Jorgar Heise Posté(e) le 19 mai 2005 Partager Posté(e) le 19 mai 2005 Trés bon! Je me doutais que ce serait des gargouilles! Trés bon passage, les descriptions sont de retour et c'est tant mieux. par contre le suspens est toujours entier...On se demande bien ce que les gargouilles leurs veulent...Donc la suite!! Juste pour la forme: Quelques secondes s’écoulèrent sans qu’aucune réponse ne vinsse. Celle-là m'a étonné de ta part! "Quelques secondes s'écoulèrent sans qu'aucune réponse ne vînt". Mieux non ? précédent un rire profond et guttural "précédant", c'est un participe présent Trés bien en tout cas. La suiiiiiiiiiiite..... Jorgar Heise, qui a fini son concours. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 20 mai 2005 Auteur Partager Posté(e) le 20 mai 2005 (modifié) Salut, corrections effectuées (pour le "vînt", ben c'est bien fait pour ma poire, ça m'apprendra à essayer de faire le malin ) Et hop! voila la suite, j'espère que ça vous plaira. Le silence retomba. L’ombre fit un geste las de la main, une main osseuse, d’un bleu-vert maladif, striée de cicatrices profondes, terminée par de longues serres jaunâtres, qui émergea un court instant des ténèbres glaciales. A ce commandement muet, les statues de Shallya et de ses suivantes se retirèrent en silence, rejoignant les niches des murs latéraux, laissant les vampires seuls face à l’ombre au regard pénétrant. Et c’est dans cette ombre que les vampires sentirent pour la première fois une présence depuis leur entrée dans le roc, une présence rayonnante de puissance, de malice et de haine. La silhouette bougea avec une étonnante vivacité au vu de sa masse, projetant avec souplesse son corps de plus de deux mètres de haut hors de la cathèdre. C’était une créature hideuse et difforme, un amas anarchique de muscles tendus qui n’avait plus grand chose d’humain. Malgré sa taille imposante, elle était bossue et ramassée sur elle-même, portée par des jambes noueuses et arquées. Les longues griffes qui ornaient ses pieds produisirent un effroyable crissement en glissant sur la pierre lorsqu’elle se leva. Elle portait des vêtements en haillons, dépareillés, couverts de crasse et de sang séché, qui laissaient apparaître sa peau squameuse, couverte d’un réseau de cicatrices blafardes. Les flammes vacillantes des braseros jouaient sur ces aspérités, les faisant luire d’un éclat cuivré qui contrastait fortement avec l’indescriptible teinte de sa chair. Son large poitrail portait des marques de brûlures profondes et donnait naissance à ses deux bras épais, engoncés dans des brassards de cuir pourrissant et chargés de bracelets cliquetants. Son buste tordu projetait son épaule droite en avant, de sorte que sa main touchait presque le sol tandis que son bras gauche disparaissait à moitié dans son dos. Son cou, tellement court et épais qu’il en était presque inexistant, supportait une face bestiale. Sa mâchoire inférieure proéminente laissait apparaître son sinistre sourire : un entrelacs de crocs brunis duquel s’écoulait un filet de bave rendue verdâtre par l’éclat de son seul œil valide. Celui-ci luisait d’une intelligence malsaine, profondément enfoncé dans une orbite surplombée d’une imposante arcade d’où émergeaient des protubérances osseuses acérées. L’autre disparaissait dans les ombres de sa cavité oculaire, d’où émergeait une profonde balafre qui courait depuis sa tempe droite jusqu’à la commissure de ses babines retroussée, disparaissant un moment dans ce puits sans fond avant de passer sous son nez décharné. Ses oreilles tailladées étaient prises dans la masse de son crâne chauve et seules leur extrémité pointue s’en détachaient. Son œil valide roulait dans son orbite tandis qu’il toisait les vampires l’un après l’autre. Il s’arrêta sur Marcus lorsque celui-ci fit un pas en avant. « Je dois avouer que je ne m’attendais pas à trouver un des fils d’Ushoran dans un lieu si… civilisé. Ceux de votre espèce se vautrent généralement dans la fange avec le pire rebût des vivants. Se pourrait-il que même les habitants des égouts vous refusent l’asile ? » Tout le mépris de Marcus pour le Stryge en face de lui transparaissait dans le ton de sa voix. Celui-ci fut pris d’un spasme tandis que son rire gargouillant emplissait à nouveau la petite salle. Puis il articula difficilement quelques phrases de sa voix caverneuse « Orgueilleux von Carstein ! Ce sont des êtres tels que vous qui ont fait de moi ce que je suis ! J’ai attendu pendant près de quinze siècles un tel moment ! Votre sang me permettra enfin de quitter ces tunnels infestés d’hommes rats pouilleux. -En effet, monstruosité difforme, nous allons te libérer de ce cachot sinistre. Tu es une insulte insupportable à mon regard, tombée plus bas encore que les mortels. Cependant, peut-être t’épargnerai-je si tu me révèles le secret de la création des gargouilles. -Mmmhh, à défaut de cela vous allez pouvoir constater leur puissance » fut la seule réponse du Stryge. Il poussa un rugissement puissant qui fit vibrer toute la pièce et provoqua une pluie de poussière et de débris de pierre. Avant même que les vampires aient eu le temps de dégainer leur lame, le Stryge se ramassa sur lui-même et fit un bond prodigieux au-dessus du capharnaüm poussiéreux, sembla rebondir sur l’une des colonnes sur laquelle il prit une nouvelle impulsion pour bondir sur Marcus. Celui-ci roula sur le côté, évitant l’assaut brutal de la bête de peu. Ses griffes acérées ne trouvèrent que de l’air et elle s’écrasa pesamment au milieu des deux fois nés. L’acier chanta lorsque les lames antiques des vampires jaillirent hors de leur fourreau. Le Patriarche se releva agilement et dégaina lui aussi sa lame tandis que les gargouilles se jetaient dans la mêlée, leur charge pesante faisant voler le dallage en éclats. Luther se jeta sur la bête en rugissant mais elle para son coup avec aisance avant de l’envoyer s’écraser contre un mur d’une riposte fulgurante qui l’éventra à moitié. L’une des nonnes de pierre se jeta sur Joshua qui évita sans peine son attaque maladroite avant de porter un large coup de taille en direction de sa tête. La lame ne fit cependant que rebondir contre la pierre, n’y causant qu’une légère entaille. Au centre de la pièce, le Stryge se battait seul contre Elric, Léa, Hector et Marcus. Il semblait littéralement voler, évitant avec une vitesse déconcertante les attaques de ses adversaires et lançait des ripostes rapides et meurtrières que même les vampires avaient du mal à esquiver. Sur la gauche, Luther roulait au sol, évitant tant bien que mal les attaques de la statue de Shallya tout en essayant de récupérer son arme, qui lui avait sauté des mains lors de l’impact contre le mur. Non loin, Manndred finissait de psalmodier une incantation qui plongea la gargouille qui se ruait sur lui dans un brasier violacé, mais poussa un cri de surprise lorsqu’elle en émergea, apparemment intacte. Sur la droite, Anne et Léonore se jouaient des attaques des deux nonnes restantes sans cependant réussir à les blesser en retour. Du coin de l’œil, Joshua vit Helena chercher fébrilement quelque chose dans un sac de toile brune mais dut se focaliser à nouveau sur le combat lorsque que son adversaire lui porta un coup puissant au sternum. La situation des vampires se compliqua encore lorsque trois autres nonnes émergèrent de l’alcôve derrière la cathèdre. Elles s’alignèrent sur l’estrade et des capuchons de pierre s’élevèrent leurs voix rocailleuses en une mélopée menaçante. Au centre de la pièce, Hector enfonça profondément sa longue lame dans la cuisse gauche du Stryge qui rugit avant de le repousser d’un violent coup de tête. Il y eut un fracas assourdissant lorsque Luther, toujours au sol mais lassé d’esquiver les attaques de la statue de Shallya lui faucha les jambes, la faisant s’écrouler au sol. Il se releva péniblement, une main crispée sur son abdomen déchiré et se mit à bafouiller une