korelion Posté(e) le 11 novembre 2004 Partager Posté(e) le 11 novembre 2004 Salut, Bon, c'est un bon texte, qui reste marqué par quelques problèmes de style au dbut, comme pour LA Confrérie, mais qui s'améliore très nettement sur la fin! Je dois reconnaître que le premier passage en Italique pour le prêtre skink est déroutant, on ignore encore ce qu'il fait là, mais on finit vite par s'en rednre compte, et raconte la même scène de deux points de vue est très efficace. Sinon, à mon gout, le comportment du Roi-Pirate mériterait d'être approfondi, il est un peu trop edulcoré, et donc fade. Enfin, je vais essayer de faire par ordre chronologique : Le départ à bord du vaisseau est très bien, bien retranscrit et tu indique à plusieurs reprises le vol de nourriture (remarque faite par Impe ou je ne sais plus qui dans la Confrérie ) L'arrivée dans Port des Pillard est bien, même si la première rencontre avec le Roi Pirate est courte et pourrait mériter une petite retouche. Si le Roi Pirate s'impose à un pays de rebelles dangereux composé de pillards et de pirate, il faut qu'il soit intimidant La première mission est pas mal et tout s'enchaine plutot bien, de même que le combat naval qui est bien retranscrit! Le passage dans la jungle est bien, même si je me suis perdu durant le trajet (faut dire n'ayant pas des masses de temps, je me suis permis une lecture en diago' Inxi, Pas taper pas taper :'( ) Bref, le reste de l'histoire se démarque nettement du début par de gros progrès stylistique qui font que c'est toujours un régal! En plus, il n'y a quasiment jamais de temps mort^donc on ne s'ennuye jamais Korelion, n'en veut plus! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 14 novembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 (modifié) Chapitre X Tous les regards étaient braqués sur le tunnel. Enriq savait que la seule et unique chose qui allait arriver par ce trou était la mort. Plusieurs hommes, ne voulant pas savoir ce qui arrivait, sortirent de l’autre côté en courant. Les autres décidèrent de se rassembler au milieu de la pièce et d’affronter la chose… Notre voleur ne comprit que bien plus tard ce qui s’était passé dans cette pièce. Le serpent géant avait déboulé à une vitesse incroyable avalant tous les hommes dans la pièce puis ressortit de l’autre côté. Ca c’était passé en quelques secondes à peine, tant d’hommes morts en si peu de temps, c’était incroyable. Un petit sanglot retentit dans un coin de la pièce. L’homme était plaqué contre la paroi, juste en dessous de Enriq. En se penchant, notre ami vu qu’il était enfoui dans un petit creux rocheux et que le serpent ne semblait pas l’avoir vu. Soudain le sol sembla bouger, comme s’il devenait vivant. Des centaines de scorpions, d’araignées, de serpents et d’autres créatures reptiliennes en émergèrent. Elles se précipitèrent toutes sur l’homme qui ne tourna que ses yeux vers Enriq. On pouvait y lire l’effroi du désespoir et la peur de la mort toute proche. Son corps disparu sous la marée reptilienne en quelques secondes, quand ils se retirèrent, il ne restait plus rien, pas même un os. Quand les créatures eurent disparues, notre ami retourna sur le sol et prit la direction d’où venait le serpent. - Rejoins-moi ! Je ne peux pas sortir par là ! Je vais tenter d’explorer les tunnels. J’espère qu’il y aura une sortie. Le petit faucon vint se poser sur son épaule et Enriq put continuer sa route. Les yeux de l’animal voyaient beaucoup mieux que le voleur et c’est lui qui le guidait. Il n' y a rien pour l’instant, à part un long tunnel. - Tu crois qu’on devrait retourner dans la grotte ? Je ne sais pas, avançons encore un peu. Ils avancèrent encore sur un bon kilomètre mais il n’y avait devant eux que ce long passage. Au moment où ils firent demi-tour, Enriq laissa sa main raclée contre le mur de terre et une grosse motte en tomba dans un petit bruit d’éboulis. Notre voleur y regarda de plus près et vit qu’en dessous de cette terre, il y avait de la pierre. - Tu pourrais gratter ici avec moi ? L’oiseau décolla et attaqua le mur à grands coups de griffes. Enriq lui aussi se mit à déblayer et au bout de quelques minutes, ils mirent à jour une grande plaque rocheuse. Notre voleur toucha la paroi de ses mains pour voir ce qu’il y était incrusté. Il put y sentir un grand soleil dessiné au milieu de cette dernière entouré de deux serpents. Il y avait aussi de multiples creux qui formaient une configuration inconnue. Enriq remarqua qu’il pouvait enfoncer de petits mécanismes. N’ayant aucune idée de quel ordre dans le quel pousser, il fit plusieurs tentatives hasardeuses. Je crois qu’il faudrait plutôt juger par déduction, que savons-nous sur eux ? - Ils sont forts, pas franchement beau et en plus ils sont deux de tension. Sérieusement, tout à l’heure, le prêtre lors de la cérémonie s’est tourné vers le ciel. Il a semblé envoyer une prière vers l’une des constellations qui se situaient juste au-dessus du puits. Enriq réfléchit quelques secondes. Il retoucha la plaque et en vint au fait que, ce qui était dessiné était des étoiles. - Te souviens tu de l’aspect de la constellation ? Un peu près. - Parfait, on va tenter de la reproduire sur la paroi. Le voleur et son ami réussirent à reconstituer une bonne partie de la constellation mais vers la fin, ils commencèrent à se contredire. Finalement, ils essayèrent de voir l’aspect général de cette dernière, à quoi elle pouvait ressembler. Se fut le volatile qui eut la première idée, il crut reconnaître une sorte de temple à trois étages. Enriq se remémora ce qu’il avait vu et réfuta la proposition. Ensuite, il fut envisager que cela pouvait être une lettre de leur alphabet. Ils essayèrent toutes les figures qu’ils se rappelèrent mais aucune ne convinrent. Ils finirent par tomber sur un symbole qu’ils avaient vu autour du puits. C’était leur dernière chance, notre ami poussa tous les mécanismes jusqu’à former le symbole recherché. Une fois la configuration finale atteinte, le mur vibra légèrement et laissa place à un nouveau couloir fait de pierres. Enriq supposa que ce mur servait d’issue de secours mais cela voulait dire que le tunnel qu’il venait de quitter débouchait sur quelque chose. Il s’engagea dans le nouveau couloir qui se terminait par un escalier. En montant ce dernier, Enriq activa immédiatement le levier sur le côté qui laissa place à une nouvelle salle. Notre ami l’explora rapidement puis prit tout de suite la sortie. Il fit les gros yeux quand il vit qu’il était retourné dans la cité des lézards. Des éclats de voix se firent entendre dans sa direction. Les voix étaient plutôt graves et ressemblaient plus à des croassements. Il y en avait de plus aiguës et qui parlaient plus longtemps remarqua aussi Enriq. Notre ami décida de jouer sur la surprise et s’assit dans le fauteuil au milieu de la pièce. Les petites créatures qui débouchèrent dans la salle ne ressemblaient que peu à celle qu’il avait vue lors du combat. Ceux-ci portaient de larges parures qui devaient signifier qu’ils devaient former l’état major. Quand ils aperçurent Enriq tranquillement calé dans son fauteuil et qui les regardait d’un ton hautain, ils tirèrent immédiatement leur courte épée. Enriq bondit sur le fauteuil et dégaina lui aussi son épée. Il ne s’était pas attendu à ce combat et s’il s’engageait, il était perdu. Contre toute attente, personne ne bougea. Il se passa quelques secondes avant qu’un des chétifs petits lézards n’envoie un plus gros lézard hors de la salle. Il revint une minute après avec un nouvel homme lézard. A ma grande surprise, la chose rose qui était apparu dans la pyramide n’était qu’autre que l’humain qui avait terrassé le garde du temple. Comment avait-il pu survivre ? Il se tenait là, à califourchon sur le siège central qui servait aux réunions de l’état major, avec un petit oiseau qui m’intrigua alors beaucoup. On aurait dit… que c’était un émissaire des Anciens. J’ordonna alors qu’ils baissent leur arme et je m’adressa à l’humain. A la grande surprise de Enriq, le lézard qui venait d’apparaître s’adressa dans sa langue le plus parfaitement possible si ce n'est l’accent reptilien qu’il gardait. - Qui es-tu, humain ? - A quoi bon vous donnez mon nom, cela ne vous avancera pas plus… - En effet… Quel est cet oiseau qui se tient perché sur ton épaule ? - C’est… c’est un ami ! Voyant que le faucon semblait attirer l’attention du lézard, Enriq continua. Il me protège, c’est comment dire, mon ange gardien. Cette réponse sembla satisfaire le skink qui parla à deux saurus avant de sortir entouré du reste de l’état major. Enriq essaya de savoir ce qu’il se passait avant de voir que deux gros saurus barrait la porte de deux épaisses lances. Il était retenu en otage mais pouvait à tout moment sortir par le passage secret. En attendant de savoir pourquoi ils ne semblaient pas vouloir le tuer, il visita la pièce en s’attardant plus que précédemment. Il y avait donc un siège central qui achevait un cercle formé de tables en pierre. La pièce n’était que peu aérée, pas de fenêtre et qu’une seule porte. Dans un coin de la pièce était entassé de nombreuses cartes et de l’autre, il y avait un râtelier qui devait servir pour poser les armes. A part ça, la pièce était nue. En tournant dans la pièce, Enriq sentit le courant d’air qui passait par la porte puis par le tunnel et il s’étonna que personne n’est localisé ce passage, il avait dut être oublié depuis bien longtemps. Le lézard fit de nouveau irruption dans la pièce. Il était accompagné de deux plus petits individus de son espèce. Leur crête tirait sur le violet et leurs yeux contrastaient fortement avec le vert épais de leur peau. Ils avaient dans leurs mains deux parchemins, Enriq en déduit que leur entrevue allait être archivée… - Nous avons une proposition à vous faire … Dit le prêtre mage. - Et pourquoi j’accepterai de vous aider ? - En échange nous vous laissons la vie sauve. - Croyez-vous sérieusement que vous pourriez me tuer ? J’ai déjà vaincu votre serpent… Dit Enriq en essayant de paraître le plus confiant possible. - Je dois admettre que ce moment m’échappe encore … Mais malgré que vous ayez réussi à impressionner le reste de mon peuple, on ne peut me duper ainsi. Le grand serpent ne peut être tué alors vous y avez seulement échappé. Enriq ne sut pas quoi répondre. Ce lézard était assez perspicace et ses yeux essayaient sans cesse de déceler le moindre doute qui aurait pu apparaître sur le visage de notre voleur. Ce dernier ne dit rien, il sourit et regarda l’homme lézard en attendant la suite. - Il y a longtemps de cela, lors des premières expéditions humaines, un artefact nous a été dérobé. C’est un de nos plus anciens joyaux et nous devons le récupérer. Notre ami se demanda alors si deux personnes différentes lui avaient confié la même mission. @+ -= Inxi =- Modifié le 14 novembre 2004 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 14 novembre 2004 Partager Posté(e) le 14 novembre 2004 Si ce joyau ne contient pas le pouvoir de détruire le monde, je... je.... Ben je ne pourrais qu'être content. En fait, tout tourne là autour quoi. C'est une bonne idée. On attend plus qu'une intervention des amazones ("dis, tu pourrais nous aider? Oui, on aimerait retrouver une pierre...") et on sera au complet. Bref, ça avance bien, les hommes-lezards sont convainquants... Peut-être un problème dans la parole du prêtre skink: L’homme, d’une agilité surprenant pour quelqu’un de sa race, se débarrassa du gardien. Un détachement de skinks encercla alors l’homme. Celui-ci finit par être aculé près du précipice et par chuter dans le puit. Dommage, pensa le prêtre skink, j’aurai bien aimé le disséquer. Je me vois bien dire: "C'est une erreur, dit l'empereur du néant en tapant sur son clavier..." Enfin, je suppose que tu vois ce que je veux dire. Sinon, ce me semble bien. Je dois dire que je m'amuse beaucoup lors des tribulations presque comiques par moment de notre cher Enriqu. Surtout quand il se met à se prendre pour un dieu... D'ailleurs, tu as très bien géré ce morceau-là, à mon sens. Sur ce, Imperator, empereur du néant. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 15 novembre 2004 Partager Posté(e) le 15 novembre 2004 Bon ben c'est toujours aussi bien ! Bref, j'ai pas franchement regardé l'orthographe, mais y'avait rien de chiquant à première vue Continue Korelion Vous postez pour être lu, alors lisez les autres! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 28 novembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 28 novembre 2004 (modifié) Vous postez pour être lu, alors lisez les autres! Elle est marrante cette phrase ! En fait, moi je commente déjà et le peu de lecteur qui me lise reponde aussi ! Chapitre XI - Parles moi un peu de ce joyau … Demanda Enriq, il ne savait pas trop s’il devait vouvoyer la créature ou pas. Il décida de lui montrer qu’il ne se laissait pas intimider comme ça. - Ce joyau, d’après ce qu’il en est dit dans les archives, avait le pouvoir de prendre le contrôle de la personne qui le possédait. La personne devient sous l’influence de ce que nous appelons le Crépuscule des Anciens. Il a été crée alors que les Slanns de la première génération périssaient. Il semble que ce dernier ait été mal fabriqué. Il exerce une volonté qui conduit irrémédiablement par la mort de l’individu. - Cet artefact, brille-t-il de plusieurs couleurs quand on le regarde ? - Oui … Dois-je en déduire que vous savez où il se trouve ? - Malheureusement c’est …euh … une amie qui l’a. Elle est tombée sous l’emprise de ce dernier je crois. - Alors il n’y a plus rien à faire, seulement de retrouver le corps et le joyau avant qu’il ne tombe entre de mauvaises mains… - J’ai une question ! Pourquoi le joyau n’a-t-il fait effet que maintenant ? Je veux dire, je l’ai eu en ma possession ainsi que d’autres personnes alors pourquoi cela n’est-il pas tombé sur nous ? Cette question sembla intriguer l’homme lézard qui réfléchit quelques secondes avant de croasser : - Je suppose qu’il n’avait pas été activé … - Comment cela ? Demanda Enriq. - Les Slanns n’étaient pas stupides, ils savaient que ces objets risquaient d’être volé à tout moment. Il y a donc un mécanisme, un code si vous préférez, pour déclencher l’artefact. Les Humains sont tellement cupides… Le voleur ne releva pas l’affront car au fond de lui, il savait qu’il y avait une part de vérité. - Comment a-t-elle pu l’ouvrir alors ? - Par chance sûrement… Tu dois sûrement être fatigué, ajouta le skink sans laisser la parole à l’humain, je vais te laisser vous reposez. Vous ne verrez pas d’inconvénients à ce qu’on garde votre porte, pour votre sécurité… Ajouta-t-il en partant. Enriq accepta quand même son emprisonnement non officiel, il allait pouvoir remettre ses idées en place. Il allait tout reprendre depuis le départ. Il voulait retrouver la fille qui avait le joyau, un pour sa conscience, deux pour le joyau en lui-même. Il devait donc avoir les moyens de la retrouver ainsi que de voyager à travers la forêt, ce problème serait sûrement réglé avec les hommes lézards, ainsi que les problèmes des vivres. Ensuite il devait savoir ce qu’il allait faire quand il l'aurait retrouvée. Cette question lui occupa l’esprit jusqu’à ce qu’il s’endorme mais il ne put trouver de réponse. Finalement, il laissa ses yeux essayés de sonder l’obscurité et c’est sur une légère lumière des étoiles qu’il s’endormit. Ils étaient chauds et rapides, rien ne semblait pouvoir les arrêter. Ils arrivèrent droit sur un temple en pierre, ils s’engouffrèrent dans une porte qui était gardée par deux grands sauriens et vinrent s’écraser violemment sur une face humaine. - Ahhh ! Mes yeux ! Ronchonna Enriq. Il se tourna de l’autre côté pour éviter que d’autres rayons solaires ne viennent l’éclairer. Malgré ses tentatives désespérées pour se rendormir, il ne retrouva pas le sommeil. Il s’assit sur le rebord de son lit, toujours à demi aveuglé par le soleil matinal quand une ombre s’interposa alors et lui dit : - Bien, je vois que vous êtes déjà debout ! Suivez-moi ! La lumière réapparue tirant une grimace des plus affreuse à notre héros. Il enfila rapidement ses affaires, vérifia toutes ses armes et prit la direction de la sortie. Après la première bataille d’hier, la vie avait repris dans la cité saurienne. De petits skinks s’afféraient dans tous les coins de la cité criant de leur petite voix aiguë de nombreux ordres aux travailleurs. Sur la place centrale, un groupe d’une vingtaine de lézard plus gros patrouillait et disparurent rapidement dans les tréfonds de la forêt. Deux gardiens se trouvaient également de part et autre de la porte d’où Enriq regardait la ville, notre ami leur jeta un rapide coup d’œil et descendit plus bas vers le skink qui avait prit beaucoup d’avance. A peine fut-il arrivé sur cette place centrale que le jeune voleur vit une étrange et monstrueuse créature. Cette dernière faisait la taille d’une maison, elle était noire comme la nuit et arborait de longues cornes blanches. Ses flancs et son dos étaient protégés par une solide carapace grisâtre et une sorte de gros panier tenait en équilibre sur la créature. Pour terminer le tout, le monstre était pourvu d’une longue queue hérissée de pointes et d’une force hors du commun. Enriq se