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[40K]Les rescapés de l'enfer de Justin D. Hill


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Les rescapés de l'enfer de Justin D. Hill

Révélation

0 : Avant-Propos

Cinquième roman de la série Cadia par Justin D. Hill, et une fois encore, une petite boîte de figurines accompagne la sortie du livre. Deux fois de suite en deux romans : c’est une première, je pense.
Nous avons également eu droit à une courte nouvelle pour introduire un nouveau personnage.
Voyons donc si Justin D. Hill continue de redorer le blason de cette série, ou si celle-ci retombe dans une certaine lassitude.

 

1 : L’histoire du livre

Lorsqu’une nouvelle menace déferle à travers l’Amas du Pendu, mettant en péril la stabilité de tout le front, le 101e est projeté dans la brèche. Alors que les bastions loyaux tombent sur le monde d’Alia, la compagnie de Minka Lesk mise tout sur un pari insensé : le dernier espoir de renverser le cours de la guerre.
Mais la jungle se révèle aussi meurtrière que n’importe quel ennemi, et le régiment commence à se fissurer autour de Minka.
Parviendront-ils seulement à survivre assez longtemps pour mener à bien leur périlleuse mission ?

 

2 : L’histoire avec un grand H

Révélation

Prologue
Sur la planète Alia, la situation est désespérée. Une guerre de position paralyse l’ensemble du front équatorial. Au nord de la ligne de bataille, la forteresse de Tor Jahore garde un passage stratégique.
Réputée imprenable, elle est dirigée par le général Eligio von Richstar, un noble compétent et sûr de lui, déterminé à briser l’élan hérétique.

Mais face à lui se dresse le Marŝal Malic, chef de guerre des Trois-Fois-Liés. Avec l’aide de ses ghulams, des soldats d’élite fanatisés, il escalade dans l’ombre les falaises situées derrière Tor Jahore, contournant toutes les défenses, et attaque la forteresse par l’arrière.

La surprise est totale, le massacre aussi. La forteresse tombe en à peine une nuit de combat.

Un mois plus tard, Tor Jahore n’est plus qu’un cadavre fumant, et le front équatorial est percé.
Il faut désormais trouver quelqu’un pour stopper l’avancée hérétique, sans quoi la planète entière tombera.

 

Partie 1
Après la chute de la cité-forteresse de Tor Jahore, c’est le chaos : les lignes de front s’effondrent, les commandants locaux paniquent, et les Trois-Fois-Liés progressent rapidement.
C’est dans cette situation désespérée qu’arrive le Seigneur Général Isaia Bendikt, accompagné de son régiment d’élite : le 101e Cadien, surnommé les Rescapés de l’Enfer.

La plupart des généraux accueillent favorablement l’arrivée de ce vétéran cadien et de ses troupes, espérant qu’il prendra le commandement des opérations. Mais il n’en est rien : le commandement reste entre les mains d’Horatio de Barka, général des Prétoriens et, surtout, neveu d’un noble tué en duel par Bendikt.
L’animosité entre les deux hommes empêche toute coopération, et l’arrogance de Barka le pousse à se passer de l’aide des Cadiens, relégués à l’arrière du front.

Alors que la situation continue de se dégrader sous l’incompétence de Barka, et que le 101e tue le temps comme il peut, le Maître de Guerre Warmund vient finalement superviser lui-même les opérations. Il écarte Horatio et convoque Bendikt pour une mission spéciale : sécuriser au plus vite la Crête d’Obsidienne, afin d’empêcher les Trois-Fois-Liés de prendre l’armée impériale à revers.
Une course contre la montre s’engage…

Dans le camp adverse, le Marŝal Malic décide de foncer en avant de son armée avec son corps d’élite pour franchir la crête en premier.

Le 101e se prépare au départ. Mais le Munitorum n’est pas réputé pour sa flexibilité, et la logistique peine à suivre, ce qui retarde le convoi.
Bendikt décide alors de diviser ses compagnies pour couvrir un plus large périmètre et se met en route.