incantation régénératrice. Joshua se baissa pour éviter un ample coup circulaire de la gargouille qui lui faisait face puis, suivant l’exemple de Luther, se jeta en avant, laissant choir son épée pour saisir son adversaire sous les épaules. Poussant un rugissement, il la souleva de terre et se précipita contre l’un des piliers contre lequel il la broya. La statue se fissura tandis qu’une douleur fulgurante accompagnait un craquement dans la clavicule droite de Joshua. La gargouille lui écrasa son coude gauche dans le dos, le faisant lâcher prise et tomber à genoux. La mâchoire de Joshua émit un son sec lorsque le genou de pierre de la statue la frappa avec violence. Sonné, le vampire glissa au sol et vit la gargouille marcher sur lui. Tandis qu’il reculait en essayant de se remettre debout, une explosion réduisit son adversaire en un tas de gravats fumant. Jetant un œil par-dessus son épaule, il vit Helena sortir avec précaution de son sac une autre fiole emplie d’une mixture incolore et poisseuse. La statue de Shallya se relevait déjà tandis que Luther peinait à achever son incantation. A quelques pas, Manndred luttait à mains nues contre l’une des nonnes. Il lui avait saisi les poignets et la repoussait lentement vers le mur. Ignorant la douleur dans son épaule droite, Joshua se releva, lançant un regard plein de gratitude à Helena avant de se porter au secours de Luther. La litanie des trois gargouilles sur l’estrade montait en crescendo depuis quelques instants et elle se termina en un hurlement suraigu. Un flot de magie noire déferla alors en direction d’Helena qui eut tout juste le temps d’articuler un mot de pouvoir pour se protéger. L’air se chargea d’électricité et se mit à crépiter lorsque les sorts rencontrèrent la barrière arcanique. La violence de l’attaque fit chanceler Helena qui laissa choir le sac. Il y eut un bruit de verre brisé suivi d’une énorme explosion qui jeta tous les combattants au sol et souleva un épais nuage de poussière. Joshua ouvrit un œil, son corps n’était que douleur. Ses oreilles sifflaient et ses yeux étaient irrités par la poussière de roche en suspension dans l’air. Il avait été projeté face la première contre le mur comme une poupée de chiffon et des blocs de maçonnerie peints se détachaient du cratère qu’il avait creusé dans le mur. Il roula sur le côté et s’adossa au mur un moment. La pièce était plongée dans un épais brouillard gris. Il se releva péniblement, fit quelques pas en titubant, aperçut la garde de son épée à travers le voile de poussière et se baissa pour la ramasser. Il la laissa bien vite retomber lorsqu’il s’aperçut que la lame était brisée à une paume à peine au-dessus de la garde. Un mouvement indistinct sur sa gauche attira son attention. Comme en ombres chinoises il vit la silhouette massive du Stryge se saisir d’une forme floue au sol. Il fit quelques pas en direction de la scène. Son ouïe commençait à revenir et, à travers le sifflement continu qui lui emplissait les oreilles, il perçut un craquement sinistre, un son d’os qui se rompt. Là, dans le brouillard, le Stryge laissa retomber le corps inerte qu’il tenait entre ses griffes. Quelque part sur la droite s’éleva une voix claire et emplie d’autorité. Elle prononça un mot unique et un vent puissant balaya la pièce, chassant le voile de poussière. Joshua lança un rapide coup d’œil circulaire pour tenter de faire le point sur la situation. Il se trouvait dans le coin gauche de la pièce, du côté de la porte d’entré. A quelques pas de lui, sur sa gauche, Luther était écroulé contre le mur, apparemment inconscient. A ses pieds, les fragments de la statue de Shallya jonchaient le sol. La gargouille semblait avoir été projetée contre l’un des piliers. Dans la travée gauche, vers le fond de la pièce, Manndred émergeait de l’amas d’objets où l’avait lancé l’explosion, ne souffrant que de légères contusions. La gargouille contre laquelle il luttait quelques instants auparavant restait, elle, invisible. Entre les deux rangées de piliers, le Stryge était toujours debout, son corps bestial criblé d’éclats de pierre. A ses pieds gisait Léa au milieu d’une flaque de sang noir. Derrière, sur l’estrade, Hector s’était déjà relevé et luttait contre deux gargouilles, la troisième n’était plus là. Elric et Marcus apparurent entre les piliers de la rangée de droite et se ruèrent sur le Stryge triomphant. Dans la travée de droite, Léonore portait secours à Anne, effondrée contre le mur et agresséee par deux nones de pierre. Dans le coin droit, l’explosion avait creusé un cratère de près de deux mètres de diamètre mais peu profond. Helena était étendue sur le sol, contre le mur, son corps fumant couvert d’horribles brûlures. « Je m’occupe de la bête. Va aider Léonore. » La voix de Manndred ne trahissait aucune émotion tandis qu’il se jetait dans la mêlée. Joshua lui obéit, traversant la salle en quelques prestes enjambées. Atteignant la gargouille la plus proche alors qu’elle allait frapper Léonore dans le dos, il la saisit par les épaules et, avec un grognement de douleur, la projeta de toutes ses forces contre le mur où elle se brisa. L’autre avait saisi Léonore à la gorge mais vacilla lorsque la vampire lui brisa le bras au niveau du coude d’un coup sec. Sur l’estrade, Hector jeta l’une des gargouilles au sol et s’en saisit tout en évitant un coup de poing venu de l’autre. Poussant un rugissement profond, il souleva sa victime du sol avant de la projeter avec force sur l’autre, les réduisant toutes deux en un tas de débris. Pendant ce temps, Joshua vit du coin de l’œil le Stryge frapper Elric d’un coup de coude puissant. L’infortuné vampire fut soulevé de terre, virevolta un instant en l’air avant de s’écraser face contre terre à côté du corps inerte de Léa. Le Stryge plongea en avant pour lui asséner le coup de grâce mais Marcus le repoussa d’un coup de pied dans la tête. Léonore se débarrassa du membre de pierre toujours agrippé à sa gorge tandis qu’Anne et Joshua venaient à bout de la gargouille en la projetant contre un pilier. Au centre de la pièce, les deux seigneurs de la nuit combattaient toujours en une danse mortelle que ni la fatigue ni leurs profondes blessures ne pouvaient ralentir. A la bestialité du Stryge s’opposait la grâce de l’aristocrate de la nuit. Les coups s’enchaînaient, frappes précises et rapides que les parades et les esquives déjouaient. Le combat n’était plus seulement physique mais également spirituel. Des flots de magie destructrice jaillissaient au son de mots de pouvoir oubliés, brûlant les chairs mortes et faisant tomber la roche en poussière. Mais toute danse a une fin et la bête réussit à faire sauter la longue lame des mains de Marcus d’un revers de ses griffes. Le vampire au port altier laissa le Stryge lui planter ses griffes dans l’abdomen et, profitant de l’ouverture dans la garde de son adversaire, le poignarda de sa longue dague d’acier noir. Il l’enfonça jusqu’à la garde dans sa poitrine, une main en-dessous de la clavicule gauche. La bête hurla de douleur et tomba à genoux, entraînant le Patriarche avec elle. Son cri d’agonie mourut rapidement et le silence retomba dans la petite salle, quelque part sous Middenheim. A+ Modifié le 26 octobre 2005 par Wilheim Von Carstein Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jorgar Heise Posté(e) le 20 mai 2005 Partager Posté(e) le 20 mai 2005 EXCELLENT!! Tu ne me croiras peut-être pas mais je me doutais aussi qu'il s'agissait d'un Stryge! Le combat est une merveille, on perd un peu le fil parfois mais cela est dû à la masse des copmbattants, et je dois dire que tu t'en sors trés bien puisque tu réussit dans l'ensemble à nous faire comprendre tout son déroulement.Tu ne sombres ni dans le bourrinisme, ni l'illogisme, ni dans la confusion et cela est vraiment trés bien! Vraiment là on te retrouve totalement, ton style fait merveille. La description du Stryge est à