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Dernier regard


Wilheim Von Carstein

Messages recommandés

Hello!

Toujours aussi bon, même si c'est un chouia court!

Sinon, je vois pas ce qui peut paraître choquant dans ce passage. leseul défaut, c'est que (pour l'instant), il n'y a pas de rapport avec l'histoire, et que ça fait un peu moment de divertissement (genre le passage d'un film qui ne sert à rien sinon remplir 3 minutes de bandes... Je sais pas si je suis très clair, si ça va pas, on en rediscute Whil')

Korelion, à la bourre pour son(ses) textes...

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Salut à tous,

merci pour vos commentaires, toujours aussi bienvenus!

Si la forme de la chose ne vous choque pas, tant mieux. :D

Sinon, en ce qui concerne le fond, qui ne semble pas vous satisfaire, il me semblait logique de nourir un peu les vampires après le voyage et les épreuves dans les souterrains et cela donnait une occasion de décrire un peu la non-vie des vampires. Mais bon, si ça vous semble déplacé, j'le f'rai pu :D:clap:

A+

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Mais bon, si ça vous semble déplacé, j'le f'rai pu

Le faire une fois est intéressant et permet de rapprocher le lecteur des personnages en les faisant vivre, mais rien ne sert de le décrire une autre fois, ce qui serait quelque peu redondant.

Pour les autres fois simplement dire qu'ils ont "acheté" un peu de sang frais à la taverne est suffisant.

Mais beau passage bien décrit, tes descriptions de bâtiments me surprenant toujours agréablement par leur beauté :D .

Iliaron

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  • 3 semaines après...

Salut à tous,

désolé pour le retard pris dans l'écriture. Voila la suite. J'espère que cela vous plaira.

Bonne lecture.

Le sang frais avait quelque chose de réconfortant après les épreuves des derniers jours mais les vampires ne s’en délectèrent qu’avec retenue. Abandonner des cadavres exsangues derrière eux aurait attiré l’attention sur eux et les trois brigands leur seraient de toute façon plus utiles vivants que morts. Laissés aux frontières de la mort, leur esprit fut lié à celui de Marcus par un rituel antique. Tandis que ses enfants psalmodiaient, Marcus marqua ses trois esclaves mortels, traçant de ses longs ongles acérés un sceau sanglant dans la chair de leur poitrine avant d’y déposer une goutte de son sang. Les trois brigands se tordirent de douleur, rendus muets par la mort noire qui parcourait désormais leurs veines, leur corps secoués de spasmes tandis que leur esprit était vaincu par la puissance du sang impie. Lorsqu’ils se relevèrent, haletants, leur regard avait quelque chose de terne. Leurs yeux n’étaient pas vitreux, simplement inexpressifs.

« Que désirez-vous, Monseigneur ? bredouillèrent-ils à l’unisson.

- Rien si ce n’est que vous preniez du repos, pour l’instant, répondit Marcus. Votre tâche ne commencera qu’à l’aube. Il vous faudra alors vous mettre en quête d’un magicien résidant dans la cité. Il devrait être assez âgé et versé dans les chroniques anciennes, elfiques aussi bien que naines. Trouvez l’endroit où il réside et étudiez la disposition des lieux aussi précisément que vous le pourrez. Soyez discrets et efficaces, je ne tolèrerai pas l’échec. Si vous étiez mis en difficulté, ne vous laissez pas prendre vivants. J’attendrai votre retour à la tombée de la nuit à l’entrée des égouts qui se trouve plus bas dans cette rue. Allez maintenant. »

Les trois malandrins s’inclinèrent et quittèrent la ruelle après s’être assurés que la voie était libre. Le lien de sang qui les reliait désormais à Marcus en faisait des esclaves dociles, totalement dévoués à leur maître et qui se seraient tranchés la gorge pour peu qu’il leur en eut donné l’ordre. Mais le sceau de sang gravé dans leur chair les désignait clairement comme touchés par les seigneurs mort-vivants ce qui poserait un problème de taille s’ils venaient à être tués ou capturés. Les vampires retournèrent discrètement à l’entrée des égouts où ils se barricadèrent. Marcus avait en effet décidé de ne sortir de l’ombre qu’une fois le magicien débusqué, les vampires et leurs tenues d’une autre époque manquant de discrétion dans la ville grouillant de soldats. La nuit passa sans incidents. Les vampires se reposaient à tour de rôle, recouvrant leurs forces en vue de la journée de veille qui approchait. L’aube vint, faisant poindre ici et là un rayon de lumière dans lequel dansait la poussière. Le tour de garde se poursuivit, deux vampires surveillant les abords tandis que les autres tentaient tant bien que mal de tomber en léthargie, privés de cercueil et d’une épaisse couche de terre entre eux et la lumière brûlante.

Le crépuscule vint enfin restaurer les ténèbres. Peu après le naufrage complet du soleil dans l’océan à l’Ouest, les pantins de chair vinrent annoncer le résultat de leurs recherches diurnes. La ville ne contenait que peu de magiciens, leur présence étant dans le meilleur des cas tolérée par le clergé d’Ulric. En questionnant les vieillards, les archivistes et tous ceux dont la mémoire couvrait les trente dernières années, les trois limiers avaient éliminé un à un tous les pratiquants des arcanes trop jeunes, qui n’avaient jamais quitté la cité ou qui ne s’y étaient installés que récemment. Il n’en restait qu’un seul qui aurait pu être le lecteur indélicat des archives naines dont Gromwulf avait parlé. Il s’appelait Dietrich Demlher et habitait un petit manoir dans le cercle intérieur de la cité. Les patrouilles de la garde étaient plus fréquentes dans les beaux quartiers, aussi les trois brigands ne s’étaient pas attardés, de peur que leur comportement paraisse suspect aux yeux des gardes. La propriété était entourée par un mur de pierre taillée qui renfermait un petit jardin et la bâtisse elle-même, fait assez rare dans la cité. La plupart des bâtiments donnaient en effet directement sur la rue et cet espace vert et fermé laissait présager de l’opulence du maître des lieux.

Après avoir remercié leurs esclaves en les vidant de leur sang, les vampires dissimulèrent les corps dans l’entrée des égouts. Ils ingurgitèrent un peu de la potion sanguine d’Helena avant de se diriger par groupes de deux ou trois vers la poterne qui donnait accès à la ville haute. Joshua et Luther ouvrirent la marche et arrivèrent devant la porte au bout d’une petite demi-heure. Ses lourds battants étaient renforcés d’acier pâle sur lequel était frappé le loup, symbole de la ville. Elle était gardée par cinq solides soldats dont les hallebardes luisaient d’un faible éclat mordoré à la lueur des braseros de fer noirci. Ils se tenaient de part et d’autre de la poterne, dans de petites salles de garde taillées dans le rempart. Sur ce même rempart, à quelque dix mètres plus haut, une quinzaine de soldats armés de puissants arcs de chasse surveillaient la chaussée en contrebas à travers les meurtrières du chemin de ronde couvert. Deux longues oriflammes tombaient de part et d’autre du bastion, mêlant le bleu sombre, presque invisible dans la nuit, et le blanc immaculé qui étincelait de fils d’or que la douce brise nocturne révélait en faisant ondoyer le tissu à la lueur des flammes.

Le sergent se leva à leur approche, quittant le confort de son tabouret près du feu et agrippant le manche de son arme de ses doigts courts et épais. Sous son chapeau bouffant fiché d’une plume rouge, ses yeux d’un gris d’acier dévisagèrent les nouveaux arrivants. Joshua réprima un sourire lorsqu’il perçut les pensées que leur tenue inspirait au garde.

«-Bien le bonsoir, messeigneurs, Ulric vous ait en sa garde. Pourrais-je savoir ce qui vous amène dans la ville haute à une telle heure de la nuit ?

-Nous rentrons à notre auberge après une soirée… mouvementée, dirons-nous, répondit Luther avec un sourire et un clin d’œil.

-Fort bien, répondit le soldat avec un air de connivence. Passez une bonne nuit. »

Le sergent à l’épaisse barbe brune fit alors un signe de tête à ses hommes qui s’arc-boutèrent contre la porte. Celle-ci s’ouvrit vers l’intérieur, sans un bruit, révélant un court tunnel dallé qui perçait le rempart. Il était éclairé par des torches qui révélaient les frises polychromatiques usées qui ornaient les pierres. Les deux vampires s’engagèrent dans le tunnel en échangeant un salut muet avec les gardes. Luther se retourna.

«-Au fait, sergent, nos amis ne vont sans doute pas tarder à se présenter à vous. Vous les reconnaîtrez sans peine. Pourrez-vous leur dire que nous les attendons à l’auberge je vous prie ? Ils sauront de laquelle je parle.

-Oui, monseigneur. Je n’y manquerai pas.

