La renaissance du Faucon

[archaonjr]

youpi enfin de l'action Lamenoire vas enfin quitter la quiétude de la sylve pour aller continuer sa quête

donc texte bien dans l'ensemble je me demande si l'étude du chant des oiseaux était nécessaire et sera utile dans l'histoire

quand aux pégases vont-il servir de nble monture à Gandacier et son ami???

alors vivement la suite

[Inxi-Huinzi]

fronts éclatants de blancheur. Les magnifiques bêtes accueillaient ces marques d’affection avec plaisir, et donnaient du museau pour récolter quelque morceau de pain.

J'aurais mis pluriel ^^

Pour le fond, on acheve un peu tout ça. On continue la relation avec la dryade où j'ai vraiment cru qu'il y allait avoir du bisou dans l'air ! Alors les remarques : pas hésiter lors de converss à marquer le locuteur parce que dès fois on ne sait plus qui parle. Et aussi au niveau du banquet, le moment avec le sabre... On comprend pas trop la transition ! Maintenant qu'on a de nouveau l'intrigue.. suite

@+

-= Inxi =-

[Shas'o Benoît]

Voilà une suite, avec aucune excuse pour le retard.

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Il n’alla pas bien loin en vérité. Après une centaine de mètres à glisser entre les longues colonnades de pierre blanche, il s’arrêta et s’adossa à un mur, angoissé. Il s’était arrêté sur une terrasse à ciel ouvert, sur le flanc de la colline. Devant lui, les jardins boisés du palais baignaient dans le silence. Le rôdeur poussa un long soupir. Il ne pouvait pas partir ainsi tel un voleur. Il n’irait pas bien loin, on le retrouverait vite. Sa fuite pourrait être interprétée comme l’aveu de quelque faute.

C’était ce qu’elle était en vérité, mais il n’avait pas besoin de perdre la confiance de ses hôtes. En fait, il ne savait vraiment plus quoi faire. Les jours étaient comptés, il le sentait. Si jamais il s’autorisait une autre parenthèse dans son voyage, cela pouvait bien signifier la fin de sa quête, la destruction du Donomâr et du dernier espoir de vie pour les Landes Ténébreuses. Peut-être était-il déjà trop tard.

Il allait devoir partir au plus vite, mais pas comme un voleur. Il s’apprêtait à retourner vers sa chambre, quand il remarqua un mouvement dans les jardins, en contrebas. Quelque chose de blanc, presque transparent, avait flotté l’espace d’une seconde entre les buissons d’aubépine. Un fantôme, un spectre en ces lieux sacrés ? Cela était plus qu’étrange !

Il sauta par-dessus la balustrade couverte de lierre et se glissa derrière le tronc d’un sapin juvénile. Plus silencieux qu’un serpent, il commença de s’approcher. De quoi ? Jetant un regard avec prudence, il entrevit une forme se couler sous les branches noires des pins rouges. Seule la clarté faiblarde de la lune, tamisée par les futaies, éclairait les sous-bois. Il était difficile d’être sûr de quoi que ce soit dans cette pénombre. Curieusement, la chose semblait irradier de la lumière, et laisser une traînée de paillettes neigeuses derrière elle. Tout cela était ridicule, se rabroua l’humain en se positionnant derrière un grand arbre courbé. Si quelque créature s’était introduite dans l’enceinte, les sentinelles auraient donné l’alarme.

Oui, évidemment. Aucun monstre n’aurait pu s’infiltrer dans la capitale d’Yrranie, sans que la Reine-Fée n’en ait été informée. Si ses gardes auraient pu échouer dans leur vigilance, elle n’aurait pas pu l’ignorer. Elle était infaillible. Cette certitude se présenta à lui comme l’évidence qu’elle était, et il quitta son couvert sans plus réfléchir.

Yrranie l’accueillit avec un salut de la tête, une inclination bienveillante. Il faillit tombe rà genoux en esquissant une révérence et bafouilla :

« -Votre majesté, vous ici…

-Eh oui Lamenoire, je viens profiter de la fraîcheur du soir.

-Il fait nuit noire, remarqua le rôdeur, surpris par sa propre hardiesse.

-C’est, vrai, mais l’obscurité ne m’effraie pas. » plaisanta t-elle.

Elle écarta les bras, et une pluie d’étincelles froides tomba sur le tapis d’épines à ses pieds. Elle avait l’air grave, pourtant, et croisa les bras. Un vent léger soufflait dans ses robes blanches, et la ceinture à sa taille semblait elle-même retenir du vent. Le corps de la fée, aussi impalpable que la lumière qu’il diffusait, n’en était pas moins réel, Gandacier le savait. C’est juste qu’elle avait… Une beauté si renversante qu’il était impossible à ses yeux d’admettre son existence. Ses ailes papillonnèrent quand elle commença :

« -Je t’ai caché certaines choses, Lamenoire, et je m’en excuse.

-Certaines choses ? A quel sujet ?

-Au sujet du Donomâr, bien sûr.

-Pardon ? »

Il écarquilla les yeux, ébahi, mais elle l’arrêta d’un geste de la main :

« -Je sais ce que tu penses, je devine ce que tu vas dire. En vérité, je pensais agir pour ton bien. J’étais sincèrement convaincue que tu pourrais renoncer à cette quête absurde. Car je continue à penser qu’elle est inutile.

-Ratirk Altiforge, son père avant lui et tous leurs ancêtres n’étaient pas de votre avis, remarqua Gandacier avec amertume.

