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Dernier regard


Wilheim Von Carstein

Messages recommandés

Bonjour !

ça fait plaisir de voir enfin une suite !

pour changer, j'aime bien ce passage

les descriptions sont tellement bien faites, réalistes et complètes qu'on a l'impression d'être à côté des nains (enfin au dessus :D )

la tension monte et monte et monte encore !

quand va-t-elle redescendre ?

le plus tard sera le mieux !

sinon je n'ai noté aucune faute (well done)

par contre juste une chose :

La progression était lente, les Nains avançaient lentement

ça pourrait être reformulé cette petite répétition.

voilà ce sera tout pour moi !

vivement la suite qu'il y ait du sang nain un peu partout :wink:

Linuath - aaaah ces vampires... :lol: -

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Ahhhh enfin une suite...

toujours aussi bien écrite, on y sent la progression de l'histoire, et l'ambiance que tu instaures est trés réaliste, on s'y croirait. Vraiment j'aime!!

Un seul bémol: fais attention à ne pas trop en faire avec les descriptions, autant un long passage trés détaillé est utile pour les personnages les plus importants, les lieux, etc, autant il vaut mieux eviter de trop en faire, le passage avec les nains dans la cour est par exemple légérement trop long. Tes descriptions sont un atout majeur de ton style, mais à trop en mettre tu risques selon moi de le banaliser et de le galvauder quelque peu.

En ce qui concerne le passage que tu as modifié plus haut: c'est mieux , beaucoup mieux, mais j'ai encore quelques remarques...non non ranges ton épée, nous sommes entre freres ici!! :wink:

Lorsque la vampire parle tu devrais abandonner le passé simle, observe autour de toi, à l'oral pour parler au passé on utilise le passé composé. C'est beaucoup plus réaliste. De plus attention à certains adjectifs, un peu trop "evolués" pour une quelconque troubadour impériale, certes capable de s'exprimer ainsi lorsque elle recite ses textes mais sûrement pas au quotidien.

Voila ne prend pas ca comme de l'acharnement mais j'ai l'impression que tu te laisses parfois emporter par ton style lorsque tu fais s'exprimer tes personnages.Ca passe pour tes vampires de haute éducation, mais sinon...Plus de simplicité pour les gens simples--->plus de réalisme!! :lol:

Jorgar Heise qui attend la suite...

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Ben voilà, on s'absente un peu et en v'là un qui reprend de l'avance !

Bon, ben je vais être obligé de ré-écrire....

Après ce passage non constructif, reprenons :

Les descriptions et le style sont toujours aussi fantastiques! :D Rien à redire la dessus, maître, ke jeune padawan peut aller se coucher.... :lol::wink:

L'histoire avance quelques peu, on sent que la bataille ne va pas tarder et ler fait d'être au courant de la réelle nature des vampires nous plongent dans une angoisse et un suspens assez sympa, puisque l'on n'attend plus qu'une chose, que les vampires se révèlent au grand jour (enfin, pas tout à fait quand même :angry: )

Le caractère bougon du nain lambda transparait assez bien, et le fluff est respecté non pas à la lettre, mais pas loin....

La description des Vrises fers (puisque je suppose que c'est d'eux dont tu parles au début du texte...) est assez impressionnante et est mon passage préféré ! Pour tout dire, tu pourrais faire doper els ventes de Brises fers de GW dans les semaines (lol)

Korelion

ps : on sent tout le respect que tu éprouves pour les coffres forts :'(

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Merci à tous pour votre patience et vos commentaires.

Vous me mettez un peu dans l'embarras... j'avais prévu de zapper le passage baston en une belle ellipse, pour arriver directement au moment où ils discutent avec le vieux Maître des Runes, mais vous semblez vouloir du sang et des râles... et je ne peux pas vous en priver.

Il va falloir attendre un peu pour la suite mais si vous voulez du sang et des tripes, j'espère que vous serez servis (et après tout, j'ai quelques comptes à régler avec les nab', moi aussi :D:wink: )

Donc, désolé pour ceux qui espéraient une suite dans cette réponse et merci encore de votre fidélité, j'en suis très honoré (comme quoi, vous n'aurez pas totalement perdu votre temps en lisant ça :lol: )

A+

P.S.: j'ai re-revisité le passage qui te tient à coeur, Jorgar Heise, et te remercie de ta ténacité à me faire comprendre mes erreurs.

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Alors, d'abord vite fait des menus problèmes d'orthographe relevés au fur et à mesure, mais j'en i laissé passer une ou deux, n'ayant l'idée de les marquer:

une importante qui modifie le sens:

...que le Luther paraît le premier coup...
p36 (sous Word, avec marge d'origine, taille 12, comic sans SM, mise en page du forum (même sauts de ligne))

"para" et non "paraît", c'est un autre verbe sinon (à moins que ce soit une forme que je ne connaisse pas, possible)

Une faute de frappe:

imposant barbe
p 46

imposante

Sinon de toutes petites et très légères incohérences, mais qui ne sont pas bien graves:

Dans le récit de jean, ce dernier est caché dans les sous-bois et voit surgir sur le chemin des hommes-bêtes. Cela me paraît improbable que les hommes bêtes surgissent du chemin et ne se jettent pas sur le chevalier du haut des branches, car après la guerre j'imagine que les défenses ont été améliorées. Peut-être que je me trompe car ce n'est pas précisé d'où ils viennent, mais je les imagine mieux tendre l'embuscade de telle manière que le chevalier n'ait même pas le temps de dégainer, et j'imagine qu'ils auraient pris soin de tuer Jean, se rendant vite compte de sa présence. enfin je ne comprends pas pourquoi il n'est pas mort, car le chevalier n'était pas en état de riposter et ils auraient pu l'achever (il a quand même tuer quelques hommes bêtes cet ex-gueux futur chevalier :D .

Mais c'est très subjectif, et ne pose pas réellement de problèmes, car on comprend lors du combat contre le vampire qu'il possède quelques dons.

Ensuite, le fait que la nécromancienne (arrg, pourquoi j'oublie si vite les noms) cherche à faire une potion pour protéger les vampires de la lumière du soleil alors que marcus se débrouille très bien. je pense que quand tu présente son projet, tu devrais mettre une phrase (bien meilleure que la mienne, vu le niveau de ton livre ^_^ ): "pour rendre possible à chaque vampire de se déplacer en plein jour", sans préciser pourquoi: cela crée un certain suspense (Ah bon, il y en a qui peuvent????) et explique mieux ses recherches.