tomber par terre, et est fluffiquement trés bonne, de même que son attitude envers les Von Carstein et vice-versa. Vrailent félicitations! On a droit ici à une petite pause dans l'intrigue, mais ca vaut vraiment le coup! Un passage trés bon à mon avis... ...mais il faut essayer d'être constructif ... donc, pour la forme, je n'ai relevé qu'une seule chose: depuis leur entré dans le roc, entrée Ce qui m'a la plus dérangé, ce sont les passages ou tu exprimes la douleur des vampires, du style tandis qu’une douleur fulgurante accompagnait un craquement dans la clavicule droite de Joshua Je sais pas mais j'ai du mal à imaginer les vampires ressentant une douleur quelconque...Je conçois qu'ils puissent etre sonnés par l'explosion, mais à mon avis une épaule fracturée ne doit pas trop les déranger... C'est assez problèmatique en fait, parce que ne pas leur faire ressentir la douleur rend malaisé d'eviter le bourrinisme (ce que tu as trés bien réussit), mais je ne suis pas sûr que ce soit trés en accord non plus avec leur condition que de leur conférer ainsi des sensations tout à fait humaines. A mon avis leurs corps ne ressentent rien, non? Ceci dit attendons d'avoir l'avis des autres pour trancher, j'avoue ne pas trop savoir quelle solution serait ka mailleure... Et pour finir tu devrais peut-être un peu plus développer la mort du Stryge. Le combat dans son ensemble est long, mais tu "executes" un peu vite à mon avis le descendant d'Ushoran.Nul besoin d'en faire des tonnes, mais rajoute encore quelques passes d'armes, le réalisme en sera grandi, là on a un peu l'impression qu'une fois ses gargouilles mortes il ne vaut plus rien...ce qui n'est pas le cas, même si je conçois, cher collègue Von Carstein, qu'il est difficile pour nous autres vampires éduqués de l'admettre... Enfin l'ensemble est de trés haut niveau, bravo! Et continue... Jorgar Heise, triste comme tout pour Léa... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 20 mai 2005 Auteur Partager Posté(e) le 20 mai 2005 Salut à toi, je vois que tu arpentes le forum assez tard, toi aussi. Ca fait vraiment très plaisir d'obtenir une réponse aussi vite (et quelle réponse! ) Pour ce qui est de la douleur, je pars du principe que les vampires la ressentent mais dans une mesure moindre que les vivants et leur sensibilité décroit avec le temps. Ainsi, un jeune vampire (comme Joshua) semblera résistant à la douleur tandis qu'un vampire plus agé (comme Marcus, voire le Stryge!) sembleront totalement insensibles (il y des exemples de ceci dans les nouvelles des VC et des DdS dans le LA). Ceci explique par exemple pourquoi la plupart des vampires reprennent leurs esprits plus vite que Joshua après l'explosion. Et même dans le cas que tu cites, un humain aurait été très handicapé par une telle blessure, tandis que Joshua n'éprouve de douleur (assez forte, certes) que lorsqu'il fait de gros efforts avec son bras (vu leur taille, les statues doivent peser dans les 150-200 kilos au bas mot!). Mais bon, attendons d'autres avis (je ne vais pas refaire le coup du "ouais, mais Joshua, c'est pas un vampire comme les autres" ) Pour ce qui est du combat, je trouve quand même que le Stryge a fait ses preuves : 1/il met Luther, l'un des meilleurs combattants du groupe, hors de combat en une passe d'arme. 2/il se bat seul contre au minimum deux vampires pendant presque toute la durée du combat. 3/Il a l'avantage 90% du temps. Mais c'est vrai que sa fin n'est pasvraiment digne d'un super-méchant de son rang. Je rajouterai donc un paragraphe (j'avais peur de faire trop long, mais c'est vrai que ça manque un peu). Merci pour tes remarques. A+ P.S.: j'espère que ton concours s'est mieux passé, dans l'ensemble, que l'épreuve de philo. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jorgar Heise Posté(e) le 20 mai 2005 Partager Posté(e) le 20 mai 2005 (modifié) Ton explication sur la sensiblité des vampires me semble assez bonne, tu trouves une solution assez satisfaisante au problème je trouve...non sincérement je n'y avais pas songé de cette manière, et je dois dire que vu comme ça ça me semble même trés logique! On a de toute façon, en tant que lecteur, un peu trop tendance à oublier que Joshua est un vampire "jeune"...C'est pourtant l'un des interêts majeurs de ton texte: présenter l'evolution d'un vampire depuis sa transformation et les reminiscences de son passé jusqu'à l'oubli de celui ci . D'ailleurs on devrait réentendre parler du passé de Joshua dans un futur plus ou moins proche, me trompe-je? Il serait en tout cas domage de laisser tomber toute la problèmatique que tu avais initiée par exemple avec les rêves, le médaillon, etc. Mais je te fais confiance... En ce qui concerne le Stryge, à mon avis l'impression de fin bâclée que j'ai eue est due à ceci:L'explosion induit une rupture totale de la trame du combat: tout le monde est éparpillé, tout le monde récupère peu à peu, puis reprend. Aprés l'explosion c'est donc un autre genre de combat qui débute: les gargouilles sont moins nombreuses, Léa est légérement HS, etc. On aurait un plan de ce type: I---> Combat II ---> Explosion et rupture du I III ---> Nouvelle donne des combattants et donc nouveau combat Tout ceci se fait de facon plus ou moins inconsciente pour le lecteur, mais c'est ce qui donne à mon avis ce sentiment de fin précipitée qui accompagne la mort du Stryge. Cette impression est d'autant plus exacerbée qu'aprés l'explosion c'est le seul moment ou tu te concentre trés spécifiquement sur le Stryge. Auparavant ce dernier est noyé dans la masse des affrontements secondaires; or là encore il y a la rupture de l'explosion. En effet, aprés on se focalise plus sur le Stryge, et c'est à peine effectif que tu le fait mourir...D'ou une impression de rapidité, peu en accord avec le déroulement (au demeurant excellent, je me répète) précédent du combat, mais que la structure de narration de ce dernier crée néanmoins. Pas besoin non plus d'en écrire tout un paragraphe, franchement quelques passes supplémentaires et ce sera bon. Attendons également l'avis des autres, ma critique n'est en rien parole d'évangile... Jorgar Heise, qui se balade tard parce qu'il a lui aussi posté une suite à son histoire, mais en section fantastique (avis aux amateurs non médiéval-fantastico-maniaques ...). PS: c'est gentil de penser à moi! Le reste s'est mieux passé que la philo, mais bon ce n'était pas non plus la panacée...Merci en tout cas Modifié le 20 mai 2005 par Jorgar Heise Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 21 mai 2005 Partager Posté(e) le 21 mai 2005 Ben voilà, suffit que je m'absente 1 semaine pour qu'on poste à totu va Bon, deux très beaux passages, qui épaississent l'intrigue notamment de par le symbole de la déesse qu'a vu Joshua. Que je soit damné si je comprend ce qu'est ce petit nouveau né, mais m'est avis qu'on ne suarait le savoir avant la toute fin Combat très beau, dans le plus pur style Wilheim. Toujours aussi stylé bien sur. Un reproche : Est ce que Léa est définitivement et irrémédiablement Morte? Ce serait balot pour une vampire quand même. Bref, que des compliments quoi, à ceci près De chaque de la porte, Manque un mot non? Coté je pense mais pas sur... Korelion PS : A quand le scénario spéciale Vampyre VS Nains? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 29 mai 2005 Partager Posté(e) le 29 mai 2005 Pas le temps de tout lire (je suis bien pris ces derniers temps , tellement que je ne commente presque plus depuis une semaine) Je n'ai pas lu le dernier message, mais celui d'avant oui. C'est vraiment superbe et très bien décrit. seul bémol: le manque d'émotion: j'aurais cru (espéré) que quand la gargouille apparaît, Marcus daigne au moins sourciller, et même pas. Je trouve que la façon de dire qu'il ne ressent rien est êut-être trop brusque, que dire qu'il montrait d'abord son dos, puis lentement, sans crainte ni peur, se retourne et dévisage l'être de pierre en face de lui (ou je ne sais quoi d'autre). Il n'y a que ça qui me gêne: beaucoup de descriptions mais aucun sentiments liés (bon c'est sûr que les vampires ne sont pas censés en avoir, mais s'ils en avaient pas comment Luther pourrait-il aimer se battre, une avoir envie de d'exploiter l'alchimie.... Soit ils en ont un peu, soit pas du tout, mais pas par intermittence ) C'est pour ça que quelques sentiments (pas immense non plus, mais par exemple dire vite fait ce que ça leur donne envie de faire, ton alchimiste de découvrir le secret et d'à son tour animer les pierres, à Luther de tester la solidité de son épée ... Sinon superbes métaphores pour dire gargouille, splendide Désolé si je commente si vite sans même prendre le temps de bien écrire et de bien expliquer, mais je suis légèrement pressé en fait (faudrait pas que je me couche trop tard non plus ). Tu peux poser des questions, j'essaierai de répondre si je trouve le temps un de ces quatre (avec la fin de l'année, qui sait). Iliaron, speeed Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 19 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 19 juin 2005 (modifié) Salut à tous, désolé pour le retard horrible qu'a pris la rédaction de la suite, mais j'ai été pas mal pris par ces fichus concours, et ça n'est pas encore fini. Sinon, pour Jorgar Heise (et les autres aussi d'ailleurs), j'ai modifié la fin du passage précédent. Dites moi ce que vous en pensez maintenant. Pour Iliaron, le caractère des vampires, même s'il est principalement dicté par leur lignée et par leurs actes en tant que vampires, repose également sur leur vie passée, même si ce n'est qu'inconsciemment. Ainsi, je ne perçois pas vraiment l'amour de Luther pour les combats ou la passion d'Helena comme des sentiments au sens où on l'entend d'habitude. Je ne sais pas si c'est vraiment clair mais n'hésite pas à y revenir. En ce qui concerne Marcus, il me semble que « Impossible… », Marcus semblait parler pour lui même, « c’est une gargouille ! » montre quand même l'intérêt que ce spectacle fait naître dans son coeur froid de vampire. Mais là aussi, n'hésite pas à y revenir si cette explication ne te satisfait pas. Enfin bon, voila une suite (très courte et dont le but est, je l'avoue, principalement d'éviter que le sujet ne sombre dans le néant). Bonne lecture. Marcus se dégagea de l’étreinte morbide de son adversaire, aspergé par son sang noir qui jaillissait de la profonde blessure. Il se releva lentement et tourna son attention vers Léa tandis que les vampires en état de se déplacer se rassemblaient autour de lui. Leur sœur était toujours figée au sol, mais son visage d’ivoire prenait petit à petit une teinte grise tandis qu’il semblait lentement se faner. Ses longues tresses noires blanchissaient et ses cheveux tombaient sans un bruit dans la mare sombre et maintenant immobile de son sang répandu. Sa peau se racornissait, de profondes rides se creusaient dans sa chair délicate qui se rétractait, laissant apparaître le relief de ses os. Joshua se tourna vers ses compagnons, les implorant du regard, mais leurs visages étaient fermés et il put lire la mort de Léa dans leurs yeux. Il contemplèrent le dessèchement de leur sœur en silence tandis qu’à quelques pas à peine, le corps du Stryge commençait lui aussi à se recroqueviller. Joshua sentit à nouveau le malaise s’emparer de lui alors que le squelette de Léa, maintenant à nu, tombait en poussière dans un bruissement léger et que sa robe déchirée s’affaissait lentement sur le sol. Il regarda ses compagnons, mais leurs yeux étaient baissés. Lorsque tout fut fini, Marcus ordonna qu’on s’occupe de Luther et d’Helena tandis qu’il réunissait les cendres de sa fille et les rassemblait dans une petite boîte de bois marqueté. Alors que Manndred et Léonore s’occupaient des blessés, les autres vampires commencèrent à fouiller l'amoncellement hétéroclite d’objets poussiéreux que le Stryge avait amassé pendant des siècles. Les blessures de Marcus s’étaient refermées sans même qu’il ait besoin de faire usage des arts sombres et il se dirigea immédiatement vers l’alcôve derrière le trône de la bête. Il y disparut tandis que Luther apprenait de la bouche de Léonore la mort de Léa et que Manndred finissait de guérir la chair calcinée d’Helena. Marcus ne réapparut que longtemps après. L’alcôve était en fait assez profonde et se poursuivait en un étroit et court couloir qui menait à la crypte du Stryge. Celle-ci était vide à l’exception d’un imposant sarcophage de pierre contenant un cercueil vermoulu bordé de terre sombre et sèche. Cependant, les parois de pierre étaient couvertes de glyphes, de runes et d’écrits anarchiques. Marcus en avait recopié la totalité pour les étudier ultérieurement. Il pensait que le secret de fabrication des gargouilles était renfermé dedans. Le butin du banni ne recelait que peu d’objets de valeur. Bon nombres étaient de mauvaise facture ou très usés. Ils trouvèrent cependant quelques armes en assez bon état pour être utilisées, quelques bijoux de valeur et une ancienne chronique de Middenheim. Il apparaissait à sa lecture que des tensions religieuses au cœur de la cité avaient poussé les suivants de Shallya à se réfugier dans les catacombes pour fuir les persécutions du clergé d’Ulric. D’après ces écrits, la surface ne devait plus se trouver très loin. Joshua avait fouillé la pièce en quête d’un talisman de Shallya mais n’avait rien trouvé. Après avoir pris un peu de repos, les vampires se remirent en route vers la surface, abandonnant ce lieu maudit où la Confrérie avait subi une perte tragique. A+ Modifié le 26 octobre 2005 par Wilheim Von Carstein Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 20 juin 2005 Partager Posté(e) le 20 juin 2005 (modifié) Les flammes vacillantes des braseros jouaient sur ces aspérités A mon avis: "ses" aspérités, pas "ces" (car ici cela semble possessif) Pour la description de l'homme de pierre (enfin, du truc, du machin...le stryge). Magnifique, tu as vraiment réussi à faire une description complète mais fluide . Comme ombres chinoises il vit la silhouette massive du Stryge se saisir d’une forme floue au sol Je ne comprends pas cette phrase. gargouilla semblait avoir été projetée contre l’un des piliers Sinon, le combat est lui aussi excellent, digne des romans . Je n'ai rien à ajouter à Jorgar Heaise ou Korelion. Dernier passage: de l’étreinte morbide de son adversaire Comme quoi on peut être un excellent écrivain et pourtant faire des fautes bêtes de vocabulaires . Le stryge a donc des bras d'hopitaux . "macabre" est le bon terme (je commence à être fier de ma connaissance, en plus je la dispense avec la modestie qui me caractérise ) tandis qu’il réunissait les cendres de sa fille et les rassemblaient dans une petite boîte de bois marqueté. Tandis que Répétition Sinon, très belle pause après la mort du stryge (et de Léa) avant l'arrivée à Middenheim. On prend grand plaisir à la lire (et on est triste pour la mort de Léa, on ressent même la tristesse des autres). Par contre, je n'ai pas spécialement compris il a fallu qu'il s'agisse de Léa qui doive mourir (elle se combattait contre le stryge, mais il y en avait trois autres aussi), et pas Héléna qui à mon avis était plus tentante car elle avait fait plus de dégât. Enfin, cela tient de l'ordre du micro détail et n'a pas spécialement besoin de s'expliquer: le stryge a du se saisir de la victime la plus proche (pourquoi ne pas dire que dans l'explosion Léa se fait souffler contre le stryge ??) Iliaron, ouff, j'ai réussi à lire les passages (maintenant faudrait que je m'attaque à mon oral de français ) EDIT: j'oubliais le plus important: bonne suite de concours et n'oublie pas la suite EDIT: moi, faire des fautes. MOI . Modifié le 20 juin 2005 par Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 20 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 