demanda s’il avait déjà vu une aussi grosse créature, il eut beau plonger dans ses souvenirs, il ne trouva pas aussi dangereuse monture. Notre ami se demandait à quoi servait cette créature quand il eut la réponse. - Voici notre monture, enfin du moins jusqu’à ce que nous vous laissions… - Une créature comme ça va vraiment se laisser monter ? Et comment ça ? Compris Enriq. Vous ne venez pas avec moi ? - Les stégadons ont beau être impressionnant à l’âge adulte, ils sont quand même apprivoisables lors de leur éclosion. Pour ce qui est de votre question, nous allons te laisser à partir de l’endroit où nous avons perdu sa trace, nous devons rester ici en vue de la prochaine attaque de ces elfes noirs. Je me disais aussi qu’il devait y avoir un piège quelque part… - Tu as raison, je crois qu’on va encore devoir se débrouiller avec nos propres ressources… - Qu’y a t il ? - Rien, rien du tout ! - Tu te mettras en route dès que vous serez prêt alors… Enriq se dit que ce départ était bien précipité. Il arrivait à peine dans un lieu amical et il devait déjà en partir. Notre ami demanda, par précaution, quelques cartes de la région. Ce fut un nouveau skink qui lui apporta, il ressemblait beaucoup à l’autre, le héros se demanda s’ils avaient un lien de parenté. Le voleur en regarda rapidement une et essaya de trouver le chemin qu’il avait fait ce qui très peu de temps au final. Il glissa ces cartes dans un sac qu’un petit skink avait laissé. Le sac était fait dans la peau d’un animal dont Enriq n’arrivait pas à déterminer l’origine. De toute manière, se dit-il, un sac est un sac ! Notre ami gravit une nouvelle flanquée de marche pour aller, lui avait-on dit, dans une salle contenant de la nourriture. Cette dernière contenait en fait que des fruits dans des sortes de pots et des poissons fraîchement péchés. Malgré les aspects peu engageant, Enriq se risqua à goûter un fruit orange qui semblait assez gluant. Finalement, bien qu’il fut au départ assez répugnant, notre voleur dégusta une dizaine de ces fruits jusqu’à en être totalement ballotté. Un garde saurus vint le chercher, il était temps de se mettre en route. Ils redescendirent près de l’immense créature sur laquelle le mage était déjà installé. Notre ami grimpa à bord tant bien que mal puis son faucon vint se poser sur le rebord d’un arc géant. -Bien, dit le skink en hochant de la tête, il est temps que nous partions… Enriq ne vit pas comment mais le stégadon se mit doucement en branle. Il trottina et malgré les apparences, ils n’étaient pas vraiment mal installés. Notre ami se laissa alors tranquillement bercé par le rythme de l’épais monstre. Il retourna sur ses dernières pensées de la veille : que faire lorsqu’il l’aura retrouvée ? Le héros se risqua à demander au petit lézard. - Qu’est que je devrai faire quand je l’aurai retrouvée ? Le lézard le regarda de ses yeux globuleux et lui répondit. - Prends simplement l’artefact et pries tes Dieux qu’elle y survive. Quand tu auras le joyau, enrobe le dans ton sac, évites tout contact prolongé avec ce dernier. Ensuite ramène nous le pour qu’on le détruise et on te laissera quitter notre continent. Tu veux qu’on débarrasse ta forêt de tous ce qu’il y rôde non plus ? Enriq ne put s’empêcher de rire à la remarque de son compagnon ce qui lui valut un regard interrogateur de Xitli. Le voleur reprit rapidement son sérieux en voyant les sombres nuages qui barraient le ciel droit devant lui. Ils semblaient lourds et chargés. Notre ami espérait qu’il ne s’en rapprocherait pas trop. - Que sont ces nuages que nous apercevons au loin ? - C’est la Côte Vampire, un lieu où même le soleil s’est retiré. D’après nos sources, vous y êtes aventuré, enfin vous n’êtes pas passé loin… A ces mots, Enriq se rappela l’attaque qu’ils avaient subis sur le bateau. Il souhaita alors ardemment ne jamais y retourner… @+ -= Inxi =- Modifié le 28 novembre 2004 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 29 novembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 29 novembre 2004 Chapitre XII Cela faisait une heure environ que le lézard les avait déposés. Malgré ses craintes, Enriq et son ami allaient devoir se diriger vers la Côte Vampire. Celle qu’ils poursuivaient semblait se diriger droit dans ce coin. Le lézard lui avait dit qu’il aurait à traverser une sorte de marais. Son petit faucon lui dit que ce dernier se trouvait loin devant eux. Du haut d’un arbre Enriq put voir que le marais faisait comme une large mer brumeuse. Le voleur redescendit de l’arbre en prenant bien garde à l’arrivée de pas mettre le pied dans une de ces flaques où Dieu seul sait quoi rodait. Notre voleur fit alors une expérience, il attrapa un bout de bois et le plongea dans une de ces énormes mares. Le bout de bois fut immédiatement attiré dans l’eau et faillit entraîner Enriq avec. Notre ami continua son chemin en prenant soin de faire un large détour. La forêt commençait à se désépaissir synonyme de l’approche du marais. Le sol se faisait plus mousseux et plus mou, un léger brouillard commençait également à faire son apparition. Il y avait aussi un bourdonnement aigu qui semblait venir de toutes les directions mais cela n’inquiéta pas notre ami en outre mesure. En s’enfonçant dans le marais Enriq vit rapidement son erreur, il ne savait pas où aller et il savait ce qu’étaient ces bruits… Autour de lui, il devait y avoir des centaines de milliers, voire des millions de moustiques. Une cacophonie incessante, un concert de voix aigu désagréable. Il y a de ces créatures de partout, si je reste ici, je vais véritablement me faire dévorer… - Envole-toi, et essayes de me guider ! L’oiseau disparut rapidement dans la nappe blanche. Le voleur ne voyait plus rien tout autour de lui ; il parvenait qu’avec peine à distinguer où il mettait les pieds. Malgré tout ça, il avançait inlassablement. Enriq n’était plus qu’une forme emmitouflée dans sa cape constamment attaqué par les petits insectes. Il avait l’impression que ses jambes vivaient tant il y avait de créature. Notre ami ne pouvait esquisser un mouvement de peur que des moustiques ne se glissent dans ses vêtements. La tête penchée en avant recouverte d’un tissu pour cacher les parties de son visage, il entendit des voix. Il s’assit au sol et se secoua rapidement, il ne vit pas grand chose pendant quelques secondes, la vue étant noire de petites bestioles qui revinrent se poser juste après. Au moins, Enriq avait réussi à tirer son arme sans que ces dernières n’arrivent à rentrer. Accroupi sur le sol boueux, notre ami essaya de savoir d’où venait les sons. La tache était rendue plus ardue par le brouillard qui modifiait les sons. Toujours prudent, le héros avança. C’est étonnant : si tu continues vers le nord, tu vas quitter la nappe de brouillard, on dirait que cette dernière forme un épais anneau autour du marais. - Et comment je sais où est le nord ? On y voit rien de rien là dedans ! Enriq se concentra, tendit son bras devant lui, et tourna sur lui-même pour voir où il lui semblait que la nappe était la moins épaisse. Il partit donc dans la bonne direction et émergea dans une autre partie du marais. Le marais était ponctué de petites mares, entre celles ci, des chemins boueux slalomaient. Il y avait un léger rideau blanc au sol et un groupe de personnes non loin devant lui. Le voleur se coucha au sol et rampa tant bien que mal jusqu’à un des nombreux arbustes. Il s’adossa à ce dernier et mit de l’ordre dans ses vêtements. Pour l’instant sa tenue n’était pas trouée mais elle était horriblement sale et le démangeait. Enriq regarda à travers l’épineux. Il se trouvait à une vingtaine de mètres de ces elfes, car c’était bien des elfes, noirs de plus, comme ceux qui avaient attaqué la cité homme lézard. Il semble qu’ils soient perdus… Ils devaient attaquer par un côté mais l’éclaireur c’est perdu et a donc perdu le reste des hommes. Celui qui semblait être le chef n’arrêtait pas de vociférer sur un compatriote qui ne leva pas une seule fois la tête. Enriq suivait la scène avec horreur et fascination. Le chef avait dégainé mais l’éclaireur ne bougeait toujours pas. L’elfe s’énerva de plus en plus jusqu’à ce qu’il lui plante sa lame dans l’estomac. Pour la première fois le jeune elfe leva la tête en direction de son chef. L’un souriait cruellement, l’autre ne manifestait aucune émotion. Le grand elfe mis son pied sur la poitrine de l’éclaireur et retira la lame tout en le projetant dans la mare. L’elfe coula sous le poids de son armure. Enriq vit pour la première fois ce que les contes les plus horribles racontaient : Un peuple banni, aussi cruel que les pires démons, ne ressentant rien et tuant tous sur leur passage… Notre ami hésita à tuer le chef, il le pouvait mais il aurait alors tout un régiment à affronter. Un léger mouvement attira l’attention de Enriq à quelques pas de lui. Une petite bute de terre se souleva et un petit bâton sortit du sol. En cherchant bien, le voleur vit que d’autre motte de terre se soulevèrent. Il eut une sorte de grand silence dans lequel tous les elfes lancèrent des regards au alentour pour voir pourquoi l’atmosphère semblait pleine de danger. Ils n’en eurent pas le temps. Comme un seul homme ils se touchèrent la nuque où de petits dards vinrent se planter. L’armure du chef elfe scintilla et détourna le petit projectile. Enriq saisit alors l’opportunité, il arma son arbalète et se mit en joue. Autant la première fois il n'avait pas voulu tuer, autant là, il y prenait un malin plaisir. Ces pensées faisaient peur au voleur, il commençait à rentrer dans la mentalité des tueurs. Tuer pour le plaisir, tuer pour voir les autres souffrir. Enriq se consola en se disant que cet elfe ne méritait pas de vivre, une mort pour une mort. Et le carreau parti. - Prends-toi ça … Dit le jeune voleur en se redressant. Le carreau atteint sa cible droit dans le torse. L’armure n’avait pas pu le protéger, le corps sombra à la suite de l’éclaireur et coula comme lui. Enriq se rendit compte qu’il se trouvait debout face à un ennemi invisible. Ils ne le restèrent pas bien longtemps. Les skinks se levèrent de la boue et se dirigèrent vers notre héros. Ils ne ressemblaient pas beaucoup à ceux de la cité. Ils semblaient plus sauvages et plus épais. Leur peau changeait constamment de couleur et leurs yeux regardait dans toutes les directions à la fois. L’un d’eux s’approcha de Enriq, le regarda rapidement puis d’un seul mouvement les caméléons se fondirent dans le décor. Le voleur leva les yeux et eut l’impression que le lieu n’avait pas bougé, tout était à sa place, les corps avaient déjà été aspirés dans le sol. Il reprit la route bien décidé à ne pas perdre de temps. La poursuite était loin d’être finie, elle ne faisait même que commencer. Cela montre que la route sera pleine d’obstacle. - Oui mais à priori, je ne suis pas seul ! Tu crois que ces skinks étaient au courant de ma présence ? A mon avis, si tu es encore debout pour le raconter, c’est qu’ils savaient. - Savaient quoi ? Ca c’est la bonne question ! - Oui .. Ajouta Enriq en réfléchissant. Remettons en route ! Nous avons perdu assez de temps, ne la laissons pas nous mettre trop de distance ! Il ne se passa plus grand chose avant qu’il ne sorte du marais. Dix jours durant les quels il ne vit pas âme qui vive sauf une fois. Enriq ne savait pas si ce qu’il avait cru apercevoir était celle qu’il recherchait ou pas. Cela pouvait être du aux incessantes piqûres de moustiques qui pouvaient transporter de nombreuses maladies. Il était persuadé d’avoir vu quelque chose mais son faucon volait trop haut pour pouvoir lui confirmer. Finalement, il mit ça sur le compte de la fatigue et se remit à marchant en délogeant une motte de boue du sol. C’est peu après qu’il émergea du marais. Où, il ne le savait pas mais il était plus qu’heureux d’être sorti de ce bourbier. Il n’eut pas fait trois mètres sur le sol ferme qu’il entendit une voix derrière lui. - Laisse tes mains loin de tes armes ! Enriq ne put jeter un coup d’œil qu’il fut plaqué au sol. - Tu crois que ça peut être lui ? Entendit-il derrière lui. - Cela se peut ! Il correspond au profil transmis. Notre voleur reconnut des voix de femmes. - Il est trop minable pour être notre homme ! Dit une nouvelle voix. - Ne te fies pas aux apparences, elles peuvent nous réserver beaucoup de surprise. Enriq était toujours coincé au sol, un genou entre les omoplates. Il avait du mal à garder la tête hors du sol et cet effort lui prenait toute son énergie. Le petit animal agit alors rapidement. Il fonça serres en avant et essaya de griffer la femme au visage. Cette dernière sembla l’avoir vu et esquiva d’une roulade arrière au dernier moment. Enriq, libéré de l’emprise se remit debout tout en dégainant son arme. Haletant et fatigué, il se mit en joue contre une dizaine de guerrières en armures lourdes. @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 8 décembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 8 décembre 2004 Chapitre XIII - Mes sœurs, vous aviez peut-être raison, il se peut que se soit l’homme que nous recherchions… - Et si vous me disiez un peu plus sur l’homme que vous recherchiez, demanda Enriq, je suis quand même le principal intéressé, non ? Les guerrières se concertèrent rapidement. - Nous cherchons un voleur, celui-ci a réussi à échapper à la surveillance de nos sœurs Amazones. Nos informateurs nous ont dit que celui-ci était parti à la recherche d’une femme. - Je pense que vous avez trouvé votre homme, combattantes ! Maintenant, la question est de savoir ce que vous me voulez ! Et que venez vous faire ici ? - En bien, ne t’inquiète pas ! Dit-elle en regardant Enriq comme si elle avait du mal à croire que cet homme était le voleur. Nous sommes venues pour t’escorter, notre mission s’achèvera quand nous aurons trouvé la fille, cette femme pourrait faire un bon allié ! Enriq ne l’entendait pas de cette oreille mais il se dit qu’une escorte serait la bienvenue, du moins pour l’instant. - Je suppose que je n’ai pas vraiment le choix ! Je ne vais pas vous battre maintenant, plaisanta Enriq, vous risqueriez de vous vexer. Mettons-nous en route ! Ajouta-t-il. Le voleur essaya de prendre les choses en mains. Elles s’imposaient à lui alors il devait les avoir sous son contrôle même s’il doutait qu’aucun homme ne l’ait jamais. Notre ami se demanda quand il pourrait lâcher ces guerrières car il ne comptait pas les laisser repartir avec la fille. S’il avait fait tout ce chemin ce n’était pas pour récupérer que le joyau. Les guerrières ne parlèrent que très peu, elles accrochèrent très vite le rythme, avec moins de peine que Enriq même, elles connaissaient ce terrain. Alors que notre ami était perdu dans ses pensées, celle qui semblait diriger le groupe se mit à marcher à côté du voleur. - Je n'arrête pas de me demander comment tu as pu survivre dans la jungle alors que tu n’es qu’un homme ? Enriq ne put s’empêcher de hausser les sourcils à cette remarque. Ces femmes avaient une rage éternelle envers l’autre sexe. Il se demandait si un jour elles sauraient qu’il ne fallait pas généraliser et que certains hommes avaient un cœur. - Et moi de me demander comment des femmes aussi vulnérables que vous ont bien pu survivre toutes ces années… L’Amazone répondit à cette remarque par un grand sourire, peut-être réussirait il à la faire changer d’opinion. Elle allait se remettre à parler quand Enriq fit stopper la compagnie. Les femmes ne voulaient pas obéir mais quand elle comprirent qu’il y avait du danger dans l’air, elles s’accroupirent et dégainèrent. Le voleur rampa au milieu de hautes herbes et essaya de voir d’où venaient les hurlements qu’il avait entendu. Il avança prudemment encore sur quelques mètres et recula instinctivement. Ils étaient arrivés à la frontière du territoire hanté. Deux loups géants avançaient paresseusement le long de l’orée. Enriq comprit bien vite son erreur quand la première rafale de vent apporta directement son odeur aux loups. Les deux bêtes se tournèrent en même temps vers le voleur laissant apparaître de longues dents aiguisées. Un léger filet de bave dégoulina du coin de leur gueule. Ils foncèrent droit sur Enriq. Notre ami se retourna et hurla le plus fort possible aux Amazones de reculer le plus loin possible. Elles disparurent immédiatement. Le voleur quant à lui, se déplaça le plus rapidement possible dans les hautes herbes en évitant cette fois ci une imprudence. Les loups étaient à une centaine de mètres de là, ils reniflaient le sol à la recherche de leur proie. Ils relevèrent le museau et regardèrent la forêt. Une silhouette noire se détachait du marron des troncs. Les monstres se dirigèrent rapidement vers celui qui semblait être leur maître. Enriq souffla un bon coup, il avait eu chaud ce coup ci, il espérait que cette chance allait durer un peu. En parlant de ça, à priori tu n’es pas le seul à être passé par là.. - Qu’est ce que tu veux dire ? Enriq regarda à l’endroit où venait de se poser l’oiseau. L’herbe avait été piétinée mais pas enfoncée ce qui signifiait que quelqu’un de pas trop lourd était passé par ici, comme une femme. Les Amazones n’avaient pas réapparues et le voleur en profita discrètement pour rentrer à son tour dans la sombre forêt. Cette jungle contrastait avec celle