Une fois encore, ce n'est qu'un tout petit détail vraiment insignifiant.

Lorsque tu parles des anciens habitants du hameau impérial (p44) tu dis:

petit groupe de cadavres en décomposition

très joli description pour montrer leur décomposition mentale, mais pas totalement physique je pense: c'est une réserve de sang sur pattes et il faut bien qu'il soit encore potable à la fin (évite le goût horrible dû au cachet :D ). Mais encore une fois, vraiment insignifiant car c'est plus une histoire de ressenti qu'autre chose

Juste après, p45, tu dis que les vampires regardent "avec regret le sang contenu dans les jarres", mais je ne comprends pas trop. regardent-ils les jarres car ils savent qu'ils devront de passer de sang durant un jour, ou alors les humains zombies, qu'ils vont faire massacrer (et devront donc se passer de bon sang frais sortant juste des veines). Ou sinon, pourquoi abandonnent-ils les jarres et comment survivraient-ils???

Encore une fois :D ce n'est pas grave, si ça se trouve c'est que je n'ai pas compris ce passage.

A la fin de ce paragraphe, tu dis: "et cela leur éviterait d'avoir à massacrer tous les nains". Je pense que cela ne leur fait ni chaud ni froid (de toute façon, peuvent-ils encore ressentir cela :huh: ) d'en tuer plein. Ils ont juste peur de tuer le maître des Runes. Je ne sais pas s'il faudrait le préciser, car on le devine aisément, je fais juste la remarque pour parler de mon ressenti.

Dernier petit point: le récit de la troubadour. Pour une jeune de dix-huit ans elle parle bien, mais à la limite on peut se dire que durant ses multiples voyages elle a pu apprendre. le réel problème est qu'elle s'attarde un peu trop sur avant l'attaque: elle est (enfin, est censé être) sous le choc, et ne perdra pas de temps à parler de la lune chatoyante, de ses jambes fatiguées... Il faut aussi s'imaginer qu'elle a le souffle coupée de sa course, qu'elle bient de voir la mort de cinq de ses amis, qu'elle a failli mourir et a été pousuivie durant des km par des zombies. Elle est très choquée (normalement), sanglote, et ne prendra pas le temps de faire de longues phrases, mais plutôt des phrases hâchées, entrecoupées de sanglots et de pleurs.

De menus défauts:

le seul que j'ai: la bataille contre les sigmarites est parfois un peu flou: manndred tombe juste à côté du prêtre, qui a déjà lever son marteau et n'a plus qu'à l'abatrre (une seconde max). Au même moment, Joshua rejette le mort situé sur lui, saisit son épée, se relève, court vers le prêtre, et se jette en sa direction. je sais bien qu'ils sont très agiles et que les marais ne leur font ni chaud ni froid, mais je trouve que le différentiel d'action est trop, vraiment trop importante. c'est réellement le seul gros (petit dans plein d'autres texte, mais au vu du tien!!!) problème: manndred ne doit pas mourir, alors le prêtre ne le tue pas, alors qu'il en avait mille fois le temps, enfin j'imagine.

Un très grand défaut ^_^^_^^_^ :

Il faut absolument que je rachète une cartouche d'encre, c'est mieux à lire sur du papier, bien mieux.

De grands points positifs:

La richesse des descriptions bluffante: tu as le vocabuliare qu'il faut et sait l'utiliser. Pour tout te dire, je suis sûr qu'une fois achevé tu pourrais sans mal le faire éditer, car il a tout: une quête, de grands héros (Joshua est du bien quand même, de par ses sentiments), et une dernière chose très dur à réaliser; quand on lit d'autres livre on se rend compte qu'il y a peu, très peu d'actions (parfois pour voler un poignard, il faut lire 700 pages), mais on lit sans jamais se lasser tellement le suspense est grand, tellement l'envie d'en connaître plus est grande et tellement le texte est beau. Il y a cinquante pages juste pour raconter la transformation de joshua en vampire, sa quête, et le tout début.

J'imagine que dans le reste du récit sa vie sera moins dense, mais en cinquante pages deux ans de vie de vampire sur 700, on a pas fini :D et tant mieux!!!

En un mot comme en mille, j'ai réellement adoré ton récit d'une intrrigue prenante et d'une richesse dans sa profondeur incroyable.

Un grand bravo ^_^:):D:D

Iliaron

PS: je n'ai pas lu les commentaires des autres comme j'ai imprimé le texte. Si ça se trouve tout a déjà été dit, et mon commentaire est donc obsolète, mais fallait que je le fasse (une demie-heure tout de même, je tapa lentement :rolleyes: )*

EDIT: arrg, mais le texte a été modifiée là où j'ai le plus parler :huh: . et désolé à Jorgar heise d'avoir involontairement repris son commentaire.

Modifié par Iliaron
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Salut à tous,

tout d'abord, pour Iliaron, je vais essayer de répondre à quelques uns des points que tu as soulevés :

En ce qui concerne le passage sur les hommes bêtes, ils surgissent des bois dans lesquels ils étaient embusqués, de part et d'autre du chemin, et comme Jean suit le chevalier, il est normal qu'ils aperçoivent d'abord le chevalier et qu'ils l'attaquent donc en premier. Ensuite, vu la conception que j'ai des Homme-Bêtes (qui est peut être erronée, j'avoue ne pas savoir grand chose d'eux), ils auront plutôt tendance à mettre hors de combat tout ce qui représente une menace avant d'achever les blessés. Dans ce cas, ils vont s'attaquer à Jean en pensant finir le chevalier plus tard (funeste erreur vu qu'au final il les dérouille). C'est peut être un peu tiré par les cheveux mais il faut voir aussi que c'est un récit plus ou moins légendaire, donc pas forcément ni très clair, ni très réaliste.

En ce qui concerne la vampiresse alchimiste (Helena de son petit nom), elle essaye de trouver une potion immunisant à la lumière du soleil par esprit scientifique (si l'on peut dire :( ) et pour éviter d'avoir à perturber le temps ce qui n'est ni très discret, ni très pratique (ça doit quand même demander un minimum de concentration)

Pour les villageois, en fait, ils sont morts et zombifiés à ce stade là (ben oui, c'est que ça consomme pas mal de sang un groupe de dix vampires) :blink:

Pour ce qui suit, avec les jarres, ils sont un peu blasés car ils vont devoir se remettre à en boire, alors qu'ils avaient eu droit à du sang frais les nuits précédentes. ^_^^_^

En ce qui concerne le massacre des Nains, c'est sur que les tuer ne leur pose aucun problème moral. Simplement, ce sont des vampires et dans, leur arrogance, ils trouvent ça ennuyeux de tuer des gens (sauf Luther, le khorneux de service :crying: ). Ca ne les amuse même plus vraiment.