-C’est possible, mais même si tu retrouves cette pierre, si elle existe encore, je doute qu’elle suffise à ressusciter un peuple décimé. Néanmoins, tu as la foi, et cela peut faire des miracles dit-on. Alors je suis venue ce soir pour révéler ce qui a été caché. »

Il l’écoutait avec attention. Elle paraissait vraiment mal à l’aise, et eut un rire fatigué :

« -Tu vois Lamenoire, même moi je peux me tromper. Mais assez d’apitoiement sur mon sort. Tu vas repartir demain avec Talaria pour le sud, n’est-ce pas ?

-C’est-à-dire…

-Son groupe de chasse est le premier à reprendre la route, et les adieux seront moins durs. Car ta route va vers le sud, humain.

-Vous savez donc où est la Pierre d’Espoir ? s’enthousiasma Lamenoire.

-Pas exactement, avoua t-elle. Ecoute-moi attentivement à présent, car je ne me répéterai pas. Cette histoire réveille en moi des souvenirs que j’avais appris à ne pas remuer, les souvenirs d’un ami cher, et elle évoque aussi des secrets qui me font frémir de peur, toute reine que je suis. Voici donc…

Au cours d’un de ces longs entretiens que nous tenions dans ces mêmes jardins, Hulkär Atliforge, perd de Ratirk Altiforge, m’avoua que ses capitaines avaient bel et bien retrouvé la trace de la pierre légendaire. En effet, tandis que lui et le gros de la troupe commerçaient dans les villes des Gens du Repli, leur général d’expédition partit avec dix longues barbes effectuer un voyage dans les terres inconnues à l’est. Il savait qu’ils avaient longé les Cinq Gisants, des montagnes de la région, mais il ignorait tout de la suite de leur exploration.

Bien sûr, quand nous nous sommes rencontrés, tous ces lieutenants étaient morts avec leur supérieur, et il ne restait plus d’eux que des corps qui resteraient muets. Hulkär était déterminé à découvrir ce qu’eux-mêmes avaient déniché dans ces régions, et à reprendre le flambeau de cette quête de longue haleine. Quand vous êtes revenu en posant les mêmes questions que lui, j’en ai déduit qu’il n’avait rien recouvré de ce savoir perdu, ou qu’en tous les cas il n’avait pas su le transmettre avant sa mort. Il est certain que Ratirk, à l’instar de son père, a tenté l’impossible pour remettre la main sur les indices cruciaux qui lui manquaient. Et quoi qu’il aie trouvé, il devait croire que j’en savais plus que lui à ce sujet, puisqu’il vous a aiguillé vers moi.

Voici donc ce que je sais avec certitude : le Donomâr se trouve quelque part dans un sanctuaire reculé. Il est probable qu’il se situe en Barbarie. Si l’on admet que les quatre orfèvres, selon la légende, se sont retrouvés quelque part au Nord de la Côte Osselée, ils ont dû chercher refuge dans les terres à l’Ouest de la Mer Centrale. Mais cela laisse encore la moitié du Monde Connu, en guise de champ d’investigation.

La deuxième chose que je sais, c’est que quelque part dans le Pays du Repli, il se trouve un indice de cette localisation, et que cet indice doit mener au-delà des Cinq Gisants. Mais le Pays du Repli est très loin d’ici, alors que les Cinq Gisants sont des montagnes à moins de six cents kilomètres d’ici en ligne droite, au Sud-Est.

Une troisième : Ratirk n’allait plus jusqu’au Pays du Repli pour ses derniers voyages. J’ai en effet appris qu’il s’arrêtait à Iluran, dans le Pays des Peupliers, et qu’il n’allait jamais plus loin. C’est donc là à mon avis, qu’il vous faudra chercher les étapes suivantes de votre périple.

-A Iluran ?

-C’est une ville de taille modeste, non loin de nos marches méridionales. Habitée par des humains pacifiques, qui n’ont plus connu la guerre depuis des millénaires.

-Merci votre majesté.

-J’aurais voulu te le dire plus tôt, Lamenoire. Cela nous aurait sans doute épargné des complications.

-Je pense qu’il est encore temps d’agir, votre majesté.

-Je prie aussi en ce sens, humain. Maintenant retournez dormir. La route sera longue pour les jours qui viendront.

-Oui, majesté.

-Tous mes vœux t’accompagnent, Lamenoire.

-Je croyais que vous n’aviez pas foi en ma mission ?

-Tu l’as pour deux, ironisa t-elle. Et cela ne m’empêche pas de souhaiter ta réussite. Que les Vents te soient favorables ! »

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Je profite de ce post pour annoncer le tracé en cours d'une carte sous paint présentant la partie centrale de la côte ouest du continent ( Vous pourrez enfin suivre noir sur blanc le chemin parcouru par ce brave Lamenoire Gandacier ).

[the lord of athel loren]

Salut super histoire quand je l'ai lue j'ai fait . j'attends vraiment la suite

[Inxi-Huinzi]

ulkär Atliforge, perd de Ratirk Altiforge, m’avou

Je te laisse trouver le bug

Pour le fond ben voila qu'on avance enfin réellement ! On recentre sur la pierre et son objectif et je peux te dire que ça fait du bien ! Vivement la suite !

@+

-= Inxi =-

[the rabbit]

Yurk yurk yurk, après 6 mois d'absence, me revoilou, et ça en vaut la peine vu le dernier rebondissement, mouhahaha ^^