Les premiers jours de marche sont chaotiques à cause d’un ravitaillement défaillant et d’un matériel usé fourni par l’administration locale. Bon gré mal gré, le régiment progresse, et au troisième jour, il atteint enfin la jungle.

 

Partie 2
Le voyage dans la jungle est éprouvant. L’environnement se révèle aussi dangereux que l’ennemi, et la météo se dégrade rapidement, rendant les communications erratiques.

Le 101e progresse lentement. L’humidité, les insectes, les maladies, prélèvent un lourd tribut sur les hommes.
Les embuscades de snipers et de petites unités hérétiques infiltrées accroissent la tension. Malgré tout, les différentes compagnies poursuivent leur avancée, et celle du capitaine Lesk se retrouve bientôt en tête de l’offensive.

À l’arrière, le train de blindés et d’artillerie peine à progresser malgré les efforts du génie. Les engins de terrassement promis n’ont jamais été livrés, et le convoi prend du retard…

 

Partie 3
Alors que les troupes impériales s’embourbent dans la jungle, les Trois-Fois-Liés utilisent leur maîtrise du warp et de la manipulation organique pour créer une arme vivante nommée Rougelame Traquesang, conçue pour traquer une seule cible : le général Isaia Bendikt.

L’avancée du 101e, déjà lente, est encore ralentie par l’arrivée précoce de la mousson, plusieurs mois avant les prévisions. Bendikt et la première compagnie qui l’accompagne sont contraints de faire un détour, ce qui rallonge leur trajet de plusieurs jours.

La colonne de blindés est encore plus impactée par les pluies diluviennes.
Bendikt prend alors conscience du danger : avec ces pluies torrentielles, les compagnies sont trop éloignées pour se soutenir mutuellement. Il décide de réorganiser son régiment et envoie une Valkyrie chercher le capitaine Lesk pour lui transmettre de nouveaux ordres.

Avant de partir, Minka confie le commandement à Senik, lui ordonnant de prendre la Crête.
Puis elle embarque avec Jaromir, Grawnya et Sargora.

Au moment où Lesk arrive enfin au camp de la première compagnie, celui-ci est attaqué par des bêtes mutantes envoyées par les Trois-Fois-Liés. Rougelame Traquesang est avec elles.
La surprise est totale et le combat qui s’engage est sans pitié.

Dans le chaos, Rougelame retrouve enfin sa cible. L’affrontement est aussi bref que brutal : Bendikt, ainsi que plusieurs soldats de la première compagnie, trouvent la mort.
Dans un dernier souffle, le général confie son épée à la garde de Minka Lesk.

Cette dernière reprend le commandement et décide d’évacuer au plus vite les survivants, le corps du général et la bannière du régiment, en direction de la Crête.

Lesk doit rejoindre au plus vite le Guet-Pinacle, où sa compagnie est postée. Avec la mousson, c’est le dernier point de passage praticable sur la Crête, et toutes les forces ennemies convergent vers elle.

point de passage praticable de la cret et toute les force ennemie converge vers elle.

 

Partie 4
Le Marŝal Malic est relativement confiant après la mort du général Bendikt et la destruction de la première compagnie. Mais des nouvelles alarmantes lui parviennent : le col est désormais bloqué par une autre force impériale, et il se retrouve piégé derrière les lignes ennemies avec les quelques survivants de son unité d’élite.

La colonne blindée de Rath Sturm, quant à elle, est embourbée dans la jungle et n’arrivera jamais à temps à la Crête d’Obsidienne. Il leur faudra trouver un plan de secours.
De son côté, Minka Lesk et son petit groupe parviennent enfin à la Crête.

Juste à temps : les Trois-Fois-Liés, ayant de l’avance, arrivent eux aussi en vue de la position.

 

Partie 5
Le Marŝal Malic se précipite à son tour vers la Crête avec ses hommes, espérant que le reste de son armée pourra franchir le blocus impérial.

La capitaine Minka Lesk reprend la tête de sa compagnie et commence à fortifier la position en prévision de l’arrivée ennemie. Elle sait parfaitement qu’ils sont bien trop peu nombreux pour l’emporter, mais elle espère tenir assez longtemps pour que les autres compagnies les rejoignent. La plus proche est à seulement quelques jours de marche.

