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Récit en commun


Invité Snikch, le maître de la nuit

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"-Hum bon, il va falloir s'organiser."

Lamenoire, sans un mot de plus, prit Aedraüg par la taille et le souleva, le jetant sur son épaule droite. Alors rengainant son épée, il se tourna vers ALéa et demanda :

"-Sais-tu où ce passage débouche au moins ?"

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Njal, qui s'était courageusement caché derrière un rideau pendant la mélée, reprenait son souffle avec les autres.

"Ne devrions nous pas avancer, au lieu de perdre du temps à bavarder? Si nous attendons plus longtemps, nous avons de fortes chances de savoir ce que ça fait d'avoir des asticots dans la cervelle!"

Il sorti une torche de son sac, et chercha l'impérial à taton;

"C'est vous qui disiez pouvoir allumer une torche? Prenez celle ci, vite!"

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Invité Snikch, le maître de la nuit

Oui il arrive dans la foret, pas loin du post de garde.

Une fois la torche allumée ils purent voir que le tunnel descendait progressivement.

Ses parois lisses, luisaient d'humidité.

Il n'y avait par contre aucune bifurcation.

Ils avancèrent dans ce tunnel une heure ou deux, puis ils apercurent la lueur de la lune.

Ils arrivèrent dans une petite trouée au milieu des arbres.

Non loin de la se profilait une tour de garde.

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Lamenoire s'arêta un instant pour souffler ( il fautr croire queles magiciens elfes sont bien nourris, celui-là pèse son poids ! ).

Il réfléchissait. En cavale à une poignée contre toute une horde, et en plein territoire ennemi. Si les vampires envoyaient tant de leurs "hommes" de main pour une gamine, c'était à se demander comment faisait la garnison de l'EMpire pour résister...

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Invité Feurnard

- La garnison.

Frederich n'avait plus que cette idée en tête. Il savait bien, comme tous les autres, leurs chances de survie. Ici ou ailleurs, dans l'antre même du démon, ils auraient autant de chances de mourir.

- Peut-être y reste-t-il des survivants, bien qu'il y ait eu beaucoup d'uniformes parmi nos adversaires. Mais avant toute chose, nous y trouverons vivres, munitions et armements à profusion, ainsi que des barricades, même fragiles.

De toute manière, ils n'arriveraient à atteindre aucune autre trace de la civilisation avant l'aube et même si cela se pouvait, rien ne les assurerait qu'il y resterait un espoir pour eux. On développait en effet trop de moyens pour une simple gamine, si simple à enlever dans sa chambre. Peu de logique dans tout ceci mais une certitude : trouver des munitions.

- Allons, qu'avons-nous à perdre ? Si nous tenons jusqu'à l'aube, il sera toujours temps de partir vers des auspices meilleures !

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Invité Snikch, le maître de la nuit

on pensait pas a toi mais plutot a Elladan ou encore a Warzazatt pour pas les citer...

Pobablement qu'ils doivent bosser ou qu'ils ont de bonnes raisons...

Moi je post pas pour l'instant, j'attends que vous découvriez l'ampleur du massacre par vous meme...

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Lamenoire ne voulait pas prendre la direction des opérations, surtout que ses camarades semblaient plus au fait que lui. Mais il sentait que s'ils restaient plus longtemps, là, à ne rien faire, il y aurait des problèmes en perspectives...

A ce moment, Doubleserre se posa silencieusement devant eux, perché sur une branche. Etendant les ailes, il lança :

"-Shhhhh, ces horribles rampants sortent de partout ! Vous n'avez pas intérêt à rester immobile. En outre, j'ai aperçu une colonne de fumée à l'ouest, mais ça ne semble pas converger vers la Sylvanie. Il faudrait jeter un coup d'oeil."

Lamenoire réfléchit un moment puis dit :

"-Je vais aller voir de quoi il retourne. Ne vous inquiétez pas pour moi, je me débrouillerai. Pendant mon abscence, je suggère que vous vous rabattiez vers le corps de garde. Qui sait, il y a peut-être encore des survivants ?

Que la fortune vous sourie à chaque instant ! Adieu, compagnons !"

Et sur ce, il s'enfonça dans la forêt noire, en direction du couchant. L'aigle harpie le suivit alors, à quelques mètres au-dessus de lui.

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Invité Feurnard

L'étau se resserre lentement. On le ressent dans sa gorge, contre son ventre. Il nous pénètre et frappe là où on l'attend le moins. Ses petits coups acharnés nous brisent avec l'assurance de l'érosion. Pour tous, il est présage de malheur, avertissement mortel pour qui ne lui prête pas attention. Un étau grinçant d'horreurs qu'il attire à la manière des maladies ; une peste pour l'âme affaiblie de maux déjà douloureux. L'étau nous enserre avec une vivacité inattendue. Il nous prend, nous avale et nous cache à la lumière de nos espoirs. Une vague de hantise reprise par les années de l'humanité. Rien n'a changé.

