Invité Thodric le brave Posté(e) le 25 janvier 2005 Partager Posté(e) le 25 janvier 2005 Cela faisai plus de six mois que je n' était pas venu lire un récit et tomber sur un texte comme le tien me redonne envie de continuer sur ma série de lecture. Pour la critique pêu de chose, ton dernier passage et pour moi le plus intense et le mieu décrit, bonne description,et un rytme qui nous ensorcelle. Je trouve sincérement qu'il faut continuer car j'ai vraiment était scotché . Une suite d'ici la fin de la semaine serai trés bien. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 9 février 2005 Partager Posté(e) le 9 février 2005 MErci de ta réponse... J'avoue que je commencait à décourager devant le peu de retour que j'avais... La suite et pour bientôt,même si j'ai un peu plus de mal à l'écrire... @+ -=Snikch, qui aime avoir des retours =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 24 février 2005 Partager Posté(e) le 24 février 2005 Bon un passage de transition un peu plus court mais comme même crucial dans l’intrigue… S’il vous plait, envoyez des retours parce que je commence vraiment à désespérer. Merci d’avance @+ -=Snikch=- Chapitre 4 : La découverte La première nuit en temps qu’esclave pour Karla fut la plus douloureuse. A moitié évanouie elle n’en sentit pas moins la douleur des multiples viols dont elle fut la victime. Lorsque elle sortit enfin de sa torpeur, et une fois sa nausée passée, elle eut plus qu’envie de trouver une corde. L’instant d’après, elle remarqua qu’elle se trouvait dans une yourte, allongée au pied d’un lit. Elle s’agenouilla et aperçu son bourreau. Alors qu’elle se rappelait des bribes d’images de la nuit une profonde rage l’envahit. Elle se leva en titubant et chercha quelque chose de dur, quelque chose de pointu. Alors qu’elle tenait à peine debout elle ne pensait déjà plus qu’à une chose : Lui faire payer et laver l’affront qui lui avait été fait. Karla remarqua alors le coutelas qui était étendu à côté du chef barbare, comme laissé là à son attention. Mais la jeune femme était trop empli de fureur pour s’arrêter à ce genre de détail. Elle dégaina la lame et la leva au dessus du corps de son bourreau. Plutôt que de la rage ou de la peur c’était maintenant de l’extase qui habitait la jeune femme. Elle retint sa respiration durant cette instant où elle serait vengée, l’instant où elle tuerait celui qui l’avait offensé. Il lui suffisait d’abattre sa lame et le sang de son tortionnaire la recouvrirait. Elle pourrait se délecter de ses souffrances comme il l’avait fait pour les siennes. Soudain un bras musculeux saisi le poignet de Karla, elle tenta de lutter mais en vain : son adversaire était bien trop fort. L’homme, encore endormi quelques instants plus tôt, l’avait attrapé avec une vivacité étonnante, il lui avait arraché le couteau des mains et maintenant il s’était levé. Il regardait la jeune femme mais ce n’était pas de la colère qu’elle pouvait lire dans ses yeux, mais plutôt de l’amusement et de la moquerie. Et bien : tu ne croyais donc pas que j’étais devenu le seigneur de cette tribu pour mourir le lendemain non ? Mon dieu m’avait prévenu de ce que tu ferais… Désormais tout tes jours et toutes tes nuits te paraîtront trop longues. Dès aujourd’hui et jusqu’à ta mort tu me serviras, et je te commanderait selon mon bon vouloir. Bon va maintenant, les femmes de la tribu ont des tâches à te faire accomplir. Une voix emplie l’esprit de Karla : Plus tard, plus tard pour l’instant il te faut attendre… Seul dans la tente, une fois la jeune femme partie, Kharlet murmura pour lui : Désolé petite sœur, désolé… Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Tenzer Posté(e) le 26 février 2005 Partager Posté(e) le 26 février 2005 Ces pas mal , tu m'avais pas dit que tu faisait un récit sur slaanesh... Petit cachotier bon perso j'aiemrais bien tenter moi aussi mes je ne pense pas avoir l'orthographe pour ca mes bon je te pairer pour que tu écrive a ma place en esperant que tu ne t'ennuis pas trop et que tu continuras a nous écrire ce genre de récit Sur ceux sim' je te souhaite une bonne continuation ++ P.S: skav' vs HL ces quand tu veut ( et peut surtout ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 2 mars 2005 Partager Posté(e) le 2 mars 2005 Excusez moi mais je n'ai pas une seule réponse depuis que j'ai poster ce texte... C'est vraiment nul à ce point la??? Non parce que la j'aimerais vraiment des retour je commence un peu à déprier... Je sais que ca peut paraitre égoïste mais en même temps ca me décourage vraiment... Bon sur ce @+ -=Snikch, ben quoi c'est bien d'avoir des retours...=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Erdraug Posté(e) le 2 mars 2005 Partager Posté(e) le 2 mars 2005 Bon tout d'abord, voici le retour que tu me demandes depuis Nantes. Il est vrai que le problème des retours est la préoccupation principale de tout conteur venant ici. Mais bon, ce n'est pas la peine de harceler la moitié des anciens... Sinon concernant ton texte: L'histoire avance plutôt bien, en fait peut-être un peu trop vite. Ce n'est pas la longueur des posts qui fache mais plutôt la longueur de tes phrases. Des phrases courtes ont pour effet d'accélerer l'action et tu devrais essayer d'allonger ta prose pour faire des descriptions plus prononcées (pour l'instant, il n'y a pas grand chose). Le combat, par exemple, se prête très bien à l'utilisatino de phrases courtes pour montrer la vivacité du combat mais tu décris ici des actes raisonnés et celà contraste avec l'effet que donnent tes phrases. Concernant le scénario, j'ai bien aimé le principe de l'esclave qui va devenir membre voir chef de la tribu mais une fois qu'on sait celà et qu'on parle de slaanesh, j'ai l'impression qu'on sait tout. Le problème avec ton récit est qu'on a tendance à s'attendre à tout ce qui va se passer et les redondances de "avec une vitesse surprenante" et de "pris plaisir à la douleur" ne font que rajouter cet effet de déjà vu. Je pense que ton idée est bonne comme je viens de le dire mais il te faudrait trouver quelque chose pour rendre le récit plus original et là tu aurais plus de retour à coup sûr. enfin, il te reste également à faire un effort sur l'orthographe mais je vois que tu es en train de le faire. à bientôt Erdraug Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 2 mars 2005 Partager Posté(e) le 2 mars 2005 Excuse de moi de pas avoir répondu, j'ai passé un peu vite et comme ton texte est tout petit, j'ai cru que c'était