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Le Vol du Crépuscule


Inxi-Huinzi

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Intro

Rien ne pouvait le détourner de son but. Il marchait d’un pas rapide vers le mat d’argent, ce navire avait fait escale il y avait quelques jours et devait repartir sous peu. On racontait qu’il était chargé d’une cargaison qui valait son pesant d’or. Enriq n’avait pas pu résister et s’était jeté sur l’occasion. La soute contenait des trésors qui venaient de l’autre bout du monde disait-on, il pourrait les revendre très cher… Enriq venait d’arriver sur les quais, ce n’était pas un endroit très fréquentable à cause de tout les voleurs qui y traînaient, mais il savait ce qu’il faisait. Le bateau était gardé par quelques gardes et des matelots mais cela ne semblait pas préoccuper notre ami.

Quand tu auras passé la passerelle, tourne à gauche et reste derrière les caisses. Quand je te le dirai, fonce vers la soute…

Enriq s’exécuta. Il ne savait pas comment il aurait fait sans ce petit faucon qui lui servait de guide… Il avait su qu’il avait un don avec les animaux, et très développé avec ce volatile, lorsqu’il était en prise avec la Confrérie, il y a deux mois de ça. La Confrérie… Ce nom réveilla une vive douleur dans l’épaule d’Enriq qui grimaça. Ce passage de sa vie aura vraiment tout bouleversé. Son frère avait failli mourir, des personnes qu’il connaissait se sont fait tuer. Mais il y avait eu bien sûr des choses positives dans tout ce mal : son arbalète spéciale, le don, justement, et d’autres choses du même genre. D’ailleurs Enriq avait tout un stock de carreaux un peu spéciaux. Car après avoir libéré le forgeron, celui-ci leur fournit de l’aide et avec la roche naine que notre ami avait ramené des mines, il avait fabriqué des traits incroyablement puissants.

Ca y est, le faucon lui avait dit d’y aller. Enriq se baissa et rampa pratiquement jusqu’à l’escalier qui s’enfonçait dans le fond du bateau. Il faisait assez noir mais pas assez pour que notre héros soit complètement aveugle. Il devait y avoir une centaine de tonneaux, voir plus. Enriq ne savait pas où allait ce bateau mais il avait de quoi tenir au moins une demi année avec toutes ces vivres. Par contre, il n’y avait pas la moindre trace de cette cargaison miraculeuse. Enriq fit le tour de la soute mais sa recherche fut vaine, pas la moindre trace de ses richesses. Il y avait des armes mais rien d’extraordinaire, des instruments de navigation, et de quoi faire du commerce comme le montraient ces tapisseries. Enriq décida de ne pas partir les mains vides et prit les tapisseries avec lui.

Soudain une sorte d’émeute sembla s’être déclenchée dehors, il y avait des cris, des bruits de ferrailles qui s’entrechoquaient, des pas précipités. Enriq se cala discrètement dans un coin de la soute et attendit de voir ce qui allait se passer. Les cris continuèrent encore quelques minutes puis soudain, ils cessèrent et une troupe d’hommes assez importante, vu comment le plancher grinçaient, venait d’arriver sur le pont principal. Quelques hommes descendirent à la cale mais Enriq ne put voir qui ils étaient, ils déposèrent des objets au fond et remontèrent. Ce fut son compagnon qui le lui annonça.

Le bateau vient de changer de mains, on dirait… Un groupe de pirates, enfin une horde de pirates vient de prendre le bateau. Ils sont une trentaine et tous armés. Peux-tu sortir ou pas ?

- Non, lui répondit Enriq.

Bah je ne sais pas où ils vont mais tu vas devoir les suivre… A priori, ce ne sont pas tous des pirates, on dirait plutôt qu’ils ont réquisitionnés le bateau. Il y a l’air d’avoir des scientifiques à bord.

- Mais où peuvent-ils aller ? Pourquoi ce bateau ?

Il était prêt pour le départ voilà tout…

Le voyage fut long, très long. Il dura trois mois. Trois mois durant lesquels Enriq passait son temps à se cacher et à piquer ce qu’il avait besoin dans la soute. Il savait ce qui se passait au-dessus grâce à son animal qui lui servait de troisième œil. Ensuite Enriq s’occupait comme il le pouvait : il essayait de se servir des cartes de navigation, utilisait des épées pour se perfectionner… Mais le voyage de fut pas de tout repos, il avait du essuyer plusieurs tempêtes et notre ami avait été ballotté de part en part du bateau. Heureusement, il ne souffrit que de quelques contusions. Il y avait eu aussi une maladie qui se développa sur le navire, Enriq n’était pas médecin mais il fut cloué à sa place pendant près d’une semaine. Il perdait du poids et avait des douleurs de partout. Son oiseau lui avait dit que les autres membres du bateau avait aussi sévèrement touchés et qu’il y avait eu quelques morts. Un soir, il entendit parler d’une torture pirate qui le fit frissonner. La victime était allongée dans la grande cale, attachée à chaque extrémité de ses membres par des cordes tendues de manière à ce qu'elle décolle du plancher. Quatre pirates, planche de bois à la main, ne frappaient pas la victime, mais pire encore, frappaient violemment les cordes tendues. Les vibrations parcouraient tout le corps du torturé provoquant des micro hémorragies internes. Les pirates n’avaient aucune pitié, le Jolly Roger, comme Enriq l’avait entendu appeler flottait de plus en plus au vent… Il espérait que cela se passerait bien, mais si les propos de l’animal était justes, alors il n’aurait rien à craindre sous cette escorte. Et ce fut le cas ; aucune attaque humaine ne vint les troubler.

Le bateau accosta donc au bout du troisième mois. C’était le soir, et Enriq décida de se reposer une dernière fois avant de sortir au matin, lorsque les hommes seraient à terre. A l’heure prévue, notre ami quitta sa cale et gagna le pont. Il n’y avait que trois hommes qui sommeillaient près du mat principal, il put descendre à terre sans aucun empêchement. Arrivés sur le dock en bois, il faillit s’affaler sur le sol. Ses jambes n’avaient plus l’habitude de se trouver sur un sol qui restait en place. Après avoir retrouvé un équilibre perdu, il sentit que l’air était moite et chaud. Il se demandait où il était car à son départ de chez lui, ils étaient en plein hiver. En levant les yeux, il fut surpris. Jamais il n’avait vu un tel paysage.

Devant lui, s’étendait une grande ville. Les maisons n’était pas de la même architecture que celle de chez lui, elles n’avaient en général qu’un étage et était légèrement surélevée pour la saison des pluies, et pour laisser rentrer un peu d’air. Là où se trouvait Enriq, il y avait des dizaines de centres de négoces. Des endroits où vendre et acheter des marchandises de toutes sortes. Notre ami put voir des sabres recourbés, des plaques dorées, des oiseaux bizarres multicolores… En s’enfonçant dans la ville, il trouva de nombreuses tavernes, des salles de jeux et beaucoup d’établissements qui, chez lui, étaient illégaux. En se demandant toujours où il avait bien pu tomber, Enriq se retourna pour regarder la vue qu’il avait sur le port. Tous les bateaux affichaient le drapeau de la piraterie, une ville de corsaires, de pirates, de boucaniers… Au loin, légèrement excentré de la ville se trouvait une place forte mais Enriq ne savait pas à qui elle pouvait appartenir, sauf au maître de la ville bien sûr. Dans cette dernière, il devait avoir autant de magasins que d’habitations. En prenant un peu de hauteur, notre ami vit qu’il se trouvait sur la côte, devant lui s’étendait la mer et derrière lui, il pouvait apercevoir une forêt sans fin. De sa position, il arrivait aussi à voir des montagnes.

