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Le Vol du Crépuscule


Inxi-Huinzi

Messages recommandés

Mmmm, pour les fautes, c'est toujours les mêmes, mais il y en a pas beaucoup.

Mouais, attarde-toi plus sur les différents peuples. C'est déjà une bonne idée d'en parler. Il y toujours un truc qui cloche par rapport au temps que tu passes sur chaque élément. Il faut essayer de s'y attarder sans saouler les gens. Décris plus, il faut vraiment qu'on imagine les personnages, qu'on voit les images des scènes sous nos yeux, qu'on voit leurs expressions. Tu sais bien nous mettre dans une ambiance, souvent, donc pour les peuples, fais pareil. On voit à travers les yeux d'Enriq qui découvre. N'oublie pas que depuis el début ton texte a un point de vue très perso, très interne.

Quant aux Amazones, elles vont forcément réapparaître, c'est prévu à mon avis.

Nan?

Fais attention de ne pas t'éparpiller.

Pour les talents de voleur, c'est vrai, utilise-les sur les îles. C'est quand même un personnage assez vif.

Ah, et ça manque d'action. J'ai l'impression d'être dans un film lent. Quoique ça peut servir à nous montrer la longueur du voyage pour retrouver son chemin, ça peut être pas mal. Le fait qu'il soit tout seul, qu'il ne parle à personne d'autre y contribue bien.

Tylza, et comme tout le monde te le dit RELIS TON TEXTE A VOIX HAUTE. C'est comme ça que tu peux te rendre compte des erreurs de tournure. Quitte à t'enfermer pour ne pas te payer la honte devant ton frère, lis à voix haute en mettant le ton. C'est hyper dur de reprendre son texte, mais plonge-toi dedans.

Modifié par Tylza
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  • 4 semaines après...

Voilà, finalement la mise à jour a été plus rapide donc voilà un texte plus détaillé avec des nouvelles scènes inédites ! :ermm:

Vos critiques ont été tenu en compte ( j'ai fais ce que j'ai pu pour l'horto mais ce n'est pas top :wub: )

Sinon la suite viendra... quand elle viendra ! C'est à dire dans un bout de temps :shifty:

@+

-= Inxi =-

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Fini la lecture, ouf!

Alors, je vais faire les mêmes reproches que les autres: tout s'enchaîne très, trop vite. Tu as plein d'excellentes idées, mais tu ne vas pas au bout... Dommage. Je pense notamment à la fille de Skeggi et aux Walkyries...

Alors n'hésite pas à revenir sur tes textes précédents, les étoffer un peu. Ajoute peut-être un peu plus d'action, je pense surtout à ton dernier texte que je trouve, comment dire... Je sais pas, le récit s'écoule comme un long fleuve (très approprié, ça^^) paisible, mais il manque quelque chose...

Mais vraiment, je le répète, l'histoire est très bien trouvée et tu as de très bonnes idées... Vas au bout :shifty:

@+

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Voilà, une suite en avance

Chapitre V

Notre ami décida de jouer le tout pour tout et d’essayer d’attirer le bateau. La forêt était trop humide pour espérer faire un feu et il n’avait donc plus qu’un seul choix : Que les occupants du bateau le localisent. Pour cela notre ami essaya de rassembler le plus de sable pour faire une sorte de talus. Enriq pourrait ainsi déposer les larges feuilles pour former le mot : aide. Notre héros se dit qu’à cette vitesse le bateau passerait près des côtes dans la demi-heure. Il mit vingt minutes a faire une bosse de deux mètres de haut. Il avait mal au dos et aux bras mais il se devait de continuer. Il tira une petite dague qui lui servit à découper les larges feuilles à la base de leur tiges. Une fois le nombre requis, Enriq se précipita sur la plage et écris le mot de façon à ce qu’il soit le plus visible.

Il avait quelques minutes d’avance mais notre ami priait ardemment pour que son message soit vu. Le vaisseau était assez large et semblait être fait pour résister au tempête. Il était capable de mettre une vingtaine de canons en batterie de chaque côté et il avait trois voiles principales. Le bateau était désormais parallèle à la plage. Le navire continua sa route jusqu’à ce que ses voiles furent remontées. Il avança encore avec son élan et se stoppa. Une embarcation fut descendue à la mer et ramait maintenant vers lui. Enriq voulut bondir de joie mais la méfiance lui intimait de faire attention. Notre ami monta sur la colline, se mit à couvert derrière celle-ci et dégaina son arbalète. La barque était à quelques mètres de la plage désormais. Enriq se mit à penser à son faucon, il se demandait où il était bien passé…

- N’avancez plus où j’abats un homme au hasard ! Hurla Enriq.

- Stop ! L’ordre provenait de l’embarcation qui s’arrêta net. Alors comme ça, on tirait sur un vieil ami ?

- Amiral ! Cria en se relevant notre ami, aussi troublé que heureux.

Enriq se précipita vers l’homme et ils s’étreignirent comme de vieux amis. Ils décidèrent de remonter sur le bateau car ils leur semblaient être épiés.

- Prends mes quartiers gamins, je te rejoints…

Le temps que l’amiral aille chercher de la nourriture et de nouveaux vêtements, Enriq s’était étalé sur le lit et s’était endormi… Le contre-amiral posa les vêtements sur un chaise et la nourriture sur un petit meuble. Il sortit de la pièce et verrouilla la porte. Quand Enriq se réveilla, l’amiral était en train de polir doucement son épée.

- Vous êtes restés là longtemps ? Demanda notre ami dans un bâillement à se décrochez la mâchoire.

- Ca doit faire une heure que je veille sur toi mais tu as dormi pratiquement une journée.

- Je profite, le confort ces derniers temps n’était pas forcement ce que j’espérais…

- Je me doute ! Tu as de la chance que nous t’ayons retrouvé...

- Mais.. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment vous êtes arrivés là !

- Après que nous ayons appris votre disparition, nous avons reçu l’ordre de longer les côtes pour essayer de trouver des rescapés. Nous sommes descendu très bas mais nous avons retrouvé que le Prince-Pirate qui est gravement blessé. Nous avons relancé une recherche en espérant trouvé du monde sur la côte. Nous allions abandonné quand nous t’avons retrouvé.

- J’ai l’impression que tu me caches quelque chose !

- En fait …. Oui … Après que nous ayons retrouvé le Prince, Le Roi-Pirate voulait que nous stoppions les recherche mais j’ai fait comme si je n’avais pas entendu les ordres et je suis reparti aussitôt revenu.

- Pour moi ?

- Oui, quelque chose me dit que cela aurait été dommage de te perdre.

- Je veux simplement vous remercier alors …

- C’est un vrai plaisir ! Bon je te laisse te reposer ! Quelque chose me dit que ça ne va pas tarder à bouger par ici…

Enriq ne s’interrogea pas sur cette dernière phrase. Il mangea un peu et nourrit son ami qu’il avait presque oublié. Il enfila les nouveaux vêtement qui ressemblaient assez à ses anciens mais en beaucoup plus propres et moins troués. Il ouvrit la porte et gagna le pont. Les hommes s’affairaient normalement mais un pressentiment lui soufflait qu’ils avaient peur de cet endroit. Enriq essaya de savoir qu’est ce qu’ils les faisaient frissonner. Le ciel semblait se couvrir et les côtes étaient très loin d’être accueillante. Les arbres semblaient moins vivants et plus sombres. Une brume épaisse se glissait entre les plantes noyant ainsi le sol sous cette masse blanche. De larges yeux faisaient des fois leur apparition pour disparaître aussitôt. On aurait dit que cette côte était morte …

- Amiral ! Héla notre ami.

- Oui ? Qu’est ce qu’il y a ?

- Où sommes-nous ? On dirait que cette région est maudite…

- Tu es tombé juste ! Nous sommes prêt de la Cote Vampire. Personne n’est revenu de cette région sombre. Dans ces brumes ce cachent des abominations que même nos cauchemars semblent nous cacher.

Comme pour ponctuer ses dires, des hurlements sinistres et des cris stridents s’échappèrent des bois. Au moins, notre ami se sentait en sécurité sur ce bateau. La nuit sembla tomber bien vite. Enriq était assis sur le gaillard arrière et se demandait s’il allait bien pouvoir rentrer un jour quand un premier cri déchira le silence nocturne. Le cri semblait provenir de l’avant du bateau. Les hommes, levés à la hâte, s’était rassemblés au milieu du navire.

- Que se passe-t-il, nom de Dieu ! ? Essaya de savoir le capitaine qui venait de sortir de sa cabine.

