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Tir Amroth : Où le début de la fin...


korelion

Messages recommandés

passage fort sympathique s'il en est !

certes court, voire très (trop :wink: ?) court

mais bon c'est quand même 'achement bien écrit donc on te pardonne :(

Donc ca merite une très longue suite !

Une trèèèèèèèèèèèèèèèès trèèèèèèèèèèèèèèèèèès longue suite :P

comme le dit Wilheim, profite de ta semaine pour bucher dessus :D

Linuath - qui passait prendre des news des ES, et qui a bien fait :D -

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un bon passage malgré sa longueur (je crois qu'il faudra nous y habituer)

il nous permet bien de faire la transition et éclairci beaucoup de choses en gardant l'esprit poétique du récit.

le passage est clair, ce qui faisait défaut à ses précédents (non pas que je ne comprenne pas le flashback mais que ton écriture était confuse).

bon ben la suite

Erdraug, désolé pour un commentaire aussi court

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un bon passage malgré sa longueur (je crois qu'il faudra nous y habituer)

Mais non, là c'est juste parceque j'avais pas trop le temps, je partais en vacances....

mais promis, entre 2 pistes, j'ai réfélchi à ce que je pouvais mettre après...

Korelion, merci à tous au fait! :blushing:

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J'adore ce style (d'ailleurs va falloir que je finisse de lire Dernier Regard :) )

Seul petit défaut, quand on met bout à bout les morceaux, il n'y a aucune transition (et pas de petits noms de chapitre; par exemple entre l'extrait un et deux on passe de l'elfe noir à des hauts-elfes).

Mais je crois qu'il faudra que je relise le tout, car j'ai déjà oublié si le meurtre de l'Asur était dû au poing tendu, et si c'était Lenthari qui avait tendu ce poing, comme ça je ferais une analyse plus détaillée des défauts (si j'en trouves d'autre).

Par contre, une suite ne serait pas de refus :blushing:

Iliaron, qu'est-ce que j'écris mal à côté -_- . Ca viendra un jour lointain :zzz:

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A priori, mes textes ne sont pas terès liés puisque nombreux semblent s'y perdre.

Donc, j'ai vite pondu ça pour remédier à ce fouillis monumental...

Bref, une petite suite pour essayer de ne pas trops e perdre...

Où la Veille rejoint la Journée

Au petit matin, Luthien s’éveilla avec les cris d’alarmes des sentinelles, annonçant un grand péril. La fidèle Nessa veillait déjà, une robe bleu pâle à la main.

Prestement, la Dame Elfe se fit vêtir et s’élança telle une brise azur dans les méandres des escaliers finement sculptés. Les barreaux de marbres blancs soutenaient le souffle léger de la course de l’Elfe, suivie de près par Nessa.

Les deux elfes ne tardèrent pas à arriver dans le salon de la citadelle dans lequel régnait une inquiétude prenante, fixée sur tous les visages. Au centre du dallage d’albâtre mêlé de pourpre, une grande table ciselée d’or avait été disposée. Autour s’affairaient moult soldats et capitaines, ceints d’armures travaillées et décorées. Tous s’inclinèrent à l’arrivée de Luthien.

L’un d’eux s’avança immédiatement, un air sombre obscurcissant son visage. Il semblait pris d’une grande inquiétude, ses traits déformés par une peur sans nom, bien loin de la joie simple qui éclairait ses yeux dans le jardin, la veille.

« Kaëra, mon tendre, que se passe-t-il ? Les cors d’alarmes ont résonnés et la garde s’active.

-Luthien, le temps nous est compté. Les éclaireurs nous ont averti dans la nuit de l’arrivée de Mong Kheis vénérant l’Ennemie. Nos marins ont stoppés l’embarquement et nos miliciens se préparent. Je ne peux me permettre d’assurer ta sécurité, je te laisse sous la protection de Feltha, l’époux de Nessa et de ses Gardes Lions. »

L’un des capitaines s’avança, une longue cape de fourrure blanche dépassant d’une de ses épaules. Sa longue hache ornementée heurta le sol tandis qu’il posait genou à terre devant Luthien. Un vague sourire éclaira le visage de Nessa, alors que Luthien retournait son salut au soldat.

« Soit Kaëra, promet moi juste une prudence exemplaire.

-Je le jure devant Khaine le vengeur. Maintenant, retourne dans ta tour, tu y seras en sécurité. »

Luthien s’éloigna alors, suivie de près par Nessa qui jetait d’incessants regards émus vers Feltha. Derrière eux, la mélopée chantante des voix elfiques reprit, enchaînant de violents débats sur la stratégie à adopter, qui passerait malgré tout pour une berceuse enfantine aux oreilles non averties.

De retour dans sa chambre, Luthien s’élança vers le balcon et son jardin encore fleuri. Une brume maritime s’avançait vers la Citadelle, portée par une brise gelée. La dame Elfe laissa Feltha placer ses soldats, les lourdes haches des natifs de Chrace tranchant meubles et sol pour mieux se préparer à un éventuel assaut. Elle s’avança vers son rosier noir, sa toute dernière création, son plus beau chef d’œuvre. Malgré le gel précoce de l’automne, malgré l’iode et le sel de la mer, les fleurs ne fanaient pas, étoffant le sinople des feuilles d’un tapis obscur de pétales cendres. Luthien se saisit d’une des fleurs, ses doigts tremblaient sous la peur de la journée qui s’annonçait. Non qu’elle ne doute de leur victoire, de simples humains ne pouvaient rivaliser avec la puissance des Asurs, mais nombres de vies, d’étoiles s’éteindraient dans le firnament en ce jour.

Une sombre journée s’avançait sous les pâles rayons du Soleil.

Voila, donc je précise, ceci n'est pas grand choses, mais c'est pour vite éviter que tout le monde ne se perde dans les méandres de mon cerveau enfumé -_-

Donc mettons les choses au clair :

Luthien, et celui qui s'appelle Kaëra(je rappèle que nul nom n'est choisi au hasard :blushing: ) était dans le jardin la veille, ils rentrent, Nessa prépare le bain.

Le lendemain, comme marqué ci dessus, quelquechose ne va pas....

Ensuite, et comme marqué dans le premier extrait, visiblement, els elfes n'ont pas gagné, et les chaotiques de slannesh (et non des Druchiis....) ont fait des prisonniers (Luthien, Nessa et un soldat)

Le général chaotique (Mokthar( spéciale dédicace :) )) tue le soldat dans la charrette, puis, s'en va vers ses troupes car quelquechose ne va pas non plus....

Bon, j'en ait peut être trop dit, mais je prefère que ce soit comme ça afin que personne ne se perde en route...

Korelion

EDIT : Déjà 1008 messages en moins de 9mois? Je floode ou pas? :zzz:

Modifié par korelion
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Non tu flood pas ! Et meme si c'était vrai, ce n'est pas assez !

Bon la longueur du texte laisse encore à désirer !:) Je pense que je vais attendre que tu post une pair de chapitre la prochaine fois. Comme ca j'aurai de quoi lire et commenter. -_- Parce là :blushing:

Bon bah forme parfaite, ou presque ( j'ai peut etre oublié des trucs ) enfin sur cette longueur, j'aurai été vraiment étonné de trouver plein de fautes.

