Clichy (premier tournoi WAB)

[Invité benwab]

Bonjour à tous

je voudrais remercier tous les participants du tournoi de Clichy pour ce sympathique moment, maintenant, je commence à comprendre comment fonctionne la règle.

J'espère participer à Bourges

A bientot

Benoit

[Invité arthur]

Salut Benoit,

Je suis ravi que tu te sois plus sur ce tournoi! j'espère que l'ambiance général entre les joueurs t'a paru adéquat et comatible avec tes envies.

En tout cas je te propose de continuer a faire quelques parties au club, et si à Bourges ou pour d'autres convention tu veux tester d'autres armées, j'ai toujours en prêt possible mes grecs et mes Celtes.

A+

Mat

[Lyondri]

Je me permet de poster le rapport du tournoi que m'a envoyé Jean-Yves, le joueur breton.

En tout cas, c'est bien de voir de nouveaux joueurs les gars ! Revenez-y, d'autant plus qu'il y a quelques manifestations intéressantes bientôt.

L.

Cette année j’ai délaissé DBM au profit de WAB à clichy. C’était mon premier tournoi sur cette règle, la première sortie de mon armée. Je ne me faisais pas trop d’illusions quant au résultat mais espérais au moins une victoire et souhaitais ne pas terminer dernier comme j’en avais jusqu’à présent l’habitude à Clichy depuis bientôt 10 ans.

Je jouais une armée Bretonne issue du chapitre « western francks » du livre d’armée Shieldwall. Mon armée était assez nombreuse (92 figurines) et avait beaucoup d’unités (10 + 3 personnages qui comptent comme une unité)

Cela m’a un peu handicapé car celui qui termine son déploiement avant l’autre gagne +1 pour savoir qui commence la partie et dans la plupart des cas je me suis retrouvé en défense.

Mon armée comprenait :

1 général monté avec lance couchée et javelots, armure lourde bouclier

1 comte amélioré en grande bannière avec armure lourde, bouclier, javelots et lance couchée, lui aussi monté

1 évêque, monté, avec armure lourde et bouclier

3 unités de 9 milites montés (chevaliers) en armure lourde et bouclier équipés d’une lance couchée. 2 unités avaient des javelots : celle du cinc et celle du PGB.

Ces trois unités avaient un état major complet (champion, étendard, musicien)

2 unités de Pueri (éclaireurs montés) équipés de boucliers, de javelots et de lance couchée. Ces unités avaient un champion pour seul état major.

3 unités de coloni équipées d’arc au nombre de 10, 10 et 12 figurines. Ces unités n’avaient aucun état major et étaient destinées au harcèlement au tir.

2 unités de 10 vikings :une avec armes à deux mains et une avec bouclier et armes de corps à corps. Les deux unités avaient pour seul état major un champion.

Toutes mes unités, y compris la cavalerie lourde pouvaient se déployer en tirailleurs

Ma cavalerie lourde était considérée comme de la cavalerie légère.

Le tournoi regroupait 9 joueur plus l’arbitre qui jouait l’impair.

Nous étions répartis en 2 poules ..

Une poule antique de 6 joueurs composée des armées suivantes :

Perses achéménides

Indiens classiques

Romains haut empire

Chinois

Samourais

L’arbitre jouait une armée NKE

Une poule médiévale de 4 joueurs composée des armées suivantes

Bretons

Vikings (norvégiens)

Normands

Ordonnance bourguignonne

Le tournoi était organisé en deux parties :

Le premier jour 3 parties étaient jouées entre les joueurs appartenant à chaque poule

J’ai donc rencontré dans l’ordre :

Le bourguignon

Le viking

Le normand

Le deuxième jour était un jour open entre les différents joueurs des deux poules pour déterminer le vainqueur du tournoi.

Au cours des deux parties de cette journée j’ai rencontré l’indien puis le romain.

Partie1 vs les bourguignons de Gilles Pascaut

Le terrain est moyennement encombré avec un village en face sur ma droite et quelque collines et haies sur ma gauche.

Je déploie les trois unités d’archers en tirailleurs (ils ne savent faire que cela ) en première ligne. Les unités de vikings sont sur chaque aile, ceux avec armes de corps et bouclier à gauche, ceux avec haches à deux mains à droite. Les cavaliers légers sont en retrait prets à déborder sur chaque aile, les trois unités de chevaliers sont au milieu du dispositif au centre en deuxième ligne.

