Inxi-Huinzi Posté(e) le 12 janvier 2006 Partager Posté(e) le 12 janvier 2006 (modifié) Avant quelques commentaires qu'il soit, il y a deux problèmes : 1) Doubles post alors que les deux peuvent etre en un 2) Doubles topics a priori ? Je me trompe ? En tout cas, si c'est le cas ( j'ai pas encore lu) il est interdit de faire deux topics pour le meme texte ! Donc si j'ai compris, c'est une suite que tu posts... Si c'est la suite d'une fin, enleve tout les passages d'avant et laisse seulement le nouveau passage. Si c'est la suite d'un texte non terminé, je supprime ce sujet et tu posts ton message sur ton autre texte ! Bon dis moi par mp ce qu'on fait @+ -= Inxi, je gère =- EDIT : Inxi -> Après approfondissement, je remarque que c'est la même chose ! Il reste plus qu'une option que tu m'envoie un mp en disant que je peux effacer ce sujet et attendre que tu post la suite sur l'autre =- EDIT2 : Inxi -> Je déplace, vous pouvez repondre maintenant Modifié le 13 janvier 2006 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 16 janvier 2006 Partager Posté(e) le 16 janvier 2006 (modifié) Chapitre 6: La déchirure Quand Carla se réveilla elle fut traînée sans ménagement jusqu’à la tente des esclaves. Il faisait jour, et elle crut avoir rêvé les événements de la veille. Malheureusement les souvenirs revinrent quand ses nombreuses coupures se rouvrirent. Une fois que les maraudeurs l’aient jetée dans la tente des esclaves, Nadia courut vers elle, le regard empli de compassion. Elle lui tendit un bol d’eau et s’empressa de nettoyer les plaies de Carla.. Celle-ci retint ses larmes en repensant à la pauvre fille morte par sa faute. Non pas par sa faute. Elle ne tenait pas la lame qui l’avait frappé. Elle ne l’avait pas faite esclave non plus. Et puis peut être cela valait il mieux, au moins elle ne connaîtrait plus les souffrances que pouvaient infliger leurs maîtres. Carla se dégoûta de penser une chose aussi affreuse. C’était exactement ce qu’avait dit son tortionnaire après avoir tué la fillette. Si elle avait fait une autre prière, peut être que… La prière ! Elle s’était abaissé à prier cette divinité atroce. Puisse Sigmar la pardonner un jour. Elle s’effondra, ses plaies rouvertes laissaient apercevoir la chair rouge vif. Un filet de sang se forma, et rapidement ses mains en furent recouvertes. Elle les contempla longtemps, ses mains recouvertes de sang, de son sang. Elle se demandait si c’était aussi bon que le nordique l’avait laissé entendre. Pas qu’elle veuille goûté, non, mais elle se demandait c’est tout. Elle allait porter la main à sa bouche quand quelque chose l’interrompit et la sortie de sa torpeur. « Pourquoi tu as fait ça ? Tu es folle ? On aurait toutes pu se faire tuer. » C’était une esclave du nom d’Isabelle qui lui parlait. « Je n’en reviens pas, dit-elle, on fait tous les efforts du monde pour rester en vie et tenter de s’en sortir et toi tu hurles en plein milieu de la nuit. Puis elle rajouta, tout bas : Et si tu nous fait ça le soir de l’évasion ? » Dans les yeux de la jeune femme, Carla n’aperçut pas une once de pitié ou de compassion. Seulement de la colère et de la cruauté . Venant d’elle ça n’avait rien d’étonnant. Les deux jeunes filles habitaient le même village et elles s’étaient toujours bien entendues. On croisait rarement l’une sans l’autre et on aurait pu les croire sœurs. Pourtant un jour tout avait basculé. Une violente dispute avait éclaté entre elles, et les deux jeunes filles en étaient rapidement venus à se haïr mutuellement. Oui mais ça c’était avant… Avant. Des siècles semblaient s’être écoulés pour Carla depuis leur capture. Avant elle avait une famille. Elle pouvait être heureuse, et elle ses journées n’étaient pas emplies de souffrances. Avant elle aimait un homme et il l’aimait en retour. Carla sourit intérieurement en se remémorant la douleur qu’avait ressentie cette garce lorsqu’elle lui avait annoncé