qui bordait la cité homme lézard, celle ci était bien plus ténébreuse. Les branches et les feuilles des arbres formaient un large plafond au-dessus de notre ami. Seul quelques rayons lumineux parvenaient que trop rarement à éclairer un temps soit peut cet endroit maudit. Tout semblait avoir changé, tout était agressif et sombre. Enriq se mit sur ses gardes et essaya de suivre le chemin le plus probable. Il eut très vite l’impression d’être observé et suivi. Notre ami courut donc, passa un virage et se jeta dans des fougères. Par chance, aucune bête n’était à l’intérieur. Même s’il était mal installé, il vit parfaitement ses poursuivants. Enriq les laissa passer et émergea de son trou. - Vous manquez encore d’entraînement … Les femmes s’arrêtèrent. Celle qui dirigeait le groupe était visiblement énervée mais Enriq soutint son regard. - Vous avez essayé de nous abandonner ! - Abandonner est un terme fort, non ? Vous êtes assez grande pour vous débrouiller toute seule, non ? Et puis, vous n’aviez qu’à me suivre, je ne vous l’ai pas interdit… Si sa mâchoire aurait été assez souple, elle se serait trouvée sur le sol. De petits rires égaillèrent la troupe. La chef marmonna des choses incompréhensibles et se remit en marche. Enriq se jura de ne plus la chercher, il avait poussé très loin et il n’aurait pas été surpris de se voir transpercé par une épée… Ils ne firent pas quelques mètres que toute la troupe se retrouva encerclée par des créatures fantomatiques. - Ne bougez pas, ces créatures vous tuent d’un simple touché ! Dit Enriq sans savoir d’où il tirait ça. - Ce ne sont que des fantômes, dit une femme en frappant d’un coup d’épée l’un d’eux. Enriq ne put l’empêcher de continuer son geste. Le fantôme ne bougea point et elle passa au travers. Ses yeux se révulsèrent et elle s’écroula, morte. Notre ami pria pour que l’âme de la défunte trouve rapidement le repos. Le voleur avait une fiole d’eau bénite sur lui et il se demanda si elle n’avait pas été cassée lors de ses multiples affrontements. Par chance Enriq, comme les fantômes ne bougeaient pas, put la sortir et asperger deux d’entre eux. Les cris que poussèrent les morts les força tous à se coller les mains sur les oreilles et à s’écrouler au sol. Une fumée épaisse entoura les corps des deux morts vivants atteints. Quand celle ci se dissipa, il ne restait rien des deux créatures d’outre tombe. Les autres créatures voyant que les vivants qu’ils devaient garder n’étaient pas si inoffensifs que ça avancèrent sur leurs cibles en marmonnant de leur voix sourde et monotone. Les guerriers, malgré leur incapacité à se défendre, formèrent une position circulaire, prêt à payer chèrement de leur vie. Par chance, alors que les créatures n’étaient qu’à deux mètres d’eux, ils sentirent tous une présence dans leur dos. Enriq ne comprit pas ce qui arrivait, quelqu’un ou quelque chose lui saisit le corps et l’entraîna vers le bas alors qu’il n’y avait pas de trous dans le sol. Le voleur ne pouvait pas bouger et n’arrivait pas à respirer, il sentait aussi de la terre contre son visage. Il réussit à reprendre son souffle quelques secondes après. Il faisait noir, ils devaient être dans une caverne. Celle qui s’appelait Zelis invoqua une boule lumineuse qui permit à chacun de voir que le reste de ses compagnons étaient encore entiers. - De la magie ? Se surprit à dire le voleur. Il n’avait jamais franchement aimé cet art, trop lâche à son goût. La femme ne lui répondit que par un grand sourire. Les compagnons se resserrèrent, ils n’étaient pas seuls. La magicienne lança une boule contre l’une des parois, la boule éclata dans une gerbe d’étincelles multicolores. La lumière produit par cette dernière fut assez longue pour qu’ils puissent tous voir des formes se fondrent littéralement dans la roche. - Je ne sais pas ce que c’était, mais ça nous a sauvé la vie… - Nous sommes quand même prisonnier sous terre, dit une femme. La simplicité de l’argument coupa net Enriq. C’était une évidence mais elle avait suffit à briser son argumentation. Le voleur commençait à être habitué au lieu sombre et il mit donc moins de temps à s’y habituer. Il vit que sur un des côtés de la caverne, il y avait une entrée de tunnel. Notre ami en fit donc part aux Amazones et ils décidèrent à l’unanimité de l’emprunté. Enriq fermait la marche et il essayait mentalement de guider son ami ailé. Le tunnel déboucha dans une autre caverne. Celle-ci était fermée à son extrémité par une porte de fer. Une des femmes essaya de l’ouvrir et se fut là une nouvelle erreur… La porte se chargea de petite étincelle blanche et un fulgurant éclair frappa cette dernière en plein dans la poitrine. Elle traversa la moitié de la caverne avant de s’arrêter, fumante et inerte. Deux sœurs se précipitèrent pour voir si le pire n’était pas arrivé. Enriq fit mine de le rejoindre mais il fut arrêter par la chef Amazone. - Elles ont des formations de prêtres, elles s’en sortiront, ajouta-t-elle. Enriq allait pouvoir désamorcer le piège. @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 16 décembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 16 décembre 2004 Chapitre XIV Enriq commença alors par étudier la dangereuse porte. Elle était dans du bois massif ce qui contrastait avec la pierre qui formait la caverne. La porte était barrée de deux barres métalliques et entre ces deux, il y avait un loquet. Le voleur tira d’une de ses poches une petite pointe de fer qu’il introduit délicatement dans le trou de la serrure. Il fit quelques tâtonnements prudents pour essayer de voir quel était le mécanisme et de voir sa possibilité de manœuvre. Notre ami allait devoir faire attention car le dispositif ne semblait pas avoir été entretenu et le moindre faux pas déclencherait indubitablement le piège. Enriq commença alors à respirer doucement, à laisser sa main se laisser guider par son instinct. - L’une de vous aurait-elle une mince broche ? Ou quelque chose comme ça ? - Oui, répondit celle qu’il avait entendue comme étant Beladia. Enriq, toujours concentré sur chacun de ses gestes, prit la broche dans sa main. Il l’inséra doucement à la suite de sa pointe et commença alors le désamorçage. La pointe en fer toucha la première partie de la serrure qui se souleva lentement, le voleur fit glisser la broche de façon à qu’elle empêche le petit cran de redescendre. Plus Enriq avançait dans sa manœuvre, plus il sentait un crépitement parcourir ses doigts. Il espérait qu’il allait réussir car il avait enlevé ses gants de protection. D’après ce que notre homme avait senti la première fois, il y avait quatre crans pour la clé et un dernier qui devait être levé par magie sûrement. Le voleur s’activa et leva le dernier verrou. Enriq se releva et laisse la broche dans la serrure pour pas qu’il ait à recommencer son travail. - Zelis ? Tu pourrais venir m’aider ? - Qu’y a-t-il ? Demanda-t-elle. - Pourrais-tu faire léviter la broche par courant magique ? - Bien sûr ! Je ne suis pas un mage de foire ! Cette attitude hautaine commençait à exaspérer Enriq. Quand finiront elle par voir qu’il n’était pas comme les autres et qu’il ne les voyait pas uniquement en femme de foyer ? - Quand je te le dirai, fais-le… A son grand étonnement, elle ne dit rien. Enriq reprit son petit pic et se prépara à attaquer le dernier cran, le plus dur. Une fois la pointe sur la partie la plus basse du verrou, il demanda à l’Amazone de déclencher son sort. La jeune femme incanta et Enriq vit la petite broche en argent s’élever lentement. Enriq cala avec l’aide du petit pic cette dernière sous le cran et ce dernier se souleva magiquement. Le jeune voleur recula prudemment tandis que la porte cliquetait bizarrement. Malgré les appréhensions du voleur, il ne se passa rien. La porte donnait sur une volée d’escalier en pierre qu’il fixèrent tous sans un bruit. Le jeune aventurier fut le premier à rompre l’inanité du groupe. Enriq dégaina et emprunta le corridor de pierre. - On le suit, ordonna immédiatement la chef dont Enriq n’avait toujours pas vu le visage. Le groupe se remit donc en marche. La blessée avait été remise d’aplomb et seule persistait une cicatrice au reflet argentée. Une petite porte en bois achevait le sinistre couloir. Le voleur cala son corps contre cette dernière et quand il fut sûr qu’il n’y avait personne, il la poussa silencieusement. La porte donnait sur une large salle qui s’avéra être un cellier. La salle était immense, deux escaliers l’entouraient et ils montaient sur un étage qui leur était caché. Des armures et des tableaux anciens décoraient chaques marches. Un tapis rouge à motif noir allait d’une énorme porte vers une large salle en chêne. Seul le silence et les ombres qui hantaient les lieux dérangeaient le tableau. Le groupe avança dans l’immense pièce et ils décidèrent de commencer par le premier étage, celui leur semblèrent être le meilleur. Les cinq premières minutes leur firent penser qu’ils étaient seuls et que le manoir était vide. Dans une pièce qui semblait être une chambre, quelqu’un leur tournait le dos. Enriq lui attrapa l’épaule et le força à se retourner. - Où sommes-nous ? Demanda notre ami. Et qui es … Il ne put continuer sa phrase. La créature qui s’était retournée n’était plus vivante depuis bien longtemps. Les yeux n’étaient plus à leur place et les orbites vides étaient déjà attaquées par les vers. Une large entaille suintait à hauteur de son estomac. Malgré ça, la créature vivait. La bouche légèrement ouverte, il produisait un son monotone. Une voix parvint à sortir de ce corps en décomposition. - Que faites-vous ici ? Dit-il, chaque syllabe étant prolongée longuement. - Où sommes-nous ? Demanda Enriq encore sous l’effroi. - Le maître vous punira ! Ajouta le zombi de sa voix sourde. La grande guerrière Amazone jugea alors que la créature existait depuis bien trop longtemps et elle le décapita prestement. - Pourquoi as-tu fais ça ? Demanda le voleur énervé. Il aurait pu parler ! - Cette créature est fourbe, ces paroles ne sont que mensonges. Son existence est une provocation directe à nos Dieux. - Vos Dieux ? Ils n’existent pas ! Où sont les Dieux quand les problèmes sont là ? Les deux personnages avaient dégainés leur lames. Sous l’insulte, la femme casquée avait pointé sa lame sous la gorge de Enriq qui en avait fait de même. - Je ne te permets pas d’insulter nos Dieux… - Et moi de me menacer. - Allons, allons ! Dit Zelis entremetteuse, si j’ai compris ce que cette créature disait, le maître de cet établissement va revenir d’ici peu. Piqués à vif par un argument de poids, les deux protagonistes abaissèrent leur lame d’un accord commun. - Je suis désolé, commença l’Amazone, je ne .. - Allons, allons, c’est moi le fautif, je n’aurai pas du parler des Dieux comme ça.. Oublions ça et repartons sur de bonnes bases ! Proposa Enriq. La femme saisit sa main tendue et lui adressa son plus sympathique sourire. Vos hôtes arrivent… - Tu es encore là toi ? Tu pensais peut-être m’oublier ? - Non mais dans toute cette agitation, je t’avais oublié ! Pardonne-moi ! C’est bon, ne t’en fais pas, j’ai l’habitude. - Qui sont-ils ? Demanda le jeune voleur. Des morts vivants, une véritable armée. Si j’ai un conseil à vous donner, gardez pour vous l’effet de surprise le plus longtemps possible. En plus, vous en aurez besoin pour ta mission ! répondit le volatile. - Ma mission ? Qu’on à faire des morts avec ma mission ? Ils retiennent captive la femme que nous recherchons. Enriq se précipita instantanément aux carreaux de la bâtisse. En effet, entouré de créatures de la nuit, elle se tenait allongée dans une solide cage de fer. Autour de cette cage se tenait des loups mutants et une véritable armée de squelettes et de zombis. Il y avait même deux énormes chauves souris perchées sur cette dernière. Il y avait une sorte de respect entre les créatures et la femme, ils ne lui avaient pas pris le cristal. Cela bousculait un peu les plans de Enriq mais il était bien décidé, il allait la libérer. @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 16 décembre 2004 Partager Posté(e) le 16 décembre 2004 Bon, pour l'analyse en détail on va devoir oublier, c'est un peu trop long et j'ai bien trop peu de temps pour m'y attaquer maintenant. Malgré cela, je peux tout de même faire ressortir certains points: - l'orthographe/grammaire et plutôt bien maîtrisé, mais il reste tout de même des erreurs assez évidentes à certains enroits. J'ai tendance à en déduire qu'aucun ou presque des passages n'ont pas été relus. C'est par moment assez gênant. - le style est plutôt bon. Toutefois, attention à ce genre de phrases: Enriq se demanda s’il avait déjà vu une aussi grosse créature, il eut beau plonger dans ses souvenirs, il ne trouva pas aussi dangereuse monture. Notre ami se demandait à quoi servait cette créature quand il eut la réponse. La première virgule devrait devenir un point. La deuxième partie est quant à elle totalement à reformuler, comme par exemple: "Notre ami se demandait à quoi servait cette créature lorsque le skink lui donna la réponse." Enfin, et pour moi le plus important: Tout l'épisode du crochetage est bien trop long. On pourrait dire que c'est dans le but de plus plonger dans l'ambiance, mais parfois c'est vraiment trop. Le passage avec les loups (juste la première fois avant qu'il ne pénètre dans la forêt) sert à montrer la présence des nécromanciens et à tenter de semer les amazones (ce qui permettra d'introduire les fantômes qui eux-mêmes mènent à cette grotte). Par contre, le passage du crochetage n'amène rien, vraiment rien (à mon sens). Il crochette une porte (et il y met le temps), puis ouvre une seconde, etc... Ce n'est pas très intéressant, même si c'est tout de même bien écrit. J'en viens donc au résumé de ce que je cherche à exprimer: Attention à ne pas écrire pour ralonger. Inutile d'aller trop dans les détails des mouvements si ceux-ci n'apportent rien, car cela ne peut que détruire la fluidité du récit. Au pire tes scènes de crochetages auraient-elles pu être utiles à montrer une lente et difficile progression, ce qui n'est pas le cas ici (deux portes dont une seule fermée, c'est pas la mer à boire). Si tu veux, je peux aller plus dans les détails, mais je pense en avoir assez dit pour être compris. Enfin, pour terminer mon commentaire, je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire la suite des aventures de ce voleur, malgré les fautes, les passages un peu longuets et autres détails, et pour moi c'est ça qui fait la magie de ce texte. Sur ce, amicalement, Impe... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 22 décembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 22 décembre 2004 1) Je corrigerais quand je reverai globlalement tout le texte, merci Imp pour tes remarques. 