Pour le combat avec les Sigmarites, il est vrai que j'ai parfois un peu de mal à rendre les combats précis et vivants (d'ailleurs je trouve celui qui suit , contre les Nains, pas terrible), j'essayerai de revoir ça si j'ai le temps.

En tout cas, je te remercie de tes compliments et de tes remarques pertinentes. J'espère avoir clarifié les points d'ombre et j'essayerai de les retravailler (là encore, quand j'aurai le temps)

Pour tout le monde, voila la suite, déconseillée au joueurs Nains...

Bonne lecture

Ils parcoururent quelques mètres, leur fracas provocateur couvrant de légers bruissements dans les bois, de part et d’autre de la colonne ; le son étouffé d’une course discrète, annonciateur d’un destin funeste. Ils arrivèrent au bord d’une petite clairière. Sur le sol détrempé par la pluie grise qui tombait par l’ouverture dans la voûte sylvestre, gisaient les cadavres des éclaireurs nains. Ils étaient pour la plupart horriblement mutilés, démembrés, brisés. Le sol sembla saigner une boue rougeâtre dans un écœurant bruit de succion lorsque la botte de Dwali s’y enfonça. Une silhouette solitaire se tenait au centre de la clairière, accroupie, ses doigts fouillant la terre humide. Un murmure sifflant l’entourait tandis qu’elle égrenait des litanies familières aux oreilles des vampires. Le vent s’était levé en bourrasques tourbillonnantes qui ne faisaient pas frémir l’herbe ou virevolter les robes amples de la silhouette. La pluie tombait, fine et droite, sans que les rafales violacées ne la perturbent.

« Je ne le permettrai pas ! »

Le rugissement de Dwali couvrit un instant les incantations sifflantes. Il planta son marteau dans le sol à sa droite dans une explosion boueuse et se campa fermement sur ses courtes jambes. Dans le cliquètement de sa lourde armure de Gromril, ses doigts entamèrent un rapide ballet dans l’air humide tandis qu’il récitait des formules ancestrales, dont les intonations rauques perturbaient les vents de magie, déjà capricieux en temps normal, compliquant encore la tâche de ceux qui utilisaient les arcanes. Les quatre gardes du corps de Dwali entourèrent leur maître désarmé tandis qu’il combattait les pouvoirs du nécromancien qui releva la tête, tache d’ombre dans le gris du jour au milieu de laquelle ses yeux flamboyèrent soudain d’un feu violacé, éclairant d’une lueur spectrale son visage émacié.

Les vampires fuirent en poussant des cris effrayés, espérant entraîner quelques Nains derrière eux, et affaiblir ainsi le bloc d’acier ruisselant de pluie, mais Dwali leur hurla de tenir leur position et ceux qui avaient esquissé un geste reprirent leur place dans les rangs. Il hurla les derniers mots de son incantation et le sol explosa non loin du nécromant, le forçant à reculer, brisant ainsi sa concentration. Les filaments vaporeux qui avaient commencé à s’enrouler autour des corps des éclaireurs nains tels des serpents violacés disparurent dans un grésillement. La silhouette se redressa en ricanant puis poussa un long hurlement, comme la plainte d’un loup, puis les ténèbres déferlèrent sur les Nains.

De toutes parts, les vampires se jetèrent sur eux. Luther surgit de la gauche, parcourut les quelques mètres qui le séparaient des Nains à une vitesse effarante avant de faire un bond gigantesque et de tomber avec fracas au milieu du régiment hébété. A leur droite, Hector s’enfonça dans les rangs, sa lourde lame décrivant des arabesques écarlates tandis qu’elle les fauchait sans que leur lourde armure ne puisse les sauver. Au signal de l’attaque, les cinq vampires imposteurs s’étaient retournés et Joshua croisait maintenant le fer avec ses anciens protecteurs aux côtés d’Helena tandis que Manndred dévorait l’âme de l’un de ceux qui se dirigeaient vers lui. Anne et Elric semblaient danser un ballet gracieux, leurs courtes lames virevoltaient autour d’eux et trouvaient sans mal les défauts des armures naines.

Le choc avait été sanglant et, dans la confusion de l’attaque si rapide des vampires, une dizaine de Nains avaient été fauchés. Mais ils reprenaient rapidement leurs esprits sous le commandement de Dwali et le mur de boucliers fut bientôt reformé, même s’ils ne parvinrent pas à repousser Luther qui continuait de semer la mort au cœur même de leurs lignes. Marcus avait tiré une longue lame dentelée d’acier noir d’un fourreau de cuir racorni par les âges et s’avançait maintenant d’un pas calme vers le Maître des Runes et ses gardes du corps qui l’attendaient de pied ferme. Le vampire séculaire leva sa lame ornée de visages grimaçants en un salut silencieux que son adversaire, les doigts crispés sur le manche de son marteau, ne lui rendit pas.

Joshua se jeta en arrière pour éviter d’être éviscéré par une hache, puis mit un terme aux malédictions que son adversaire lui hurlait en transperçant son casque de part en part d’une fente si rapide que le Nain, encore déséquilibré par le coup de taille qu’il venait de porter, n’eut pas le temps de lever son bouclier. A ses côtés, Helena riait tout en évitant les coups maladroits de son adversaire, le laissant s’épuiser avant de lui porter le coup de grâce. A quelques mètres à peine, Hector fendit un Nain en deux, sa lame déchirant le Gromril, les os et la chair avec une égale facilité. Luther poussa un hurlement de douleur lorsqu’un de ses multiples adversaires parvint finalement à lui planter sa hache dans le dos. Avant que le Nain n’ait eu le temps de la retirer, le vampire enragé s’était retourné, l’avait attrapé par la gorge et, plongeant son regard incandescent dans celui de son adversaire à travers les fentes de son heaume, il le fit s’embraser dans une boule de flammes violacées avant de projeter sa dépouille sur ses camarades horrifiés.