20 juin 2005 Salut à toi, merci de tes commentaires, j'ai apporté les corrections qui s'imposaient. Cependant : sa peau squameuse, couverte d’un réseau de cicatrices blafardes. Les flammes vacillantes des braseros jouaient sur ces aspérités Le ces renvoie à cicatrices blafardes. Je comprend ce que tu veux dire mais utiliser un possessif lorsque le posseseur est sa peau squameuse me semble étrange. Je ne comprends pas cette phrase. Confidence pour confidence, je ne comprends pas celle-ci : Le stryge a donc des bros d'hopitaux Bon, je te taquinne, j'ai en effet oublié le en : comme en ombres chinoises... de l’étreinte morbide de son adversaire Morbide est correct ici : dans le sens "anormal", "dépravé" (bon, c'est pas le sens principal, certes, mais c'est dans le dico...) Par contre, je n'ai pas spécialement compris il a fallu qu'il s'agisse de Léa qui doive mourir (elle se combattait contre le stryge, mais il y en avait trois autres aussi), et pas Héléna qui à mon avis était plus tentante car elle avait fait plus de dégât Je ne sais pas si j'ai été très clair sur ce point, mais Helena a été projetée à l'opposé du Stryge par l'explosion des fioles contenues dans le sac, tandis que Léa a plutôt été projetée vers le Stryge. Il paraît donc peu probable qu'il traverse la moitié de la pièce pour aller achever Helena qui est déjà hors de combat alors que Léa se trouve à ses pieds et est moins amochée car plus loin du sac lors de l'explosion. Ca donnerait grosso-modo : S <==L BOUM H===> S pour Stryge, L pour Léa, BOUM pour... et H pour Helena Merci et bon courage pour ton oral de français A+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 20 juin 2005 Partager Posté(e) le 20 juin 2005 Le stryge a donc des bros d'hopitaux J'ai corrigé: c'est bras. Car "morbide" avait à mon sens le sens d'ambiance d'hôpital... Mais si c'est dans le dico, alors je 'nai plus rien à dire Le ces renvoie à cicatrices blafardes. Je comprend ce que tu veux dire mais utiliser un possessif lorsque le posseseur est sa peau squameuse me semble étrange. OK, je comprends. Je ne sais pas si j'ai été très clair sur ce point, mais Helena a été projetée à l'opposé du Stryge par l'explosion des fioles contenues dans le sac, tandis que Léa a plutôt été projetée vers le Stryge. Il paraît donc peu probable qu'il traverse la moitié de la pièce pour aller achever Helena qui est déjà hors de combat alors que Léa se trouve à ses pieds et est moins amochée car plus loin du sac lors de l'explosion. Mais c'est merveilleux . Il n'y a plus qu'à préviser que Léa est soufflée vers le stryge (ou alors quand Joshua se "réveille" il voit d'un côté le stryge, et de l'autre au loin Helena.) Et d'abord, hein, pourquoi c'est Léa qui est soufflé vers le stryge et pas les trois autres, ils auraient quand même pu se sacrifier pour elle. Ces vampires, tous des couards . Et après ils veulent réaliser une quête à dix (c'est râpé pour ce coup là, ils vont avoir beosin de quelqu'un d'autre ) En fait, préciser que Léa est soufflée vers le stryge pourrait être bien, pour les trois autres, on peut dire que comme c'est elle qui se relève le plus vite (j'y tiens à mon explication ) Merci et bon courage pour ton oral de français Sigh. J'ai du mal à réviser taper les fiches d'oral à l'ordi, la tentation est trop grande Iliaron, aller, dernier post de ces quatre prochaines heures (va falloir tenir) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 20 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 20 juin 2005 (modifié) En ce qui concerne la mort de Léa, la description des combats et surtout la façon que Joshua a de lancer des regards circulaires dans la pièce me semble indiquer avec une clarté a peu près satisfaisante que Helena reste vers la porte alors que le combat entre les 4 vampires et le Stryge a lieu plutôt vers le milieu de la pièce Je vais essayer de faire un petit schéma et vous me direz si c'est à peu près comme ça que vous le voyiez : Voila la situation telle que j'ai voulu la rendre juste avant l'explosion. Les croix représentent les gargouilles (et celle avec un S à côté, la statue de Shallya) N'hésitez pas à y revenir Modifié le 20 juin 2005 par Wilheim Von Carstein Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 20 juin 2005 Partager Posté(e) le 20 juin 2005 J'ai relu le passage: aperçu la garde de son épée à travers le voile de poussière aperçut En fait, je suis tout à fait d'accord avec toi, car les quatre luttent contre lui. Mais en fait, c'est aussi logique que dans l'explosion il ne puisse voir quelque chose, car son corps bascule un peu partout. C'est peut-être le fait que malgré la poussière il repère de suite que c'est Léa qui ait était attrapé, et pas un autre vampire. (mais comme ils ne doivent être habillés de la même façon. Et merci du schéma, en fait j'avais juste oublié que le stryge était au milieu de la pièce. Donc tout va bien . Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 20 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 20 juin 2005 Mais en fait, c'est aussi logique que dans l'explosion il ne puisse voir quelque chose, car son corps bascule un peu partout.C'est peut-être le fait que malgré la poussière il repère de suite que c'est Léa qui ait était attrapé, et pas un autre vampire. (mais comme ils ne doivent être habillés de la même façon. Heu... tu parles de Joshua ou du Stryge, là? Je ne suis pas sûr de comprendre ce que tu veux dire car le Stryge reste debout lors de l'explosion (donc à priori ce n'est pas de lui dont tu parles vu que tu dis son corps bascule un peu partout ) mais Joshua ne connait l'identité de la victime du Stryge que lorsque Marcus chasse la pousière... ce qui ne coïncide pas avec ta deuxième phrase... Merci pour aperçut A+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 21 juin 2005 Partager Posté(e) le 21 juin 2005 Je reformule: En fait, je suis tout à fait d'accord avec toi, car les quatre (Elric Léa Marcus et Hector) luttent contre le Stryge avant l'explosion.Mais en fait, c'est logique que dans l'explosion Joshua ne puisse voir quelque chose, car son corps est projeté et il n'a donc le temps de regarder ce qu'il se passe ailleurs dans la salle, et même s'il le faisait il ne pourrait voir car de la poussière s'élève dans la salle. En un mot, il ne peut voir une forme être soufflée en direction du Stryge, car lui ne sait même pas vers quoi il est soufflé (l'action est trop rapide avec le souffle de l'explosion). C'est peut-être le fait que je n'avais pas remarqué que quand il entend le bruit d'os se rompre et le corps retomber aux pieds du stryge, il ne voit pas que c'est Léa, il ne le voit que quand Manndred se relève (qui ne chasse pas la poussière, mais chasse les gargouilles ), et donc il y a eu assez de temps pour que la poussière retombe. Donc c'est bon pour ça. (sniff sniff, quelle dure perte!! Surtout que leur quête ne peut s'accomplir à 10 !!). Et c'est même plus que bon, c'est rassurant que le Stryge ait tué quelqu'un, sinon ça aurait été illogique (au vu de sa masse, logique qu'il n'ait été déstabilisé et qu'il ait eu tout loisir pour tuer l'assaillante à ses pieds (la pauvre ) Par contre, juste comme je ne m'y connais pas en background de vampire: quand un stryge brise un vampire, celui-ci meurt, ou alors c'est aprce que les vampires sont sensibles à une certaine forme d'attaque? (autre que la lumière solaire?). Il a en quelque sorte des pouvoirs anti-vampire? (car d'habitude la peau des vampires se referme très rapidement, comme contre les moines sigmarites et autres) Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 21 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 21 juin 2005 Par contre, juste comme je ne m'y connais pas en background de vampire: quand un stryge brise un vampire, celui-ci meurt, ou alors c'est aprce que les vampires sont sensibles à une certaine forme d'attaque? (autre que la lumière