ce soit par peur ou par corruption Xénos. L'Empereur exigeait leur soumission, mais il préférait éviter le carnage inutile.
Une effervescence gagna soudainement le pont.

- "Capitale détectée, 3ème planète. Présence accrue de vaisseau et de communication"

Tandis que les navires de reconnaissance partaient vers le coeur du système, un premier avertissement s'afficha sur les hololithes. 
Déploiement militaire en cours sur la planète capitale. Activation d'armement en orbite.

Les visages des officiers se durcirent.

Le silence de Dagaz venait de prendre une toute autre signification.

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Contact et trahison

L'apparition de la Flotte Impériale dans le système de Dagaz provoqua une onde de choc parmi les élites dirigeantes de la Fédération. 

Ils n'avaient jamais envisagé cette possibilité.

Leur propagande martelait depuis des générations que l'humanité était seule. Unique. Un système, une unité, un destin. Toute forme de vie inconnue était à abattre, toute altérité, une menace. Mais ceux-là... étaient humains.

L'Exécutif Suprême, organe restreint tenant d'une main de fer le destin de la Fédération, se réunit en urgence. Le secret devait être absolu.
Si la population apprenait l'existence d'un empire humain interstellaire, le fragile équilibre du pouvoir risquait de s'effondrer. L'autorité de la Fédération se fissurait déjà, une telle révélation que d'autres humains existent, ce serait tout remettre en cause. Si d'autres humains existaient, alors peut-être qu'un autre avenir était possible.

- "C'est impensable !" S'écria le Maréchal Stellaire M. N. Corbatsef.

Tout personnel ayant participé à la réception et au décryptage des signaux de cette Flotte, furent immédiatement mis au secret, ou pour les échelons non indispensable, purgé. Il fut décidé de transmettre une réponse, mielleuse affirmant que la Fédération était heureuse de ne pas être seule dans l'Univers. Prête à discuter ouvertement avec toute délégation que la Flotte jugerait bon d'envoyer. 

- "Nous devons gagner du temps, pour riposter efficacement. Ils sont supérieurs, mais nous avons vaincu les Arachnides, nous vaincrons également cette menace". Ainsi l'avait décrété le Maréchal Stellaire, malgré quelques timides protestations et divergence de l'Exécutif Suprême. 

Vortan dans l' "Unité Triomphante", accueilli de manière prudente cette réponse, par trop enthousiaste. Arteus partagea ses préoccupations et annonça préparer un fer de lance de la XIIIème Légion.
Cependant, respectant ses protocoles, la Flotte dépêcha trois émissaires accompagnés de scribes, de Itérateurs et d'un Technoprêtre pour la traduction. La Fédération fit parvenir un point de contact. 

L'ambassade impériale dans sa descente, découvrir des villes grises, disposées en carré ordonné. Mais ils se posèrent bien plus loin, dans une zone exempte de population. Une entrée se révéla dans le sol. Ainsi ils furent accueilli dans un bunker sécurisé.

La salle où ils furent reçu n'étonna pas Pureton Artemus, nommé 1er ambassadeur. Elle correspondait à ce qu'il avait aperçu des villes et des couloirs l'ayant amené ici. Des murs en béton gris, dépouillés de toute ornementation, si ce ne sont les symboles de cette "Fédération" et des écritures dans leurs langues. Ils étaient tous réunis se faisant face, avec la délégation de la Fédération. Ces hommes de la Fédération étaient tous habillé de la même façon, des uniformes gris, terne. Seul des bandes rouges sur les pantalons différenciait leur futur interlocuteur des gardes non-armé de la Fédération qui étaient présent. L'ambiance semblait très électrique du côté de la Fédération, des murmures étaient échangés entre eux, des gardes semblaient nerveux. Le Technoprêtre voulu sortir Artemus de ses réflexions mais trop tard. 

Ils furent abattu les deux, comme les deux autres ambassadeurs, proprement et rapidement, chacun d'une balle en pleine tête, tiré par les chefs de la délégation de la Fédération. Les gardes sortirent également de leur dos, des armes et exécutèrent chaque membre de la délégation. 

 

Aucun retour en arrière. La Fédération a choisit son destin.

Un signal truqué fut renvoyé à la flotte impériale, annonçant que les négociations nécessiteraient plus de temps. Un leurre, pour retarder leur réaction et préparer la guerre.

 

Chapitre2_4.png
 

A la milliseconde

 

Le plan aurait pu fonctionner. Mais un homme de la Fédération commit une erreur. Le Lieutenant Zohal Kane, technicien affecté aux transmissions, reçut l'ordre de brouiller tout signaux entrant ou sortant du bunker. Il s'exécuta, mais dans la précipitation, il se trompa d'une milliseconde dans l'enclenchement du brouillage des communications autour du bunker. 
Une impulsion vox infime, un souffle de signal, dériva ainsi jusqu'à la Flotte Impériale. 
Le Lord Amiral Vortan n'était pas homme à ignorer les détails. Il faisait analyser chaque onde vox, chaque fluctuation du signal fédéral. Et dans ce murmure électronique, il trouva une bribe d'aveu : 
"... Aucune trace... Priorité liquidation... Répéter ?... Tout purger !"
L'ambassade avait été trahie.

 

La réponse de l'Empereur

 

La XIIIème Légion ne perdit pas de temps. 
Les Warborn n'avaient pas été déployés pour l'ambassade initiale, mais leur mission était désormais claire. L'Imperium pouvait négocier, mais lorsqu'une planète rejetait la Vérité Impériale et osait assassiner les serviteurs de l'Empereur, seule une réponse immédiate et décisive s'imposait. 
Vortan reçut et traita les informations dans une salle silencieuse. Il n'y eut ni cri, ni malédiction, ni explosion de rage. Seulement un commandement froid, implacable. 
- "Transmettez l'ordre. Téléportation tactique. Anéantissement de la chaîne de commandement."

 

Les vaisseaux de la 82ème Flotte Expéditionnaire, en orbite haute, activèrent leurs relais de translation. Des éclats de lumière bleutée fendirent l'espace-temps. 

Dans une souffle, la Légion Warbon s'évanouit de ses vaisseaux et réapparut dans les centres névralgiques de la Fédération.
Le Quartier Général de la Défense, le Sénat Fédéral, les relais stratégiques de communication, les bases de commandement orbitales... En un instant, ils furent envahis. 

En un instant, ils furent anéantis. 
 

Les Warborn n'étaient pas des hommes. Ils étaient des géants. Des titans de céramite et de génétique perfectionnée, dont l'armure impénétrable rendait dérisoire le feu nourri des défenseurs. Les balles ricochaient sur leurs céramites bleues, les explosions, les grenades ne ralentissaient pas leur avancée implacable. 


Dans chaque centre de commandement, la scène se répéta : une apparition soudaine, une exécution méthodique. Aucune négociation, aucun ultimatum. Les Warborn abattirent les dirigeants fédéraux avec la précision clinique d'un scalpel fendant la chair. En moins de dix minutes, la Fédération était décapitée. 

Dagaz ne disposait plus d'aucun commandement central. La population ne savait pas encore ce qui venait de se produire, mais l'ordre ancien venait d'être réduit au silence. 

L'Imperium n'avait pas besoin d'une réponse. 

Il était LA réponse.

Chapitre2_5.png

Modifié par Swissknife
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Il y a 8 heures, Swissknife a dit :

Les plus promettant peuvent devenir Maréchal Stellaire,

 

Le titre est aux enchères? :D

 

Il y a 9 heures, Swissknife a dit :

Personne osant nommé la réalité, on disait sobrement que la personne avait été "purgée" de la Fédération.
 

 

Si "purgé" est un euphémisme, je veux pas savoir ce que "tuer" veux  dire... :D

 

 

Arf, quand on pense que quelques boucliers actifs auraient suffit à empêcher la fédération d'être décapitée ^^

 

J'ai hâte de voir la suite...

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Le 12/02/2025 à 23:01, Miles a dit :

Arf, quand on pense que quelques boucliers actifs auraient suffit à empêcher la fédération d'être décapitée ^^

 

J'ai hâte de voir la suite...

 Merci beaucoup pour la lecture et l'encouragement. Justement voici la suite : 

Chapitre3_0.png

 

Le retour dans l'Humanité

 

Des gravats de l’ancienne Fédération découla le retour plein et entier de 82-43, renommé Dagaz dans l’Imperium. Le dôme brisé de l’ancien Sénart Fédéral se découpait contre le ciel embrasé, témoin muet de la chute d’un régime qui, jusqu’à la dernière seconde, avait cru pouvoir dicter son destin. Le projet de l’Empereur ne tolérait ni l’incertitude, ni l’orgueil de l’Humanité. Elle devait être unie, par tout moyen, dans la Vérité Impériale.

Lorsque la dernière poche de résistance fut écrasée, l’Empereur en personne signa le décret finalisant l'intégration officielle de Dagaz à Son domaine. Dans Sa bienveillance, Il nomma un gouverneur pour mener à bien cette transition : Dienes, un administrateur pragmatique, austère et loyal, porteur de l’ordre impérial.

Le mandat du gouverneur planétaire Dienes fut clair. Extirper les vestiges du passé fédéraliste, purifier les doctrines déviantes et structurer Dagaz selon les principes impériaux.

La transition ne fut ni immédiate, ni sans douleur. Elle varia cependant grandement selon la destinée que chacun avait choisi sous la Fédération.

Les habitants de Dagaz étaient loin de ses considérations Impériale. En effet, ils étaient encore à appréhender le choc d’apprendre qu’ils n’étaient pas les seuls humains dans l’Univers. Que l'Humanité faisait de la  Galaxie son domaine exclusif. Les Anges de l'Empereur comme la technologie Impériale était source à la fois de sidération et d'admiration. Ainsi chaque habitant, finalement, face à ces déferlements d'information qui dépassaient l’entendement et la compréhension immédiate par leur portée, revient à son quotidien. Cependant un quotidien sans Fédération, ou normalement Civil et Citoyen n’aurait plus dû avoir de signification.

 

L’Imperium, par le biais de son Gouverneur Dienes ne virent pas ainsi les choses.  En effet, dès son arrivée en poste, Dienes,  prit une décision radicale, mais nécessaire : les Citoyens, jadis élite de la Fédération et seuls ayant luttés fanatiquement, seraient isolés sur Opalan, la lune de Dagaz, le temps d'évaluer leur nouvelle loyauté au Crédo Impérial.
 

Là, sur cette lune aride, parmi les structures austères façonnées en urgence, mais méthodiquement, par le Mechanicus, le destin des familles ayant un membre Citoyen parmi-elle, allait se jouer. Cantonnées à un mode de vie spartiate, éloignées des privilèges qui avaient fait leur grandeur, elles attendaient leur jugement. Certains y voyaient une punition. D'autres, une opportunité de prouver leur valeur. Mais pour les plus intransigeants, les fils et filles de Dagaz ne devraient jamais plié le genou devant un maître étranger.

L’exil forcé et le sort des Citoyens sur Opalan n’ému que peu la population restante, inévitablement constituée que de Civil.


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Honneur familial

 

Dans un bâtiment-dortoir gris aux murs sans ornements, l'ex-lieutenant Zohal Kane observait son fils s’équiper d’un uniforme qu’il exécrait. Le jeune homme serrait les sangles de sa tenue standard impériale, ses gestes précis trahissant une acceptation résignée.
 

-          "Tu n'es pas obligé de porter ça, Eran." La voix de Zohal était grave, marquée par l’amertume.

-          "C’est l’avenir qu’ils nous proposent, père. Je préfère le choisir par moi-même."

Un silence tendu s’installa. Les lumières pâles du plafond projetaient des ombres nettes sur le visage vieilli par les années et marqué par l’amertume du patriarche.

-          "Ils nous ont tout pris. Notre titre de Citoyen gagné par nos sacrifices, nos privilèges gagnés par notre sang, notre honneur, notre place dans l’ordre naturel des choses. Et toi, tu leur offres ta loyauté ?"
 