La première attaque hérétique surgit de la jungle dans un vacarme assourdissant. Les bolters rugissent, les rayons lasers criblent les corps ennemis. Le carnage est total. Les renégats battent en retraite.

Mais ce n’est qu’un répit. La nuit venue, les assauts reprennent. Petit à petit, l’ennemi grignote du terrain, et la Septième Compagnie est obligée de reculer, tout en s’accrochant désespérément à chaque mètre de sol.

Le temps passe, les Cadiens tiennent toujours, mais alors que Minka commence à croire que la position pourrait tenir, elle apprend que la compagnie de Sparker est retardée et n’arrivera pas avant plus d’une semaine.
Elle comprend alors que c’est la fin : la Septième Compagnie va livrer son dernier combat sur cette Crête.

 

Partie 6
Au cœur de la jungle, le colonel Rath Sturm reçoit l’ordre de replier sa colonne de chars. Irinya Ronin, désormais commandante du régiment, tente de sauver ce qui reste de ses troupes. Rath est furieux, car il sait que cet ordre condamne la Septième Compagnie — mais il ne peut désobéir.

Irinya Ronin a rapidement compris que personne n’arriverait à temps pour secourir la Septième Compagnie, mais elle ne peut se résoudre à abandonner ses hommes à une mort certaine. Elle décide d’envoyer deux Valkyries, chargées de munitions et de matériel, en renfort…

Arrivé à la Crête, le Marŝal Malic observe la bataille. Il attend patiemment, laissant d’autres commandants des Trois-Fois-Liés sacrifier leurs troupes, afin d’attaquer au moment opportun.

À Guet-Pinacle, la Septième défend toujours le Nid-de-Pie. À l’aube, Minka ordonne un repli tactique pour préserver les survivants. Il ne reste plus grand-chose de la compagnie, sinon leur détermination farouche.

Au moment le plus critique, les Valkyries arrivent enfin. La première est touchée et s’écrase. La seconde parvient à larguer les caisses de ravitaillement. Les Cadiens, galvanisés, repoussent les renégats. Jaromir pulvérise un chef hérétique avec son fuseur.

C’est alors que le Marŝal Malic choisit de lancer son assaut, tentant de prendre en tenaille les derniers survivants… mais il a attendu trop longtemps.

Alors que ses hommes sortent de la jungle, ils tombent sous le feu croisé des survivants de la Première Compagnie, dirigés par le commissaire Shand.
L’assaut est repoussé, mais il ne reste plus rien de la Septième Compagnie. Minka Lesk rassemble ses derniers hommes pour former un ultime carré.

 

Partie 7
Alors que le jour décline sur la Crête d’Obsidienne, l’assaut final débute dans un déchaînement de feu. Les hérétiques se lancent à l’attaque, et rien ne semble pouvoir les arrêter. Les Cadiens vendent chèrement leur peau, mais tout paraît perdu : la Crête va tomber, et tous leurs sacrifices sembleront vains.

C’est alors que le signal vox intercepte un message : Rath est en position.
Minka lui ordonne de tirer l’artillerie sur leur propre emplacement, utilisant le signal vox comme balise. À quinze kilomètres de là, Rath donne l’ordre. Une pluie apocalyptique de missiles et d’obus s’abat sur la Crête.
Si la Septième Compagnie doit périr, elle entraînera l’ennemi dans la tombe avec elle.

Deux jours plus tard, le colonel Sparker atteint les ruines de la tour. À sa surprise, il découvre Minka, encore en vie. Sparker est impressionné de trouver des survivants.
Mais Minka l’emmène voir une étrange découverte : le bombardement, qui a fait fondre la montagne, a mis au jour une pyramide noire. Intacte, ancienne… clairement xenos.

 

Épilogue
Le Marŝal Malic a survécu. Blessé dans sa chair, humilié dans son orgueil, il s’enfuit avec quelques fidèles. Sur le chemin, il médite sur son parcours : ancien esclave, forgé dans la douleur, il s’était cru invincible. Cette fois, pourtant, il a connu la défaite.