-Merci, vous êtes un brave homme. Voilà de quoi égayer votre garde, dit-il en lui donnant une couronne d’or. »

Tournant les talons, les deux fois nés remontèrent le tunnel en pente douce et émergèrent sur une petite place d’armes pavée ornée d’une statue en pierre d’Ar-Ulric. A droite et à gauche s’élevaient des bâtiments austères, à deux étages, servant sans doute de casernement à la garde au vu des blasons et des bannières qui en ornaient les porches, et ne laissant que de petites allées courant le long des remparts. En face, les façades faisaient le coin de la place et étaient séparées par une large voie flanquée de rigoles de pierre. La place était déserte et éclairée par des lanternes de bronze forgé placées en haut de mats de bois brut. Les vampires se dirigèrent vers la rue située en face d’eux, le bruit de leur pas étrangement déformé par l’écho que se renvoyaient les bâtiments. Ils allèrent se poster à l’endroit prévu et attendirent. Les autres ne furent pas longs à les rejoindre et, alors que la lune croissait dans le ciel étoilé, éclairant la cité endormie de ses pâles rayons, les vampires se rapprochaient lentement du but de leur voyage.

A+

Modifié par Wilheim Von Carstein
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leur esprit fut lié à celu

Juste pour dire que la, je mettrai quand meme au pluriel, ca rend mieux.

Sinon c'est toujours aussi bon ! Peut etre que je retrouverai des defaut un jour mais c'est pas pour l'instant !! En attendant, on passe par tout les lieux, on voit tout les peuples je vois pas que demander de plus ! L'action est entrainante, les descriptions vivantes et l'intrigue irréprochable :clap:

Tu vois, j'ai rien à redire ! Suite !

@+

-= Inxi =-

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leur esprit fut lié à celu

Juste pour dire que la, je mettrai quand meme au pluriel, ca rend mieux.

Et bien non, car ils n'ont qu'un seul esprit chacun. On dirait : leurs mains furent liées mais pas leurs esprits furent liés.

Sinon, merci pour ton commentaire et tes encouragements :clap:

A+

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Et bien, décidemment, je dois être crevé, je n'avais ni vu cette suite ni celle d'Inxi (je lui précise: je commente demain, j'imprime son texte car j'avais aussi manqué sa précédente suite :P ) :wink: .

L'histoire est donc toujours aussi bonne, et tu sais parfaitement faire durer les passages, car au fond il ne se passe absolument rien ^_^ .

Par contre, chapeau bas, je craignais du bourrinisme, et bien nom, tout est en finesse :clap: .

l'intrigue irréprochable

Arrf, je vais tenter un reproche: l'intrigue est bien, mais simple. Au fond on passe de quêtes en quêtes, mais il n'y a pas plein d'indices judicieusement passés qui nous font comprendre l'intrigue. Je veux dire que pour l'instant, le suspense est: que se passera-t-il quand ils trouveront la plante qu'ils cherchent?, et pas: que vont-ils trouver?.

J'ai cette idée qu'une intrigue très bien réalisée, c'est une intrigue où il y a plein d'indices par exemple sur l'ennemi, mais on ne sait ce que c'est. Je ne sais si vous connaissez la Guerre de la Faille, de Feist. Là l'intrigue m'apparaît superbe, car jusqu'à vingt pages de la faim (sur 2000 ^_^ ), on se fait berner par qui est le "représentant" de l'ennemi, et l'on ne sait pas quio est l'Ennemi, à part au moment où il apparaît.

Dans ce texte, on doit faire parler quelqu'un, qui indique la direction de quelqu'un d'autre etc... (je simplifie beaucoup quand même ^_^ ). Je pense que l'intrigue naîtra réellement une fois que l'on s'approchera du prologue (enfin, je me comprends :wink: )

Je précise quand même que j'adore le texte, je donne vite fait mon avis ^_^ .

Iliaron, ou l'art de développer quatre fois plus une parole que le texte lui-même :wink:

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l'intrigue est bien, mais simple. Au fond on passe de quêtes en quêtes, mais il n'y a pas plein d'indices judicieusement passés qui nous font comprendre l'intrigue.

Remarque très instructive et constructive que je te remercie beaucoup d'avoir faite. C'est vrai que pour l'instant, l'intrigue est assez simple : c'est un peu du porte-monstre-trésor.

Mais rassure toi, certains éléments oubliés qui sont apparus au début du texte vont faire basculer la situation... dans peu de temps. L'histoire risque d'être passablement plus longue que ce que j'avais moi même prévu au départ (il faut se rappeler que l'hsitoire est un flash-back et qu'il y a 700 ans à raconter), à moins d'avoir recours à des ellipses assez draconiennes... mais cela risque de donner un côté bâclé à la fin de l'histoire... je verrais au fur et à mesure.

En tout cas, merci encore pour vos commentaires. Et pour Inxi-Huinzi : on ne sacrifie pas la grammaire au plaisir des yeux! 8-s:whistling:

A+

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Bon que dire sinon, toujours aussi bien !

C'est veai que je rejoins Iliaron sur le côté un peu série télé de l'intrigue...

On a à chaque fois une quête à résoudre, mais LE grand objectif reste encore lointain et obscur...

Korelion, qui songe toujours à ce que peut faire un vampire avec un symbole sugmarite ? :whistling:8-s

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Salut à tous,

voila une suite (ça s'enchaîne assez vite, profitez-en, ça risque de ne pas durer très longtemps :whistling: ) qui lance l'action. Le fight au prochain épisode!

J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture.

La demeure du mage était telle que les défunts éclaireurs l’avaient décrite. Entourée par un mur de pierre un peu plus haut qu’un homme, elle se composait d’un bâtiment central, haut de deux étages, flanqué de part et d’autre par deux ailes plus basses. Les murs en avaient été peints d’un rouge sombre et profond qui contrastait avec la teinte plus vive des tuiles qui couvraient les toits gondolés, donnant à l’ensemble l’allure d’un brasier figé. A la jonction entre le bâtiment principal et l’aile ouest se dressait une fine tour. Elle était aveugle hormis pour de larges carreaux noircis, juste sous les corbeaux qui soutenaient le toit. A l’exception de la pièce située en haut de la tour, la bâtisse semblait plongée dans l’obscurité, rubis sombre serti dans un écrin de verdure frémissante.

Psalmodiant une incantation rauque, Manndred posa sa main décharnée sur l’imposante serrure de la grille d’entrée. Celle-ci sembla se racornir et rouiller à une vitesse sidérante en produisant un chuintement faible mais désagréable. S’assurant que personne ne les épiait, les vampires pénétrèrent dans le jardin endormi. Une allée de basalte pilé menait à la petite cour que formaient les bâtiments. Les volets fermés ne laissaient échapper aucune lueur, seules les fenêtres de la tour luisaient d’un éclat orangé. Des sculptures tourmentées ornaient la cour. Elles étaient taillées dans une pierre étrange, sombre et parsemée de petits trous. Assez informes, elles faisaient penser à des geysers pétrifiés hauts de deux mètres. Tout autour des bâtiments, le jardin tapissé d’herbe sombre et parsemé de petits arbres soigneusement entretenus était sillonné par un réseau d’allées étroites de pierre volcanique.

Une sensation diffuse de magie emplissait les sens de Joshua. Il aperçut plusieurs fois du coin de l’œil de fines fumerolles rouges qui semblaient monter des allées. Il ne savait pas de quel vent de magie il s’agissait mais il lui semblait l’avoir déjà rencontré auparavant. Cependant, comme tous les souvenirs provenant de sa première vie, il ne s’agissait que d’une impression confuse, un vague pressentiment. L’impression de mal-être qui s’emparait parfois de lui commençait à se profiler dans son esprit. L’air était oppressant. Il revit brièvement le visage qui hantait sa conscience dans ces moments, toujours le même. Sa main droite le brûlait et venait ajouter à son inconfort.

Les vampires atteignirent le pas de la porte après être passés entre les deux rangées de statues étranges. Elle était taillée dans un bois rouge, peut être du cèdre ou du pin, et ornée de motifs de cuivre qui rappelaient des flammes. Manndred se préparait à faire subir à la serrure le même sort que celle de la grille lorsque Marcus l’interrompit.

«-Je sens que cette demeure est protégée par plus qu’une solide porte et une serrure complexe. Le magicien qui demeure ici a dû tisser des enchantements de protection. Restez sur vos gardes. Il ne sera peut être pas possible de s’emparer du codex sans combattre. Joshua et Luther, restez ici, surveillez l’entrée. »

Luther parut indigné mais s’exécuta. Joshua n’en était pas sûr, mais il lui semblait que Marcus lui avait lancé un regard en coin tandis qu’il parlait. Avait-il lu le tourment dans ses pensées ? Le Patriarche s’engouffra silencieusement dans la maison, suivi des six autres vampires, tandis que Luther faisait signe à Joshua d’aller se dissimuler dans l’ombre de l’aile est, tandis qu’il faisait de même au pied de l’aile ouest. Joshua, accroupi derrière un tonneau, vit Hector entrer en dernier dans la bâtisse et refermer précautionneusement la porte derrière lui. Le jeune vampire se mit alors à scruter le jardin et la grille, de plus en plus mal à l’aise à la vue des fumerolles rougeâtres. Il lança un coup d’œil vers la silhouette presque invisible de Luther et lui demanda télépathiquement si lui aussi percevait les étranges feux follets. Mais ça n’était pas le cas. Luther suggéra qu’un petit manque de sang pouvait causer ce genre de troubles, mais ça ne ressemblait pas au voile rougeâtre de la soif que Joshua connaissait.