Un flot éthéré jaillit des doigts de Marcus après une courte invocation et frappa les armures des gardes du corps de Dwali avec un bruit humide sans que celui-ci ne puisse les protéger de la magie du seigneur mort-vivant. La masse informe et gluante prit alors la forme de longs filaments terminés par des mâchoires acérées qui semblèrent s’animer d’une vie propre et attaquèrent les Nains terrifiés qui ne purent rien faire pour se défendre, leurs membres empêtrés dans le filet mouvant. Leurs cris cessèrent rapidement. Plus rien ne se dressait entre Marcus et Dwali. Le Maître des Runes chargea son adversaire en hurlant. Léa et Léonore entamèrent une invocation rauque. A nouveau, des filaments violacés enlacèrent les corps des guerriers Nains tombés, glissèrent entre les plaques de leur armure, s’insinuèrent dans leur corps par les blessures, le nez, la bouche ou les oreilles. Leurs yeux vitreux flamboyèrent d’un feu impie tandis que leurs doigts brisés saisissaient à nouveau leur arme et qu’ils se relevaient pour se jeter sur leurs anciens camarades. La pile de cadavres autour de Luther s’anima soudain pour lui faire comme un bouclier, repoussant les Nains qui auraient sans doute eu raison de lui sans cela.

Les Nains s’enfonçaient dans la défaite. Plus des deux tiers d’entre eux avaient rejoint les ténèbres et ils se mirent dos à dos pour un dernier carré tandis que Dwali essayait en vain d’atteindre Marcus qui esquivait sans mal la pesante tête du marteau qui semblait le poursuivre. Luther tituba un instant à côté de Joshua, une grimace de douleur déformant ses traits. Il était couvert de sang Nain mais son corps portait aussi les signes du lourd matraquage qu’il avait subi. Son bras gauche pendait mollement à son côté et sa veste déchirée laissait apparaître une profonde blessure à l’abdomen. Hector, lui, était indemne mais sa lame avait été brisée par un violent coup de hache et il avait dû abattre son dernier adversaire à mais nues, broyant sa tête à l’intérieur de son heaume de sa poigne d’acier. Léa et Léonore n’avaient pas directement pris part au combat et leurs robes sombres n’étaient même pas tachées mais elles tirèrent chacune un long poignard et rejoignirent les autres vampires qui se rassemblaient pour la curée. Manndred laissa choir la dépouille exsangue du Nain qu’il venait de vider de son sang pour guérir les profondes blessures de Luther tandis qu’Anne et Elric reculèrent de quelques pas, abandonnant la mêlée pour revenir au niveau de leurs compagnons.

Les Nains mort-vivants s’étaient arrêtés sur un ordre muet de Léonore, laissant les huit derniers mortels reculer doucement pour essayer de rejoindre Dwali. Les neuf vampires regardaient ce spectacle avec amusement. Les Nains étaient épuisés et désespérés, mais ils se repliaient en bon ordre, formant une ligne de boucliers tachés du sang de leurs frères qui refluait telle une marrée écarlate. La pluie tombait, fine et grise sur la défaite des Nains, ruisselait sur leurs armures déchirées, baignait leurs plaies et creusait des rigoles dans les taches de sang séché dont ils étaient maculés. Le casque de l’un d’entre eux avait été arraché et Joshua put voir son visage délavé par un flot de sang dilué par la pluie. Il croisa son regard et, dans son seul œil valide, il put lire un certain hébétement. Mais la flamme de sa fierté ne s’était pas éteinte et il soutint le regard du jeune vampire. La haine pouvait se lire dans son œil. Le dernier sentiment qu’il éprouverait serait la haine envers ses bourreaux. La non-vie viendrait bien vite balayer ces sentiments superflus.

Il y eut un craquement sinistre suivi d’un hurlement de douleur et du bruit sourd et humide d’un corps chutant dans la boue. Joshua porta son regard par-delà le vétéran Nain et vit Dwali, à genoux dans la boue, serrant contre lui son bras droit, dont l’os brisé avait percé la chair. Marcus se tenait victorieux, au dessus de lui, un sourire dessiné sur ses lèvres pâles, battues par la pluie. Le combat était terminé. Il restait à voir si le Maître des Runes accepterait docilement le marché que les vampires allaient lui proposer.

A+

Modifié par Wilheim Von Carstein
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Et ben c'est pas mal !

Bon, quelques remarques en vrac... D'abord, on a une énorme répétion du mot nain tout au long de la bataille, tu pourrais mettre quelques synonymes :blink:

Ensuite, la bataille est un peu confuse au niveau de qui est qui ( chez les vampires ) et qui est capable de quoi ! Ca fait qu'on s'embrouille, mais bon la, c'est pas franchement déterminant ^_^

Ensuite, pas de remarques sur la forme, j'ai pas vu de fautes, on a de bonnes descriptions et tout est prennat ! A continuer !

Tous ca pour dire que je veux une suite :crying:

@+

-= Inxi =-

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Pas mal, mais confus.

Il manque des mots de liaisons entre les actions des différents vampires, comme: "au même moment", "cependant"...

Surtout en ces deux endroits (et surtout dans le deuxième)

même de leurs lignes. Marcus avait tiré une longue
ceux qui se dirigeaient vers lui. Anne et Elric semblaient danser un ballet gracieux

Sinon le reste est assez clair, les nains meurent puis revivent zombifiés, classique mais toujours aussi bon :crying: .

Un petit problème par contre au niveau de l'action:

plongeant ses yeux dans ceux de son adversaire à travers les fentes de son heaume, il le fit s’embraser dans une boule de flammes violacées avant de projeter sa dépouille sur ses camarades horrifiés.

Je connais cette figure de style, utilisé dans des scènes romantiques, mais ici je la trouve inadaptée, mieux vaut "regard", mais tout dépend de ton choix de récit. En plus, cela fait un leitmotiv de ton titre: ce regard serait le dernier regard du nain. Un peu tiré par les cheveux, mais j'aime bien comme explication.

Iliaron, suite :blink:

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J'ai trouvé une erreur!!!

la pesante tête du marteau qui cherchait sa tête

Ahah!! Répétition!! Le niveau baisse!! :crying:

Sinon, ça n'est pas mal, mais, j'ai comme l'impression qu'il sont sur le point de transformer un nain... Quelle horeur, les vampires n'ont ils plus aucune classe??

le sol explosa non loin du nécromant

Les nains font de la magie?? et depuis quand (et au fait, en fraçais, on dit pas nécromancien??)

Voila voila...

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Quelques remarques déjà faites :

le sol qui saute à coté du nécromant, à part avec une enclume, nul nain ne peut faire de la magie....

La bataille est un tantinet confuse, mais on arrivbe à suivre quand même.