Mais il n’abandonne pas. Il voit désormais en Minka une ennemie à sa mesure, et fait le serment de revenir.
Dans un rituel sanglant, il se coupe la main, se consacre à nouveau à Hel, et jure vengeance.

 

3 : Personnages :

Révélation

Trois-Fois-Liés :

Marŝal Malic
Ancien esclave du monde reculé de Rampo, Malic a été endurci par la misère, la haine et les rites impies du culte de Hel. Transformé physiquement et mentalement par les modeleurs de chair, il devient l’un des chefs des forces des Trois-Fois-Liés.
Après avoir assassiné sa maîtresse, Ghash, il prend le contrôle des forces hérétiques sur Alia.
Après la prise de la forteresse de Tor Jahore, il lance une campagne de conquête du reste de la planète.
Maître de guerre sadique, Malic n’hésite pas à sacrifier ses propres hommes ni à éliminer ses rivaux. Il n’avait jamais connu la défaite… jusqu’à la Crête d’Obsidienne.

 

Rougelame Traquesang
Créature cauchemardesque, bête mutante et pervertie par le Chaos, Rougelame a été façonné pour traquer et tuer. Conçu pour éliminer une cible précise, il scelle le destin tragique du seigneur général Bendikt lors d’un ultime affrontement.

 

Commandement de la Croisade :

Warmund
Commandant suprême de la Croisade de l’Amas du Pendu, Warmund est un stratège impitoyable, envoyé pour rétablir l’ordre après une série d’échecs. Il écarte les officiers incompétents, identifie la Crête d’Obsidienne comme un point stratégique majeur et confie au seigneur général Bendikt une mission cruciale.
Bien que respecté pour sa clairvoyance et sa fermeté, il est aussi redouté : sous son commandement, les troupes sont souvent envoyées dans les situations les plus périlleuses.

 

Quartier Général du 101e Cadien :

Isaia Bendikt
Seigneur général du 101e Cadien, vétéran de la Chute de Cadia, Bendikt est un commandant respecté, méthodique, et profondément attaché à ses hommes. Il manie Parangon, la légendaire épée de Saint Ignatzio Richstar.
Sa fin héroïque fait de lui une légende parmi les siens. Parangon devient alors le symbole de la confiance et de l’espoir qu’il incarnait. Même après sa mort, son souvenir continue d’inspirer ceux qui l’ont suivi — en particulier Minka Lesk.
Mais bien entendu, sa vie fut tout autre, et il n’était pas vraiment le parangon de vertu dont se souviendra la postérité.

 

Mere
Aide de camp du seigneur général Bendikt, Mere est un logisticien hors pair et un ancien officier d’état-major. Il préfère soutenir l’effort de guerre depuis l’arrière plutôt que se battre en première ligne, conscient que son efficacité réside dans l’appui aux commandants.
Survivant de la Première Compagnie et défenseur de Guet-Pinacle, il pousse Minka à accepter Parangon après la mort de Bendikt, perpétuant ainsi l’héritage de son général.

 

Prassan
Quartier-maître du 101e Cadien et ancien camarade de Minka, Prassan n’est pas un combattant de première ligne, mais il fait preuve d’une ténacité admirable. Gravement blessé, les pieds infectés, il continue de marcher pieds nus, refusant toute aide.

 

Manon
Technicienne assignée à l’entretien des servitors, Manon est l’une des survivantes de la Première Compagnie. À travers l’épreuve de la jungle, elle gagne en maturité et risque sa vie pour secourir ses camarades, notamment Prassan et le commissaire Shand.

 

Commissaire Shand
Commissaire en chef du 101e Cadien, Shand est capturé et torturé par l’ennemi. Il parvient néanmoins à s’échapper. Malgré des blessures atroces, il refuse de succomber avant d’avoir accompli sa mission. Il rallie les survivants de la Première Compagnie, atteint Guet-Pinacle dans un ultime effort, et rejoint la ligne de front aux côtés de ses soldats, fidèle jusqu’au bout.