Quelques minutes passèrent, lentes et mornes. Joshua essayait de dissiper le trouble grandissant en lui en observant les jeux d’ombre et de lumière que la lune créait sur les feuilles des arbres du jardin lorsque plusieurs évènements s’enchaînèrent rapidement. Le regard de Joshua fut tout d’abord attiré par la grande allée de pierre volcanique, qui sembla littéralement s’embraser comme les légères volutes rouges se transformaient en un violent brasier éthéré. Avant même qu’il ait eu le temps de prévenir Luther de ce fait inquiétant, les vitres et les volets du deuxième étage du corps principal du bâtiment volèrent en éclats, projetant des débris enflammés dans la cour. Une énorme langue de feu jaillit par les ouvertures, éclairant le jardin d’une lueur infernale pendant une fraction de seconde avant de se rétracter à l’intérieur du bâtiment. Pris de court par la tournure des évènements, Joshua resta hébété pendant un bref instant. Quand il reprit ses esprits, les statues en face de lui étaient prises dans un malstrom écarlate. Elles semblèrent rougir et se liquéfier sous l’action des bourrasques. La température s’élevait rapidement et Joshua dut reculer sous l’effet de l’intense chaleur, protégeant ses yeux de la vive lueur qui émanait désormais des statues. La base de la sculpture la plus proche se souleva, se détacha de son socle et dégoulina sur le sol, tel un pied de roche en fusion, en produisant un chuintement suraigu.

Les vents de magie tourbillonnaient furieusement à présent. L’air était saturé de magie à l’état pur et crépitait violemment. Dans la masse écarlate de magma qui s’approchait de lui, Joshua vit deux fentes d’un blanc lumineux s’ouvrir. La demi-douzaine de statues s’avançait maintenant d’un pas mal assuré vers les deux vampires. Au-dessus de leurs têtes, des cris s’élevèrent.

A+

P.S.: oui, je sais, c'est un peu court...

Modifié par Wilheim Von Carstein
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C'est court, oui,mais c'est intense :

Bon, points négatifs :

-

Les murs en avaient été peints d’un rouge sombre et profond qui contrastait avec la teinte plus vive des tuiles qui couvraient les toits gondolés, donnant à l’ensemble l’allure d’un brasier figé.

Si j'ai bien compris : mur en rouge sombres, et tuiles en rouge vifs? Auquel cas, pas de "contraste à proprement parler, puisqu'il s'agit de la même teinte! Du rouge sur du rouge, ça contraste difficilement! En même temps, j'ai beau y réflechir, je vois pas d'autres mots pour exprimer ce que tu veux nous faire comprendre. Mais même enfait, si ça donne l'allure d'un brasier, on ne devrait pas avoir de distinction possible entre le sombre et le vif, bref, on comprend l'allure qu'a la maison, mais les mots ne conviennent pas ( C'est du pinaillage, mais vu la qualité du récit, pour trouver des points négatifs, faut pinailler... 8-s )

Points positifs :

-On renour avec le Genre qui fait ton art, la description complexe et baroque. Bref, que du bonheur!

-Enfin l'intrigue avance à grand pas (non, pas Aragorn :mrgreen: ). Bon, ce n'est pas dit, mais je pense avori compris 2 3 choses maintenant, je te MP voir si je me gourre, et non, je ne poste pas ici, parceque c'est tellement plus fun de laisser chercher les autres :D

Un détail : Commentva-tu faire pour nous expliquer ce qui c'est passé à l'intérieur? De mon point de vue, ça semble difficile : Marcus n'apas très confiance en joshua visiblement, donc adopter le point de vue de Marcus laissera planer un doute sur la véracité des faits. Utiliser un Deuxième personnage principal, choisi parmi les vampires qui accompagnent Marcus, (mais cela impliquera que ce personnage DEVRA être plus suivi, je veux dire, qu'on s'attardera plus sur lui que sur les autres vampires) ou ne pas donner de détails, mais là, ce serait frustrant!

Korelion, ha oui : LA SUITE!!!

ps : tiens, faudrait sérieusement que je m'y mette moi aussi :whistling:

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Oui je confirme c'est un peu court :whistling:

Enfin bref, sinon c'est du tout bon ! J'ai cru voir une faute a un moment et en fait ... bah ... Y en avait pas 8-s Donc toujour sune bonne rigueur sur la forme !!

Sur le fond, on avance doucement avec cette intrusion dans la demeure ! Donc comme tu l'as précisé, prochain passage sera du combat ! Donc j'attends de voir ce que ca donne ! Ah oui ! Sinon essayes d'eclaircir un peu plus le passage avec la chaleur tout ca parce que ca devient confus mais pas totalement !!Voila !!

@+

-= Inxi =-

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Salut à tous,

tout d'abord, merci pour vos commentaires avisés. J'aimerai d'ailleurs y revenir :

Inxi-Huinzi : le passage dont tu parles, c'est celui de la fin? quand les statues commencent à se mouvoir? J'aimerai que tu me donnes un peu plus de précisions sur ce qui te gêne stp, histoire d'y apporter les corrections nécessaires.

Korelion : ben... il peut y avoir contraste à partir du moment où les teintes sont différentes. Tu avoueras qu'on voit franchement la différence quand on place une bouteille de rouge à côté d'un pot de ketchup (j'essaye de trouver un exemple qui te soit le plus familier possible :ermm::lol: ).

S'il est vrai que, dans une flamme, la transition se fait de façon très progressive, avec ce dégradé si difficile à obtenir pour nous, pauvres peintres, et bien... heu... voila quoi... le bâtiment à des "allures" de brasier... (bon, je sais, c'est minable comme explication)

Donc, voila la suite. Bonne lecture.

Luther prononça un mot de pouvoir et un feu violacé naquit dans ses yeux. Mais avant qu’il n’ait eu le temps d’achever l’incantation de son sort, la flamme se dissipa.

« Hmm… ça risque de poser quelques problèmes, marmonna-t-il d’un air ennuyé. Joshua ! Ne reste pas là. On ne peut combattre ces créatures. Allons plutôt aider les autres. »

Acquiesçant d’un signe de tête, Joshua se rua à l’intérieur à la suite de Luther, évitant de peu la langue de feu que la statue de magma la plus proche cracha dans leur direction. Les vampires refermèrent la porte juste à temps et celle-ci se mit à fumer et à craquer sous l’effet de la chaleur. Ils se trouvaient dans un vaste hall d’entrée au sol ornée d’arabesques de mosaïque écarlate. Deux grandes portes s’élevaient de part et d’autre d’un grand escalier de marbre et de fer forgé en face des vampires et, à leur droite comme à leur gauche, une ouverture menait dans chacune des ailes par un corridor plongé dans l’obscurité. Un fracas assourdissant provenant de l’étage supérieur renseigna les vampires sur la marche à suivre et tous deux se ruèrent vers l’escalier, tandis que des coups sourds commençaient à faire sortir la porte de ses gonds dans leur dos.

Grimpant quatre à quatre la première volée de marches droite ils arrivèrent à un large palier orné d’une statue de bronze grandeur nature d’un vieil homme encapuchonné s’appuyant sur un bâton tordu. De part et d’autre de la statue, une volée de marches s’élevait vers le premier étage en une gracieuse courbe. Les vampires en empruntèrent chacun une tandis que les bruits de combat se rapprochaient. Ils arrivèrent au palier carré du premier étage. Il entourait et surplombait la massive cage d’escalier et donnait sur de nombreuses portes. Au sol, un épais tapis d’un rouge profond étouffait le bruit du pas hâtif des vampires, tandis qu’ils se ruaient vers l’escalier menant au second étage qui se trouvait dans leur dos. Au moment où ils l’atteignirent, un fracas en provenance du rez-de-chaussée indiqua que la porte d’entrée venait de céder sous les assauts des golems de magma.

Le second escalier s’élevait au-dessus du vide de la cage d’escalier, sans aucun support, fine passerelle de bois reliant le premier et le second étage par une volée droite d’une dizaine de marche. Joshua se pencha par dessus la balustrade pour observer pendant un instant le rez-de-chaussée situé à quelques mètres en contrebas. Vu d’ici, les arabesques de mosaïque dessinaient très nettement une clef enflammée stylisée. Elle rougeoyait maintenant et la lumière qui émanait des sculptures de roche en fusion qui envahissaient désormais le hall ne suffisait pas à expliquer cette illumination. L’appel impatient de Luther et le regard fixe et sans âme que la première créature posa sur lui tirèrent Joshua de ses pensées et il s’empressa de rejoindre Luther en haut des marches. L’escalier donnait sur un étroit corridor, orienté vers l’Ouest et qui faisait un coude vers la gauche au bout de quelques pas. Il était dénué de tout éclairage ou ornement, à l’exception d’un tapis similaire à celui du premier étage.

En temps normal, le corridor menait à une petite porte de bois qui donnait sur une vaste bibliothèque poussiéreuse occupant tout le second étage. A l’exception des quatre grandes vitres qui laissaient entrer un flot de lumière, les murs étaient tapissés d’étagères croulant sous le poids de nombreux livres, classés selon leur sujet. La salle était haute de plus de trois mètres et le plafond orné de fresques était littéralement pris d’assaut par les échelles de laiton qui permettaient l’accès aux plus hauts rayonnages. Sur le sol, recouvert d’une épaisse tenture écarlate étaient disposés quelques rares meubles : un secrétaire de très belle facture, quelques chaises, une petite commode.