Sinon, je trouve les vampires un peu bourrins, surtout le fait que même sans grosse n'armes, ils pénètrent les grosses armures et cottes de mailles sans forcer....

(Faut il te rappeler un vampire tapant sur des nains sans arme lourde :crying: , et puis, les nains défendent un obstacle donc ) ^_^ )

Sinon, c'est toujours aussi bien, et j'attend la suite, en attendant de taper la mienne... :blink:

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salut et merci à tous pour vos commentaires,

j'ai fait quelques modifs en rapport à vos commentaires pertinents mais je vais revenir sur cette histoire de sol qui explose à côté de Marcus. ll s'agit en fait de la manifestation d'un excellent jet de dissipation (pensez vous, 3 six et un cinq avec 4 dés :crying: ). C'est juste pour dire que je ne voyais pas vraiment comment montrer que le Maître des Runes était parvenu à briser la concentration de son adversaire, et comme j'avais un vieux souvenir d'un RB où un magicien impérial se faisait cramer la main lorsque son sort était dissipé, cela m'a paru une façon comme une autre de le montrer. Je suis cependant ouvert à toutes vos suggestions.

Pour Korelion : les armures naines? pas un problème! Ca rentre comme dans du beurre. En fait, il y a deux catégories de vampires :

* les bourrins : Luther et Hector, qui tapent jusqu'à ce que ça passe (et un coup suffit généralement, avec eux)

* les artistes : qui se battent à la dague, voire au stylet et qui se contentent de passer par les (rares, je te l'accorde) défauts des armures : Anne et Elric sont très forts pour ça.

* Dédicace spéciale à Joshua qui ne se place dans aucune des deux catégories précédentes, d'où ses piètres résultats de combattant (ça va venir, pas de panique :blink: )

A+

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Invité Harald Durakdammaz
Pour Korelion : les armures naines? pas un problème! Ca rentre comme dans du beurre. En fait, il y a deux catégories de vampires :

* les bourrins : Luther et Hector, qui tapent jusqu'à ce que ça passe (et un coup suffit généralement, avec eux)

* les artistes : qui se battent à la dague, voire au stylet et qui se contentent de passer par les (rares, je te l'accorde) défauts des armures : Anne et Elric sont très forts pour ça.

J'admets qu'un Vampire est un adversaire terrible (alors 5...). Mais bon, sans arme lourde et/ou de guerre (essaye de planter un stylet dans une armure de plates, en imaginant que ce soit encore plus solide et qu'il ya quelqu'un dedans qui combat), je crois qu'ils auraient quand même un peu plus de difficulté à combattre le bloc de brisefers....

Hein ? Comment ça j'suis partial ?? :crying:

Très beau texte à lire, toujours aussi prenant, toujours aussi agréable et esthétique ^_^ , même si c'est

déconseillée au joueurs Nains

Dans un récit, surtout de celles de persos grosbill, il y a des hordes de chaotiques/gobelins/peaux-vertes/tafioles (hautes ou noires au choix) qui décèdent en masse... On va pas leurs mettre un bandeau d'avertissement non plus !

Harald Durakdammaz Grumbakirikson, qui hésite quand même à faire une nouvelle entrée dans son Livre des Rancunes. :blink:

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+1 avec Harald, je pense quand même qu'une armure en gromril même tout stylé qu'on puisse être, c'est costaud.

Je rappelle qu'une armure en gromril c'est une cotte de maille, donc résistant aux armes tranchantes genre grosse armes, et une plate, résistantes au petits trucs genre stylet....

enfin bref, on sait très que tu n'aimes pas les brise fers :crying:

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Bon, je vais couper court au débat de façon assez brutale, même si je conçois qu'il est génant pour les joueurs nains de voirs leurs beaux brise-fers se faire dérouiller (je n'ai d'ailleurs jamais dit que c'était des Brise-Fers, j'ai juste dit qu'ils étaient couverts de métal des pieds à la tête, ce qui s'applique à quasiment tous les Nains 8-s )

Un vampire avec une arme lourde, ça fait une force de 7, au bas mot (et encore, sans pouvoirs de lignée), ce qui rabaisse l'armure en Gromril au niveau d'une armure de cuir. Et pour les autres, qui se battent au stylet, je doute que même des Brise-Fers aient de la cote de mailles devant les yeux et il doit bien y avoir des trous dans leurs casques pour qu'ils voient un peu quelque chose... quoique, quand on les regarde se battre... :wub::wink:

A+

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  • 2 semaines après...

salut à tous, déoslé pour le laps de temps important qui s'est écoulé depuis la dernière "mise à jour". Voila une suite, toujours déconseillée aux amoureux des Nains (je vous rassure, cependant, c'est le dernier passage mettant des Nains en scène... pour le moment, du moins)

Bonne lecture.

Le silence était retombé sur la clairière. Les cris de guerre s’étaient éteints, le fracas des armes s’en était allé, les râles sourds des Nains, les éclaboussures provoquées par la chute des corps et les appels de pied, les hurlements des mourants, le grognement des zombies ; tout était calme, plus rien ne bougeait. On n’entendait plus que le crépitement de la pluie sur la voûte sylvestre, le tintement des gouttes sur les armures et le halètement rapide de Dwali. Joshua contempla le Maître des Runes, à genoux dans la boue, le souffle court. Il ne voyait de lui que son dos, agité de spasmes. Il imagina son visage crispé par la douleur, la souffrance de sa chair déchirée, la souffrance de son esprit brisé par le ressentiment et la culpabilité. Ils n’avaient eu aucune chance. Ils étaient déjà morts en passant les portes de la mine. Ils étaient morts lorsqu’ils étaient tombé dans le piège implacable que leur avaient tendu les vampires. Plus que les lames de Luther et d’Hector, plus que les sorts antiques de Manndred, plus que le ballet meurtrier des frêles vampires, c’était le talent d’Anne qui les avait condamnés. La tromperie se moquait bien des armures et aucune botte secrète, aucune esquive, aucun bouclier ne pouvait dévier ses coups.