Un nouveau cri d’agonie se fit entendre où Enriq se trouvait précédemment. En revenant en arrière, notre ami put voir que le soldat qui était là avait disparut. Notre héros décida de demander à son faucon ce qu’il se passait car il avait réellement peur.

Il y a des créatures volantes, ont dirait des harpies ou des gargouilles, il y aussi plusieurs essaims de chauve-souris.

- Capitaine ! Nous sommes attaqués, visez les ombres !

- Vous avez entendu bande de tire au flanc ? Feu à volonté !

Les détonations commencèrent à claquer ! Et des petits ploufs à se faire entendre. Le petit faucon décolla et décida de se mettre en chasse d’un essaim de chauve souris. Enriq quand à lui se mit à couvert derrière le gouvernail et essaya de suivre une de ces ombres massives. Cela était loin d’être facile car elle se mouvait très rapidement et Enriq n’arrivait pas à les suivre des yeux. Il tenta une autre approche et se leva bien en vue, une créature sembla l’avoir repérée car son cri semblait venir vers lui. Il se baissa au moment où la créature passait au-dessus de lui et fit feu. Le carreau transperça la chose qui s’écrasa en silence sur le pont. En se penchant pour regarder le pont principal, Enriq vit que des hommes isolés n’arrêtaient pas de se faire enlever dans des cris d’engouasses.

- Mais bon Dieu ! Regroupez-vous ! Hurla l’amiral ! Formez un cercle ! Ceux du centre avec les torches ! On voit rien dans ce trou pommé !

Le déchargement de ces armes ponctua la fin de ces ordres. Les hommes semblaient perdre leur moral secondes après secondes. Ils ne savaient pas combien de créatures ils restaient et leurs compagnons disparaissaient sous leur yeux. Soudain les attaques semblèrent comme cesser, il n’y avait plus de bruits mis à part celui des respirations stressées des marins. Mais l’attaque reprit de plus belle et des soldats s’écroulèrent une horde de chauves souris sur le crane.

- Etouffez ces créatures du diable ! Vite !

Les hommes jetèrent de fines couvertures sur leur anciens camarades. Les chauves souris n’étaient plus qu’une dizaine et les gargouilles de plus en plus rares. Enriq et les autres semblèrent entendre un rire lointain. Une fumée verte se créa sur le pont et certains cadavres semblèrent se réanimer. Les pirates devaient maintenant faire face à leur anciens frères d’armes. Le plus dur n’était pas de les abattre mais c’était bel et bien le geste de tuer quelqu’un qui leur était cher. Même si ceux si sans volonté, même si leur orbite semblèrent dénuées de vie. Les hommes vivaient un cauchemars et ils priaient tous pour que cela se termine.

- Chaque hommes tués doit être jeté à la mer ! J’espère que vous m’avez bien compris !

Les hommes acquiescèrent dans leur silence, ils savaient que c’était leur propre vie qui était en jeu.

Franck et Mark avaient été séparés des autres pirates. Ils étaient isolés près de la proue. Karl n’avait pratiquement plus de munitions. Il pourrait tirer une fois avec chacune de ses armes mais après il finirait avec son sabre. Un mort se releva juste devant eux, Franz ne bougeait pas.

- Mais tire, bon Dieu !

Une larme coula sur la joue de Franz qui restait paralysé face à son propre frère. Mark assista impuissant à la mort de son ami. Il tira une décharge qui ramena à la poussière le mort. Il vit du coin de l’œil une nouvelle gargouille lui foncer droit dessus. Il s’appuya sur la rambarde et attendit de voir le rouge des yeux de la créature pour faire feu. Les balles vinrent se loger dans la tête de la créature.

- Prends ca !

La dernière chose qu’il se souvint, se fut le froid mordant de l’eau…

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Ouais! Ca bouge bien dis donc! :-x:shifty:

Bon, ben c'est une suite agréable: action rythmée, etc...

Cependant et malheureusement: je vais devoir te dire qu'il y a quelques points noirs:

-l'orthographe et la syntaxe souffrent...(ex: "cris d’engouasses. ")

On dit angoisse.

-Certaines petites incohérences au niveau des actions des personnages:

Le capitaine dit à Enrik qu'il va le rejoindre dans la cabine et l'autre pendant qu'il y est, il pionce sans même l'attendre...Gonflé quand même!

Bon, mais c'est du niveau du chipotage. :ermm:

Sinon, j'ai pas mal de conseils à te donner sur la narration:

Lorsque tu présentes une scène, pense à parler de tous les personnages, de façon à ce que l'on sache au début de l'action où se trouve qui...etc.

Par exemple, au début de l'attaque aérienne, on a l'impression que Enrik est seul. Alors que il semblerait que le capitaine du navire soit tout près de lui vu leur dialogue.

Ensuite, lorsque Enrik est sur la plage: quand est-il de son faucon? Que fait-il? D'un point de vue réaliste, le faucon apparait ici seulement dans la cabane du capitaine...Essaye de l'introduire avant... :-x

Enfin, dernier conseil: essaye de fournir plus d'informations dans tes descriptions: à quoi ressemble le navire, etc...Enfin en gros, c'est le même conseil que je donne à beaucoup d'autres: plonge nous dans l'histoire! :wub:

Allez, bon courage!

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Un peu bâclé, comme épisode, malgré tout de même une très bonne bataille plutôt efficace! L'ambiance à la fin est vraiment celle d'un combat.

En fait, je m'en fait surtout pour ça:

et d’essayer d’attirer du bateau.

code secret?

Et ça:

Tu as de la chance que nous t’avons retrouvé...

À haute voix, c'est inconcevable...

et ceci:

- Après que nous avons appris votre disparition,

Même calibre...

En gros, je te conseille vivement de relire ce passage pour en corriger les fautes.

Sinon, le faucon qui pourchasse les chauves-souris...

Enfin bref, en tout cas, une chose est sûre, c'est une belle bataille!

Sur ce, Imperator, étrangement un peu fatigué...

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Liste des corrections apportées

Les chapitres intro ==> 4 Ont été corrigé avant le "postage" du chapitre 5

P.S: Ah si, autre chose: essaye de donner plus de volonté à Enriq. J'en ai marre qu'il se fasse mené à la baguette comme un p'tit mousse.

C'est vrai que, par moment, on dirait qu'il fait avec le destin... Donne-lui un caractère plus défini et utilise ce caractère (Dans une partie aussi courte, c'est un peu normal que ça ressorte pas plus que tant, mais je trouve qu'il n'a pas assez peur...Enfin, moi, ce que j'en dis

==>Des mots ont été mis dans les chapitres. Ce n'est pas grand chose mais je pense que ca permet de plus le connaitre.

Peut-être détailler un peu plus chaque scène, selon moi.

Il faut que tu parvienes à discerner quels sont les détails importants et que tu les développes.

==>J'ai essayé, j'ai essayé, je sais pas ce que cela donne :shifty:

- Le revirement trop rapide du Roi-Pirate : 'Je n'en ai aucune preuve. Daccord'

==>Corrigé ! Enfin ca reste le même principe mais ca devrait être bon

un abordage..

un abordage ajouterait un peu de piquant.

==>Rajouté!

Là, non. Je suis désolé, mais cette partie mériterais que tu développe l'intrigue, style: d'abord un regard couroucé, puis, au fil des discussions lors du retour, on en apprend plus...

==>J'ai fais quelque chose du genre

Sauf pour le soutient gorge assorti au pagne, c'est un peu ridicule, non?

Et c'est vrai que le soutien-gorge... Il faudrait trouver autre chose...

==>Corrigé ! :-x

Sinon, je dois dire qu'une constante de ce texte, c'est qu'on nous présente bien des personnages et des peuples, mais que tu ne t'arrête sur aucun... Presque ennuyeux.

Mouais, attarde-toi plus sur les différents peuples

==>La, je l'ai prit en compte mais on pourra le voir que par la suite.

peut-être augmenter la taile de la présentation des difficultés qu'il a put rencontrer ne serait pas une mauvaise chose.

==>Fais ! Je me suis meme maré à le faire :wub:

- Je ne saisis pas très bien d'ou vienne les barques à la mode du vieux monde.

==>Corrigééééééé

Lorsque tu présentes une scène, pense à parler de tous les personnages, de façon à ce que l'on sache au début de l'action où se trouve qui...etc.