En face je vois s’aligner

A gauche 8 chevaliers dont le général de l’armée,

Puis 30 arbalétriers

Une batterie de deux canons

10 pistoliers à pied

8 chevaliers

20 archers équipés d’arcs longs

enfin, à l’extrême droite 12 vétérans hallebardiers

mes archers déroutent rapidement suite à des pertes au tirs importantes. Il est bon de préciser que toutes les armes de tirs de mon adversaire causent des malus à la sauvegarde et que je ne serai pas particulièrement heureux à mes jets de sauvegarde.

De plus son artillerie se joue de toutes les sauvegardes. Elle fera des trous énormes dans mes lignes et en particulier sur mes chevaliers.

Les vikings de gauche tentent de contacter les chevaliers qui sont face à eux mais ils se font rapidement détruire ainsi que la cavalerie légère qui est venue les soutenir.

Les vikings de droite se comporteront mieux et extermineront les vétérans hallebardiers après avoir reçu leur charge.

Ce seront les seules pertes que j’infligerai à mon adversaire. Mes autres unités se feront détruire au tir ou suite à des fuites qui les mèneront hors table ou seront détruites au corps à corps sans rémission possible.

A la fin de la partie l’écart de points marqués est très supérieur à 2000.

En bref un gros massacre dans ma pomme.

Partie 2 vs les vikings de Christophe Tallot

Ce joueur, au demeurant sympathique, est le futur vainqueur du tournoi avec 5 victoires en 5 parties.

Son armée est une des plus puissantes du tournoi et avec ses berserks qui peuvent sortir de ses unités à n’importe quel moment je ne sais pas trop comment aborder ses groupes de piétons. Mon général aura à résoudre un duel contre le sien et je constaterai alors qu’il s’agit d’un très gros bourrin à pied puis qu’il a 3 attaque s (seulement me direz vous, moi j’en ai 4) de force 7 (force 5 de base+ hache à 2 mains qui lui accorde un bonnus de +2 en force mais il tape en dernier)

J’essaie de le contourner , j’envoie mes mercenaires vikings pour essayer de faire quelque chose, des tirs dans tous les sens pour essayer de l’affaiblir, rien n’y fait.

A croire que mes prières du matin à Nike et à Tikhé sont sans effet …

Bref, je me fais encore une fois laminer et encore une fois l’écart de point marqués est très supérieur à 2000AP, je crois même qu’il frôle les 2500AP . avec des armées à budget de 2000AP il faut le faire…

Partie 3 vs les normands de Lionel Morvan

Le bretons et les normands sont, c’est bien connu des voisins de mauvais voisinage et ne ils peuvent pas se supporter.

Ma troisième partie m’oppose aux normands de Lionel Morvan.

Il aligne :

3 unités de chevaliers

1 unité de mercenaires montés bretons (les traîtres)

1 unité de sergents archers

1 unité de vikings

ses personnages sont les mêmes que moi.

Ses troupes sont issues du même chapitre de Shieldwall que les miennes.

Je me retrouve donc avec quasiment une armée qui est le miroir de la mienne.

Vu son faible nombre d’unités il attaque.

Je me déploie ainsi :

Les deux unités de vikings en retrait prêtes à contourner le flanc gauche, devant et à gauche les trois unités de tirailleurs archers, puis les trois unités de chevaliers et enfin à l’extrême droite prêtes à déborder , les deux unités de cavaliers légers.

Je retrouve en face de moi de gauche à droite.

Une unité de vikings, les sergents cachés dans un bocage (normand ?), les cavaliers mercenaires bretons et les trois unités de chevaliers ennemies en face des miennes.

Au premier tour nous avançons prudemment car il s’agit, pour moi ; d’éviter sa charge qui a des effets dévastateurs.

Cependant il approche ses mercenaires bretons et la vengeance du Roi Marc est terrible. En effet mes 32 archers concentrent leurs tirs sur cette unité et tuent 7 de ses 9 membres. La déroute de l’unité des traîtres à la bannière à l’hermine est consommée et l’unité, inralliable, sortira de table.

Pendant ce temps les vikings avancent et contournent la gauche du terrain, les cavaliers légers font de même sur le flanc droit et vont même jusqu'à se positionner de manière à lancer une charge de flanc sur ses chevaliers.

A son second tour il lance une charge de ses chevaliers sur les miens et je m’empresse de faire fuir deux unités. Grâce à la règle de fuite feinte spécifique à mon armée

1) il rate sa charge

2) je me rallie automatiquement dès la fin de ma fuite et peux à nouveau lui faire face.

L’unité de la grande bannière à un peu trop fui et se retrouve hors de portée de charge au tour suivant pendant qu’une de ses unités de chevaliers tente de se remettre des pertes infligées par mes archers .. les chevaliers de Marc de Cornouailles (mon général) et la garde épiscopale de Briac (mon évêque)chargent ses chevalliers de front pendant que les cavaliers légers attaquent de flanc et de dos l’unité de son général en chef.