Eran releva la tête, et pour la première fois, Zohal lut autre chose que la déférence dans son regard. Eran n’était plus le jeune homme tremblant d'admiration sous les discours enflammés de la Fédération

-          « L’Empereur nous a donné une chance, père, regarde ce qu’il offre à l’Humanité. La Fédération était déjà morte, sous son propre poids ! Elle était rongée par sa peur et son isolement. Et tu te trompes, ils ne nous ont pas tout pris, notre honneur, nous appartient ! Notre honneur est dans notre rôle, dans notre place dans l’Ordre Impérial. »
 

Zohal leva la tête, un éclat de rire mêlé à la colère sortit en premier

-          « Une place… Une place ? Et que sommes-nous ici, hein ? Ouvre les yeux ! Des pions ? Des outils à trier et à tester ? Regarde autour de toi, Eran, ces baraquements, ces chaînes de production… nous étions Citoyens, nous dirigions notre destin ! Maintenant, nous sommes juste des numéros en attente d’un verdict. Où est notre honneur là-dedans, nous l’avons perdu avec la chute de la Fédération. »
 

Eran serra les poings, maîtrisant avec peine une colère sous-jacente

-          « La Fédération t’a menti, père. Elle nous a isolés du reste de l’humanité, nous a fait croire que nous étions seuls et supérieurs. Mais nous ne sommes qu’une infime partie de l’Humanité ! L’Imperium nous donne la grandeur que la Fédération nous refusait. Notre honneur nous commande d’en être. »
 

Zohal s’approcha jusqu’à être à quelques centimètre du visage de son fils, malgré les années passées sur Opalan, il n’avait pas perdu d’une certaine prestance et force physique pour son âge.

-          « Grandeur !? Et ceux qui disparaissent ? Ceux qui échouent aux tests ? Tu crois qu’ils sont envoyés bâtir des cités impériales ? Ouvre les yeux, mon fils ! Ceux qu’on appelle réfractaires, ils sont recyclés, Eran ! Ils deviennent leurs cadavres-machines-esclaves ! Des carcasses vidées de toute volonté et d’honneur ! »
 

Eran ne recula pas, serrant les mâchoires, le regard brûlant d’une ferveur inconnue par son père

-          « Oui, nous sommes jugés père. Et nous avons un choix : Servir l’Empereur avec honneur, ou disparaître avec les fantômes du passé. »

Zohal détourna le regard, mâchoire serrée. Lui, qui avait été un officier sous la Fédération, n'était plus qu’un détenu en sursis, soumis à des interrogatoires interminables sur son allégeance. Voilà que son fils oubliait tout les sacrifices incalculables de générations de Dagazien pour que ce système soit libre.

 

Eran, lui, avait choisi un autre chemin.

Zohal ferma les yeux un instant. Lentement, il posa une main pesante sur l’épaule de son fils.

-          "Ne les laisse jamais oublier qui tu es, Eran."

 

Puis il s’éloigna, son ombre s’effaçant dans les couloirs métalliques d’Opalan. Derrière lui, son fils observait l’Aquila d’argent brodé sur sa manche, songeur.

 

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L’essor des Civils : une ascension fulgurante
 

Pendant que les Citoyens attendaient leur sort sur Opalan, la société de Dagaz subissait une mutation profonde. Déchargés de leurs servitudes les plus harassantes grâce à l’introduction des Servitors et des Esprits de la Machine, les Civils accédèrent rapidement à de nouvelles responsabilités.

 

Face à l’absence des Citoyens, ils comblèrent les vides administratifs et logistiques laissés vacants par l’ancien régime.

 

Le Commémorateur Artorius Venn, attaché à la 82e Flotte Expéditionnaire du Lord Amiral Votran, décrivit ce changement dans ses archives :

 

"L’enthousiasme des masses de Dagaz me surprit dès les premiers jours. Là où j’aurais pu m’attendre à une période d’adaptation hésitante, je ne vis que diligence et zèle. Privés d’accès aux commodités, au libre-arbitre le plus simple, comme le choix du lieu de résidence ou du métier sans un sacrifice absolu à la Fédération,  les Civils s’emparèrent avec avidité des nouvelles possibilités ouvertes à eux. La bureaucratie impériale, d’ordinaire lourde à mettre en place, s’implanta en quelques mois à peine. J’assistais à la naissance d’une société rénovée, forgée dans l’ardeur du travail et la soif de prospérité."

 

Le pragmatisme impérial favorisa cette transition rapide. Dans un système où l’Humanité elle-même était la plus précieuse des ressources, toute main volontaire était immédiatement employée. Les Civils, libérés des chaînes de l’ancien ordre, se modelèrent à l’image de l’Administratum et des institutions impériales, assurant ainsi une gestion efficace des ressources du système.
 

Une intégration achevée
 

Deux siècles passèrent, avant que le gouvernement impérial jugeât chaque résident sur Opalan fiable et loyal à la Vérité Impérial.

 

Ainsi l’endoctrinement impérial, combiné à l’effacement progressif des rancœurs, acheva l’intégration parfaite de toutes les familles, qu’elles aient été Citoyennes ou Civiles. La société de Dagaz, remodelée par la discipline et l’ordre de l’Imperium, trouva son équilibre.

Un équilibre qui conserva, à l’avantage de l’Imperium, les traces laissées par la Fédération. Ainsi par la force des choses, Citoyens et Civils, ayant été séparé, ces appellations devinrent des titres familiaux, héréditaires. Qu’un seul membre de votre famille fussent au moment de l’arrivée de l’Imperium, un Citoyen, votre famille avait été reléguée en son entier sur Opalan.

La lune était donc devenue un monde à part. Un fragment vestigial de la Fédération. Les nouvelles générations étaient forgées par le mélange des traditions fortement militariste et un sens de l’honneur comme seul garant de leur identité, le tout mélangé aux vertus Impériales.

 

Les nouveaux Citoyens ne furent jamais réintégrés dans les sphères politiques et ils ne voulurent jamais. Car pour eux, c’est de s’être mêlée de l’administration et du pouvoir politique, qui avaient amené leurs ancêtres au dévoiement et à la chute par l’orgueil. Ils étaient donc de l’honneur de leur Famille de se tenir loin de la politique et du pouvoir.

Quant aux premiers Civils, ils virent dans le système militaire un trop fort souvenir de l’ancien régime de la Fédération et haïssaient intimement ce mode de vie. De plus, ils eurent l’aubaine et la faculté de servir la grande cause Impériale par la logistique et l’administration, à leurs grandes satisfactions. Cet état de fait fut aussi savamment cultivé par les gouverneurs planétaires successifs, qui savaient bien que diviser, s’était mieux intégré.

Ainsi, ayant accepté leurs nouveaux rôles, les Familles Citoyennes devinrent les protecteurs de l’ordre impérial, formant le noyau des Forces de Défense Planétaires et des Arbites. Dans leurs esprits, seul un service infaillible au nom de l’Empereur rachèterait l’honneur de leurs Familles et assurerait un avenir radieux à leur descendance.

 

Ainsi, des traditions nouvelles naquirent, mêlant habilement le passé fédéral aux exigences impériales. Sur ces bases solides, Dagaz devint un foyer de recrutement pour la Garde Impériale, perpétuant son héritage martial au service de la Grande Croisade.

Pour les Familles Civiles, devinrent de grande « Famille » exerçant une forte influence sur l’administration du système et même occupèrent des hautes fonctions dans l'Imperium. Ils occupèrent chaque strate possible de la société, sauf celle lié à l’Arbites ou à la chose militaire. Aucune interdiction officielle existe, cependant une norme culturelle s’est naturellement imposée et est De Facto respectée.


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Le ciel de Dagaz était embrasé par la lueur d’un millier d’incendies, reflets de la guerre qui faisait rage dans toute la galaxie. L’Hérésie d’Horus avait éclaté comme un coup de tonnerre et, pour la première fois depuis son intégration dans l'Imperium, Dagaz devait prouver sa loyauté.
 

Les grandes familles Citoyennes, autrefois reléguées à Opalan pour prouver leur fidélité, furent les premières à répondre. Elles se pressèrent aux palais du Gouverneur Impérial pour jurer allégeance à l’Empereur, non seulement par loyauté, mais parce que l’honneur de leur Famille en dépendait. Le moindre soupçon de trahison aurait souillé leur lignée pour des générations.
 

Le commandant Rho Kane, issu d'une lignée citoyenne sous la Fédération, s’adressait aux nouvelles recrues des régiments de Dagaz dans la grande cour d’entraînement d’Opalan.

« Notre passé nous a appris que la politique est un poison, que seul le service rend sa noblesse à une Famille. Aujourd’hui, nous faisons face à la plus grande trahison que l’Humanité ait connue. Et nous, nous serons son rempart. Pas pour nous, mais pour les générations à venir. Nous marcherons sous la bannière de l’Empereur et nos noms seront gravés dans l’histoire. »
 

Ainsi, les régiments de Dagaz se joignirent aux forces loyalistes là où ils le purent, nombre d’entre eux rallia Macragge, illuminée alors par le « Pharos ». Aucun ne faillit. Toute déviation fut purgée en interne. Les familles Citoyennes, en quête de rédemption et d’expiation, devinrent une source fiable de recrues pour l’Astra Militarum et les Arbites. Elles n’existaient que pour servir, leur passé fédéral effacé, remplacé par un nouveau credo : honneur et sacrifice.
 

Avec la fin de l’Hérésie, Opalan devint un bastion militaire permanent, où les académies de formation se multiplièrent. L’équilibre entre Citoyens et Civils se maintint, chaque groupe contrôlant l’autre. Une règle stricte fut instaurée : jamais une Famille entière ne pouvait être regroupée sur Opalan. Les Civils, quant à eux, n’avaient aucune envie de se mêler aux affaires militaires. À quoi bon ? L’administration, la gestion, l’Écclésiarchie, voilà où résidait le véritable pouvoir.

 

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L’Apostasie du M36 faillit pourtant tout balayer. Comme tant d'autres mondes, l’administration de Dagaz s'était pliée aux exigences du Maître de l'Écclésiarchie, Goge Vandire. Lors des Guerres de la Foi, temples et basiliques proliférèrent, chaque gouverneur cherchant à prouver sa piété pour échapper aux purges. Le système des castes ancestrales faillit s'effondrer lorsque certaines familles Citoyennes furent contraintes de prendre les armes, non plus pour l'Empereur, mais pour un cardinal fanatique. Ce fut une époque trouble, où l'honneur et la fidélité entrèrent en conflit.

 

Un jeune lieutenant de la Garde Impériale, Isaak Kane, héritier d'une lignée de Citoyens, mena ses hommes contre les fanatiques de Vandire. Son père, qui avait refusé de suivre la foi dévoyée du Maître de l'Écclésiarchie, fut exécuté comme hérétique. Cette guerre, Isaak la menait autant pour l'Empereur que pour la mémoire de ses ancêtres.

 

« Souviens-toi d’où tu viens, fils, » murmura Kabal Kane, le patriarche de la famille, avant d'être emmené à l'échafaud.

« Ne plie jamais devant des usurpateurs. Notre loyauté ne va qu'à l’Empereur. »

 

Lorsque Vandire chuta et que l'Ordre des Filles de l'Empereur devint les Adepta Sororitas, Dagaz retrouva une stabilité relative. Les Familles Citoyennes, en particulier celles qui avaient combattu l'Apostasie, gagnèrent en influence au sein de l’Adeptus Arbites, veillant à ce qu’un tyran ne détourne plus jamais la foi impériale.

 

La foi en l’Empereur-Dieu trouva un sanctuaire sur Tiwaz, une planète autrefois dédiée aux loisirs des Citoyens sous la Fédération. Initialement destinée à devenir un agri-monde sous le gouverneur Dienes, elle fut finalement transformée en un centre religieux et spirituel. Un Ordre Minoris de Sœurs de Bataille y réside depuis.

 

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Les guerres et conflits suivants n’altérèrent pas ce modèle. Chaque génération maintint l’ordre, préservant la séparation des rôles entre Civils et Citoyens. L’organisation même de Dagaz et de ses armées fut conçue pour empêcher toute concentration de pouvoir. Le Gouverneur devait gouverner avec le Grand Conseil, constitué à parts égales de Citoyens représentant l’Astra Militarum, les Arbites et la Force de Défense Planétaire, et de Civils représentant l’Adeptus Administratum et l’Écclésiarchie.

 

Même les armées de Dagaz furent scindées : l’Astra Militarum, cantonné sur Opalan, n’autorisait qu’un seul émissaire hors du système, tandis que l’Arbites, dont le siège était établi sur Tiwaz, évoluait sous le regard vigilant des Sœurs de Bataille. Le Militarum gérait les forces d’active, tandis que l’Arbites s’occupait des réservistes, empêchant ainsi tout régiment de Dagaz de mener une guerre prolongée. Les régiments de Dagaz étaient volontairement « aveugles », la collecte de renseignements étant exclusivement réservée à l’Arbites. À l’inverse, les forces de l’Arbites étaient privées de tout moyen lourd, les empêchant ainsi de fomenter une révolte armée.