2) Je post un gros chapitre, ca derangera pas mon lecteur Chapitre XV Le cortège que Enriq suivait des yeux s’arrêta brutalement, le chef en tête n’avançait plus et il avait ordonné l’arrêt. Il leva lentement la tête vers la fenêtre où était notre voleur. Le jeune héros ne pouvait voir son visage, seul deux petits éclats indiscernables marquaient les yeux de la créature. Il abaissa sa main et les deux loups qui l’encadraient alors coururent dans la maison. - Pensez-vous pouvoir divertir les morts vivants le temps que je la délivre ? Demanda Enriq aux Amazones. - Oui, nous le pouvons, nous nous rejoignons à la frontière de cette forêt. D’après ce que j’ai vu, nous avons pas dû nous en éloigner beaucoup. Zelis intervint dans la conversation, Enriq se demanda si cette dernière n’était pas la seconde du chef. Il faudrait penser à savoir qui elle est, par la même occasion il faudrait savoir son prénom. - D’après ce que j’ai vu, nous ne sommes pas seuls, si je ne me trompe pas, ce qui nous a sauvés tout à l’heure sont des élémentaux de terre. Ce sont des puissantes créatures mais je ne peux pas dire qui les a envoyés et si ce geste était désintéressé ou pas… - Je prendrai garde, on se rejoint là-bas… Dit le voleur après avoir vérifié tout son équipement. La première chose qu’il allait devoir faire, c’était de se débarrasser des loups. Enriq pouvaient entendre leur martèlement dans ce qui devait être un escalier. Malgré à ce que s’attendait Enriq, seul un loup se tenait face à lui. Le voleur en déduit rapidement que soit l’autre loup était avec les Amazones, soit il le prenait à revers. Le voleur fuit de l’endroit où il était pour se réfugier dans une petite chambre sombre. Le loup mit rapidement la porte en charpie à l’aide de ses monstrueuses pattes. Il rentra et fixa Enriq de ses yeux orangés, la gueule dégoulinant de sang fraîchement bu. Le loup grondait légèrement, signe qu’il se préparait à bondir sur sa proie. Le voleur essaya de contrôler la créature mais il n’y parvint pas, il y avait comme une barrière invisible qui l’empêchait de sonder son esprit. Soit la créature était trop attaché à son maître, soit cette dernière ne réfléchissait pas par elle-même : une vraie machine à tuer. La créature sentit qu’on s’introduisait en elle et elle bondit sur notre ami. Celui-ci, alors qu’il était encore dans ses pensées, l’évita d’un réflexe miraculeux. Le loup s’écrasa dans un bruit sec dans les meubles juste derrière le voleur. Le monstre sembla sonné et Enriq en profita pour sortir de ce cul-de-sac. Sur sa gauche, il y avait l’escalier par lequel était venu le loup. De l’autre, un long couloir qui s’enfonçait dans la maison. Le voleur opta pour le passage de gauche, vers l’escalier, il allait essayer un piège bien qu’il avait peu de temps devant lui. Comme par magie une petite cordelette, bien plus solide qu’en apparence, apparut entre ses mains. Rapidement, Enriq la tendit dans le haut des escaliers et la noua à deux minces piliers. Le voleur descendit encore quelques marches alors que le loup ressortait de la pièce, bavant toujours plus de colère. Il bougea rapidement la tête pour savoir de quel côté était parti le chanceux humain. Le voyant dans l’escalier, il n’hésita pas une seconde et s’engagea à sa poursuite. Le voleur se campa sur ses pieds et attendit ferme la créature en priant pour qu’elle ne passe pas au-dessus du fil. Malgré toutes ces craintes, la créature tomba dans son piège, lui sectionnant les deux pattes avant à cause de sa vitesse. Elle roula en boule dans l’escalier avant de finir empalé sur l’épée du voleur. Sous le poids du loup et la violence de la créature, Enriq se retrouva coincée sous cette dernière. Le sang trempa la tunique de notre ami et après un effort surhumain, il réussit à se dégager maudissant les Dieux qui l’avaient mis dans cette situation. Notre voleur dégagea sa lame par la même occasion. Il la glissa directement dans son fourreau sans prendre la peine de la nettoyer, quelqu’un ouvrait la porte à une dizaine de mètres de lui. Le voleur désamorça rapidement le piège, le récupéra et prit vite l’autre couloir. Le nouveau corridor était flaqué de portes de part et autre. Enriq en ouvrit plusieurs, des chambres pour la plupart.. La dernière pièce était la plus morbide : Il faisait sombre, les fenêtres avaient été cloîtrées, des rideaux épais empêchaient les derniers rayons de soleil, qui auraient réussi à passer le barrage de bois, d’arriver. Contrairement aux autres chambres, celle-ci était ronde, le centre de gravité de la pièce était entouré de larges cercueils noirs. Le voleur en fit le tour prudemment, il posa la main sur le haut de la première boite et sentit une présence. Même si la boite était froide, il y avait quelqu’un dedans… Son instinct poussait fortement Enriq à faire demi-tour. Je confirme tes pressentiments, je sens aussi quelque chose dans ces boites. - Où es-tu ? Je crois que j’aurai besoin d’aide. Je ne peux pas rentrer, tout est fermé et c’est bien trop dangereux… Je vais rester dehors, je pourrais te rendre compte de ce que font les Amazones. - Bien, je vais me débrouiller tout seul alors… Bonne chance ! Enriq referma la porte et regagna le couloir. Une torche dans un couloir perpendiculaire fit naître trois silhouettes devant lui. Il se colla derrière une large statue représentant un homme en armure lourde. Le voleur rabattit sa capuche et calla sa tête sur ses genoux. Dans cette position, il ne devrait pas être détecté : Il ne dégageait aucunes odeurs et si c’étaient des morts vivants qui arrivaient alors ils ne devraient pas le repérer. Les choses passèrent devant lui sans le remarquer. Enriq se demandait ce qui pouvait bien traîner les pieds comme ça et en se penchant, il aperçut trois nouveaux zombis. Les lieux avaient vite été réinfectés, les choses allaient se corser. Si notre ami voulait sauver cette fille, il allait déjà devoir par sortir de sa cachette. Ce n’était pas chose aisée car il y avait un passage de zombies environ toute les minutes. Enriq balayait la poussière au sol, pour s’occuper en réfléchissant, quand il aperçut des petites entailles dans le bois. Le voleur se demanda alors si toutes les bâtisses possédaient forcement des passages secrets. Maintenant, il fallait qu’il trouve le mécanisme d’ouverture en espérant qu’il ne nécessitait pas une clé. Celui se révéla être le fourreau de la statue qu’il suffisait d’abaisser. Le mur grinça derrière lui et un mince couloir fit son apparition. Il était peu poussiéreux et bien éclairé preuve de sa courante utilisation. Le couloir s’achevait quelques mètres plus loin dans un escalier métallique. Enriq le descendit doucement, tout ses sens en alerte : Il ne savait pas sur quoi il allait tomber. Finalement, se dit le voleur, les passages secrets ça a du bon ! Enriq était dans les geôles. Il devait y avoir une vingtaine de cellules, mais elles étaient toutes vides. Elles étaient toutes conformément identiques et simples : il y avait un lit fait de paille, une potence et une corde. Enriq eut alors un aperçut de la personnalité du maître des lieux. Les prisonniers avaient deux choix, le premier était de croupir en prison en attendant que le maître vienne les chercher ou bien se tuer eux-mêmes pour ensuite être victime des expériences du nécromancien. En fait, quelque soit leurs décisions, le résultat était le même. La cellule du fond était une des seules à être ouverte et c’était la seule qui était éclairée, quelqu’un allait l’habiter. Enriq était prêt à parier que c’était celle qu’il recherchait qui allait loger dedans. Le voleur entra dans une cellule voisine et se dissimula sous la paille qui recouvrait le sol. Il se cacha dans le coin de la cellule mais de telle façon à voir ce qui se passait à l’extérieur. Il n’eut pas long à attendre : Les premiers bruits arrivèrent à ses oreilles. - Mais lâchez-moi bon sang ! La voix féminine était posée malgré la volonté qu’elle avait de s’enfuir. Enriq vit que ce qui la contrôlait, l’empêchait également de montrer ses émotions. - Mettez la dans la cellule, le Maître ne va tarder à l’interroger… Dit une voix sourde provenant d’une énorme créature. La grosse créature, qui devait être un lieutenant du nécromancien, était un assemblage de plusieurs êtres vivants : des humains, des loups aussi bien que des ours. Par sa magie noire, le sorcier maudit avait assemblé ce tas de chaire et l’avait amené à la vie. La créature maniait, malgré son apparence, avec dextérité deux grands gourdins. Elle prenait plaisir à envoyer valser les zombies d’un bout à l’autre de la pièce dans un grand rire sonore et grave. Les zombies ne brochaient pas et se relevaient toujours. Une voix glaciale prit la parole : - Je vois que notre invitée a prit son aise dans sa cellule ! Vous verrez, vous ne manquerez de rien. Bon ce n’est pas que ce monologue m’ennuie mais je vais te libérer au moins un moment de l’emprise qu’a le joyau sur toi. Il fit quelques passes dans les airs juste devant lui. L’air devint sombre et des petites étincelles achevèrent le sort. - Bien, venons en fait, je n’ai pas que ça à faire que de perdre mon temps avec toi. J’ai besoin de ce joyau et à part libérer de l’emprise qu’il a sur toi, je ne peux rien faire d’autre. Tu dois me le donner toi-même, je n’ai pas envie de finir comme mes squelettes tout à l’heure. - Et si je refuse de vous le donner ? Demanda l’impudente aventurière. Enriq ne voyait toujours pas le visage du nécromancien mais l’effroi se lisait dans les paroles de la jeune femme, cela en disait long sur ce qu’elle voyait. Le nécromancien rit d’un rire froid et démoniaque avant d’ajouter : - Dans ces cas vous subirez jusqu’à votre mort l’influence de ce cristal. L’homme sombre sembla toucher une corde sensible, il avait toute son attention. Il remit une couche. Si vous vous montrez coopérante, je serai me montrer généreux, je peux vous offrir l’immortalité. Réfléchissez y, je suis patient…jusqu’à un certains point. L’homme disparut du côté opposé où était arrivé Enriq en laissant ses directives à l’immense créature. Celle-ci resta vers les cellules quelques minutes puis ouvrit une grande trappe. Une odeur d’égout et de décomposition envahirent la pièce. Le gros mort vivant était parti laissant la jeune femme et le voleur seuls avec deux zombis. Enriq n’allaient pas avoir beaucoup de mal à achever ces créatures. Il enleva discrètement ce qui avait été sa cachette et sortit par la même occasion sa lame encore poisseuse. Il se leva et se glissa derrière les deux morts. Il décapita la première créature et planta son poignard dans la nuque de la deuxième. Les deux créatures tombèrent, une nouvelle fois morte. La femme n’entendit même pas les deux créatures choirent au sol. Elle avait la tête posée entre ces genoux et elle semblait réfléchir. Enriq hésita à la sortir de ses rêveries. Il chercha un moyen de la sortir de là. Le voleur avait la vue maquée quand il l’avait déposée dans la cellule ce qui fait que Enriq ne savait pas comment l’enlever de cette prison étrange. Il n’y avait pas de barreaux et donc pas de serrure. C’est la que Enriq vit les nombreuses gargouilles qui se trouvaient dans le prolongement des murs des cellules. Leurs yeux brillaient d’une étrange luminosité. Le voleur y mit la main et en ressortit une gemme de couleur étoilée qui, pensait-il, devait lui permettre de passer à travers le champ de force. Et c’est ce qu’il lui permit de faire. Il traversa le mur invisible comme s’il n’y avait rien. Il se trouva à seulement un mètre de celle qu’il avait tant cherchée. Elle ne l’avait pas encore remarqué, toujours perdue dans ses pensées. Il toussota pour la ramener à elle. Elle leva vers lui des yeux d’étonnements et d’incompréhensions. - Que fais-tu ici ? Bredouilla-t-elle. Je connais ton visage, nous nous sommes déjà rencontré, non ? - Il se peut, ma mémoire n’est plus ce qu’elle était ! Mentit-il. Maintenant, il faut partir. Une sorte de désespoir affaissa ses épaules. Elle remit sa tête sur ses genoux et finit par dire : - Ah quoi bon sortir ? Le nécromancien nous retrouva. Et quand bien même nous lui échapperions, il dissipera son sort et le cristal reprendra le contrôle. - Au moins, il ne l’aura pas, s’il tombe sous son pouvoir, personne ne sait ce qu’il pourrait en faire. Il faut que nous quittions ce lieu au plus tôt. - Tu as probablement raison… Elle se leva lentement, comme si son corps faisait plusieurs centaines de kilos. Enriq décida de suivre le chemin du magicien corrompu. Le nouveau corridor donnait directement sur une porte. En l’ouvrant, les deux compagnons virent un superbe bureau. Une large fenêtre éclairait une grande table où plusieurs papiers étaient éparpillés. La pièce était entourée d’immenses étagères où se croisait tomes, grimoires et potions. Encore au-dessus des étagères, il y avait des trophées mais comble de l’horreur, ce n’étaient pas que des animaux… Cette salle donnait accès à deux nouvelles portes, ils en empruntèrent une au hasard. C’était une salle assez ouverte où trônait en son centre un large bassin. Les eaux étaient chaudes et elles dispensaient dans la salle des larges volutes de fumée. Il y avait dans l’air d’étranges saveurs exotiques. Plusieurs bassins étaient reliés au premier par de petites gouttières. Enriq s’approcha de ceux-ci et regretta très vite son geste. Dans lesdits bassins étaient en train de croupir des corps à différents états de putréfaction. Enriq déduit que ces corps alimentaient le bassin principal et il se demanda quelles surprises allaient encore montrer ces lieux. Ils passèrent une nouvelle porte qui donnait dans une vaste salle à manger. Le nécromancien y était et il se retourna dès leur arrivé dans la salle. - Bien, je sais dorénavant ce qui a causé la, ô combien, douloureuse perte d’un de mes loups… Enriq n’avait qu’entre aperçu le visage du sorcier mais cela avait suffit pour créer en lui le plus grand effroi de toute sa vie. Il détourna les yeux rapidement et entraîna la jeune femme avec lui. - On va se faire avoir si on reste ici, fuyons ! - Je te l’avais dit, ça ne sert à rien de fuir… - Je prends le risque ! Dit-il avec un mouvement d’épaule. Aide moi à mettre la table contre la porte, je ne sais pas si ça va le retenir bien longtemps mais ça vaut le coup d’essayer. Après avoir poussé ledit meuble en travers du passage, ils décidèrent à l’unanimité d’essayer la dernière porte, dans le bureau. Cette dernière donnait directement dans une cour intérieure. Des corps morts-vivants traînaient éparpillés, preuve d’une lutte sans merci. Malgré les masses sanguinolentes de corps, Enriq n’était pas rassuré, il pouvait reconnaître des membres aussi bien appartenant à des morts qu’à des vivants. Les Amazones étaient passées par ici et si elles étaient encore en vie, elles avaient du nettoyer le passage. Derrière cette place jonchée de cadavres descendait un petit escalier en colimaçon. Le voleur fit par de son appréhension pour ce passage qui lui semblait être pire que ses propres idées. Sans un mot, la femme ramassa une épée et descendit la première dans le souterrain. Ils n’avaient descendu que quelques marches quand une voix résonna autour d’eux : - Vous pensez pouvoir m’échapper ? Vous êtes dans mon domaine et vous allez rejoindre nos rangs.. - Pressons le pas, nous ne devons pas être loin de la sortie, il ne pourra rien nous faire ! Dit Enriq pour se rassurer autant qu’elle. Au bout du tunnel, ils pouvaient apercevoir la forêt. Il n’y avait qu’une seule petite salle entre eux et la liberté. Arrivé dans cette dernière, Enriq put sentir la même odeur d’égout que dans la prison. Sans donner d’explications, le jeune héros attrapa la main de la nordique et se précipita vers la sortie pendant que le lieu était vide. Au moment de franchir les derniers mètres, le voleur s’écrasa contre un obstacle. Il avait terriblement mal au nez et aux genoux. A la place de la sortie était apparu un grand mur de brique rouge sang. Enriq, toujours chancelant à cause du choc, vit apparaître un autre mur par là où ils étaient rentrés. Il restait qu’une seule issue, mais elle venait juste de servir d’entrée à l’abomination. Elle entra dans la salle, fit quelques choses qui ressembla à un sourire et rigola. - On vous avait dit que vous ne pouviez pas nous échapper.. @+ -= Inxi, seulement s'il vient =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 23 décembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 23 décembre 2004 (modifié) Chapitre XVI La femme se réfugia dans un coin, ce combat la dépassait de loin. Elle confia son épée à Enriq et prenait soin de toujours se trouver à l’opposé de la créature. - Je crois que je ne peux pas faire grand chose, je te la laisse. - Ton attention est touchante, dit-il en forçant un sourire. La créature n’avait pas encore bougé, Enriq ne voyait pas qu’elles pouvaient être les faiblesses de celle-ci. Il allait devoir improviser pendant l’inévitable combat. Le monstre mesurait le double du voleur, aussi bien en longueur qu’en largeur. Elle le regardait de ses yeux rouges et noirs, faisant pendre ses gourdins sur ses flancs. Sans prévenir, elle lança l’un d’eux droit sur Enriq. Celui-ci faillit le décapiter, mais le voleur se baissa à temps. Le gourdin déplaça une partie du mur tant il avait été lancé avec violence. La créature alla chercher son gourdin, comme si Enriq n’existait pas. Notre voleur, saisissant l’occasion, lacéra le dos du monstre à grand coup d’épée. Celui ne se retourna même pas, il restait insensible aux coups portés par l’audacieux aventurier. Elle ramassa l’arme tandis que Enriq enfonçait toujours plus son épée dans les entrailles du monstre. Notre ami fit vite demi-tour alors que la créature se retournait vers lui. Elle courut de toute sa masse et porta deux coups : un au niveau de la tête et l’autre au niveau des jambes. D’un saut, le voleur se retrouva à l’horizontal entre les deux gourdins. Il retomba au sol et passa de justesse sous la créature avant qu’elle ne porte un nouveau coup. - Tu es comme un petit insecte, pénible à tuer mais terriblement inutile, dit-il de sa voix caverneuse. Enriq ne répondit pas préférant garder ses forces pour se concentrer. La créature agissait à l’inverse de l’aventurier : aucune subtilité, de toute manière, elle n’en avait pas besoin. L’assemblage de corps se dirigea en courant vers notre ami, il fit mine de plonger à droite et au dernier moment sauta à gauche. Il mit au passage un violent coup d’épée en tentant de sectionner un genou, rien n’y fit, la créature resta debout. De l’autre bout de la pièce, le voleur décocha de son arbalète. Il mit un carreau magique et visa le monstre. Le projectile traversa de part en part la masse difforme et pour la première fois, il lui arracha un cri de douleur. - Tu me fais perdre mon temps ! Le Maître est pressé ! Le voleur eut soudain une idée qui devait les aider à détruire les créatures. Il se dirigea vers la jeune femme qui regardait le combat en espérant pouvoir faire quelque chose à un moment. - Le cristal ! Dit-il essoufflé. - Quoi ? - Le cristal, c’est la solution, finit-il par expliquer, accroche-le au bout d’un des carreaux. - Je ne comprend pas ! - Tu verras ! On n'a pas de temps à perdre. Elle s’exécuta alors que le monstre leur revenait dessus. Le monstre longeait le mur, au niveau de la sortie, quand Enriq fit feu une nouvelle fois. Ce coup-ci, l’abomination s’arrêta nette. Elle ouvrit la bouche d’incompréhension et toucha d’une de ses mains, qui avait lâché le gourdin, le trou par lequel était entré le missile. Une vive lumière émergea du trou réduisant la main en poussière. Le ventre du monstre émit une éclatante lumière blanche. Tout se calma. La créature, se demandant toujours ce qui se passait, fut frappé par un