==>Re et re corrigé :ermm:

Ensuite, lorsque Enrik est sur la plage: quand est-il de son faucon? Que fait-il? D'un point de vue réaliste, le faucon apparait ici seulement dans la cabane du capitaine

==>Comme je l'ai marqué dans mon texte, il y a pas que Enriq qui l'avait oublié ! :-x

Enfin, dernier conseil: essaye de fournir plus d'informations dans tes descriptions: à quoi ressemble le navire

==>Fais

Voilà !

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Zut, j'ai l'air con tout à coup :shifty: Une excuse, une excuse... J'ai trouvé :ermm:

Ton texte était tellement bien que ce que je disais n'était qu'un prétexte pour le relire :-x

C'est bon? j'ai sauvé les meubles?

Bon, ça fait quand même un chapitre entier à relire: c'est comme un texte complet (2e excuse :wub: ).

Allez,

@+

PS: je vois que tu as édité ton message de corrections... On se demande pourquoi :-x

Modifié par Monthy3
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Bon allez, ça met de bon poil, un peu d'horreur !

Pour les fautes :

tu mets des majuscules après les deux points.

tu mets de participe passé "é" là où il faut un infinitif à deux endroits de ton texte.

tu mets des majuscules après le point d'une phrase de dialogue.

tu fais des fautes d'accord des temps, comme tout le temps.

Et franchement, "engouasse", je retiens, c'est ton mot personnel, je suis morte de rire -_- Si j'avais continué Sciences du langage, j'aurais crée un Petit Inxi, dictionnaire particulier pour le vocabulaire et l'ortho de Inxi.

C'est rigolo, tu passes d'un épisode à l'autre dans ton récit, vraiment comme des scènes d'aventure dans des endroits et conditions différentes à chaque fois. Tu vas me dire que c'est très souvent le cas dans les récits, mais là, ça fait plein de petites aventures dans des ambiances très différentes.

Tylza

:good:

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-_-^_^:o

C'est pas de ma faute ! Il faisait nuit et j'étais fatigué ! Je savais plus comment ca s'écrivais donc j'ai tappé n'importe quoi ! Ensuite word m'a dit naturelement que le mot existait pas et en faisant bouton de droit pour corriger il y avait ce mot :P Mais bon, comme quoi, il faut pas toujours fait confiance a word :wink: ( Le mot existe d'ailleurs :P )

Pour la majuscule apres les : Je trouve ca plus joli alors je vais laisser :P Pour l'horto, je fais ce que je peux mais au final ... :good:

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Je sais qu'il reste des fautes, je sais que c'est pas relu :'( J'admet ne pas l'avoir fait et je ferai ca la prochaine fois :lol: J'ai pas le temps et je suis fatigué :lol: J'aimerai juste qu'on me signale les problèmes sur le fond :-x:P et le reste bien sur si vous en voyez ! Dans ce chapitre on avance peu et j'essaye de satisfaire certaines demandes sur le perso :P

Chapitre VI

- Est-ce qu’elles sont parties ? Hurla le capitaine à qui seul le silence répondit. Bon sang ! Est-ce qu’elles sont toujours là ?

- A priori, elles ont fuit… Dit Enriq, en regardant si son faucon n’avait pas été abattu dans la mêlée. Il fut rassurer quand il l’aperçut sur l’un des mats principaux. Son ami mâchonnait un bout de créatures et notre ami détourna le regard car cela le répugnait.

- Sergent ! Faites un rapport des pertes et faites nous quitter de cet endroit maudit ! Plus on en sera loin mieux cela sera !

Après avoir fait un tour de l’équipage, le sergent conclut que quinze personnes étaient tombées. L’amiral se désespéra à cette nouvelle comme le montrait l’affaissement de ses épaules. Il se ressaisit juste après et annonça d’une voix déterminée :

- Nous allons sortir de cet endroit ! Pour leur mémoire !

Les marins opinèrent de la tête et se mirent au travail avec une force nouvelle, cette motivation coulait dans leurs veines. Le bateau tourna lentement pour pouvoir s’éloigner de cette côte maudite. Une fois chose faite, la majorité des hommes allèrent dormir malgré la scène qu’ils venaient de vivre.

Ces hommes ne trouveront sûrement pas le sommeil.

Quand ils se réveillèrent, ils purent revoir le soleil. L’astre solaire leur sembla n’avoir jamais été aussi beau. Il se levait lentement pour se détacher progressivement de l’horizon et entamer enfin son ascension. Enriq se mit à penser que son moral faisait comme le soleil : Il atteignait un apogée puis il redescendait tout doucement pour recommencer, perpétuellement. Bizarrement, il se mit à penser à la jeune fille rencontrée dans la tente. Il se demandait s’il pourrait un jour la revoir…

Je crois que tu t’y es attaché…

Enriq ne releva pas l’affront de son ami, il n’avait pas vraiment le cœur à ça en ce moment. Qui plus est il se dit que ce n’était pas le moment de tomber amoureux. Il se demandait comment ça faisait d’aimer, de donner sa vie pour l’autre, de ne faire qu’un avec quelqu’un. Si vraiment le cœur battait à tout rompre, si c’est vrai que toute nos pensées se dirigeait tout le temps vers l’autre. Enriq voulait savoir même s’il devait forcer les choses ! Il se dit qu’il irait la revoir quand il rentrerait juste avant de devoir s’en aller. Pas avant car il avait bizarrement peur d’un hypothétique refus. Il savait que si elle lui disait non, il serait vraiment effondré. Mais comment pouvait il penser ça alors qu’il ne la connaissait même pas se demanda-t-il ! Il se dit qu’il le sentait et que c’était inexplicable parce que et c’était tout.

Pourquoi avait-il toutes ces pensées contradictoires ? Pourquoi désirer voulait-il nécessairement dire souffrir ? Il ne doutait pas que la chose qu’il y avait eut dans sa tête y était pour responsable. Enriq avait un pressentiment, il savait que d’une manière où d’une autre, il finirait par les revoir et cela serait alors pour son plus grand malheur. C’était comme les créatures dans la jungle, il savait qu’il les verrait vraiment un jour. Notre ami se dit que cela avait fait beaucoup d’aventures et qu’il n’avait pas eut le temps de digérer. Il se dit aussi qu’un repos serait plus que bienvenue ! Le reste du voyage fut calme et paisible. Ils repassèrent prêt des rochers qui l’avaient écarté de son chemin il y avait de nombreux mois de cela. Il s’était passé tellement de choses, cela lui paraissait une éternité… Il y avait encore des bouts de bois sur la plage montrant leur passage. Au loin, il apercevait l’île des Amazones, protégée par cette barrière rocheuse et des courants tumultueux. Elles aussi, Enriq se demanda s’il aurait l’opportunité de les revoir..

Ils rentrèrent au port une petite semaine après. Notre ami s’étonna de revoir la civilisation, il s’avoua alors avoir pensé ne plus revoir ces paysages. Il traversa la ville comme une seconde visite, laissant vagabonder ses yeux sur tout les bâtiments, sur chaque pierres. Une patrouille prit la même rue que lui et sembla aller droit vers notre héros. Par manque de chance, ils l’interpellèrent.

- Notre illustre Roi-Pirate veut te voir !

Enriq ne chercha même pas à discuter et se laissa guider jusqu’à la villa. Elle n’avait guère changé depuis le temps. La longue porte d’ébène s’ouvrit pour laisser le passage vers l’intérieur de la maison. L’intérieur avait été redécoré de plusieurs meubles et le sol semblait plus net, brillant. Notre ami ne doutait pas que des multiples esclaves avaient du accomplir la terrible besogne. Tout comme la première fois, Enriq alla dans l’immense salle à manger. La table n’avait pas bougé et reposait toujours sur le même tapis oriental. Et enfin, le Roi attendait toujours assis sur sa longue chaise richement décorée…

- Je suis assez étonné que tu aies survécu après tout ce temps ! Entra directement dans le vif du sujet le Roi-Pirate. Je ne vais pas perdre mon temps car il est précieux, je vais directement te dire ce qu’il se passe et ce que tu auras à faire. Après ton départ, j’ai envoyé des hommes à votre recherche.

Enriq n’avait pas son mot à dire mais il n’en pensait pas moins. D’ailleurs, et comme venait de lui confirmer son ami à plume, il pensait que c’était juste pour retrouver son lieutenant que des navires avaient été dépêché… Il continua.

- Pendant ces recherches certains de nos ennemis, maudits soit-il, ont attaqué nos vaisseaux… C’est bien sûr impardonnable ! Dit-il en tapant violemment le poing sur la table pour couper court à la question que Enriq avait envie de poser. Tu dois te demander pourquoi je te dis tout ca ! ?