Le premier mot venu est la fuite. Il résonne dans les crânes comme la solution à tout problème. Instinct primaire qui fit de nous des proies aisées. Puis l'homme apprit à les maîtriser. Mais encore dans toute sa personne revient ce cri dément d'une sauvegarde illusoire à laquelle bon nombre se raccrochent. On veut partir, le plus loin possible de son destin. Des nuées de noirceur s'abattent sur les visages émaciés jusqu'à les recouvrir entièrement. Alors on court, affolé, dans cette obscurité homogène. Plus de repère, plus la moindre voix pour nous guider. L'on s'enferme pour mieux fuir et oublier que nous sommes déjà mort.

Puis l'homme reprend le dessus. On les dit tous loins de nous, différents ; mais ces êtres qui nous ressemblent tant ou si peu ont pourtant l'unique trait qui fait de nous des hommes. Tous, sans exception, ont subi l'épreuve insoutenable de la peur. Ils ne peuvent y échapper. C'est un frisson venu d'antan qui ne cesse de nous harceler. On croit l'oublier, lui avoir échappé : ce n'est que fuite et aveuglement. On a peur, tous. Même les plus courageux. Même les héros. Ceux qui n'ont pas peur, ce sont les morts. Car les morts savent se taire.

- Ce ne doit plus être très loin.

Des siècles de vie s'écoulent sous nos regards affables. L'homme marche, tenant dans ses mains les outils de son prestige. Nul n'osera plus le défier sinon son frère. Aucun peuple n'échappe à la règle : qu'il s'abrutisse, qu'il fuie ou au contraire l'affronte, comme nos ancêtres le firent de cela si longtemps, tous subissent l'affront de la peur. Alors on court, sans vraiment savoir où l'on va. Peur que de partir. Peur que de rester. Peur que de s'abriter. Quel que soit notre choix, il est mû par cette force infâme causant notre perte. Il n'y a pas d'échappatoire, rien à quoi l'on puisse se rattacher. Tout n'est qu'obscurité autour de soi.

Des paroles que l'on s'échange, des armes que l'on serre de ses doigts expérimentés. Oh ça oui, on a de l'expérience. Tous font reluire leurs mérites dans d'anciens combats, perdus ou gagnés. On s'assure de ne pas pouvoir mourir après tant de haut-faits. A s'entendre, il ne peut y avoir qu'un triomphe. Un triomphe qui amènera la mort. La mort de l'ennemi. Un ennemi qui a peur, comme nous. Alors on marche, rattaché à l'unique illusion qu'il nous reste. Et chacun sait déjà ce qu'il va y trouver. Retentissent déjà les appels macabres du passé dans nos esprits fatigués. Il n'y aura que ruine mortelle pour nous accueillir, une cour sinistre où s'étaleront les fatales dépouilles.

- Là !

Alors on court. Derrière nous se profile l'ombre d'un tueur invisible qui nous taraude de sa voix assassine. Il nous parle de notre avenir, des armes qui transperceront notre corps : vieillesse, maladie, folie ou abandon. Nulle n'est meilleure pour abattre un homme. Et c'est à cela que nous avons affaire, à rien d'autre qu'à quelques mots sans cesse ressassés dans nos esprits. Etrange paradoxe, on se sent soulagé d'apercevoir, entre les branchages, les silhouettes de tour qui nous serviront de tombeau. Etrange paradoxe, on voudrait pleurer en voyant la fin d'un parcours douloureux.

Les portes se plaignent à nos regards, accusant une faiblesse propre à la nature. Sur elles les marques des corps agglutinés qui les ont fait céder. L'odeur putride s'attaque à nous sans discrimination aucune. La mort fauche sans se soucier des mérites d'un tel ou l'autre. Elle ne fait que reprendre ce que l'on a toujours cru posséder. Des gardiens, il n'y en a plus qu'éparpillés, les membres brisés ou portant leur chair arrachée. Ici des visages conservés pour l'éternité par leurs expressions horrifiées. Un silence lourd répond à la nuit étoilée où la lune se découpe en maîtresse absolue. L'espoir s'éteint désormais dans les coeurs, qu'on se le cache ou non. C'est un martyr mille fois répété.

Et ces hommes, quelle que soit leur race, partent à la recherche d'un dernier répit, d'une nouvelle larme à verser. Comme un prisonnier tâte les murs de sa geôle, persuadé d'y trouver la fissure qui lui permettra de voir les filaments de lumière. Au travers des battants allongés auprès des cadavres se découpe la route, plane, intouchée des abominations alentours. Comment se douter des pas nombreux qui l'ont foulée pour pénétrer en ce lieu de paix ? Tout espoir est perdu. Les animaux se terrent au plus profond des cavernes qu'ils se sont creusées et restent là, immobiles, attendant que le sort décide pour eux. Si l'on approche la main, ils frappent et mordent de leur mieux, s'épuisent et meurent d'eux-même. Ou la fin les appelle et les tue à notre place.