Mais lorsque Luther et Joshua pénétrèrent dans cette salle en franchissant la porte sortie de ses gonds, les vitres avaient volé en éclats et le faible rayonnement de la lune n’aurait pas permis une lecture agréable. Les rayonnages étaient en feu, certains avaient été jetés à bas, vomissant des dizaines d’ouvrages aux reliures de cuir. Les fresques délicates au plafond étaient dévorées par une suie noire et huileuse qui répandait à vue d’œil des tâches hideuses sur ces œuvres d’art. Quelques échelles avaient fondu ou s’étaient déformées sous l’effet de l’intense chaleur. L’épais tapis était roussi dans le meilleur des cas et des trous se formaient ici et là, laissant apparaître le plancher noirci. Les meubles avaient été projetés en tout sens ou basculés sur le côté pour servir de maigre abri.

Dans le mur Ouest, à peine visible à travers un rideau de flammes presque blanches, une petite porte donnait sur un escalier en colimaçon. Devant la porte, semblant danser dans les flammes, se tenait une silhouette indistincte, haute et corpulente. Il en émanait une aura de pouvoir brûlant sous la forme de langues de feu qui jaillissaient en direction de l’autre extrémité de la pièce, accompagnées d’un mot de pouvoir prononcé d’une voix de stentor. Là, les membres de l’Ordre de la Rose d’Or tentaient de s’organiser pour vaincre le maître des lieux. Joshua vit du coin de l’œil que Hector était allongé derrière le secrétaire renversé, le corps couvert d’horribles brûlures, dans un état de catalepsie. Non loin, près d’une des fenêtres brisées, Elric et Manndred peinaient pour faire basculer une des étagères murales afin de constituer une sorte de barricade tout en évitant les flammes. Anne et Léonore s’efforçaient d’éteindre les dernières flammèches qui dévoraient les vêtements d’Hector tandis que Marcus et Helena psalmodiaient une incantation, réfugiés derrière la commode calcinée.

La silhouette remarqua immédiatement l’entrée des deux vampires et Joshua sentit une volonté puissante tourner son attention dans sa direction. Un crépitement couvrit les paroles du mage avant qu’une énorme boule de feu ne fuse dans la direction des nouveaux arrivants.

Arg! j'avoue! je n'ai pas pu m'empêcher de partir dans des descriptions... promis, le prochain passage sera du fight!

A+

Modifié par Wilheim Von Carstein
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Oula, j'en ai laissé passé des suites et des commentaires... :ermm:

Tentative de correction donc avec cette nouvelle suite...

A première vue, pas de problème majeur à signaler, l'intrigue avance, et l'action arrive enfin. Par contre, je me permettrais quelques remarques.

Premiérement, et tu le soulignes toi même à le fin, ce passage est riche de descriptions, au demeurant trés bien menées (mais on commence à avoir l'habitude :lol: ), mais je trouve qu'elles ont un défaut majeur: elles alourdissent l'action et nuisent à la fluidité du texte.

En fait, nous avons deux vampires qui piquent un sprint dans un escalier pour aider leurs comparses en facheuse posture: action rapide, précise, effetuée dans l'urgence (les choses-machins enflammées défoncent la porte). Bref: du bruit, du mouvement, de la peur, du suspens. Et voila que tu nous décrit chacun des escaliers, chacune des pièces dans lesquels passent Joshua et Luther. Or, en littérature, une descrition est appelée "pause descriptive", et cela veut bien dire ce que ca veut dire: en décrivant, tu fais une pause, donc tu ralentis ton récit. Ce qui est gênant, c'est que dans ce passage les descriptions sont trés nombreuses: en grossissant, on a donc une course dans laquelles les personnages s'arrêtent à chaque pièce...c'est réellement ce que j'ai ressenti à la lecture de ce passage. C'est un peu dommage...

Tu te laisses peut etre emporté par ton style dans ces scénes ou la fluidité est essentielle. Il faut bien sur présenter le décor, en gros, mais pas le décrire en détail comme tu le fait, surtout que ce n'est pas trés justifié. A la limite, la seule intéressante c'est celle de la salle ou est le magicien: là, une description est tout à fait nécéssaire et justifiée:

-lorsque une description est longue, fouillée, on comprend que la chose décrite va avoir une importance par la suite; ici, tu décris une salle dans laquelle va se dérouler un combat capital. Donc, descritpion icinécéssaire.

-de plus elle est logique dans le déroulement même de l'action: les deux vampires déboulent sur ce combat, et prennent eux meme le temps d'observer la pièce.Donc, description ici justifiée.

Si tu me le permet, j'aimerais revenir un peu en arrière, sur un passage que j'ai zappé: celui ou Marcus se "procure" trois esclaves. Je ne comprend pas le processus: soit il en fait des zombies (d'ou un grand nombre de problèmes: un zombie, ca se repère... :lol: ), soit des nouveaux-nés, peut etre d'un rang infiniment inférieur, mais nouveaux-nés quand même. Voici ce qui me chagrine: les "éclaireurs" de Marcus ont encore une grande liberté de manoeuvre et, plus que tout, sont capables de penser par eux memes. J'en déduit que ce ne sont pas des zombies, mais bien une sorte de nouveaux-nés. Or, leur "transformation" est alors beaucoup trop rapide...Et en sus ils se font bouffer à la fin, ce qui est un peu crado (les Vampires se bouffent quand même pas entre eux, en tout cas au sein d'une même lignée? :lol: ). Enfin ca me gêne moi, un néophye dans le fluff CV ou un non joueur CV ne serait pas trop choqué je pense :lol:

Jorgar Heise, désolé pour l'absence de posts! Ca va pas s'arranger, je reprend demain... :lol:

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Avant même qu’il ait eu le temps de prévenir Luther de ce fait inquiétant, les vitres et les volets du deuxième étage du corps principal du bâtiment volèrent en éclats, projetant des débris enflammés dans la cour. Une énorme langue de feu jaillit par les ouvertures, éclairant le jardin d’une lueur infernale pendant une fraction de seconde avant de se rétracter à l’intérieur du bâtiment. Pris de court par la tournure des évènements, Joshua resta hébété pendant un bref instant. Quand il reprit ses esprits, les statues en face de lui étaient prises dans un malstrom écarlate. Elles semblèrent rougir et se liquéfier sous l’action des bourrasques. La température s’élevait rapidement et Joshua dut reculer sous l’effet de l’intense chaleur, protégeant ses yeux de la vive lueur qui émanait désormais des statues. La base de la sculpture la plus proche se souleva, se détacha de son socle et dégoulina sur le sol, tel un pied de roche en fusion, en produisant un chuintement suraigu.

C'était ce passage ou j'avais eu du mal ! Mais en fait, en le relisant, j'ai plus vu de probleme ! Je devais etre fatigué !

Pour la suite, j'avoue que c'est excellent et que tu as encore mis des descriptions de partout :lol: Ca fait que ca s'embrouille vite et notre imagination croule sous les nouvelles infos.

Enfin bref, tout ca pour dire qu'il y a rien de special a noter :ermm: !!! Suite !

@+

-= Inxi =-

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  • 3 semaines après...

Salut !!!

je viens de commencer ce texte et il y a quelque chose qui me dérange: les descriptions...

habituellement, je les zappe si elles sont un peu longues, hors, là, je peux pas, elles sont trop intéressantes pour ça...

comme je découvre le texte, je vais commencer du début, alors désolé si c'est un peu flou dans ta mémoire...

première partie: oh ben, c'est déja la fin de l'histoire...et on a aucune idée du qui, du quoi, ni du pourquoi... par contre il y a eu de la bagarre, et on sent que le personnage (que je trouve déja attachant) a souffert et a un passif...

excellent système pour nous donner envie de lire la suite...

seconde partie: le début de son histoire; il est mort (encore/déja...) là, on se dit: mais c'est quoi cette histoire de fou ???

on en sait de moins en moins... (et on en veut de plus en plus...)

troisième partie: il se réveille, sa mort n''était qu'un rêve (ben tiens...), il découvre où il est (en même temps que nous: j'aime bien, on s'implique...)

quatrième partie: un nouveau personnage, j'aime bien sa description (je t'assure, c'est pas normal...); une diligence dont le conducteur manie une faux, l'envie de sang...

le mot vampire vient à l'esprit...

encore une fois, on est bien centré sur Joshua (et on a droit à un "bon" gros mal au coeur vers la fin, où il se fait trimballer comme un vulgaire sac...)

Quelque chose l’agrippa par le col de sa toge, dans son dos.

« Non ! Pas maintenant ! Pas ça ! C’est interdit ! »

mais c'est qu'il boufferait n'importe quoi, hein...

c'est un coup à se rendre malade (on a eu peur pour lui, là...)

cinquième partie: le "jeune homme" semble de plus en plus "paternel"

on apprend qui c'est:

Je m’appelle Luther, Luther von Carstein, initié de l’Ordre de la Rose d’Or.
pas de surprise (diligence, costume...), et on retrouve la Rose...

toujours d'aussi bonnes descriptions (je dois couver quelque chose...) à travers l'oeil de Joshua...