Le fond avance mais vraiment tout doucement, on a meme l'impression de stagner la :P On dirait que tu t'entraines aux descriptions -_-

Bon allez, :zzz: suite

@+

-= Inxi =-

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Toujours aussi bien. Ca y est, je m'y retrouve.

C'est cool, maintenant il y a des titres en plus :P ça évitera des passages de transition.

Et euh... tu ne pourrais pas flooder des suites longues stp :blushing: .

Iliaron, que c'est beau :zzz:-_-:) je veux écrire pareilleeeee!!!!

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l’arrivée de Mong Kheis vénérant l’Ennemie.

Tu ne te serais pas trompé d'unnivers par hasard? :zzz:

Je rigole mais je doute que les asurs appellent slaanesh l'ennemie ou du moins pas plus que les autres dieux du chaos. Il ne faut pas oublier qu'à warhammer, les ennemis jurés des asurs sont les druchii et non les slaaneshii.

Voilà, juste le passage qui me dérange.

Sinon tu résumes bien et celà permet d'introduire le mari de Nessa. Je pense que beaucoup de monde te remercie pour ces éclaircissements. :blushing:

On attends les suites (ben oui visiblement il faut en demander 2 pour avoir une longueur suffisante -_-:):P )

A bientôt

Erdraug

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Tu ne te serais pas trompé d'unnivers par hasard?

Bon,j'avoue, c'est un peu limite,mais ça passe non? :blushing:

Bon la longueur du texte laisse encore à désirer !
Et euh... tu ne pourrais pas flooder des suites longues stp
Sinon tu résumes bien et celà permet d'introduire le mari de Nessa. Je pense que beaucoup de monde te remercie pour ces éclaircissements. clap.gif

On attends les suites (ben oui visiblement il faut en demander 2 pour avoir une longueur suffisante biggrin.gif biggrin.gif biggrin.gif )

Alors, je m'explique : j'écris par petties doses en général, donc même en temps normal, mes textes se postent par petites quantités (histoire de ne pas mettre la charrue avant les boeufs....)

Mais là, les deux derniers postages, sont encore plus courts pour 2 raisons

La première, c'est qu'en début et fin de vacances, j'ais pas trop de temps, mais bien le gout d'écrire, donc texte court

La deuzième, c'est pour le dernier extrait qui est plus que court, et je m'en excuse, mais vu que il y avait d"jà plusieurs personnes à me faire remarquer l'aspect un peu enchevtré du texte, j'ai préféré vite écrire ce petit passage afin de clarifier un peu, et d'ajouter le résumé en italique pour que personne ne se perde trop...

Par contre, promis, le prochain passage sera plus que conséquent :zzz:

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Bonjour à tous !

une bonne suite, (encore) et comme tout le monde le dit, c'est court ! tu devrais quand même attendre d'avoir deux ou trois passages come au début avant de poster, ça nous donnerait déjà plus de matière à commenter et à critiquer de nos vives voix :zzz:

QUOTE 

l’arrivée de Mong Kheis vénérant l’Ennemie.

Tu ne te serais pas trompé d'univers par hasard? 

il faut avouer que ça fait un peu Eldar, mais pas franchement gênant.

(juste une petite note :blushing: :je crois que dans Warhammer, les humains sont des "Keigh Mong", ce sont les eldars qui les appelent "Mong Kheis", enfin GW et sa folle imagination... tout le monde aura reconu Monkey, au sens assez équivoque ! Et puis se contenter d'inverser les deux syllabes d'un univers à l'autre...c'est bien eux ça !)

rien à redire, j'adore toujours cette histoire.

Linuath - devrait peut-être bricoler une suite pour la prophétie des éléments au fait... -

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Allez allez, j'avais 3 heures à perdre ce soir, alors j'ai pondu dans les 2.5 pages Word, soit 2 fois plus conséquent que les autres passages.... :D

Sombre Journée : L'obscurité s'approche...

Le long de la plaine verdoyante balayée par les vents salins, l’Ost veillait tandis que la Soleil s’élevait haut dans les Cieux, poursuivant de sa céleste destinée les sombres nuages du Nord. Le long des murailles de pierre taillée, une ligne scintillante de mailles et de heaumes mêlés de plumes voletait dans le cliquetis silencieux de l’Ithilmar s’entrechoquant. Devant elle, une épaisse fumée noirâtre s’étendait, s’épandait telle une plaie souillée dans la vallée menant au contrefort rocher de la falaise. Devant cette muraille de reflets d’acier bleuté, la Citadelle de Tir Amroth, enrobée dans son habit de verdure jaunissant sous les assauts répétés des vents froidis par l’automne protégeait les abîmes et la petite passe à travers la falaise. La mince coupure bordée d’un talus de roc opalin serpentait le long du mur rocailleux, avant de venir s’heurter contre la jetée de bois et ses docks ornementés. Enfin, les rondins d’arbres bruns de la passerelle venaient s’échouer, escortés par un long corridor de bateaux, contre un pic rocheux soutenant une frêle statue d’Isha, ultime recours des marins d’Ulthuan avant d’affronter les tumultueux flots des Sept Mers.

Dans son armure d’or, Kaëra contemplait la plaine, sa cape de Lion voletait le long des vents porteurs de biens tristes présages. A travers eux mugissaient les puissants mais redoutables zéphyrs, les huit prophètes du pouvoir que les Asurs maîtrisaient tant, mais qui ne restaient inféodés qu’à leurs obscurs géniteurs et maîtres. Mais en ce jour, l’un de ces terrifiants colporteurs de puissance rugissaient plus furieusement, alimentés par la rage et la colère de milliers d’âmes damnées et serviles, soumises entièrement à un tourbillon de plaisir et d’étreinte. Le noble Asur pouvait sentir le pouvoir de ceux qui vénèrent le Prince Noir, les horribles humains, qui dans leur soif d’ambition, succombaient au même péché auquel ses tristes cousins s’étaient adonnés sous l’égide du sombre Malékith. Le Vil Prince du Plaisir savait si bien conquérir les cœurs des mortels, vulgaires singes velus ou fiers fils d’Asuryan.

Loin devant lui, un brouillard malsain faisait écho aux rumeurs aquatiques, empêchant le regard de pénétrer et cachant outrageusement les horreurs qui souillaient Gaya par leur abjecte présence. Mais cela ne pouvait entamer sa détermination. Rejoignant prestement son fidèle Nilarion, il l’enfourcha et se rendit aisément vers ses capitaines, portés par les longues foulées du diligent coursier, filant le long des rangées de soldats et de boucliers. Il ne lui fallut pas longtemps pour passer devant le muret qui protégeait Tir Amroth des horreurs extérieures, sur sa gauche défilait moult couleurs et reflets, ornant boucliers étendards et bannières, alors qu’à sa dextre, le nuage ténébreux s’approchait toujours plus, accompagnés par un triste vent porteurs d’écho maintenant audibles, amenant une lancinante et déroutante mélopée à la gloire de l’Obscur. Mais nul guerrier ne flanchait, résistait aux attraits comme aux appels, chacun, lance à la main fermait les yeux ou priait en silence, opposant une arrogance protectrice aux déchirures sonores qui les agressaient.