 

Même la grande tourmente de la Cicatrix Maledictum en M41 ne brisa pas cette discipline de fer. Les Familles Citoyennes continuèrent de fournir des régiments, combattant sans faillir pour l’Humanité, tandis que les Familles Civiles administraient l’arrière-plan avec un pragmatisme froid. Chacune surveillait l’autre, garantissant l’équilibre du système.

 

Aujourd’hui, Dagaz semble être un bastion de l’Ordre Impérial, un lieu où la loyauté prime sur l’individu, où l’honneur familial dépasse la simple existence personnelle. Des Cathedrum de Tiwaz résonnent les chants du Credo Impérial, tandis qu’à Opalan, les régiments de la Garde Impériale s’entraînent sans relâche, attendant le prochain appel aux armes.

 

Et dans les halls silencieux des archives impériales, on peut encore lire ces mots gravés sur le marbre noir d’un monument aux morts :

 

« L’oubli est une hérésie. Souviens-toi d’où tu viens. Et meurs pour l’Empereur. »

 

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  • 2 semaines après...
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Le système Dagaz et sa population permettent de soutenir et d'offrir à la dime Impériale, 9 régiments à taux plein, entièrement équipé et ravitaillé par le système. 

Quand un régiment est signalé comme annihilé ou au tiers de ses effectifs initiaux par le Monitorum, il est alors refondé sur Opalan en reprenant le numéro, le drapeau et les traditions. Souvent l'éventuel reliquat est incorporé et noyé dans un autre régiment Impérial, même d'une autre origine, sur la zone d'engagement où sont régiment a été considéré comme détruit. Ainsi des escouades Dagaziennes peuvent se trouver, tant qu'il y a assez de soldats, dans un régiment Cadien, Tallarn, ou autre. 

Du faites des distances, du temps de traitement et du hasard des communications astropathique, le Grand Conseil apprend la disparation officielle d'un de ses régiments dans le chaudron de la guerre que 100 à 500 ans après les faits. Par prudence et anticipation, un régiment officiellement sans numéro mais connu comme le 10ème est maintenu sur Opalan, prêt à prendre la relève. Chaque régiment laisse toujours sur Opalan un Etat-Major "bis" prêt à prendre le commandement et transmettre les bannières et traditions régimentaires. 

+++ 1er Régiment de Dagaz : Les Prétoriens +++

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Devise : "Imperator, meus Honor" (Empereur, mon Honneur)

Insigne : Un disque d'argent bordé de pourpre. En son centre un glaive sable, bordé à dextre et senestre de 3 rectangles pourpre. L'ensemble figure symboliquement par le glaive noire, la force militaire, les rectangles sont une représentation stylisée d'ailes (référence à l'aigle de l'Imperium), la rumeur veut aussi qu'elles symbolisent les 3 pouvoirs dans le système de Dagaz (Famille Citoyenne, Famille Civile et l'Ecclésiarchie), cependant, cela ne peut-être qu'une réinterprétation tardive, car lors de la formation du 1er Régiment de Dagaz, l'ecclésiarchie n'existait pas. 

Commandant actuel : Colonel Ambroise Semer

 

Le 1er, la vitrine de Dagaz :

 

Comme premier régiment fondé après le retour de Dagaz dans l'Imperium, les traditions et coutumes y sont considérées avec importance, d'autant que l'histoire du régiment est prestigieuse et constellée d'honneur. 

Au fil des siècles et de ses refondations, le régiment est devenu un choix de prédilection et de prestige pour les Familles de Dagaz. Y avoir un fils ou une fille qui rejoint le 1er est une source de fierté et augmente le prestige familial. D'autant que le 1er régiment est également favorisé par l'Etat-Major, qui lui octroie plus volontiers le meilleur équipement, car les "Prétoriens" sont considérés comme une vitrine de l'engagement militaire plein et entier en faveur de l'Imperium.

 

Ainsi, c'est par dérision face aux jalouses moqueries des autres régiments de Dagaz, qu'ils choisirent de se nommer eux-mêmes les "Prétoriens", dans un mélange d'autodérision et de choix assumé de leurs positions parmi les 9 régiments de Dagaz. 

Un régiment de prestige... et d'arrogance :

Le 1er, comme régiment vitrine des forces de Dagaz possède un équipement varié et complet, plutôt bien équilibré face à d'autres de ses confrères. Il a des forces d'artillerie, d'infanterie, de soutien aérien et blindé conséquentes en son sein. 

Aucune planète du système de Dagaz n'est favorisée par le 1er régiment. Ainsi les recrues proviennent de tout le système, une tradition qui découle à sa fondation. Cependant, cela ne veut pas dire qu'il n'existe pas une certaine sélection à la composition de sa soldatesque. En effet, le prestige lié à ce régiment insiste fortement les Familles Citoyennes à vouloir que leurs enfants rejoignent ces rangs, pour l'honneur et le prestige familiale. Ainsi, depuis maintenant plusieurs générations, le recrutement se réalise plus selon le degrès d'influence de votre Famille, que sur vos compétences. 

Ce recrutement privilégiant les fils et filles des grandes lignées, à créé une culture où le prestige individuel compte autant que la victoire collective. Nombre de ses officiers voient leur service comme un tremplin vers des postes plus élevés, et la compétition interne est féroce. Cette dynamique peut se traduire par des exploits audacieux, mais aussi par des tensions hiérarchiques et des rivalités nocives.

 

Leur arrogance a parfois joué contre eux. Lors de la campagne d’Opalan Secundus, le régiment refusa d'adapter sa stratégie à une guerre d'usure prolongée, insistant sur des assauts frontaux censés démontrer leur supériorité. Le résultat fut un échec sanglant qui ne fut compensé que par l'intervention d'autres unités de Dagaz, moins prestigieuses mais plus pragmatiques.
 

Doctrine de combat et exploits militaires

Les Prétoriens excellent dans les engagements où la discipline et la précision sont primordiales. Ils sont souvent déployés pour briser des forces adverses bien organisées ou nombreuse. Leur unité blindée, forte de chars lourds et de véhicules d'assaut perfectionnés, est redoutée pour sa puissance de feu concentrée.
 

Lors de la Croisade de Gathalamor, les Prétoriens ont joué un rôle décisif en encerclant et en éliminant une force de Thousand Sons bien retranché dans un Cathedrum. Cependant, ce succès fut entaché par leur refus de coopérer avec les forces auxiliaires locales, qu'ils considéraient comme inférieures. Cela provoqua des pertes inutiles, des tensions et limita l’efficacité générale de la campagne.
 

Héritage et perception

Malgré leurs défauts, les Prétoriens restent le fleuron des forces de Dagaz. Leur existence perpétue l’idée que le service militaire est un devoir sacré, mais aussi un mérite réservé à ceux qui sont jugés dignes de porter cet héritage. Ils sont admirés autant qu’ils sont critiqués, vénérés pour leur dévouement et moqués pour leur suffisance.
 

Le 1er Régiment de Dagaz symbolise à la fois la grandeur et les contradictions de son système : une force unie par l'honneur, mais marquée par un orgueil qui, parfois, menace de la mener à sa perte.

+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 2ème Régiment de Dagaz "Poing de Fer"

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+++ 2ème Régiment de Dagaz : "Poing de Fer" +++
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Devise : "Caro Infirma" (La chair est faible)

Insigne : Un disque d'or bordé d'acier. Meublé en son centre d'un gantelet poing fermé d'argent, devant un 2 sable. La symbolique de l'insigne nécessite guère d'explication, elle figure le poing blindé qu'est le 2ème Régiment de Dagaz parmi tout les régiments du système.

Commandant actuel : Général (des forces blindées) Gy Tebbe

 

Historique

Le 2ème Régiment de Dagaz est une formation dédiée à la guerre mécanisée et blindée, fruit d'une tradition ancrée depuis sa création. Si les premiers régiments de Dagaz (1er au 4ème) étaient conçus comme des forces équilibrées, le 2ème s’est rapidement singularisé en devenant le fer de lance des assauts cuirassés.
 

Sa naissance coïncide avec le relancement industriel du système sous l'égide bienveillante du Mechanicus. L'expertise des Techno-Magos stationnés sur Dagaz et Opalan a permis au 2ème d’accéder à du matériel de pointe et d’expérimenter des doctrines blindées innovantes. Au fil des siècles, les liens avec le Mechanicum se sont renforcés, faisant du 2ème un terrain d’essai privilégié pour les prototypes et modifications d’engins de guerre.
 

Dans les rangs de ce régiment, la doctrine de l'offensive blindée est vénérée. Pour ses soldats, l'infanterie statique est faible et vouée à l’oubli, mais une chevauchée d’acier endure. Cette philosophie est le ciment de leur identité martiale.
 

Cependant, ce statut privilégié a un coût. L’Etat-Major de Dagaz procède régulièrement à des prélèvements d’équipages aguerris du 2ème pour renforcer d’autres régiments, instillant un sentiment d’injustice parmi ses rangs. En signe de défiance et de fierté, ces anciens du 2ème peignent encore l’insigne de leur régiment d’origine sur leurs blindés, au grand dam de leurs nouveaux supérieurs.
 

L’histoire du 2ème est jalonnée d’exploits et de sacrifices. Sur Mundis Omega, le régiment a mené une charge blindée historique contre les lignes silencieuses et métallique de la dynastie "Shilt". Malgré de lourdes pertes, la percée obtenue permit la destruction d’un Monolithe et fit entrer le nom du 2ème dans la légende.

 

Composition et Doctrine

Entièrement mécanisé, le 2ème Régiment de Dagaz est structuré pour frapper avec rapidité et puissance.

  • Infanterie mécanisée : Déployée à bord de Chimères (modèle Dagaz), permettant une grande mobilité et un soutien au plus proche des blindés.

  • Blindés d’assaut : Leman Russ de divers types, formant le cœur de l’offensive.

  • Appui anti-blindé : Unités de missiles antichars, utilisés en soutien mobile depuis des Chimères.

  • Artillerie mobile : Manticores (modèle Dagaz), destinées à la neutralisation des batteries adverses et des positions retranchées.

  • Absence d’unités statiques : Le 2ème évite toute pièce d’appui statique comme les PAC M.40 ou les Malleus, préférant une approche entièrement mobile.

Le 2ème applique une doctrine de guerre éclair. Il frappe rapidement, cherchant à déstabiliser l’ennemi et à capturer les points clefs avant qu’il ne puisse réagir.

 

Traditions et Culture

L’esprit du 2ème Régiment de Dagaz repose sur un culte du blindage et de la puissance de feu. Les chars sont vénérés presque comme des reliques, et chaque nouveau blindé intégrant l’unité fait l’objet d’une cérémonie de baptême.

Lors de ce rituel, un cambouis prélevé sur un véhicule ennemi détruit est appliqué sur le blindage du nouveau char, scellant ainsi son appartenance au régiment. Cette tradition remonte à l’époque des unités blindées de la Fédération et est jalousement préservée.
 

Au combat, les membres du 2ème sont réputés pour leur agressivité et leur audace. Mais cette mentalité a aussi ses travers. Leur goût pour l’offensive les conduit parfois à prendre des risques inconsidérés, ce qui a mené à des pertes massives sur plusieurs fronts. Lors de la campagne de Golthan, une division entière du 2ème fut piégée et anéantie après avoir poursuivi trop loin une force Thousand Sons, tombant dans une embuscade meurtrière.

Néanmoins, cette volonté de toujours aller de l’avant et de percer les lignes ennemies en fait l’un des atouts majeurs de l’arsenal militaire de Dagaz. L’Etat-Major sait qu’il peut compter sur eux pour enfoncer un front, écraser les positions adverses et renverser le cours d’une bataille.
 

Comme le répètent souvent les anciens du régiment : « Nous ne reculons pas. Nous chargeons dans l’autre sens. »

+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 3ème Régiment de Dagaz "Diables Rouges"

Modifié par Swissknife
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  • Swissknife a modifié le titre en [30-40K] L'Histoire de Dagaz et de ses régiments
Il y a 14 heures, Tienus a dit :

Vraiment chouette. C'est toujours sympa de creuser dans les détails le fluff de son petit bout de galaxie (ou autre)

Merci beaucoup.

J'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer et rédiger tout le fluff. A la base, c'était mon p'tit délire, j'ai hésité à le partager.