des remarques que tu faisais Donc, pour éviter ça, plus long ! Pour la forme, relis bien ton texte, y a vraiment des fautes faciles : bras musculeux saisi Sinon c'est pas mal bien que court ( je le repete ) Ca merite sa suite ! Et une bonne intrigue ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 4 mars 2005 Partager Posté(e) le 4 mars 2005 Mais bon, ce n'est pas la peine de harceler la moitié des anciens... Moi??? Jamais... Bon je vais prendre vos remarques en compte... Disont que c'est pas extremement grave que je n'ai pas tant de retour mais c'est le silence et le blanc après que j'ai posté... Pour Inxi pas la peine de t'excuser ce n'est pas un crime et tu as très bien le droit de pas balancer de commentaires pour tout les récits... Sinon pensez vous vraiment que ce soit du déjà vu??? Parce que sinon je vais essayes de changer le plan... merci de vos retours @+ -=Snikch=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thibault de Parravon Posté(e) le 4 mars 2005 Partager Posté(e) le 4 mars 2005 Désolé de ce petit message qui pourrait parraître mesquin mais vu que cet épisode a été écrit depuis quelques temps déjà et que ça n'a pas été fait, je voudrais en corriger deux ou trois fautes qui en entachent un peu la lecture... Rien qui ne puisse se résoudre par une bonne relecture mais toujours est il qu'elles sont là. Voiçi donc un relevé de ces petites imperfections, j'en ai sans doute oublié mais je crois que ça ira déjà bien comme ça! Encore désolé de jouer au correcteur d'orthographe sans avoir moi même posté ni fait de critiques constructives, mais qui sait...cela viendra peut etre...Quoi qu'il en soit continue ton récit, ne te décourage pas ce n'est pas parce qu'il n'y a pas beaucoup de retours que personne ne le lit loin de là!!! C'est parti... Une grande partie des esclaves fut poussé en avant ...fut pousée... une caverne recouverte de rune ...des runes d’une simple bannière avec une insigne grossière Je peux me tromper mais c'est pas un insigne plutôt? Des cris d’extases. Ce serait d'extase plutôt...Après tout, tu n'en a qu'une... Mais la jeune fille ne pouvait en détourné les yeux C'est la faute qui m'a choqué... c'est "en détourner"... tu ressentiras pas de "s", c'est un futur. les esclaves furent pousser en avant C'est la deuxième grosse faute...C'est "furent poussés"... Sa robe déchiré Sa robe déchirée Puis l’apparition disparu Je ne suis pas sûr à 100% mais ce serait pas plutôt "disparut ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Elgalen Posté(e) le 4 mars 2005 Partager Posté(e) le 4 mars 2005 A moi de poster quelques commentaires sur ton récit, vu que je le lis par petits morceaux depuis le tournoi de Nantes pour en avoir une vue d'ensemble. En fait, je l'avais déjà remarqué bien avant, mais ayant remarqué qu'il s'agissait d'un background d'armée alors que je venais d'en lire deux pas très réussis, je n'avais pas regardé ton récit plus en détail, ce qui est bien dommage. En effet on peut aussi le lire tout simplement comme une histoire, car j'avoue ne pas très bien connaître toutes les armées de Warhammer, dont justement la tienne. Après tout les Vents Sombres d'Erdraug ont été créés comme un background d'armée, et pourtant je l'ai lu et apprécié même avant de jouer moi-même à Warhammer. Mais revenons-en à ton texte. Eh bien, tu nous laisses là sur une dernière phrase qui donne bien envie d'en savoir un peu plus et rapidement. Il me semble aussi que tu entames enfin la véritable intrigue, celle qui sera originale et inattendue. Pour l'instant tu amènes habilement et progressivement la perversion de l'âme de Karla, même si on s'en doute pratiquement dès ta première allusion, mais ça c'est parce qu'on connaît quand même un peu l'univers et que c'est un coup classique. Reste à voir si tu arriveras à nous surprendre et transformer un peu cette situation classique chez les Slaneeshi. Sinon pour le style, c'est vrai que varier la longueur de tes phrases, et par là le rythme de ton texte, pourrait aider à réduire cette impression que tout est pressé, que tout se passe trop vite, sans pour autant devoir réellement étoffer les descriptions des différents scènes (c'est à dire en rajouter des tartines pour ne rien dire ), je ne parle que d'une impression psychologique et tout à fait subjective. Par contre si tu as aussi envie d'étoffer l'action en nous apportant de nouvelles informations (de descriptions par exemple), c'est encore mieux Elgalen, qui espère t'avoir un peu encouragé à continuer, ça en vaut la peine Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Thodric le brave Posté(e) le 11 mars 2005 Partager Posté(e) le 11 mars 2005 Salut sniki comme je te l'avai déja dit ton texte est trés bien, il ne faut pas te décourager , car c'est comme cela que tu perdera tes lecteurs, surout continue. Pour le tournoi de nantes on refera la revanche a bolbec , tout du moin je l'espere. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité THE Drummer Posté(e) le 25 juin 2005 Partager Posté(e) le 25 juin 2005 Salut tout le monde !! Alors voilà : dans l'absolu, je n'ai rien à dire, c'est bien foutu, et sans les fautes d'orthographe, ça a de la gueule. De plus, les noms propres sont bien trouvés et sont bien dans l'esprit. Je n'aurai qu'une seule légère remarque à formuler : ce récit me laisse un léger sentiment de déjà vu... mais vu la tournure que ça prend, j'ai bon espoir pour ton récit se déleste de ce léger petit problème... en tout cas, j'attends la suite avec impatience. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 11 septembre 2005 Partager Posté(e) le 11 septembre 2005 (modifié) Bon après une longue période de non postage pour manque de temps, d'exams et autres raisons aussi futiles voila la suite. Petit résumé: Karla jeune fille impériale voit tout son village être réduit en esclavage par une tribu de maraudeurs nordique. Réduite en esclavage elle menace de se faire tuer par le chef de la tribu, mais celui ci est défié et tué au combat par un mystérieux sauveur. De ce fait il se retrouve proclamer chef et s'ensuit une nuit de sacrifice et de viol sur les esclaves. Karla se réveille le lendemain dans la tente de son tortionnaire et tente de le tuer mais elle échoue. Alors qu'elle est renvoyée chez les esclaves une voix retentit dans sa tête, et le chef Nordique semble éprouvé de curieux remords. La trahison : Les jours passaient, morne et douloureux. Chaque réveil était aussi difficile que le précédent mais pas pire que