Kaëra s’enorgueillit de sa garnison. Leur bravoure et leur loyauté sans faille au trône du Phénix leur avait déjà amené récompense et honneur, que ce soit face aux misérables avortons porteurs de barbes ou contre les déchus frères de Naggarythe. Mais en ce triste jour, il leur faudrait une nouvelle fois lutter contre les hérétiques adorateurs des Sombres Dieux, et du plus insidieux d’entre eux, celui qui su faire flancher même les Elfes.

Arrivé auprès de ses lieutenants, Kaëra posa pied à terre. Nombres de nobles guerriers siégeaient là, cherchant le meilleur de sauver le plus de vies elfiques dans la victoire. Parmi eux se trouvait le Commodore Theldis, dont l’œil et l’arc acérés firent chuter plus d’une vie dans les abîmes de l’Enfer. Ses fiers habits de soies vertes parsemés de foulard gris portaient gracieusement la marque des Havres de Lothern et de l’Epervier Dalthor, qui devait ramener Kaëra et sa Dame en Yvresse. Non loin de lui, Lenthari et Althar plaisantaient, leurs longues robes cramoisies enveloppant des corps meurtris par les siècles d’études dans le dédale de la Blanche Tour. Althar notamment, s’illustrait par son aspect moribond qui arrachait sans cesse des cris de frayeurs aux servantes de Dame Luthien. Sous l’épais capuchon bordé de runes changeantes, des yeux pernicieux plongeait dans l’âme, scrutant tout mensonge et peur pour mieux les retourner contre son propriétaire. Kaëra avait déjà eut à subir cet interrogatoire secret et silencieux, et seul son prestige et son arrogance le sauvèrent du regard inquisiteur.

Seul Lenthari semblait pouvoir s’accommoder des yeux d’Althar, et les deux mages discutaient couramment, riant parfois aux grands éclats.

D’où il était, le noble maître de Tir Amroth comprit que la discussion allait bon train sur qui des deux mages lancerait le plus beau sort.

Balayant du regard les autres vétérans, il put distinguer le perfide Morthaï, dont le titre de grand prince ne provenait que de longues et subtiles intrigues dont les cours d’Ulthuan semblaient de plus en plus friandes, malgré le désastre de la Déchirure. A ses cotés, l’austère Haut Prince Fildas dont l’armure lumineuse provenait des trésors amassés lors de la Guerre de la Barbe, où il s’illustra par une charge téméraire et pourtant glorieuse de ses compagnons heaumes d’argent contre tout un clan nain sortant de Karak Korgi, dont les ruines dévastées rappelaient à quiconque la puissance sacrée des Asurs.

Fendant la foule de seigneurs dispersés, Kaëra se dirigea prestigieusement vers une mince table d’argent, sur laquelle figurait une carte de vélin léger. A son passage, tous se retournèrent et le suivirent, formant un rapide convoi cliquetant et scintillant. Enfin rassemblés, ils entourèrent le Seigneur de la Citadelle de regards, certes inquiet, mais néanmoins confiant. Cela n’était pas pour rassurer Kaëra, dont les dernières nouvelles l’avaient poussés à laisser sa garde de bûcherons chraçois au castel.

« Allons, pourquoi tous ces sourires ?

-Messire Kaëra, Theldis s’avança pour parler, nos éclaireurs ont pu rallier la ligne, et il semblerait que nous ayons surestimé le danger présent.

-Combien ?

-Moins de cinq cent d’après mes hommes, annonça Fildas. Et beaucoup en vulgaires tuniques de bêtes sauvages. Nous les broierons sans souci. »

Il n’en fallut pas plus pour embraser le regard de Kaëra.

« Commandeur Fildas ! Les nôtres croyaient eux aussi que nul nain ne pourrait pénétrer Tor Alessi. Voyez où trône la couronne désormais. J’exige plus de méfiance, les humains n’ont beau être que de stupides animaux, ils n’en restent pas moins des bêtes féroces aux combats, surtout ceux qui se sont tournés vers les ténèbres. »

Un froid traversa l’assemblée, les regards joyeux se figèrent et un silence glacial s’installa. Le regard de glace de leur seigneur suffit à calmer l’ardeur des plus aguerris.

Reprenant enfin la main sur son conseil de guerre, Kaëra laissa s’écouler une longue minute, avant de reprendre :

« Passons maintenant aux ordres de combats. Combien sommes nous ? Où les miliciens sont-ils disposés ? Je veux que les archers soient impérativement fournis en carquois et que les balistes attendent mon ordre pour tirer. »

Alors tout d'abord, petit hommage à un texte fort beau et dont la suite s'annonce au moins aussi bonne, les Vents de Destin d'Erdraug ( spéciale dédicace en début d'extrait -_- )

Ensuite, je remercie chacun d'entre vous pour vos commentaires, même si je poste peu à chaque fois, au moins, c'est constant (tout du moins ces temps ci :blushing: )

Pour finir, gros remerciements à mon maître, Wilheim (maître seulement pour l'écriture cekla va de soi, je ne cautionne pas toutes interprétations dérivant sur els scores ^_^ ) Dont je reconnais m'être plus qu'inspiré et je m'excuse de ceci :P

Sur ce, Korelion, elfe crevé, pas trop dormi, qui doit peindre 2 balistes dans la semaine et puis, 22h38, faut y aller :zzz:-_-:)

Bonne nuit War-Forumien!

Modifié par korelion
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Bah va falloir écrire en pleine forme, y a plus de fautes que d'hab :ermm:

taillée, Une ligne

En v'la une par exemple :lol:

l’œil et l’arc acéré firent

La j'hesite, revoit soit accord verbe soit du mot, ca me parait louche.

il pus

:zzz::blink:

Sinon pour une fois, ca avance héhé ! C'est pas mal j'ai bien aimé ! Autant les descriptions que les autres passages ! C'est magnifiquement bien ! J'adore, l'action ne va pas tarder, ca va interesser plein de mondes supplémentaires ^_^

Suite

@+

-= Inxi =-

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Hum, si le sang n'avait cessé de circuler dans mes veines depuis bien des éons, je pourrais sans doute rougir de tant d'éloges (non mérités, en plus).

C'est une suite de bonne taille et de bonne qualité que tu offres ici, les descriptions sont sublimes, l'intrigue avance et le caractère des persos se dévoile.

Je n'ai pas cherché de fautes mais une petite chose m'a attiré, l'oeil : j'espère que tu n'auras pas autant de mal que moi à le retrouver (un texte un tantinet plus aéré serait le bienvenu, autant pour le confort de lecture que pour celui du commentaire :ermm: )

Mais en ce triste jour, il leur faudrait une nouvelle fois lutter contre les hérétiques adorateurs des Sombres Dieux, et du plus insidieux d’entre eux, celui qui su faire flancher même les Elfes.

Je t'avouerais que le flancher ne me plaît pas trop, il y a un problème de registre (c'est ce que ma prof d'Anglais me dit toujours :blink: ), je verrais plutôt quelque chose à base de faillir , ça resterait plus dans le ton, il me semble. Comment ça, je pinaille? :zzz:

Bon, la suite!!