solaire?). Il a en quelque sorte des pouvoirs anti-vampire? (car d'habitude la peau des vampires se referme très rapidement, comme contre les moines sigmarites et autres) En fait, les vampires ne souffrent généralement pas des effets secondaires de leurs blessures (hémorragies, pertes de conscience, etc.) sauf dans les cas les plus graves grâce à leurs capacités de régénération et de cicatrisation surnaturelles. Cependant, s'ils subissent une blessure mortelle (pour un vampire, s'entend), ils ne peuvent pas régénérer. Dans ce cas, le Stryge a plus ou moins broyé Léa entre ses griffes, ce qui a été fatal à la belle... (j'aurais pas aimé voir l'état de son coeur après ça...) Bon, c'est pas le pieux enfoncé dans le coeur en chantant des litannies mais c'est tout aussi efficace. En espérant t'avoir convaincu (ça n'est après tout que ma façon de voir les choses) A+ Wilheim Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 23 juin 2005 Partager Posté(e) le 23 juin 2005 Alors je vais commenter par étape !! Donc sur le premier paragraphe que j'ai pas commenter, celui avec les gargouilles, le defaut que je lui trouverai, c'est que c'est calme. Il n'y a pas d'actions et tu n'utilises pas de verbes exprimant le mouvement ou l'action. Ca nous fait une partie de texte assez morne et monotone. Dans le deuxieme pargraphe, on aurait pu croire que tu l'as écris pour conter ce que je viens de dire !! Mais c'est ecris largement avant ! Bon c'est pas trop mal du tout ce passage ! Ca devient confus des fois mais tu places des résumés astucieusement ! Donc c'est pas mal ! Pour le dernier passage, rien à redire, c'est court et tu acheves plutot le dernier passage, comme une sorte d'epilogue ! Mais dans l'nesmble c'est bien très courte et dont le but est, je l'avoue, principalement d'éviter que le sujet ne sombre dans le néant Par contre ca ... Tu sais, tu peux rien faire, si les gens lisent pas, c'est pas en mettant plus que ca va changer. Au contraire, tu rentres dans un cercle vicieux et tu vas regretter que personne reponde !! Sinon, c'est bien ! J'ai bien aimé !! Encore @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 23 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 23 juin 2005 Alors je vais commenter par étape !! Moi de même Donc sur le premier paragraphe que j'ai pas commenter, celui avec les gargouilles, le defaut que je lui trouverai, c'est que c'est calme. Il n'y a pas d'actions et tu n'utilises pas de verbes exprimant le mouvement ou l'action. Ca nous fait une partie de texte assez morne et monotone. Si tu parles du passage où les vampires sont "surpris" par les gargouilles (celui qui commence lorsque Joshua réveille ses compagnons), ça n'est pas un passage d'action (du moins, je ne le conçois pas comme ça) : il clôt le suspens du passage précédent, offre une brève accalmie pendant le voyage avant de faire remonter la tension avec l'arrivée dans la chapelle. En tout cas, c'est comme ça que je le concevais à l'origine. Peut être est-il laborieux et/ou trop long... il faudrait que je le relise à tête reposée. Dans le deuxieme pargraphe, on aurait pu croire que tu l'as écris pour conter ce que je viens de dire !! Mais c'est ecris largement avant ! Bon c'est pas trop mal du tout ce passage ! Ca devient confus des fois mais tu places des résumés astucieusement ! Donc c'est pas mal !Pour le dernier passage, rien à redire, c'est court et tu acheves plutot le dernier passage, comme une sorte d'epilogue ! Mais dans l'nesmble c'est bien Rien à redire, il me semble que nous sommes plus ou moins d'accords Par contre ca ... Tu sais, tu peux rien faire, si les gens lisent pas, c'est pas en mettant plus que ca va changer. Au contraire, tu rentres dans un cercle vicieux et tu vas regretter que personne reponde !! D'un autre côté, le nombre de lecteurs "fidèles" semble assez restreint et je ne peux pas leur demander de remonter le sujet à ma place en postant des commentaires sur un texte qui n'avance pas. Je conçois que ce soit désagrable pour vous de perdre du temps à lire des passages dont l'utilité est discutable, mais ça l'est tout autant pour moi de vous présenter ces mêmes passages (mais malheureusement, c'est inévitable ) Sinon, c'est bien ! J'ai bien aimé !!Encore Merci! A+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xarys Posté(e) le 24 juin 2005 Partager Posté(e) le 24 juin 2005 Bonjour ca va ? Bon en fait j'ai lu ton intro. et ta dernière publication, du coup ca m'a donner envie de tout lire, alors au risque de passer pour un idiot doublé d'un fainéant qui n'a pas pris le temps de vraiment chercher : Est ce qu'il existe un post où ton histoire est publié d'un bloc, si oui où ? Sinon ben je suis quitte pour faire un petite scéance de copier-coller... Voilà, dès que je recois ta réponse je me mets à lire tout ça... Et je te dirais ca que j'en pense... Du moins en ce qui concerne le fond, parce que sur la forme et l'ortho., je crois que tout aura été dit... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Warzazatt Posté(e) le 24 juin 2005 Partager Posté(e) le 24 juin 2005 (modifié) Salut! Je viens enfin rendre visite à l'un des auteurs les plus talentueux de la section: j'ai nommé Wilheim Von Carstein. Salut à toi, baron! Bon, évidemment cela ne fait pas très longtemps que je suis en vacances et donc je n'ai eu le temps que de lire pour l'instant les deux derniers paragraphes. Cependant, je pense pouvoir déjà établir au moins une petite critique sur la forme: Je ne m'étendrai pas sur la richesse du vocabulaire, l'abileté des tournures, la précision avec laquelle tu dépeins les scènes, le réalisme des descriptions...Mais que reste t-il alors à critiquer: Pas grand chose, à vrai dire. Je n'ai relevé que des petits trucs sans importance: une profonde balafre qui courrait depuis sa tempe droite jusqu’à la commissure de ses babines retroussée, Un "s" manque à l'appel, je crois. une commissure ne peut pas être retroussée non? mots de pouvoirs oubliés oubliés de qui? Pas des vampires apparemment. Je pense que tu aurais pu préciser "des mortels". Joshua vit Helena chercher fébrilement quelque chose dans un sac de toile brune mais dût se focaliser à nouveau sur le combat lorsque que son adversaire lui porta un coup puissant au sternum. ...tu sais quoi faire... Enfin, ultime critique. Je pense que la description du stryge un tout petit peu trop longue. Le lecteur oublie un peu la tension de la scène. Peut-être gagnerais tu à laisser certains aspects assez flous et te contentant de l'impression générale et ainsi, à la façon de tolkien, laisser le lecteur créer son propre monstre. Déjà le fait qu'il s'agisse d'un stryge apporte énormément de chose avec 6 lettres. Voilà, c'est tout pour l'instant. Désolé de ne pouvoir te conseiller de façon plus pertinente. Mais il est difficile de commenter plus fort que soi. Sur ce, bonne continuation et pense bien à lire et commenter les autres quand l'occasion se présente à toi. Le Warza (enfin du temps) Modifié le 24 juin 2005 par Warzazatt Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Xarys Posté(e) le 24 juin 2005 Partager Posté(e) le 24 juin 2005 (modifié) Bon alors je me suis lancé dans la lecture de ta nouvelle, hm roman à mon avis, vu sa longueur, roman c'est mieu... Bon bref voilà mes chtits commentaires ( il ne me reste plus qu'a lire les pages 6-7 de ce topic...) J'adore l'ambiance mélancolique que tu donnes souvent à tes passages , c'est original et très appropriée. Tes descriptions sont de toutes beautés, avec beaucoup de vocabulaires et sont très "visuelles", même si parfois je les trouve un peu chargées. Je m'explique, chargées dans le sens où souvent les pharses trainent en longueur et sont hachées, coupées par de multiples petit rajout entre virgules. A mon avis ton texte y gagnerait si certaines de tes phrases étaient un peu plus courte, mais surtout ne suprime rien c'est parfait... Juste