Il s’arrêta dans ce qui semblait être une taverne et commanda une spécialité locale dont il ne savait rien. En attendant que sa commande arrive, il eut tout le loisir d’étudier les lieux. Il n’y avait pratiquement que des hommes à cette heure-ci, tous portant les couleurs de leur navire. Ils avaient des bandanas et de nombreuses cicatrices qui prouvaient leur passé de pirates. Certains manquaient de jambes ou de bras et avaient été remplacés par ce qui semblait être des bouts de bois. Ces hommes portaient de petits pistolets à la ceinture ; c’était la première fois que Enriq en voyait, et il les avait reconnus grâce à la description qu’en avait faite son frère. Les femmes en ce lieu était dépravées, elle se jetaient au cou de chaque homme qui avait une bourse bien remplie ; cela rappelait à Enriq un certain quartier de sa ville natale. Il décida d’engager la conversion avec la serveuse qui revint chargée de sa boisson. Il allait commencer à parler quand il se demanda avec quoi il allait payer. Il sortit quelques pièces qu’il avait avec lui avant le départ forcé et les donna. La femme fronça les paupières de surprise et regarda les pièces. Elle haussa les épaules et les ramassa.

- Vous êtes nouveau ici, non ? On ne voit pas souvent des pièces du Vieux Monde… Le Roi-Pirate se réserve le droit de tout prendre, faites attention…

Il n’eut pas le temps de poser une question qu’elle s’en allait déjà. Enriq médita sur ses paroles : Un Roi-Pirate ? Ces îles étaient donc dirigées par la même engeance qui parcourait les rues. Quelque part, cela se tenait… Un jour, son frère lui avait parlé d’un homme qui avait été engagé par des négociants d’une lointaine cité et que après avoir fait son rôle de protecteur, l’homme et sa flotte s’était retournée contre ses commanditaires et les avait mis à sac. Enriq ne pouvait donc pas avoir confiance en ces gens… Ensuite, elle avait parlé de "Vieux Monde". Cela voulait dire quoi, où était-il ? Il espérait que c’était comme ça qu’ici, ils appelaient sa région. Il trouva un vieil homme et décida de l’interroger.

- S’il vous plait !

L’homme se retourna comme s’il entendit le mot pour la première fois.

- Oui, jeune homme ? Vous venez d’arriver vous, non ?

- Oui. Il se demanda comment cela pouvait-il être si flagrant.

Voyant l’expression du jeune homme, celui-ci ajouta.

- Personne ne parle comme ça ici. Un conseil si vous voulez passer inaperçu, le but n’est pas de se faire des amis mais avoir le moins d’ennemis !

- Mais où suis-je ? s’exclama Enriq.

- Bienvenue à Port des Pillards mon gars !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Ouaiiiis!! L'île au Trésor! Le retour de Long John et de Chien Noir! Le....Non?

Ah! Bon, pardon, je me suis trompé. :wink:

Eh ben, c'est bien. Bon début! J'aime les histoires de pirates alors je crois que je serai exigeant pour la suite. T'as intérêt à m'faire une histoire en béton, mon gars! :P

Bon, pour la critique, il y a des quelques fautes, des tournures de phrases incorrect.

Par exemple, lorsque Emrik est balloté lors de la tempête, c'est d'un bord à l'autre de la cale, et non pas de part en part. :( A moins qu'il soit éthéré? :wink:

Bon, voilà...Eh bien, continues! J'attends. :P

P.S: Ah si, autre chose: essaye de donner plus de volonté à Emrik. J'en ai marre qu'il se fasse mené à la baguette comme un p'tit mousse.

Modifié par Warzazatt
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Bon, pour les tournures de phrases et éternelles phautes :wink: tu verras ça.

On change de décor, c'est bien. Des références à la confrérie, c'est bien aussi.

J'attends la suite, je sens que ça va ête pas mal. Des pirates, cette fois? C'est bien, ça reste bien dans le genre que tu as adopté pour les aventures d'Enriq, et non pas Emrik, Warzazatt. Enriq, Emrik, Fadrik, Fmariq... :P

Tylza, elfe impatiente :wink:

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Et bien, lecture terminée et très bon début de texte! Les pirates sont une idée bien originale et il me tarde de savoir comment tu vas la mener à bout.

En attendant, je tiens à appuyer une demande faite:

Ah si, autre chose: essaye de donner plus de volonté à Emrik. J'en ai marre qu'il se fasse mené à la baguette comme un p'tit mousse.

C'est vrai que, par moment, on dirait qu'il fait avec le destin... Donne-lui un caractère plus défini et utilise ce caractère (Dans une partie aussi courte, c'est un peu normal que ça ressorte pas plus que tant, mais je trouve qu'il n'a pas assez peur...Enfin, moi, ce que j'en dis. Tu connais assez ma vision d'Enriqu et je te laisse faire des choix... Mais c'est vrai qu'il faudrait commencer à plus appuyer sur ses actions 8encore que ce soit un style comme un autre).

Voilà, à toi de voir. En ce qui me concerne, je verrai avec la suite...

Imperator, empereur du néant, qui aime bien l'idée!

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Je suis d'accord avec les autres au sujet du caractère de Enriq.

En fait, dans La, Confrérie, c'était normal qu'il soit effacé au début, parce qu'en fait, il s'est toujours senti incapable. Puis au fil du txte, on a vu qu'en fait, il est super courageux et débrouillard -ce qui colle bien avec son profil de petit voleur, d'ailleurs.

Là, il doit se sentir plus fier après tout ça. Et comme tu le dit, il en a tiré une douleur à l'épaule, des morts, etc, mais ça a forgé son caractère, et lui a permis de montrer de quoi il était capable à son grand frère. Donc là, il doit être plus -pas trop quand même, ça reste Enriq, l'anti héros- sûr de lui.

Pour les fautes, normal qu'il n'y en ait plus beaucoup.. hin hin ! Il les a corrigées...

Tylza, vivement les autres chapitres. Attention aux "Enriq... Enriq... Enriq..., il... il, etc". :wink:

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Chapitre I

Enriq restait bouche bée devant cette nouvelle. Port des Pillards ! Faillit-il crier à voix haute. On pendait tout ce qu’il voulait s’y rendre dans sa région. C’était le repère de tous les pirates du monde. Toutes les prises devaient en partie être remise au Roi-Pirate sinon c’était la mort assurée. Maintenant deux trois choses lui revenaient à propos de cet endroit. On disait que le Roi-Pirate était omnipotent et que rien ne naviguait dans les eaux sans qu’il le sache. Si Enriq voulait rentrer, il devrait aller le voir et lui demander de l’aide. Mais notre ami hésitait, il ne savait pas si l’on pouvait faire confiance à cet énergumène. Il pourrait se trouver en bien moins bonne posture que celle qui l’était à présent. Il décida quand même d’aller le voir prétextant chercher une place de pirate à bord de l’un de ses navires.

Enriq y arriva sur les douze coups de midi. La large porte de fer qui barrait la route était le dernier rempart contre son homme. Notre ami prit une grande bouffée d’air et tapa à la porte. Deux gardes se présentèrent du haut des murailles et lui demandèrent la raison de sa visite. Enriq essaya d’être le plus convaincant et le plus impressionnant possible ce qui sembla marcher. La porte s’ouvrit lentement laissant place à un jardin d’une beauté fascinante. Ce dernier était construit symétriquement et chaque côté était constitué d’une fontaine et de fleurs exotiques chatoyantes. Une garde impressionnante surveillait tout le palais intérieur. Au milieu de la salle, un homme était assis avec deux autres personnes à sa table.

- Assis-toi avec nous ! Dit le plus grand des trois de façon à ce qu’il ne pouvait pas y avoir aucun refus… Alors comme ça tu veux t’engager dans notre cause…

- Oui, répondit simplement Enriq.

- Et dit moi ce qui pourrait te valoir cet honneur ! Sais-tu ce qu’est un artimon, une perruche, combien mesure un tonneau ?

- Non, je ne sais pas… Dut reconnaître Enriq.

- Alors, parts ! Avant que je te punisse de m’avoir dérangé !

- Je sais voler !

- Comment ? Demanda le Roi-Pirate.

- Je sais voler mieux que quiconque…

- Je n’en ai aucune preuve mais je vais te confier une mission. A Skeggi, il y a un joyau qui irait magnifiquement regarnir ma collection.

- Bien, j’accepte… Se résigna Enriq.