A+

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Invité Erdraug
Dans son armure d’or, Kaëra contemplait la plaine, sa cape de Lion voletait le long des vents porteurs de biens tristes présages. A travers eux mugissaient les puissants mais redoutables zéphyrs, les huit prophètes du pouvoir que les Asurs maîtrisaient tant, mais qui ne restaient inféodés qu’à leurs obscurs géniteurs et maîtres. Mais en ce jour, l’un de ces terrifiants colporteurs de puissance rugissaient plus furieusement, alimentés par la rage et la colère de milliers d’âmes damnées et serviles, soumises entièrement à un tourbillon de plaisir et d’étreinte. Le noble Asur pouvait sentir le pouvoir de ceux qui vénèrent le Prince Noir, les horribles humains, qui dans leur soif d’ambition, succombaient au même péché auquel ses tristes cousins s’étaient adonnés sous l’égide du sombre Malékith. Le Vil Prince du Plaisir savait si bien conquérir les cœurs des mortels, vulgaires singes velus ou fiers fils d’Asuryan.

Attention, ils sont partout!!! :zzz:

Alors tout d'abord, petit hommage à un texte fort beau et dont la suite s'annonce au moins aussi bonne, les Vents de Destin d'Erdraug ( spéciale dédicace en début d'extrait  )

Alors là, mon cher Korellion, tu me laisse pantois. Je ne m'attendais pas du tout à cet hommage et je ne sais trop quoi te répondre si ce n'est "merci".

Je suis en plus content que tu utilises les vents car après tout, ils sont partout et le background que j'ai dévelloppé peut servir à bien des choses (vous verrez ça notament dans le destin d'errance... dans quelques semaines quand j'aurai fini mon déménagement à Montréal...)

Bon, passons à ton long passage (enfin par rapport à tes standards :blink: ):

L'action se pose et j'aime bien les passages de conseil de guerre s'ils sont bien menés (comme tu le fais ici).

J'ai noté quelques confusions mais l'aspect général passe bien (moins bien que d'habitude fait attention tout de même).

Concernant ce qui va s'annoncer, fait attention car les descriptions de batailles peuvent être très rébarbatives. Le pire à faire est le rapport de bataille bien sûr mais il y a beaucoup d'autres travers à éviter.

En tout cas continue vite car tes textes sont toujours passionants.

"Et nul ne pourra arrêter les vents sombres du destin"

Erdraug

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merci à tous

Bah va falloir écrire en pleine forme, y a plus de fautes que d'hab

m'apprendras à vouloir trop en écrire :blink:

Bon, pour pus, je ne sais trop, le correcteur n'accepte ^pas "put", alors je l'ai suivi, mal m'en prit....

L'accord, mea culpa désolé :zzz:

un texte un tantinet plus aéré serait le bienvenu, autant pour le confort de lecture que pour celui du commentaire

Désolé, ^problème de copier coller, et à 11h du soir, j'avaius la flemme, ce sera chose faite incessament sous peu.

Par contre, pour faillir, j'ai un doute, vu que tous els Elfes n'ont pas faillis, et qu'en plus, n'étant institué d'aucune mission, ins ne pouvaient avoir à faillir, j'hésite beaucoup. Flancher me parait mieux du point de vue du sens du mot.

Alors là, mon cher Korellion, tu me laisse pantois. Je ne m'attendais pas du tout à cet hommage et je ne sais trop quoi te répondre si ce n'est "merci".

Ce à quoi je ne peux répondre que De rien, vu la qualité des Vents de Destins, cela me semblait nécessaire. Qui plus est, dans le sens ou je m'insire pas mal de ce texte, il me faut le signaler, au même titre que le style de Wilheim n'est pas pour rien dans la qualité de ce texte. (à ce propos, je te redemande l'âge de ton plus vieux vampire s'il te plait, j'en ai besoin :ermm: )

Sur ce Korelion, qui s'en va éditer son précédent message

EDIT : Texte edité et corrigé

Modifié par korelion
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Forme :

EDIT : Texte edité et corrigé

c'est pas fini ! désolé !

:::: >

Nombres de nobles guerriers siégeaient là, cherchant le meilleur de sauver le plus de vies elfiques dans la victoire.

il doit manquer un "moyen" dans les parages :ermm:

le nuage ténébreux s’approchait toujours plus, accompagnés

accompagné

Le noble Asur pouvait sentir le pouvoir de ceux qui vénèrent le Prince Noir

ceux qui vénéraient (concordance des temps)

sur sa gauche défilait moult couleurs et reflets

défilaient

et seul son prestige et son arrogance le sauvèrent du regard inquisiteur.

"l'avaient sauvés" plutôt non ?

les deux mages discutaient couramment

je ne pense pas que "couramment" convienne au sens de ta phrase, plutôt amicalement ou chaleuresement.

dont les dernières nouvelles l’avaient poussés à laisser

l'avaient poussées

un peu plus de fautes que d'habitude :blink: mais ça reste encore très raisonnable de ce point de vue et puis il était tard n'est-ce pas ?

Fond :

beaucoup beaucoup de descriptions !

j'aime ça ! on voit parfaitement la scène et du coup, on a l'impression d'être un des ces fiers asurs !

point de vue avancement de l'histoire, il y a eut des passages plus actifs mais il faut bien ralentir le rythme de temps en temps que diable !

ça annonce une bonne bataille, qui réserve, on s'en doute tous, une mauvaise surprise aux Haut-elfes. Comme le dit Erdraug, attention aux scènes de bataille ! Si tu ne veux pas que ton lecteur s'ennuie !

Encore que j'aimerais bien savoir si tu as déjà reussi à ennuuyer quelqu'un avec tes textes !

et puis, puisque tu as l'air inspiré, une suite avant le week end :zzz:

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  • 1 mois après...

Sombre Journée : Les Ténèbres sont proches...

Longue était l’attente. Face aux yeux fiers mais néanmoins inquiets des soldats de Tir Amroth, une épaisse nasse brumeuse et poussiéreuse renvoyait des échos obscènes, signes fiévreux d’une maladie gangrenée propagée depuis le Pôle et son ancien Portail.

Au centre de ses troupes, monté sur son fier destrier et protégé par un double rideau de valeureux nobles elfes, Kaëra scrutait sa ligne. Le mur millénaire qui ceignait la Citadelle n’avait jamais été pénétré sans autorisation, et ce n’était pas ces méprisables animaux passés sous le joug de Slaneesh qui aurait raison de la puissance elfique. Sur sa droite s’élevaient les Monts Lanis, leurs sombres bois résonnaient des cris rauques des terribles fauves de Chrace. Les féroces Lions Blancs, plus ou moins domptés et maîtrisés par ses dresseurs. De la forêt s’élevait aussi des aboiements sauvages et malsains, sans nul doute de redoutables bêtes drainés par les Nordiques. La Nature allait encore lutter contre ceux qui avait quitté sa voie pour la mutation et les combats entres les nobles fauves d’albâtres et les abominables rejetons de Slaneesh serait sûrement sans pitié et bestial. En lisière des bois, cachés par les ombres menaçantes des arbres, un peloton d’exécution n’attendait qu’un ordre pour faire pleuvoir la mort sur les ennemis des Asurs. Les sophistiquées balistes côtoyaient les archers, dans une sérénité propre aux porteurs de Mort.