éclair d’une étonnante violente qui les éblouirent tous. La créature hurla à la mort avant d’exploser à la manière d’une étoile, projetant membres et morceaux de décors dans toute la pièce. A la place de la défunte créature restait le joyau, brillant d’une étrange lueur. La lumière décrut rapidement avant qu’il redevienne comme avant. La femme le reprit rapidement et ils prirent la sortie nouvellement dégagée. Aucun des deux ne fut jamais aussi content de revoir le jour. Malgré tout, ils étaient toujours en danger et ce n’était pas le moment de baisser sa garde. Enriq n’avait pas oublié les spectres qui rodaient dans les environs. Les deux compagnons mirent moins d’une heure pour retrouver la trace des Amazones. Le voleur, s’étant approché discrètement, surpris les guerrières. Se furent-elle qui commencèrent à parler. - Bienheureux que tu es réussi ta mission, voleur ! Dit Zelis. - Heureux que tu t’en sois sorti, mage ! Répondit-il avec un clin d’œil. Il ajouta pour les deux autres : Je vois que les prêtresses s’en sont également sorties, Que la justice guide votre bras. - Et que votre âme porte les coups, répondirent-elle rituellement. - Zelis, il faudrait que nous levions le camp dès que vos sœurs seront revenues ! Son visage fit signe d’un abattement total. Elle réussit à redresser la tête et avec une larme, elle dit : - Nous sommes les seules survivantes… - Que…Quoi ? Failli s’étrangler Enriq. Un silence s’abattit alors sur le groupe. Et c’est toujours en silence qu’une prêtresse soigna le nez du voleur et qu’ils repartirent. - Comment cela c’est produit ? Dit Enriq en brisant le silence. - Après que nous nous soyons quitté, nous sommes tombées sur un énorme loup, il a attaqué par derrière et a arraché la vie à l’une de nos sœurs. Le loup voyant qu’il n’avait aucune chance a fait demi-tour. Nous n’avons même pas pu la venger ! Elle avait dit ces paroles en serrant les poings d’une telle force qu’ils blanchirent. Ensuite, nous avons essayé d’attirer loin de toi tous les monstres des environs mais ils étaient trop nombreux et ils ne refoulèrent dans le château. Deux sœurs de plus ont péris. Ensuite, à force de détour dans ce labyrinthe, nous sommes arrivées dans une sorte de cour. - Nous aussi sommes passés par-là, elle continua son histoire ne levant la tête comme unique réponse. - Ici, nous nous sommes fait attaquer de toute part, des zombies arrivaient toujours plus nombreux nous bouchant l’accès aux souterrains. Malgré le courage que nous fîmes part, nous perdîmes le courage, je fus séparé du reste du groupe pour retrouver plus loin mes deux sœurs ici présentes. - Qu’est-il advenu des autres ? - Mortes ou disparues, ce qui revient au même… A ce moment, un cri les forcèrent à se retourner. Loin au-dessus de la cime des arbres, ils apercevaient des colonnes de fumées. - Je crois que vos sœurs ont réussi à ne pas partir seule. - En effet ! Dit-elle esquissant pour la première fois un sourire. Il eut un bruit de brindilles écrasées et les deux amis se mirent en garde prêt à accueillir l’individu. - Cint’hia ! Dit l’Amazone. Malgré son apparence encrassée, son visage découvert et une blessure au ventre, Enriq reconnut bien celle qui leur avait servi de guide. Le voleur fronça les sourcils en essayant de se rappeler où il avait bien pu voir ce visage. Soudain, l’évidence lui sauta aux yeux : C’était celle qui l’avait nourrie lors de son bref séjour chez les Amazones. - Heureux de tous vous revoir ! Falthis ? Iaria ? Comment vous êtes vous échappez ? Je vous croyais mortes ! - Nous avons beaucoup de ressources ! Dit l’une d’elle dans un clin d’œil. La chef remarqua que Enriq avait reconnu qui elle était. Elle rougit légèrement et lui dit : - Chacun ses secrets. - Mais… - Pas de mais ! Falthis, peux-tu guérir ma hanche, s’il te plait ? - Racontes-nous ce qui c’est passé ! Demanda Zelis. - Bien, en fait, après que nous nous soyons fait séparer, deux filles et moi sommes parties dans ce qui semblait être une salle de bain. Nous y avons des corps qui flottaient et nous décidâmes d’y mettre fin. Nous ne savions pas comment faire mais nous nous sommes mis d’accord pour mettre le feu à la bâtisse. Nous sommes alors retournées dans les chambres car quand nous étions, nous y avons vu beaucoup de combustibles. Nous réussîmes tant bien que mal à atteindre l’une des chambres, dans celle-ci se trouvait plusieurs cercueils. Alors que je mettais le feu aux rideaux, l’une des dernières survivantes, je ne puis pas dire qui elle était, ouvrit l’un des cercueils. Une masse sombre apparut en même temps que les flammes. Je n’ai pas eu le temps de les mettre en garde contre le vampire. Elles n’avaient aucune chance et elles m’ont demandé de fuir pendant qu’il en était encore temps… Et c’est ce que j’ai fait… Je les ai abandonnée… Elle ne continua pas, des larmes ruisselant sur ses joues. C’est à ce moment que le petit faucon réapparut. Enriq tendit son bras et le petit animal se posa dessus. Le voleur caressa la tête du faucon et lui demanda des nouvelles. Rien de neuf, j’ai entendu son histoire, tout ce qu’elle a dit est vrai. - Que penses-tu des deux prêtresses ? Je ne sais pas, elle ne m’inspire pas confiance. Je sens quelque chose de bizarre avec elle. - Moi aussi, quelque chose ne va pas. Il leur demanda directement. Et vous, mesdemoiselles, que s’est-il passé ? - Rien d’aussi palpitant que ce qui vous est arrivé ! Nous sommes sortis par les catacombes, nous sommes les deux seules qui avons réussi à atteindre les escaliers pour les souterrains. - Et vous n’avez rien rencontré d’anormal ? - Non, rien du tout ! Dit l’autre sœur avec trop d’empressement. La conversation s’acheva là, chacun repartant dans une de ses occupations. Enriq se mit à parler avec la jeune femme dont il ne connaissait même pas le prénom. Zelis parla avec Cint’hia et les deux prêtresses se mirent à côté, elles sortirent toutes les deux de leur sac une gourde. Tu sens ? - Oui, je vais prévenir les deux autres. @+ -= Inxi =- Modifié le 23 décembre 2004 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Linuath Posté(e) le 30 décembre 2004 Partager Posté(e) le 30 décembre 2004 bonjour ! il m'en aura fallu du temps pour lire le tout mais j'y suis quand même arrivé ! ouf ! c'est que 16 chapitres mine de rien ça fait quelques pages ! j'ai remarqué que la qualité du récit progressait indubitablement au fur et à mesure.Tu as bien pris en compte toutes les critiques qui t'ont été adressées et je te tire mon chapeau. c'est une histoire assez prenante, on ne s'ennuie pas, le rythme est relativement soutenu donc pas de moment de pure lenteur, c'est bien ! bon selon moi, quelques détails sont vraiment à fignoler par exemple en ce qui concerne les "notre ami, notre voleur, notre héros..." c'est une très bonne idée d'implication du lecteur mais parfois tu l'utilises à trop forte dose et on enchaîne les :"notre ami... puis notre voleur...c'est alors que notre héros... mais notre ami.." c'est ce qui m'a un peu dérangé mais surtout dans les premiers chapitres si j'ai bonne mémoire (ce qui n'est pas certain) ensuite, l'arbalète de Enriq... j'avais déjà noté plusieurs détails assez..comment dire...ambigüs je m'explique : pour un voleur qui veut être discret, l'arbalète n'est pas vraiment idéale, je ne sais pas si tu rend compte de la taille d'une arbalète même si elle est modifiée ! si on veut un minimum de portée efficace avec ce genre d'arme, elle doit au bas mot mesurer ses 60 cm de long et 40 de large. et puis il faut porter les carreaux ! Ensuite, lorsqu'il est prit par les amazones, il se retrouve avec son arbalète après s'être échappé... sympa les amazones, elles lui laissent ses armes en tôle... enfin, lors de la dernière scène de combat avec la créature hybride, il a le temps de prendre son arbalète, de placer un carreau et de tirer. respect Enriq... il faut avouer que ce n'est qu'une goutte dans un vase, mais à mon sens, c'est à ce genre de détail qu'on reconnaît un récit bien maîtrisé sur ce j'attend une suite ! qui sont donc ces étranges prêtresses ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 30 décembre 2004 Auteur Partager Posté(e) le 30 décembre 2004 Tiens, c'est bizarre, j'aurai juré l'avoir posté cette suite ! Pour le problème de l'arbalète, je vais essayer de regler ca dans un futur chapitre, c'est vrai que j'y ai pas trop pensé ! Dans mon esprit, elle est bien plus petite Pour les "notre ami" etc, en fait c'est un problème ancien qui a déclenché celui là ! Dans La confrérie de l'ombre ( les premières parties des aventures du voleur) j'avais tendance à mettre beaucoup de "il" et il y a fallu que je trouve des synonymes ! C'est pour ca qu'il y en a beaucoup J'evite les "il" Bon la suite proprement dite Chapitre XVII - Zelis, Cint’hia, j’ai une mauvaise nouvelle… Commença Enriq. - Que se passe-t-il ? Il leur dit rapidement ce qu’il se passait et pour ne pas alerter leurs adversaires, il retourna discuter avec la nordique. Le signal de l’attaque allait être donné bientôt. Zelis allait lancer sa boule de feu et juste après les deux guerriers devaient les décapiter. Enriq faisait l’insouciant, parlant fort pour ne pas les alerter. Le voleur vit le mage commencer à articuler doucement, les yeux fermés, elle commençait son sort. L’air s’embrasa et la boule de feu s’écrasa sur la première créature. La seconde n’était plus là, elle avait sûrement prévu l’attaque. Le premier lycanthrope brûlait sous leurs yeux, la chef du groupe n’hésita pas et elle mit fin à ses jours. L’autre loup-garou leur tournait autour. Il eut un cri humain aigu puis un hurlement. La métamorphose avait eu lieu, ils se regroupèrent et se mirent dos à dos. Tous sondèrent l’obscure forêt à la recherche de la cible mouvante. La chair fraîche l’appâtait et ils étaient sûr que le loup humain ne lâcherait pas sa prise tant qu’ils ne seraient pas mort. - Comment as-tu su pour les loup-garou ? Demanda Cint’hia fixant toujours les arbres. - Leurs gourdes, elles contenaient du sang. Mon ami volant l’a senti et je l’ai senti aussi juste après. - J’espère que nous allons vite nous en débarrasser, nous n’avons pas beaucoup de temps à perdre. Comme si la bête mutante les avait entendus, elle bondit d’une branche sur la droite de Enriq. Tous durent se jetèrent à terre pour éviter la créature. Celle-ci, n’ayant pas prévu l’écart des cibles, roula au sol et percuta un gros rocher. Du sang commença à se répandre au sol. - Est-elle morte ? Demanda Zelis. - Non, dit Enriq. Elle a prit un sacré coup. - On va devoir la tuer ? Demanda la nordique. Personne ne répondit mais tout le monde pensait la même chose. Ils rengainèrent leur épée et partirent laissant le lycanthrope en vie. Ils bivouaquèrent quand ils jugèrent qu’ils s’étaient assez éloignés de la forêt maudite. Ils discutèrent longtemps du meilleur moyen de rentrer avant de s’endormir, bercés par le crépitement des flammes. Le matin fut assez frais, Enriq fut réveillé au premier coup de vent. La première chose qu’il remarqua, bien avant ses courbatures, fut la disparition de sa protégée. - Oh ! Réveillez-vous ! Malgré les protestations et les grognements des deux Amazones, elles se levèrent. Sans que Enriq ne parle, elles virent ce qu’il n’y allait pas. - Où est-elle ? - Si je le savais, vous croyez que je serai encore là ? Je pense que le nécromancien a du lever le sort. Elle doit encore être sous l’influence du cristal. - Sais-tu où elle a bien pu aller ? - Je ne sais pas, il faut que je réfléchisse. Il se massa les tempes en essayant de se souvenir de la discussion qu’ils avaient eus tout les deux le soir précédent. Qu’avait-elle dit ? Essaya de se souvenir le voleur. Il avait parlé de ce qu’ils savaient sur le cristal mais pas la moindre indication sur ce que le joyau voulait qu’elle fasse. - Je crois savoir où elle se rend ! Elle doit sûrement aller dans la cité où il a été crée. - Bien nous allons avec toi dans ce cas ! Enriq accepta mais il espérait bien qu’il allait les détourner de leur but premier et donc de garder pour lui la jeune femme. Le trio se mit donc en route en espérant retrouver la femme avant qu’elle ne retombe entre de mauvaises mains. La guerrière, la sorcière et le voleur prirent alors la direction du fameux temple. Le trajet leur parut long, très long. A travers l’obscure forêt, ils perdirent rapidement la notion du temps et ils ne purent dire combien de temps ils mirent. Ils surent qu’ils étaient arrivés à destination quand les compagnons virent des petits points brillants tout autour d’une énorme pyramide. En s’approchant, ils virent que ces points lumineux n’étaient autre que des feux de camps. - Le temple n’est-il pas censé être abandonné depuis longtemps ? Demanda une des deux Amazones. - Oui, je me demande qui peuvent bien être ces créatures. - Je vais essayer de le découvrir, proposa Cint’hia. - Non, dit Enriq, je suis le plus discret d’entre nous et le plus habitué à ce genre de choses, je vais le faire. - Bien, je suppose que tu as raison ! Dit Zelis. Enriq allait commencer à se diriger vers les lueurs quand il ne put faire un pas de plus. Il sentait comme une intrusion en lui. Il revoyait les mêmes images que quand il avait rencontré le chaos. Notre ami ne pouvait pas échapper à l’emprise. Les Dieux sombres lui remontèrent de terribles images, des guerres, des pillages, des mutilations mais aussi de nombreuses choses inconnues. Quand tous cela cessa, le voleur resta immobile encore quelques secondes puis fit demi-tour pour prévenir que les créatures qui étaient là n’étaient que des serviteurs des Dieux sombres. - Ce qui est là, c’est le mal… Dit Enriq en les faisant sursauter. - Tu es déjà revenu ? - Je n’ai pas du aller bien loin pour savoir qui ils étaient. - En es-tu sûr ? Tu as pu te tromper, je suis sûr que tu ne les as même pas vus physiquement. - Non mais fais moi confiance, je sais que je ne me trompe pas. - Bien, alors qu’est ce qu’on fait ? - Je ne sais pas, la première chose qui pourrait nous aider serait de savoir pourquoi ils sont aussi là. - Et comment comptes tu t’y prendre ? Ces adorateurs ne parleront jamais, s’ils parlent ils savent que ce qui les attendent et bien pire que la mort. - Ils ont sûrement des prisonniers ou des esclaves… C’est eux que je vais faire parler ! Dit Enriq. - Tu ? S’étonna Zelis, tu t’attends à y aller seul ? Enriq regarda les deux femmes en comprenant doucement ce qu’elles insinuaient. Le voleur se demanda pourquoi les femmes parlaient toujours de façon indirecte… - J’accepte que vous veniez ! Dit-il solennellement, sa phrase fit rire Cint’hia. - Nous ne te laissons pas le choix, voleur, nous venions que tu l’aurais voulu ou pas. - Bon, plus nous perdons de temps, moins on a de chance de la retrouver ! Alors en route ! - Oui chef ! Dit Zelis. Le voleur demanda un peu d’aide à son oiseau et ami. - Tu peux nous aider de là haut ? Ca devrait être dans mes cordes… Je pense que ce que vous cherchez se situe dans un des camps ouests. Il y a de grandes cages d’aciers. Par contre les créatures sont … Je vous laisse découvrir ! - En avant, mon ami dit de nous diriger à l’ouest. Après avoir regardé avec appréhension l’oiseau, les deux femmes se mirent en route contrainte malgré elles de suivre les indications d’un volatile. La végétation étant épaisse, ils passèrent facilement à travers la forêt en évitant les sentinelles. Enriq dut en neutraliser une cachée dans un arbre. Seul une forte odeur d’alcool avait permis qu’ils la détectent. Le voleur le fit tomber au sol, le guerrier fut assommé puis attaché par les guerrières. Leur route ne fut plus entravée jusqu’aux fameuses cages de fer. - Il y a quelqu’un ? Chuchota Enriq vers l’intérieur de la prison. Des mouvements lui parvinrent de la cage et des petites voix criardes commencèrent à parler. - Il manquait plus que ça ! Des gobelins ! Dit Zelis en détachant son regard des tentes pour la première fois. Enriq plissa des yeux pour essayer d’y voir quelque chose mais ils étaient trop nombreux, trop entassés. Le voleur avait vu des gobelins qu’une seule fois, il avait même du le tuer pour éviter qu’il prévienne ses congénères. De toute manière, il allait essayer de quérir des informations. @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 1 janvier 2005 Auteur Partager Posté(e) le 1 janvier 2005 On se rapproche dela fin ! Tenez bon ! Ensuite j'attaque un autre texte qui n'a rien a voir Chapitre XVIII - Si vous voulez vivre, aidez-nous ! Dit Enriq. Une petite voix lui répondit : - Des n’humain ! Pourquoi qu’on vous croira ? - Parce que ce qui vous attend est bien pire que ce vous rencontrerez dans l’au-delà. L’argument fit mouche et la petite chose se mit à discuter avec les autres gobelins. Malgré les protestations qui fusaient entre eux, ils semblèrent se mettre d’accord. - Si nous on vous aide, vous nous aiderez aussi ! Dit un gobelin qui s’était approché des barreaux. Enriq eut de la pitié. La créature avait beau avoir les yeux brillant de méchanceté et de perversité, elle n’avait pas mérité ce que ces adorateurs comptaient faire d’elle. Le corps recouvert de haillons sanglants et en lambeaux, le visage terreux et les mains tremblants de terreur. Son visage était couvert de terre et sa peau verte tournait au marron. - On fera ce qu’on pourra ! Dit-il à la minuscule créature. - D’acodak ! Bon qu’est qu’on peut bien faire pour votre service ? - Pourquoi sont-ils là ? - Ben, d’après ce que Kikri, il a entendu, ben il recherche un joyau ! Pour qu’ils devienne très puissant ! Comme le grand Mirzul y a très longtemps ! - Bien, vous croyez que vous pourrez filer discrètement ? Demanda Enriq. - Oui ! On peut le faire ! Enriq doutait de ce que venait de dire le gobelin. Il espérait même qu’ils allaient faire tout le contraire. De cette façon, ils allaient attirer l’attention des chaotiques pendant qu’eux trois se glisseraient dans le temple proprement dit. Le voleur déverrouilla la serrure et demanda à ses deux amies de s’éloigner et de le couvrir. Il passa à Cint’hia son arbalète. Enriq la regarda brièvement et la donna. Notre ami avait récupéré cette dernière lors de sa confrontation avec un assassin chargé de l’éliminer lui et son frère. L’arbalète n’était pas bien grande, c’était en fait une échelle réduite de celles utilisées par les arbalétriers. En fait, elle était beaucoup plus avantageuse, plus légère, plus compacte elle tenait aisément derrière son dos et aussi plus rapidement rechargeable. Elle lui avait de moult fois sauvée la vie et celle de Fadrik, son frère. Notre jeune ami se demanda alors qu’est ce qui pouvait bien advenir de celui-ci. Cela faisait très longtemps que Enriq ne l’avait pas vu, il se demandait si celui-ci s’inquiéterait de sa disparition ou non. En tout cas, le voleur savait qu’il allait bien. Il ne savait pas comment mais il allait bien. De petits cris le tirèrent de sa rêverie. - Casses-toi ! Tu me marches dessus ! Comme il l’avait espéré, les gobelins partaient dans une bagarre générale. A grand coup de « baston », de poings, de branches et dents, les gobelins s’affrontaient au milieu du camp. Des clameurs montèrent des tentes et de solides humains en émergèrent et se jetèrent dans la mêlée à grands renforts d’immenses haches. La scène aurait fait sourire Enriq si ce n’était pas lui qui avait envoyé ces créatures à la mort. Le voleur secoua la tête pour chasser ses pensées de là : Ce n’était que des gobelins. - Allons-y ! Profitons-en ! Les compagnons se glissèrent dans les ombres des tentes et contournèrent le camp. Une fois le périmètre passé, ils devaient encore faire attention aux patrouilles incessantes et se cacher derrière les ruines. Zelis d’une à deux reprises lancer un sort de silence, elles n’avaient pas l’habitude de se déplacer sans émettre le moindre son. Après dix minutes assez laborieuses, ils se cachèrent derrière les colonnes qui décoraient l’entrée du temple. Deux guerriers en armures lourdes encadraient la seule porte visible. N’ayant pas le temps de vérifier s’il existait une autre entrée, ils cherchèrent un moyen d’entrer. Le chef gobelin, enfin celui qui avait mené les négociations, fit irruption de l’autre côté du temple et menaça les gardes : - Et les deux pas beau ! V’nez vous battre ! Un seul garde bougea, conscient que quelque chose se tramait, l’autre homme en armure noire ne bougea pas. Il sortit une longue épée effilée et se campa en plein milieu du passage. Le trio se remit à chuchoter tout bas : - Zelis, tu peux lui lancer un sort ? Demanda le voleur. - Oui mais il risque d’être aussi dangereux que la piqûre d’un moustique sur un carnosaure… - On se passera des métaphores pour l’instant, dit Enriq avec un clin d’œil. - Tous ça à cause des runes de son armure, non ? Tenta Cint’hia. - Oui, elles le protègent. - Nous n’avons pas d’autres choix que de l’affronter alors ? - Oui mais nous avons ça ! Dit la chef en exposant bravement l’arbalète. Enriq trouvait ça un peu lâche mais il se passa de commentaires. Il allait l’éliminer sans prendre de risques et seul le résultat final comptait. La magicienne et la guerrière vinrent respectivement et le plus discrètement se placer sur la gauche et la droite du chaotique. Le voleur, comme il l’avait fait de nombreuses fois pendant son entraînement, visa soigneusement le coup et plus précisément la pomme d’Adam. C’était la partie la plus exposée et elle entraînerait rapidement la mort de l’homme. Comme il était prévu, le carreau alla se planter à l’endroit et les deux femmes émergèrent pour déplacer le corps avant qu’il s’effondre au sol. Enriq avait presque prit goût à son rôle d’assassin. Les trois aventuriers cachèrent soigneusement le corps en priant pour que l’épais sang qui dégoulinait de la plaie ne ferait pas une grosse flaque. Avant de s’aventurer dans le temple, le jeune héros fit l’inventaire de ce qui lui restait. A sa ceinture pendait encore une demi-douzaine de petits couteaux, des appareils pour crocheter, une poignée de carreaux modifiés et une dizaine de carreaux normaux. Il pendait encore d’autres petits instruments et poudres dont il ne s’était pas encore servi. Il vérifia l’étanchéité de ces sacoches, accrocha son arbalète dans son dos puis rentra dans le temple à la suite des deux Amazones. Le temple ne marquait pas son originalité par sa structure en elle-même, que de la pierre… A l’intérieur dudit temple, une allée centrale conduisait au beau milieu d’une salle. Cette allée était flanquée de part et autre de gigantesques statues mesurant une dizaine de mètres de hauteurs. Certaines, bras en l’air, semblaient soutenir la voûte. D’autres furent immortalisées dans des postions diverses : hallebardes en mains, lances pointées pour une charge, etc. Enriq crut discerner des ombres dans les hauteurs, il se demanda s’il avait rêvé quand, sondant l’obscurité, il vit une corniche percée de plusieurs trous. Le voleur se demanda bien quels monstres pouvaient bien se tapir là-dedans. Le voleur ne laissa pas son imagination vagabonder trop longtemps sinon il risquait de sursauter à chaque fois qu’il entendait un bruit suspect. Les deux femmes et Enriq s’arrêtèrent sous l’arche d’une porte. La pyramide était construite autour d’une salle centrale. Elle était faite de plusieurs niveaux, des balcons dépassaient desdits niveaux et laissait deviner que cette salle servait de salle de conférence. Au milieu de l’immense pièce trônait un autel de pierre à moitié détruit et autour des colonnes étaient tombées symboles d’une gloire passée désormais éteinte. Deux cadavres deux chaotiques étaient étalés le long de ces monuments de pierre. L’un était littéralement coupé en deux tandis que l’autre n’avait aucunes marques de violence physique. Ils décidèrent de suivre discrètement la troupe qui les devançait. Enriq en profita pour réfléchir sur ce qu’il se passait. Il était conscient que la fin allait se décider ici. Falisensis, car tel est le nom que notre ami réussit à lui faire dire la nuit d’avant son départ, se trouvait dans la pyramide où le joyau voulait l’emmener. Derrière elle, il y avait une troupe de sombres adorateurs et pour conclure le tout, il y avait un je ne sais quoi qui attaquait ces derniers dans leur dos. Et maintenant, voilà que c’était eux qui suivaient ces mystérieuses créatures. Dans la salle principale, deux choix s’offraient : un à gauche et un à droite. Quand ils eurent regardé de plus près ces deux choix, ils virent que la pyramide était construite de manière symétrique. Ils empruntèrent le couloir de gauche, celui où ils n’avaient qu’à suivre les cadavres. - Combien d’hommes ont déjà été tués ? Demanda Zelis dégoûtée. - J’espère beaucoup ! Répondit Cint’hia du tact au tact. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. - Regardez ! Dit Enriq en montrant un homme au sol. Ce n’est pas un chaotique… C’est un pirate et ses armoiries sont la marque du Roi-Pirate lui-même. Finalement, les loups ne se mangent pas entre eux… @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Linuath Posté(e) le 2 janvier 2005 Partager Posté(e) le 2 janvier 2005 Splendide ! bravo ! :'( merci pour la "précision" sur l'arbalète :'( très bon passage, et la fin se fait sentir (mais ne se fait pas atendre ) ! comme toujours, de plus en plus de progrès et de maîtrise de la narration. encore bravo et vivement la suite :'( Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 2 janvier 2005 Auteur Partager Posté(e) le 2 janvier 2005 (modifié) Est-ce la fin ? Bonne lecture ... Chapitre XIX - Zelis, Cint’hia, passez de l’autre côté, on ne sait pas ce qui les suit. - C’est bon, tu n’as pas à t’en faire pour nous ! Nous savons nous défendre ! - Je ne préfère pas prendre de risques, s’il vous plait faites le pour moi… L’action se déroule sur le toit, tu ferais mieux de te dépêcher. - A priori, on se rejoindra directement sur le toit, aucun de nous ne bouge tant que nous ne sommes pas complets, d’accord ? Demanda Enriq d’un ton ferme. - Oui, à condition que tu tiennes toi aussi tes propres exigences… - Pas de problème, a tout de suite… Enriq s’en regarder le visage des deux femmes, ni attendre leur réaction monta les marches du premier escalier. Deux cadavres supplémentaires jonchaient les escaliers. Qui avait pu faire ça ? Il n’y avait que des cadavres chaotiques ou pirates… Il ne prit pas le temps de les examiner mais il s’arrêta néanmoins pour prendre une torche. Celle-ci était accrochée sur un pan de mur et faisait briller de mille étoiles le sang qui dégoulinait d’un des cadavres. Une fois dans sa main, le voleur se sentit légèrement plus en sécurité, les ombres disparaissaient à son approche. Cette situation faisait sourire Enriq, elle était paradoxale : lui, voleur, avait peur de l’ombre qui était avant une cachette pleine de sécurité. Il arriva au niveau du premier étage. Autour du trou central, d’où l’on voyait le théâtre du bas, se nichait sur les murs d’anciennes étagères où dormait désormais que de la poussière. Mis à part ça, l’étage était vide et dévasté. Le voleur le remarqua aussi sur les deux niveaux suivants qui semblaient tous identiques. En se rapprochant de la corniche, Enriq vit bien qu’il avait changé d’étages et qu’il se rapprochait du haut de la pyramide. A présent, notre ami comprit quelles créatures ils suivaient. Trois cadavres de lézard mort vivants jonchaient le sol. Il y avait eut une bataille rangée ici d’après les marques. Enriq commençait à avoir peur, qui pouvait être assez puissant pour tuer trois lézards morts vivants ? Les hommes lézards n’étaient pas les seuls à avoir souffert dans cette bataille : une dizaine de corps de pirates décoraient le sol de leur sang tandis que une demi-douzaine d’adorateurs du chaos étaient littéralement encastrés dans les murs, leur os faisant des angles impossibles. Enriq commençait à avoir mal dans les jambes, cinq minutes qu’il grimpait sans relâche mais heureusement pour lui, l’arrivée était proche. Quand il arriva en haut, il vit ses deux compagnes en face de lui, accroupie et guettant son arrivée. D’un signe de tête, le trio se regroupa dos au mur qui rejoignait les deux escaliers. Le ciel au-dessus d’eux était caché, comme les escaliers, par une petite maison de pierre. Par la porte, ils virent la longue plate-forme qui formait le point culminant de la pyramide. Il faisait toujours aussi nuit, en s’avançant ils constatèrent que les camps n’avaient pas bougé et qu’ils faisaient des sortes flaques de lumières. Ils étaient vraiment hauts, la seule lumière qu’ils avaient venait de la voûte céleste. Le voleur n’avait jamais pris le temps de les regarder, il le regrettait. Ces infinités de points lumineux étaient vraiment magnifiques à regarder. Il espérait que ce n’était pas la dernière fois qu’il les verrait. La plate-forme mesurait une vingtaine de mètre de large comme de longueur. Au milieu, le trou qui permettait de voir tout en bas ne mesurait quant à lui que quelques mètres. Dos au trou, Falisensis tenait fermement contre elle le bijou. Face à elle, un groupe de sombres personnages. Des hommes mais aussi deux bêtes, toute recouverte de piques. Au milieu des sombres guerriers, deux hommes étaient auréolés de sombres auras qui faillirent mettre à genou Enriq tant son crâne lui faisait mal. Entre elle et eux, ils y avaient deux mort-vivants. Ils semblaient encore plus anciens et encore plus dangereux que ceux qu’il avait déjà vu ! L’un des deux hommes tendit une main gantelée et deux rayons noirs vinrent toucher les deux lézards ressuscités. Ils s’effondrèrent, les os dessoudés. La jeune femme n’avait plus aucune défense. Notre voleur ne vit plus que des pirates, tous les chaotiques avaient été tués. A mon avis, pensa Enriq, ils avaient ordre de tuer les survivants des adorateurs sombres puis de ramener la pierre saine et sauve à Port-des-pillards. Il ne fut donc pas étonné, contrairement aux Amazones, quand il eut une sorte de mêlé. C’était du dix contre un, le magicien, surpris, tomba dès les premiers coups, plusieurs couteaux plantés dans le dos. Après que deux hommes eurent jeté son cadavre dans le vide, ils se jetèrent tous sur le chef survivant. Ce dernier ne fit qu’une bouchée de la horde qui osait l’attaquer. Les attaques étaient inefficaces contre son armure alors que ses coups entraînaient dans l’au-delà plusieurs guerriers à chaque fois. En à peine deux minutes, il ne restait plus que deux personnes au milieu de la plate-forme. Le trio se concerta rapidement et ils décidèrent d’agir. C’est le représentant du chaos, les troupes qui sont en bas sont toutes à lui. - Toi ! Dit Enriq en montrant du doigt le guerrier. Les deux femmes s’arrêtèrent, leur effet de surprise supprimé. - Tu viens de gâcher toutes nos chances ! S’emporta Zelis. - Tes sorts sont inefficaces ! Regardes, il a les mêmes runes que les guerriers de la porte. Et toi Cint’hia, il t’aurait massacré, il a défait toute une horde de pirates en une poignée de secondes, se défendit Enriq. - Il a raison, si nous voulons le défaire, il va falloir ruser. Enriq ne bougea pas tandis que les femmes partaient à droite et à gauche. - Toi, dit-il en montrant également Enriq du doigt, tu vas mourir pour m’avoir dérangé. - Qui es-tu ? Tenta le voleur. - Tu apprendras mon nom dans les tourments de la mort… - A moins que je prenne le joyau avant toi… - Elle ne le donnera à personne ! Cette catin persiste à le garder ! Tout pourrait s’arrêter si elle voulait bien le donner, dit-il avec un coup d’œil pour l’intéressé. - Pour toi peut-être, rejeton du chaos, je vais te renvoyer dans le plan de tes maîtres ! Le menaça Enriq de sa voix la plus persuasive… Bien qu’il se donnait le plus d’assurance possible, Enriq était terrifié. Les traits du visage n’étaient pratiquement pas visible et sa couleur de peau donnait l’impression de changer constamment de couleur. De sa main droite, il portait une lourde hache, de la gauche, il traînait encore un corps fraîchement tué. L’armure sombre brillait d’une lueur noire encore plus flagrante, le joyau semblait attiré son appétit. Le voleur crut apercevoir un sourire sur le visage du guerrier. - Tu es bien prétentieux, jeune humain ! Comment crois-tu pouvoir me vaincre ? - Pourquoi te vaincre ? Alors qu’il y aurait d’autres moyens… La conversation avait attiré l’attention du monstrueux personnage. Les deux femmes décidèrent d’attaquer. Pendant que Zelis incantait, Cint’hia se lança à l’attaque. D’un puissant mouvement, elle fit décrire un grand arc de cercle à son épée, elle visait le haut du torse. De son côté, cinq rayons multicolores sortirent des doigts de la magicienne et fusèrent vers le sombre guerrier. D’un fulgurant réflexe, l’homme se retourna et contra l’épée de Cint’hia. Bien que surprise, elle sortit une petite dague et tenta de poignarder l’homme alors que les missiles magiques rebondirent sur l’arme aussi efficace que des gouttes d’eau. L’homme saisit la chef guerrière par le bras et lui serra si fort que Enriq entendit les os se rompre. Cint’hia s’évanouit sous la douleur, la femme devenue molle entre ses mains, il l’envoya valser en dehors de la plate-forme, dans le vide. L’homme se retourna ensuite vers Zelis en psalmodiant. Une nappe noire se dirigea vers elle, gagnant toujours plus de vitesse, elle devint une lance. Zelis eut tout juste le temps de lancer un sort de bouclier. Le sort nouvellement invoqué explosa sous l’impact envoyant, comme sa compatriote, Zelis hors de la plate-forme. Enriq avait assisté avec horreur à la mort de ces deux dernières amies. Il n’avait pas bougé, ne sachant quoi faire. Maintenant, le surhomme se dirigeait vers lui pour le tuer. Falisensis, elle, sanglotait à quelques centimètres du trou central. Tout était perdu et le voleur le savait. Il se surprit à sa négativité mais le désespoir qui l’envahissait était naturel, pas de magie était à l’œuvre. Il regarda encore le ciel alors que la hache se trouvait à dix mètres de lui. Jamais il n’aura pu dire ce qu’il ressentait à son amie, elle le saurait peut-être dans l’au-delà. Huit mètres. Le temps lui était compté et le guerrier s’était mis à marcher. Il était le plus fort et il se languissait de la peur que Enriq dégageait. Comment était la mort ? Cinq mètres. Comment c’était de l’autre côté ? La fin d'une vie s’achevait, tout le monde finissant par vous oublier. Toute une vie bâtie et achevée par un seul et unique geste. Deux mètres, la hache se lève. Il n’avait même pas envie de tenter quelque chose. Il luttait avec la mort alors qu’il savait le résultat. Enriq se surpris à lever ses yeux embrumés de larmes vers