- Tu partiras avec mon contre-amiral ici présent ! Dit-il en levant le poing pour couper court aux protestations de son homme.

- Ensuite, tu t’introduiras dans la colonie nordique et tu déroberas le joyau qui se trouve dans la salle privée de ce cher seigneur de Skeggi ! Il appartenait à mon ancêtre le Prince Pirate Lucciano Soprania, celui qui a bâti cette cité même il y a un millénaire de cela environ… Donc j’y tiens beaucoup !

- Bien, votre verbe est mon ordre seigneur !

- Je sens que ce garçon va me plaire ! Vous levez l’ancre demain à l’aube ! Bonne chance, vous en aurez besoin…

Le Roi-Pirate se leva de table avec l’un de ses lieutenants et laissa seul le contre-amiral et son nouveau matelot. Ils se jugèrent du regard et le marin s’empressa d’ajouter :

- Que le voyage se passe bien sinon je te jète en pâture aux créatures sous-marine ! Débrouille-toi pour apprendre des connaissances maritimes pour demain, tu en auras besoin !

- Je me montrerai à la hauteur de votre espérance, Amiral !

Enriq prit congé et retourna en ville en quête d’information. Personne n’eut envie d’accéder à sa requête. Finalement, il retomba sur l’homme qui l’avait renseigné sur sa position et décida de retenter sa chance avec ce dernier. L’homme, au grand soulagement d’Enriq lui apprit tous ce qu’il voulut savoir. Le vieil individu l’invita chez lui en attendant le lendemain matin. Enriq accepta, heureux de retrouver enfin la civilisation. Il préféra aller manger à la taverne et de ne pas trop abusé de la générosité du seul homme qui avait l’air honnête dans cette ville. Il retourna dans la taverne qu’il avait fréquentée à son arrivée. Enriq avait du mal à croire au monde qui se trouvait dans le lieu, il n’aurait aucun mal à passer inaperçu… Il commanda une soupe et une miche du pain ainsi qu’une chopine de bière. Il régla la commande et s’assit juste à côté du bar. Les autres occupants jouaient à de multiples jeux dans de grands rires sonores. Juste la table derrière lui, il y avait un groupe d’aventuriers. Ils semblaient vouloir explorer une vieille cité qui se trouvait à l’Ouest de la ville. L’un d’eux semblait réticent et racontait des histoires effrayantes sur les créatures qui rodaient dans les jungles. La suite de la discussion se perdit dans le brouhaha de la salle.

Enriq, après son repas terminé, décida de rentrer directement chez le vieil homme. Qui sait ce qui se baladait en ville la nuit… La nuit fut la plus reposante qu’il avait eu depuis longtemps, une nuit sans rêve, calme. Il fut réveiller par une bordée, un tir simultané de canons sur un navire. C’était le signal de départ, il n’avait plus qu’un quart d’heure pour rejoindre le bateau. Il attrapa ses affaires, dit au revoir au vieil homme et le remercia, passa la porte et se dirigea vers le navire. L’équipage s’affaira déjà au départ et dès qu’il fut monté la passerelle fut retirée. Il trouvait sur une magnifique galère à trois mats. Elle avait deux batteries de canons et pouvait supporter plus de cinquante hommes. Les ordres furent donnés rapidement.

- Hissez la grande voile ! Affalez les autres, les voiles descendirent grâce à leur propre poids. Brassez la voile au nord ! Toi le nouveau, va choquer les cordages.

Si Enriq avait bien compris sa leçon, il devait réduire la tension des cordes pour laisser un peu de mou. Il s’exécuta au pas de courses.

- Relevez l’ancre ! Plus vite que ça ! Utilisez la drisse !

Enriq vit avec amusement les matelots utiliser les cordages pour monter les voiles. Il vit ensuite l’amiral aller sur le gaillard arrière pour prendre de la hauteur. Les hommes accomplirent leurs tâches à une vitesse fulgurante et le bateau doucement se mit en branle. Le voyage devait leur prendre au grand maximum une semaine. Et c’est le temps qu’ils mirent pour être en atterrage, c’est à dire prêt de la côte. Ils débarquèrent Enriq dans une crique non loin de la cité et lui laissèrent une journée pour revenir. Enriq ne perdit pas de temps et rejoignit la colonie nordique. La cité avait l’air plus ancienne que Port des Pillards mais malgré ça, elle semblait avoir subit des attaques puis avoir été reconstruite. La ville était un immense village protégée par une palissade de bois. Il devait y avoir plusieurs milliers d’individus et elle ressemblait en certains points avec Port des Pillards. Une partie de la flotte des nordiques était au port mais Enriq ne doutait pas que plusieurs dizaines d’autres bateaux devaient sillonner les côtes à la recherche de bandits. Skeggi était l’un des ports les plus utilisés de Lustrie, chaque jour de nouveaux aventuriers venaient tenter leur chance sur la terre d’or…

Le village avait réussit à prospérer malgré les conditions plus qu’hostiles… Les maisons étaient construites à la mode nordique mais avec plus d’aérations pour les fortes chaleurs. Certaines étaient faites tout en pierre et n’avait l’air de n’avoir qu’une seule pièce. Les toits étaient fait de chaumes en majorité et la maison la plus imposante se trouvait proche du port. Il ne doutait pas qu’il s’agissait là de la première maison construite et donc celle qu’il recherchait. Il longea la plage et s’amusa à regarder des enfants qui se courraient après. Il enviait leur vie insouciante. Enriq se ressaisit, il avait une mission à accomplir. Pour une fois, notre ami n’avait pas de remords. Il avait toujours volé, alors voler un voleur, cela l’importait peu. En ville, il n’eut pas de mal à se faire passer pour un aventurier en quête d’aventure. Les nordiques de naissance étaient facilement reconnaissable à leur vêtements. Il avait gardé leur coutume malgré la chaleur environnante, ils portaient beaucoup de fourrure et d’autres parures qu’il n’avait jamais vu. La maison était surveillée par deux gardes, la hutte ne contenait qu’une entrée. Enriq tenta quelque chose de risqué mais c’était sa seule chance.

Il monta sur le toit et sans se faire remarquer se glissa par le trou qui servait de cheminée. Il était aveuglé par la fumée et espérait bien qu’il y avait personne. Il s’accrocha comme il le pouvait et tomba, accroupi sur le sol. Le joyau fut facile à trouver, il était encastré dans le trône. Il sortit sa dague et d’un mouvement sec, le délogea. Elle tomba dans la main d’Enriq qui s’amusa à la faire tournoyer. La pierre, de la grosseur d’un poing, était translucide et changeait constamment de couleurs. Il se retourna pour reprendre la sortie et se retrouva face à une créature d’une étonnante beauté. Son visage était faiblement éclairé par l’âtre au milieu de la pièce, il était splendide. Elle avait des cheveux bruns qui lui retombaient en cascade jusqu’à ses omoplates. Elle avait une longue tunique noire traversée par une sorte d’écharpes en peau de fauves inconnus. Elle s’approcha, telle une séductrice. Enriq souriait, trop content que son charme est de l’effet. Alors qu’elle ne se trouvait qu’à un mètre de notre héros, elle tenta d’un geste rapide de récupérer la pierre. Enriq bascula en arrière mais put garder le joyau avec lui. Les deux protagonistes se faisaient face. Elle avait une arme à la main et Enriq s’étonna qu’elle n’eusse pas encore appelé les gardes. Elle le chargea, notre ami stoppa l’attaque en attrapant son poignet, lui arracha un baiser et disparut par le trou. Quelques secondes après, un cri strident retentit et elle prévint les gardes de la présence du voleur. Enriq courut alors le plus rapidement vers la muraille Ouest et sauta par-dessus celle-ci pour s’étaler en contrebas. Au moins il était libre et put regagner le navire sain et sauf.

- On peut partir ! Dit Enriq une fois remonté à bord.

- Non, dit l’Amiral.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Un peu rapide come récit, non?

Peut-être détailler un peu plus chaque scène, selon moi. Sinon, le scénar reste très bon et j'avoue que ça s'annonce croustillant!