Puis, à partir du mur s’étendaient en une fine bande argentée les soldats de Theldis, mélangé hétéroclite de lances, de haches et d’arcs, dont les prouesses tant maritimes que terrestre imposaient le respect. Le noble Commodore leva d’ailleurs son épée en salut à Kaëra.

Au centre, ceints par les gardes de Theldis et ses propres cavaliers, les guerriers de Tir Amroth, nombreux et entraînés, connaissant parfaitement les moindres recoins du mur de défense. Malgré sa faible hauteur, cet astucieux mélange de briques et de marbre blanc laissait place en de multiples endroits à de fines cavités. Leur agencement semblait aléatoire, mais pour avoir lui-même mené les entraînements de ses troupes, Kaëra savait à quel point il était facile de voir cette muraille sommaire se couvrir d’échardes mortelles et acérées, juste avant le contact avec l’ennemi, la pente douce et la faible hauteur du parapet invitant les fous qui oseraient s’en prendre à Tir Amroth à escalader et venir récolter une mort méritée. Mené par le mage Lenthari, ses soldats sauraient repousser les vagues meurtrières qui s’abattraient sur eux.

Enfin, sur sa gauche, caché derrière une partie du mur d’enceinte volontairement laissé sans défense apparente, Morthaï et Althar restaient hors de vue avec les plus valeureux guerriers que pouvaient compter la citadelle. Moult vétérans et guerriers aguerris, preuxs cavaliers et soldats de Chrace. Une marée de haches et de lances, prêtes à se déchaîner sur l’océan de fureur qui lui faisait face. Kaëra lança un dernier regard sur la plaine. Le brouillard chaotique s’étendait, s’épandait dans la plaine. Seul un petit point lumineux précédait la sombre fureur sanguinaire. Le regard de Kaëra fut d’ailleurs attiré par cet éclat en mouvement, extrêmement rapide d’ailleurs. Il ne tarda pas à devenir visible et l’on pouvait enfin reconnaître le Prince Fildas. L’allure rapide de son coursier ne tarda pas à le mener à Kaëra.

« Mon seigneur, les nouvelles sont mauvaises. » Le ton était très visiblement inquiet

« Qu’est ce Fildas ?

-Les éclaireurs se sont trompés, Sire, ils sont nombreux, très nombreux.

-Combien exactement ?

-Des milliers Sire Kaëra, des milliers. »

Même le masque impassiblement hautain figé sur son visage ne pouvait masquer la peur imprimée dans l’esprit de Kaëra.

voilou voiloi....

Promis, le rapport de bataille suivra.. Non je rigole, mais la bataille, faudra attendre une semaine!

Korelion

Modifié par korelion
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Sympa... court (voire TRES court), mais sympa (voire TRES sympa :lol: )

Une ou deux petites choses :

Face aux yeux fiers mais néanmoins inquiets des soldats de Tir Amroth

Mieux vaudrait inverser l'ordre des adjectifs : inquiets mais fiers pour une impression plus positive, car dans ton cas, c'est "inquiet" qui reste en mémoire. A moins que cela ne soit voulu...

monté sur son fier destrier et protégé par un double rideau de valeureux nobles elfes

Heu... c'est un Haut Elfe ou un Skaven?? :(

Les féroces Lions Blancs, plus ou moins domptés et maîtrisés par ses dresseurs

Heu... le ses renvoie à quoi, exactement?

De la forêt s’élevait aussi des aboiements

Hem... là, tout de même, c'est un peu gros :D^_^

de redoutables bêtes drainés par les Nordiques

drainées serait déjà mieux non? :)

ça me semble bizarre ça, drainer une bête... à vérifier.

les combats entres les nobles fauves d’albâtres et les abominables rejetons de Slaneesh serait sûrement sans pitié et bestial

un combat bestial, des combats .... :lol: , pas de s à "d'albâtre", seraient

Les sophistiquées balistes

Je pense que le "sophistiquées" serait quand même mieux après "ballistes" mais c'est personnel... :clap:

Puis, à partir du mur s’étendaient en une fine bande argentée les soldats de Theldis, mélangé hétéroclite de lances

mélange hétéroclite... faute d'inatention ou effets de la vodka? :innocent:

Au centre, ceints par les gardes de Theldis et ses propres cavaliers, les guerriers de Tir Amroth, nombreux et entraînés, connaissant parfaitement les moindres recoins du mur de défense

Il ne manquerait pas la fin de la phrase, là? :D

Enfin, sur sa gauche, caché derrière une partie du mur d’enceinte volontairement laissé sans défense apparente

laissée : c'est la "partie du mur d'enceinte" qui est laissée sans défense apparente.

Morthaï et Althar restaient hors de vue avec les plus valeureux guerriers que pouvaient compter la citadelle

Là par contre, c'est la citadelle qui pouvait compter :D

Bon, j'avoue, j'ai vraiment cherché la petite bête, mais on se venge comme on peut, mhh? :D

En tout cas, mis à part ces petites erreurs sans trop de conséquences, le texte est très chouette : les descriptions sont claires, très ordonnées... dignes de ce qu'elles décrivent, en fait.

En tout cas, je veux une suite et des elfes massacrés le plus vite possible ^_^

Encore :D

A+

Wilheim

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Bon la majorité des fautes sont notées à priori ! ^_^

Dans ton dialogue, pour la forme, tout ce que j'ai à noter ce resume dans la ponctuation : Il manque un point :clap:

Sinon, on peut dire que la bataille est bien préparée ! On a une description des plus precises et réussie ! Il manque un peu de sentiments peut etre, ne pas seulement faire des allusions mais vraimennt s'attarder.

Ben sinon, j'ai fais le tour ! Je demanderai juste une petite suite :innocent:

@+

-= Inxi =-

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Sombre Journée : Et le Sang coulera, Abbreuvant les Limbes de son Eclat

La plaine s’emplissait des cris barbares et sataniques, auquel le silence fruste et hautain des elfes faisait écho. Les vertes étendues se noircissaient de corps et d’armes, noyées par une marée humaine sans vergogne. Cet amas indescriptible de chair, d’acier et de magie finit par franchir une frontière invisible, mais dont la violation déchaînait la mort et le carnage. Ainsi en était il, les nordiques s’étaient avancés à portée de tir efficace, et le châtiment ne tarda pas sous la forme d’un cri sibyllin échappé des lèvres de Kaëra.

Aussitôt, un nuage de bois et d’empennage blanc s’empara du ciel et le parcourut avant de s’écraser sur les chairs exposées, les pointes d’acier trempé lacérant les peaux, tranchant les muscles, arrachant des cris de douleur teintés de plaisir. Une deuxième salve suivit puis une troisième. Le ciel n’était plus que zèbres de flèches et de traits, d’énormes nuées d’oiseaux de proies aiguisées qui s’élançait du mur pour replonger vers la marée chaotique.