Il défie mon général mais ces derniers ne se feront rien.

Les chevaliers de l’escorte du Duc de Normandie se font étriller et, n’ayant aucune possibilité de fuite sont détruits sur place avec la grande bannière de normandie.

L’autre unité de chevaliers souffre aussi face à Briac et à ses gardes et fuit sans que je puisse les rattraper.

Au troisième tour il rallie ses chevaliers et ses vikings entrent en contact avec ceux des miens qui sont équipés d’armes à deux mains . Mes vikings se font étriper et la deuxième unité reçoit la charge de ses furieux.

A mon tour je charge ses chevaliers episcopaux et son autre unité de chevaliers puis le combat s’engage entre les vikings . les miens gagnent et je lui détruit son unité. Mes archers tirent sur ses sergents et lui font quelques pertes.

Un duel s’engage entre évêques sans dégâts mutuels.

Les combats entre chevaliers se terminent par la mort de mes gardes épiscopaux et celle d’une autre de ses unités de chevaliers.

Heureusement la grande banniere à l’hermine est là pour garder mes arrières et est prete à le recevoir.

Quand il décide de charger ma grande bannière je déclare à nouveau une fuite qui me permet d’éviter sa charge.

Quand vient mon tour je peux le charge conjointement avec Alfred de Nantes et sa garde de front at avec une unité de cavaliers légers dans le dos.

Encore une unité de chevaliers détruite.

En fin de partie je contrôle trois quarts de table, lui a tué au corps à corps sa grande bannière et son général, et il lui reste juste son unité de sergents qui a souffert mais n’est pas encore à mi puissance

Ceci sera ma première victoire en tournoi sur cette règle, sur une armée équivalente à la mienne, en plus, mais ce sera la seule que j’aurai pendant ce tournoi.

Ceci dit cette première journée a été très instructive , très intéressante, s’est déroulée dans une excellente ambiance malgré pas mal de recours à l’arbitre pour éclaircir les points de règles où c’était nécessaire mais je pense que cela est aussi dû à mon inexpérience sur cette règle…

Retour maison et dodo.

Partie 4 vs les indiens de Thomas Hallot

La quatrième partie me voit affronter des Indiens et une armée qui aligne 4 éléphants.

Le nom et l’armée de mon adversaire m’ayant été annoncés la veille au soir j’ai eu le temps de réviser les règles relatives aux éléphant et leurs conséquences pour mon armée et le résultat n’est pas bon du tout.

En effet la cavalerie est sujet à la terreur dans un rayon de 8 pouces d’un elephant et ne peut pas charger ceux-ci.

Quant à l’infanterie elle est sujette à la peur.

Mon seul atout réside dans mes vikings qui infligent la peur à toute unité dont le commandement est inférieur ou égal à 7, ce qui est la cas de la valeur de commandement du cornac des éléphant et c’est cette valeur qui est prise en compte pour calculer ce commandement ..

Mes vikings causant la peur à une unité qui les cause à l’infanterie les deux effets s’annulent. J’en informe mon adversaire avant de débuter la partie et nous tombons d’accord pour appliquer cette convention.

Ma seule chance réside dans l’utilisation au mieux de mes possibilités des règles de fuite feinte et de tir à l’arc et au javelot

Je place donc les vikings en première ligne au centre du dispositif, encadrés par les unités de tirailleurs archers. Je positionne à chaque aile les unités de cavaliers légers et répartis en seconde ligne les chevaliers sur la seconde ligne de front

En face je trouve 4 éléphants intercalés avec de l’infanterie et sur les ailes deux unités équipées.

Les vikings seront contactés par deux éléphants de front et se feront écraser en infligeant une blessure à un éléphant sans qu’il parte hors contrôle.

Les archers feront plus de mal aux équipages avant de se faire balayer par les archers indiens.

La cavalerie tentera de faire de même avec ses javelots. Malheureusement , la portée faible de celui-ci (8 pouces) l’obligera systématiquement à faire un test de terreur auparavant quelques maujais jets de dés auront assez vite raison d’elle et feront sortir un certain nombre d’unités de la table. De plus les éléphants tenteront après ces phases de tir de charger les chevaliers et heureusement ces derniers en usant correctement de la règle de fausse fuite esquiveront les charges d’éléphant pour revenir les harceler au javelot. Malheureusement ce petit jeu ne dure qu’un temps et le bord de table se rapproche vite . après une nouvelle charge l’esquive de la fausse fuite fera sortir ma dernière unité de chevaliers, celle de la grande bannière, de la table. En fin de partie il me reste un morceau de la garde de Marc et une unité d’archers qui tente de harceler un des deuxéléphants qui sont dan ma zone de déploiement et à moins de 10cm de mon bord de table.