Notre ami se contenta de hocher la tête. L’homme avait anticipé sa question et pour l’instant, Enriq ne savait pas quel rôle il allait devoir jouer.

- Ta mission est toujours d’actualité ! Nous attaquons à l’aveuglette et nos pertes sont trop importantes et nous n’avons pas un assez bon rendement. De plus, un de mes amiraux semble me défier également, tu lèveras l’ancre avec lui et ta mission sera de le surveiller.

Enriq avait peur de savoir qui était cet amiral… Pour les plans, il devrait pouvoir s’en emparer assez facilement, enfin il l’espérait.

- La dernière partie est un peu plus délicate, pour une raison qui m’échappe encore, le bijou que tu as déjà dérobé s’est retrouvé sur le bateau avec le Prince-Pirate et il nous a été repris… Je veux que tu remette la main dessus quelque en soit le prix ! Tu peux disposer, rendez-vous sur les quais demain matin sept heure …

Tout ça fait assez court, non ? Qu’est ce que tu veux faire en attendant ? Tu ne comptes pas aller la revoir quand tu seras la bas j’espère !

- Rhooo ! Laisse-moi un peu ! Fit notre ami avec un clin d’œil qui en sous-entendait beaucoup.

Enriq avait de nouveau un cours laps de temps avant de repartir. Il voyait les voyages maritimes d’un autre œil et il avait quand même mal à l’estomac en pensant à remettre les pieds sur un navire. Pour s’occuper, notre ami alla s’entraîner à l’arbalète. Il se trouvait un arbre et essayait de viser correctement. Son oiseau essayait parfois d’attraper le projectile en vol mais il y arrivait que rarement. La journée passa ainsi, l’un tirant et l’autre rapportant. Parfois Enriq essayait des figures, sautant sur le côté et faisant feu en même temps. Il ne touchait sa cible que sur des coups de chance mais vers la fin, il commençait à anticiper. Le soleil allait se coucher quand notre héros remarqua qu’il ne savait pas où dormir et qu’il remarqua également qu’il mourrait de faim.

Il loua une chambre dans une auberge qui lui sembla raisonnable et commanda de quoi manger. Enriq monta dans sa chambre et demanda à ce qu’on lui apporte. Notre ami s’approcha du lit tout en retirant ses vêtements, il allait pouvoir dormir sur le sol ferme, dans un lit douillet. Il s’abandonna sur le lit et ferma les yeux quelques secondes. Il se réveilla à cause d’un bruit sourd, il se leva en sursaut cherchant sa dague. Quand il eut repris ses esprits et qu'il eut remarqué qu’il n’était plus dans sa jungle, il alla ouvrir. La serveuse venait lui apporter de quoi satisfaire son appétit.

Après avoir copieusement mangé comme l’indiquait son mal à l’estomac, il hésita à s’abandonner à ses rêves car cela avait fait longtemps qu’il n’avait pas eu un sommeil réparateur. Enriq avait souvent des cauchemars et des rêves bizarres. Le plus étonnant, c’est qu’il n’arrivait jamais à s’en souvenir, il savait qu’il avait cauchemardé car il sentait qu’il avait peur. Ces rêves laissaient des traces dans son inconscient comme si quelqu’un ou des gens cherchaient à l’influencer. Notre ami se rappela une partie d’un rêve : Il faisait noir et autour de lui, il sentait trois présences, toutes aussi maléfique les unes que les autres … Il voyait des silhouettes immenses à travers les ténèbres et des voix, des voix cruelles qui le réveillaient à chaque fois … Enriq s’allongea et se dit qu’il se passerait ce qu’il se passerait et qu’il avait besoin de ce repos. Il s’endormit sous la surveillance de son volatile.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Inxi, mon cher! tu as mes félicitations! :'(

Cette suite me ravit car j'y remarque la mise en application des conseils que je t'avais donné un jour,à savoir descriptions, sebtiments, etc...Tu as progressé sur ce plan là, ca ne fait aucun doute.

Cependant, comme tu le dis si justement, il est temps de relire ce texte: orthographe et fautes de frappe t'attendent... :lol:

J'ai beaucoup apprécié le passage où tu parles de que ressent Enrik: c'est bien retranscrit et l'on s'identifie rapidement au personnage.

Bien, maintenant mes conseils pour la suite (et les pages précédentes) la liaison entre Enrik et le truc à plume sont à préciser, à affermir je dirais...Tu as pour l'instant fait apparaître leur liaison mais je trouve tout de même qu'ils manquent de communication... :P

Ensuite, approfondie encore la recherche du réalisme: tu peux l'améliorer:

par exemple:

Une fois chose faite, la majorité des hommes allèrent dormir et quand ils se réveillèrent, ils purent revoir le soleil.

Pense tu sincèrement que les hommes dorment sans difficulté après avoir affronter la mort? A ta place je dirais plutôt:

Une fois chose faite, le lieutenant envoya les hommes dormir, mais peu d'entre eux trouvèrent le sommeil. Aussi, lorsqu'une grande partie d'entre eux remontèrent à l'aubesur le pont, les yeux cernés, ils purent apprécier le spectacle réconfortant du ciel se colorant sous un soleil naissant.

Mais ca c'est moi, et toi c'est toi....Donc, tu fais ce que tu veux... :lol:

Allez, vivement une suite (aussi bien que celle-là, bien entendue!)...

Le Warza. (enfin du temps libre!)

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Pfiouu! Et bien, petit à petit, l'oiseu fait son nid. Tu arrives maintenant à parfaitement jouer avec les composantes d'un récit: dialogue, action, sentiments, développement de tes personnages. Je te sents finalement assez sûr de toi, et tu as bien raison, car tu le fais naturellement.

Inutile de te dire que tes progrès sont spectaculaires, je dirais maintenant tu que tu fais partie de ceux qui peuvent devenir une réference sur notre rubrique. Et tout ça est très mérité car tu es attentif au conseil et que tu t'es investi ici comme aucun d'entre nous. Tu ne fais plus partie des auteurs à suivre mais bien des valeurs sûres.

Concernant les critiques, j'en ai très peu (je parle du fond car effectivement la relecture manque un peu, et encore, même s'il y a pas mal de fautes, je trouve) le style très juste. Tout d'abord, ce n'est pas vraiment une critique mais une remarque, tu utilise fréquement "notre" pour désigner tout personnage, l'effet produit est intéressant, tu créées un complicité avec tes lecteurs, sur un autre récit, tu pourrais même t'essayer à développer cet aspect, un peu à la manière de Imperator.

Je remarque ausi les phrase en italique qui sont maintenant un peu ta marque de fabrique et qui me font penser à Endings.

Sur la phrase suivante, ta structure n'est pas tout à fait bonne, si tu voulait énumerez des "si", j'aurais mis avant un ":" et j'aurais cherché un 3eme si pour créer un effet de style.

Si vraiment le cœur battait à tout rompre, si c’est vrai que toute nos pensées se dirigeait tout le temps vers l’autre.

Là le paragraphe est bizarrement construit.

Ensuite, je prend un paragraphe:

Il se dit qu’il irait la revoir quand il rentrerait juste avant de devoir s’en aller. Pas avant car il avait bizarrement peur d’un hypothétique refus. Il savait que si elle lui disait non, il serait vraiment effondré. Mais comment pouvait il penser ça alors qu’il ne la connaissait même pas se demanda-t-il ! Il se dit qu’il le sentait et que c’était inexplicable parce que et c’était tout.

Je ne suis pas sûr que ce type de phrase "il se dit", "il se demanda" soit nécessaire, ça alourdit un peu inutilement le texte. Il faudrait trouver des phrases un peu plus direct, nous faire comprendre qu'on est bien dans les pensées du perso sans insister. Je pense que tes lecteurs le comprendrait sans trop de problème.

Maintenant, tu remarqueras que c'est vraiment secondaire. Pour le reste, tu as conservé tes qualités initiales (ton imagination, ton plaisir à raconter une histoire), et tu as progressé sur tes points faible: profondeur des perso, psychologie, sens de la scène et du juste temps. Je trouve que le plus surprenant quand on repense à tes premiers récits, c'est la façon dont tu as transformé ton style, au début, il y avait un petit côté facile, un peu "clin d'oeil", là c'est toujours assez complice avec le lecteur mais de manière moins voyante.