Mais même ce bombardement intensif ne pouvait entraver l’océan de haine et de fureur qui poursuivait inlassablement son avancée, avalant le terrain le séparant du mur de défense. Déjà, l’on pouvait sentir l’intelligence supérieure qui parvenait à contrôler cet amas gigantesque. En effet, un petit groupe de cavaliers légers s’élança vers la partie d’enceinte laissée sans protection visible. Kaëra en sourit intérieurement. Ainsi l’ennemi semblait rusé, suffisamment en tout cas pour ne pas tomber dans ce piège grossier. L’esprit joueur du Prince Elfe fut piqué et intéressé.

Amusé, Kaëra fit transmettre l’ordre à Morthaï et Althar d’attendre que les cavaliers arrivent à portée pour les abattre, mais de surtout ne pas se montrer. Avec un peu de chance, cela forcerait les Nordiques à se scinder en deux groupes. Une menace visible est une chose, ne pas savoir quel est le péril en est une autre.

Du haut de son jardin, Dame Luthien pouvait voir l’étendue de l’Horreur qui s’abattait sur Tir Amroth. La poussière soulevée par le passage de cette marée gigantesque s’élevait en un tourbillon ocre qui masquait l’horizon. Au fond de son cœur, une voix glaciale proférait l’inéluctable vérité. Il n’y avait aucune issue pour les Asurs.

Dans la plaine, les elfes attendaient stoïquement le combat. Ceux dont le regard était le plus affûté parvenaient à voir les yeux des humains pervertis. Curieusement, les maraudeurs restèrent groupés, préférant ignorer la menace qui avait imposé le silence sur les méprisables cavaliers légers. Cela fit sourire Kaëra. Quelle regrettable erreur que de laisser ainsi une puissante menace sur son flanc. Rassuré sur les médiocres capacités stratégiques des Mong Keys, il fit suivre ses cavaliers. L’heure était venue de préparer l’attaque. Alors même que les maraudeurs approchaient du mur, n’en étaient plus qu’à quelques mètres, l’élite elfique, mené par Kaëra, montée sur ses purs sangs racés s’avançait vers les portes. Au dernier moment, lorsque les fous audacieux se seront empalés sur le hérisson de lance, il sortirait et s’élancerait dans les rangs des hérétiques, alors que Morthaï et Althar lanceraient les vétérans sur le flanc. La victoire des Asurs serait complète.

Luthien fut rejointe par Nessa. Enfermées sur le haut de la Tour, elles pouvaient contempler toute l’étendue des sarcasmes du Destin. Car maintenant, la poussière était tombée et non loin derrière la première vague, une horde métallique galopait, s’apprêtant à écraser toute résistance. Mais cela, cette terrible menace était cachée aux yeux des guerriers elfes. La Mort marchait derrière cette marée inhumaine, dont le seul dessein était de broyer Tir Amroth. Et au vu des forces en jeu, la Mort n’aurait nul mal à y arriver.

Le fracas des combats s’élevait de la plaine, le bruit des épées s’entrechoquant, agressant les armures. L’acier fin et délicat contre la perfidie de l’Entropie, La maîtrise des sens contre l’hédonisme total. La Terre était jonchée par les corps des maraudeurs transpercés lors de l’impact contre le mur, tandis que les derniers nordiques étaient balayés par les charges dévastatrices des cavaliers de Kaëra et des vétérans de Morthaï. Déjà, les guerriers de Theldis s’élançaient sur les traces des pillards en fuite, bientôt imités par les lanciers de Tir Amroth et la cavalerie.

La folie sanguinaire qui s’emparait de leurs âmes les menaient droit dans la plaine baignée de sang.

Mais en pleine course, une sombre rumeur, sourde et pleine de menaces fit s’arrêter les troupes elfes. Tous tentaient de percer le brouillard mystique qui engobait maintenant les derniers fuyards. A cent mètres devant les premiers elfes en effet, une brume rosâtre absorbait le flux des Nordiques et exaltait un bruit sourd et grave. Un air grave s’imprima sur les visages des commandeurs, alors que ceux-ci reconnaissaient maintenant la cause de cette stupeur. Ce bruit, ce rythme entraînant, régulier répétitif au milieu duquel perçaient par moment d’étranges mélopées de déchéances. Le bruit du fer sur le sol.

Ainsi, transperçant le voile mystique qui l’avait jusque là caché, un tourbillon de métal et de chevaux s’élança, avalant sans problèmes les mètres entre lui et ses victimes.

Puis vint le choc, brutal et violent. Abasourdis et pétrifiés par la mélopée infernale, les elfes ne pouvaient lutter. Ils furent tout d’abord balayés et broyés par cette vague impressionnante de colère et de rage. Mais l’honneur fut plus fort, et le courage leur revint. Le sang coula, les lances fragiles s’écrasaient contre les plastrons de fer maudit, les sabots pulvérisaient les crânes, les explosant de terreur.

A gauche, les vétérans de la noble race elfique n’étaient plus que l’ombre d’eux même, surclassés par la brutalité des chevaliers chaotiques. Althar menait les restes de l’élite, son épée, courte mais sophistiquée virevoltant dans les chairs, trouvant sans cesse les failles des armures, alors que de son baton s’échappait des torrents de puissance, brulant les êtres maudits et terrorisant les bêtes. A ses cotés, Morthaï démentait les rumeurs selon lesquelles seules les intrigues l’avaient mené à sa place de prince, sa longue hallebarde ripait contre les armures ornées de macabres trophées, mais lorsqu’une faille se présentait, la lame tranchait et arrachait les têtes. Sur la droite, vétérans des combats marins, les guerriers de Theldis parvinrent tout de même à reprendre le dessus, mais les pertes s’accumulaient, et là où un cavalier nordique tombait, dix abominations démoniaques prenaient sa place, tandis que chaque elfe tombé était une lourde perte. Mais les valeureux gardes maritimes ne faillissaient pas à leur réputation de droiture. Theldis exécutait une danse de Mort des plus efficaces, sa lourde épée, réputée enchantée renvoyait moult démons dans le Warp, rendant ainsi courage à ses hommes. Mais il ne fallut guère longtemps avant que le nombre des créatures surnaturelles ne les submerge.

Au centre, Kaëra s’inquiétait. Cela n’aurait pas, n’aurait jamais du avoir lieu. Nombres d’elfes mourraient par sa faute et la situation empirait sans cesse. Protégé par ses cavaliers, il s’élança vers Theldis pour lui porter soutien, prenant la tête de la flèche argentée des nobles cavaliers.

Il ne sentit pas la hache lui lacérer l’épaule. Tout ce qu’il vit était le sol, se rapprochant dangereusement. La chute fut violente, et raviva la douleur, déclenchant un sursaut d’orgueil. Kaëra peina pour se remettre sur pieds, mais une fois debout, il dégaina son épée. De son épaule droite s’écoulait un filet écarlate, glissant le long du bras, passant sous la fine cotte de maille pour venir s’épandre sur la tunique blanche. De son seul bras valide, il lança son épée en direction des ombres qui s’agitaient devant lui. Il n’entendait pas ses lieutenants hurler à l’aide, ni Theldis ordonner la retraite. Il ne se rendit pas compte qu’on le remettait tant bien que mal sur son coursier. L’obscurité le saisissait.