Joshua se sentait mal. Il n’avait été que légèrement blessé, ses blessures se refermaient déjà, sa peau d’ivoire n’avait laissé s’échapper que quelques minces filets du précieux liquide rouge et pourtant il se sentait mal. Ce n’était pas la soif, il n’avait pas cette impression de dessèchement, aucun voile n’obscurcissait sa vue. Il avait plutôt l’impression que quelque chose avait grandi en lui, quelque chose de désormais trop grand pour son enveloppe charnelle, quelque chose qui voulait sortir et qui ne le pouvait pas. Sa main droite tremblait, ses doigts se crispaient nerveusement. Tandis qu’il la regardait, tentant d’en calmer les tremblements, la vision du visage de la jeune femme dont il avait volé la vie pour assurer la sienne lui revint. Pourquoi hantait-elle ainsi son esprit ? Il avait pris la vie de dizaines de créatures. Il avait bu le sang de tant d’humains. Pourquoi était-ce toujours ce visage, étrangement familier qui revenait ? ce sourire pâle, ces yeux tristes qu’il ne se souvenait pas avoir vus ?

La voix de velours de Marcus le tira de sa rêverie. La réalité venait de le rattraper.

« Vous avez combattu vaillamment, maître Gromwulf. Votre honneur est sauf et si vous nous aidez, vous pourrez rentrer chez vous et pleurer vos morts. Nous ne troublerons plus la paix de vos terres par notre présence. Tout ce qu’il vous suffit de faire…

-Assez ! Il n’est pas question de conclure le moindre marché avec des créatures des ténèbres telles que vous ! » Le Maître des Runes avait interrompu son bourreau d’un rugissement haineux et, avec une grimace de douleur, s’était remis sur ses pieds. Il avait relevé la tête et toisait maintenant son vis-à-vis, une flamme dans les yeux.

« -Vous ne me semblez pas en position de choisir. Ce que nous voulons savoir, nous l’apprendrons d’une façon ou d’une autre. A vous de décider si la mort est la meilleure option dont vous disposez, mais n’ayez aucune illusion : si nous devons vous forcer à nous révéler ce que voulons savoir, votre âme, et celles de vos guerriers, ne reposeront jamais en paix. Etes-vous prêt à sacrifier vos âmes pour une cause perdue ?

-Jamais je ne m’abaisserais à traiter avec des créatures de votre espèce. Quel que soit l’objet de votre quête impie et l’aide que je pourrais y apporter, jamais je ne le ferais. Vous êtes des êtres méprisables, en lesquels on ne peut avoir confiance. Finissez-en, faîtes ce pourquoi vous êtes venus, mais n’essayez pas de feindre la magnanimité… ou laissez cela à cette catin. »

La Maître des Runes s’était retourné et avait foudroyé Anne du regard. La jeune vampire lui avait renvoyé ce regard vide d’expression qui ne naissait que dans les yeux de ceux qui vivaient par-delà la mort.

« -Je crains fort que vous ne me laissiez pas le choix, reprit Marcus, votre entêtement causera votre perte… mais pas tout de suite. »

Marcus fit un signe de tête en direction de Manndred et celui-ci murmura un mot de pouvoir. L’un des derniers Nains qui se tenaient entre les acolytes de la Rose d’Or et Dwali fut enveloppé dans une boule de flammes violacées sous le regard horrifié de ses camarades. Il lâcha sa hache et se roula au sol en hurlant de douleur. Les flammes éthérées rongeaient lentement son corps tandis qu’il se tordait de douleur. Sa peau se flétrissait lentement, prenait une teinte grisâtre. Son agonie dura une longue minute pendant laquelle il ne cessa de hurler de toute la force de sa voix. Joshua sentit le malaise l’envahir à nouveau tandis qu’il contemplait le Nain. Le silence retomba soudainement. Le guerrier s’immobilisa, objet pathétique, poupée de chiffons abandonnée sur le tapis d’aiguilles brunes et odorantes.

Le visage de Dwali était fermé, il n’y avait plus de flamme dans ses yeux qui fixaient le cadavre de l’un de ses fidèles guerriers. Cependant, la douleur perla au coin de ses yeux et roula sur ses joues ridées lorsque, sur un ordre bref de Manndred, le guerrier se releva maladroitement, une flamme impie brûlant dans ses orbites.

« Fils de chiens ! Soyez maudits ! Les ténèbres que vous servez vous engloutiront ! Jamais vous ne… »

Deux Nains s’écroulèrent en hurlant, enveloppés de flammes. L’un de ceux qui étaient encore debout lança un juron en Khazalide, saisit son marteau et se rua en avant, chargeant les vampires qui levèrent leurs armes pour le recevoir. Les autres Nains le suivirent, poussant des cris de guerre de leur voix lasse.

« Non ! Pas ça ! » Gromwulf lança son ordre d’une voix brisée, couvrant les cris des mourants. Les guerriers s’arrêtèrent à quelques pas des vampires. Le sourire de Luther disparut de son visage.

Le Maître des Runes était retombé à genoux. Il n’avait plus la force de contrer la sinistre magie des vampires. Il resta silencieux un instant, ses lèvres papillonnèrent en une prière muette en Khazalide et il se tourna vers Marcus.

« Qu’attendez vous de moi ? »

A+

Modifié par Wilheim Von Carstein
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Toujours aussi bon, toujours aussi prenant et toujours un aussi bon vocabulaire.

Juste deux tous petits détails:

la souffrance de sa chaire déchirée

C'est chair, car chaire a un autre sens (estrade), et cela ne voudrait rien dire (Ah bon, les nains partent en guerre avec des mobiliers maintenant :D )

interrompu son bourreau d’un rugissement haineux

Je ne comprends pas tellement ce que "bourreau" signifierait. Soit il agit par métonymie, et auquel cas ça pourrait être la hâche, mais il ne fait aucun geste meurtrier, du moins il me semble, soit en allant chercher très loin ce peut être son discours vengeur, mais il faut quand même beaucoup extrapoler :D . Soit, dernière solution, je ne connais pas les sens cachés de ce mot (fort probable).

Sinon il y a "harangue" pour un discours comme ça.

Pour l'histoire, je trouve que c'était important de montrer la résistance naine même quand tout est perdu; cela m'apparaît plus "réel" car les nains ne sont pas du genre à traiter si facilement avec des nécromanciens.

L'allusion à la femme tuée est bien faite, car l'on ressent tout le mal-être de Joshua qui a gardé au fond de lui une partie de ses sentiments d'antan (c'est confirmé par l'introduction du tout début). Pour la femme tuée, ce ne serait pas par hasard son ancienne femme ou une de ses filles :P .