« Faisons vite, ils nous attendent »
c'est méchant de finir là-dessus (bien joué...)

vivement demain que je lise la suite ...

les abysses auxquelles il s’était voué lui même
"lui-même", non ???
Enfin, il allait pouvoir la rejoindre, rejoindre tous ceux qu’il avait occis et jouire du repos
jouir...
Ce sang qui coulait de profondes blessures que la fine toge de lin et l’épais manteau de voyage du mourant n’avaient pas prévenir.
manque un mot, ou l'infinitif doit être remplacé...
Des ferronneries courraient sur les côtés
"couraient", non???
Son pouce prit appui sur une des bosses rouge
accord...
cachés par l’arrête du couvercle
"arête", non ???
tenta de faire glisser la dalle de pierre poussant vers ses pieds.
"en poussant", non ???
Le plafond était soutenu par d’imposant piliers ciselés
accord...
Les chapiteaux des colonnes étaient ornées de visages grotesques
accord...
devant une petite porte de bois poli mais sans autre ornement qu’une poignée d’argent
il manque un point après "d'argent"...
Un pas que Joshua lui même allait adopter de nombreuses fois
"lui-même", non ???
franchit la porte d’un enjambée.
accord...
rattachée par de délicates coutures de fil d’or et d’argent entremêlés dans un écheveau complexe
accord...
Le haut de la jambe était gainée dans des chausses
accord...
Il y eu un instant de silence
eut...
La douceur de ses traits, fresque féminins
presque ???
les sourcils pâles et fin
accord...
les détails semblant se dessiner d’eux même
"d'eux-mêmes", non ???
à l’exception d’un tas de chiffon
Joshua crût voir tressaillir le tas de chiffon
"crut", non ???

un tas d'un seul chiffon ???

Il pût sentir la diligence
"put", non ???
dégageant ainsi son épée de la poitrine de la bête avant de la faire tourner dans ses mains et de la décapiter d’un ample moulinet.
confus, les deux "la" ne désignant pas (je pense) le même objet...
Joshua reconnu là un des effets magiques
reconnut...
Il se tenait à présent à hauteur de la roue avant de la diligence et se rapprochait discrètement lui.
il manque un mot, je pense...
lorsqu’une lame courbée jailli de son torse
jaillit...
si ce n’est sa cape qu’il avait tout d’abord pris pour un tas de chiffon sans vie.
accord...
le combat lui même avait disparu
"lui-même", non ???
Il rampa pendant ce qu’il lui paru une éternité
ce qui lui parut...
il s'était toujours réjouit de la mort de ses ennemis
réjoui...
posée sur une petite bute de terre percée de portes vermoulues
"butte", non ???
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me revoilà !!!

je refais un post, l'autre est assez long, et je suis abonné aux fausses manoeuvres, donc...

chapitre 1, avant-dernière partie:

Les portraits en pied de deux personnages étaient accrochés au-dessus des commodes.
deux personnages dont on sent qu'ils vont avoir de l'importance ...
Salut à toi Joshua, je te souhaite la bienvenue dans ma demeure. Je suis Marcus von Carstein, seigneur et maître de ces terres, Patriarche de l’Ordre de la Rose d’Or et Gardien du Savoir.
LE Mentor du mentor...

passage assez court, mais qui présente des personnages importants...

chapitre 1, dernière partie:

passage intense, il est court (en temps de récit) pourtant, on le sent passer...

le battement est pratiquement palpable, le parcours pénible...

(j'avoue avoir retenu mon souffle...)

Pendant un instant fugace, il ressentit une sensation étrange, une sorte de tiraillement dans sa gorge, mais elle disparut aussi vite qu’elle était née.
il a réussi l'épreuve, pourtant on a l'impression qu'il vient de perdre quelque chose d'important, et ce, irrémédiablement...
et juste au dessus du visage de la jeune femme, rendu serein par la mort, naquit un imperceptible filet de brume violette.
le même que lors de l'épisode de la diligence...

ça cache quelque chose, ou je deviens soupçonneux ???

les mâchoires d’un bête gigantesque
"une bête", non ???
un parfum doucereux de moisis
"moisi", non ???
la fragrance fugitive d’un sous bois détrempé par la rosée
"sous-bois", non ???
Ces personnages à l’œil dur et au maintient altier
maintien...
Joshua failli tomber
faillit...
sa cagoule de mailles scintillantes
c'est certain, le pluriel, là ???
et l’annulaire de sa main gauche, débarrassée de son gantelet, était cerclé d’une bague d’argent ciselé.
la "," après "main gauche" me dérange...(avis personnel, je l'avoue...)
Les livres sur les étagères étaient de taille et d’épaisseur diverses
pas de pluriel ???
Il y eu un cliquètement métallique
eut...
rien que ce léger tressaillement, à contre temps du battement
"contretemps", non ???
un rythme jamais atteint jusque là
"jusque-là", non ???
La profonde blessure dans son coup était masquée par une mèche de cheveux
cou...

à tout de suite, je fais une pause avant de lire le chapitre II...

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Je n'avais même pas vu les deux suites :) !

Tout d'abord, tu as écrit à un endroit dans ton avant-dernier post: il aperçu, il manque le "t" à la fin.

Ensuite:

d’une statue grandeur nature de bronze

statue de bronze grandeur nature, non :wink: ?

’élevait vers le premier étage en une gracieux gracieuse courbe

Dis-donc, marseillais va :( .

Sinon, comme l'a si bien souligné Jorgar, tu ne devrais pas créer autant de descriptions, car de un tu essaies quand même de les traiter rapidement, et cela doonne une impression de baclée (par rapport au reste, c'est nettement en dessous). A la limite qu'il repère rapidement le motif du carrelage en passant sur le pont, mais c'est tout, qu'il ne s'attarde pas plus.

par contre, dès qu'ils arrivent dans le bibliothèque, là c'est très important, et donc à garder.

En résumé, un passage don le début est à mkin goût dessous tes possibilités, car trop de pause, casse l'action, et nous embrouille encore plus.

Mais je veux quand même une suite ^_^ .

Iliaron

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Chapitre II

-partie 1:

ça m'a fait penser à une arrivée dans un pensionnat...

on lui montre sa chambre, on lui file un uniforme, il rencontre ses "petits camarades"

Tous s’appelaient von Carstein ils étaient les initiés de l’Ordre, constitué de dix vampires désormais, dont Joshua n’allait pas tarder à connaître la quête, lui assura Luther.
on sent que "l'année scolaire" va être dure...

-partie 2:

arrivée à la chapelle, où on rend le "culte" (franchement, ça y ressemble...)

pas mal de decriptions, comme d'habitude...

on attend l'Histoire de l'Ordre...

-partie 3:

là, j'ai comme un problème:

L’histoire de l’Ordre commence il y a près de neuf cent ans de cela dans la verte contrée de Bretonnie
Au milieu de la pièce en feu, son corps brisé adossé à un mur éboulé, Joshua se remémora ce qu’avait été son existence pendant les sept derniers siècles, cette parodie de vie qu’il avait menée.
donc, l'histoire de l'Ordre se déroule ~1600 ans avant le début/dénouement du texte...

en plaçant l'intro "aujourd'hui"... au Calendrier Impérial ça donne l'histoire commence en 2522-1600=922 environ...

La Bretonnie date de 979...

A seize ans, Jean fut adoubé chevalier
là, on va dire que comme ça se passe il y a TRES longtemps, les chevaliers font encore la différence entre

"les chevaiers se battent pour protéger les paysans qui les servent en retour; pauvre paysans, ils travaillent dur"

et

"les chevaliers ont tous les droits sur les gueux qui ne sont bons qu'à servir de carpette; ils devraient être contents quand on se contente de les torturer..."

on rencontre Aurore, qui nous fait penser à une certaine image...elle offre une rose à Jean... LA rose ???

une question:

A seize ans, Jean fut adoubé chevalier, il reçut son armure, son palefroi et sa lance des mains du baron, qui était devenu presque un père pour lui. Les richesses que Jean ramenaient de ses voyages mirent sa famille à l’abri du besoin.
et pendant les huit ans où il n'était pas là, comment sa famille, qui peinait à survivre alors qu'il trimait, a-t-elle pu ...survivre ???

à la fin de cette partie, il ne reste plus qu'un obstacle à franchir, et c'est "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants..."

(dommage, j'y crois pas une seconde...)

-partie 4:

on sait (enfin...) ce que l'ordre recherche... l'action va pouvoir commencer !!!

sinon:

le combat est rude, on pleure déja la mémoire de Jean quand:

la rose, baignée de lumière d’or
le vampire a néanmoins le temps de maudire notre héros, mais il y a un remède
Ce rosier donnait une unique fleur, d’une perfection divine, une rose d’or et d’argent
un peu beaucoup de roses d'or, je trouve... une coïncidence "troublante"... soit il y a un rapport entre les deux phénomènes (et pas que pour conserver le thème "rose d'or") soit ça fait un peu arrangé (ce qui serait dommage)...

le nécromancien porte "un bâton orné de crânes d’oiseaux et de pendeloques de métal terni." lors du rêve de Joshua, le mort avait "Son lourd bâton orné de crânes d’oiseaux et de talismans dorés" est-ce fait exprès ???

en passant, la première apparition impériale des Von C. date de 1797... (~800 ans avant ce récit...)

au fait:

Le vieil homme lui promit de suivre ses dernières volontés et poursuivit son chemin. Il fonda l’Ordre de la Rose d’Or et pendant quatre siècles, sillonna le monde pour trouver ceux qui seraient dignes de se joindre à lui. Et il est dit que lorsque dix seront rassemblés s’achèvera la quête du vieil homme. »

Marcus referma doucement le livre et regarda les neuf vampires, à genou face à lui, les dévisageant un par un, comme s’il sondait leur esprit.