Enfin voilà... Il n'y a pas grand chose à dire. Côté faute, c'est plutôt bas (pas top fait attention) et donc agréable à lire.

Sur ce, Imperator, qui ne sait pas quoi ajouter, sinon qu'il veut la suite.

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Enriq y arriva sur les douze coups de midi.

Il y a donc une église dans cette ville de forbans? :)

Bon, j'aime beaucoup l'ambiance "îles et pirateries" alors prends ton temps pour écrire. Ce passage me plaît, mais plusieurs points sont à améliorer. Non, en fait je dirais une seule chose est à améliorer: la profondeur du récit. Il faut que tu parvienes à discerner quels sont les détails importants et que tu les développes. Voilà.

Sinon, c'est un peu mieux question volonté pour nôtre cher voleur.

:clap:Persequis, narrator. Persequis!

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Ok, alors...

Les fautes sont énormes, je veux dire les fautes de gramm et d'ortho ! Attention aux "qu'il", quand il fait metter "qui".

Mais faut juste les corriger.

Attention aux "il" "il" "il".., encore... pour les "Enriq", "Enriq", "Enriq", ça s'est carrément amélioré.

Ensuite, en effet, tout s'enchaine trop rapidement. Et je pense que c'est lié au fait que tu dois travailler les détails comme te le conseille Warzazatt.

Rajoute des difficultés pour le vol, mais fais en sorte que ce soit quand même facile pour lui, afin qu'il soit engagé.

D'ailleurs, j'aime la carctéristique de recrutement. J'imagine bien sur le CV : "petit voluer très habile".

Par contre, tu sais bien nous planger dans une ambiance. Dans La confrérie, on se sentait dans la ville où les deux frères entraient. Ici, c'est une taverne.

Pour l'épisode de la sublime créature, décris les expressions ( faciales ) des personnages, et ce qu'Enriq ressent. Elle a l'air d'avoir du caractère et un teméremment spécial-elle a une arme, elle le charge, et elle se sent capable de le combattre seule !- donc montre-le par son visage, son attitude. Et lui, il est osé à ses heures !

Voilà, Tylza

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Invité Aenario

Deux petit problème :

- Le revirement trop rapide du Roi-Pirate : 'Je n'en ai aucune preuve. Daccord'

Un simple 'mais' entre les deux phrase clarifierait la chose, je pense.

-

Il était splendide

Qui ça ? Créature est un mot féminin et la jeune femme aussi.

Sinon, j'aime bien ce récit, le scénario commence bien et j'attend la suite. J'aime beaucoup le second passage à la Taverne, comme l'a dit Tylza, tu nous plonge dans l'ambiance.

Vivement la suite !

-- Aenario --

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Son visage était faiblement éclairé par l’âtre au milieu de la pièce, il était splendide. Elle avait des cheveux bruns qui lui retombaient en cascade jusqu’à ses omoplates.

Il ? se ne serai pas elle ?

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Oui j'ai hésité mais bon on peu toujours demander, sinon j'ai a un moment vu que tu accordé au féminain alors que c'était masculin je retrouve la ligne mais bon si tu le voi (c'est en te ou un truc comme ca que tu as mis a la fin )

Modifié par Willou^
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Voilà je m'essaie à la bataille navale :)

Chapitre II

- Nous avons un plan et nous devons nous y tenir. Le Roi-Pirate nous as mis deux frégates à notre disposition et des bateaux vont pas tarder à nous prendre en chasse. Nous allons attendre qu’il nous passe devant et qu’il prenne le chenal ici, dit-il en montrant le point sur une carte. Une fois les bateaux embouqués, nous les prendrons en étau ! Ils ne pourront même pas riposter…

Enriq dut reconnaître que le plan était astucieux. Il avait l’occasion de détruire une partie de la flotte adverse, de remporter un peu plus la guerre de course et même d’avoir le monopole de la protection des navires marchands qu’ils feraient bien sûr payer très cher.

- Chef, ils tiennent au moins autant que le Roi-Pirate à ce joyau ! Une escadre a été dépêchée contre nous !

- Tant que ça ! S’étonna l’Amiral.

- Ce n’est pas grave, nous continuons le plan ! Ajouta-t-il.

- Bien amiral !

- Qu’est-ce qu’une escadre ? Demanda Enriq.

- Tu vas bientôt le voir ! Dit le commandant pirate.

Enriq et les autres hommes, cachés dans la crique virent passer plusieurs vaisseaux de lignes ainsi que des frégates. Il devait y avoir une dizaine de navires contre seulement trois. Enriq commença à avoir des doutes sur le plan de l’Amiral mais de toute façon, il ne pouvait plus rien changer. L’affrontement devait avoir lieu dans une heure. Enriq passa son temps à remonter le pont dans un sens puis dans l’autre. C’était son premier grand combat et il était extrêmement stressé. Il essayait de savoir où il allait se mettre, il décida de se poser avec son arbalète sur le gaillard arrière juste à côté du gouvernail. Ca y est, ils arrivaient prêt du canal et les bateaux ennemis étaient engagés dans ce dernier.

- Toutes voiles dehors ! Les canons en batterie du même côté ! On se dépêche ! Je veux des boulets enchaînés et des boulets pleins ensuite ! Le dernier navire ne doit pas pouvoir se mettre en position de feu ! Stop ! Carguez les voiles ! Je veux que ce navire bouche l’embouchure !

Désormais, le sort était entre leurs mains. Les deux navires pirates étaient également en position de l’autre côté. L’escadre déploya toutes ses voiles pour tenter d’éperonner les navires pirates. Les navires firent feu dans un boucan du tonnerre. Le navire de tête perdit toutes ses voiles sous les tirs massifs des deux navires pirates et ne put continuer sa route sans élan. Quand au dernier vaisseau, celui que Enriq allait affronter, il tenta un demi-tour.

- Feu à volonté ! Ordonna l’amiral.

Dans un concert de détonations des dizaines de boulets fendirent le ciel. Il y avait une fumée incroyable, Enriq ne voyait plus rien. Il était impossible d’entendre une personne à côté de soi tellement le bruit était puissant. Des débris de bois commençait déjà à parsemer la mer. Soudain, un tir qui semblait provenir du bateau ennemi tua l’un des hommes sur le pont.

- Quelqu’un va-t-il m’abattre ce long tireur ! ?

- Je m’en charge ! répondit Enriq.

Il n’avait pas tué depuis longtemps mais là, sa vie était en jeu. Il chargea son arbalète et le mit en joue. L’homme sembla l’avoir vu car une détonation passa non loin de notre héros. Une fois sa cible en joue, il fit feu. Le trait traversa la distance et perfora sa cible en plein torse. L’homme cria et tomba à la mer

- Bien joué petit ! Le félicita l’Amiral. Maintenez la pression vous autres ! Continuez à tirer !

Une nouvelle salve fut tirée. De la fumée sortait de tous les navires à présent. Aucun n’avait échappé au feu nourrit. Le navire était désormais qu’à une cinquante de mètre de l’ennemi. Etant de dos, tout les soldats adverses s'étaient groupés sur le gaillard arrière. Là une bataille d’armes à feu commença. Les hommes déchargeaient et rechargeaient à la vitesse de l’éclair. Des corps tombaient des deux côtés sous le cri des mourants et les sifflements des boulets qui volaient. Un d’eux vint percuter le grand mat qui s’effondra sur le navire écrasant quelques corps. Enriq ne voyait toujours rien sous cette dense fumée et le bateau vibrait sous les tirs des canons. Il y avait maintenant des explosions, les boulets plein touchant les réserves de poudres. Des coques se fissurèrent dans de grands craquements. Quatre navires avait déjà prit l’eau. Et le massacre continuait, les adversaires tombaient sous les coups dévastateurs des cracheurs de mort. Des corps volaient sans cesse et la mer était déjà rempli de cadavres flottants. Enriq ressentait quand même de la peine, ils ne leur avaient laissé aucunes chances. Les tirs cessèrent soudain, en effet de la fumée s’élevait un drapeau blanc, celui de la soumission.