Iliaron, ça valait le coup d'attendre :P

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Bien sympa :P

Court mais sympa ! Il faudrait beaucoup plus long si tu veux qu'on s'immerge parfaitement dans ton texte ! :D Enfin c'est toi qui gère avec ton temps :P On fait ce qu'ion peut :P

Bon que dire ? Je dirai que mis à part la première phrase qui m'a un peu gêné, ton texte se lit très bien ! J'ai pas vraiment de remarques et j'ai pas vu de fautes ! Tu gardes tes points forts et corrigent bien tes points faibles !

Allez, tout ca pour demander une suite :D

@+

-= Inxi =-

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Salut et merci à vous deux pour vos commentaires.

Pour Iliaron : bien vu pour la chaire : c'est une erreur dont je n'arrive pas à me défaire (à quand un correcteur orthographique qui corrige aussi les erreurs de sens? :D )

pour l'histoire du bourreau, le terme n'est peut être pas le plus approprié, mais c'est pour montrer la fierté du Maître des Runes qui, bien que blessé et à la merci du vampire, trouve encore le courage de le défier.

enfin, en ce qui concerne la jeune femme... ça viendra plus tard :P

Pour Inxi-Huinzi : merci de tes encouragements et de ta magnanimité :P . j'avoue, c'est un peu court, mais je n'ai pas vraiment eu le temps de faire mieux.

En ce qui concerne la première phrase, peux-tu préciser la cause de ton malaise? Elle ne me choque pas particulièrement mais je ne demande qu'à l'améliorer s'il y en a besoin.

A+

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Les cris de guerre s’étaient éteints, le fracas des armes s’en était allé, les râles sourds des Nains, les éclaboussures provoquées par la chute des corps et les appels de pied, les hurlements des mourants, le grognement des zombies ;

C'est celle la qui m'a gêné :D En fait, elle est gratiquement juste mais elle fait surchargée en fait :P Voila tout :P

@+

-= Inxi =-

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J'ai moi aussi bien sûr aprécié ce passage

ça devient lassant de dire ça ! :D

tu voudrais pas faire un extrait mauvais histoire de faire un peu de diversité ? :P

juste une ptite question : le MdR ne cède-t-il pas un peu facilement ? c'est un nain tout de même !

Linuath - aussi vrai que l'eau mouille et que les nains sont têtus -

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Aïe... c'est dur. Je sors tout juste d'une journée type limace. Pour un premier essai de gueule de bois, c'est plutôt convainquant :P

Bon merci à vous deux, Linuath et Inxi-Huinzi (quant à toi, korelion, tu ne mérites pas grand chose, après la façon hautement déloyale dont tu as utilisé ton frère :P:P puisses tu avaler ton verre de travers :D )

Si j'avais lu ta réponse plus tôt dans l'après midi, Linuath, je pense que j'aurais assez facilement pu accéder à ta requête, vu mon état :D

En ce qui concerne le MdR, ça a beau être un Nain, même lui comprend que faire tuer ses hommes n'empêchera pas les vampires d'obtenir ce qu'ils veulent. De plus, il s'en veut déjà tellement de les avoir menés à la mort qu'il veut essayer de sauver ceux qui peuvent encore l'être. Je rajouterai un petit cramage de Nain supplémentaire si j'ai le temps, histoire de faire bonne mesure.

Pour Inxi-Huinzi, c'est noté, j'essayerai de revenir là-dessus, promis.

A+

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ça a beau être un Nain, même lui comprend que faire tuer ses hommes n'empêchera pas les vampires d'obtenir ce qu'ils veulent

bon je m'incline mais j'ajouterai tout de même qu'Eltharion a laissé Malekith éxécuter 100 de ces elfes alors qu'il aurait pu les sauver en oubliant son foutu orgueil et les nains n'ont rien à envier aux elfes sur l'orgueil ! :wink:

Linuath - cherche la petite bête -

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Une suite qui s'est longuement faite attendre, mais ca valait le coup!! Un bon texte, comme d'habitude, quoique trop court, vraiment. C'est dommage, on ne s'immerge pas vraiment cette fois ci. Le point le plus positif est le malaise de Joshua: une nouvelle péripetie se prépare, et on a envie d'en savoir plus sur ce vampire decidemment trés atypique.

Jorgar Heise, la suite!

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  • 2 semaines après...

Salut à tous, désolé pour le (très) long retard depuis la dernière partie : révision oblige, je n'ai eu que peu de temps pour écrire.

Voila néanmoins une suite qui, j'espère, vous plaira. J'ai également modifié le passage précédent pour rendre compte de l'opiniatreté des Nains, sur les conseils avisés de Linuath.

Bonne lecture.

Le Maître des Runes avait répondu aux questions de Marcus d’une voix blanche, ses yeux hagards fixaient le sol, sa main était toujours crispée sur son bras, un peu au-dessus de sa blessure. Il connaissait en effet l’existence du codex elfique. Ce dernier avait été pris sur le cadavre d’un magicien de la Tour Blanche qui avait apparemment servi comme cartographe et chroniqueur sur un des navires de la flotte d’Ulthuan il y a bien des éons. Il avait été emmené dans la Grande Salle du Trésor de Karaz-a-Karak après avoir été examiné par les plus éminents conseillers du Haut-Roi, qui avaient décrété qu’il ne contenait rien d’intéressant.

Il était resté là pendant des siècles, trophée parmi tant d’autres, puis un jour, il y a quelque trente années de cela, un homme s’était présenté à la cour du Haut-Roi et avait demandé à consulter les écrits que renfermait sa bibliothèque. Tout magicien qu’il fut, la forte somme d’or et les deux magnifiques joyaux qu’il offrit en guise de paiement lui ouvrirent les portes de ce lieu antique. Il resta près de six mois, consultant des ouvrages anciens à longueur de journée, prenant beaucoup de notes. Gromwulf, qui étudiait à cette époque les textes runiques que renfermait la bibliothèque, avait été frappé par la concentration absolue de l’homme sur sa tâche. Puis un beau jour, les Nains trouvèrent sa chambre vide. L’homme avait disparu pendant la nuit avec une dizaine de grimoires, dont le codex elfique, sans que la garde de la grande porte n’aperçoive rien. Le Haut-Roi était entré dans une fureur extrême et avait envoyé des guerriers à sa poursuite, mais l’homme semblait s’être volatilisé et plus personne n’avait jamais entendu parler de lui.

Dwali leur avait alors assuré qu’il ne savait rien de plus, mais les menaces de Marcus avaient ravivé sa mémoire : il s’était lié d’amitié avec l’homme mais n’avait jamais rien pu apprendre de plus que son lieu de résidence : Middenheim. Marcus s’était alors autorisé un sourire et, sans un mot de plus, les vampires s’étaient fondus dans les ténèbres des sous-bois, laissant le Maître des Runes et ses cinq derniers guerriers, seuls, au milieu des cadavres de leurs frères. Marcus avait tenu sa promesse : les morts avaient trouvé le repos.