« Cela fait près de sept siècles que ma quête a commencé et quatre que j’ai prononcé ce serment. Il est désormais temps que le dessein s’accomplisse. »

il a prononcé son serment il y a 4 siècles, débuté sa quête il y a près de 7 siècles;

le nécromancien a rencontré Jean et ils sont partis en quête il y a à peu près 9 siècles, Marcus n'est pas le nécromancien ??? le Nécromancien serait mort il y a environ 500 ans ???

(ou bien Marcus est bien le nécromancien, et le "7 siècles que ma quête a commencé" parle de sa quête sans Jean; ou alors le serment est la promesse, dans ce cas, pourquoi le décalage de 200 ans ???))

-partie 5:

on fait plus ample connaissance avec les "frères" de Joshua, Luther est bien comme on l'imaginait... les autre ont chacun leur styles: combattant, magicien, alchimiste, artiste ...(ça fait un peu D&D, non ???)

mention spéciale à Manndred et Helena pour les effort fournis, pour les résultats...

(n'en parlons plus, par pitié...)

le dernier paragraphe contribue à notre impression au sujet du passé de nécromancien de Joshua, mais Marcus semble faire de la rétention d'information (à ce sujet ainsi qu'au sujet du Livre...)j'espère qu'il va y avoir de la bagarre...

(je l'aime pas ce Marcus...)

Salut à toi, deux-fois-né
jusque-là, c'était "deux fois né"...
Ils descendirent l’escalier jusqu’à ce que celui ci se termine.
"celui-ci", non ???
le sol lui même se situait au-dessus de leurs têtes à présent.
"lui-même", non ???
Joshua reconnu le lourd tome qui trônait dans la bibliothèque
reconnut...
Les pages de vélins
sûr pour le "s" ???
L’histoire de l’Ordre commence il y a près de neuf cent ans
neuf cents...
les homme-bêtes
dans l'attaque de la diligence, c'était "hommes bêtes", sans "-"...
le paysan dû rejoindre les rangs
dut...
Jean, qui n’avait alors que huit ans, lui promit de s’acquitter de cette tache
"tâche", non ???
L’armée du Duc revint victorieuse deux semaines plus tard. Les rangs des chevaliers étaient clairsemés, leurs bannières étaient déchirées et leurs armures portaient les signes de rudes combats mais ce n’était rien en comparaison des lourdes pertes subies par les hommes d’arme. Certains survivants racontèrent que les fantassins avaient été déployés en tête de colonne pendant le trajet vers le repaire des bêtes. Mais l’armée tomba dans une embuscade. Des centaines de mutants féroces se déversèrent de chaque bosquet, de chaque bouquet d’arbre, certains sortirent même de terre d’après certains récits. Les premiers régiments furent submergés par tant de fureur, les archers n’avaient pas le temps de bander leurs arcs avant que des molosses écumants ne leurs sautent à la gorge, les rangs des hommes d’arme étaient brisés par des monstres énormes maniant des haches ou des gourdins gigantesques et des chars tirés par des horreurs porcines. Sachant qu’ils ne pourraient de toute façon pas fuir ces ennemis rapides et mortels, les régiments qui suivaient se jetèrent dans la mêlée, les doigts serrés sur le manche de leurs armes. Le combat s’était transformé en carnage mais la tuerie atteint son apogée lorsque les chevaliers chargèrent. La frêle ligne constituée par les hommes d’arme survivants fut piétinée par les sabots des lourds destriers qui s’écrasèrent ensuite dans la horde mutante qui s’était aventurée à découvert. Les paysans avaient fait leur devoir en attirant les monstruosités hors des bois, et elles ne purent résister à la fureur de la chevalerie bretonnienne en terrain découvert. A la tombée de la nuit, les quelques homme-bêtes prirent la fuite. La Bretonnie avait vaincu, mais à quel prix… Près des deux tiers des hommes d’armes avaient péri et rares étaient les survivants qui n’étaient pas horriblement blessés.
ce qui me gêne avec le passage en gras, c'est: se passe-t-il avant ou après le retour ??? si il se passe avant, alors il est au même temps que le reste du paragraphe, alors qu'il se déroule ...avant...
après qu’une douce damoiselle ait, sur la demande du chevalier, entouré sa blessure d’ un bandage d’herbes odorantes.
c'est "avant que" qui est suivi du subjontif, pas "après que"...
Jean reçu les remerciements de son suzerain.
reçut...
Le baron était un homme fier et juste, qui n’accepterait pas de donner sa fille au premier errant venu.
"n'aurait pas accepté", non ???
parlant de morts marchant sous la lueur blafarde de la lune, de cri lugubres dans la nuit
accord ...
L’armure du chevalier étaient d’un noir profond
accord...
héraldique que le jeune chevalier en quête reconnu comme celle des terribles dragons de sang
reconnut...
nulle troubadour ne cessait son ode aux héros des temps anciens
intéressant...
Ils semblaient danser au milieu du village en ruine, leur tabard virevoltant
sûr, pour le singulier ???
tandis que les esquives succédaient aux fentes et aux amples coup de taille.
accord...
Mais toute danse à une fin
a...
Il avait enlevé son heaume après qu’un coup audacieux de Jean l’ait enfoncé
c'est "avant que" qui force le subjonctif...
Il émanait un tel froid du seigneur de la nuit, Jean pouvait la sentir
la ???
Il avait échoué, échoué envers la Dame, envers son baron, envers lui même.
"lui-même", non ???
le noble chevalier qui avait été envoyer défaire le mal en ces lieux avait été tué.
envoyé...
La monture du vampire elle même
"elle-même", non ???
des bourses de cuir de toute taille
sûr pour le singulier ???
un jeu dans lequel seule comptait la grâce des coups et la beauté des lames
accord...
tant d’autre choses encore.
"d'autres choses", non ???
Les villages alentours
les villages alentour/des alentours/aux alentours...
certains faisait renaître dans son esprit le souvenir
accord...

j'entame la lecture du troisième chapitre demain...

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Chapitre III

-partie1:

Puis, une nuit comme les autres, à la lueur vacillante des bougies qui éclairaient la longue salle de banquet, Marcus leur annonça qu’il était temps qu’ils se mettent en route. Le silence sembla stagner autour de la table tandis que les vampires acquiesçaient d’un calme hochement de tête.
là, on retrouve un exemple de ce qui m'a quelque peu gêné jusqu'ici: l'attitude mouton...

à lire ce passage, on a l'impression que Marcus se pointe, leur dit "Yo, les gars, on se taille ce ce soir" et qu'ils se contentent de répondre "OK, chef..."

Joshua examina le corps de son ennemi. Il desserra ses doigts raidis et s’empara de son talisman. Il ne sut que bien plus tard les raisons de ce geste furtif, car sur le moment, malgré la répulsion qu’il lui inspirait, il sentait le besoin de le prendre, il ne savait pas pourquoi, mais tout au fond de lui, cela avait de l’importance.
encore une réminiscence de la vie de Joshua ???

frustrant, très frustrant...

(bravo...)

il leur demanda un peu de sang. Mais ses prières ne rencontrèrent pas d’oreille attentive. La Quête ne souffrait aucun délai et après tout, l’aube serait bientôt là pour le délivrer de ses tourments.
même pas le temps de l'achever ??? waooo...

-partie 2:

enfin !!! Joshua prend une décision personnelle... pas trop tôt

(même si il ne s'agit que de cacher quelque chose...)

passage intéressant... (elles ont mauvais caractères,ces babioles, dis donc...)

-partie 3:

le rêve est ...intéressant... (et déroutant...)

car si Helena avait réussi à trouver un moyen d’éviter que le sang ne caille dans les jarres qu’ils emportaient, la mixture qu’elle y ajoutait lui donnait un goût infect.
amusant (et puis logique, quand même, fallait bien qu'ils bouffent...)

un passage que je n'ai pas bien compris:

Marcus apprit que des caravanes naines en provenance de l’Empire passaient souvent par le village, chargées de minerais à l’aller et de vivres au retour. La dernière était passée il y a à peine deux jours et transportait des quartiers de viande et des céréales vers un mine située dans les contreforts des Montagnes du Bord du Monde.
les caravanes, naines, font la navette entre la mine, naine, et l'Empire, c'est ça ???

dans ce cas, ne devraient-elles pas être en partance pour l'Empire ???

-partie 4:

rien à dire, toujours aussi prenant...

le stratagème employé fait un peu trop lahmian pour des Von C., peut-être...

-partie 5

Voila une suite où les Nains goûtent aux pouvoirs des Lahmianes
comme quoi...

concernant Anne, je dirais qu'en fait, même avec toute sa "bonne" volonté, elle n'arrive pas à se rabaisser sufisamment, elle fait partie de l'aristocratie de la nuit, tout de même !!! et puis, on n'a qu'à dire qu'elle est excellente (comme le texte...)mais pas parfaite...