le suivant. Peu à peu, pourtant, Karla semblait s’habituer à la difficulté du climat, à la haine et au mépris des indigènes. La voix sibylline qu’elle avait entendu jusqu’à lors c’était éteinte, et la jeune impériale avait dès lors perdu tout espoir. Elle se contentait de suivre les ordres qu’on lui donnait pour éviter d’être punie plus qu’à l’habitude. Chaque jour elle se levait bien avant l’aube, elle devait réparer les tentes, dépecer la viande ou encore équarrir les proies. Les mains de Kala, fines et douces il y a encore quelques semaines, étaient couvertes de coupures et de brûlures. Chaque soir c’était la même chose, elle se couchait à même le sol dans la tente réservée aux esclaves. Elle n’était pas seul, pourtant elle était aussi indifférente au sort de ses compagnons d’infortune qu’au sien. Malgré tout elle se lia peu à peu d’amitié avec une jeune fille impériale, un peu plus jeune qu’elle, Nadia. Elle avait été capturée dans un village non loin de celui de Karla, à peu près à la même période. Karla ne l’avait pas remarqué jusque lors, mais elle avait désespérément besoin d’une amie à qui se confier. Pour toutes les esclaves c’était le même calvaire, chaque soir. Le deux jeunes filles envisageaient des tentatives d’évasion, plus pour supporter la difficulté de la captivité que pour vraiment s’enfuir. Pour aller où? Et comment ? Nadia montra un jour à Karla un petit pendentif dédié à Sigmar, saint patron de l’empire. C’était presque rien mais ça permettait de garder l’espoir, et de braver les interdits tendus par les barbares. Peu à peu Karla pansait ses blessures, et oubliait la petite voix, tapie dans un recoin de son esprit. Un soir pourtant elle retentit dans son esprit : Elle va te trahir… Elle se moque de toi… Tu ne comptes pas pour elle… La voix retentissait de plus en plus forte, déchirant l’esprit de Karla : Tu doit la tuer…Tue la, tue la… TUE !!! TAISEZ VOUS !!! MAIS TAISEZ VOUS !!! Les cris avaient retentis, brisant le silence qui planait sur le camp. Rapidement l’agitation régna, et les bruits de pas parvinrent aux esclaves apeurés. La voix était partie et Karla s’était tue, tremblante sur le sol, en larme. Les Gardes entrèrent à ce moment là dans la yourte, ils l’attrapèrent et l’emmenèrent dans la nuit. Dans la tente il faisait chaud, trop chaud. C’est ce qui ramena Karla à la réalité. Elle était attachée à deux piliers qui supportait la toile. Ses bras et ses jambes était immobiles. Même si elle avait pu s’enfuir ses jambes auraient été incapables de la porter. La voix lui avait infligé une douleur sans précédent, les châtiments des nordiques semblait des caresses en comparaison de ce qu’elle avait subi en l’espace d’un instant. Le chef du clan se trouvait de nouveau devant elle, avec sa voix mielleuse. Il commença à s’adresser à elle avec un sourire sadique au coin des lèvres. -Je te retrouve encore dans ma tente. Apparemment tu n’as pas compris la leçon de la dernière fois. Bon ce n’est pas grave… Mes guerriers vont t’apprendre comment te comporter. Et tout d’abord tu va adresser une prière à Lanshor. Le sourire sur le visage de Kharlet s’élargit encore, le visage de Kharla s’effondra. Puis elle se redressa. -Tu peut me frapper tant que tu veus, jamais je ne m’abaisserais à prier tes dieux méprisables. Seul Sigmar est mon dieu, seul Ulric me donne la force de survivre aux épreuves que l’on m’impose. Le poing du nordique atterrit directement dans l’estomac de Kharla. Une fois sa rage passée son visage retrouva sa béatitude. Bien, la souffrance ne peut t’atteindre… Peut être que la souffrance des autres le peut… Il murmura alors quelques mots à l’oreille du garde le plus proche, qui quitta la tente sur le champ. Il existe tellement de manière de faire souffrir que notre tribu a cessé de les compter. Nous verrons si ta foi est aussi forte après ce que nous t’aurons fait subir. Le garde revint alors, traînant avec lui une petite fille d’une dizaine d’année. Une fois dans la tente, il la laissa et repartit dans l’ombre. Le chef de la tribu s’avança alors vers la fillette et commença à lui parler doucement Ne t’inquiète pas ma petite, avance je ne vais pas te manger… Allons comment t’appelles tu ??? Mais j’y pense tu dois avoir très faim, tiens, prend donc de cette viande. Et ce faisant il lui tendit un plat rempli d’une viande juteuse, à l’air délicieuse. L’estomac de l’enfant étant trop peu rempli depuis trop longtemps elle s’empara d’un morceau de nourriture et le dévora en deux temps trois mouvements. Karla eut du mal à résister aux appels de son ventre. Lui aussi réclamait d’être rempli. Lorsque elle releva la tête elle pu apercevoir la lueur de folie dans les yeux de son tortionnaire. Celui ci repris de plus belle : Voilà ça va mieux comme ça n’est ce pas ? Bien, alors comment t’appelles tu, ma petite ? La petite fille, rassuré par la gentillesse de cet étranger, lui répondit. Après tout il n’allait pas la frapper, comme les autres. Lui il était gentil, il lui avait même donné de la nourriture, et si elle se comportait bien elle pourrait peut être en rapporté pour maman. -Je…Je m’appelle Catherine monsieur. Merci de m’avoir donner de la viande monsieur… -Et bien Catherine, moi je m’appelle Karleth. Est ce que tu voudrais un autre de ces morceaux de viande ? Est ce qu’autre chose te ferais plaisir ? -Oh oui monsieur s’il vous plait donnez moi de ces fruits… Oh pardon je ne voulais pas mal vous parlez mal, ne me frappez pas s’il vous plaît… -Pourquoi est ce que je te frapperais voyons, tiens prend cette pomme. Si tu veut tu pourras en rapporter à ta maman. Je vais te laisser manger maintenant. La fillette voyant là une occasion de manger tout son soûl ne fit plus attention au chef Nordique qui se dirigea vers Karla pour lui souffler à l’oreille : -Si jamais tu ne pries pas Lanshor, la fillette pourrait bien se retrouver avec quelque centimètres d’acier dans le corps…Et ce faisant il tira le poignards à lame recourbée de sa ceinture et se dirigea vers la fillette. -Non par pitié, non. Chuchota Karla. -Alors pries ! Tandis que le barbare s’approchait de l’enfant, qui n’avait pas remarqué ce qui se tramait dans son dos, Karla entonna une courte prière : -Lanshor prends en pitié cette enfant. Apporte lui le bonheur et la joie. Par pitié délivre la de la souffrance. Karleth se retourna, un sourire de démon bardant sa figure : -C’est bien, c’est bien… Puis il planta la lame dans la gorge de la fillette et se délecta du sang qui coula sur