son mariage avec Viktor. Elle avait savouré la souffrances qu’on pouvait lire sur les traits d’Isabelle. Mais aujourd’hui tout avait changé, elles devaient s’entraider, se serrer les coudes, pour survivre. Voir la haine dans le regard d’Isabelle ne la surprit pas, mais pouvoir lire ce sentiment sur le visage de toutes les autres esclaves lui coupa le souffle et manqua de la faire défaillir. Toutes la regardait d’un air méprisant et on pouvait lire la colère sur leurs visages. Heureusement que Nadia était là. Au moins elle pouvait lui amener un peu de réconfort et elle ne la détestait pas. Une preuve que la voix s’était trompée. Au moment où elle pensait ça une vague de douleur la submergea et Carla s’effondra, inconsciente. Dans son sommeil enfiévré la voix retentit de nouveau, cette fois accompagnée de vision cauchemardesque. Les scènes de débauche se succédaient où la perversité et la cruauté étaient maîtres et où les cris d’extases se mêlaient au gémissement de douleur. Et au milieu de toutes ces scènes d’horreurs, une silhouette vague, indéfinissable ,et pourtant terriblement attirante, ressortait. Elle semblait appeler Carla, la poussant à céder à l’appel de ses désirs et de sombrer dans le vice à son tour. Lorsque l’être androgyne se dirigea vers elle et se pencha à son oreille, Carla eut envie de tout abandonner et de la rejoindre pour connaître à son tour les plaisirs qu’on voulait lui offrir. Et quand la chose lui parla langoureusement à l’oreille, elle trouva sa voix aussi attirante que le reste de sa personne. « Viens à moi. » lui susurra la voix, et Carla cessa alors de résister. Dans un sursaut la jeune femme se réveilla, le visage couvert de sueur. Il n’y avait plus personne dans la tente, les esclaves devant être en train de travailler dans le village. Les yeux livides, Carla se remémora son rêve. Quelle était cette chose ? Quoi que ce soit elle était haïssable. Et tellement attirante… C’était sa perversité qui semblait attirer Carla, et cela augmentait encore plus son sentiment d’horreur et de dégoût. Elle tenta de se remettre sur ses jambes mais tout ses muscles la faisait souffrir, comme si on lui avait enfoncé des centaines d’aiguilles dans le corps. Pendant un court instant, il lui sembla qu’elle pris plaisir à cette douleur. Alors qu’elle parvenait à se relever, en chancelant, une femme aux yeux ternes et fatigués entra dans la tente. C’était Nissa, la mère de la petite… Elle s’adressa à Carla d’une voix hésitante : « Où… où est ma petite Ania ? Elle va bien hein ? Ils l’ont emmené hier, mais elle va bien n’est ce pas ? » C’est à ce moment que la voix se manifesta de nouveau : «- Comment vas tu lui annoncer, murmura t’elle, que sa petite fille chérie est morte ? Et que c’est toi qui l’as tué ? -Ce n’est pas moi, répondit mentalement Carla. Et taisez vous qui que vous soyez. Je vous hais. » Une vive douleur enflamma un instant l’esprit de la jeune fille, rapidement remplacé par le rire mesquin et cruel de la voix : -Oh voyez vous ça ? Tu me hais. Que tu le veuille ou non tu m’appartiens Akneth. Tu m’as prêté serment, aussi vrai que la fille est morte par ta faute, et que tu me haïsses ne rendront tes tourments que plus difficiles. Maintenant réponds lui, et on verra si elle sera prête à croire que ce n’est pas de ta faute. J’attends les délices de sa douleur et de la tienne avec impatience. -Tu te trompes : Nadia ne m’as pas trahi et je ne t’ai jamais prêté serment. -Nous verrons, nous verrons. Puis le contact fut rompu et Carla fut ramenée à la réalité par Nissa qui la secouait violemment : -Réponds moi Carla ! Où est ma fille ? Je veux mon enfant ! -Je… Ils… Ils l’ont tué devant mes yeux… Je n’ai rien pu faire, balbutia Carla d’une voix -hésitante, les yeux emplis de larme. -Tu mens ! Tu mens ! -Je le souhaiterais, murmura Carla. -C’est de ta faute, lui cria Nissa, tout ça est de ta faute. C’est à ce moment