 

Confesseur Keremm
Prêtre-guerrier du régiment, brièvement mentionné dans cette campagne. Son rôle était plus développé dans le roman précédent, et il ne fait ici qu’une brève apparition.

 

Pavel Banting
Médecin-chef du 101e Cadien, Banting est un homme usé, dont la rudesse masque un profond dévouement. Il lutte sans relâche contre les lenteurs du Munitorum pour obtenir les fournitures médicales vitales, conscient que chaque retard coûte des vies.
Son cynisme s’accompagne d’une lucidité glaciale et d’un humour grinçant. Peu avant le début de l’opération, il apprend la mort du dernier membre vivant de sa famille.

 

101e Régiment Cadien :

Rath Sturm
Colonel de la Deuxième Compagnie du 101e Cadien, Rath est un ancien artilleur promu sergent, puis vétéran du 94e Kasrkin. Il commande la colonne blindée du régiment.
Rath est particulièrement attaché à Minka Lesk : tous deux sont les seuls survivants de Kasr Myrak et ont été évacués ensemble de Cadia par les Space Wolves.
Après la mort de Bendikt, il reçoit l’ordre de se replier, mais refuse d’abandonner la Septième Compagnie. Il poursuit sa progression, afin que sa colonne se trouve à portée pour un tir d’artillerie sur la Crête.
Sur l’ordre de Lesk, il déchaîne l’enfer sur les troupes hérétiques, stoppant leur avance dans un déluge de feu.

 

Sparker
Colonel de la Huitième Compagnie du 101e Cadien, Sparker fut le supérieur de Minka lorsqu’elle servait dans la Septième Compagnie.
Sa compagnie est la plus proche de Guet-Pinacle, mais il arrivera trop tard pour renforcer les défenseurs.
Bien qu’il reçoive l’ordre de faire demi-tour, il poursuit sa route vers les positions de la Septième. Lorsqu’il arrive après le bombardement, il est surpris — et soulagé — de découvrir des survivants.

 

Irinya Ronin
Commandante, puis colonelle de la Troisième Compagnie, Irinya est promue à la tête du 101e Cadien après la mort de Bendikt.
Elle décide de replier le régiment pour le regrouper, laissant la Septième Compagnie livrée à elle-même.
Consciente de les condamner à mort, elle fait néanmoins tout son possible pour leur envoyer des munitions et du matériel, afin qu’ils puissent mourir en combattants.

 

Ostanko
Capitaine des Kasrkins et commandant de la Première Compagnie du 101e Cadien. Gravement blessé par les bêtes mutantes envoyées pour tuer Bendikt, il choisit de rester en arrière pour couvrir la retraite de ses camarades. Sa mort est héroïque.

 

Tabor
Ingénieur en chef de la colonne blindée, Tabor se distingue par son abnégation, sauvant à plusieurs reprises la progression des blindés. Il propose un plan à Rath pour permettre à la colonne d’atteindre la portée de la Crête, mais Justin D. Hill semble l’avoir oublié dans la suite du roman. On ne connaîtra jamais son plan — qui a toutefois dû fonctionner, puisque l’artillerie a bien atteint sa position.

 

7e Compagnie :

Minka Lesk
Capitaine de la Septième Compagnie du 101e Cadien, Minka est hantée par la Chute de Cadia et marquée par les nombreuses campagnes qu’elle a menées depuis.
Proche de ses soldats, attentive à leur moral, elle refuse de céder à la peur ou à l’épuisement, même lorsque rongée par le doute et la douleur.
Elle guide ses hommes à travers les conditions les plus extrêmes, poursuivant sa mission jusqu’à la Crête d’Obsidienne, à la tête d’un groupe brisé, tout en portant le deuil du seigneur général Bendikt, dont elle hérite l’épée Parangon.
Elle parvient à tenir la Crête et à survivre au bombardement final.
Mais après la victoire, elle découvre des constructions xenos inquiétantes, enfouies sous la montagne.