Les cris de victoires s’élevèrent des navires pirates. Enriq quant à lui restait impassible, trop choqué par ce qu’il venait de voir. Combien de personnes avaient été tuées ? Maintenant, tous les hommes survivants étaient regroupés sur les terres de part et d’autres du canal sous la surveillance des pirates. L’Amiral donna ses ordres :

- Prenez les plus forts, ils nous serviront d’esclaves et nous reviendront chers. Laissez les autres rentrer à pied. Peu survivront dans un tel environnement…

Une fois chose dite, les hommes se mirent au travail et embarquèrent les hommes les plus solides puis remontèrent à bord des navires pour rejoindre Port des Pillards. Le voyage de retour fut assez silencieux, les hommes réparant les quelques dommages que le navire avait subi ou venant de remarquer qu’ils venaient de perdre un ami. Enriq, lui, pensait à rentrer chez lui sa mission accomplit.

- C’était ta première bataille, n’est-ce pas gamin ?

- Oui, Amiral !

- Cesse de m’appeler comme ça ! Je sais quel effet cela fait…

- Pourquoi avoir choisi la voix de la piraterie ? Chercha à savoir Enriq. Avec des talents comme les votre, l’Empire pourrait se vanter d’avoir le plus grand commandant !

- Ce n’est pas aussi simple ! Il y a fort longtemps, j’ai refusé d’obéir à un ordre de mes supérieurs qui allait, je suis sûr, nuire à mes hommes. La peine pour ce comportement est la pendaison ! Je suis parti et me suis engagé pour pouvoir faire payer à ses hommes incompétents la vie qu’ils m’ont brisée. Ils ont tué ma femme… Expliqua-il avec une larme.

Le contre-amiral s’en alla laissant Enriq seul avec ses pensées. Une semaine plus tard, ils arrivèrent de nouveau à Port des Pillards. Les hommes jetèrent l’ancre au port et descendirent les marchandises prises sur les navires ainsi que les esclaves. Enriq regarda passer le convoi et vit que la moitié des hommes devaient être des mercenaires, notre ami les verrait sûrement bientôt combattre à la solde du Roi-Pirate. Enriq décida d’aller directement voir le seigneur de la ville pour enfin repartir chez lui. Ce coup-ci, il n’y eut pas de contrôle d’identité et il arriva dans encombre à son commanditaire qui était en train d’étudier une carte. Enriq s’approcha de la table et fit rouler la pierre jusqu’au Roi-Pirate.

- Bien, je vois que tu as réussi !

- Je veux repartir maintenant ! Dit Enriq.

- Surveille ton langage ! Tu peux partir, je te donne l’autorisation ! Mais sache qu’aucun navire mouillant au port ne te laisseras monter à bord sans argent…

Enriq voyait le piège, il allait devoir faire une autre mission pour gagner de quoi pouvoir repartir, il ajouta alors :

- Qu’es-ce que je vais devoir faire, seigneur ?

- Rend toi à Bourbeville et vole le tracé des prochains itinéraires de bateaux ! Tu iras avec Marccelo Tiendriono, un Prince-Pirate. Il part dans deux jours, tiens toi prêt !

Avant son départ, Enriq essaya d’en savoir plus sur cette fameuse ville. On lui apprit qu’au départ ce n’était qu’un bidonville qui n’abritait que les joueurs qui n’avaient pas payés leur dettes à Port des Pillards et qu’ensuite elle s’était transformée peu à peu en centre de négoces le plus fréquenté de Lustrie. Dans cette ville, il n’y avait que des gens sains, à l’opposée de Port des Pillard où ne rodait que des malfrats. Il apprit également que la ville était constituée en majorité de commerçants et de honnêtes travailleurs. Il y avait aussi un des plus grands ports du monde disait-on, capable d’accueillir des centaines de bateaux. Enfin Enriq le saurait bien assez tôt…

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Et bien... Bon, la bataille navale donne bien, mais les boulets, à l'époque, avaient du mal à traverser les coques (et oui, on construisait solide). En gros, cette bataille mérite plus d'action et un abordage... (selon moi).

Mais cette partie donne encore bien. Par contre:

- Ce n’est pas aussi simple ! Il y a fort longtemps, j’ai refusé d’obéir à un ordre de mes supérieurs qui allait, je suis sûr, nuire à mes hommes. La peine pour ce comportement est la pendaison ! Je suis parti et me suis engagé pour pouvoir faire payer à ses hommes incompétents la vie qu’ils m’ont brisée. Ils ont tué ma femme… Expliqua-il avec une larme.

Là, non. Je suis désolé, mais cette partie mériterais que tu développe l'intrigue, style: d'abord un regard couroucé, puis, au fil des discussions lors du retour, on en apprend plus... (entre les marins et le second, y a du monde pour raconter l'histoire... Et à la fin, l'amiral en personne qui donne la touche final.).

Sinon, tu pourrais aussi plus fignoler l'engagement de la deuxième mission. En effet, ça prend trois lignes. Je pense que le roi pirate serait heureux de jouer un peu à devine quoi faire, etc... Histoire de faire rire un peu ses gars. Enfin, ce ne sont que des propostions pour agrémenter ton texte.

Sinon, ben le reste va bien. On entend juste plus parler du fameux vieux qui l'a pris chez lui... Dommage, ça aussi ça donne un peu plus à l'histoire.

Sur ce, Imperator, empereur du néant...

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Invité Aenario

Toujours un très bon texte, la bataille navale est bien racontée mais comme l'a dit Imp, un abordage ajouterait un peu de piquant.

je n'ai pas grand chose d'autre à dire si ce n'est que j'attand la suite avec impatience. :clap:

Peut-être y a t il une intrigue à plus long termes avec le Joyau de Tzentch ? Peut-être :clap:

-- Aebario -

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Bon ne croyez pas que je ne tiens pas en compte de vos conseils :wink: Je m'en sert pour les chapitres suivants :P Je corrige qu'une fois le texte finit ! Danc ce passage une dedicace pour quelqu'un qui a corrigé toutes les fautes de la Confrérie :'( Et y avait du boulot ! :innocent:

Chapitre III

Ils embarquèrent comme convenu le jour prévu. Enriq fut promu lieutenant sur le navire et il était en train de déterminer les quarts quand ils larguèrent les amarres. Le bateau prit rapidement de la vitesse et s’engagea sur la mer. Le temps se couvrit mystérieusement en fin d’après-midi et le ciel devint aussi sombre que la nuit. Il fallut encore quelques minutes avant que les premiers éclairs déchirent le ciel et que les vagues commencent à devenir dangereuses.

- Mettez le navire à la cape ! Il faut que nous soyons face au vent pour étaler les vagues ! Dépêchez-vous ! Le vent fraîchît de plus en plus ! Serez les bandes de ris contre les vergues !

Enriq ne se souvenait plus ce que cela voulait dire mais il vit malgré la tempête qui faisait rage, des hommes montés au mats pour aller resserrer les voiles contre les espèces de poutres horizontales du mats, les vergues.

- Calez les mats supérieurs ! Il faut réduire le poids des hauts ! Allez dépêchez-vous !

Le Prince-Pirate était aussi un très bon marin, le bateau semblait résister malgré les incessantes lames qui s’écrasaient sur le pont. Enriq se demandait où ils pouvaient bien se trouver désormais. Il se doutait que le capitaine préférait sûrement garder son vaisseau intact que de s’occuper en même temps de suivre l’itinéraire prévu. Le vent soufflait tellement fort qu’il faillit arracher les voiles, heureusement qu’elles étaient maintenant attachées…

Si les calculs de Enriq étaient bons, ils avaient dépasser la ville depuis plusieurs centaines de miles à présent. La tempête durait depuis deux heures et elle n’avait pas l’air de vouloir se calmer. Les éclairs redoublaient d’intensités colorant le ciel de leur lumière blanche puis juste après suivait leur grondement qui faisait frémir tout le navire. Les vagues aussi n’avaient cessé de s’abattre sur le navire entraînant plusieurs hommes à la mer qui étaient cramponnés aux pavois. Enriq et son animal, eux, s’étaient calés prêt de l’escalier évitant ainsi les grandes rafales de vent et l’eau qui les attaquaient de toute part : Des cieux et de chaque côtés du navire. Le problème, c’est que sur les cartes de navigations qui l’avait étudié, ils arrivaient vers l’île de Quetzl. Notre ami se demanda si le Prince-Pirate s’en était aperçu. Il décida d’aller le voir et de lui expliquer.