qu’Isabelle entra. Nissa s’effondra, en larmes, sur son épaule : « Elle a tué mon bébé, elle a tué mon bébé… » Carla ne croisa pas le regard haineux d’Isabelle, pas plus ne fit attention aux pleurs de la femme. Elle aurait dû compatir, être triste, mais la colère s’était emparée d’elle et elle ne ressentait rien de tout ça : Elle se délectait des tourments et de la tristesse de la femme, comme elle l’avait déjà fait il y a longtemps. Les larmes qui coulaient sur ses joues étaient divinement belles et ses pleurs étaient la plus douce des mélodies. Alors Carla eut peur : Ce qu’avait dit la voix était vrai. Elle agissait exactement comme elle. Non ce n’était pas possible, et Nadia ne l’avait pas trahie. Alors qu’elle se dirigeait vers le fond de la yourte, elle ne se douta pas qu’Isabelle avait aperçu le sourire fugace qui avait bardé sa figure durant un instant. Plus tard, pendant le repas, Nadia vint la voir. -Tu es sûre que tu ne veut pas venir manger ? Lui demanda t’elle. Aujourd’hui on a de la viande, et c’est presque bon. -Non merci, prend ma part… -C’est vrai ce qu’on dit ?Murmura la jeune femme. -Quoi ? Qu’est ce qui est vrai ? Demanda Carla. Nadia hésita un moment : Et bien, les filles disent que… Que tu as tué la fille de Nissa. Que c’est de ta faute. Carla éclata de rire. Un rire dément. -Elle disent que c’est de ma faute ? Puis elle ajouta d’une voix plus froide qu’un glacier : Et toi tu les croient n’est ce pas ? Nadia sentit son visage se décomposer. Elle tenta de se défendre : Non je ne les crois pas… Je sais que ce n’est pas toi qui… Silence ! Lui intima Carla. On m’avait prévenu que ça arriverait. Je ne l’ait pas cru, j’avait confiance. Et tu m’as trahi. J’espère que ces barbares s’amuseront avec toi et que tu souffriras beaucoup. Sous le choc Nadia ne réagit pas, puis devant le sourire cruel du démon qui lui faisait face elle le gifla de toute ses forces, puis se détourna en pleurant. Carla savoura la douleur et se laissa submerger par la colère. Depuis le début la voix avait eu raison et elle s’était trompée. Elle ne lui voulait pas le moindre mal, juste l’aider. Tous les autres l’avait trahie et elle entendait bien se venger. Alors elle ressentie quelque chose qui l’avait toujours habitée. Elle ressentie la déchirure. Modifié le 16 janvier 2006 par Snikch, le maître de la nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 16 janvier 2006 Partager Posté(e) le 16 janvier 2006 Mais qu'il est bien ce texte dis moi. Le personnage de Carla, sa personnalité, est très bien developpée surtout le brusque changement entre le Bien et le Mal. Bon je sais c'est vague mais voilà, c'est comme ça que je l'ai ressentie. Donc, très bon texte et continue ainsi. Kroxigor, la suite et vite Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 16 janvier 2006 Partager Posté(e) le 16 janvier 2006 Une fois que les maraudeurs l’aient jeté dans la jetée Celle ci retint ses larmes en Celle-ci Elle ne l’avait pas faites esclave non plus. Et faite Je n’en reviens pas, dit elle, on fait tous les efforts dit-elle village et elle s’étaient toujours bien entendu elles ; entendues et elle ses journées n’étaient pas empli de souffrances Et ses journées n'étaient pas emplies et que tu me haïsse ne rendront haïsses Je veut mon enfant ! Veux Tu es sur que tu ne veut pas venir manger ? Lui demanda Sûre Tous les autres l’avait trahi et elle entendait trahie Bon tu l'auras deviner, ton gros point faible sur la forme : c'est les accords ! Tu en fais quelqu'un mais oublies pas mal ! Ca veut dire que tu te concentres pas assez et que tu ne te demandes pas qui est le sujet ou est ce que le participe passé s'accorde ou pas ! Corrige ca et ca sera parfait ! Sur le fond c'est pas mal ! J'aime bien cette sorte de transformation! Continue comme ca ! C'est du très bon ! Et vivement la suite ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 16 janvier 2006 Partager