 

Tyson
Sergent-major de la Septième Compagnie et porte-bannière du régiment, Tyson est le bras droit de Minka.
Il se sacrifie pour sauver la sentinelle Hwang, affrontant seul une monstruosité mutante. Grièvement blessé, il s’effondre, tenant toujours la bannière du 101e dans ses bras.

 

Talbeas
Confesseuse du 101e Cadien, Talbeas est la voix spirituelle du régiment — un rôle essentiel depuis les terribles événements du Repos de Telken.
Elle accompagne les soldats dans leurs tourments, leur apportant réconfort, conseils et force intérieure, notamment à Blanchez.
Présente aux côtés de Minka dans les moments les plus décisifs, c’est elle qui la pousse à accepter Parangon pour livrer le dernier combat sur la Crête.
Lorsque Tyson tombe, c’est Talbeas qui récupère la bannière, l’empêchant de choir au sol.

 

Blanchez
Tireuse d’élite du 101e Cadien, Blanchez est une jeune orpheline née sur un monde de garnison, marquée par les horreurs du Repos de Telken.
Cynique, désabusée, elle n’hésite pas à remettre en question la valeur de leur mission ou à dénoncer son coût humain.
La confesseuse Talbeas l’empêche de sombrer et de renoncer.

 

Jaromir
Vétéran de la Septième Compagnie, Jaromir est un ancien Dragon Noir, grièvement blessé au combat et équipé depuis d’une prothèse de bras.
Déterminé à tenir sa position jusqu’au bout, il prépare ses armes en sachant qu’il mourra peut-être en combattant — et il l’accepte avec calme.
Il forme un duo déconcertant avec Blanchez, une relation marquée par les non-dits et une profonde loyauté. Il semble que Blanchez tienne plus à sa vie que lui-même.

 

Baine
Vétéran râleur, cynique et pragmatique, Baine incarne la lassitude du troupier ordinaire confronté à l’extraordinaire. Toujours debout malgré les blessures, il poursuit la lutte sans illusion.
Il se sent responsable de Hwang depuis le jour où il lui a coupé la jambe pour lui sauver la vie.

 

Hwang
Pilote de Sentinelle, Hwang a été amputé et équipé d’une jambe augmentique. Il a choisi de piloter une Sentinelle pour ne plus être désavantagé par son handicap.
Avec Baine, il forme un duo fraternel, soudé par une camaraderie discrète et un humour noir salvateur. Tous deux offrent une vision réaliste, tenace et profondément humaine de la guerre.

 

Senik
Surnommé « le Chanceux » pour avoir survécu à la destruction de deux planètes, Senik traîne cette réputation aussi bien comme un talisman que comme une malédiction.
Minka le nomme commandant intérimaire lorsqu’elle doit rejoindre le camp de base de la Première Compagnie.
Il finira par trouver son destin — et sa fin — sur la Crête d’Obsidienne.

 

Sargora
Troupière originaire de Catachan, Sargora est l’une des rares, avec Grawnya, à ne pas être dérangée par la jungle.
Audacieuse, elle préfère l’attaque à la défense, n’hésitant pas à braver les tirs ennemis pour récupérer la palette larguée par la Valkyrie.

 

Grawnya
Soldate drookienne aguerrie, Grawnya est la dernière survivante de son régiment. Elle a été réaffectée à la Septième Compagnie de Lesk.
Après un premier contact difficile avec la compagnie, au Repos de Telken, elle finit par y trouver un nouveau foyer.
Peu à peu, elle apprend à respecter l’honneur et la solidarité du 101e Cadien, et gagne sa place parmi eux.

 

4 : La guerre dans l’Amas du Pendu

Révélation

Après la Chute de Cadia, l’Amas du Pendu se retrouve soudain en première ligne d’un nouveau conflit. Ce secteur isolé, longtemps relégué à la périphérie des préoccupations impériales, devient le théâtre d’une guerre brutale.