 

+++ 3ème Régiment de Dagaz : "Diables Rouges" +++
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Devise : "Cito age, Recta intende" (Frappez rapidement, visez juste)

Insigne : Un disque d'argent bordé de gueule. Meublé en son centre d'une grenade explosant de gueule, sur lequel repose un 3 d'argent. La symbolique de l'insigne est limpide, elle illustre les origines minières de la première levée du régiment, la grenade remplaçant les plus civils charge de démolition.

Commandant actuel : Général (d'Artillerie) Linus Nekett

 

Historique
 

La formation du 3ème Régiment de Dagaz est marquée par une particularité culturelle forte qui le distingue des autres unités de la Garde Impériale de son monde. Dès les premières levées, une proportion importante de ses recrues était issue d'Uruz, un monde minier où la manipulation des explosifs et le travail en environnement instable forgeaient des spécialistes nés dans l’art de la destruction à distance. Cette compétence native, couplée à une culture de la discipline et du calcul, se transmit progressivement à l'ensemble du régiment, influençant aussi bien ses traditions que sa doctrine d'emploi.
 

Ce qui était à l'origine un simple regroupement fortuit devint une véritable spécialisation, entretenue et perfectionnée par les différents états-majors successifs. Avec le temps, le 3ème fut non seulement reconnu comme un régiment d’artillerie de premier ordre, mais aussi comme un centre d’excellence en matière de destruction préparatoire. Sa capacité à mener des bombardements de précision sur des positions retranchées fit sa renommée, et les autres régiments de Dagaz n'hésitent pas à envoyer leurs artilleurs en observation lorsqu'il est stationné à proximité.
 

Son surnom, "Diables Rouges", trouve une double origine : d'une part, la couleur rouge attribuée traditionnellement aux unités d'artillerie, et d'autre part, les tempêtes de feu infernales qu'il est capable de déclencher sur le champ de bataille. Dans l’esprit des ennemis de l’Imperium, le 3ème n’est pas une unité, mais une malédiction qui annonce destruction et mort certaine.
 

Composition et Doctrine

Le 3ème Régiment est la force d’artillerie dominante de Dagaz, possédant non seulement le plus grand parc d’artillerie, mais aussi l’un des plus variés. Cette diversité lui permet de répondre à tous les types de menace et de soutenir l’infanterie et les blindés en fonction des exigences du terrain. Ses batteries comprennent des

  • Deathstrike et Manticore, pour des frappes stratégiques longue portée,

  • Basilisk (modèle Dagaz), pour les tirs indirects de saturation,

  • Malleus et Bombast, pour l’appui direct sur le champ de bataille,

  • Mortiers lourds, pour la couverture des avancées d’infanterie.
     

Le 3ème est structuré autour d’une doctrine de guerre statique et fortifiée. Contrairement à des régiments plus mobiles, il ne cherche pas à engager directement l'ennemi sur le terrain, mais plutôt à l'anéantir avant qu'il n'atteigne les lignes de défense. La coordination entre les batteries est assurée par un Maître d’Artillerie, véritable stratège de la guerre à distance.

L'unité de base en déploiement est une unité de feu de 3 Basilisk.

 

Cette dépendance à l'artillerie impose une logistique rigoureuse. Le véhicule le plus courant dans le 3ème n'est pas un char, mais le "Maultier", un véhicule de servitude lourd assurant un ravitaillement continu en munitions. En campagne, un simple ravitaillement peut durer des heures et mobiliser des dizaines d'engins.
 

Les relations avec les autres régiments de Dagaz sont contrastées. Si le 2ème, le "Poing de Fer", partage avec lui l'amour des armes lourdes, des frictions existent quant à la classification des nouveaux Basilisk modifiés. Blindés ou artillerie ? Pour le 2ème, la question ne se pose pas : ce sont des blindés d’appui. Mais pour le 3ème, il est évident qu'ils relèvent du domaine de l’artillerie. Un débat sans fin, qui, en temps de guerre, se résout souvent par des affectations autoritaires de l’Etat-Major.
 

Culture et Traditions

Comme toute unité prestigieuse, le 3ème Régiment entretient des traditions fortes, renforçant la cohésion entre ses membres. L'une des plus célèbres est la "Salve de l'Aube".
 

La Salve de l’Aube : chaque jour de combat, à l’aube, toutes les batteries du 3ème effectuent une salve synchronisée en l'honneur de l’Empereur. Ce rituel, précédé d'une brève prière dirigée par le missionnaire régimentaire, est censé attirer le regard de l'Empereur et guider leurs tirs pendant la journée.
 

Dans la vie quotidienne du régiment, l'humour noir et le cynisme sont omniprésents. Un adage répandu parmi les artilleurs du 3ème dit : "Si l'ennemi riposte, c'est qu'on n'a pas tiré assez." Une mentalité qui résume bien leur approche du combat.

+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 4ème Régiment de Dagaz "Les Inébranlables"

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Il y a 4 heures, Swissknife a dit :

j'ai hésité à le partage

Faut pas.

Pour ce nouveau régiment, avec son origine, je m'attendais à ce qu'il ait des unités du génie, sapeurs,etc.

Ce ne serait pas incohérent avec la doctrine statique, non plus.

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Le 06/03/2025 à 09:35, gekko a dit :

J'ai lu la première tranche.

C'est vachement bien écrit!

Très classe.


Merci beaucoup
 

Le 06/03/2025 à 13:27, Tienus a dit :

Faut pas.

Pour ce nouveau régiment, avec son origine, je m'attendais à ce qu'il ait des unités du génie, sapeurs,etc.

Ce ne serait pas incohérent avec la doctrine statique, non plus.

Chaque régiment correspond à une de mes listes d'armées, que je justifie par un background. Les exemples de bataille décrites correspondent aussi à des parties jouées.

Ton observation est juste, il aurait été cohérent de voir des unités de génie, sapeur, pour des anciens mineurs. Une incohérence dans la construction de ce fluff. Le raccourcis explosif = artillerie est un peu léger en cohérence. 

 

+++ 4ème Régiment de Dagaz : "Les Inébranlables" +++
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Devise : Semper stans, numquam victus" (Toujours debout, jamais vaincu)

Insigne : Un disque de sinople bordé de même. Meublé en son centre d'un écu de sinople chargé d'un 4 de même. Accosté de laurier de sinople.  La symbolique principale de l'écu représente le régiment comme un protecteur de l'Imperium et les deux branches de laurier sont là pour évoquer la gloire de ses vétérans.

Commandant actuel : Général (d'Infanterie) Helbrecht Garon


Historique
 

Le 4ème Régiment de Dagaz, surnommé "Les Inébranlables", est issu des batailles les plus sanglantes menées par les forces de Dagaz. Fondé à partir des vestiges des 1er, 2ème et 3ème Régiments, il fut constitué d'hommes ayant survécu aux pires engagements de la Grande Croisade.
 

Les premiers Inébranlables étaient des soldats ayant vu leur régiment anéanti autour d'eux, mais qui, par un entêtement proche de la folie, avaient continué à se battre jusqu'à l'ultime munition. Cette épine dorsale de vétérans aguerris a donné au 4ème Régiment son caractère intransigeant et sa réputation d'unité capable de tenir une ligne même lorsqu'elle est donnée pour perdue. Ils sont les sentinelles inflexibles qui ne reculent pas, même sous un barrage d’artillerie implacable ou face à une marée xénos inarrêtable.
 

Si ce statut d’invincibilité fait leur fierté, il est aussi la source d’une réalité brutale : le 4ème est le régiment de Dagaz ayant connu le plus de refontes. Leur taux de pertes, effarant lors des batailles prolongées, a mené à de multiples reconstitutions au fil des siècles. Chaque nouvelle formation voit l’incorporation de soldats d’autres régiments, souvent des rescapés des pires affrontements, perpétuant ainsi cette tradition du sacrifice et de la résilience.

Composition et Doctrine

Le 4ème Régiment est conçu pour capturer et tenir des positions stratégiques coûte que coûte. Son approche repose sur une force combinée d'infanterie mobile, de blindés, protégé par ses batteries d'artillerie prêtes à briser l'ennemi avant qu'il ne puisse submerger leurs avancées.
 

L'infanterie du 4ème est plutôt variées combinant vétérans, soldats du rang, équipée de mortier et lance-missile. L'infanterie du 4ème est parfaitement entrainée et habituée à travailler en totale coopération avec sa composante blindée. En règle générale, une escouade d'infanterie est accompagnée par 3 Leman Russ (dont un est un Vanquisher ou un Exterminator). 
 

En soutien, le régiment aligne facilement deux pièces d'artillerie autotractée "Basilisk" (modèle Dagaz), capables d'assommer l'ennemi à longue distance. Le 4ème utilise son artillerie pour verrouiller ses positions et briser tout assaut direct.
 

Le 4ème se repose aussi sur ses vaillantes troupes de reconnaissance, des Sentinelles blindées, dont l'armement varié leur permet d'aller en avant des troupes afin d'éradiquer toute menace trop importante pour son infanterie.

Plus d'une fois, le 4ème a remporté la victoire mais au prix du sacrifice d'une grande partie de ses troupes. Ainsi sur Nitro Secundus, face à une bande d'Astartes du Chaos, s'ils réussirent à conserver suffisamment longtemps le contrôle des sources d'énergie et de l'émetteur astropathique, se fut au prix du sacrifice de toute ses sentinelles blindées, d'une bonne part de sa force blindée et de son infanterie. Tout le monde dans le régiment se raconte l'histoire du commandant de l'époque, accompagné de son fidèle porte-étendard et du médic, au milieu des ruines du centre astropathique, sous la pluie de missile d'une unité de Terminator du chaos, résistant vaillamment à la déferlante d'éclat, de débris. Ripostant avec son pistolet laser, tout en sachant qu'il était futile d'espérer éliminer un adversaire, mais maintenant le moral de ses troupes, encourageant tous à tenir encore, jusqu'à l'arrivé des renforts.  

 

Culture et Traditions

Le 4ème est le régiment ayant connu le plus de refondation de tout les régiments de Dagaz, autant car il est très souvent déployé car pouvant répondre à tout type de menace, mais aussi à cause de sa tradition, confinant à la croyance dogmatique. Ainsi avant une bataille, tous les soldats du régiment participent à une cérémonie nommée "Le serment indéfectible" . Rassemblés en spirale, ils se passent de main en main une pièce commémorative frappée de l'effigie de leur premier commandant, à réception de la pièce, le soldat promet solennellement à l'Empereur de "Toujours tenir sa position et de ne jamais céder à l'ennemi". 

Cette promesse faite à l'Empereur tend effectivement à accroître la résilience du 4ème Régiment, comme l'ajout de vétéran en son sein, qui pour la plupart se considèrent comme des morts en sursis. Après tout : "Mieux vaut mourir pour l'Empereur, que vivre pour soi-même". 

 



+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 5ème Régiment de Dagaz "Les Aigles de Dagaz"

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J'ai lu la 2e partie sur père et fils Kane sur Opalan. Leur dialogue était très bon. Et j'ai cru voir que ça continuait, très bien!

Les photos en bandeau ne sont peut être pas assez mises en valeur par rapport au texte...

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Il y a 20 heures, gekko a dit :

J'ai lu la 2e partie sur père et fils Kane sur Opalan. Leur dialogue était très bon. Et j'ai cru voir que ça continuait, très bien!

Les photos en bandeau ne sont peut être pas assez mises en valeur par rapport au texte...

Je voulais que les bandeaux séparent les "chapitres", sans toutefois surcharger la page, pas évident à doser. Effectivement, la taille ne les rends pas toute bien lisible. 

Merci pour l'appréciation sur le dialogue. C'est un passage important pour comprendre la "philosophie" que vont prendre les régiments de Dagaz dans l'avenir. Je l'ai écrit, réécrit, de multiple fois, avant de m'arrêter sur cette version.

+++ 5ème Régiment de Dagaz : "Les Aigles de Dagaz" +++

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Devise : "In caelo, virtus nostra" (Dans le ciel, notre force)

Insigne : Un bouclier d'azur. Meublé d'un aigle d'or, chargé d'un 5 d'argent.  Si l'animal en soit est totalement étranger aux habitants du système de Dagaz, il représente à la fois, l'Imperium et un prédateur volant. 