Posté(e) le 16 janvier 2006 Une fois que les maraudeurs l’aient jeté dans la jetée Celle ci retint ses larmes en Celle-ci Elle ne l’avait pas faites esclave non plus. Et faite Je n’en reviens pas, dit elle, on fait tous les efforts dit-elle village et elle s’étaient toujours bien entendu elles ; entendues et elle ses journées n’étaient pas empli de souffrances Et ses journées n'étaient pas emplies et que tu me haïsse ne rendront haïsses Je veut mon enfant ! Veux Tu es sur que tu ne veut pas venir manger ? Lui demanda Sûre Tous les autres l’avait trahi et elle entendait trahie Bon tu l'auras deviné, ton gros point faible sur la forme : c'est les accords ! Tu en fais quelqu'un mais oublies pas mal ! Ca veut dire que tu te concentres pas assez et que tu ne te demandes pas qui est le sujet ou est ce que le participe passé s'accorde ou pas ! Corrige ca et ca sera parfait ! Sur le fond c'est pas mal ! J'aime bien cette sorte de transformation! Continue comme ca ! C'est du très bon ! Et vivement la suite ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 16 janvier 2006 Partager Posté(e) le 16 janvier 2006 Alors merci à vous deux d'avoir répondu. Et merci Inxi de ton courage pour les nombreuses fautes que contenait mon récit, c'est corrigé. Alors la suite arrive bientôt: presque deux pages word d'écrites. J'aimerais avoir votre avis: est ce que je reflète bien le combat intérieur et le changement de carla??? Encore merci de vos réponses... @+ -=Snikch, en recherche d'un titre pour un chapitre=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 17 janvier 2006 Partager Posté(e) le 17 janvier 2006 J'aimerais avoir votre avis: est ce que je reflète bien le combat intérieur et le changement de carla??? De mon point de vue, Oui. La personnalité changeante de Carla est bien retranscrite. Pour ton titre, tu es pas le seul à avoir des problèmes parfois. Kroxigor. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 26 janvier 2006 Partager Posté(e) le 26 janvier 2006 (modifié) Chapitre 7 : -Bonjour Kharleth, maître des Ghur Pakash. -Que veux tu esclave ? -Te dire que certaines vont tenter de s’échapper. -Et pourquoi me dis tu cela ? -Parce que je suis une bonne esclave et que je sers fidèlement mon maître. -C’est bien. Mais ne t’attends pas, pour cela, à un traitement de faveur. -Non maître. -Bien. Maintenant dis-moi qui veut s’enfuir. Non mieux, nous allons mettre ta fidélité à l’épreuve. Suis-moi ! Kharleth sortit de sa tente, suivi par deux gardes et une silhouette pâle. Carla avait beaucoup changé en quelques jours. Elle avait succombé aux appels de la voix inconnue, et cela pouvait se voir : Sa peau était devenue bien plus pâle, presque blême. Ses gestes semblaient à la fois plus lourds et plus gracieux, comme si elle maîtrisait le moindre de ses déplacements, et une sorte d’aura semblait se profilait autour d’elle. Le changement qui frappait le plus c’était celui de ses yeux. L’azur qui autrefois était empli de douceur et de gentillesse brillait désormais d’une froide lueur, et on pouvait y distinguer toute la noirceur de l’âme de Carla, et la haine qui l’habitait. Et surtout on pouvait y voir danser la flamme de la folie. Arrivés sur la place du village, Kharleth cria un ordre et quelques guerriers se dispersèrent rapidement dans plusieurs directions. Ils revinrent bientôt, chacun accompagné d’un groupe d’esclave. Ils les firent s’agenouiller, puis plusieurs d’entre eux tirèrent leurs épées ou leurs haches. Puis le chef de la tribu s’adressa à eux : -Sachez, esclaves, que vous avaient été trahies, et que votre plan est découvert. Maintenant vous allez connaître le châtiment de tout mauvais esclave. Et en disant cela il tendit le poignard courbe, qui ne quittait pas sa ceinture, à Carla et lui dit : -Marques les coupables à la joue, et si tu hésites, je te tuerais de mes mains. La jeune fille s’avança alors, délibérément lentement, savourant