Joshua avait lancé un dernier regard vers les Nains avant qu’ils ne disparaissent de sa vue. Gromwulf le fixait de ses yeux noirs, brouillés de larmes et le jeune vampire sut à ce moment que leur chemins se croiseraient sans doute encore avant la fin.

Ils repartirent sans attendre que la nuit tombe. Le temps gris et maussade les protégeait des rayons brûlants du soleil et le voyage allait être long. Ils gagnèrent rapidement la clairière voisine où le carrosse et les chevaux les attendaient et se mirent en route sur l’heure. Ils ne s’arrêtèrent que lorsque l’aube suivante fit rougir les montagnes derrière eux et de nombreuses lieues les séparaient déjà de la mine naine. Ils voyagèrent pendant quatre nuits vers le Nord-Est avant d’atteindre l’orée des grandes forêts qui couvraient la majorité des terres impériales et, peu après, les berges du Stir. Ils longèrent alors le fleuve vers l’Ouest pendant près de trois semaines, s’en écartant chaque matin pour être hors de vue des quelques péniches qui l’empruntaient et regagnant les chemins de halage à la nuit tombée.

Ils arrivèrent à Wurtbad sans incident notable à l’exception de la rencontre brève et inattendue avec des patrouilleurs ruraux le dix-septième jour. L’Empire perdit huit hommes ce jour là. Ils prirent alors la route de la vieille forêt vers le Nord et la cité du Loup Blanc. Les chevaux bel et bien vivants pris aux défunts patrouilleurs ruraux se révélèrent plus discrets que leurs montures pourrissantes et leur permirent de voyager de jour sans encombres lorsque le temps le permettait. Joshua rêvait parfois. Toujours le même rêve, toujours les mêmes tatouages étranges sur ses bras, le même mur de cristal infranchissable qui se brisait dans une explosion de lumière tandis qu’il se réveillait.

Après deux jours et huit nuits d’un voyage paisible, ils atteignirent Talabheim où ils passèrent quelques heures de la nuit à se repaître du sang des habitants et à refaire quelques provisions pour la route à travers les bois. La ville était calme et ils n’eurent aucun problème à faire leur œuvre, les lunes étant voilées par de lourds nuages qui déversaient une pluie fine et froide sur les pavés. Les miliciens qui patrouillaient dans les rues semblaient vouloir retrouver la chaleur de leur baraquement le plus vite possible, aussi avançaient-ils d’un bon pas, ne jetant que de rares et distraits regards dans les allées sombres où les vampires se tapissaient à leur approche. Au petit matin, ce furent pas moins de quatorze cadavres exsangues qui furent retrouvés ici et là, mais les vampires étaient déjà loin.

Ayant passé le Talabec sur l’un des ponts qui l’enjambaient dans la cité endormie, ils avaient repris la route de la vieille forêt au galop pour mettre le plus de distance possible entre eux et les miliciens avant l’aube. Même Luther n’était pas intéressé par un combat contre ces soudards. Le voyage reprît, lent et monotone. Le temps était maussade mais sec depuis leur départ de Talabheim. Quelques flaques de boues témoignaient encore des récentes pluies mais la route était tout à fait praticable. Les bois s’étendaient de part et d’autre de la route, sombres et silencieux et pourtant grouillants de vie. Ils croisèrent de nombreux convois de marchands escortés par des hommes en armes et des mercenaires balafrés qui semblaient n’attendre qu’une occasion pour trancher la gorge de leurs employeurs et filer avec le butin. Les Monts du Milieu se dessinaient parfois à l’horizon, à la faveur d’une clairière. Ils n’étaient plus très loin à présent.

Deux nuits après avoir passé Bergsburg, ils rencontrèrent un petit escadron de chevaliers du Loup Blanc en patrouille. Joshua sentit une haine profonde dont il ne pouvait déterminer l’origine monter en lui lorsqu’il les vit au détour du chemin. A ses côtés, Luther se crispa sur sa selle. Il parvint cependant à garder son calme et les chevaliers les dépassèrent sans même leur dire un mot. Joshua parla à Marcus de ce sentiment irraisonné que la vue des chevaliers avait fait naître en lui et le Patriarche lui répondit que cela venait d’anciennes batailles dont le souvenir se transmettait par le sang. Le Baiser de Sang faisait plus que transformer un homme en vampire, il modifiait également sa pensée, ses souvenirs, sa perception du monde. C’était de là que provenaient les différences profondes entre les lignées de vampires : l’esprit des Premiers Nés continuait de vivre dans chacun de leurs disciples. Marcus le regarda d’un œil sévère lorsque Joshua fit de nouveau référence à son passé, aussi n’insista-t-il pas.

Une nuit, ils atteignirent l’orée de la forêt et, à la faveur d’un pâle rayon de lune, Middenheim leur fut dévoilée. Flèche de pierre pointée vers les cieux étoilés, joyau blanc serti dans l’écume vert sombre des forêts alentours, la cité du Loup Blanc se dressait majestueusement sur son promontoire de roche dure, surplombant les quatre longs et fins viaducs qui descendaient des ses épais remparts, tels des chaînes qui retenaient la cité prisonnière de l’étreinte de la terre. Le chaos de tours et de flèches, qui semblaient lutter pour atteindre le ciel, donnait l'impression d'onduler dans la brise nocturne qui faisait bruire bannières, étendards et oriflammes dans la lueur vacillante des feux de garde et de la myriade de minuscules carreaux. Les titanesques portes cloutées étaient fermées pour la nuit et sur les remparts, les redoutes et les bretèches, s’affairaient d’innombrables gardes en armure, l’éclat d’une flamme rougeoyante ou d’un pâle rayon lunaire sur le fer d’une lance, un casque ou la lame d’une hallebarde trahissait leurs patrouilles incessantes, preuve affichée de leur vigilance. Au pied de chaque viaduc, défendu par un bastion, se dressaient de petits camps de tentes bariolées et de bâtiments en bois, dans lesquels les voyageurs patientaient, attendant l’aube et l’ouverture de la cité dans la cacophonie des tavernes.

Entrer par la porte ne serait pas chose aisée, mais ça n’était pas la seule voie.

A+

Modifié par Wilheim Von Carstein
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