Je ne sais pas si j'aurais le temps de suivre ton récit (malheureusement, j'ai du mal à ne pas manquer des épisodes car j'aime bien lire des blocs importants que des petits bouts, et au final je baisse les bras pour rattrapper mon retard... :blink: ), mais en tout cas, si ça suit ce niveau, c'est certainement avec intérêt et plaisir que je le ferais.

Modifié par Zarathoustra
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Ah, enfin de retour sur ces différentes choses que tu avais si brusquement abandonnées. C'est très bien, et tu as su le faire d'une manière qui m'émerveille réellement!

Pour le reste... Tout a été dit, je crois.

Je n'ai pas encore toruvé le temps de relire ce que tu a changé, mais je trouverai...

Sur ce, Imperator, particulièrement content de voir la tournure des choses avec la bougresse du joyau.

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C'est vrai qu'on voit nettement l'amlioration de la qualité du récit au fil du texte. Tu as mêlé agréablement des passages de psychologie au récit, c'est très bien. Par contre, je n'ai pas compris cette phrase:

Ces hommes ne trouveraient sûrement pas le sommeil.

Normalement, en italique, c'est le faucon qui parle, non? Et puis, pourquoi le conditionnel? Bref...

Sinon, le tout est bon et j'attends la suite!

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Bon, ben toujours pareil, c'est sympa, et toujours beaucoup d'imagination, je trouve.

Il est sensible, le Enriq, lala...ça correspond bien à son profil, depuis la Confrérie. C'est bien le genre de personnalité que je lui voyais.

Pas beaucoup de fautes d'ortho, c'est pas mal, dis-donc.

Tylza, j'ai pas beaucoup de temps, mais j'attends la suite :blink:

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  • 2 semaines après...

Bon j'ai un aveu a faire ! :lol: En fait le seul motif que j'utilisais pas beacoup l'oiseau c'est en fait de la fénéantise ^_^ Je m'explique, comme il parle en italique, je suis toujours obligé de faire des [ I ] et ca m'a gonflé ! Mais maintenant je me suis resaisi !

Chapitre VII

La première chose que se dit Enriq en se réveillant fut qu’il n’avait pas envie d’y aller. Il se mit la tête dans les mains et resta ainsi de longues minutes. Il se décida à enfiler son pantalon en essayant de se rappeler s’il avait refait des rêves bizarres. A priori, il avait enfin pu se reposer…

Ne va pas arriver en retard.

- Mais tu dors jamais ou quoi ?

Très peu en fait.

- Tu ne sais pas où j’ai laissé ma deuxième botte ?

Je ne suis pas ton pigeon … ! Sous la table là-bas…

Enriq supposa que c’était l’humour de son ami et ria de bon cœur. Il mit son autre botte et sortit de sa chambre. Il vit tout de suite que quelque chose n’allait pas. Cela le rassura quelque peu car il pensait que les facultés qu’il avait développées s’était atténuées depuis qu’il ne vivait plus dans la rue. En fait, la salle lui semblait tendue, comme si les clients étaient stressés. Notre ami fit comme s’il n’avait rien remarqué et sortit rapidement par la porte principale.

- Reste au-dessus de la porte ! Et dis-moi si je suis suivi… Dit-il à son ami.

Oui, deux hommes. Ils portent les armoiries de ton patron …

Enriq se rendit vite compte que le Roi-Pirate n’avait confiance en personne. Enfin, notre ami comprenait aussi sa paranoïa… La ville était encore plongée dans l’obscurité, le soleil ne venant qu’à peine de réapparaître. Il mit les mains dans les poches et avança vers les quais en sifflotant comme si de rien n’était. Enriq soupira quand il vit quel bateau il devait prendre… C’était celui de son ami, de son amiral, c’était donc lui l’homme qui osait défier le Roi-Pirate. Cette nouvelle réjouit notre homme mais lui fit aussi peur car si jamais il poussait à bout le Roi-Pirate, Dieu seul sait ce qui arriverait. Il monta à bord et se retourna pour voir les deux hommes disparaître dans une ruelle sombre.

- Content de te revoir gamin ! Entendit le voleur derrière lui. Cette voix bourrue ne pouvait appartenir qu’à l’amiral.

- Bonjour ! Répondit Enriq en réponse.

- Nous voilà reparti pour une nouvelle aventure !

- Oui ! Répondit notre ami évasivement. Il était concentré sur les autres occupants du navire : C’était les même que lors de leur dernière traversée. Ces hommes étaient vraiment courageux pour revenir après ce qu’il avait vécu… ou alors ils étaient fous.

Enriq s’était fait, à priori, attendre car dès qu’il fut à bord, le bateau partit vers le sud. Si les calculs de Jurgen, l’amiral, étaient justes ils devraient arriver en pleine nuit. Sinon, ils allaient devoir ralentir ou accélérer l’allure. Par chance, le vent leur était favorable et ils purent arriver à l’heure. D’où ils étaient, la ville semblait entourée d’un halo jaunâtre provenant des feux qui entouraient et étaient disposés dans la cité. Ils accostèrent sur une plage toute proche et mirent un canot à la mer pour déposer notre voleur. Enriq sortit de la cabine où il venait de se changer. Les habits qu’il venait de mettre étaient plus moulant et serraient plus ses armes contre lui mais ça évitait tout tintement… Cela le démangeait un peu mais il s’y sentait incroyablement à l’aise. Notre voleur attrapa les rames et fit le plus discrètement possible, l’amiral l’ayant prévenu qu’il y avait des patrouilles tout autour de la ville.

La barque s’arrêta dans un bruit sourd sur la grève, notre homme faillit chuter car il pensait en être plus loin. Il laissa la barque ici n’ayant pas assez de force pour la tirer et rabattu par dessus une sorte de bâche qu’on lui avait laissée. Enriq passa son arbalète en bandoulière et prit un sentier qui avait l’air de mener sur la falaise au-dessus de la plage. Il devait se trouver à au moins deux kilomètres de la ville sinon plus. Notre ami se demandait où aller quand il serait en ville, bizarrement, son cœur se mit à battre plus fort. Notre voleur savait qui il risquait de revoir mais il ne savait pas comment il réagirait… Des bruits de pas se firent entendre ce qui coupa net les pensées de Enriq. Il grimpa rapidement à un arbre tout proche et attendit de voir ce qu’il se passait.

- Pourquoi y a-t-il fallu que cela tombe sur nous ?

- Je ne sais pas ! Mais si elle n’avait pas disparu.. Bah ça serait pas arrivé !

- Tu étais là quand ça s’est produit, non ?

- Oui ! C’était un incroyable ! Elle a touché le diamant et une grande lumière a envahit la pièce ! Après elle a essayé de partir et nous on a bien essayé de l’empêcher de s’en aller mais elle s’est défendu et nous a envoyé voler à travers la pièce ! Et maintenant on est à sa recherche !

- Ca m’étonnerait qu’on la retrouve dans le coin ! Elle a du filer depuis longtemps ! Tant mieux, au moins cette maudite babiole ne sera plus parmi nous ! Tu as vu l’état du bateau où on l’a retrouvé ! ? Eh ben, c’était pas joli à voir …

Le reste de la conversation se perdit dans les bruits de la foret et Enriq ne pouvait plus l’entendre. Il en avait quand même assez appris pour savoir que le joyau n’était plus dans cette ville et que s’emparer des plans allait être assez facile si tous les gardes de la ville étaient à la recherche de la fille. Notre ami sentit son cœur se déchirer. Et si c’était elle ? Cela aurait un sens ! Elle devait être la fille du chef d’où son accès au joyau … Le voleur décida de mener sa petite enquête sur place. Il descendit de son perchoir et sortit du chemin principal pour marcher dans la forêt, parallèlement au sentier qu’il venait de quitter. Sa marche en était ralenti mais au moins il ne risquait pas de tomber nez à nez avec une autre patrouille. La ville fit son apparition derrière une grosse fougère.

Elle non plus n’avait guère changé depuis le temps. Elle semblait juste être plus étendue, mais Enriq n’en était pas sûr, il n’avait pas fait attention la première fois. Par contre, il était sûr qu’il y avait plus de bateaux que la première fois, ils se voyaient bien, même dans la nuit. Les équipages déchargeaient et chargeaient sans cesse, notre ami se demanda même si ce n’était pas des marchandises illégales. Les marchands devaient en profiter car les pirates n’attaquaient plus avec la même vigueur qu’autrefois. Enriq soupira et descendit vers un coin peu surveillé de la palissade. Son volatile le prévint quand le garde fut passé et il lança une corde qui vint s’accrocher aux pointes des bouts de bois qui constituaient la muraille. Le voleur tira plusieurs fois sur la corde pour voir si elle tenait bien et commença son ascension. Une fois arrivé sur le chemin de garde, il décrocha et rangea la corde. Voyant qu’un soldat arrivait il sauta de l’autre côté de la muraille pour arriver dans une meule de foin. Il se dégagea de cette dernière et rentra en ville.