Le vent de panique s’étendit, la retraite se transformant en fuite désespérée. Déjà, le mage Lenthari avait ordonné le recul jusqu’au mur, Bientôt, Althar fut forcer d’en faire autant. Mais il ne s’en irait pas sans lutter. La rage le submergea, et puisant dans ses plus profondes ressources et dans les terribles vents de pouvoir, il laissa sa colère se matérialiser, foudroyant tous les humains alentours. Puis il tomba à genoux, satisfait, un air dément sur le visage. Le mage se releva, fier de lui. En se retournant, son regard changea, se teinta d’une surprise sans nom. Face à lui, le Commandeur Morthaï. Mais dans les yeux du Prince, il y avait cet éclat rosé imperceptible, un plaisir malin qui lui clouait un sourire des plus sadiques.

Althar baissa les yeux, son regard glissant sur la fine armure de Mithril orné d’Or et de Jade. Les manches de mailles protégeaient un bras puissant, qui tenait fermement la hallebarde à l’horizontale, plantée dans le cœur d’Althar. Abasourdi, le mage elfe s’effondra.

Le plaisir malsain qu’inspirait la mort d’Althar à Morthaï le fit partir d’un rire obscur, qui n’était pas le sien. Encore sous l’emprise du sortilège, il laissa son arme à terre, et s’avança vers la horde de démons slaneeshi.

« Me voici, leur cria-t-il, venez donc jouer avec moi »

En se retournant vers lui, les démonettes lui lancèrent un regard sadique empli de malice. Le « jeu » allait durer longtemps.

Lorsqu’il se réveilla, la sueur teintée de douleur lui arracha un gémissement. Au tangage, il se sentit être sur un bateau. Fou de colère, la tête pleine d’un sentiment d’horreur, Kaëra s’élança sur le pont, autant qu’il le put avec son bras outrageusement blessé.

Arrivé à l’air libre, ses pires craintes furent confirmées. S’étendaient devant lui blessés et infirmes. L’odeur rance du sang et de la mort se mêlait au milieu de ces demis cadavres qu’avaient été les gardes de Theldis. Les cottes de mailles percées et détruites jonchaient le sol, recouvrant par endroit des lambeaux d’étendards colorés.

Le commandeur Theldis s’approcha vers le Prince.

« Prince Kaëra, les pertes sont lourdes.

-Qu’en est il des soldats de Morthaï? De la milice de Tir Amroth ? »

Un regard sombre et plein de sous entendu passa dans les yeux du capitaine.

« Désolé messire, nous n’avons pu tenir le mur une fois ralliés là bas. Et, il hésita, une note de pitié dans sa voix, nous n’avons pas vu ni eu le temps d’attendre les autres Commandeurs.

-La citadelle…. ? »

Theldis n’eut pas la force de lui répondre, la chose était trop lourde à annoncer.

Il se contenta d’un geste en direction de la pointe effilée, dont l’ancien étendard d’albâtre et de pourpre avait été remplacé par un horrible trophée à l’honneur de Slannesh.

Theldis se racla la gorge, ce qu’il devait annoncer l’épouvantait.

« Je crains messire, qu’il n’ait fait des prisonniers. »

Le cri de douleur qui s’échappait de la gorge de Kaëra n’eut pour seul écho que son poing rageur lancé vers la citadelle.

Assez long, ou il en faut plus? :huh:

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Bah enfin ! Depuis le temps que j'attendais un passage de cette longueur !! Et en plus c'est de la qualité :skull: Que peut demander le peuple de plus ? :'(

Sinon, donc récit d'une grande bataille, avec victoire, retournement de situation et défaite :blink: Et fuite aussi :D C'est meme le plus important :wub: Mais c'est bien ficelé et a la reflexion, on trouve normal ce qui se passe ( ou presque )

Bon pas de fautes d'orthographes, imprésionnant :huh: Enfin plutot je les ai pas vu :-x Donc beau boulot, elles sont mieux camouflées :D

Sinon l'histoire se lit très bien ,fluide, bonne descriptions ! Une bataille agréable, enfin bref pas de reproches !! Suite !

@+

-= Inxi =-

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Belle bataille. je ne me souviens absolument pas comment on en arrive à cette bataille (j'ai pourtant lu tes trois précédents posts avec histoire avant), et ça me gêne un peu (il y avait une intrigue à une cour il me semble, avec débat, et puis j'ai ensuite tout oublié :D ).

Toujours est il que ces trois passages sont très bien, avec de très belles descriptions. Par contre, aussi bizarre que cela puisse paraître, n'abuse pas des descriptions car à force de faire métaphorique, à des moments l'on s'y perd un peu (comme tu ne désigne jamais un objet par son nom, une telle simplicité est indigne de toi :D :'( )

Rien à redire, c'est beau, c'est clair, on ne se perd pas dans le texte (comment le mage fait pour voir une hallebarde plantée dans son coeur sans être mort????)

Iliaron

PS: j'ai réellement l'impression d'avopir loupé quelque chose, car j'ai l'impression que Morthaï est l'elfe sadique du début avec la jolie descrption, et ça:

Le cri de douleur qui s’échappait de la gorge de Kaëra n’eut pour seul écho que son poing rageur lancé vers la citadelle.

M'a rappelé le début.

Mais comment est-on passé du futur au passé??? Faut que je relise je crois, il me manque le milieu (j'ai tout sauf ça, c'est bête, non :huh: )

Bravo quand même :wub:

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Belle bataille. je ne me souviens absolument pas comment on en arrive à cette bataille (j'ai pourtant lu tes trois précédents posts avec histoire avant), et ça me gêne un peu (il y avait une intrigue à une cour il me semble, avec débat, et puis j'ai ensuite tout oublié huh.gif ).

C'est vrai que c'est assez décousu, :innocent:

Donc je vais vous remettre le fil de l'histoire si vous voulez:

Tout d'abord, la journée de la bataille est toujours appelée "Sombre Journée", les autres jours sont référencés par rapport à ça...

1° passage : Sombre Journée

On commence par un guerrrier du chaos victorieux, qui s'amuse avec un cadavre. A la fin du passage quelqu'un tend son poing. (C'est la suite de laz bataille. En fait, ce passage se déroule à la fin de laz bataille)

2° passage, Veille de Deuil :

C'est un flash back,n sur la veillle de la bataille entre elfe et chaos

3° Passage, Sombre Journée, au coucher du soleil :

Il s'agit de la journée de la bataile, à la fin de celle ci, lorsque les prisonniers sont emmenés Dieu sait ou....

4° Passage Suite de Sombre Journée, au coucher du soleil

Bon, c'est la suite chronologique, donc on est toujours le jour de la bataille, mais un peu plus tard encore. On y apprend qu'une armée encore inconnue menace l'armée victorieuse de Slannesh avec ses prisonniers Elfes

5° Passage : Les Songes Insinueux

Luthien fait un rêve flashback, qui annonce le flash back important qui suit. Mais on est toujours ala journée de la bataille, la "Sombre journée", dans la soirée, donc une fois que le Nefles ont perdus

6° Passage : Où la Veille rejoint la Journée

Là, on est carrément dans le flash back, on découvre ce qui s'est passé le jour de la bataille, c'est à dire la "Sombre journée" même ce qui est annoncé par

Une sombre journée s’avançait sous les pâles rayons du Soleil.