-partie 6:

on entend mais on ne voit rien: procédé classique, mais toujours de bon goût (du sang ???)

toujours beaucoup de descriptions intéressantes ...(mais comment fais-tu ???)

mais vous semblez vouloir du sang et des râles
on lit une histoire de Vampires, alors, forcément...
PPour les villageois, en fait, ils sont morts et zombifiés à ce stade là (ben oui, c'est que ça consomme pas mal de sang un groupe de dix vampires)  ^_^

Pour ce qui suit, avec les jarres, ils sont un peu blasés car ils vont devoir se remettre à en boire, alors qu'ils avaient eu droit à du sang frais les nuits précédentes.  :wink:  :)

trente individus, pour dix vampires, en trois jours...

ça fait un individu (dans les six litres, c'est ça ???) par vampire et par jour...

fallait pas s'empiffrer... (il y a des gourmands dans la bande ???)

qui posa la question qui leur brûlait tous ses lèvres
les ???
Dans quelle direction dirigerons nous nos pas, maître ?
"dirigerons-nous", non ???
des informations qu’ils ont collecté lors de leurs voyages
accord...
s’il est vrai que le chercher nous mêmes prendrait un temps précieux
nous-mêmes", non ???
même si le codex en lui même n’a sûrement aucune valeur
"lui-même", non ???
le fait qu’ils l’aient volé aux elfes
sûr pour le subjonctif ???
pour s’assurer qu’aucune bande d’homme bêtes
on en revient à "homme bêtes" sans "-"...
un marécage fangeux, parsemé de joncs et de roseaux flétris et blafards et duquel émergeait, à une dizaine de mètres du talus, un grand arbre mort aux branches noueuses
pas de "," après "blafards" ???
tandis que le Luther paraît le premier coup
"le Luther" ??? "parait", non ???
Ses longs doigts vinrent se poser sur les joues du mortel abasourdi, telles deux araignées blafardes et, avant que l’expression de stupeur n’ait disparu de son visage son cou fut brisé par la poigne de fer du frêle vampire.
telles ??? pas de "," après "blafardes" ???
Un coup de lance venant de derrière lui transperça Elric
"venant de derrière lui" entre "," serait plus clair, je trouve...
Un rafale violacée engloutit les trois arquebusiers
une...
La lame pénétra les plaques d’acier et mordit profondément dans ses chaires.
chairs...
Joshua qui dût lâcher son épée
dut...
produisant un chuintement aigu en rencontrant sa chaire.
chair...
Tandis que ce dernier ressuscitait les montures, soudant leurs chaires
chairs...
Ils n’allèrent pas beaucoup plus loin cette nuit là.
cette nuit-là...
Il chassa ses pensées de son esprit.
"ces", non ???
de la taille d’un couronne d’or
une...
Puis il y eu une explosion silencieuse.
eut...
Joshua s’effondra a genoux
à...
la peau noircie de son bras sur lequel courraient encore des flammèches blanches.
"couraient", non ???
lame de Luther creusait des sillons dans sa chaire
chair...
dans la chaire de sa paume
chair...
Sa conscience s’éveilla avant tout autre chose
"toute", non ???
Peut être le pouvait-il
peut-être...
jusqu’au moment où il pût raisonnablement l’appeler air
"put", non ???
de vraies œuvres d’arts au tracé irréprochable
"véritables" collerait mieux avec le registre environnant...
Lorsqu’il réouvrit les yeux
rouvrit...
Lorsque les vampires quittèrent le hammeau en flammes
hameau...
autant de tours de guet vigilantes qui n’inquiétaient cependant pas les deux-fois-nés
...
ce qui pouvait se tapir dans les bois alentours.
alentour/aux alentours...
Après que le soleil ait disparu derrière les plaines qui s’étendaient à l’Ouest
"apès que" ne demande pas le subjonctif...
les Nains ne devaient pas être sous estimés
sous-estimés...
tandis qu’un petit groupe de guerrier ouvrait les portes
un groupe d'un seul guerrier ???
la peur qu’ils avaient si souvent vu sur le visage de leurs ennemis
accord...
De part et d’autre de son imposant barbe
accord...
peut être un loup
peut-être...
ils sont peut être encore en vie
peut-être...
les cinq vampires furent conduit dans un baraquement bas
accord...
le soleil ne percerait pas ces nuages là
ces nuages-là...
les gouttes d’eau devaient escalader les arrêtes tranchantes
arêtes...
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-partie 7:

une bonne petite bagarre, ça défoule...

Il restait à voir si le Maître des Runes accepterait docilement le marché que les vampires allaient lui proposer.
je les trouve bien "sociaux", d'un coup... (faut dire, j'ai pas encore pris connaissance du marché...)

-partie 8:

"marché" en vampire = "parle, ou je vous zigouille les uns après les autres", je me disais aussi...

la vision du visage de la jeune femme dont il avait volé la vie pour assurer la sienne lui revint. Pourquoi hantait-elle ainsi son esprit ? Il avait pris la vie de dizaines de créatures. Il avait bu le sang de tant d’humains. Pourquoi était-ce toujours ce visage, étrangement familier qui revenait ? ce sourire pâle, ces yeux tristes qu’il ne se souvenait pas avoir vus ?
si je ne me trompes pas ...
Il lui sembla entendre une voix, faible et lointaine, une voix dont le timbre lui était familier mais dont il ne saisissait pas les paroles, couvertes par le tambourinement, Joshua fit un pas.
...on peut lire ça lors du passage avec "la jeune femme dont il avait volé la vie pour assurer la sienne"; j'ai comme l'impression qu'on lui cache des choses...

(il ne sera pas le seul à faire des cachotteries, comme ça...)

-partie 9:

petite transition, il ne se passe pas grand chose...

Au petit matin, ce furent pas moins de quatorze cadavres exsangues qui furent retrouvés ici et là, mais les vampires étaient déjà loin.
cette fois-ci, ce sont quatorze individus pour eux dix...

si ils ont conservé leur ratio de 1:1, alors ils ont utilisés quatre corps pour leurs réserves, à peine assez pour un demi-jour...

Deux nuits après avoir passé Bergsburg, ils rencontrèrent un petit escadron de chevaliers du Loup Blanc en patrouille. Joshua sentit une haine profonde dont il ne pouvait déterminer l’origine monter en lui lorsqu’il les vit au détour du chemin.
personnellement, j'avais rapproché cette attitude de son attrait pour le talisman du prêtre (Sigmar <> Ulric...), la réaction de Luther pouvant s'expliquer par le fait qu'il est un peu... "oh genial !!! de la baston !!!"... mais bon, c'est pas grave...

-partie 10:

Sous le capuchon couleur de pierre, deux yeux rouges luirent soudain. La forme s’étira doucement
un Skaven, c'est un Skaven ??? dis que c'est un Skaven !!!

euh... désolé, je m'emporte...

Nul doute que de sombre créatures s’y tapissaient, mais elles s’inclineraient sur le passage des seigneurs de la nuit ou seraient détruites.
quelles que soient les créatures qui habitaient ces lieux, mieux valait les laisser en paix.
ça peut sembler contradictoire, cependant, même si ils sont persuadés de pouvoir venir à bout de ce sur quoi ils risquent de tomber, ils essaient toutefois de rester discrets, j'ai l'impression; et du chahut, ça risque d'attirer l'attention même en sous-sol...

-partie 11:

Les vampires marchèrent pendant ce qui leur sembla une éternité.
La patience des vampires s’étiolait à chaque cul-de-sac, il leur semblait possible d’errer pendant des siècles dans ce dédale sans avoir la moindre chance de trouver une issue. Y en avait-il même une ?
Ils se remirent en route d’humeur maussade.
bien, ils ont des limites...

jusque-là, le pire qui est arrivé est un coup de hache, qu'ils ont soigné peu après,et facilement...

il faut les faire travailler un peu...

Il leur semblait cependant plus aisé de trouver leur voie vers la surface, les galeries montaient régulièrement et les culs-de-sac se faisaient de plus en plus rares, tout comme les runes, paradoxalement.
pourquoi ???
deux fentes rouges se mirent soudain à luire dans les ténèbres froides et sans vie qui engloutissaient le fond de la grotte, puis quatre, puis dix…
et ???

c'est très méchant de s'arrêter là-dessus...

tandis qu’il combattait les pouvoirs du nécromancien
"nécromancien" et "nécromant" se succède...
le mur de bouclier fut bientôt reformé
un seul bouclier ???
Joshua se jeta en arrière pour éviter d’être éviscéré par une hache, puis mis un terme
mit...
le Nain, encore déséquilibré par le coup de taille qu’il venait de porter, n’eu pas le temps
n'eut...
plongeant son regard incandescent dans ceux de son adversaire
celui...
son corps portait aussi les signes du lourd matraquage qu’il avait subit
subi...
Joshua porta son regard par delà le vétéran Nains
"par-delà", non ???
un sourire dessiné sur ses lèvres pales
pâles...
vôtre âme, et celles de vos guerriers, ne reposerons jamais en paix.
votre...

reposeront...

dans les yeux de ceux qui vivaient par delà la mort.
"par-delà", non ???
sous le regard horrifié de ces camarades.
ses...
la route de la vielle forêt
"vieille", non ???
Le voyage reprît, lent et monotone.
"reprit", non ???
La faille était haute mais très étroite, ne leur permettant de ne passer que de profil
c'est sûr, pour les deux "ne" ???
même Marcus ne pût le dire
"put", non ???
l’état léthargique de demie-mort
demie ???
lorsque Joshua crût entendre un léger raclement
sûr, pour le "^" ???
Je l’ai entendu aussi, fais comme si de rien n’était… laissons le approcher. Tiens toi prêt !
"laissons-le", non ???
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Salut ^_^ !!!