rajoute des points de temps en temps, ca soulage le lecteur... En ce qui concerne l'histoire elle-même, jouant CV à battle je ne peux qu'approuver le thème très vampires . Le scénario prend le l'ampleur au fil des chapitres, j'attends avec impatience les dénouements futurs. Le thème de la quête d'un mieu mythique n'est pas en soit très original, mais ton style l'est déjà suffisement, quoique cette histoire d'amulette et de tatouages promet beaucoup ! Bon voilà pour le style et le thème, maintenant passons aux quelques "fautes" ou mots qui me gène : tou d'abord dans le chapitre 1 : morte en même temps que lui. Mais contrairement à lui répétition de lui. créature, immobile sur la pierre, la brume qui rampait sur le sol semblait lui tenir lieu de linceul, s’enroulant doucement autour de lui. Il ne voulait pas la voir, il ne la connaissait pas. Mais il ne pouvait en détacher son regard. Son cou ne lui obéissait pas, il ne le sentait même plus. Il ne ressentait rien, pas même le battement de son cœur ou la régulière pulsation de sa respiration. Quelque chose attira son attention. Sur le visage de la créature, quelque chose se mêla au sang qui coulait. Quelque chose de liquide, de transparent, quelque chose qui ne pouvait être qu’une larme. La chose sanglotait doucement. Il regarda le coin de la paupière qui n’était pas dissimulée par le nez de la créature. Elle tremblait imperceptiblement. Et du coin de cette paupière naquit une nouvelle larme, petite masse d’eau salée qui grossissait doucement, au rythme de l’agonie. Elle se détacha doucement, sans un bruit et commença à rouler, à escalader l’arrête du nez délicat de la créature. Elle arriva au niveau du filet de sang, ralentit, s’arrêta, frémit un peu avant de disparaître, happée par cette masse rouge et poisseuse. Son regard revint à la paupière de la créature trop de créature, et de chose... vision devenait indistincte, comme si une brume sombre avait commencé à emplir la pièce, se déversant des murs. Elle se répandit rapidement et la dernière vision vision répétée... chose. Il ne savait pas pourquoi mais il n’avait jamais été aussi sûr de quelque chose chose... plafond rouge quelques instants auparavant. Il se redressa doucement, s’asseyant dans l’habitacle, le haut de son crâne effleurant le plafond de pierre. Il regarda de part et d’autre. Le plafond bon je ne le préciserai plus, mais quand je mets en gras plusieurs fois le même mot, c'est que je trouve qu'il a été répété trop de fois dans un laps de tps trop court... à éviter... insérer ses quatre doigts dans chacune d’entre elles ca donne l'impression qu'il n'a que quatre doigts, embêtant pour lui le rougeoiement de flammes pour l’instant invisibles dansait avec des ombres mouvantes sur ce plafond richement décoré manques le "s", et la phrase me gêne, des flammes qui dansent aucun pb, mais un rougeoiement avec des ombres oui... Je reformulerais... peur ne se lisait dans son regard. La peur ne pouvait plus l’atteindre désormais, savait-il même encore ce qu’était lapeur ? dans la botte, un peu en dessous du genou, qui séparait la botte il serait bon de nous mettre en route de suite. c'est françcais ca "de suite" ? En tout cas, ce n'est pas très classe dans la bouche d'un vampire Carstein... le jeune homme, mais qu’était cette chose au dehors ? Le jeune homme, une longue épée au poing, descendit prestement de la diligence alors que les cris et ce que Joshua, ayant retrouvé un peu ses esprits, identifia comme des sonneries de cors redoublaient. Des silhouettes sortaient de la forêt, brandissant des lances primitives, des gourdins et des lames ternies. Elles se précipitaient vers le jeune homme qui, toujours au pied de la diligence, semblait les attendre, dans une posture de garde relâchée, l’épée à peine levée. Joshua se mit péniblement à genoux en s’aidant des banquettes de part et d’autre de lui, ses jambes refusant toujours de le porter. La première silhouette atteignit le jeune homme en hurlant, mais son cri mourut lorsque le jeune homme, ayant esquivé avec une aisance incroyable le coup de masse qui visait sa tête, le transperça de sa longue épée. Joshua se déplaçait vers la porte à genoux tandis que le jeune homme les toits, masse sombre et gondolée de tuiles d’ardoise "s" à "masse" et "sombre" non ? bâtiment, s’élevait une tour, sombre et solitaire, qui semblait prendre ses racines derrière le bâtiment La toiture en était encore plus délabrée bon là sorti du contexte ce n'est plus très visible, mais je pense que le "en" est mal venu, il ne se réfère à aucun fait précédent, à moins que je n'ai loupé quelque chose...L’aube et proche "est", je pense.son sourire avait laissé place, l’espace d’un instant à une expression plus grave. Moi je metterai un virgule apres "instant"...Bon maintenant passons au chapitre 2 : demain les rares lois auxquelles tu devras te plier. Repose toi, demain portes, la plus à gauche dans le mur en face d’eux avant de se diriger vers la porte du centre dans le mur de droite. Joshua franchit la porte rudes et dur était le labeur que chaque membre de la famille devait fournir. Lors d’un hiver particulièrement rude Soudainement, le destrier du chevalier renâcla nerveusement et s’immobilisa Ici je sais que l'allitération en "ent" est très intéressante et donne un cachet plus authentique à ton récit, mais une de moins ne changera pas grand chose, et je pesne que "Soudain" est quand même beaucoup mieu ici que "Soudainement".qu’un douce damoiselle ait Une, faute de frappe à qui Jean devait la vie et qui lui devait la vie lui Alors là j'aime pas du tout la fin, c'est un peu embrouillé et pas très jolie, je reformulerais... lame vers le heaume de Jean qui esquiva le coup de justesse avant de frapper le vampire de son bouclier, cherchant à briser sa garde pour le percer de sa propre lame, mais il évita le coup d’un gracieux bond en arrière et la lame de Jean ne rencontra que son bouclier. L’armure du jeune chevalier émit un chuintement et fondit lorsque la riposte du vampire l’atteignit au flanc, mais grâce au travail des maîtres forgerons, le coup n’eût pas plus de conséquences. Le combat se poursuivit, au rythme du fracas des boucliers et du sifflement des lames sale et élimé, couvert de boue et ses doigts sales Now le chapitre 3 : rendu encore moins rapide Moins rapide, non ca ne va pas... Plus lent ou ralentit plutôt ? groupe compact des vingt guerriers et le groupe se remit en route, les deux petits groupes La progression était lente, les Nains avançaient lentement Donc ils sont vraiment pas rapide , moi je supprimerai un des deux "lent"... gluante prit alors la forme de filaments gluants Ben voilà c'est tout ce que j'ai pu remarquer. La fin est excélante, le rythme est haletant et je n'ai déniché aucune répétition ou autre... Un travail d'orfèbre, bravissimo ! Et avec tout ça j'ai pas eu le tps d'écrire la fin de mon chapitre 7, me suis laissé embarquer par ta splendide...histoire Modifié le 26 juin 2005 par Xarys Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 10 juillet 2005 Partager Posté(e) le 10 juillet 2005 Argh le traître, il profite de mon absence 'Internet pour poster... Bon, pas grand chose, sinon, très bon boulot et vivement la suite Korelion, Nain en string rose Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wilheim Von Carstein Posté(e) le 26 juillet 2005 Auteur Partager Posté(e) le 26 juillet 2005 (modifié) salut à tous, merci tout d'abord pour vos commentaires, les modifications idoines ont été effectuées. Ensuite, désolé pour le retard monstre, entre les oraux et le début des vacances, le récit est un peu passé au second plan. Voici une suite assez courte, dont l'intérêt principal est de présenter les méthodes de chasse des vampires. J'attends vos commentaires car quelque chose me chiffonne dans cette partie mais je manque un peu de recul pour voir quoi. J'espère que vous trouverez Merci d'avance et