Commandant actuel : Général (des Airs) Valerus Kael 


Historique

Le 5ème régiment, surnommé les Aigles de Dagaz, naquit d’une ambition militaire audacieuse : exploiter la puissance aérienne non plus comme un simple soutien, mais comme un élément central du champ de bataille. Jusque-là, l’aviation dagazienne se contentait de frappes pré-planifiées et d’escortes limitées. L’état-major, conscient des limites de cette approche, envisagea une refonte totale de son emploi tactique, visant à faire des appareils non plus de simples vecteurs de destruction, mais les pivots d’une guerre de mobilité et de projection rapide.
 

L’idée était simple en théorie, mais sa mise en œuvre nécessita des changements radicaux. Il ne s’agissait plus seulement d’envoyer des avions et des bombardiers pour frapper des positions ennemies, mais de créer une unité combinée capable de contrôler le ciel et d’influer directement sur le déroulement des batailles terrestres. Cela impliquait la création d’une chaîne logistique dédiée, la formation de pilotes spécialisés dans l’assaut tactique à basse altitude et la conception de nouvelles procédures pour l’appui des troupes au sol.
 

Les premiers membres du 5ème furent sélectionnés parmi les pilotes et équipages vétérans des régiments déjà existants, ainsi que parmi les fantassins ayant montré une aptitude à opérer en milieu hostile avec un minimum de soutien au sol. Cette nouvelle force devait être capable de réagir en quelques instants, de frapper avec précision et de disparaître avant que l’ennemi ne puisse riposter.


La Valkyrie devint la monture de choix et représente l'ossature de toute unité du 5ème.
 

Baptême du feu et adoption de la doctrine

Le premier véritable test du 5ème eut lieu lors de la Campagne de Cenvone, un conflit marqué par des combats en terrain difficile, où la logistique traditionnelle peinait à suivre le rythme des affrontements. Ce fut là que la doctrine du 5ème prit tout son sens : frappes-éclair contre les lignes ennemies, insertion rapide de renforts là où le front menaçait de s’effondrer, évacuation express des blessés et des unités isolées. La Valkyrie fit ses preuves au sein des forces de Dagaz. 
 

L’impact tactique fut immédiat. En l’espace de quelques semaines, l’ennemi se retrouva incapable de verrouiller le front, chaque tentative d’encerclement étant brisée par l’intervention soudaine et brutale des Aigles de Dagaz. L’état-major prit rapidement conscience que cette nouvelle approche de la guerre aérienne était non seulement viable, mais essentielle.
 

La devise "Dans le ciel, notre force" devint plus qu’un simple slogan : elle symbolisait l’évolution d’une guerre où la suprématie aérienne ne se limitait plus à dominer le ciel, mais à influencer chaque mouvement des forces terrestres.

Un succès mitigé, mais un potentiel indéniable

Bien que redoutablement efficace, le 5ème Régiment n’est pas exempt de défis. Sa dépendance à une logistique rigoureuse, la nécessité d’une coordination parfaite avec le commandement terrestre et les risques inhérents aux interventions en basse altitude en font une force aussi vulnérable que puissante. Les autres régiments dagaziens, bien que reconnaissant leur utilité, savent que la guerre ne se gagne pas uniquement depuis les airs.
 

Toutefois, l’évolution continue des doctrines militaires dagaziennes tend à confirmer que le 5ème Régiment ne fait qu’effleurer son plein potentiel. Les stratégies développées au fil des campagnes sont désormais analysées et adaptées pour maximiser leur efficacité, et il est évident que la guerre future ne se concevra plus sans la présence des Aigles de Dagaz planant au-dessus du champ de bataille.

Tradition

Avant chaque mission de combat, pilotes et troupes aéroportées partagent un rituel singulier : uriner ensemble sur le patin d’atterrissage gauche de leur appareil. Ce geste, d’apparence triviale, est pris très au sérieux et perçu comme un porte-bonheur garantissant protection et succès au combat.

+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 6ème Régiment de Dagaz "Guerriers de Mannaz"

Valkyrie du 5ème
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+++ 6ème Régiment de Dagaz : "Les Guerriers de Mannaz" +++

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Devise : "Tutores siderum, proector solius" (Gardiens des étoiles, protector solius)

Insigne : Un bouclier de sinople. Meublé d'un losange, partitionné en 4, d'or en chef, chargé 6 d'argent et de 3 en sinople.  La couleur reprend évidemment la belle couleur de la géante gazeuse occupant et stabilisant le système de Dagaz. L'idée du losange est de représenté le côté mobile et adaptatif du 6ème pouvant changer de direction d'attaque à tout moment. 

Commandant actuel : Général (d'Infanterie) Drusuz Varon
 

Origine et formation

Le 6ème Régiment "Guerriers de Mannaz" trouve son origine dans les habitants des Familles Citoyennes exploitant la ceinture d'astéroïdes en orbite de la géante gazeuse Mannaz. Ces Familles vivant plutôt de l'exploitation des mineurs et ouvriers spatiaux, sont issus de Familles Citoyennes secondaires et n'ont pas bonne presse auprès des autres. Ainsi, ils ont développé une culture de l'honneur différente des autres Familles Citoyennes, où la survie repose sur une certaine brutalité et l'adaptation plutôt que sur un strict respect de la discipline militaire.
 

Lorsque la dîme Impériale fut instaurée pour renforcer les effectifs de Dagaz, nombre de ces Citoyens furent enrôlés dans ce qui allait devenir le 6ème Régiment. Contrairement à d'autres unités plus rigoureusement formées, les "Guerriers de Mannaz" se sont illustrés par une approche plus "flexible" du combat, misant sur l'improvisation et l'initiative individuelle plutôt que sur l'exécution parfaite des ordres.

Doctrine et engagement

Le 6ème Régiment est conçu comme une force rapide et versatile, capable d'intervenir sur des terrains variés et de réagir efficacement à des situations imprévisibles. Sa composition hétérogène et ses origines sulfureuse dirons-nous en font une unité particulièrement adaptée aux missions où l'autonomie et la prise de décision rapide sont primordiales et où peu importe la manière dont est emporté la victoire.
 

Toutefois, cette mentalité a aussi ses revers. Moins enclins à suivre aveuglément la hiérarchie, les "Guerriers de Mannaz" ont parfois la réputation d'être indisciplinés, frôlant l'insubordination lorsque les ordres ne leur semblent pas pertinents. Cette attitude a plusieurs fois mis le régiment en difficulté face à des officiers plus traditionalistes.

Expériences de combat

Le 6ème a été engagé sur de nombreux théâtres d'opérations, où son style de combat atypique a souvent fait la différence. Lors de la bataille de la Citadelle Bekater, leur capacité à improviser et à contourner les lignes ennemies leur permit de briser un siège qui semblait perdu d'avance. Cependant, la gestion chaotique des effectifs et des ravitaillements faillit mener à une catastrophe, sauvant la victoire de justesse.

Leur présence est souvent un pari risqué : capables du meilleur comme du pire, ils excellent dans les missions de frappe rapide et d'infiltration, mais peuvent se heurter aux exigences plus rigides des campagnes prolongées. Leur attitude peu conventionnelle leur vaut à la fois la méfiance des officiers supérieurs et un rejet des autres unités combattantes face à une certaine brutalité.

Tradition et culture du régiment

Plus portés sur leur confort que sur l'apparat, les "Guerriers de Mannaz" n'ont que peu de respect pour les formalités militaires. Leur approche informelle leur vaut parfois des remontrances de la part des autres régiments, mais leur esprit de corps est indéniable.
 

On raconte que l'une de leurs traditions consiste à baptiser chaque nouveau arrivant avec un verre de l'alcool frelaté qu'ils distillent eux-mêmes, et que l'absence d'une telle cérémonie est considérée comme un mauvais présage. Leur jargon, emprunté aux expressions des mineurs spatiaux, est parfois difficile à comprendre pour les non-initiés, et leurs habitudes de rester entre-eux en mission ne font qu'alimenter une certaine méfiance.

Conclusion

Les "Guerriers de Mannaz" ne sont ni les plus disciplinés, ni les plus conventionnels des régiments de Dagaz. Cependant, leur capacité à s'adapter aux situations les plus extrêmes et à trouver des solutions là où d'autres se heurteraient à des blocages en fait une unité aussi indispensable qu'imprévisible. Leur devise "Gardiens des étoiles, protecteurs du sol" reflète leur double héritage : issus des confins de l'espace, mais prêts à se battre sur n'importe quel champ de bataille.

 

+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 7ème Régiment de Dagaz "Lames de Purisaz"

Modifié par Swissknife
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Ca y est! J'ai tout rattrapé! @Swissknife C'est un superbe travail! C'est de la balle! J'aime beaucoup le principe d'avoir pour chaque régiment non seulement une illustration de ses qualités mais aussi de ses défauts avec un bon exemple de branlée. Ca change des supers soldat toujours victorieux ^^ Les tensions entre régiments, les traditions déroutantes, les devises. C'est génial! 

 

Nonobstant j'ai croisé une ou deux petits incohérances...

 

Rapport Inquisitorial N 19750

Date: Classifiée

De: Acolyte Smirnov

à Inquisitrice Torsa Khal

Motif: Irrégularité des donnés sur le système Dagaz.

 

 

Maîtresse, suite aux recherches menés au Libarium du sous secteur, il apparait que des incohérences de nature à traduire une possible hérésie Dagazienne ont été mise à jour. Elles pourraient tout aussi bien être le résultat d'une mauvaise traduction du dialecte Dagazien en haut gothique voire d'une manipulation. C'est pourquoi je recommande humblement de dépécher une équipe d'enquête, qui contrairement à l'usage, ne soit pas diligenté par l'Adeptus Arbites pour des raisons qui seront évidente à la lecture. En voici la liste.

 

Chapitre III: Le texte semble sous entendre que les personnels de l'Arbites opérant de Dagaz sont originaire du système. Pire, qu'ils sont influencé par les grandes familles en place. Cela vas à l'encontre de la Lex Imperialis qui ordonne que les agents de l'Arbites déployé sur un monde n'en soit pas originaire. Il pourrait s'agir d'une simple erreur du scribe, voir une méprise avec les forces de polices propres a Dagaz. Néanmoins, vous nous avez appris que le doute et la suspicions était le meilleur présent à faire à l'Empereur et le simple soupçon d'une force Arbites autochtone et sous influence mérite selon moi une enquête. La mention du rôle de l'Arbites en temps que service de renseignement est elle aussi suspecte.

 

Chapitre IV: Le texte pourrais suggérer que le système Dagaz dispose d'un contrôle quelconque sur les troupes de la garde impériale. Je pense qu'il serai judicieux de vérifier que le représentant chargé de coordoner la Garde Impériale sur place n'est pas un autochtone.

 

2ème Régiment "le poing de fer"

Une donnée du document semble erronée. La tradition du cambouis est dite remonté à la fédération. Hors, la seule mention d'un ennemi non impérial affronté par la fédération sont ces fameux "Arachnides" dont aucun rapport ne mentionne l'usage de véhicules inorganique. Cela pourrait indiquer que d'autres éléments du rapport sont faux, voire peut être le rapport entier!

 

4ème régiment, dit "les inébranlables"

Alors que le régiments est sensément un régiment d'infanterie, il est mentionné 3 leman russ pour une escouade de soldat. Si l'escouade retenu est bel est bien l'escouade standard de la garde impériale retenue par le tactica imperium, à savoir dix hommes, celà fait dix fantassins pour 3 chars de combat. Dagaz dissimulerai il aux yeux de Sa Majesté Imperiale la nature réelle de ses forces?

 

Encore une fois ces approximations pourraient être du à des erreurs de copie ou de traduction. Pourraient.

 

Accolyte Johnson Smirnov

 

"Un esprit ouvert est une forteresse aux herses levées"

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J'en suis au premier régiment.

Au vu de la relecture dans le credo strict de @Miles ci-dessus, je pense que je vais me régaler pour les prochains régiments.

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Le 17/03/2025 à 23:28, gekko a dit :

J'en suis au premier régiment.

Au vu de la relecture dans le credo strict de @Miles ci-dessus, je pense que je vais me régaler pour les prochains régiments.


J'espère que cela sera le cas, je vais être encore plus vigilant quand à l'écriture des régiments 7 à 9. J'aimerais éviter que l'Inquisition viennent à s'imaginer des choses... bon dans mon lore, elle est déjà présente sur Tiwaz à cause d'événement classifié concernant le 8ème.
 