sa peau. -Non ! Mais le cri perçant de l’impériale vint trop tard. -Le sang est vraiment le nectar des dieux. Seul le goût de la peur est aussi délicieux… Mais je me montre un hôte indélicat, veut tu goûter ? Ce faisant il regarda l’étincelle de vie quitter la fillette, mais il n’arrêta pas pour autant sa folie, et il plongea une dizaine de fois le coutelas dans le corps sans vie de sa victime. Une fois fait il essuya ses mains tachées de sang sur le corps de Karla. Partant dans un rire dément il s’adressa ensuite à la jeune impériale en lui susurrant à l’oreille : -Tu vois Lanshor est un dieux capricieux, mais il a libéré la fillette. Par ma main bien entendu. Et tu veut savoir le plus drôle : c’est toi qu’on va blâmer pour sa mort… La pauvre fille s’effondra et se mit à pleurer comme jamais. Karleth la détacha puis parla aux gardes. Si Karla ne s’était pas évanoui elle aurait pu entendre : -Une fois qu’elle sera réveillée ramenez la dans la tente. Et demain les esclaves auront de la viande fraîche ! Modifié le 12 septembre 2005 par Snikch, le maître de la nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 12 septembre 2005 Partager Posté(e) le 12 septembre 2005 -Tu peut me frapper tant que tu veut, Il manque un "s" Allons comment t’appelle tu ??? Et re ! tu ne prie pas Lanshor Et encore !!! N'oublie pas qu'a la deuxieme personne du singulier, le verbe prend un "s" -Non je vous en prie. Chuchota Karla.-Alors pries ! Repetition. Sinon dans le fond, c'est pas mal ! Il faudrait enlever l'italique et tout les retours a la ligne inutiles ! L'histoire avance un petit coup mais on n'est pas encore veritablement lancé ! Il manque des infos sur cette voix !! Alors suite !! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 27 septembre 2005 Partager Posté(e) le 27 septembre 2005 Et bien à ce que je vois mon récit attire du monde... Ca me donne envie de continuer moi... Allez s'il vous plaît un petit commentaire de rien du tout ca va pas vous tuer... @+ -=Snikch=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fourberass Posté(e) le 12 octobre 2005 Partager Posté(e) le 12 octobre 2005 Salut !!! Hum, le bon texte bien trash !!! Tout comme je les aime quoi !!! Tu l'auras compris, je me suis régalé à la lecture de ce txte, même si le style est parfois inégal... J'ai beaucoup aimé ce passage: Seul dans la tente, une fois la jeune femme partie, Kharlet murmura pour lui :Désolé petite sœur, désolé… Je ne sais pas pourquoi, mais il m'a interpellé... En tous cas, j'aime bien ce récit plein de violence, de passion et corruption . L 'intrigue est bien menée et tu maitrise le sujet: félicitation !!! J'espère que tu ne te décourages pas et que tu vas bientôt nous pondre une suite !!! Bonne chance !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Elgalen Posté(e) le 24 octobre 2005 Partager Posté(e) le 24 octobre 2005 Je suis contente que tu te sois remis à écrire la suite, ç’aurait été vraiment dommage de t’arrêter là. Et puis ça fait plaisir de voir des gens qui reprennent courage après une démotivation passagère. J’aime beaucoup cette suite, moi aussi je me délecte de toutes ces cruautés même si à un moment je m’attendais à ce que la viande soit empoisonnée et que Karla ait à regarder la petite fillette se tordre de douleurs mortelles, ce serait un peu plus subtil, mais vu la suite de ton récit, la subtilité n’est pas de mise pour Karleth Juste un petite remarque, au début tu écris « Karla » et puis lors de sa rencontre avec Karleth elle devient « Kharla », je crois que tu as du faire un petit amalgame. Courage pour la suite ! Elgalen Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 24 octobre 2005 Partager Posté(e) le 24 octobre 2005 (modifié) Juste un petite remarque, au début tu écris « Karla » et puis lors de sa rencontre avec Karleth elle devient « Kharla », je crois que tu as du faire un petit amalgame. Oups... Effectivement... je corrige ca tout de suite Bon ca fait plaisir d'avoir des réponses... J'avoue que je me démotive vraiment en voyant le nombre de lectures qui augmente et le nombre de réponse qui stagne... Enfin.. Pour la suite je m'y mets tranquillement meme si ca ne me donne pas vraiment envie d'écrire quand je vois les pas de commentaires que je recois... Efin bref je vais arreter de pleurer sur mon sort, merci de vos réponses... @+ -=Snikch,pleurnichard...=- Modifié le 24 octobre 2005 par Snikch, le maître de la nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Kroxigor Posté(e) le 27 octobre 2005 Partager Posté(e) le 27 octobre 2005 (modifié) Mais non ne te démotive pas, ton texte est très bien et continue ainsi. Au niveau de la longueur continue comme la dernière partie que tu as écrite. Je veux la suite et ça fait plus d'un mois! Elle vient quand? Kroxigor. Modifié le 27 octobre 2005 par Kroxigor Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité THE Drummer Posté(e) le 27 octobre 2005 Partager Posté(e) le 27 octobre 2005 Eh bien, je n'ai pas grand chose à dire, à part que je trouve ça très bien. Je ne crois pas avoir vu de fautes, et le style est correct, bien qu'un peu inégal, mais rien de bien méchant. D'autre part, l'histoire est somme toute classique, mais bien tournée et intéressante. Mais pourquoi le chef est-t-il aussi méchant... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 27 octobre 2005 Partager Posté(e) le 27 octobre 2005 Yep Ca faisait longtemps que je n'étais plus revenu. ALors bonne petite suite, j'aime vraiment la manière typiquement sadique dont le Maraudeur tue la gamine quand même, histoire d'aygmenter le désespoir de Karla. Par contre, justement, ce sentiment d'horreur qui devrait naître cheaz Karla à ce moment là ne transparait pas assez, il faudrait soit insister dessus maintenant, soit dans la prochaine partie. Le pricncipe des suites courtes à chaque fois est pas mal, comme ça, on n'est pas trop perdu ... Voilou, sinon, j'attent la suite A+ Korelion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité THE Drummer Posté(e) le 27 octobre 2005 Partager Posté(e) le 27 octobre 2005 D'ailleurs, je trouve que c'est une très bonne idée d'avoir fait un résumé, ça peut être utile pour des gens comme moi qui lisent le texte par petits bouts... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 12 janvier 2006 Partager Posté(e) le 12 janvier 2006 (modifié) Bon me revoila sur le forum et je suis repartis sur mon récit... Vu que j'avais la flemme de faire un résumé donc je repost le début... La suite ne devrait plus tarder, je la boucle ce soir et la posterais ce week end... Les commentaires sont tout de même les bienvenus pour améliorer ce qui devra l'être.. @+ -=Snikch=- Modifié le 12 janvier 2006 par Snikch, le maître de la nuit Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 12 janvier 2006 Partager Posté(e) le 12 janvier 2006 La maîtresse de la douleur: Un bruit sourd retentit. Un bruit qui ressemblait étrangement à celui d’un corps tombant à terre… Le village impérial n’était plus que ruine et désolation. En quelque instants la horde de maraudeurs et de guerriers chaotiques avait déferlée sur la pauvre bourgade, massacrant tout ceux qui avait le malheur de se trouver sur son chemin. La maigre résistance n’était que symbolique et bientôt les derniers défenseurs furent acculés sur la place principale du village. A un contre dix les miliciens n’avaient aucune chance. Carla tourna la tête. L’amour de sa vie venait de chuter au sol, une tache écarlate s’épanouissant sur sa chemise. Elle fut alors empli d’un chagrin sans limite qui lui brisa le cœur, subitement remplacé par une haine et une rage aveugle a l’égard de ce monstre. Elle ramassa l’épée de Viktor, son futur époux, gisant désormais à terre, et non consciente que des hommes mourraient autour d’elle se dirigea vers le chef maraudeur qui venait d’occire son âme sœur. Il lui présentait son dos, trop occupé a chercher une nouvelle victime. L’épée décrivit un arc de cercle avant de venir buter sur l’épaule du guerrier. Dans un grognement de douleur ce dernier se retourna, à une vitesse étonnante pour un homme de cette corpulence, et attrapa la jeune fille à la gorge. Carla comprit alors que sa vie finirait la. Chapitre premier : Esclave ! La caravane se remit en route, les gémissements des esclaves seulement couverts par les chants de victoires des nordiques. Devant Carla, une femme s’écroula de fatigue. Son mari se pencha alors pour la remettre debout. Tout deux eurent alors la tête coupée par un guerrier, au torse nu malgré le froid environnant. Le voyage dura ainsi des jours, ceux qui n’arrivaient plus a faire un pas étaient tués sur le coup. Pendant un instant Carla pensait que ce serai le meilleur moyen d’en finir. En ce moment elle pensait qu’elle ne pourrait plus jamais être heureuse. Ses parents, comme son petit frère Helmut, avait été massacré par ces guerriers au cœur plus dur que celui d’un démon. Plus jamais elle ne pourrait faire de promenades avec son Viktor. Elle qui était si joyeuse le jour ou il l’avait demandé en mariage, ne pensait maintenant plus qu’à son corps froid et sans vie. Qu’elle aurait aimé que ce monstre la tue. Mais il l’avait juste assommé. Elle s’était réveillée, en proie à une vive douleur, lorsque les pillards les avaient marqués au fer rouge, comme du bétail. A présent une rune ornait son bras gauche. Une rune qui indiquait à qui elle appartenait désormais. La vie de Carla s’était en effet arrêté là. Survivre dans cet enfer était un miracle. Ceux qui réussissait à passer la journée risquait chaque soir de ce faire sacrifier dans des rituels impies. Pourtant chaque soir Carla priait. Elle ne savait pas qui ou quoi mais elle priait. Et il lui sembler qu’on lui répondait. Chaque soir une présence, un peu plus forte à chaque fois, occupait ses pensées et lui permettait de dormir en ignorant les cris de douleurs des sacrifiés. Et elle remerciait cette présence chaque soir. Sa volonté et son désir de vivre était si fort qu’elle prenait chaque coup de fouet, chaque coupure comme une bénédiction, lui indiquant qu’elle était encore en vie. Enfin, un jour la caravane arriva en vue du village de la tribu. Des centaines d’esclaves impériaux il n’en restait q’une poignée, une centaine tout au plus, tout exténués, sales et fatigués. Quand ils entrèrent dans le village, les prisonniers devinrent source de l’attention de toute la tribu. Les femmes témoignaient du mépris pour les étrangers tandis que les enfants les regardaient avec curiosité, et les jeunes hommes s’attardaient particulièrement sur Carla, la détaillant de la tête au pied. C’est alors que le chef de la tribu se dirigea vers le centre de la place. Il prit la parole et sa voix gutturale couvrit immédiatement le brouhaha de la foule. Bien qu’il se mit à parler en chaotique, Carla n’eut étrangement aucun mal à le comprendre. Les hommes se sont bien battus. Ils ont massacré beaucoup des couards du Sud pour la gloire du prince des plaisirs. Karla supposa qu’il s’agissait du titre du seigneur du clan. Ceux qui sont morts sont à présent à ses côtés. Ils ont aussi ramenés beaucoup d’esclaves et de marchandise. Que commence la répartition des esclaves ! Chapitre deux : Le duel Immédiatement Carla sentit les regards se poser sur elle. Bien que de nombreux jeunes hommes semblaient intéressés par les femmes, en particulier celle comme Karla aux cheveux blonds, seuls les guerriers plus âgés avaient le droit de les toucher. De temps en temps un homme ou une femme s’en allait avec un esclave. L’impériale supposa qu’ils avaient trouvé de nouveaux maîtres. Son regard se détourna de ses compagnons pour se diriger vers leurs bourreaux. S’attardant sur chaque nordique, elle remarqua que même les plus vieux de cette communauté ne manquaient pas d’un certain charme. Alors qu’elle détaillait un jeune homme de la tête au pied elle se surprit à ressentir comme une sorte de désir, une pulsion violente et sauvage qui ne dura heureusement q’un instant. L’expression qui était alors apparu sur son visage se figea quand elle repensa au corps froid de son cher Viktor. Un des enfants avait du apercevoir son expression, aussi fugace fut elle, car il chuchota quelques paroles à un des maraudeurs en la pointant du doigt. Quelques secondes plus tard le barbare se dirigea vers elle, et ,avant qu’elle n’ait pu esquisser le moindre geste, il la gifla. La force de l’homme la fit tomber à terre et du sang coula de sa bouche. Alors qu’elle se relevait douloureusement il l’attrapa par les cheveux, et lui tirant la tête en arrière lui parla dans un impérial plus qu’imparfait : -Pourquoi toi sourire femme ? Moi pouvoir tuer toi ! Toi plus jamais sourire ou parler ! Pour toute réponse Carla ne sut que cracher à la figure de son tortionnaire. Le nordique jeta alors la jeune femme par terre, puis il sortit son épée. Mais au moment de frapper un coup de poing l’en empêcha. Plus sonné par la surprise que par le coup le maraudeur se tourna lentement vers son