bonne lecture. La fin du voyage dans les catacombes et les égouts se déroula sans incident. Il leur fallut encore environ une nuit de marche avant d’atteindre la surface et plus ils montaient, plus les égouts s’animaient. De gros rongeurs faisaient résonner les tunnels de bruits de course précipitée, la fange s’écoulait paresseusement dans les canaux de pierre et gargouillait au niveau de grilles rouillées. Mais plus que ces signes de vie, ce fut le retour de cette sensation de gêne si particulière en présence du soleil qui leur indiqua qu’ils touchaient au but. Les quelques mètres d’épaisseur de rocher qui les séparaient du monde de la lumière ne suffisaient plus à la dissiper. Ici et là, la lumière haïe de l’astre perçait les ténèbres, descendant le long des puits d’aération et des grilles des caniveaux. Enfin, ils trouvèrent une courte volée de marches menant à une lourde porte verrouillée. Ils avaient achevé la première étape de leur voyage. Ils attendirent la nuit avant d’émerger silencieusement de leur cachette, telles les ombres gracieuses d’un cauchemar troublant. Ils se trouvaient au fond d’une petite ruelle en cul-de-sac déserte et sombre. Les façades des bâtiments de part et d’autres étaient si rapprochées que seule une fine ligne de ciel était visible. Le temps était couvert et une fine pluie tombait sans discontinuer, faisant chanter les toitures et les pavés. Il n’y avait pas d’autre bruit et si la ville n’avait pas été envahie par la chaleur des vivants, les vampires auraient pu penser qu’elle était déserte. La faim de sang frais les tenaillait à présent et ils quittèrent la ruelle déserte en quête de lieux plus animés où ils pourraient se repaître. La nuit était jeune et ils trouvèrent sans peine une auberge pouilleuse dont la porte entrebâillée laissait échapper un rayon de lumière orangée, des rires, des chants et des effluves de bière. La salle était masquée par la crasse des carreaux et de lourdes tentures. Seuls Joshua et Helena descendirent la courte volée de marches pour entrer dans la salle, les autres allèrent se dissimuler dans une ruelle à quelques pas de là. Après un bref éblouissement dû à la lumière, Joshua put jeter un regard circulaire dans la pièce. Elle était assez grande et bien remplie. Les murs avaient sans doute été chaulés récemment car leur blancheur contrastait fortement avec l’aspect jauni du plafond. Des taches de suie huileuse s’étalaient à la verticale des nombreux chandeliers de bois qui éclairaient la pièce. Les massives poutres de pin brut qui soutenaient l’édifice occupaient les coins de la salle dallée. La majorité de la pièce était occupée par un labyrinthe de chaises et de tables de bois rude entre lesquelles les deux serveuses se frayaient tant bien que mal un chemin. Au fond de la salle, un vieil homme mince vêtu d’un tablier usé se démenait derrière un imposant comptoir de pierre percé d’alvéoles dans lesquelles cuisaient une soupe odorante. Le mur derrière lui était percé d’une ouverture fermée par une simple tenture de drap d’un bleu délavé. La quinzaine de clients fit silence à l’entrée du couple d’aristocrates et posa sur eux un regard inquisiteur. Ils semblaient pour la plupart être des artisans locaux, des hommes trapus aux visages taillés à la serpe dévorés par d’imposantes barbes. Leurs mains calleuses empoignaient des chopes d’étain remplies de bière, sans doute leur unique réconfort après une dure journée de labeur. L’une des serveuses au visage fatigué les fit asseoir près d’un poêle de fonte noircie tandis que les conversations reprenaient petit à petit. Tout en affichant comme lui un dégoût non voilé pour l’endroit, Helena attira l’attention de Joshua sur une tablée de trois hommes à l’air patibulaire d’un imperceptible mouvement de la tête. A l’écart des autres clients, le visage sale et mal rasé, les trois malandrins les fixaient ostensiblement du regard en arborant des sourires édentés. « -Je crois que ceux-là feront l’affaire. » La voix d’Helena avait résonné dans la tête de Joshua et rien, si ce n’est une courte lueur prédatrice dans son regard n’aurait pu prévenir les trois hommes des conséquences funestes de leurs actes. « -Ainsi soit il. » Helena et Joshua feignirent de remarquer l’attention que leur portaient les trois hommes alors que la serveuse leur amenait une écuelle de soupe à chacun. Ils parurent alors devenir nerveux et Helena lançait des regards implorants à Joshua criants de vérité. Il lui prit alors galamment la main et la mena avec une certaine nervosité vers la sortie, s’assurant du coin de l’œil que les trois hommes leur emboîtaient bien le pas. La rue était déserte. Le bruit de pas cadencé d’une patrouille était audible pour les vampires mais elle était loin et leurs poursuivants ne l’entendraient sans doute pas. Ils s’éloignèrent d’un pas rapide, jetant des regards effrayés par-dessus leur épaule. La filature devint une poursuite. Après quelques instants, le couple d’aristocrates, apparemment peu familier du quartier se retrouva pris au piège dans une ruelle sans issue. Les trois brigands ricanèrent en s’approchant de leur proie acculée, tirant leur poignard de leur ceinture. Ils s’arrêtèrent cependant, stupéfaits, lorsque les deux vampires se retournèrent, révélant leur vraie nature. Leur visage avait retrouvé leur pâleur cadavérique lorsque la potion d’Helena avait cessé de faire effet quelques instants plus tôt et au lieu de la peur qu’ils s’attendaient à y lire, les trois mortels ne virent qu’une inextinguible soif dans leurs yeux morts. Des silhouettes sombres semblèrent émerger des murs dans le dos des brigands. A+ Modifié le 26 octobre 2005 par Wilheim Von Carstein Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 6 août 2005 Partager Posté(e) le 6 août 2005 Bien !! Je vais pas m'attarder sur la forme parce que j'ai rien a y redire !! C'est parfait, c'est beau et sans fautes d'ortho !!! Sinon, le fond est bien mené mais c'est vrai que l'épisode n'a pas de lien veritable avec la trame de l'histoire et que c'est plus pour préseter les methodes de chasse que pour faire avancer tout ca !!! Sinon c'est bien, et j'attends une suite ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jorgar Heise Posté(e) le 8 août 2005 Partager Posté(e) le 8 août 2005 Et bien ma foi, quelle bonne surprise, entre deux voyages, je trouve une suite!!! Bon, rien à redire sur la forme qui reste toujours trés bonne, mention spéciale à la description de la salle de l'auberge qui est trés bien menée: on se représente tout à fait le lieu, le type de personnages qui s'y trouvent, etc. Une trés bonne déscription d'ambiance!! Quand au fond, et bien je ne crois pas qu'il y ait à s'étendre beaucoup, je trouve assez fine la façon dont les vampires se "nourrissent", au début je pensais à un carnage subit dans l'auberge, mais j'ai été aréablement surpris par la...finesse de ta vision de la chose. trés bien trouvé, vraiment! Ceci dit le passage est un peu court pour vraiment commenter, l'intrigue n'avance pas beaucoup, si ce n'est qu'enfin les vampires sortent des egouts. Bref pour conclure, un passage court mais loin d'être inconsistant pour autant! Je dirais que c'est une suite "de remise en route", ce qui m'améne à ma minute conseil grand-père: attention à ne pas verser dans l'ecriture "commerciale", ce qui à la sauce warfo, donnerait: ecrire une suite à tout prix pour ne pas risquer de briser l'attention de ses lecteurs les plus assidus, au risque de finalement galvauder quelque peu la qualité de son récit...Ca ne veut pas dire que tu l'as fait, bien au contraire, mais écrire à tout prix signifie bien couvent écrire de facon creuse...Et il serait éminement dommage pour un texte de cette qualité de tomber dans ce petit travers! Jorgar Heise, qui reste plus que jamais fan de ce texte! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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