Le 17/03/2025 à 15:34, Miles a dit :

Ca y est! J'ai tout rattrapé! @Swissknife C'est un superbe travail! C'est de la balle! J'aime beaucoup le principe d'avoir pour chaque régiment non seulement une illustration de ses qualités mais aussi de ses défauts avec un bon exemple de branlée. Ca change des supers soldat toujours victorieux ^^ Les tensions entre régiments, les traditions déroutantes, les devises. C'est génial! 

 


Merci beaucoup pour ton appréciation et j'adore le rapport, quel prose. J'ai pris du plaisir à le lire (même si je me suis frappé le front 1-2 fois face à mes boulettes 😅). Bon maintenant que c'est "écrit", je ne vais pas corriger ces incohérences, mais plutôt y répondre
 

Rapport Inquisitorial N°19755
Date : Classifiée
De : Enquêteur Indépendant Zubrowka
À : Acolyte Inquisitorial Smirnov
Objet : Analyse approfondie des irrégularités relevées sur le système Dagaz

Acolyte,

Conformément à votre requête, j’ai procédé à une enquête approfondie sur les éléments soulevés dans votre rapport concernant d’éventuelles irrégularités sur le système Dagaz. Sous couvert d’une mission pour le Departemento Monitorum, j’ai pu accéder aux banques de données locales et mener mes investigations sans éveiller de soupçons.

Vous trouverez ci-dessous une synthèse de mes conclusions.

1. Présence et influence des Adeptus Arbites sur Dagaz

Il apparaît que l’anomalie soulevée résulte d’une erreur de transcription ou d’interprétation. Les Adeptus Arbites présents sur Dagaz sont, comme il se doit, exclusivement issus de la Schola Progenium et ne sont en aucun cas originaires du système. Leur indépendance vis-à-vis des autorités locales est totale, conformément aux protocoles impériaux.

Cependant, l’existence d’une force de police locale nommée "Vigilum Arbitex" est confirmée. La similitude phonétique avec les Adeptus Arbites a pu entraîner une confusion lors de la rédaction des documents examinés. Il est probable que cette dénomination ait été intentionnellement choisie par le gouvernement de Dagaz en raison de son prestige et de son autorité implicite, bien que je n’aie trouvé aucune preuve formelle de cette intention.

Aucune interférence entre les Vigilum Arbitex et l’Adeptus Arbites n’a été relevée. Toutefois, je recommande une vigilance accrue afin d’éviter toute usurpation d’autorité par cette force locale.

2. Commandement et contrôle des régiments de la Garde Impériale originaires de Dagaz

Les documents consultés présentent un certain flou terminologique pouvant laisser entendre un contrôle du gouvernement de Dagaz sur ses forces destinées à l'Astra Militarum. Toutefois, mes observations sur place permettent d’établir les faits suivants :

  • Le Gouverneur Planétaire détient officiellement la charge de la défense du secteur et de la levée de la dîme. Il est impérativement désigné en dehors du sous-secteur et ne peut donc être issu de Dagaz.
  • Le Maréchal Stellaire, un grade propre au système, exerce de facto l’essentiel des prérogatives militaires, par tradition locale et fragmentation volontaire des pouvoirs. Cette séparation des responsabilités semble inscrite dans la culture politique du système et ne fait l’objet d’aucune contestation.
  • La levée et la formation des régiments sont assurées par l’État-Major de Dagaz, qui veille à répondre aux quotas de la dîme impériale. Tant qu’un régiment est stationné sur Opalan, il est sous commandement local. Une fois déployé hors du système, il est intégralement placé sous l’autorité de l’Astra Militarum, sans possibilité d’ingérence du gouvernement de Dagaz.

En pratique, ces régiments pourraient être assimilés à une force de défense planétaire (bien que Dagaz en maintienne une distincte sous forme de milice). Un dixième régiment, également appelé "Réserve", demeure toujours sur Dagaz pour assurer la continuité opérationnelle et permettre la régénération des unités levées. À l’heure actuelle, il s’agit du 8ème Régiment, en cours de reconstitution.

Lors de ces reconstitutions, l’État-Major de Dagaz définit l'organisation interne et l’équipement des régiments selon ses propres standards. Les grades locaux sont utilisés uniquement dans le système, avant d’être convertis aux équivalents de l’Astra Militarum lors du transfert sous commandement impérial.

Il n’existe donc pas de contrôle illégal ou hérétique sur ces forces, mais une gestion locale des effectifs en amont de leur déploiement impérial.

3. Origine de la tradition mécanique du 2ème Régiment "Poing de Fer"

Une erreur de compilation semble être à l’origine de l’incohérence relevée. Il est établi que la Fédération ayant précédé l’intégration impériale de Dagaz n’a combattu que les Arachnides, et que ces xénos ne déployaient pas de véhicules mécanisés.

Cependant, il est possible que l’expression "cambouis" désignait à l’origine toute substance interne extraite d’un ennemi vaincu, avant d’évoluer sous l’influence du Mechanicum pour se référer plus spécifiquement aux fluides mécaniques des adversaires mécanisés. Cette évolution sémantique expliquerait la divergence entre les sources.

4. Équipement du 4ème Régiment "Les Inébranlables"

Les documents consultés semblent refléter une spécialisation tactique du 4ème Régiment et non son organisation standard. La mention de trois chars Leman Russ pour une escouade de dix hommes décrit une formation de combat spécifique plutôt qu’une dotation généralisée.

Il semblerait que cette configuration résulte d’un entraînement approfondi au sein du régiment, visant à exploiter au mieux le soutien blindé dans des contextes spécifiques. Il ne s’agit donc pas d’une dissimulation de forces, mais d’une doctrine tactique particulière propre au 4ème Régiment.

Conclusion et recommandations

Les irrégularités relevées dans votre rapport semblent majoritairement dues à des erreurs de transcription, des imprécisions terminologiques et des interprétations erronées. À ce stade, je n’ai identifié aucun élément suggérant une hérésie ou une violation flagrante de la Lex Imperialis.

Cependant, certains points mériteraient une surveillance continue :

  • La force de police Vigilum Arbitex, dont la proximité nominale avec l’Adeptus Arbites pourrait entraîner des confusions ou des abus.
  • Le rôle du Maréchal Stellaire, dont l’influence sur les forces militaires locales reste un point de vigilance malgré l’absence de preuves d’usurpation d’autorité.
  • L’organisation du 4ème Régiment, afin de confirmer que ses tactiques particulières n’entraînent pas de déviances doctrinales.

Je recommande qu’un suivi administratif soit réalisé pour s’assurer de la conformité des pratiques locales avec les standards impériaux, mais aucune intervention inquisitoriale directe ne semble justifiée à ce jour.
 

Votre dévoué serviteur,

 

Enquêteur indépendant Zubrowka

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+++ 7ème Régiment de Dagaz : "Les Lames de Purisaz" +++

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Devise : "Actua ut gladius, velox ut fulgur" (Tranchant comme l'épée, rapide comme l'éclair)

Insigne : Un bouclier d'azur. Meublé d'une épée d'd'or chargée d'un 7 sable, entourée de deux éclair d'or de part et d'autre.  L'épée tranche pour diviser les forces ennemies (les éclairs), tout comme les éclairs représentent la célérité du 7ème.

Commandant actuel : Général (d'Infanterie) Icarus Falx

Origine et formation
 

Le 7ème Régiment de Dagaz, surnommé "Les Lames de Purisaz", fut levé en réponse à un besoin de l'Astra Miliatrum : former des unités capables d'exécuter des opérations de guerre asymétrique sur des théâtres de conflit variés.
 

Sa première fondation était principalement issue des rangs des citoyens de Purisaz, un monde agricole du système Dagaz. La rigueur et la résilience de ses Citoyens habitué à vivre sur le terrain, dans un vaste monde plus naturel qu'urbain, façonnèrent le régiment en une force mobile, disciplinée et redoutable.
 

Dès ses premières campagnes, les Lames de Purisaz démontrèrent une expertise particulière dans les attaques éclair et le harcèlement tactique. Lors de l’insurrection de Dolphe Primus, ils jouèrent un rôle décisif en ciblant et détruisant les centres de commandement rebelles, privant les insurgés de coordination et précipitant leur défaite.

 

Doctrine de combat

Le 7ème Régiment de Dagaz, mieux connu sous le nom de Lames de Purisaz, se distingue par son approche tactique fondée sur la mobilité et la techno-guérilla. Plutôt que d’engager l’ennemi dans un affrontement frontal prolongé, ses forces privilégient la rapidité d’action et la désorganisation des lignes adverses.
 

Leurs méthodes reposent sur une stratégie de frappes chirurgicales, visant à détruire les infrastructures vitales et à semer le chaos au sein des forces ennemies avant qu’elles ne puissent réagir. Leur maîtrise du terrain leur permet d’infiltrer discrètement les positions adverses, d’y mener des actions de sabotage et d’en ressortir avant que l’ennemi ne puisse organiser une contre-offensive. Là où d’autres régiments comptent sur la force brute, les Lames de Purisaz usent d’une guerre de mouvement constante, harcelant sans relâche les troupes ennemies, les forçant à s’épuiser dans une tentative vaine de les rattraper.
 

Les assauts du 7ème sont souvent précédés d’opérations de désinformation et d’attaques nocturnes soigneusement planifiées, semant la panique et la confusion dans les rangs adverses. Une fois leur cible affaiblie, ils surgissent avec une violence fulgurante, frappant les points névralgiques et privant l’ennemi de toute possibilité de riposte coordonnée.
 

Cette approche leur confère une certaine réputation au sein de l’Astra Militarum, mais elle a aussi ses limites. Les Lames de Purisaz ne sont pas faits pour les guerres d’usure ou les assauts prolongés contre des positions fortifiées. Leur efficacité dépend d’un commandement précis et d’une exécution sans faille, faute de quoi l’ennemi pourrait exploiter leur mobilité comme une faiblesse. Cependant, lorsqu’ils sont employés correctement, ils deviennent un couteau glissé sous la gorge de l'adversaire, frappant avant même que celui-ci ne réalise qu’il est déjà vaincu.

Traditions régimentaires

La "Danse des Lames"

Les soldats du 7ème pratiquent un rituel martial hérité des traditions de Purisaz : une chorégraphie de combat exécutée avec des baïonnettes, issue d’une ancienne célébration des moissons. Ce qui fut jadis une fête agricole s'est transformé en un exercice de concentration et de préparation au combat, alliant précision et fluidité.

Conclusions 

Le 7ème est un atypisme pour les Régiments de Dagaz. Cela résulte du besoin à un moment donné de la vie de l'Imperium, d'avoir dans ses forces, des régiments capable d'infliger une guerre asymétrique, en attendant que la force brute des régiments conventionnelles soient pleinement mobilisé, ou d'avoir un régiment connaissant la doctrine opérationnelle de cette guerre si spéciale, afin d'aider efficacement le commandement local quand celui-ci subit une guerre asymétrique.

Sa première fondation, puisée dans le dernier vivier de de Familles Citoyennes encore non-mobilisé par la dîme. Les Familles Citoyennes de Purisaz nécessaire au fonctionnement du monde agricole avait été quelque peu ménagée. Le nombre de recrue de la première fondation resta en dessous des autres régiments de Dagaz. Cependant, au vue de sa mission, cela ne fut pas juger préoccupant. Ce regroupement de Citoyens se connaissant bien les uns, les autres, tous solidaires par habitude, engendra une mentalité et une culture très forte et particulière à ce régiment. Très probablement une des causes de la réussite de cette levée.

Si de nos jours, au fil des reformations, le 7ème compte une mixité de Citoyens provenant de toute les planètes du système, l'identité du régiment reste très forte et l'attachement aux cultures de Purisaz, un socle important dans la cohésion du régiment. Cohésion vitale dans le type de guerre que le 7ème doit mener.

+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 8ème Régiment de Dagaz "Gardiens sanglants" 

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+++ Ceci peut induire une mise en arrêt, une purge, une enquête +++
+++ Voulez-vous continuer ? +++

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+++ 8ème Régiment de Dagaz : "Gardiens sanglants" +++
Statut : Régiment en reformation

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Devise : "Per sanguinem nostrum, pax" (Par notre sang, la Paix)

Insigne

Un bouclier de gueule. Meublé d’une mappemonde d’or, chargée en chef d’un disque d’argent incrustée d’un 8 de sable. L’ensemble chargé de senestre à dextre de sabre Chachka d’or. Le 8 en plus de se trouver nominalement marqué en noir, se retrouve également dans la mappemonde dorée surmontée du disque blanc. Cela montre aussi le 8ème symboliquement au dessus d’un monde anonyme et veillant sur lui. Les Chachka (type de sabre antique de Terra) symbolise évidement le côté guerrier et d’infanterie du 8ème.