son bourreau. Un mètre, la hache s’abaisse violemment. Quitte à mourir, quitte à servir à quelque chose. Enriq se releva en criant et esquiva la hache d’un bond. La hache, propulsée avec une force hors du commun, s’enfonça dans la roche. Le voleur courrait désormais vers la femme apeurée tandis que le guerrier faisait demi-tour décidé à le tuer à mains nues. Enriq caressa la joue de la belle nordique et lui murmura ses mots : - Tout va bien se passer… Laisse-le aller. Le joyau lui glissa dans les mains et il sentit une sorte d’onde envahir son corps. Maintenant, le guerrier s’était arrêté et il prononça des paroles que Enriq n’entendit plus. Il était dans un autre univers, celui de la mort résignée. Il parla à Falisensis et lui dit de partir mais il n’entendait pas non plus sa propre voix. Le guerrier se remit en mouvement, courant de plus belle. La femme, elle aussi courait à en perdre haleine, elle allait de l’autre côté. Enriq étendit les bras et se laissa tomber en arrière, dans le vaste précipice qui était sous lui. Il se permit un sourire vers le chaotique qui tendait des mains désespérées vers lui. @+ -= Inxi =- Modifié le 3 janvier 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 2 janvier 2005 Partager Posté(e) le 2 janvier 2005 (modifié) Bon, honte à moi. Cela trois ou quatre passage que j'ai décroché de ce texte, je vais donc m'y remettre avec plus d'assiduité là où j'en étais. Mis à part ca, j'ai lu dix lignes du dernier passage...et j'ai déjà trouvé matière à commentaire. :'( Primo: Pense bien Inxi à toujours montrer qui parle et avec quel ton. Cela change pas mal de chose. Tu peux également exprimer comment réagisse les personnages au fur et à mesure du dialogue. Secondo: Relis ton texte. Sur le plan orthographique, ce n'est pas brillant d'après ce que j'ai lu...Mais bon, peut-être qu'il n'y avait que les dix premières lignes qui contenaient des fautes... :'( Tercio: QUe dirais tu de mettre en place un système de résumés dans ton texte...A chaque début de paragraphe, tu écris brièvement les actions et les faits passés importants et tu recadres ton lecteur spatio-temporellement. :'( (c'est quoi ce mot) Voilà. Mis à part ca, j'ai vu des trucs pas mal dans la description des sentiments. Quand il trouve la situation paradoxale...:'( P.S: Est ce que tu pourrais...rien que pour moi et par MP...me faire un résumé rapide de l'histoire jusqu'au moment où Enriq rentre dans une pyramide homme lézard pour la première fois? Hein? ce serait cool...En échange, je postes la suite de Karl avant le week-end! (mais quel faignant! Il a rien gratté ces vacances...pff ) Le Warza(parfois poil d'hiver pousse sur la paume.) Modifié le 2 janvier 2005 par Warzazatt Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 5 janvier 2005 Auteur Partager Posté(e) le 5 janvier 2005 Et voilà ! C'est le dernier chapitre ! Je serai meme pas si vous avez cru a ce que je marquais dans l'avant dernier ! Bref, il y aura un épilogue pour expliquer et dire ce qui se passe dans la toute fin ! Chapitre XX Il venait de faire que quelques mètre dans le vide, qu’il eut l’impression de tout voir au ralenti. Le sombre guerrier s’était lui aussi jeté dans le vide mettant sa propre vie en jeu pour prendre son bien. Enriq sourit, tout serait terminé dans quelques secondes… L’air avait rabattu sa capuche et les cheveux se dressaient vers le haut comme s’ils essayaient de s’accrocher désespérément. L’autel central se rapprochait assez vite et le voleur espérait qu’il mourrait sur le coup, qu’il ne souffrirait pas. Il regarda son adversaire juste au-dessus de lui, ses yeux brillaient d’une intense folie. Enriq était si près de l’autel qu’il pouvait commencer à voir les détails qui l’ornaient. Il ferma les yeux et attendit le choc ultime. Il ne le sentit jamais … Il faisait toujours sombre, il pensait même encore, ce n’était pas si terrible que ça alors l’au-delà, se dit-il. Il entendit quelques secondes après un bruit mat. Il entendait ? Mais entendre est un sens de vivant ! S’étonna-t-il. Le voleur ouvrit les yeux et vit qu’il était en suspension à un bon mètre de l’autel. Il regarda le corps du chaotique qui avait causé le bruit : il était tordu en deux au niveau de la nuque. Le voleur sonda ensuite les ténèbres pour savoir pourquoi il était comme ça. Il l’aperçut alors, cette petite silhouette sombre, bâton tendu, et qui usait de magie pour le maintenir en lévitation. - Qui êtes-vous ? Demanda en criant Enriq à son sauveur. Il devait sûrement être le même lézard, car c’était un lézard : sa fine queue le confirmait. C’était même sûrement lui qui les avait sauvés sur la Côte Vampire. Avant d’entendre une éventuelle réponse, trois têtes réapparurent dans le trou en haut de la pyramide. - Enriq ? Le voleur n’arriva pas à reconnaître la voix, elles étaient bien trop haute pour ça. Enriq remercia un Dieu, s’il existait, de leur avoir sauvé la vie à toutes les trois. Le lézard aurait fait sursauter le voleur si son corps avait pu tressaillir. Volant, Enriq n’avait aucuns appuis. Une voix grave et puissante se fit entendre partout dans la pyramide. - Que la destinée s’accomplisse …! - Hein ? Mais de quoi parle-t-il ? Le lézard dissipa le sort de lévitation et Enriq tomba sur la pierre de l’autel dans de grands jurons. Il allait insulter le lézard quand il sentit une force l’envahir et il ne put prononcer un seul mot de plus. Il s’effondra, yeux pointés vers le ciel, le joyau sur sa poitrine éparpillant une puissante lumière blanche dans les recoins les plus cachés de la pyramide. La lumière se concentra en un épais rayon et se propagea en une immense colonne à travers le plafond. Les trois femmes durent se jeter en arrière pour éviter de devenir aveugle et d’être happée par le rayon. - … que les cités détruites soient reconstruites et que les vivants maintenant morts soient ressuscités ! Enriq, à peine conscient de ce qui se passait, vit alors ce qui se cachait dans les niches de pierre : Des corps momifiés. Il devait y en avoir des centaines, voire des milliers tout autour de lui. Certains corps, touchés par la lumière, se régénérèrent tandis que les autres retournèrent à la poussière. Les lézards revinrent à la vie par centaine. Le voleur sentit les pierres sous lui se soulever et se rassembler, d’énormes blocs rocheux traversaient les airs pour revenir reformer des colonnes ou des pans de mur entiers. La pyramide se régénérait… Le rayon rétrécit en un mince filet puis se concentra à nouveau dans le joyau et un silence refit place. On pouvait entendre les croassements des lézards qui étaient revenus à la vie après un si long repos. Aussi vite que ce calme était apparu, un « bang » assourdissant fit trembler la pyramide de haut en bas. Le joyau avait explosé et un gigantesque anneau de lumière s’étalait dans toutes les directions. Comme il s’était produit auparavant, la cité toute entière se rebâtissait… Les troupes du chaos fut réduite en une fine pellicule de poussière grisâtre et furent balayées du lieu. Il n’en restait plus aucune trace. Enriq avait essayé de retenir ses forces, il avait essayé de retenir cette énergie qui sortait de son corps… Mais rien ne put l’empêcher, cette force prenait toute son énergie. Le voleur pendait lamentablement sur la dalle, entre la vie et la mort. Il toussa faisant naître un filet le sang le long de sa joue. Il sombra dans l’inconscience. Quand il se réveilla deux jours après. Il ressentait une violente douleur dans tous ces muscles, un terrible mal lui martelait la tête. Il s’évanouit terrassé par la douleur. La fois suivante, il se réveilla et vit plusieurs personnes. - Il reprend conscience ! Dit Zelis. - Vaudrait mieux ! Ca fait plus d’une semaine qu’il dort… Dit Cint’hia en souriant. - Incroyable et impossible ! Dit un lézard que Enriq, en écarquillant le plus possible ses yeux, reconnu comme étant Xitli. Il y avait deux autres skinks également. Ils arboraient des couleurs écarlates et l’un d’eux semblait étrangement familier à Enriq. Soudain, son esprit se reporta sur son animal : Il n’avait plus de contacts avec lui depuis longtemps. Il tenta un contact mental mais personne ne lui répondit, Enriq s’affaissa :Il devait être mort à cause de lui. Devinant ses pensées, le mage de gauche, celui qui avait une tête de jaguar, lui répondit. - Je ne suis pas mort, tu m’as libéré ! - Mais…Beu… Bafouilla Enriq, Comment est-ce possible ? Finit-il par réussir à dire. - C’est un très longue histoire, dit le dernier skink qui se présenta comme étant le lézard au golem, vous devez déjà avoir d’autres questions, nous reviendrons plus tard… Les hommes lézards partirent, laissant seul les quatre humains. Enriq regarda ses compagnes miraculées. Cint’hia avait un bras cassé et il était maintenant dans une attèle et Zelis était couverte de bleus. Le choc avait dû être violent se dit Enriq pour qu’elle garde ces marques aussi longtemps. Au final, seule Falisensis était indemne mais elle, elle avait souffert de douleurs inguérissables. Ils parlèrent tous longuement, tous faisant rapport de ce qui c’était passé : la chute, le joyau, leur séjour ici. Il se passa une heure avant que son faucon qui avait changé en lézard ne revienne et demanda à lui parler seul. Notre ami était fatigué et il commençait déjà à lâcher quelques bâillements mais il se concentra pour écouter ce qu’il allait dire. - Ca me fait bizarre de te parler réellement … Commença-t-il. Tu as sûrement pleins de questions à me poser mais je vais commencer à répondre par celle qui te brûle la gorge. En fait, pour échapper à notre destruction, nous avons du nous cacher. Mais nous ne devions pas nous cacher physiquement mais nos esprits devaient s’en aller. La cité était envahie et nous avions perdu, les défenses tombaient les unes après les autres. Nous conservions un très vieil artefact… Le joyau du crépuscule, il était mal conçu et nous devions le détruire : il attirait le mal et imposait une ancienne volonté. Aucun être ne vivant ne peut résister à son charme, nous avons donc, avec des sacrifices importants, transportés le plus d’esprit à l’intérieur de celui-ci. Ce que nous avons fait. Mon rôle avait été de superviser tout ça et ensuite de garder le joyau en sécurité pour le futur retour. En fait, la créature dans la quelle j’ai du me cacher c’est révélé être cet oiseau inconnu de notre environnement. Ensuite, quand il y a eu la libération, certains esprits se sont sacrifiés pour vaincre l’ennemi de nouveau à leur porte. Deux choses expliquent encore que nous ne sommes pas autant qu’au départ : Certains corps n’ont pu être réanimés et tu as refusé qu’on te prenne toute ton énergie, cela t’as également sauvé la vie. - Si je comprends bien et que je remonte au départ, tu savais pour le bateau ? - Oui, acquiesça le lézard. - Pourquoi ne m’avoir rien dit dès le départ ? - Parce que je devais être sûr, je ne pouvais pas prendre n’importe qui… - Mais tout n’a pas pu se dérouler comme tu l’imaginais ! Le lézard fit une grimace qui devait ressembler à un sourire. - Mais c’est de la chance ! Tout aurait pu déraper ! Ce n’est qu’une suite de coïncidences chanceuses ! - On va dire ça comme ça, dit-il en fermant une de ses paupières, il se fait tard et j’ai des choses à faire. A bientôt. Enriq fit un signe d’au revoir et se rendormit. Il allait pouvoir rentrer chez lui enfin il l’espérait. @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 8 janvier 2005 Auteur Partager Posté(e) le 8 janvier 2005 (modifié) Et voilà, sur ce, c'est terminé La fin de 47 pages word Epilogue Il dormit encore une paire de jours avant qu’ils fussent tous en état de partir. En remerciement de leur aide malgré les mors qu’avait entraîné Enriq, les hommes lézards les accompagneraient jusqu’à ce que le quatuor puisse repartir sain et sauf là où il le désirait. Cette escorte leur permit de rejoindre la colonie nordique de Skeggi sans rencontrer le moindre obstacle. Le voleur se dit qu’il serait allé bien plus vite s’il avait eu de tels guides avant… Il avait du faire ses adieux à son ami, maintenant, sans personne avec qui discuter, il se sentait seul. Enriq espérait que ça ne durerait pas longtemps, il éperonna sa monture et vint se placer à côté de Falisensis. Ils étaient à quelques kilomètres de la cité et le voleur allait essayer de savoir si les sentiments qui l’animaient, étaient réciproques ou pas. Ils dépassèrent la frontière forestière et virent que leurs protecteurs n’avançaient plus et qu’ils commençaient déjà se fondre dans l’épaisse végétation. Les quatre amis se retrouvèrent seuls en quelques minutes et déjà les massives portes de bois, qui se découpaient dans la palissade, s’ouvrirent. Une délégation vint à leur rencontre, c’était un groupe de barbares musclés qui entouraient un homme encore caché. - Falisensis ! S’écria un homme qui perça le cercle pour aller à sa rencontre. L’homme était de forte carrure, il était aussi épais que les gardes qui l’entouraient. Les deux êtres se précipitèrent à la rencontre l’un de l’autre. Quand le père serra sa fille contre lui, il crut qu’il allait lui broyer les os. - On a cru que tu étais morte… Laisses-moi te regarder, tu es magnifique ! Encore plus belle qu’avant j’ai l’impression ! Une larme s’était formée au coin de ses yeux, il se retourna vers les trois autres personnes présentes qu’il découvrit avec surprise. - Les voleurs et les voleuses d’hommes ne sont pas les bienvenus mais je ferai une exception pour les amis de ma fille … Allons rentrons ! Ils passèrent tous une soirée mémorable s’adaptant très vite aux coutumes nordiques. La profusion de nourriture faillit les faire exploser. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas eu autant de nourriture sous leurs yeux, ils s’en régalèrent. Après moult chansons, histoires et danses, ils allèrent tous se coucher : demain, il fallait repartir. Le réveil fut plutôt dur, tous étaient heureux de goûter au plaisir tant manquant d’un bon lit. Enriq avait mal aux dos et en se levant, il vit qu’il avait aussi de nombreuses courbatures à chacun de ses muscles. Enfin bon, se dit-il, pour l’excellente nuit qu’il avait passé.. Deux bateaux les attendaient, un pour Enriq qui allait le ramener chez lui et l’autre qui devait ramener les Amazones non loin de leur île. Le quatuor était réuni sur le quai et s’apprêtait à faire leur adieu. Enriq commença par dire au revoir à Zelis et Cint’hia puis termina par Falisensis qu’il emmena à part… - Il faut que je te dise quelque chose qui amènera à ce que tu prennes une décision.. - Vas-y, je t’écoute. Le voleur savait qu’elle connaissait ses sentiments à son égard mais elle feignait l’ignorance. - Voilà, ben en fait, depuis que je t’ai volé ce baiser dans la tente il y a si longtemps, je crois que je ressens des choses pour toi. Je sais que tu n’as pas beaucoup de temps pour y penser et que ça te paraît peut-être rapide mais il fallait que je te le dise. Il eut un grand silence puis elle lui répondit : - Je ne sais pas quoi te dire… - Dis-moi si je suis condamner à attendre ou pas ! Si j’ai une chance ou pas ! - Je suis désolée mais je crois qu’il va falloir m’oublier … J’espère que l’on restera ami au moins ? Dit-elle en s’éloignant. Enriq n’en revenait pas, elle avait refusé ! Pourquoi ? Qu’avait-il fait ? Qu’est ce qu’il n’allait pas ? Il avait l’impression que tout allait bien pourtant, ils s’entendaient bien. Notre ami savait que le courant passait bien alors où était le problème ? Pourquoi ce refus ? Mais ce n’était pas le seul problème, en fait, le vrai problème est que cette nouvelle ne le chagrinait pas. Une main se posa sur son épaule : C’était Cint’hia. - Elle ne s’est pas ce qu’elle rate… L’évidence sauta alors aux yeux du héros. Il avait passé son temps à courir après une ombre et une illusion alors qu’au fond de lui, il n’en voulait pas. En fait, il poursuivait quelqu’un alors que ce qu’il voulait réellement se trouvait sous ses yeux. Il prit la main de Cint’hia comme s’il la découvrait sous un nouveau jour et l’embrassa tendrement. Elle l’enlaça et lui rendit son étreinte. Finalement Enriq ne serait pas seul… Ils vécurent heureux et eurent beaucoup de petit voleur. C’est ainsi que se terminent les aventures du Vol du Crépuscule. @+ -= Inxi =- Modifié le 8 janvier 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 13 janvier 2005 Partager Posté(e) le 13 janvier 2005 Avant que le forum ne change d'hébergeur, je m'étais dit que si je devais lire un texte et me botter le derrière pour faire un commentaire, ce devait être ce lui-là. Pour plein de raisons d'ailleurs: - Parce que tu es sans doute le mebre le plus adorable et le plus sympa et humble de cette rubrique - Parce que ce texte m'avait laissé une bonne impression là où je m'étais arrêté (malheureusement j'ai loupé plusieurs trains depuis... Comment faîtes vous pour écrire autant? :'( ) - Parce que tu as toujours su me laisser un petit mot sur les miens et qu'à chaque fois, ça m'a fait plaisir. J'ai honte que personne ne t'aie laissé plus de commentaires sur tes derniers envois. Bravo à ceux qui l'ont fait! Mais que ceux qui ont eu le plaisir de se savoir lu par toi qui n'ont pas pris la peine de te lire puisse un jour le vivre à ta place! Pour l'instant je fait partie malheureusement de ceux qui t'ont laisse tombé aussi... Bon, ce n'est pas encore mon commentaire, il faut que j'imprime tout ça et que je prenne le temps de lire. Mais je me vois mal poster un nouveau texte sans te rendre tout ce que tu as fait pour moi, pour nous (je vais en poster un quand même mais c'est un vieux que j'avais déjà poster (pour un concours) mais retravaillé ). Compte sur moi, je te donne pas de date, mais croix de bois crois de fer, je ne posterai plus de texte avant d'avoir rendu un peu de ce que tu m'as donné! Puissai-je être ne pas être le seul dans ce cas... Zarathoustra, désolé pour toi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imperator Posté(e) le 13 janvier 2005 Partager Posté(e) le 13 janvier 2005 Allons, cher Zara, il n'est pas tout à fait abandonné, et si mon commentaire ne figure pas ici, c'est parce que je le lui ai donné par MSN... Sur ce, Impe, qui passait par là (mais pour le cas où je n'aurais pas assez appuyé là-dessus, Inxi, tu va vraiment trop vite dans ton intrigue... Enfin, je le dis quand même pour la dixième fois ) ps: c'est vrai qu'il est dommage qu'Inxi ne reçoice pas plus d'attention... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 13 janvier 2005 Partager Posté(e) le 13 janvier 2005 Oui, mais quand une saga se termine et que l'auteur se consacre autant aux textes des autres, un ou deux retours, c'est pas assez. On devrait tous venir lui rendre ce temps! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Linuath Posté(e) le 17 janvier 2005 Partager Posté(e) le 17 janvier 2005 (modifié) une chose inxi : eurent beaucoup de petit voleur. pour l'ultime phrase tu aurait pu t'abstenir de faire deux fautes ! non blague à part, une très bonne fin pour un très bon récit fait par un très bon auteur ! rien d'autre à ajouter votre honneur, le témoin est à vous ! Modifié le 17 janvier 2005 par Linuath Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zarathoustra Posté(e) le 25 février 2005 Partager Posté(e) le 25 février 2005 Globalement, je trouve que ton imagination ne va pas en s'arrangeant! C'est vraiment énorme tout ce quetu peux trouver comme idées. C'est peut-être là que le bas blesse. Tu en as sans doute trop et parfois la tentation est grande de vouloir toutes les mettre. Il t'arrive aussi de t'emmener dans des situations qui te sont difficiles à gerer et dans lequel tu es obligé de fprcer ton scénario dans l'improbable. C'est dommage. je suis sûr que si tu te faisais davantage le tri tu gagnerais en rigueur. Et lance toi dans tes idées que dans le mesure où le dénouement est à la heutaur de ce que tu créées. il y a de superbes scènes, super bien trouver, tu piques notre curiosité comme c'est pas possible en nous titillant style "mais comment ils vont s'en sortir?" Et force est de constater qu'il est arrivé que je sois déçu par la sortie. Sinon, tu arrives à multiplier les personnages avec un certains talents. Tous n'ont pas encore une forte personnalité mais y a de ça. Le tout c'est qu'on éprouve une bonne sympathie pour eux. Je trouve l'idée du compagon faucon magnifique en tout cas. Et en plus, elle t'a été bien utile pour ton scénario. C'est aussi une de tes qualités, tu sais exploiter tous les ressorts de ton histoire. Si je devais faire un reproche plus structuré, je dirais que parfois tu délaies. Notamment avec tes dialogues qui sont parfois redondant avec le paragraphe précédent. Tu abuses aussi des "dit-il", etc. Parfois on comprend très bien qui parle sans le redire.. Tu devrais parfois être plus elliptique, tu insistes sur des points secondaire dont on pourrait se passer. Je t'invite à lire ce site qui conseille très bien sur les erreurs à ne pas commettre (d'ailleurs ce serait peut-être un lien à mettre ailleurs!). Je ne suis pas revenu sur tes qualités (qualité de l'histoire, un ton très complice, un scénario complexe, et même une profondeur psychologique sur ton perso central qui faisait parfois défaut à tes autres récits), car elles sont toujours là et tu as même progressé dessuse (tu as d'ailleurs progressé partout). Je dirais que comme tu te lances dans des grands récits, cela met à la longue davantage en lumière les limites de chacun. Autant il est facile de maitriser à peu près un récit de quelques pages, autant on s'expose beaucoup sur des récits de cette longueur. Je sais que tu t'es lancé dans un autre récit. J'aurais voulu te conseiller avant de te lancer dans quelque chose de moins ambitieu. Non que tu ne sois pas capable dele fair, mais il serait intéressant pour toi de faire des récits plus courts dans lequel tu maitriserais davantage la trame et te permettrais de te concentrer que sur une petite intrigue. Bref, essaie peut-être d'écrire quelques one shot plutôt que des epopées. En plus, tu pourras sans doute attirer tes lecteurs plus longtemps, car à Wafo, la longueur est souvent un handicap pour être lu, et je pense que c'est un point qui doit te chagriner de temsp en temps, non? Tu as plein d'idées et bien essaie de te dire, "tiens , je fais experimenter cette idée toute seule". Vu ton imagination, je suis sûr que tu arriveras à en trouver d'autres pour faire quelque chose de déjà conséquent. Bref, tu devrais plus creuser qu'étaler ton histoire. Si je me citais en exemple, je dirais que mes textes creusent très peu d'idées (sans doute pas assez parfois), mais que ce seraitpour toi un bon exercice d'auto discipline. Par exemple, 3eme type, j'avais presque aucune idée, et en gros, y avait une seule idée par petit texte, le reste, c'est un travail d'approfondissement et de mise en valeur de l'idée centrale. Pour ton récit, j'aurais pu écrire plusieurs chapitres avec un seul des tiens (j'exagère bien sûr) mais l'idée est là. En tout cas, puisses-tu conserver la foi dans l'écriture comme tu l'as aujourd'hui! Je suis vraiment admiratif par ta volonté à écrire et développer de belles et longues histoires jusqu'au bout qui plus est! C'est suffisemment rare ici pour être une fois de plus applaudi! Voilà, depuis le temps que je m'étais promis un retour (j'avais fais cette promesse il y alongtemps à Warza aussi , mais je doute que j'aurais le temps, pourtant j'avais commencé son récit et trouver ça très bien (avec d'ailleurs très peu de choses à redire sur ce que j'en avais lu)), j'espère t'être utile malgré le (très long) délais . Et encore merci pour tout ce que tu as fait et continues à faire ici! Zarathoustra, qui n'a malheureusment presque plus de temps à consacrer au forum et qui félicite Imperator au passage pour tout le travail qu'il a fait depuis mon départ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 15 avril 2005 Partager Posté(e) le 15 avril 2005 (modifié) Un peu comme Zara, vu comme tu critiques mon texte (et tu es souvent le seul, et ça compte beaucoup, sinon je crois bien que j'aurais abandonné à un moment ou un autre), je me suis senti obligé de te faire une critique. En plus, comme j'ai été accroché par l'histoire je n'ai eu aucun problème à la finir. Points positifs: - ton imagination (aussi négatif d'ailleurs) - le caractère et l'histoire des personnages, leurs relations entre eux et l'évolution de cette relation au vu des expériences qu'ils vivent - un début pour exposer bien le texte (trop rapide quand même) - ton texte est réellement captivant, le rendu des premières est bien rendu, après c'est parfois un peu trouble car trop de choses se passent en même temps - un certain mysticisme règne: on ne sait pas tout sur les personnages et leur physique (on voit leur stature, puis l'arme, rarement plus de descriptions, mais c'est très bien, ça laisse place à l'imagination pour voir ce que ça aurait pu être - et enfin une longue histoire quand même bien rendu et bien conté, qui a du nécessiter beaucoup de temps Parmi tes points positifs: ton imagination (parfois un peu trop) qui te pousse à écrire des scénarios improbables (excellente l'idée du faucon) mais vraiment bon (vive l'effet matrix à la fin du texte, et la chute (au premier degré, celle qui fait mal )), ça m'a surpris et j'ai adoré. Il y a aussi le caractère de tes personnages (surtout le héros, dont d'ailleurs on ne sait que très peu de choses sur son âge et son physique), ainsi que le faucon (je ne sais pas pourquoi j'y ai été si attaché, surement grâce à des réparties de complicités entre lui et le héros), et enfin l'histoire en elle-même. C'est une très bonne idée de faire un récit de piraterie, surtout que tu t'en es donné les moyens au vu du vocabulaire (à moins que ce soit des mots jetés pêle-même comme ça pour faire joli, je ne peux pas vérifier au vu de mon extrème connaissance ). Les idées sont bonnes, mais... Les points négatifs: - l'histoire parfois trop compliquée - des situations improbables (ça va avec) - parfois vraiment mauvaise estimation des distances (deux fois je crois bien), et parfois trop, beaucoup trop d'ellipses - le début (cinq premiers chapitres), ils servent beaucoup dans l'histoire, mais sont trop courts, beaucoup trop court (sauf les deux batailles) - les mystères non expliqués - et donc un petit goût d'inachevé - l'orthographe par endroit réellement désastreuse (encore) Commençons par le commencement: l'histoire est parfois réellement compliquée et tu nous emmène dans des situations incroyables. parfois en plein coeur de paragraphes tu introduis une nouvelle action, et on ne le comprend pas directement. Tu t'embarques aussi dans des phrases longues pour exposer ton histoire, mais tu t'y perds souvent dans ces longues phrases (j'essaierai de faire sous Word une longue correction) Une fois enfermée dans la hutte, une jeune femme vint apporter de quoi rafraîchir et rassasier à notre héros. Ainsi que (pour les paragraphes): Notre héros regarda rapidement s’il était en un seul morceau mais à part une sérieuse migraine, il pouvait se vanter de n’avoir rien eu. En se redressant, Enriq vit que la clairière était vide et qu’il n’y avait plus personne. Ils devaient être parti il y a guère longtemps car les braises étaient encore rouges. Notre ami eut beau fouiller le camp, il ne trouva pas la moindre ration, seulement quelques fruits pourris. Naturellement notre égaré décida de prendre la piste inverse que celle où était parti les barbares. Enriq remercia son don qui lui permettait d’être dévoré par tous les insectes des environ : Des serpents, des sangsues et des grenouilles aux couleurs exotiques. Où tu es un peu trop rapide. Sinon l'autre problème de l'histoire complexe est la conclusion où parfois tu as un peu de mal, mais j'y reviendrais après. Les situations improbables sont autant un défaut (dommage pour l'explication difficile) qu'un avantage (ah ça change des autres). Parmi celles-là, peut-être le saut final, qui lui est bien rendu quand même, mais dans la crypte on a parfois un peu de mal (mais juste un peu, sinon le passage est vraiment très très bon) Pour les estimations des distances, j'en ai deux: la première fois qu'il s'échoue, ça fait deux heures qu'ils dérivent un peu et ils auraient dépassé leur destination de centaines de miles. Que le commandeur se trompe de dix, voire même vingt miles, je veux bien, mais il ne faut pas se tromper: à l'époque ils étaient très bons et savaient faire à la tempête et savaient où ils étaient (grâce aux étoiles ou au soleil). Ca me paraît donc improbable. Parfois (enfin une fois), tu ne dis pas le temps qu'il passe (je parle pour la Lustrie). Son voyage à pied dure au minimum un mois et demi, et tu dis juste: Ce plan était le seul qu’il avait et il décida de le suivre malgré les nombreux risques qu’il allait rencontrer. Enriq prit la route du sud, droit à travers la forêt et les marécages. Un soir alors que Enriq se reposait sur une branche en hauteur, il perçut une lumière à travers la jungle. C’était un feu de camp vit notre ami en s’approchant. Cette phrase porte une ellipse de plus d'un mois quand même . La dernière fois est lors du dernier voyage en bateau vers Skeggi: il faut partir très rapidement, alors que le voyage dure quand même une semaine et que dès qu'ils partent ils savent qu'ils vont arriver à l'heure (dur de prévoir une mer d'huile ou autre ) Le début est trop court: il embarque dans un bateau, devient pirate, vole un joyau très rapoidement. Combat où l'on reprend son souffle, avec la discussion avec l'amiral. Après embarque encore, dérive, échoue, mange, s'échappe, vole une barque, dérive deux mois (un paragraphe ), échoue, marche un mois et demi, rencontre le Chaos, prend une autre barque qui traînait par là (quel heureux hasard ), repart pour deux mois et arrivé à la mer. Après c'est bon. C'est surtout le apssage en Lustrie qui dure bien 6 mois, mais on ne le sent pas, comme c'est trop rapide. Après tu en tiens compte quand il revient, mais on a l'impression que ça datait d'hier. Je suis dur, mais un rien changerait le tout: peut-être décrire un peu plus ses conditions... On a l'impression (c'est quand même une bonne idée) que tu introduis tout le monde pour éviter que l'on se parde par la suite. Parfois les mystères sont non expliqués, ou expliqués trop rapidement: pour le faucon, je n'a toujours pas compris, car tu as trop compressé ton texte. Deux phrases de plus et c'était bon: - Ca me fait bizarre de te parler réellement … Commença-t-il. Tu as sûrement pleins de questions à me poser mais je vais commencer à répondre par celle qui te brûle la gorge. En fait, pour échapper à notre destruction, nous avons du nous cacher. Mais nous ne devions pas nous cacher physiquement mais nos esprits devaient s’en aller. La cité était envahie et nous avions perdu, les défenses tombaient les unes après les autres. Nous conservions un très vieil artefact… Le joyau du crépuscule, il était mal conçu et nous devions le détruire : il attirait le mal et imposait une ancienne volonté. Aucun être ne vivant ne peut résister à son charme, nous avons donc, avec des sacrifices importants, transportés le plus d’esprit à l’intérieur de celui-ci. Ce que nous avons fait. Mon rôle avait été de superviser tout ça et ensuite de garder le joyau en sécurité pour le futur retour. En fait, la créature dans la quelle j’ai du me cacher c’est révélé être cet oiseau inconnu de notre environnement. Ensuite, quand il y a eu la libération, certains esprits se sont sacrifiés pour vaincre l’ennemi de nouveau à leur porte. Deux choses expliquent encore que nous ne sommes pas autant qu’au départ : Certains corps n’ont pu être réanimés et tu as refusé qu’on te prenne toute ton énergie, cela t’as également sauvé la vie. Cela est sûrement dû à cette phrase mauvaise syntaxiquement (ou tout du moins étrange): Aucun être ne vivant ne peut résister à son charme, nous avons donc, avec des sacrifices importants, transportés le plus d’esprit à l’intérieur de celui-ci. En un mot il a caché son esprit dans le joyau, et ça l'a envoyé dans un oiseau??? Et après tu expliques mal pourquoi il le choisit, ou tout du mois trop rapidement. Parmi les autres mystères: pourquou les autres amazones l'aident (pour récupérer le joyau, il semblerait, mais comment auraient-elles pu le savoir), ou pour la fille, mais même question. (je suis embêtant ) Pour l'histoire qui semble inachevée: au début avec l'histoire de la Confrérie, du frère et des carreaux magiques, on se dit: chouette, une histoire qui aprt bien avec un bon mystère, mais au final rien . Surtout que c'est la vie du héros, donc il le sait . Parmi les autres points qu'on attend: le frère, qui est-il, le vieillard qui l'a accueilli, pourquoi est-il si généreux, le vieil amiral, pourquoi est-il si amical (explique mieux la torture de sa femme ), les amazones, pourquoi l'aident-elles (et comment els deux amazones sont devenues lycantropes...), pourquoi les skinks caméléon les aide (et comment ils le savent. En fait, tous les points que tu as ouvert et que tu n'as aps refermé . A la limite certaines (surtout les skinks), ne me gênent pas comme dans la vraie vie on est accueilli par des gens sans savoir pourquoi, il nous arrive des choses étranges... mais parfois on a envie d'en savoir plus (c'est trop captivant, car tu fais bien vivre le eprsonnage principal avec de multiples facettes) L'orthographe: les "sans" qui deviennent "s'en", "angoisse" devient "engouasse" Iliaron, la critique que je tenais à faire est faite après quelques mois de retard . PS: le récit est très bon, félicitation de l'avoir mené jusqu'au bout et d'avoir su le terminer malgrè ton imagination qui te pousse à en faire toujours plus EDIT: en me relisant j'ai l'impression que j'ai trop appuyé les points négatifs au détriment des points positifs. Il en a de nombreux et très bon, surtout le fait que l'histoire est captivante. Pour la peine j'explique plus EDIT: en lisant des critiques, j'ai l'impression qu'il y a déjà eu un épisode avec la Confrérie. c'est peut-être pour ça que je trouvais que tu aurais pu au moins faire un chapitre sur cet épisode (tu aurais pu rappeler les points essentiels brièvement dans des flash-backs, quoiqu'en fait tu l'as fait (mince, je peux même pas me rattraper à une brindille )). Je crois que je vais avoir un autre texte à lire (pfffioouu, ça fait beaucoup, mais si c'est aussi bien ) Modifié le 15 avril 2005 par Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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