- Prince, je crois que nous avons mis le cap droit sur une île !

- Comment ? C’est impossible cela voudrait dire que nous avions dévié de plusieurs centaines de miles. C’est impossible !

- Regardez la force du vent ! Nous allons nous fracasser sur les côtes.

- Capitaine ! Hurla un des marins. La terre droit devant ! Nous allons nous fracasser.

Ensuite, tout fut précipité, le bateau percuta les rochers qui annonçaient les côtes. Au choc de ces dents sortant directement de la mer, le bateau se fracassa, ensuite plus rien, juste qu’il était passé par-dessus bord. Il se réveilla sur un des mats de l’ex-vaisseau, seul et à la dérive. Enriq avait le ventre qui le tenaillait et avait la gorge sèche. L’eau de mer avait commencé à creuser ses plaies et le piquait atrocement. Il avait horriblement chaud et faim. Il ne savait pas si c’était du à son mal de tête mais il lui semblait voir une île. Cette dernière ressemblait à une grande coquille que l’on aurait retournée et était également couverte d’une forêt dense et épaisse. Il décida d’utiliser ses dernières forces pour la rejoindre.

Arrivé sur la plage, il se débarrassa de ce compagnon de bois et chercha immédiatement un point d’eau, il ne tiendrait pas un jour de plus. Il s’enfonça dans la forêt et essaya d’entendre le bruit si reconnaissable de l’eau. Il localisa un léger coulis au bout de vingt minutes. Le ruisseau ne faisait même pas cinquante centimètres de larges mais Enriq, mourrant de soif, n’hésita pas. Il se jeta sur la source d’eau et but à s’en faire gonfler l’estomac. Ensuite, il décida de se mettre en quête d’un dîner. Il s’assit sur le sol et entreprit de sonder les alentours. Il attira jusqu’à lui une sorte d’oiseau multicolore qu’il n’avait jamais vu auparavant. Une fois les plumes enlevées, Enriq se rendit compte qu’il n’avait pratiquement plus rien à manger. Mais il suffit à calmer les bruits de son estomac. Enriq poussa alors son exploration plus loin, il devait trouver un endroit pour dormir, trouver de quoi manger et enfin trouver un moyen de retrouver la civilisation.

Il décida de camper sur une clairière en haut de la colline. Cette position avait autant d’avantages que de mauvais côtés. Elle était notamment exposée au vent mais elle était aussi un bon endroit de repérage et il espérait aussi que de là où il était, il n’aurait pas trop de problème avec les bêtes avoisinantes. Mais ça découverte fut bien plus étonnante. En haut de cette colline se dressait des monuments de pierre, des statues de forme de jaguar et autres. Il semblait y avoir aussi un petit temple qui servait de lieu de recueillement. Enriq ne s’approcha pas trop de ce lieu préférant aller se coucher plus loin mais tout en restant en vue de ce mystérieux endroit. Il fut réveillé en pleine nuit par une lumière anormale et des chuchotements.

Un groupe de personnes se dirigeait vers le monument de pierres. Le fameux groupe était encore assez loin mais il put distinguer une dizaine de personnes éclairées par la puissante lumières de torches. Les formes se rapprochaient rapidement et Enriq put alors voir la chose à laquelle il s’attendait le moins : Des femmes. Elles étaient vêtues de bouts d’armures qui semblaient provenir de plusieurs contrées différentes. Elles arboraient des peintures de guerre multicolores et étaient toute pourvue de deux armes : une lance et une dague. Elles se dirigèrent toutes sans exception dans le lieu de culte. Enriq décida d’aller voir ce qu’elles pouvaient bien y faire. Il approcha silencieusement, même s’il se doutait qu’elles n’attendraient aucune compagnie, et regarda par une fente dans l’un des murs. Les torches étaient disposées sur tous les murs de l’unique salle, les femmes étaient regroupées au centre de celle-ci et étaient agenouillée face à un autel.

Enriq essayait d’écouter ce qu’elles disaient. Cela ressemblait à sa langue mais beaucoup plus désuète. Il comprit vaguement des parties de prières et des incantations. Après une demi-heure de rituels, elles reprirent le chemin de la jungle. Notre héros les prit alors en filature en laissant une cinquantaine de mètres entre eux. Elles savaient exactement où elles allaient et cela permis à Enriq de deviner qu’elles devaient être ici très longtemps. Au bout d’une marche longue et fatigante à travers la forêt, ils semblèrent arrivés au campement de ces femmes de la forêt. Le village était très étendu et était composé de petites huttes éparses faites en un bois très épais. Ces constructions ressemblaient vaguement à celle nordique mais était en même temps était totalement différentes. Les huttes étaient ici en forme de cône. Le village était éclairé par des torches posées sur des cales le long des allées. Partout on pouvait voir de petites statues aux effigies diverses mais représentant tous grossièrement à des lézards.

Enriq décida finalement de camper prêt du campement de ces femmes, il se sentait plus en sécurité. Il put subtiliser quelques bribes de nourritures dans une hutte vide et s’endormit à quelques pas du village, tapis dans la forêt. Le lendemain fut moins douloureux que son dernier repos en forêt. Il se demanda alors que faire…

Va les voir et demande leur de l’aide, elles n’ont pas l’air si méchantes…

- Je ne sais pas… Si jamais ce n’était pas le cas…

Notre jeune aventurier décida donc de s’avancer, bras en l’air, dans le camp des guerrières. Juste après que les cris de stupeur, un cercle de lance empêcha Enriq de faire un pas de plus. Elles le dévisagèrent longuement avant que l’une d’entre elles rompent le cercle et se mettent à parler.

- Qui es-tu ? Demanda-t-elle avec un accent qui surprit notre ami.

- Je suis un ami, je ne veux pas vous faire de mal…

A ces mots, la chef sourit et dit :

- Crois-tu vraiment pouvoir nous faire du mal ?

- Non, c’est vrai que je suis plutôt mal placé…

- Que fais un humain comme toi sur notre île ?

- Je pourrais vous poser la même question ! Rétorqua Enriq qui regretta ses paroles conscient de ne pas être en position de force. Il leur expliqua rapidement ce qu’il faisait ici.

- Tu veux dire qu’il pourrait y avoir d’autre mâle dans les environs ? Demanda à la fin de son discours la chef.

- Oui.

- Envoyez des patrouilles le long des côtes. Amenez le dans une hutte et gardez le sous surveillance en attendant de savoir ce que nous allons faire d’eux.

Enriq fut conduit dans une hutte pratiquement au centre du village. Quelques femmes le regardèrent passer en murmurant entre elles. Notre ami se demandait où pouvait bien être les hommes de ce village. Une fois enfermée dans la hutte, une jeune femme vint apporter de quoi rafraîchir et rassasier à notre héros. Enriq décida de l’interroger et elle fut plutôt réceptrice.

- Qui êtes-vous ? Demanda tout d’abord Enriq.

- Avant nous étions des Valkyries, c’est comme ça que l’on nous appelait il y a très longtemps. Les hommes de notre ancien village, Skeggi, refusaient que les femmes combattent à leur côté alors nous avons décidé de partir. Nous nous sommes aventurées sur cette île marécageuse où le premier camp Amazone s’est formé dans un ancien temple homme lézard.

- Vous voulez dire que dans votre population, il n’y aurait pas d’hommes ?

- Non, vous êtes d’ailleurs le premier que je vois, dit-elle en rougissant.

- Comment s’appelle cet endroit ?

- On l’appelle L’îles des Amazones ou le Cœur des Ténèbres.

- Comment faites pour survivre sans hommes ?

- Nous avons développé une drogue qui permet de rester très longtemps jeune. Elle a d’ailleurs attiré de nombreux pillards prêts de notre côte. C’est pour ça que nous étions méfiantes.