Commandement

  • Commandant en intérim sur Opalan : Colonel Marcus Severin

  • Commandant nominal : Drusus Kane (disparu en opération)

 

Histoire et origine

Créé en réponse aux besoins, à l’époque de sa création, du Departemento Monitorum, de régiment conçu pour opérer dans des environnements de type zones urbaines densément peuplées et les théâtres de guerre en milieu confiné. Dès sa formation, il a été façonné par l’urgence de conflit impliquant la reconquête de mondes-ruches tombés sous la rébellion ou la menace xéno, imposant une doctrine centrée sur la prise de points stratégiques et l’assaut frontal à courte portée.
 

Contrairement aux 3ème, 5ème, 6ème et 7ème Régiments, dont les levées sont généralement issues d’une seule planète, le 8ème recrute à l’échelle de tout le système de Dagaz. Cette diversité, couplée à une formation intensive, en a fait un régiment à l’identité bien marquée, où le combat au corps-à-corps est bien plus valorisé et enseigné que dans les autres unités de Dagaz.
 

Son histoire est marquée par des campagnes longues et harassantes, où chaque centimètre de coursive ou de BlocHab conquis a nécessité un mélange de tactique fine, de soutien mutuel et d'audace, bien loin des conquêtes fulgurantes et glorieuses d’autres régiments plus prestigieux.
 

Dans les grandes Familles Citoyennes, intégrer le 1er ou le 4ème Régiment est un signe de prestige, ouvrant la voie à une carrière militaire distinguée. Rejoindre le 8ème, en revanche, est perçu comme un sacrifice : un choix réservé aux esprits indomptables, aux têtes brûlées ou aux indésirables de la haute société, ceux que leurs familles ne savent pas où affecter mais qui possèdent néanmoins des qualités guerrières.
 

Doctrine et engagement

Le 8ème Régiment, de par sa tradition et son mode de formation, est entièrement tourné vers le combat en milieu clos. Bien qu’il puisse remplir toute mission assignée à un régiment de l’Astra Militarum, sa spécialisation en guerre urbaine et en combat rapproché en fait un atout redoutable dans ce type de théâtre d’opération.
 

La cohésion entre soldats est primordiale, plus encore que dans d’autres régiments. L’instruction martiale met un point d’honneur à inculquer une discipline stricte et une solidarité inébranlable, car la survie dépend avant tout de la confiance entre frères d’armes.
 

Si les initiatives sur le terrain sont tolérées, voire encouragées, elles doivent mener à la victoire sous peine de sanctions sévères. Le 8ème est ainsi réputé pour sa témérité, parfois perçue comme une brutalité excessive par d’autres régiments de Dagaz, notamment le 1er et le 4ème, habitués à des engagements plus méthodiques. Même le 6ème Régiment connu pour son insubordination chronique, se retrouve parfois dépassé par l’agressivité implacable des Gardiens Sanglants.

L'usage intensif de grenades et de la baïonnette sont en effet partie intégrante de la culture doctrinale du 8ème. Il ne faut surtout pas laisser à l'adversaire le tempo de la bataille. Ainsi après l'effet de surprise, rien ne doit arrêter la progression des sections du 8ème. Elles s'infiltrent brutalement partout, toujours précédée de grenades, suivi de charges brutales. Les sections dépassent les grosses menaces que les lance-flamme viendront éradiquer. 

L'utilisation des lance-flamme sur homme ou sur Hellhound est une partie également importante des règles d'engagement du 8ème. Il est d'ailleurs le seul régiment de Dagaz à avoir reçu dans sa dotation des Hellhounds. Un usage intensif est fait de ses véhicules. Il est aussi inscrit dans la doctrine du 8ème, de laisser brûler les adversaires et de ne pas les achever, ceci dans le but de préserver les munitions et de continuer à imprimer un tempo rapide à la bataille. Ce choix doctrinale est parfois mal perçu par les autres régiments de l'Astra Militarum.

Traditions et fraternité

Le 8ème Régiment doit sa réputation à une solidarité inébranlable, une nécessité dans un corps où chaque mission est un saut dans l’inconnu. Cette fraternité est entretenue par un ensemble de rituels et traditions, le plus emblématique étant la Cérémonie du Sang.
 

Avant chaque engagement majeur, les soldats prélèvent quelques gouttes de leur sang, les mélangeant dans un grand récipient orné du chiffre "8" et de leur devise. Ce mélange est ensuite appliqué en marques rituelles sur le visage des combattants, un serment silencieux qu’ils combattront jusqu’à la dernière goutte de leur essence vitale pour assurer la victoire.
 

Cette pratique, mal comprise par certains commandants impériaux, est parfois considérée comme un vestige d’une culture tribale – ce qui est pourtant étranger au système de Dagaz. En réalité, il s’agit d’un ciment psychologique puissant, fortifiant le moral et l’esprit de corps avant les combats les plus meurtriers.
 

Si le 8ème Régiment est surnommé "Les Gardiens Sanglants", est-ce à cause de cette tradition, ou bien cette tradition est-elle née de son surnom ? Les archives sont floues sur la question.
 

Situation actuelle

La campagne sur Moloch-Bâl a marqué la fin tragique du 8ème Régiment. Pris dans des combats d'une intensité inégalée, il a cessé toute communication et son absence prolongée à conduit le Departemento Munitorum, à le déclarer disparu ou annihilé. La guerre d’attrition dans les entrailles de la ruche a broyé hommes et matériel, et aucun survivant n’a pu être retrouvé.
 

Mais l’Imperium ne tolère pas le vide. Une nouvelle levée a été ordonnée pour le système de Dagaz, le régiment de réserve, le 10ème, a été rebaptisé "8ème Régiment", perpétuant l’héritage des Gardiens Sanglants.

Pour assurer une transition doctrinale et maintenir les traditions, l’État-Major bis du 8ème a été affecté à cette nouvelle formation. L’entraînement bat son plein, et bientôt, Dagaz fournira un nouveau régiment à l’Astra Militarum, prêt à honorer la devise du 8ème :

"Par notre sang, la Paix."

 

 

+++ RAPPORT : 8Ème Régiment de Dagaz (8ème reformation) : Recherche de la confirmation de sa destruction  +++

+++ OUVERTURE DU DOSSIER RESTREINTE : Veuillez-vous identifier +++

+++ Votre accès est enregistré et transmis à l’autorité compétente +++

 

+++ ATTENTION DONNEES CLASSIFIEES : Toute diffusion est strictement réglementée, toute infraction est passible de la peine maximale +++

+++ Ouverture première pièce d’enquête : RAPPORT INQUISITORIAL Z180325 – Incident de Carnothis Secundus


 

Révélation

Rapport Inquisitorial : Z180325
Niveau : Z

Date : Classifiée
Auteur : Nikolaï Lejov, Ordo Malleus

Objet : Incident sur Carnothis Secundus


Lieu : Carnothis Secundus

Planète tellurique située dans le système de Carnothis, sous-secteur de Moloch. Cette planète appartenant au Mechanicum est une plateforme de transit et de logistique secondaire. Son atmosphère a été Terraformée.

Ses défenses orbitales sont de niveau 2 sur 5. Etat d’alerte sur le moment de l’incident était bas. Affectation d’un détachement du 707ème de la Marne, monde originaire : Krieg

Situation avant l’incident :

Le sous-secteur de Moloch connait quelques bouleversements suite à révolte importante sur son monde-capitale, Moloch-Bâl. Plusieurs citées-ruches se sont soulevées amenant le désordre et l’anarchie. Le gouverneur et les forces de défenses planétaires après la surprise de la révolte ont pu maintenir un statu quo mais ont été incapable de reprendre le contrôle. Plusieurs régiments de l’Astra Militarum ont été dépêché sur place. A leurs arrivées, la situation s’était profondément dégradée, avec plus que quelques bastions Impériaux résistants à une marée humaine. La guerre civile ayant amené privation alimentaire, énergétique et l’effondrement progressif et totale de l’ordre sur la planète, cela alimenta encore plus férocement le conflit.

Le commandement de l’Astra Militarum a d’abord cherché à stabiliser la situation et à assurer un flux d’approvisionnement constant en direction de Moloch-Bâl. Plusieurs monde furent sélectionnes comme base arrière de ravitaillement. Carnothis Secundus en fût une. Cependant son importance dans le conflit était marginale. Le conflit sur Moloch-Bâl dure depuis plusieurs année terranes, avec un degrés de brutalité et sauvagerie peu commun parmi les révoltés, amenant la présence sur place de notre confrère, Iacus Brevia de l’Ordo Malleus aussi, afin de statuer sur la qualification de l’ennemi.

Son rapport peut compléter la lecture de celui-ci.

Pour Carnothis Secundus, le conflit sur Moloch-Bâl était fortement éloigné des préoccupations. Le regain d’activité des plateformes de transit était même perçu positivement. Un détachement de l’Astra Militarum était régulièrement stationné sur place, par tournus, pour un temps de repos. 21 détachement se sont trouvé à un moment ou un autre sur Carnothis Secundus durant le temps du conflit. A signal que c’est le cas pour le 8ème Régiment de Dagaz, potentiellement impliqué dans l'affaire. Au moment des faits, c’était donc un détachement du 707ème de la Marne (issu de Krieg) qui complétait les forces de défenses du Mechanicus. .
 

Reconstitution des faits selon archive holographique et des données de sécurité, ainsi que des quelques survivants :
 

Temps d’archive : MF -00.02.23.58.32

Les stations orbitales détectèrent une flotte de transport de troupe en approche. Des signaux de reconnaissance furent envoyé par cette flotte. Elle se signala comme le 3ème détachement de la 482ème Flotte de Transport. La 482ème était affecté au transport des Régiments impliqué dans le conflit régional de Moloch-Bâl. Son 3ème détachement était apte à transporter un Régiment impérial en entier. 

Bien que son arrivée vers Carnothis Secundus ne fût pas planifiée, l’explication d’un ennui technique grave sur un des vaisseaux suffit à rassurer les instances locales et baisser toute vigilance.

Temps d’archive : MF -00.00.42.38.56
 

Les vaisseaux du 3ᵉ détachement de la 482ᵉ flotte de transport avaient amorcé leur descente vers Carnothis Secundus. Les contrôles orbitaux, bien qu'allégés par le faible état d’alerte, procédèrent aux vérifications standard. Les signatures des vaisseaux correspondaient aux registres impériaux, et leurs transpondeurs d'identification n’avaient subi aucune altération détectable. La demande de réparation d’urgence semblait légitime.
 

Les échanges vox entre la tour de contrôle principale et le Goliath’s Mercy — vaisseau amiral du détachement — furent enregistrés et annexés en pièce jointe. Aucun signe d’hostilité ou d’anomalie ne fut noté dans ces communications. Le ton du capitaine de bord, un certain Damarcus Fere, était celui d’un officier impassible et discipliné.
 

Temps d’archive : MF -00.00.15.12.09
 

Les vaisseaux commencèrent leur atterrissage. L’accès aux baies de ravitaillement fut autorisé sans restriction. Les troupes du 707ᵉ de la Marne étaient en rotation d’exercice lorsque les premiers transports lourds touchèrent le sol. Comme le protocole l’exigeait, une délégation fut dépêchée pour accueillir les nouveaux arrivants.
 

Les holofeeds de la plateforme B-23 montrent un débarquement méthodique. Des soldats en tenue standard de l’Astra Militarum, portant encore les insignes réglementaires du 8ᵉ Régiment de Dagaz, descendaient en bon ordre. Leurs visages étaient masqués par des respirateurs tactiques, mais aucun signe extérieur d’irrégularité ne fut immédiatement détecté, si ce n'est les aquila peintent en rouge.
 

Un officier impérial du 707ème, le lieutenant Paul Joffre,  accueillit le prétendu commandant du détachement, se faisant nommer Commandant Drusus Kane (NDLR : Nommément commandant du 8ème mais déclaré disparu au combat sur Moloch-Bâl). L’enregistrement audio capte une discussion brève et formelle, conforme aux protocoles de relève. Rien ne laissait présager la catastrophe à venir.
 

Temps d’archive : MF -00.00.03.45.21
 

Les premières anomalies apparaissent.
 