Mais les difficultés ne viennent pas seulement de l’extérieur. L’autorité impériale est minée par les rivalités entre maisons nobles. Beaucoup d’entre elles ont adopté le crédo religieux prôné par la Tendance du Temple, des anciens disciples du Goge Vandire, et vont profiter du désordre ambiant pour se soulever contre l’Imperium.

Parmi les nombreuses sectes chaotiques qui se répandent à travers l’Amas, l’une prend rapidement de l’importance : les Flagellés. Menés par Drakul-zar, ces fanatiques pratiquent des rituels d’automutilation et de flagellation extrême, brandissant leur souffrance comme une preuve de foi. Leur ascension est fulgurante. Profitant de l’état de délabrement du secteur, ils s’emparent de plusieurs mondes périphériques, absorbant au passage d’innombrables bandes de renégats.

Pour contrer cette menace, l’Imperium lance la Croisade de l’Amas du Pendu, placée sous les ordres du Maître de Guerre Warmund. Pendant sept longues années, il mène une campagne acharnée contre les Flagellés. Finalement, ces derniers sont vaincus lors de la bataille de la ruche Ourtho.

Mais l’Imperium, trop affaibli, n’est pas en mesure de reprendre totalement le contrôle de la région. Le vide laissé par la destruction des Flagellés ne tarde pas à être comblé.

Venant des Étoiles Férales, une armée hérétique déferle sur l’Amas du Pendu.
Quatre grands clans vont peu à peu fédérer tous les cultes hérétiques rencontrés sur leur route : la Confédération de Hel, les Possédés, les Ermites Aveugles et les Mutilateurs du Sacrement de Sang.

Ces groupes finiront par s’unir sous une même bannière : les Trois-Fois-Liés.
Ce nouveau culte est bien plus dangereux que les précédents. Il est dirigé par des maîtres en manipulation génétique : les redoutés Modeleurs de Chair.

La Croisade de l’Amas du Pendu reprend alors de plus belle.

 

5 : Conclusion

Encore une fois, Justin D. Hill envoie le 101e au massacre, et encore une fois… c’est bien fait.
Cela fait huit ans que la série a commencé, et plus de dix ans que Hill écrit sur Cadia (il avait commencé avec une trilogie de novellas sur Ursarkar Creed).

La série a connu un passage à vide au moment de Roc au Traître, mais Hill a su remonter la pente.
Je trouve qu’il réussit particulièrement bien à montrer l’évolution psychologique de ses personnages — Blanchez, qui supporte de moins en moins la mort de ses camarades, Jaromir, qui montre des tendances suicidaires, etc.
Et surtout, Hill sait tuer ses personnages : pas forcément dans des actions héroïques ou mémorables, mais avec une vraie intensité dramatique. Il sait décrire l’action au bon moment, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.

J’ai quand même un petit souci avec la fin du roman, qui se termine de façon abrupte.
Dans Dans l’ombre de la Huitième, la fin évoquait l’après-bataille, les survivants, l’avenir du régiment…
Ici, le roman s’arrête juste après le combat. On ne sait pas vraiment qui survit et qui meurt (à moins qu’il ne reste vraiment que cinq survivants ?), et la prochaine menace n’est qu’à peine évoquée — probablement les Nécrons, à en juger par la description de la montagne en pierre noire.

À voir… dans deux ans, peut-être ?

 

 

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Bonsoir/bonjour,

 

Voila le tome 5 de la série Minka Lesk.

J'ai mis un peu de temps a le faire parce que j'ai pris beaucoup trop de note pendant la lecture.

J'avoue que le résumé et surtout la partie personnages est beaucoup trop longue mais depuis le début de la série, Justin D. Hill récupère toujours des personnages inattendu donc j'ai essayer d’être complet pour ne pas rater des perso qu'on va revoir dans de futur roman.

Et je pense aussi que mon avis est minoritaire sur cette série avec laquelle j'ai quand même une afinité particuliere. Il est rare de voir une serie changer de personnage central et le tournant qu'a été le roc au traitre a faillit mal finir, heureusement Justin D. Hill fait mieux depuis.

 

Bonne lecture a tous et a bientot surement pour Fulgrim.

 

 

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