- Vous ne mourrez jamais ! ? Comment se fait-il que vous soyez encore si nombreuses ?

- Quand la population est basse, nous capturons des hommes et nous nous servons d’eux pour nous reproduire. Ensuite nous gardons que les filles, les garçons sont déposés sur les plages aux alentours de Skeggi. D’ailleurs si Cath’ya en a envie, vous lui servirez.

Ce n’est pas que l’envie lui déplaisait mais Enriq ne voulait pas servir d’instrument…

- Qui est Cath’ya ?

- C’est notre guide et chef, elle a été la première et elle a toujours su nous guider de notre toute première cité temple. A ce propos, Tylza, notre chef est partie la voir, vous serez donc rapidement fixé.

- Et si jamais, il en saurait autrement ? Réussi à dire Enriq.

- Dans ce cas là, vous seriez livrer en sacrifice à nos Dieux.

Elle attrapa le plateau où restaient les restes de nourriture et s’en alla.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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en laissant une cinquantaine de centimètres en eux

Non, je n'ai rien modifié. :innocent: ou presque.

(sourire paillard).

Tout va très vite, comme en accéléré, mais je digère et ne dis rien...pour l'instant.

Relis toi quand même Inxi, ou fais toi relire, ce serait une bonne chose...(ortho, etc.)

Continue!

Modifié par Warzazatt
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mais était en même temps était totalement différente

la seule faute que j'ai repéré. Sinon, j'aime bien ton récit même si comme l'a fait remarqué Warzazatt, on a l'impression que le temps s'écoule vite comme si c'était quelqu'un qui racontait de façon un peu résumé.

-- Aenario --

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Donc, pour le premier chapitre, je dirais pareil que Imperator, il faudrait "étoffer" la passage où il lui parle de sa femme. Ce mec est dur, donc il peut pas se livrer aussi vite.

Pis c'est un pirate !

Sinon, pas mal la bataille, on est bien dans l'ambiance.

Pour les fautes, comme d'habitude, les mêmes.

Euh, pour le troisième, l'amazone avec qui il discute doit être plus sèche, surtout qu'elle parle à un membre d'un peuple inférieur -pour elle :'( -, un homme.

Donc, elle doit plus le toiser. Sinon, l'idée est bonne.

Euh, sinon, j'ai rien à dire. :innocent:

Sauf pour le soutient gorge assorti au pagne, c'est un peu ridicule, non? :P Bref, j'étais morte de rire. :clap:

Tylza, j'attends les autres chapitres.

:wink:

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Bon... C'est encore une bonne suite, mais...

Mon commentaire, mon ami, ne se résumera qu'à:

Relis-toi un peu...

C'est vrai, tu es parfaitement capable d'éviter la moitié des erreurs (en fait le 98%) de ton texte.

Allez, je t'en sors une, pour rire:

Partout on pouvait voir de petites statues aux effigies diverses mais représentant tous grossièrement à des lézards.

"représentant tous grossièrement à des lézards."... Où peut donc être l'erreur (les erreurs...). On voit assez facilement que tu as écris ça avec ton idée en tête, que tu t'es légèrement embrouillé et que comme tu n'as pas relu, c'est resté.

Essaie juste de reprendre ce texte une fois, tu verra comme ce sera tout de sutie mieux.

Sinon, tu me réserve une p'tite place aux côtés de tes amazones? (classe touriste, je ne ferais que passer). Et c'est vrai que le soutien-gorge... Il faudrait trouver autre chose... (habit plus évolués? Draperies volées aux bâteaux qui s'échouent sur la côte?).

Sur ce, Imperator, empereur du néant...

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Les fautes doivent être trop nombreuses mais je n'avais pas le choix ! On m'a forcé ! Bon tout ca pour dire qu'il n'y aura pas de suite avant les prochaines vacs ( 7 semaines en gros ! ) Il faut que je reprenne La confrérie à zéro et que je retravaille ces premiers chapitres...

Voilà

Chapitre IV

Enriq ne comptait pas rester ici sans rien faire. Il appela son ami à plume pour qu'il lui débarrasse de ces liens. Une fois chose faite, il essaya de trouver un moyen de s’échapper. Les gardiennes étaient de dos mais il ne pourrait jamais les mettre hors d’état de nuire et en même temps quitter le village sain et sauf. Il demanda à son oiseau de lui trouver un petit couteau qui lui aurait permis de creuser la terre pour passer ainsi sous la hutte. Le faucon décolla par le trou de la hutte et se mit en quête du petit objet. L’oiseau revint très vite tenant dans son bec un petit coutelas.

- Merci, dit Enriq.

De rien.

Enriq s’attela immédiatement à faire un trou assez large pour se glisser hors de la hutte. Il mit une vingtaine de minutes pour creuser son trou de sortie. Pour l’instant, aucune Amazone se semblait le voir. Il sortit alors de sa tranchée et courut en face dans une autre tente. Une fois qu’il eut regardé si sa chevauchée n’avait pas été repérée, il réfléchi un peu à ce qu’il allait faire. Ces femmes guerrières ne devaient pas rester cloîtrée sur leur île si elles allaient parfois chercher des hommes en déduit le fugitif. Alors je dois trouver l’endroit où elles gardent leurs navires et en voler un, pensa-t-il. Il chercha alors les ruines qui avaient été occupée par les premières Amazones. Si leur chef était dans ces ruines alors le port devrait se trouver non loin. Enriq vit en remontant en haut de la colline principale, un sommet de pierre émergé de la forêt. Notre ami n’avait pas pu discerner ce monument hier soir, il faisait bien trop sombre.

Il descendit vers le monument et arrivé sur place, Enriq remarqua que la seule différence qu’il y avait avec le village qu’il venait de quitter, c’était la gigantesque pyramide de pierre qui s’élevait droit vers le ciel. Il y avait ici d’autres amazones qui patrouillaient ou s’affairaient à des activités diverses. Enriq contourna le camp par les marécages pour rejoindre ce qui semblait être un port derrière. Les marécages puaient l’eau croupie… Ils ne devaient pas être très empruntés, il n’y avait aucune traces de passage récent et des animaux bizarres nageaient dans l’eau sur ses côtés. Il fit tomber quelques pierres maladroitement dans l’eau et une horde de poissons avec de longues dents effilées se précipita sur ce qu’ils croyaient être de la nourriture. Notre ami décida de s’écarter un peu de ces mares à mort. Il fut content quand il eut finit de traverser les marécages car en plus les moustiques n’arrêtaient pas de le harceler. Enriq n’avait pas la moindre envie d’attraper une maladie tropicale.

Il y a des bateaux ici !

Enriq n’avait pas réglé son problème de comment allait il faire pour manœuvrer un navire tout seul…

- Mais ce n'est pas des bateaux ça ! S’exclama-t-il.

Bah pour elles, si !

Notre héros voyait mal comme cette barque pouvait bien servir de bateaux. Elle ne pouvait contenir que quatre personnes qui devaient les unes derrière les autres. Enriq entendit une patrouille arriver et décida d’en voler une. Il détacha prestement la corde qui la retenait au ponton et poussa la pirogue dans la mer avant de sauter dedans. Dans la pirogue, notre ami attrapa une pagaie et trouva rapidement comment s’en servir. Il fit le tour de l’île en essayant de rester hors de vision d’éventuels gardes côte Amazone. Après une demi-journée à pagayer contre le courant, il arriva enfin à rejoindre le bord de côte. Il dénicha de quoi manger puis décida de suivre le fleuve qui s’enfonçait dans le continent espérant pouvoir rejoindre ainsi la civilisation et aussi une chance de retourner chez lui.