agresseur. Le barbare était, contrairement à la majorité de la tribu, blond et ses yeux étincelaient d’une lueur bleutée. Bien qu’un peu plus petit que son adversaire, il n’en mesurait pas moins deux tête de plus que Carla. Il portait un pantalon de cuir mauve et un pagne rosâtre, sale et rapiécé. Lorsque leurs regards se croisèrent Carla crut ressentir une sorte de compassion. Un combat verbal se déclencha entre le maraudeur, qui se trouvait être le chef de la tribu, et le sauveur providentiel de Carla, qui pourtant avait participé à d’innombrables massacres dont celui du village de la jeune impériale. -Comment ose tu toi qui n’est pas des nôtres ? -Cette esclave ne t’appartient pas Dargh’oria. Et je la réclame. -Peut m’importe, je suis le chef de cette tribu et elle ne t’appartiendra que si je le décide ! -Même un de ces pourceaux du Sud commanderaient mieux que toi. Tu te bats comme un lâche, cette femme a failli te tuer. Si elle avait réussie à porter son coup tu serais mort ! Lanshor ne mérite pas des champions dignes de toi. -Fils de chien! Tes injures seront lavées dans le sang ! Le tien et celui de cette misérable esclave ! Alors que Dargh’oria prononçait ces mots, Karla crut apercevoir un sourire sur le visage de son protecteur et une lueur maligne traversa ses yeux l’espace d’un instant. La foule se fendit, et alors que tous les esclaves étaient refoulés sans ménagement, les deux duellistes prirent place de chaque côté du cercle ainsi formé. Un homme au teint rosâtre s’interposa entre les deux combattants et prit la parole d’une voix suave : Selon la loi des tribus un seul en sortira vivant. Celui qui vaincra emportera le but de la querelle. Si l’un des deux le souhaite, il peut s’en aller dès maintenant. Après un coup d’œil au deux protagonistes, qui avaient chacun choisi leurs armes, le mage termina : Que le duel commence ! Tout d’abord les deux adversaires se tournèrent l’un autour de l’autre, pour trouver une faille dans la garde de l’autre. Se jetant des regards haineux, les maraudeurs se jetèrent l’un sur l’autre au même moment. Les coups fusaient à une vitesse ahurissante. Peu à peu le chef de la tribu semblai prendre le dessus. Sa lourde hache faisait à chaque coup reculer un peu plus son adversaire. Une feinte habile lui permit d’entailler la cuisse de son adversaire. Celui ci sembla accueillir la douleur avec plaisir et sa figure se barra pendant un instant d’un étrange sourire. Malheureusement le nordique chuta et son épée lui glissa des mains, pour retomber un mètre plus loin. Alors qu’il allait se relever un violent coup de pied de la part de son adversaire le fit retomber sur le dos. A moitié sonné il ne put qu’écouter son adversaire hurler à la foule : Voyez ce qui arrive à qui me défie ! Lanshor me protège ! Si d’autres souhaite me combattre regardez donc ce qui va arriver à cet avorton. Alors que le maraudeur armait son bras pour porter le coup fatal, un croc en jambe de son adversaire le fit tomber à terre. En effet ce dernier n’avait besoin que de ces quelques secondes d’inattention pour mettre son plan à l’œuvre. Ramassant son épée à une vitesse surnaturelle, il taillada son adversaire au bras. Dans un grognement de douleur celui ci se releva. Le protecteur de Carla semblait animé de forces nouvelles. Tout les coups de Dargh’oria ne rencontraient que le vide. Bientôt une autre coupure vint se dessiner sur le flanc du chef nordique. Puis bientôt une autre sur sa jambe. Enfin le jeune barbare feinta vers le ventre de son adversaire, et dans une gerbe de sang lui ouvrit l’artère jugulaire. Alors que le seigneur déchu tombait à genou, le nordique victorieux lui trancha la tête avec un sadisme prononcé. Puis il prit la parole : Que tous le voit : Kharleth est le nouveau seigneur des Ghur’pakash. Chapitre trois : L’affront Après le duel, les évènements se déroulèrent à toute vitesse. Une grande partie des esclaves fut poussé en avant, vers une caverne recouverte de rune tracées dans le sang. A l’intérieur régnait une puanteur à peine égalée par l’obscurité. Mais une fois habituée Karla ne la trouva pas si désagréable que ça, au moins lui permettait elle d’oublier l’odeur du sang qui la recouvrait. Une fois qu’on eut apporté des torches, la jeune femme s’aperçut que les murs étaient couverts de trophées divers, allant d’une simple bannière avec une insigne grossière à une riche broderie cousue de fils d’or. La longue file s’arrêta, on était arrivé dans une caverne assez grande et en son centre se trouvait un autel grossièrement taillé dans la roche. Il semblait luire du sang séché qui l’avait, déjà maintes et maintes fois, éclaboussé. Le chaman se dirigea avec le nouveau chef de la tribu vers le centre de la grotte, il y traça une série de symboles avec une roche violacée puis hocha la tête en direction du chef. Celui ci leva son bras au dessus des runes, puis attrapa le couteau courbe que lui tendait le sorcier. Aussi tout les nordiques entonnèrent une étrange mélopée qui dura quelque secondes avant que ce cri ne sorte de toutes les bouches : Lanshor ! Lanshor ! Lanshor ! Kharleth traça quelque signes cabalistiques sur sa poitrine, sembla se délecter de la douleur, puis s’entailla vivement le bras. Les goûtes de sang descendirent lentement le long de l’avant bras du jeune chef, puis tombèrent au centre du cercle tracé sur la pierre. Plusieurs choses se passèrent alors : Le corps du chaman fut agité de violentes convulsions, l’autel de pierre s’enflamma quelques secondes et une brume rosâtre commença à envahir la salle. Alors que la totalité de la pièce était occupée par ce brouillard, Carla commença à entendre des cris. Des cris d’extases. Puis, aussi soudainement qu’elle était apparu, la brume disparu. Le regard de l’impériale se dirigea vers le centre de la grotte, où une forme se trouvait maintenant dans le pentacle, et où le sorcier semblait à peine tenir debout, un filet de sang à la commissure des lèvres. Rapidement Carla réussit à mieux distinguer les contours de la forme. Il s’agissait d’un homme, non d’une femme. Il semblait que la créature était un mélange des deux, ce qui rajoutait encore au charme et au charisme qui en émanait. Pourtant cet être était tout autant répugnant et effrayant. Mais la jeune fille ne pouvait en détourné les yeux. C’est alors que la chose se tourna vers elle, leurs yeux se croisèrent et aussitôt une vive douleur enflamma ses sens. Pendant un instant qui sembla durer une éternité Carla lutta contre cet