Je ne contrôle plus rien et me retrouve encore une fois avec une grosse défaite avec un écart d’environ 2000 points encore une fois.

Pas cool du tout . mais mon adversaire était très cool et très sympa , la partie s’est déroulée dans une excellente ambiance et c’est le principal.

Partie 5 vs les romains « Bisounours » de Eric Noé

En dernière partie j’affronte les romains « bisounours » de Eric Noé. Il les a qualifiés ainsi car il compte de nombreux auxiliaires , par de troupes de tir (pas d’archers tout au moins), pas d’artillerie, peu de cavalerie, pas de général, grande nouveauté, pas d’éléphants, pas de cavalerie super lourde.

Son armée est composée de 3 unités de légionnaires dont une de vétérans, 3 unités d’auxiliaires à pied, une unité de cavaliers (equites alares) menés par un tribun (une vraie tafiole d’ailleurs car il refusera à deux reprises le défi de mon général)une unité de cavaliers légers numides et deux unités de frondeurs. Ces trois dernières unités sont des warbands.

Il a autant d’unités que moi, chose rare et comme je commence le déploiement je termine avant lui. Je gagne donc le bonus de +1 pour savoir qui commence mais malgré cela je serai à nouveau en défense.

Ses trois légions sont au centre de son dispositif, deux unités d’auxiliaires sur sa droite pretes à prendre un village, une autre à sa gauche. Sa cavalerie romaine est en réserve , les frondeurs sont prets à prendre une zone de rochers sur une colline à sa gauche et d’autres protègent les auxilia de sa droite.

Ses cavaliers numides couvrent son aile droite.

De mon côté je déploie en première ligne entre le village et les rochers (et même un peu plus) mes trosi unités de tirailleurs archersune unité de cavaliers légers à chaque aile prets à déborder , les vikings sur mon aile gauche et les trois unités de chevaliers en seconde ligne au centre derrière les archers, Alfred de Nantes à gauche, Marc de Cornouailles au centre, Briac de vannes à droite.

Rapidement je me rends compte que les archers vont gêner mes charges de cavalerie.

Je profite donc des mouvements preliminaires pour ménager un passage pour l’unité de Briac.

Les vikings avancent et une unité attaque une unité de frondeurs qu’elle détruit. L’autre se jette sur la barricade qui défend le village et abrite les auxilia . mes vikings se font détruire et les tests de panique feront fuir Alfred et son unité hors de table alors qu’il se préparait à charger la cavalerie romaine.

Marc décide alors de charger la cavalerie et défie le tribun qui dirige l’unité. Les chevaliers bretons gagnent le combat et la cavalerie romaine fuit sans pouvoir etre rattrapée. Elle se rallie et Marc déclare une nouvelle charge sur cette unité, un nouveau défi , toujours refusé, et finit par détruire sur place l’unité de cavalerie. Il reste alors 3 chevaliers et marc. Il charge alors une unité de légionnaires et en trois phases de combat la détruit malgré une prise de flanc au tour suivant par les légionnaires vétérans.

De son côté briac charge une autre unité de légionnaires sans grand succès mais cela lui permet de rester au contact et de continuer le combat. Les légionnaires sont difficiles à tuer mais avec du temps j’y arrive.

Les cavaliers légers de l’aile droite tentent de contacter les auxilia derrière la colline rocheuse les javelots sont de peu d’utilité et ils finissent par charger à la lance. Quelques morts plus tard les cavaliers léger détalent et deviennent inralliables alors que les auxilia ont été quelque peu réduits.

La combinaison vikings, cavaliers légers de l’aile gauche finit par avoir raison d’une unité d’auxilia.

La partie s’achève alors que quelques unités me restent encore mais la plupart sont en fuite et non ralliés. La défection d’alfred est très dommageable à l’armée.

Après décompte de s points j’encaisse une nouvelle défaite mais l’écart entre le romain et moi n’est que de 500points.

Je termine 8ème sur les 10 joueurs du tournoi et devant benoît brunot , l’autre membre du club à participer au tournoi.

L’ambiance était très sympa et je me suis d’ores et déjà inscrit au tournoi de bourges.

A+ pour de nouvelles aventures bretonnes.

Ils ont des chapeaux ronds , vive la Bretagne…

Jean-Yves Troffigué