Tout comme la première fois, il allait essayer de passer par le trou dans la hutte pour rentrer sans se faire voir. Il monta sur une première caisse qui lui permit d’atteindre un premier toit. Il prit un peu de hauteur et bondit sur le suivant. Il rampa pour ne pas attirer l’attention, Enriq faillit crier quand il vit que le trou avait été fermé par des barreaux métalliques. Il allait devoir passer par la porte principale… Il continua de ramper jusqu’au-dessus de la porte. Il pencha discrètement la tête pour voir qu’un seul garde était en faction devant la porte. Enriq fit une grimace : ce qui constituait les tuiles étaient en train de glisser… Il s’accrocha sur une sorte de gouttière devant lui et bascula par dessus emporté par une sorte de paille. Il fit quelque chose qui ressembla à un salto et vint percuter le garde en plein dans la poitrine. L’homme ne comprit pas ce qui lui arriva et fut projeté, inconscient, dans la bâtisse.

Tu aurais voulu le faire que tu n’y serais pas arrivé !

Après ce qu’il venait de faire, notre acrobate rentra fièrement dans la maison. Il attacha le garde et cacha le corps derrière de vieux tapis entreposés dans une salle sur le côté. Il rentra dans la pièce où se trouvait le trône et celle-ci était aussi vide que la première fois. Notre héros prit la première porte a gauche et arriva dans une sorte de bureau. En fouillant un peu, il trouva ce qu’il cherchait : les plans des itinéraires des bateaux. Sa mission accomplie, il sortit de la maison. A l’autre bout de la ville on entendit soudain de grands cris…

- Va porter ces plans au navire, je vais voir ce qu’il se passe !

Je ne vais pas te laisser seul longtemps, je reviens !

Le volatile décolla et Enriq se dirigea vers la source des bruits.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Le texte est bon et ouvre d'intéressante perspective.

J'ajouterais même que j'ai beaucoup aimé le passage du salto forcé... On comprend un peu moins bien la présence des deux hommes à la sortie de la taverne car, même si le motif semble évident, ils ne font rien et, finalement, on a l'impression qu'ils ne servent à rien.

Peut-être dire ce qui se passerait si... Enfin bref, pourquoi il faut avoir peur d'eux etc...

Enfin, pour finir, je te conseille de tout relire en t'appliquant à enlever toutes les répétitions qui sont légions! Tiens, une au hasard:

Cela évitait tout tintement… Cela le démangeait un peu mais il s’y sentait incroyablement à l’aise.

Cela et cela. Bon, dans le cas présent, il suffirait d'ajouter un aussi après le "démangeait"...

Et une autre:

Tu aurais voulu le faire que tu n’y serais pas arrivé !

Enriq tâta son cœur pour savoir s’il battait encore. C’est bon, il était encore là… Après ce qu’il venait de faire,

Il l'a fait, d'accord, inutile de le répéter...

En dehors de cela, ça s'annonce bien, mais l'action se fait encore attendre (et j'entends par action l'avancement de l'intrigue).

Sur ce, Imperator, empereur du néant.

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Chapitre VIII

Enriq, courbé sur lui-même, avança de l’autre côté de la ville. Toujours prudent, il s’arrêta derrière un amas de caisse et regarda à travers les minces planchettes. Il y avait une vingtaine de gardes autour d’Elle, elle tenait le joyau dans ses mains et fermait les yeux. Les soldats criaient de poser le minerai au sol mais elle ne semblait pas vouloir écouter. Deux soldats rompirent le cercle pour récupérer le joyau qui était, d’après leurs supérieurs, d’une importance capitale… Le premier tendit la main vers le diamant tandis que le deuxième avait dégainé et la menaçait de son épée. Quand le premier garde mit la main sur l’objet, elle rouvrit les yeux. Elle attrapa le poignet de l’homme et le propulsa sur son coéquipier. L’homme, tant bien que mal, lâcha son épée de peur de blesser son ami. Les deux hommes furent pratiquement jetés derrière leurs camarades. Les autres soldats reculèrent et la moitié de ces hommes la mirent en joue. Ils tremblaient, ils avaient visiblement peur, tous transpiraient. Si notre voleur ne faisait rien, il allait l’abattre.

Sur sa droite, il y avait une sorte de large potence. Enriq se demandait si d’un de ses carreaux, il n’arriverait pas à le faire chuter sur les gardes. Enfin cela supposait que le carreau détruise la poutre et que cette dernière tombe du bon côté ! Notre ami décida de tenter sa chance. Il chargea son arbalète et mis en joue la potence. Il visa et fit feu. Il eut d’abord un petit sifflement, un bruit sourd et un craquement. La poutre chancela et allait tomber du mauvais côté quand elle se stabilisa et se précipita sur les soldats qui l’évitèrent au dernier moment. La fille, voyant une opportunité de fuir, courut vers la porte de sortie alors que tous les soldats étaient encore sous le choc.

Tu peux me dire merci ! J’ai faillit mourir écraser par cette poutre !

Cette chance avait étonné Enriq et il se disait que c’était louche, maintenant, il savait ce qui c’était passé. Au moins, elle s’en était sortie et elle ne l’avait même pas remercié.

Elle ne sait même pas que c’est toi qui as fait écrouler cette potence !

Enriq soupira et se dit que son ami avait raison, il devait la rattraper désormais. Il partait sans prévenir ses amis mais c’était la seule chance de la revoir et par la même occasion récupérer le joyau. Il devança les gardes qui se demandaient encore quoi faire et passa sous l’arche de la porte. La fille du chef disparut sur un sentier qui s’enfonçait directement dans la foret. Il n’eut aucun mal à suivre la piste de cette dernière : les empreintes humides étaient encore bien présentes dans le sol. Notre protagoniste les suivait quand au détour d’un virage, elles disparurent. Enriq eut beau chercher et regarder de nouveau, il n’y avait plus rien… Deux choix s’offraient alors au voleur. Le premier choix était de faire demi-tour, cette voie était celle de la sécurité, il rentrerait ainsi au port et pourrait retourner chez lui. Mais Enriq savait que c’était la deuxième solution qu’il allait prendre. Il allait se lancer à sa poursuite et pour éviter des protestations de son faucon, il prit comme motif que le Roi-Pirate le renverrait chercher le joyau de toute manière…

- Comment savoir où elle est partie ?

Suis ton instinct…

Il alla au sud, même si c’était pour retourner là où il avait déjà été. Il marcha pendant trois jours, trois jours pendant lesquels il eut à affronter des moustiques, des bêtes suceuses de sang et le pire, son désespoir. Trois jours de marche et il n’avait pas vu une seule empreinte de pas. Au moins, il était encore en vie mais il se demanda pour combien de temps. Parfois, la foret laissait place à de grandes clairières, dans celle-ci se trouvait la plupart du temps de grands obélisques. Il y avait des sortes de hiéroglyphes gravés dans ces derniers, ils semblaient très anciens et semblaient avoir été taillé avec des instruments assez archaïques pensa Enriq en observant les entailles laissées dans la roche. C’est à la fin du troisième jour et dans une de ces clairières qu’il bivouaqua. Il fit une cabane en bois très sommaire et creusa un trou assez profond pour qu’il puisse s’y tapir et ainsi rabattre sa cape par-dessus lui pour passer inaperçu.

Le réveil était toujours difficile mais les courbatures partaient généralement quelques heures après. Enriq fronça les sourcils et se concentra pour voir s’il avait bien entendu des bruits sourds. Le vent changea de direction et les bruits furent nets, ils provenaient de l’est. C’est là que notre ami décida d’aller mais avant de partir, il avala une des maigres provisions qui lui restait et mit ses armes à portée de mains. Il retourna dans cette humide foret et essaya d’aller dans la direction où les bruits avaient été entendu. Enriq commençait à connaître ce type de foret par cœur, enfin plutôt jungle. Il savait désormais où traverser quand la boue était épaisse, il savait où se nichaient les créatures qui le harcelaient et qu’est ce qui pouvait assurer sa survie dans ce monde hostile. Notre jeune voleur se demanda s’il n’avait pas rêvé, cela faisait plusieurs heures qu’il marchait et il n’y avait pas la moindre trace de ce qui avait pu causer ce boucan.