encore plus la terreur des esclaves à chacun de ses pas. La première femme devant laquelle elle s’arrêta lui cracha au visage, dans un dernier acte de rébellion. Carla s’essuya calmement et fit glisser très lentement la lame sur le visage de l’esclave. Elle sentit la chair se déchirer, ce qui la ravit, et elle exulta quand un filet de sang apparu de la blessure, se répandant délicatement sur le visage de la jeune fille. Elle répéta le même rituel sur une quinzaine d’autres esclaves, avant de s’arrêter devant Isabelle. Elle retint difficilement un cri d’extase en lisant la terreur dans ses yeux, alors qu’elle la condamnait à une mort certaine, et elle gémit quand son visage se crispa de douleur. Enfin elle s’arrêta devant Nadia. Celle-ci avait les larmes aux yeux et elle semblait supplier Carla de la laisser vivre. -Pardonne moi ! Murmura t’elle, pour qu’elle seule puisse l’entendre. Carla avorta alors son geste. Durant un instant qui sembla durer une éternité elle resta figée, le couteau tout proche du visage de Nadia, comme si elle réalisait toute l’horreur de son geste. Puis Carla commença, très lentement, à éloigner la lame. Elle put apercevoir une étincelle d’espoir et de reconnaissance naître dans les yeux humides de l’esclave alors qu’elle ramenait le couteau contre son flanc. Nadia soupira de soulagement. Juste avant que Carla ne lui enfonce la dague dans la gorge, dans un rire démoniaque. La pauvre fille hoqueta de surprise alors que son sang coulait à flot et commençait à l’étouffer. Carla se pencha à son oreille et, en insérant ses doigts dans la plaie avec une joie paillarde, lui susurra : Je te pardonne… Puis elle trempa ses lèvres dans le sang de la mourante et but longuement. Quand elle se releva, le pourtour de sa bouche et ses lèvres étaient écarlates, ce qui faisait encore plus ressortir la pâleur de sa peau. Les esclaves marquées furent rapidement emmenées et exécutées, les cris qu’elles poussèrent durant leurs tortures donnant des frissons d’excitations à Carla, les autres retournant au travail sous les coups des nordiques. Carla souriait, d’un sourire digne du pire des démons. Elle exultait. Celles là avait payé et sa vengeance ne faisait que commencer. Très lentement elle se tourna vers Kharleth, qui s’était approché. -Ton poignard Maître. Lui dit elle en lui tendant la lame. -Tu m’as bien servis esclave. Dit il en remettant son couteau au fourreau. Aussi vais je te récompenser : Tu auras la vie sauve, et désormais tu ne partageras plus que ma couche. -Merci pour cet honneur seigneur. -Mais tu m’as tout de même fait perdre mes meilleures esclaves, alors que je n’ai pas pu vérifier tes dires. Heureusement pour toi notre chaman nous a annoncé une victoire prochaine sur les légions de Khââr, tu ne goûteras donc pas au fouet. Maintenant retournes travailler et viens dans ma tente au coucher du soleil. Et saches que je garde un œil sur toi, si tu tentes de me désobéir il t’en cuira. Carla n’osait lui avouer qu’il lui tardait de sentir de nouveau la morsure du fouet sur sa chair. @+ -=Snikch=- Ps: je me tates encore pour faire finir le chapitre ici... Modifié le 30 janvier 2006 par Snikch, le maître de la nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 26 janvier 2006 Partager Posté(e) le 26 janvier 2006 Franchement...de mieux en mieux Le changement de personnalité de Carla est encore mieux retranscris dans ce chapitre que dans le précédent. L’azur qui autrefois était empli de douceur et de gentillesse brillait désormais d’une froide lueur, et on pouvait y distinguer toute la noirceur de l’âme de Carla, et la haine qui l’habitait. Et surtout on pouvait y voir danser la flamme de la folie. J'aime bien ce passage. Mais comme on le dit, rien n'est parfait...Fais des suites plus longues STP!!!C'est trop court à chaque fois. Kroxigor, la suite et longue Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 26 janvier 