esprit, essayant de rejeter la douleur ou au contraire elle l’acceptait, et semblait l’apprécier. Puis on la bouscula. La file des esclaves s’était remise en marche. Elle s’arrêta au pied de l’autel, alors que le nouveau seigneur de la tribu, à genoux, semblait s’adresser à l’apparition : «_ Qui me demande ? Susurra la créature androgyne. _C’est Kharleth, le nouveau seigneur des Ghur’pakash qui t’appelle Ô Lanshor mon maître. Je souhaite ta bénédiction sur moi et la tribu pour que jamais nos ennemis ne cessent d’endurer la Douleur et que jamais ne cessent les plaisirs. Puis Kharleth se releva et se mit à crier : Voit Lanshor : pour toi nous sacrifierons toutes ces âmes, Toi tu ressentiras leurs douleurs et toute la force de leurs peines. » Puis d’un geste les esclaves furent pousser en avant. Les villageois avaient repris leur chant, toute les voix formaient un fond sonore qui fut bientôt recouvert par les cris de souffrances des vieillards, des femmes et des enfants qu’on sacrifiaient sur l’autel impie. Maintenant tout était clair, il ne l’avait pas sauvé, il s’était servi d’elle pour accéder à la place de chef. Et c’était à elle de mourir. Et bien elle honorerais son aimé, elle mourrais dignement, la tête droite. Une fois devant le chaman elle s’aperçut qu’elle était la dernière de la vingtaine d’esclaves à avoir été sacrifiés. Le sorcier tendit son couteau au « sauveur » de Carla. Les chants s’étaient tut. Un silence assourdissant avait pris leurs places. Carla n’avait pas vraiment l’impression d’être dans son corps, elle était comme une spectatrice, assistant impuissante à ses derniers instants. Tout à coup le seigneur la retourna, arracha sa robe déchiré, couverte de boue et de sang, et traça rapidement sur son dos la rune de son dieu. Carla réintégra son enveloppe corporelle. La douleur était vraiment insoutenable, Carla croyait avoir de l’acide à la place du sang. Elle avait l’impression qu’on lui versait du métal en fusion sur le dos. Puis tout cessa. Elle s’affala mais fut rattrapée et tournée. Aussitôt un concert de cris retentit et se turent quand une voix suave s’éleva : « Lanshor vous accorde sa bénédiction, les ennemis des Ghur’pakash connaîtront la douleur. » Puis l’apparition disparu et Carla s’évanouit. Elle ne put entendre son tortionnaire lui lancer ce dernier affront : « Celle la servira pour mon plaisir et pour celui de vous tous. Qu’on la conduise dans ma tente ! Ce soir le prince des plaisirs sera honoré ! » Chapitre 4 : La découverte La première nuit en temps qu’esclave pour Carla fut la plus douloureuse. A moitié évanouie elle n’en sentit pas moins la douleur des multiples viols dont elle fut la victime. Lorsque elle sortit enfin de sa torpeur, et une fois sa nausée passée, elle eut plus qu’envie de trouver une corde. L’instant d’après, elle remarqua qu’elle se trouvait dans une yourte, allongée au pied d’un lit. Elle s’agenouilla et aperçu son bourreau. Alors qu’elle se rappelait des bribes d’images de la nuit une profonde rage l’envahit. Elle se leva en titubant et chercha quelque chose de dur, quelque chose de pointu. Alors qu’elle tenait à peine debout elle ne pensait déjà plus qu’à une chose : Lui faire payer et laver l’affront qui lui avait été fait. Carla remarqua alors le coutelas qui était étendu à côté du chef barbare, comme laissé là à son attention. Mais la jeune femme était trop empli de fureur pour s’arrêter à ce genre de détail. Elle dégaina la lame et la leva au dessus du corps de son bourreau. Plutôt que de la rage ou de la peur c’était maintenant de l’extase qui habitait la jeune femme. Elle retint sa respiration durant cette instant où elle serait vengée, l’instant où elle tuerait celui qui l’avait offensé. Il lui suffisait d’abattre sa lame et le sang de son tortionnaire la recouvrirait. Elle pourrait se délecter de ses souffrances comme il l’avait fait pour les siennes. Soudain un bras musculeux saisi le poignet de Carla, elle tenta de lutter mais en vain : son adversaire était bien trop fort. L’homme, encore endormi quelques instants plus tôt, l’avait attrapé avec une vivacité étonnante, il lui avait arraché le couteau des mains et maintenant il s’était levé. Il regardait la jeune femme mais ce n’était pas de la colère qu’elle pouvait lire dans ses yeux, mais plutôt de l’amusement et de la moquerie. Et bien : tu ne croyais donc pas que j’étais devenu le seigneur de cette tribu pour mourir le lendemain non ? Mon dieu m’avait prévenu de ce que tu ferais… Désormais tout tes jours et toutes tes nuits te paraîtront trop longues. Dès aujourd’hui et jusqu’à ta mort tu me serviras, et je te commanderait selon mon bon vouloir. Bon va maintenant, les femmes de la tribu ont des tâches à te faire accomplir. Une voix empli l’esprit de Carla : Plus tard, plus tard pour l’instant il te faut attendre… Seul dans la tente, une fois la jeune femme partie, Kharlet murmura pour lui : Désolé petite sœur, désolé… Chapitre 5: La trahison : Les jours passaient, morne et douloureux. Chaque réveil était aussi difficile que le précédent mais pas pire que le suivant. Peu à peu, pourtant, Carla semblait s’habituer à la difficulté du climat, à la haine et au mépris des indigènes. La voix sibylline qu’elle avait entendu jusqu’à lors c’était éteinte, et la jeune impériale avait dès lors perdu tout espoir. Elle se contentait de suivre les ordres qu’on lui donnait pour éviter d’être punie plus qu’à l’habitude. Chaque jour elle se levait bien avant l’aube, elle devait réparer les tentes, dépecer la viande ou encore équarrir les proies. Les mains de Carla, fines et douces il y a encore quelques semaines, étaient couvertes de coupures et de brûlures. Chaque soir c’était la même chose, elle se couchait à même le sol dans la tente réservée aux esclaves. Elle n’était pas seul, pourtant elle était aussi indifférente au sort de ses compagnons d’infortune qu’au sien. Malgré tout elle se lia peu à peu d’amitié avec une jeune fille impériale, un peu plus jeune qu’elle, Nadia. Elle avait été capturée dans un village non loin de celui de Carla, à peu près à la même période. Carla ne l’avait pas remarqué jusque lors, mais elle avait désespérément besoin d’une amie à qui se confier. Pour toutes les esclaves c’était le même calvaire, chaque soir. Le deux jeunes filles envisageaient des tentatives d’évasion, plus pour supporter la difficulté de la captivité que pour vraiment s’enfuir. Pour aller où? Et comment ? Nadia montra un jour à Carla un petit pendentif