Je m'excuse pour cette réponse tardive mais on ne fait pas toujours ce qu'on veut ^_^ ...

Une erreur technique m'ayant fait foiré (boulet...)mon beau commentaire, je me contenterais d'une impression générale que j'étayerais ultérieurement...

Je dois dire que ce récit m'a envouté, et ce pour plusieurs raisons:

-Les descriptions. Elles sont nombreuses, chargées mais digestes, et véhiculent une atmosphère baroque et ténébreuse tout à fait propice au sujet du texte.

-La trame, palpitante et dans laquelle l'action est présente mais pas au détriment du récit lui même (ce qui est trop courant dans la plupart des textes). Les personnages sont également attachants, si je puis me permettre...

-Enfin, le style. Fluide et agréable à lire, il contribue énormément au charme de ce texte, et ton vocabulaire et étendu et choisie...

Je ne corrigerais pas les fautes d'orthographe car mon confrère Gemini Dragon s'en charge déjà, et il le fait bien mieux que moi :clap: ...

Tout ça pour dire, encore bravo à toi pour ce trés bon texte dont j'ai hate de lire la suite ^_^ !!!

Bonne continuation et bonne chance pour la suite de ton récit :clap: !!!

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-partie 12:

rohhh, mince, pas de skaven... mais des gargouilles...

OK!!! par contre:

Et les ténèbres posèrent leur œil unique sur les vampires. Il s’ouvrit, torche verdâtre dans le visage de l’ombre massive qui occupait la cathèdre, précédant un rire profond et guttural.
on vient à peine d'avoir une info (et juste une, hein... on ne sait même pas d'où elles sortent) qu'on a déja une nouvelle énigme...
Quatre religieuses de pierre sans visage portant, sculpté dans la masse de leur longue soutane grise, un pendentif orné du symbole de la déesse : la colombe. Joshua vit là le symbole qui ornait sa paume gauche dans sa vision onirique.
un vampire qui se promène avec un symbole religieux dans la poche et rêve qu'il est tatoué avec un autre...

il nous réserve des surprises, celui-là... (quoi ??? dis-le, allez, dis-leeeeee...)

-partie 13:

toujours ces portraits aussi complets que saisissants...

Votre sang me permettra enfin de quitter ces tunnels infestés d’homme-rats pouilleux.
youpi... je les ai eus, mes Skavens...

j'ai précédemment mentionné le fait qu'il fallait les faire travailler un peu...

ben, c'est fait...

ils ont pris une bonne dérouillée, quatre sont à terre...(pour le moment ??)

-partie 14:

Marcus ordonna qu’on s’occupe de Luther et d’Helena tandis qu’il réunissait les cendres de sa fille et les rassemblaient dans une petite boîte de bois marqueté.
un futur retour ???

(on sait jamais avec les MV...)

Joshua avait fouillé la pièce en quête d’un talisman de Shallya mais n’avait rien trouvé.
il monte une collec' ???

-partie 15:

intéressant, on dirait un de ces documentaires qu'on peut voir à la téloche...

(dans notre série Les Prédateurs, cette semaine: le Vampire, son biotope, son régime, ses habitudes...)

et ça marque une pause dans l'intrigue (c'est vrai quoi, ce sont pas des machines à quête, ils ont une vie...euh mauvais choix de mots ???)

Les trois brigands ricanèrent
trois ???

il n'y a pas si longtemps, ils en ont vidés 30 en trois jours (1/vampire/jour, et ils avaient des "conserves", là ils sortent des catacombes, après un temps relativement long, un combat éprouvant, ils ont faim... et ils se contentent de 1 corps pour 3 vampires ???

soit c'est juste un débout, et les autres encas sont passés sous silence car peu pertinents (les 1001 façons d'accomoder le middenheimois... mouais bof...pas palpitant), soit lors du passage avant la mine, ils se sont goinfrés, à moins que la perte toute récente ne leur ait coupé l'appétit... (c'est sentimental un vampire ???)

au niveau discrétion et le souci d'éviter les cadavres, ils ont une cachette toute trouvée...

Joshua montrait le fond de la grotte sans un mot, jetant lui même un regard rapide
"lui-même", non ???
au ténèbres parsemées de braises immobiles
accord...
Les ténèbres, à présent immobiles, occupaient fond de la grotte.
manque un mot, là, non ???
écartez vous de notre route
"écartez-vous", non ???
ou bien dressez vous contre ceux qui ont vaincu la Mort
"dressez-vous", non ???
ceux qui ont vaincu la Mort elle même et embrassez votre funeste destin.
"elle-même", non ???
dissimulant ses mains dans leur replis.
accord...
Marcus semblait parler pour lui même
"lui-même", non ???
dévoilant ainsi quatre autres gargouilles au regard de feu alignée le long de la paroi
accord...
Les quatre nones s’écartèrent
nonne...
Marcus n’eût pas besoin d’ordonner à ses disciples
"n'eut", non ???
sous le regard incandescent des quatre nones de pierre
nonnes...
une profonde balafre qui courrait depuis sa tempe droite jusqu’à la commissure de ses babines
courait...
Votre sang me permettra enfin de quitter ces tunnels infestés d’homme-rats pouilleux.
sûr pour l'accord ???
si tu me révèle le secret de la création des gargouilles.
accord...
L’une des nones de pierre se jeta sur Joshua
nonnes...
Anne et Léonore se jouaient des attaques des deux nones restantes
nonnes...
Joshua vit Helena chercher fébrilement quelque chose dans un sac de toile brune mais dût se focaliser à nouveau sur le combat
"dut", non ???
trois autres nones émergèrent de l’alcôve derrière la cathèdre
nonnes...
il la souleva de terre et se précipita contre l’un des piliers contre laquelle il la broya.
accord...
Manndred luttait à mains nues contre l’une des nones
nonnes...
Il y eut un bruit de verre brisé suivit d’une énorme explosion
suivi...
agressée par deux nones de pierre
nonnes...
Mais toute danse à une fin
a...
Lorsque tout fut finit
fini...
tandis qu’il réunissait les cendres de sa fille et les rassemblaient dans une petite boîte
accord...
Lorsque tout fut finit, Marcus ordonna qu’on s’occupe de Luther et d’Helena tandis qu’il réunissait les cendres de sa fille et les rassemblaient dans une petite boîte de bois marqueté. Tandis que Manndred et Léonore s’occupaient des blessés, les autres vampires commencèrent à fouiller l'amoncellement hétéroclite d’objets poussiéreux que le Stryge avait amassé pendant des siècles.
c'est dommage, avec la somme de vocabulaire dont tu sembles disposer...
la Confrérie avait subit une perte tragique.
subi...
Après un bref éblouissement dû à la lumière, Joshua pût jeter un regard circulaire dans la pièce.
"put", non ???
Des tâches de suie huileuse s’étalaient à la verticale
taches...
La quinzaine de client fit silence
un pluriel ???
Leur visage avaient retrouvé leur pâleur cadavérique
accord...
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sur ce coup-là, tu frappes un grand coup...

Golems de Magma, un Mage puissant...

ah oui... j'oubliais... une grosse boule de feu qui leur arrive sur le pif...

pour quand pouvons-nous espérer une suite ???

sinon, je rejoins l'avis de Jorgar Heise au sujet du passage dans les escaliers:

même si ce sont des Vampires froids et sans âme, ils sont quand meme relativement pressés (je ne pense pas que les bestioles arrivent pour leur faire un câlin...), et pourtant, on a autant de détails que si ils avaient eu un Polaroïd...

(au fait, au sujet de l'intrigue... je dois avouer que le rosier et tout ça, j'ai tendance à l'oublier pour me focaliser sur Joshua...)

les trois brigands leurs seraient de toute façon plus utile vivants
"leur", non ??? "utiles", non ???
leur esprit fut lié à celui de Marcus[...]leurs corps secoués de spasmes tandis que leur esprit était vaincu par la puissance du sang impie
si "leur esprit" est au singulier, pourquoi "leurs corps" est au pluriel ???
leurs tenues d’une autre époque manquant de discrétion dans la ville grouillante de soldats.
sûr pour l'accord ???
les trois brigands ne s’étaient pas attardé
"attardés", non ???
La demeure du mage était telle que les défunts éclaireurs l’avait décrite
accord...
Il aperçu plusieurs fois du coin de l’œil de fines fumerolles rouges
aperçut...
une volée de marches s’élevait vers le premier étage en une gracieux gracieuse courbe.
en trop, je pense...
les vitres avaient volé en éclat
"éclats", non ???
Non, loin, près d’une des fenêtres brisées, Elric et Manndred peinaient pour faire basculer une des étagères murales afin de constituer une sorte de barricade tout en évitant les flammes.
y a pas comme un défaut au début de la phrase ??? Modifié par Gemini Dragon
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