2006 Partager Posté(e) le 26 janvier 2006 Que veux tu esclave ? Maintenant dis moi qui veut s’enfuir.Non mieux, nous allons mettre ta fidélité à l’épreuve. Suis moi ! dis-moi ; suis-moi à la foi plus lourds et plus gracieux, comme si elle maîtrisait le moindre de ses déplacements fois et si tu hésites je te tuerais de mes mains et si tu hésites, je te tuerai de mes mains Celle ci avait les larmes aux yeux et elle semblait supplier Carla de la laisser vivre. Celle-ci Pardonnes moi ! Murmura t’elle, pour qu’elle Pardonne-moi Sinon, je confirme avec Kroxi ! C'est un bon passage ! Tu as assez préparer ce moment pour qu'on exulte en meme temps que ton heroine Elle est devenue SM d'ailleurs Moi, mon heros, il les attendait pas les coups de fouet xD Bon sinon bien sympatique et vivement une suite ! Pas de reproche à faire @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 30 janvier 2006 Partager Posté(e) le 30 janvier 2006 Que veux tu esclave ? Je ne vois pas où est le problème. Pourrais tu m'explquer s'il te plaît? Sinon merci à vous deux, fidels (et seuls) lecteurs... Bon la suite rique de tarder, puisque je n'arrive qu'a écrire de la m... atière fécale.... en ce moment. Merci de vos encouragements. @ Kroxi: Le changement de personnalité de Carla est encore mieux retranscris dans ce chapitre que dans le précédent. Oui effectivement c'est le but recherché, le récit va enfin pouvoir commencer. Ca me fait plaisir que tu l'ais remarqué... J'aime bien ce passage. Oui moi aussi, pour une fois je suis content de ce que j'écris. @ Inxi: Tu as assez préparer ce moment pour qu'on exulte en meme temps que ton heroine. Elle est devenue SM d'ailleurs Oui elle est SM, Gniaaaaa. Elle est pas tombé chez slaanesh par hasard... Sinon je voulais vous demander ca, si j'avais suffisament bien préparé sa transformation. @+ -=Snikch, va s'y remettre...=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loup_bleu Posté(e) le 30 janvier 2006 Partager Posté(e) le 30 janvier 2006 (modifié) fidels (et seuls) lecteurs... Bon, t'en as un de plus mainteant, j'ai découvert le récit récemment (hier soir). Tes poèmes laissent deviner que la t'es dans ton élément. Donc les descriptions sont bonnes et on ressent bien tout. Donc bravo ! Peut-être (dieu que je suis flou), essaie de rajouter des adjectifs, le texte aura un rendu plus profond, ou du moins moins sobre. Ca préciserait. bon, bravo. "la suite.." loup_bleu Modifié le 31 janvier 2006 par loup_bleu Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 30 janvier 2006 Partager Posté(e) le 30 janvier 2006 Je ne vois pas où est le problème. Pourrais tu m'explquer s'il te plaît? Il manque juste un tiret Et la suite siou plait @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 1 février 2006 Partager Posté(e) le 1 février 2006 Ok d'accord... on va corriger ca... Ben la suite c'est pas pour heu... tout de suite parce que l'inspiration, cette garce, me fait la gueule... Sinon merci Loup bleu... C'est bon trois lecteurs... @+ -=Snikch, bientôt bientôt...=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fibz Posté(e) le 2 février 2006 Partager Posté(e) le 2 février 2006 Salut a toi, Je viens de decouvrir ce texte et j'ai été tres agreablement surpris, vraiment tres agreable a lire et le dernier passage est tout simplement genial, on ressent presque tout comme Carla, je ne sais pas comment tu fais pour aussi bien retranscrire ses sentiment, j'adore! en tous cas bravo! C'est bon trois lecteurs... maintenant 4 j'espere que tu auras la motivation de faire une suite assez vite!!!! fibz Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité THE Drummer Posté(e) le 1 mars 2006 Partager Posté(e) le 1 mars 2006 Désolé pour le retard... mais je viens de finir la lecture C'est du tout bon, j'adore. Je vais pas m'étendre, mais j'ai beaucoup apprécié, bravo ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanckem Posté(e) le 12 mars 2006 Partager Posté(e) le 12 mars 2006 la suite la suite la suite un très bon recit bien structuré bravo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 25 mars 2006 Partager Posté(e) le 25 mars 2006 (modifié) Chapitre 8 : Durant les jours suivant le campement fut en ébullition, les hommes et les chevaux piaffaient d’impatience. Et, un matin, Carla se réveilla dans une tente vide. Elle sortit et remarqua aussitôt l’absence des guerriers. Alors qu’elle observait le lever du soleil, celui semblant bien plus gros que dans son ancienne patrie ; dans son ancienne vie…Les souvenirs auraît du affluer dans l’esprit de Carla, mais il n’était peuplé que d’un brouillard ou se mélangeaient des visages qui ne lui rappelait rien, et des sentiments : haine, jalousie, désir, et quelque chose d’indéfinissable, qu’elle ne reconnaissait pas : l’amour. Alors qu’elle finissait par détacher son regard du disque sanglant à l’horizon, elle remarqua une grande femme à la peau blême qui s’avançait vers elle. Elle s’adressa vers elle avec le ton méprisant qu’avait les nordiques envers les esclaves : -Dépêche-toi esclave, tu as du travail ! Puis elle repartit, faisant signe à la jeune femme de la suivre. Alors qu’elle courait pour la rattraper, Carla osa : -Maîtresse, où sont partis les hommes ? La femme se retourna, une lueur d’amusement et de colère dans les yeux : -Les hommes sont à la guerre. Ils vont nous rapporter de nouvelles richesses et de nouveaux esclaves après avoir vaincus les hordes de Khââr le sanglant. Et pour la gloire de Lanshor. Une fois de plus les souvenirs tentèrent d’envahir l’esprit de Carla. Elle se rappelait d’une autre terre, un pays, un homme… La femme dut lire dans ses pensées car elle reprit de plus belle : Et non esclave stupide, ils ne sont pas partis dans le Sud. Les hommes se rassembleront à la fin de l’hiver pour aller dans le pays des lâches ! Maintenant va. Dépecer les carcasses, cuir la viande, coudre les vêtements, tanner les peaux… Il coûtait de plus en plus à Carla de devoir s’abaisser à ça. D’autant plus que les femmes, qui d’habitude ne lui réservait que des regards méprisants, profitaient de l’absence de son protecteur pour la traiter le plus durement possible. Carla devait donc accomplir les tâches les plus difficiles tout en subissant constamment les reproches et les rires moqueurs des autres femmes. Tout cela Carla n’y prêtait pas attention : Seul comptait la petite voix, qui lui disait que bientôt son heure viendrait et que ce pourquoi elle était née s’accomplirait. Patience ma fille, bientôt ils te supplieront de les épargner. Et tu ne le feras pas… La douleur et la souffrance la rendait plus forte, du moins c’est ce qu’il lui semblait. Elle se sentait invincible dans ces moments étranges où haine et souffrance, cruauté et douceur, semblaient se mélanger. C’était comme si une énergie nouvelle envahissait son corps las, pour lui redonner la force nécessaire pour atteindre son but, sa vengeance. Elle pouvait presque voir cette énergie pulser autour d’elle. Et elle n’était apparemment pas la seule… Elle surpris plusieurs fois le chaman de la tribu en train de la regarder fixement. Et la seule fois où leurs regards se croisèrent, Carla put y lire du mépris naturellement mais aussi… Non ce ne pouvait être ça… Il ne pouvait y avoir de crainte dans son regard. Un jour on l’envoya puiser de l’eau et l’amener dans la tente du chaman. Alors qu’elle y pénétrait elle fut immédiatement assaillie par une odeur atroce. Et elle manqua de vomir quand elle reconnut des relents de chair humaine en décomposition. Cela lui rappelait le voyage jusque ici, les sacrifices, la maladie… La mort. Elle voulu sortir mais une lueur dans la pénombre environnante attira son regard. Elle déposa ses seaux à terre et regarda l’objet de plus prêt. Il s’agissait d’une lanière de cuir, probablement un fouet, qui semblait entouré d’un