dédié à Sigmar, saint patron de l’empire. C’était presque rien mais ça permettait de garder l’espoir, et de braver les interdits tendus par les barbares. Peu à peu Carla pansait ses blessures, et oubliait la petite voix, tapie dans un recoin de son esprit. Un soir pourtant elle retentit dans son esprit : Elle va te trahir… Elle se moque de toi… Tu ne comptes pas pour elle… La voix retentissait de plus en plus forte, déchirant l’esprit de Carla: Tu doit la tuer…Tue la, tue la… TUE !!! TAISEZ VOUS !!! MAIS TAISEZ VOUS !!! Les cris avaient retentis, brisant le silence qui planait sur le camp. Rapidement l’agitation régna, et les bruits de pas parvinrent aux esclaves apeurés. La voix était partie et Carla s’était tue, tremblante sur le sol, en larme. Les Gardes entrèrent à ce moment là dans la yourte, ils l’attrapèrent et l’emmenèrent dans la nuit. Dans la tente il faisait chaud, trop chaud. C’est ce qui ramena Karla à la réalité. Elle était attachée à deux piliers qui supportait la toile. Ses bras et ses jambes était immobiles. Même si elle avait pu s’enfuir ses jambes auraient été incapables de la porter. La voix lui avait infligé une douleur sans précédent, les châtiments des nordiques semblait des caresses en comparaison de ce qu’elle avait subi en l’espace d’un instant. Le chef du clan se trouvait de nouveau devant elle, avec sa voix mielleuse. Il commença à s’adresser à elle avec un sourire sadique au coin des lèvres. -Je te retrouve encore dans ma tente. Apparemment tu n’as pas compris la leçon de la dernière fois. Bon ce n’est pas grave… Mes guerriers vont t’apprendre comment te comporter. Et tout d’abord tu va adresser une prière à Lanshor. Le sourire sur le visage de Kharlet s’élargit encore, le visage de Carla s’effondra. Puis elle se redressa. -Tu peut me frapper tant que tu veut, jamais je ne m’abaisserais à prier tes dieux méprisables. Seul Sigmar est mon dieu, seul Ulric me donne la force de survivre aux épreuves que l’on m’impose. Le poing du nordique atterrit directement dans l’estomac de Carla. Une fois sa rage passée son visage retrouva sa béatitude. Bien, la souffrance ne peut t’atteindre… Peut être que la souffrance des autres le peut… Il murmura alors quelques mots à l’oreille du garde le plus proche, qui quitta la tente sur le champ. Il existe tellement de manière de faire souffrir que notre tribu a cessé de les compter. Nous verrons si ta foi est aussi forte après ce que nous t’aurons fait subir. Le garde revint alors, traînant avec lui une petite fille d’une dizaine d’année. Une fois dans la tente, il la laissa et repartit dans l’ombre. Le chef de la tribu s’avança alors vers la fillette et commença à lui parler doucement : Ne t’inquiète pas ma petite, avance je ne vais pas te manger… Allons comment t’appelle tu ??? Mais j’y pense tu dois avoir très faim, tiens, prend donc de cette viande. Et ce faisant il lui tendit un plat rempli d’une viande juteuse, à l’air délicieuse. L’estomac de l’enfant étant trop peu rempli depuis trop longtemps elle s’empara d’un morceau de nourriture et le dévora en deux temps trois mouvements. Carla eut du mal à résister aux appels de son ventre. Lui aussi réclamait d’être rempli. Lorsque elle releva la tête elle pu apercevoir la lueur de folie dans les yeux de son tortionnaire. Celui ci repris de plus belle : Voilà ça va mieux comme ça n’est ce pas ? Bien, alors comment t’appelles tu, ma petite ? La petite fille, rassuré par la gentillesse de cet étranger, lui répondit. Après tout il n’allait pas la frapper, comme les autres. Lui il était gentil, il lui avait même donné de la nourriture, et si elle se comportait bien elle pourrait peut être en rapporté pour maman. -Je…Je m’appelle Catherine monsieur. Merci de m’avoir donner de la viande monsieur… -Et bien Catherine, moi je m’appelle Karleth. Est ce que tu voudrais un autre de ces morceaux de viande ? Est ce qu’autre chose te ferais plaisir ? -Oh oui monsieur s’il vous plait donnez moi de ces fruits… Oh pardon je ne voulais pas mal vous parler, ne me frappez pas s’il vous plaît… -Pourquoi est ce que je te frapperais voyons, tiens prend cette pomme. Si tu veut tu pourras en rapporter à ta maman. Je vais te laisser manger maintenant. La fillette voyant là une occasion de manger tout son soûl ne fit plus attention au chef Nordique qui se dirigea vers Carla pour lui souffler à l’oreille : -Si jamais tu ne prie pas Lanshor, la fillette pourrait bien se retrouver avec quelque centimètres d’acier dans le corps…Et ce faisant il tira le poignards à lame recourbée de sa ceinture et se dirigea vers la fillette. -Non par pitié. Chuchota Carla. -Alors pries ! Tandis que le barbare s’approchait de l’enfant, qui n’avait pas remarqué ce qui se tramait dans son dos, Carla entonna une courte prière : -Lanshor prends en pitié cette enfant. Apporte lui le bonheur et la joie. Par pitié délivre la de la souffrance. Karleth se retourna, un sourire de démon bardant sa figure : -C’est bien, c’est bien… Puis il planta la lame dans la gorge de la fillette et se délecta du sang qui coula sur sa peau. -Non ! Mais le cri perçant de l’impériale vint trop tard. -Le sang est vraiment le nectar des dieux. Seul le goût de la peur est aussi délicieux… Mais je me montre un hôte indélicat, veut tu goûter ? Ce faisant il regarda l’étincelle de vie quitter la fillette, mais il n’arrêta pas pour autant sa folie, et il plongea une dizaine de fois le coutelas dans le corps sans vie de sa victime. Une fois fait il essuya ses mains tachées de sang sur le corps de Carla . Partant dans un rire dément il s’adressa ensuite à la jeune impériale en lui susurrant à l’oreille : -Tu vois Lanshor est un dieux capricieux, mais il a libéré la fillette. Par ma main bien entendu. Et tu veut savoir le plus drôle : c’est toi qu’on va blâmer pour sa mort… La pauvre fille s’effondra et se mit à pleurer comme jamais. Karleth la détacha puis parla aux gardes. Si Carla ne s’était pas évanoui elle aurait pu entendre : -Une fois qu’elle sera réveillée ramenez la dans la tente. Et demain les esclaves auront de la viande fraîche ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Snikch, le maître de la nuit Posté(e) le 12 janvier 2006 Partager Posté(e) le 12 janvier 2006 Je postes juste pour vous dire que mon récit change désormais de place et de nom. Si vous le cherchez ce sera: La maîtresse de la douleur. @+ -=Snikch=- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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