Frederich avait vu juste. Ni les murs ni les tours n'avaient souffert. On n'avait pas lancé d'incendie. Celui qui avait massacré la garnison s'en était contenté. Sans doute pour s'assurer qu'on n'interviendrait pas à l'auberge. Mais qui ?! En tous les cas, il y aurait là assez de fusils et de poudre pour dix années. Amplement suffisant pour recharger son arme durant cette nuit.

- Ecoutez-moi, je vous prie. Je ne sais pas si vous êtes aussi fatigués que moi, ni si vous sentez en vous les mêmes craintes.

Une évidence. Des mensonges que l'on se jette du plus vite que l'on peut, pour oublier cet étau écrasant.

- Ce que je sais par contre, c'est que nous n'avons plus d'échappatoire. Dans la forêt, nous sommes morts. Vous êtes d'accord ?

Pourquoi répondre ? C'est une évidence. Et pourtant, tout s'insurge pour nous dire que là seul réside notre chance de salut. A croire que l'on veut nous voir périr, comme ces personnes alongées auprès de nous.

- Il y a de la poudre en suffisance, et des fusils. Je me fiche de savoir si vous savez vous en servir ou non ! Tout ce que je demande, c'est de tirer une fois avec. Tant que l'on peut éviter le corps-à-corps, on le fera, c'est entendu ? C'est entendu. Bien. Voici ce que je propose.

Ils n'écoutent pas. Tous dans leur tête dessinent des plans pour leur survie. A quoi bon, ils sont déjà morts. Une fuite, toujours plus lointaine, pour espérer échapper au sort inéluctable nous appelant depuis le tréfond de notre âme. Une voix insolite, murmure terrible et auquel on finit par s'abandonner. Où est l'espoir dans cela ? Où se cache la volonté ? Où se terre l'humanité ?

- Je vais miner l'entrée. Deux barils contre les porches. De la poudre depuis ici jusque là-bas. On installe une barricade sur ces escaliers, là, qu'on renforcera avec tout le bois qu'on trouvera ! Une excellente position de tir. Lorsqu'ils en seront tout proche, le groupe fuira par le chemin de ronde jusqu'à la tour pour descendre. Il faudra établir un haut mur entre la masure et le mur, suffisamment haut pour empêcher le passage. Pendant ce temps, le second groupe sera sur le toit du bâtiment et les tirera comme à la foire. Je me chargerais de recharger.

A quoi bon ? Ils n'écoutent pas. On est si fier d'avoir survécu jusqu'alors qu'on se croit capable de tout surmonté. L'honneur, la bravoure, la fierté : de bien grands mots auquels on ne donne plus guère de sens. Mais lui, Frederich, n'échappe pas à la règle. Il ne cesse d'élaborer des théories pour fuir la réalité : il n'est rien. Rien de plus qu'une poussière dans un désert aride où voudrait pousser de l'herbe.

- Avec un peu de chance, nous aurons une bonne heure pour nous préparer. Ils devront d'abord fouiller les environs de l'auberge avant de venir ici. Rassemblons tout le bois nécessaire ! La poudre et les fusils sur le toit ! Utilisons les hallebardes pour une seconde barricade devant la bâtisse. Les défenseurs n'ont pas pu s'amuser à ça mais nous aurons l'effet de surprise. Ils s'attendent à des survivants désemparés, désorganisés : donnons-leur la surprise de leur vie. Renvoyons-les là d'où ils viennent !

Tu as touché le point sensible, Frederich. La réponse à toute cette terreur suffocante. Voilà ce qu'est l'humain : une parcelle de la divinité. Mais ça, sur cette terre aride, nul ne peut le comprendre. Alors tu vas passer à côté de ta plus belle opportunité, et mourir. Tel est ton destin. Il ne te reste qu'une chance.

- L'escalier, la masure, le mur et les hallebardes : au boulot, vite ! Je ne sais pas pourquoi ces créatures s'acharnent sur nous mais elles devront payer cher pour nous avoir !

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Invité Blackangel

Et merde! Bon bah ...... ah de l'huile! Ca te dit un p'tit brulé de mort-vivant la p'tite voix??

Alors il se retourna vers l'ingenieur qui avait pris le commandement enfin c'est ce qu'il croyait surement parce que y avait pas grand monde à commander à part quelques abrutis paniqués. Je sortit encore une fois un petit bout de papier et écrivi alors il lui donna le message et il le lu a voix haute:

- on a pas mal d'huile et quelques flèches donc on pourrait la renverser tout autour des fortifications en l'éloignant assez pour pas se cramr tout seul puis au moment critique on tire une flèche enflamée sur la petite substance inflammable et c'est bon comme ça on pourra en faire bruler un bonne parti. Alors vous en pensez quoi c pas une bonne idée ça?!! d'accord je me...........

Modifié par Blackangel
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