halo de lumière mauve. Et il l’attirait irrésistiblement. Sa main se déplaça lentement, comme si elle n’obéissait plus à sa propre volonté. Elle allait s’en emparer quand un bruit la fit sursauter. Elle se retourna immédiatement pour apercevoir le chaman qui la toisait à l’entrée de la yourte : « -Que fais-tu esclave ? Apparemment il n’avait rien vu. Carla tenta tant bien que mal de dissimuler sa peur. -J’apporte de l’eau maî… maître… -Kharlet est peut être un imbécile, mais moi je te vois telle que tu es. Et tu m’appartiendras, tout comme cette tribu, en fin de compte. Puis avec une lenteur délibérée il se rapprocha d’elle, et une fois tout proche passa sa langue, étonnamment longue, sur le cou de Carla tout en tentant de lui écarter les jambes d’une main. Pour Carla s’en était trop. Elle avait déjà subit d’innombrables sévices, mais cet homme la la répugnait plus que tout au monde. -Lâches-moi sale porc ! cria t’elle tout en donnant un violent coup de pied dans l’entrejambe du sorcier. Elle bondit vers la porte, tout en évitant l’homme plié en deux. Plus une seule fois il ne s’approcha d’elle mais Carla cru souvent sentir son regard haineux peser sur elle… Modifié le 26 mars 2006 par Snikch, le maître de la nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 25 mars 2006 Partager Posté(e) le 25 mars 2006 Durant les jours suivant le campement fut en ébullition, les hommes et les chevaux piaffant d’impatience. J'aurais mis 'piaffaient' Alors qu’elle observait le lever du soleil, celui semblant bien plus gros que dans son ancienne patrie La formule est maladroite. Généralement, la phrase qui suit alors que n'a pas de rapport avec le reste de la phrase. La, c'est le meme rapport... Je suis trop pas clair ! J'aurai plutot vu : Elle observait le lever du soleil, celui semblait bien plus gros que dans son ancienne patrie Les souvenirs auraient du affluer dans l’esprit de Carla, mais il n’était peuplé aurait dû affluer dans son esprit Dépêche toi esclave, tu as du travail Dépêche-toi out cela Carla n’y prêtai pas attention prêtait bientôt son heure viendrait et que ce pourquoi elle était née s’accomplirai s'accomplirait elle reconnu des relents de chair reconnut Que fais tu esclave fais-tu Lâchez moi sale porc ! cria t’elle tout Lâchez-moi ; et puis le vouvoiement fait un peu trop bizarre alors qu'ils se battent Pour le fond, impec ! On avance tout doucement : les hommes partent à la guerre et la heroine devienne rivale avec le shaman ! D'ailleurs pourquoi il est pas parti ? Bon bah vivement la suite, ca continue bien ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 25 mars 2006 Partager Posté(e) le 25 mars 2006 Bon, il y a de nombreuses, très nombreuses fautes d'orthographes que je ne peut citer car je suis vraiment trop fatigué aujourd'hui, désolé Sinon, sur le fond, l'histoire avance doucement et ce conflit naissant va être interressant à suivre. Kroxigor, la suite et plus vite s'il te plait!!!!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fibz Posté(e) le 26 mars 2006 Partager Posté(e) le 26 mars 2006 toujours aussi bon, cette histoire me plait beaucoup, ça change vraiment dommage que l'attente soit si longue!!!! fibz la suite dans moins longtemps j'espere! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 26 mars 2006 Partager Posté(e) le 26 mars 2006 Bon merci à tous les trois... Je suis vraiment désolé du rythme éclectique auquel je poste mes chapitres. Malheureusement l'inspiration ca ne vient pas comme ca... Mais la je suis dans une bonne phase donc le chapitre suivant ne devrait plus trop tarder. Enfin pour Inxi je vois plutôt le chaman comme un individu euvrant dans l'ombre, un chef spirituel... D'autant plus qu'on apprendra que plus tard qu'il est touché par la grâce de Slaa... euh Lanshor... @+ -=Snikch=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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