Si le vent est assez fort, les bruits peuvent se faire entendre jusqu’à des journées de marche à la ronde ! Essaya de le rassurer son ami.

Se fut au crépuscule que notre ami vit qu’il ne s’était pas trompé. Il sentait une odeur : l’odeur caractéristique de la mort. Il était toujours dans la foret mais il sut qu’il n’était pas loin de ce qui allait lui apporter toutes ses réponses. En effet, quelques minutes après, la foret relaissa place à une grande plaine. Au milieu de celle-ci trônaient cinq gigantesques pyramides, de grandes pyramides de pierres qui semblaient toucher les astres. Enriq se demandait comment il n’avait pas pu le voir de loin, il eut sa réponse quand il eut des petits picotements sur la nuque. Une grande magie était à l’œuvre ici et il ne doutait pas que ces grands bâtiments appartenaient à des gens d’une extrême puissance. Il entendit des petits craquements dans son dos et se retourna vivement, arbalète pointée.

Journal d’un skink nommé Xitli

J’avais été mobilisé dès les premières heures de l’attaque elfe noir. Cette dernière avait été annoncée par les grands sages de la cité, il y avait déjà plusieurs lunes de cela. L’armée avait été réunie aux portes de la ville pour contrer la menace sombre. Ce n’était que l’avant garde d’une grande armée, elle devait affaiblir l’armée des anciens pour ainsi facilité le travail du gros de l’armée. Mais quelque chose changea et sauva nos plans. Alors que toutes nos troupes attendaient les envahisseurs à la porte nord, je vis une silhouette sombre à la porte sud. Je signala cette forme aux commandants qui firent immédiatement rediriger l’armée de ce côté : l’envahisseur les attaquait dans le dos. En effet, sortant du couvert des arbres et à une centaine de pas du premier elfe, surgit un demi-millier de créatures. Les skinks furent les premiers sur les lieux et ces vigoureux lézards réussirent à éliminer la première vague d’ennemi. Quelque chose me parut bizarre, le premier ennemi qui avait surgi avait disparut et ne semblait pas décider à se battre…

Enriq ne savait pas dans quel pétrin il s’était encore fourré. En se retournant, il vit trois hommes, trois hommes aussi sombre que la nuit et aussi cruels que les ténèbres qui brillaient dans leurs yeux. Immédiatement son instinct lui dit de faire feu, il tua le premier homme d’un carreau dans le torse. Les deux autres dégénèrent et foncèrent sur notre ami qui prit ses jambes à son cou. Le jeune fuyard fonça droit sur les pyramides, en se retournant, il vit qu’il avait une véritable armée au trousse. Enriq vit une petite porte au bas de la première pyramide, il courut dessus. Alors que les premiers ennemis étaient en train de le rattraper, ils furent faucher et tombèrent au sol comme tuer par un ennemi invisible. L’armée ténébreuse abandonna alors la poursuite du tueur et alla en criant sur le côté est du monument de pierre.

- Tu es toujours là ?

Oui ! Pour l’instant, reste dedans ! Dehors il y a une grande bataille et tu seras à mon avis tué par un des deux camps.

- Bon, je vais voir s’il y a une sortie, reste là et dis moi comment cela avance…

Enriq suivit donc le premier couloir. Il était plat au départ et montait ensuite rapidement dans le centre de la pyramide. La majorité des salles avait été, à priori, scellées. Sauf ce qui semblait être la pièce centrale du monument de pierre. Les murs de cette dernière étaient recouverts de plaquette d’or, sur celles-ci, il y avait les mêmes écritures que sur l’obélisque précédemment rencontré. Enriq se dit qu’avec juste la moitié de ces plaquettes, il serait véritablement riche. Il passa ses mains sur ces écritures comme pour essayer de les comprendre mais bien évidemment, il ne savait toujours pas les déchiffrer. En levant la tête, il vit que la voûte était décorée d’une somptueuse fresque. Cette dernière racontait l’histoire d’un peuple qui ressemblait beaucoup à des lézards mais qui marcherait sur deux pattes. Ils se battaient contre les hommes du chaos que Enriq avait déjà rencontré. Les hommes qui avaient peint cette voûte était vraiment très doués se dit notre personnage. Il y avait un grand serpent de dessiné ainsi que de gros crapauds qui étaient portés par deux gros lézards en armure. Ils ressemblaient beaucoup aux deux statues qui était dans le coin droit de la pièce. Notre voleur se rapprocha de ces deux statues et les fixa. Elles aussi étaient très réalistes. Les têtes des créatures étaient recouvertes de grand crâne d’un quelconque saurien, elles tenaient à deux mains de grandes hallebardes et leur torse était protégé d’une espèce d’armure d’or. Enriq se rapprocha d’elles, ces dernières semblaient si vraies qu’il s’attendait à tout moment à les voir s’animer. Et c’est ce qui se produit …

@+

-= Inxi =-

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Bien, bien Inxi!

Bonne suite!

J'aime bien lire ce récit car à chaque fois, j'y remarque de nouveaux progrès et des tentatives d'amélioration.

J'apprécie notamment les efforts que tu fais sur les descriptions. :wink:

Cependant, ne laisse pas tes chevilles se gonfler car il y a encore des petites choses à améliorer: (mais qui je pense, ne vienne que par la lecture et l'écriture)

-le choix des temps employés: pas facile de choisir le bon temps parfois...Je fais la même faute. Un bon conseil: choppe toi une grammaire quand tu as un doute. :D

-L'enchaînement toujours un peu rapide de l'action. Mais bon, cela donne aussi un rythme entraînant qui donne l'impression que cela n'arrête jamais. Et de plus, je dirais que l'on peux ici trouver un qualité dans ton style, car malgré la vitesse, l'on s'attache tout de même au personnage.

-La relation entre l'oiseau et Enrik: cet élément original pourrait apporter beaucoup: ici, je remarque que l'oiseau parle au héros....l'inverse n'est-il pas possible? Quel est donc ce volatile qui s'attache tant à un muet? :)

Bon, voilà. En gros, j'apprécie toujours de te lire...Donc continues! :zzz:

C'est très marrant d'essayer de faire progresser quelqu'un...et de voir que ca marche ^_^!

Le Warza ( coach, one time.)

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Ca manque de psycho et de dialogues entre les deux, j'arrange ca au prochain coup

Chapitre IX

Les deux statues grognèrent et pointèrent leur hallebarde droit sur Enriq. Ces statues lézards vivaient ! S’exclama pour lui-même notre ami. Notre voleur tenait à sa vie et il fuit à tout de vitesse dans le couloir qu’il avait emprunté. Les deux colosses réagirent un peu après et ils se lancèrent à sa poursuite. Notre ami dégaina et fit feu en courant, comme il avait appris à le faire. Le carreau percuta le monstre au niveau du cœur mais se fut insuffisant pour transpercer l’armure, le lézard ne chuta qu’au sol en entraînant son camarade. Enriq aperçut rapidement la lumière du jour, il sortit dehors en courant et percuta un corps. C’était un humain, comme lui. Leurs yeux se croisèrent et Enriq put lire de la peur dans les siens. Après, l’homme s’effondra au sol sous une pluie de projectile.

Ainsi, alors que le combat battait son plein, je le vis ressortir. Il sortait d’une de nos sous pyramide… Pour échapper à un groupe de nos chasseurs skinks, il escalada la première marche du temple et se mit à couvert. Xitli reporta son attention sur le combat, c’était trop facile. Neuf ennemis sur dix étaient d’une race différente que ces maudits elfes noirs, ils devaient être des esclaves sacrifiés à la gloire de leur sombre Dieux. En tout cas, l’autre homme monta encore sur la pyramide et se dirigea de l’autre côté. C’est là que je vis qu’il avait réveillé deux gardiens, l’un se posa devant la porte tandis que l’autre se lança à sa poursuite.

Enriq ne regardait que peu le combat qui se passait sur son côté, il rampait pour essayer de ne pas se faire voir et il n’entendait que les cris déchirants des combattants et des mourants. Le soleil couchant le gênait et en levant la tête, notre voleur put voir plusieurs formes sombres en haut de la pyramide principale. Enriq se demanda à quoi servait qu’il se cache si on le voyait quand même, il se leva et se mit à courir au moment où un grognement lui indiquait que le gros lézard le suivait.

- Aide-moi s’il te plait ! Où faut-il que j’aille ?