Notre ami fit alors une erreur. Le fleuve, au lieu de le ramener vers le nord, se dirigeait vers le sud, loin dans le continent. Il resta pendant de nombreux mois sur son radeau, naviguant au gré de la rivière. Son oiseau lui ramenant de quoi manger pour survivre. Il lui amena aussi des fines branches très solides qui permit à Enriq de dresser une sorte de corbeille qui permit à son volatile de lui rapporter de l’eau potable même si l’eau avait tendance à partir en majorité à travers les branchages. Par rapport au premier voyage, il n’eut pas de tempête, juste de la pluie de temps à autre. Parfois, quand la lune était assez haute dans le ciel, il voyait des reflets sur la berge. Enriq se demandait quelle créature se cachait derrière ces yeux lumineux, en fait non, au fond de lui, il ne voulait pas savoir…

Au bout de ces longs mois d’attentes et d’inactivités, il arriva au bout du fleuve. Notre héros paniqua réellement. Son idée d’atteindre la civilisation avait échouée et il était désormais perdu au milieu d’un continent inconnu peuplé de créatures plus dangereuse les unes que les autres. Il fit le point sur la situation.

- Je suis perdu, sans nourriture, sans eau potable, je suis fatigué et je n’aurai pas le courage de continuer.

Comme d’habitude, c’est moi qui vais trouver la solution. Bon, hors de question de faire demi-tour. Il reste donc qu’à avancer. On va essayer de rejoindre la côte et peut être qu’il y aura des bateaux dans le coin.

Ce plan était le seul qu’il avait et il décida de le suivre malgré les nombreux risques qu’il allait rencontrer. Enriq prit la route du sud, droit à travers la forêt et les marécages. Un soir alors que Enriq se reposait sur une branche en hauteur, il perçut une lumière à travers la jungle. C’était un feu de camp vit notre ami en s’approchant.

- Qui sont-ils ? Demanda Enriq.

Ce sont des serviteurs des Dieux Sombres, se sont des guerriers impitoyables et cruels. Ils doivent venir piller, sûrement…

Enriq regardait un spectacle nouveau pour lui et pour son âme. Il devait y avoir une cinquantaine d’individu mais que des hommes à pieds. Ils portaient tous des marques rouges, rouge comme le sang. Dans leur dos était harnachée de terribles marteaux de guerre encore fraîchement sanguinolents. Le campement était fait de tente de fourrure arborant les couleurs de leur Dieu titulaire. Les maraudeurs s’offraient à des sacrifices les plus répugnant les uns que les autres. Notre ami s’écarta doucement du campement. Quelque chose était à l’œuvre ici, quelque chose qui le tentait. Une puissance… Le mal. Enriq eut envie de se prendre la tête. Des images effroyables de bataille circulaient en boucle dans son esprit. Notre ami s’écroula sous la violence et ne se réveilla qu’aux premières lueurs de l’aube.

Notre héros regarda rapidement s’il était en un seul morceau mais à part une sérieuse migraine, il pouvait se vanter de n’avoir rien eu. En se redressant, Enriq vit que la clairière était vide et qu’il n’y avait plus personne. Ils devaient être parti il y a guère longtemps car les braises étaient encore rouges. Notre ami eut beau fouiller le camp, il ne trouva pas la moindre ration, seulement quelques fruits pourris. Naturellement notre égaré décida de prendre la piste inverse que celle où était parti les barbares. Enriq remercia son don qui lui permettait d’être dévoré par tous les insectes des environ : Des serpents, des sangsues et des grenouilles aux couleurs exotiques.

Il y a une rivière droit devant ! Avec des embarcations !

Enriq avança jusqu’à la grève et jugea par lui-même. Il sourit devant le spectacle : Enfin des barques de chez lui ou presque. La seule chose qui les différenciait, c’était des symboles incompréhensibles ornant la coque du navire. Tant pis, au moins la chance était avec lui. Il monta dans une barque et étendit le fleuve en espérant qu’il n’avait pas tourné en rond et qu’il se retrouve au point de départ. Cette fois-ci, le voyage fut plus agité. Alors qu’il entreprenait de bronzer un peu sur les planches de son navire, des petits dards passèrent tout prêt de lui tandis que d’autres se plantaient dans la coque du navire. Enriq se mis à couvert et pointa son arbalète en direction des arbres mais à part tuer quelques plantes, il ne voyait pas qui lui tirait dessus. Pendant le trajet, il eut trois attaques de ce type, à un moment, caché par le soleil, il crut voir un reptile géant. Il dut cligner des paupières sous la brûlure du soleil et en rouvrant les yeux, l’oiseau avait disparu.

Il faillit ce faire dévorer les jambes à plusieurs reprises aussi alors qu’il trempait les pieds dans l’eau. La première fut par des crocodiles qui, tirés par les chants incessants de Enriq, décidèrent de s’attaquer à cette proie inopinée. Notre ami les vit au dernier moment, il rentra les pieds dans la barque alors qu’une puissante mâchoire sortit de l’eau… La seconde fois fut par des piranhas. Notre héros pratiquait son activité favorite, c ‘est à dire dormir, quand il fut réveillé par des sensations de douleurs au pieds. Il put ainsi voir que plusieurs de ces voraces poisson avaient décidés de s’offrir en repas Enriq…

Ensuite, il n’eut rien de spécial jusqu’à ce qu’il arrive à la fin de la rivière et qu’il soit directement en vue de la mer. Enriq était content de voir autre chose que ces maudites rivières, il en avait plus qu’assez de ne rien faire toute la journée, attendant patiemment que son heure vienne. Pour l’instant, il avait réchappé de justesse aux attaques mais il ne savait pas combien de temps cela allait durer. En plein milieu de la mer, il put apercevoir une nouvelle île en plein milieu de la Grande Flaque. Elle se différenciait des autres îles par l’énorme volcan qui siégeait au milieu de celle-ci. Ce dernier crachait encore des fumées et des cendres sur ses alentours. C’est au moment où il avait le regard posé sur les coulées de laves que Enriq aperçut des voiles blanches sur le côté..

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-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Très intéressant passage! L'idée de lui faire passer des jours, des mois dans sa petite barque est audacieuse, et peut-être augmenter la taile de la présentation des difficultés qu'il a put rencontrer ne serait pas une mauvaise chose.

Sinon, il y a relativement peu de fautes, mais en tout cas deux dont celle-ci:

Elle ne pouvait contenir que quatre personnes qui devaient les unes derrière les autres.

Là, c'est le sens qui est attaqué et je me dois donc de la relever.

Sinon, je dois dire qu'une constante de ce texte, c'est qu'on nous présente bien des personnages et des peuples, mais que tu ne t'arrête sur aucun... Presque ennuyeux. Il faut dire que, normalement, chaque chose que tu prends le temps de nous narrer et de mettre en avant est sensée être reprise (je pense particulièrement à la petite qui a cherché à empêcher le vol du joyau)... Enfin, c'est toi qui voit... Mais maintenant, c'est les amazones que tu abandonne, et il aurait pourtant été intéressant de continuer un peu avec. J'en viens à croire que même ces maraudeurs ne seront pas repris...

Si jamais ce devait être le cas, montre-le dans ton texte... Parce que là, on dirait que tu rassemble les éléments et que tu les oublie en chemin.

Enfin bref...

Sur ce, amicalement,

Imperator, empereur du néant...

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Les fautes doivent être trop nombreuses mais je n'avais pas le choix ! On m'a forcé ! Bon tout ca pour dire qu'il n'y aura pas de suite avant les prochaines vacs ( 7 semaines en gros ! ) Il faut que je reprenne La confrérie à zéro et que je retravaille ces premiers chapitres...

Nooooooooooooooooooooooooooooooon :P !!!!

qui devaient les unes derrière les autres

il manque un mot.

Sinon, quelques petites choses qui m'ont semblé étrange :

- Champion du monde catégorie Mac Gyver pour arriver à creuser un tunnel avec un couteau.

- Je ne saisis pas très bien d'ou vienne les barques à la mode du vieux monde.

il crut voir un reptile géant. Il dut cligner des paupières sous la brûlure du soleil et en rouvrant les yeux, l’oiseau avait disparu.

Sinon, j'aime toujours ce texte, il nous fait son petit bonhomme de chemin. Je regrette néammoin qu'il n'ait pas pu utiliser ses talents de voleur que tu nous narre si bien (un temple ?). Sinon, Ben j'attend la suite mais c'est dans si longteeeemps :blink:

-- Aenario --

Edit : trop lent :huh:

Modifié par Aenario
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