Les holocaméras des plateformes D-14 et E-09 enregistrent des mouvements de troupes inhabituels. Plutôt que de se diriger vers les zones de repos ou d’affectation, certains détachements se déploient autour des points de stockage principaux. La communication avec les quartiers centraux est momentanément interrompue, officiellement pour des raisons de "brouillage atmosphérique dû aux orages locaux".

Les rapports des sentinelles du 707ᵉ indiquent une activité étrange près des entrepôts d’armement. Des véhicules blindés censés rester à quai sont sortis des baies de stockage sous prétexte de "manœuvres d’évacuation préventives".
 

Temps d’archive : MF -00.00.01.12.04
 

Premiers tirs enregistrés.
 

Un échange de feu sporadique éclate au sein du Secteur Logistique A-5. Les forces du 707ᵉ sont prises par surprise. Les holofeeds montrent plusieurs sentinelles exécutées à bout portant par des soldats du 8ᵉ Régiment, sans signe de sommation. Les archives de vox captent des cris de confusion, puis des ordres hachés et contradictoires.
 

Les intrus passent à l’assaut avec une coordination parfaite. Ils utilisent des grenades et des armes de corps à corps avec une efficacité redoutable, ne laissant aucun répit aux défenseurs. L’alerte générale est déclenchée, mais trop tardivement.
 

Temps d’archive : MF -00.00.00.00.00
 

Carnothis Secundus tombe en moins d’une heure.
 

Les forces du 707ᵉ sont anéanties, ainsi que les rares Skitarii . Les rares enregistrements vox des derniers défenseurs font état d’une résistance brisée face à un ennemi impitoyable et exalté. Certains survivants mentionnent des cris étranges, des chants de guerre qui ne ressemblent à aucun cantique impérial répertorié.
 

L’une des dernières transmissions captées par les sondes de sécurité avant leur désactivation contient un murmure répété en boucle, prononcé dans un accent dagaziens marqué :
 

"L’Empereur Rouge nous regarde."

"L’Empereur Rouge nous guide."
 

Temps d’archive : MF +00.02.14.09.37
 

Lorsque les premiers renforts impériaux atteignent Carnothis Secundus, la planète est déjà vide. Tous les stocks d’armes, de munitions et de carburant ont été méthodiquement pillés. Les installations stratégiques sont intactes, mais chaque cadavre impérial retrouvé a été décapité.
 

L’ennemi a disparu sans laisser de traces.

Conclusion :

L’attaque sur Carnothis Secundus présente plusieurs éléments troublants qui nécessitent une enquête approfondie. L’ennemi a fait preuve d’une précision militaire impeccable, combinée à une brutalité qui dépasse le cadre d’un simple détournement de ressources.
 

Les survivants et les enregistrements de sécurité évoquent des combattants utilisant encore les insignes du 8ᵉ Régiment de Dagaz, mais rien ne permet d’affirmer avec certitude qu’il s’agissait bien d’eux. L’hypothèse d’un subterfuge par des forces renégates ne peut être écartée.
 

L’aspect doctrinal de l’attaque est également préoccupant. Les assaillants ont invoqué un "Empereur Rouge", concept inconnu des archives impériales officielles. S’agit-il d’une corruption idéologique née des atrocités de Moloch-Bâl ? D’un culte hérétique infiltré au sein des forces impériales ? Ou pire encore, d’une influence du Grand Ennemi ?
 

En l’état actuel de l’enquête, plusieurs mesures s’imposent :

  1. Analyse approfondie des données vox et holo recueillies sur Carnothis Secundus afin d’identifier d’éventuelles irrégularités dans l’identité des assaillants.

  2. Inspection des archives du 8ᵉ Régiment de Dagaz pour déterminer s’il existe des signes d’une possible radicalisation au cours des campagnes précédentes.

  3. Analyse renforcée des mouvements de la 482ᵉ Flotte de Transport, en particulier de son 3ᵉ détachement, pour s’assurer que d’autres détournements n’ont pas eu lieu.

  4. Dépêche d’agents sur Moloch-Bâl pour examiner les événements passés à la lumière de cette attaque et déterminer si un lien existe entre la révolte et les récents événements.

En conclusion, il est encore trop tôt pour statuer sur la nature exacte de l’incident. Ce qui est certain, c’est qu’un acteur ennemi doté de ressources et de tactiques militaires avancées opère désormais dans le sous-secteur de Moloch.
 

J’élève donc une requête officielle pour que l’Ordo Malleus mandate une cellule d’enquête et autorise, si nécessaire, l’emploi de mesures d’éradication préventives.
 

Que l’Empereur nous protège.
 

Nikolaï Lejov
pour l’Ordo Malleus


+++ EN SAVOIR PLUS ? -> 9ème Régiment de Dagaz "Veilleurs d'Ansuz" 

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  • 3 semaines après...

+++ 9ème Régiment de Dagaz : "Veilleurs d'Ansuz" +++
9.rgt.png
 

Devise : "Tace custodes, percussores mortiferi" (Veilleurs silencieux, frappeurs mortels)

Insigne 

Un bouclier de pourpre. Meublé d’un phare de même, illuminant de senestre à dextre d'or, chargé en chef d’un trait de lumière d'or orné d'un 9 de sable.  Certain pourrait voir une allégorie de l'Astrominican, mais en réalité il s'agit de la représentation d'un antique bâtiment présent sur Terra, qu'on peut également retrouver sur certains monde à la technologie plus reculée. Un phare, une tour haute avec une lumière tournante pour guider et prévenir des dangers sur la mer. Ici, la mer serait la galaxie. Le 9ème se voulant le guide et protecteur.

Commandement

  • Commandant nominal : Général (d'infanterie) Helena D'Arvax

 

Histoire et origine

Le 9ème est le dernier régiment créé pour la dîme Impérial. Il a été fondé sur demande du Departemento Munitorum avec l'ambition d'avoir un régiment axé sur la surveillance et les opérations défensives, qui était un besoin sur le moment pour répondre à la situation sur la Frange Orientale du Secteur Travis

 

Les Familles Citoyennes du Monde-Ruche d'Ansuz ont tenu à fournir la majorité des troupes. Une certaine jalousie et déception était présente dans ces Familles voyant celle officiant sur la Ceinture, sur Purisaz, Dagaz, avoir des Régiments privilégié, elles souhaitaient ardemment avoir le même honneur. Ces recrues se sont rapidement distinguées par leur facilité et adaptation naturelle à maintenir la sécurité dans des environnements urbains complexes et densément peuplés, où la discrétion et la vigilance sont essentielle.

 

Finalement entre l'appel au renfort du Secteur Travis, l'ordre de levée du Departemento Munitorum et la formation du 9ème, quand celui-ci atteignit enfin sa zone de déploiement avec d'autres régiments de l'Astra Militarum, le 9ème, comme les autres, trouvèrent des situations diverses mais toute négative pour l'Imperium. Le 9ème fut en charge du Monde-Agricole Skalde. Le Régiment trouva plus que ruine et pillards. Une long stationnement et casernement attendit ainsi le 9ème qui resta à traqué et expurgé la planète de tout les hérétiques. Son expertise en matière de reconnaissance et d'embuscade joua un rôle crucial dans le retour de Skalde dans le giron de l'Imperium.

Doctrine et engagement

 

Par essence, les Veilleurs d’Ansuz n’abordent jamais une bataille de manière frontale si d’autres options se présentent. Influencés par la culture urbaine dense et stratifiée de leur monde natal, les soldats du 9ᵉ développent naturellement une pensée tactique fondée sur la patience, l’anticipation et le contrôle des flux de l’ennemi. L’environnement de la Ruche d’Ansuz, tout en couloirs étroits, en niveaux superposés et en clair-obscur permanent, a forgé une doctrine militaire où la vigilance, la furtivité et la précision priment sur l’héroïsme ostentatoire.
 

Leur approche repose ainsi sur une stratégie d’usure et de harcèlement : installations fortifiées temporaires et discrètes, points d’observation camouflés, itinéraires de patrouille aléatoires et embuscades chronométrées. Le 9ᵉ ne cherche pas l’affrontement, il le provoque à son avantage, et s’évanouit ensuite comme une rumeur. Ils font preuve d’une rare discipline dans la tenue du silence radio, et d’une coordination millimétrée dans les replis et les redéploiements.

Cette mentalité du 9ème et de son Etat-Major rende compliqué la coopération et la compréhension avec certains autre régiments de l'Astra Militarum, plus habitué à des approches directes, comme ceux de Krieg ou de Mordian. Même des frictions peuvent apparaître avec leur co-régiment de Dagaz, comme le 4ème et le 8ème. Toutefois, leur collaboration avec des éléments du 72ᵉ de Tallarn fut saluée pour son efficacité, notamment dans l’exécution d’opérations de harcèlement nocturnes.
 

Les soldats du 9ᵉ se transmettent oralement et par l'exemple des savoir-faire précieux, comme l’art de partir en mission léger, parfois sans plus qu’un fusil, une grenade, un couteau et une cape de camouflage. Ils répètent inlassablement les manœuvres de contournement silencieux, les neutralisations rapides et les techniques de dissimulation. Leur équipement est souvent personnalisé, usé, voire dépareillé, mais toujours entretenu avec une rigueur maniaque.
 

Cependant, cette spécialisation présente aussi des vulnérabilités. Le 9ᵉ peine à tenir face à un assaut massif prolongé : il est rare qu’il puisse opposer une ligne de feu stable, et sa logistique est pensée pour le mouvement, non pour l’encerclement. Sa tendance à la dispersion en petites cellules rend la coordination complexe lors de changements de plan brusques.
 

De plus, les Veilleurs d’Ansuz ont une certaine aversion  pour les manœuvres de parade militaire ou les attaques en rang serré. Cela a parfois conduit à des tensions hiérarchiques avec d'autres régiments plus "orthodoxes", comme ceux issus de Krieg ou Mordian, qui voient cette discrétion comme un manque de courage, plutôt que comme la prudence du chasseur.
 

Enfin, la culture très fermée du régiment, presque clanique, et l'origine majoritairement issue des Familles Citoyennes d'Ansuz, a tendance à ralentir l'intégration d'éléments extérieurs ou de conscrits d'autres mondes, jugés peu fiables.


Traditions et coutumes

 

Sans que cela porte une nuisance ou une non-conformité aux structures de l'Astra Militarum, au sein du 9ème Régiment, les pelotons sont renommés "Cellule". Chaque Cellule prend un nom de code propre à l'imaginaire d'Ansuz, comme les "les Longues-Pattes", "les Crochteurs", "Les Arpenteurs", etc. Ces noms sont à la fois un repère affectif et une manière cryptique de désigner les groupes en situation d’interférence radio. Egalement les Veilleurs, comme ils se nomment,  utilisent des codes gestuels, des surnoms variables selon la mission, ou des marques symboliques sur leurs épaulières. Ce n’est pas seulement un moyen de limiter les fuites d’information, c’est une manière de se fondre dans le décor, de n’exister qu’en tant que regard invisible. Un soldat d’Ansuz n’est pas une voix, il est une ombre. Et une ombre n’a pas besoin de nom.
 

Il est de coutume dans le 9ème, qu'à la fin de chaque mission, le soldat trace une ligne fine au dos de son plastron avec sa baïonnette. Chaque ligne représente une mission de surveillance ou d'embuscade, non une bataille gagnée. Les anciens peuvent en porter des centaines, souvent visibles sous la forme d’une grille gravée. Lorsqu’un soldat est jugé prêt à devenir chef de cellule (peloton pour l'Astra Militarum), on l’invite à limer volontairement les marques trop visibles, signe qu’il n’a plus besoin de prouver son expérience car elle est maintenant incarnée dans ceux qu’il forme.

La tradition unique du 9ème est leur rituel de la "Veille Silencieuse", où les soldats passent une nuit entière (temps de référence d'Ansuz*) en observation silencieuse avant une grande opération, aiguisant leurs sens et communiant avec l'Empereur.

*Note de l'auteur : Une nuit sur Ansuz équivaut à 5 heures de Terra. 

 

+++ EN SAVOIR PLUS ? Vous savez déjà tout sur les Régiments de Dagaz

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Il y a 15 heures, Hammerstein a dit :

Toujours impressionnant, ton travail de chroniqueur, pour un régiment à qui tu parviens indéniablement à donner un certain caractère 👍

Merci beaucoup. 

J'ai tenté de me donner de la matière pour créer correctement mon petit Univers. Et je m'y perds parfois plus dans le côté narratif que dans mes figurines.

Et j'ai débuté un récit sur le 8ème pour approfondir d'un point de vue plus humain, l'ensemble : 
 

 

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