Attends, je vais regarder… Si tu continues et que tu passe sur le troisième versant du temple, à une demi-douzaine de marches au-dessus se situe une sorte de trou, tu pourrais essayer de le faire tomber dedans, il n’a pas l’air très intelligent.

- D’accord, je vais essayer.

Il tourna au coin du temple et sauta en l’air pour s’accrocher à la marche supérieure. Encore d’un mouvement, il s’agrippa à la marche suivante et d’un autre saut à la cinquième. Il lui en restait une dernière, ses bras commençaient à sentir ces efforts répétés mais il put quand même se hisser à côté du trou. En regardant en contrebas, il put apercevoir la créature suivre le même chemin que lui pour continuer sur plusieurs mètres tout droit. La créature s’arrêta et regarda autour d’elle pour apercevoir sa cible un peu plus haut. Finalement, Enriq se dit que son plan avait une chance de marcher…

Le jeune humain étudia alors les lieux en attendant que son adversaire arrive. Le trou ressemblait à un puit, tout autour de ce dernier, Enriq retrouva la fameuse écriture archaïque. Il y avait aussi des traces sombres qui, quand le voleur se pencha pour regarder de plus près, se révélèrent être du sang. En fait, en conclut l’enquêteur en herbe, c’était un autel de sacrifice… Maintenant, notre ami n’avait plus le temps de réfléchir, l’homme lézard était à quelques mètres. Enriq se mit se l’autre côté du puit de façon à pouvoir surveiller l’avancée du gardien.

Les deux combattants se trouvaient à côté du puit sacrificiel, là où tant d’ennemis des Anciens avaient été jetés en pâture au Grand Serpent. Le gardien tenta un coup de hallebarde que l’homme évita en reculant un peu. Ils continuèrent leur ronde. Mon congénère attaqua de nouveau et provoqua la même esquive de la part de l’homme qui au bord du gouffre, resta quelques secondes en équilibre au bord du précipice. Le gardien en profita et se précipita sur l’homme qui cherchait encore son équilibre. Il le retrouva au dernier moment et l’arme ne faucha que du vide. Il s’était remis chacun d’un côté du précipice.

Enriq ne savait pas comment se tirer d’affaire, l’homme lézard, si notre ami s’approchait trop près, pouvait l’atteindre de sa longue hallebarde. Soudain lui vint une idée, elle était osée et s’il faisait un seul mauvais mouvement, il allait mourir. Tant pis, il allait essayer, le tout pour le tout. Le voleur se rapprocha du gouffre et s’accroupit. Comme il s’y attendait, le gros lézard essaya de l’atteindre de son arme qui ne vint buter que sur le sol. C’est à ce moment que Enriq fit appel à un équilibre hors du commun. Après qu’il eut évité la hallebarde d’un saut, il retomba dessus. Il courut tout du long et se rapprocha de la créature, en équilibre au-dessus du gouffre. Il sauta par-dessus le gardien et lui projeta les pieds derrière la tête. Le coup ne le tua pas mais il provoqua sa chute dans le puit.

On voit que crapahuter sur les toits t’auras finalement apporté quelque chose !

- Oui, je suis bien content ! Bon, ce n'est pas tout mais il serait temps de fuir de cet endroit.

A ce moment, une dizaine de petites créatures surgirent autour de lui et le menacèrent de leur sarbacane. Elles crièrent de leur petite voix aiguë des choses incompréhensibles. Les petits lézards le forcèrent à se rapprocher du gouffre, il était désormais à quelques centimètres du précipice. Les créatures semblaient menaçantes et Enriq était sur les nerfs. Soudain l’une d’elle bondit droit sur le héros qui, par réflexe, tenta de contrer une attaque qui n’en était pas une et tomba dans le gouffre. La chute fut longue et silencieuse, Enriq ne toucha pas les murs ce qui lui permit de ne pas se faire mal pendant qu’il tombait. Par contre, se fut plus douloureux quand il toucha le sol. Par chance, l’autel n’était pas si profond et le corps du lézard amorti une grande partie de la chute. Notre ami eut le temps de changer de côté pour que, lorsqu’il toucha le lézard, se fut l’épaule qui n’avait rien qui absorba le choc. Il avait fait une petite chute de trois quatre mètres et était coincé dans ce maudit trou. Douloureusement, il se remit debout et rassembla ces maigres affaires éparpillées aux quatre coins de la petite grotte. Il fit rapidement le tour de cette dernière et vit qu’il y avait deux sorties. Ces dernières avaient été creusées dans la terre comme par un énorme vers géant. Enriq regarda le trou par lequel il était arrivé, il vit ne voyait que les premières étoiles qui commençaient doucement à s’éclairer.

L’homme, d’une agilité surprenant pour quelqu’un de sa race, se débarrassa du gardien. Un détachement de skinks encercla alors l’homme. Celui-ci finit par être aculé près du précipice et par chuter dans le puit. Dommage, pensa le prêtre skink, j’aurai bien aimé le disséquer.

C’était l’heure maintenant, les survivants de la bataille devaient être sacrifiés, ils allaient rejoindre l’acrobate. Je descendis alors de la pyramide centrale et la lune se leva, elle était d’une couleur orange sanguine. Le principe du sacrifice était le suivant : Les prisonniers allaient être massés autour du trou, les premiers allaient être tués pour attirer la bête et les autres allaient être jetés vivants dans la fosse. A la fin, ils seraient tous dévorés.

Enriq, ayant aucune envie d’aller dans ces tunnels obscurs essaya de voir s’il ne pouvait pas remonter. Le trou était trop haut et les parois trop lisses pour espérer revenir. Il tenta quand même plusieurs sauts mais il restait toujours hors d’atteinte. Soudain, une masse sombre tomba non loin de lui. Le jeune voleur s’en approcha et une deuxième forme chuta juste à ses côtés. Enriq se baissa et toucha les silhouettes. C’était celle d’hommes morts, leur gorge avait été coupée et le sol en devenait rouge et pâteux. Il en tomba une vingtaine comme ça et notre ami se servit de leur corps pour atteindre des hauteurs.

- Je sais ce que tu vas dire ! De toute façon, ils sont morts ! Et puis si tu crois que ça me fait plaisir …

Mais je n'ai absolument rien dit. En tout cas, il faut que tu trouve un moyen de sortir...

A force d’efforts intenses, notre personnage réussit à atteindre un bloc rocheux qui se situait à plus de trois mètres du sol. Il eut un cri juste derrière lui, puis un autre et encore un autre. Les hommes jetés n’étaient plus égorgés mais encore vivants. Ils s’écroulaient tous à cause de la chute puis ils commençaient à se regrouper en petits groupes et à discuter entre eux. Ils paniquaient, ça se voyait, pensa Enriq, certains montraient les sorties comme s’ils envisageaient de fuir par là. Soudain la grotte trembla, elle trembla pratiquement imperceptiblement. Notre ami l’avait senti car, de son éperon rocheux, il était directement appuyé contre la paroi. Personne d’autre dans la salle ne sembla le sentir mais quand un petit sifflement se fit entendre, tout le monde se retourna alors vers la sortie de gauche. Il eut quelques petits serpents qui en sortirent et qui allèrent directement de l’autre côté attaquant tout homme sur leur passage. Enriq ne voulait pas se découvrir mais il eut quelques remords, ils venaient de perdre cinq des leurs. Le pire était à venir : les parois vibrèrent et un sifflement plus fort se fit entendre.

@+

-= Inxi =-

Modifié par Inxi-Huinzi
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Pfiou; tu lésinnes pas sur les effets et l'italique! :wink: En plus ça fonctionne très bien et donne un résultat très original.

En te lisant, je mle dis que je pourrais faire aussi un effort pour créer un peu plus d'action dans mes textes. Les tiens sont tout à fait vivant et ton imagination nous brosse de chouettes choses.

Personnellement si j'hésite à mettre beaucoup d'action, c'est que souvent on arrive pas toujours à créer des situations qui montrent toutes les difficultés (jusqu'à me faire douter de l'issu), là c'est un peu le cas, il y a certaines scènes de soit disant danger qui exploitent des tas d'idées mais sans en exploiter tout le potentiel. d'un autre côté, ça donne un côté léger au texte et une lecture facile. Peut-être en te concentrant plus sur certaines idées de manière plus appuyée (ex: les satues vivantes)

Par contre, ce que je retiens, c'est l'amorce de la romance. Je sais pas pourquoi, mais, quand c'est sympatiquement introduit comme ici, je trouve que c'est le plus beau suspense qui soit (même si c'est toujours un peu bateau pour d'autres) car on touche l'universel.

Donc continue comme ça!

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