7° Passage : Sombre Journée : L'obscurité s'approche...

Bon, là on est clairement dans la "Sombre Journée", peu avant le choc hein ^_^

8° Passage : Sombre Journée : Les Ténèbres sont proches...

très petite introduction à la bataille, qui amène un point délicat, le nombre des chaotiquess. On est toujours dans la "Sombre Journée", le jour de la bataille, avant le 1° passage donc, puisque le chaos n'a pas encore gagné.

9° Passage : Sombre Journée : Et le Sang coulera, Abbreuvant les Limbes de son Eclat

Donc là, c'est clairement la bataille, et à la fin de celle ci, on retombe sur le premier passage...

Bref, maintenant l'histoire commence de la veille dans le jardin (2° Passage)

à l'arrivée d'une tierce armée à la fin de la bataille, pendant que les chaotiques rentrent peinard avec leurs prisonniers (4° Passage)

J'espère que cette petite explication vous permettra de mieux comprendre le texte...

Korelion

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  • 7 mois après...

Salut à tous....

Alors certains n'y croyaient plus, (moi même j'ai desesperé) mais je reviens encore pour polluer le forum des mes récits déments...

Et j'ai fait les choses en grand puisque je vous livre un bon résumé avec, même si la suite du texte est plutôt maigrichonne à côté...

Lendemain de Sombre Journée

Résumé :

La citadelle de Tir Amroth s'élevait jadis dominante sur les plaines de ce pays qui sera nommé Bretonnie par la suite. Sur ces terres fertiles, les Elfes dominent ont laissé quelques forteresses, vestiges du temps où, dominant le Vieux Monde, ils daignaient encore commercer avec les Nains.

Mais ces temps sont révolus, et seuls quelques comptoirs furent maintenus sur le Vieux Monde, malgré l'ordre du Roi Phénix de retirer toute force militaire.

La citadelle de Tir Amroth resta maintenue en activité quelques siècles, jusqu'à ce que la pression exercée par les Druchiis sur les côtes d'Ulthuan exige le retour des soldats de la Tour de garde, natifs d'Yvresse. Sous le commandement du prince Kaëra, les troupes commencèrent leur repli vers les navires, lorsqu'une horde menée par le champion slaneeshi Mokthar ne déferle sur les territoires de Tir Amroth. Répondant à l'appel des armes, les soldats de la Citadelle s'alignèrent dans un ordre impeccable afin de protéger une dernière fois leur cité bien-aimée. Mais, tombant dans un piège, ils furent massacrés.

Peu d'Asurs purent rallier les vaisseaux, mais parmi eux se trouvaient Kaëra, inconscient. Il n'appris qu'à son réveil que les hordes chaotiques avaient pris la forteresse, et fait prisonnier ou tués les Elfes qui y restaient. Parmi ceux-là, se trouvait Luthien, épouse de Kaëra, et ses demoiselles de compagnie, ainsi que quelques survivants de la bataille, dont Lenthari, mage à la cour de Kaëra.

Parmi les elfes morts, on retiendra les noms d'Althar, magicien, tué par un traître sort lancé sur Morthaï, qui périra lui aussi des mains des démonettes. Le chef des heaumes d'argent, Fildas, ainsi que le Commodore de la Garde Maritime affecté aux vaisseaux de rapatriement de Tir Amroth, Theldis furent eux aussi tués dans la défaite.

A la fin du jour connu sous le nom de Sombre Journée, les prisonniers sont menés vers le Nord par le Seigneur Mokthar. Dame Luthien fut faite prisonnière avec Nessa, sa première demoiselle, ainsi que Feltha, le mari de Nessa, et capitaine de la compagnie de Lions Blancs détachés à la Citadelle. Ce dernier finit tué par Mokthar, dans un moment de résistance aussi bien héroïque qu'inutile. La file de prisonniers à pied comprend entre autres, les soldats de la citadelle survivants, Lenthari le mage, et quelques demoiselles d'honneur de Luthien, gardées captives pour le plus grand plaisir des adorateurs du Prince Noir. Mais la situation des elfes semble peu sure, puisque tandis même que les Eperviers de la flotte Asurs font voile outre-mer, un nuage de poussière s'amoncelle au devant de la horde chaotique et de son convoi de prisonniers...

Sombre journée : la Nuit s'avance avant le Crépuscule

Devant lui, le cavalier peinait à distinguer quoique ce soit dans l'épais brouillard qui avalait la plaine. Une aura malsaine avait saisie le soleil, et nul rayon ne transperçait ces profondes ténèbres. Comme si la nuit s'était levée en cette fin de journée, marchant dans le monde encore lumineux, précédée d'une aura de folie. Le coeur néanmoins endurci du Nordique se glaça à cette pensée. Plissant les yeux, il scrutait l'horizon à la recherche du moindre indice pouvant renseigner sur la cause de nuage de poussière.

Une série de points zigzagant, à la démarche erratique attira son attention.

Quelques minutes plus tard, les points sombres n'en étaient plus, dévoilant à son regard leur corps poilus et décharnés, maintenus en l'air par de grandes ailes membraneuses. La terreur saisit le coeur du cavalier, qui fit faire volte-face à sa monture et la lança au triple galop en direction des siens. La peur volante qui le poursuivait gagnait du terrain peu à peu, alors même que sa monture lâchait prise, freinée par la fatigue et la crainte. Au dessus de lui, une ombre passa, l'engouffrant sous les ténèbres. Puis, les Ténèbres s'abattirent sur lui.

Au devant de la horde, les meilleurs guerriers de Slannesh s’avançaient, arborant fièrement leur cicatrices et trophées de guerre. L'épais nuage maléfique qui s'élevait face à eux ne les inquiétait pas, pas plus que le cadavre déchiqueté de leur éclaireur jonché sur le sol, qu'ils dépassèrent sans même un regard. Devant eux, le soleil apparaissait tel une ombre flottante au ras des crêtes montagneuses lointaines, masqué par la tempête surnaturelle dans les Cieux. A leur tête se tenait Mokthar, Champion du Prince Noir, Fléau de Tir Amroth. Son armure de jais vibrait d'une énergie malsaine, cadeau de Slaneesh à son favori, tandis que des volutes de vapeur émanaient des divers orifices apparaissant dans le sombre métal. Au dessus d'un buste de plate percé de multiples crevasses et fissures, une cagoule de cuir couverte de mailles obstruait son visage, cachant ses traits de la lumière. Seuls deux abîmes rosâtres luisaient sous ce masque de ténèbres. Son regard de mort parcourait la plaine face à lui, tandis qu'il arrêta sa monture. De sa main gauche, il tenait d'une main nue mais ferme les rênes barbelées de son destrier qui lui arrachaient perpétuellement un fin filet de sang vermeil. De l'autre main, ceinte d'un gant de cuir, il se raccrochait fermement à son épée, liée à elle par plus qu'un simple lien matériel. La lame d'acier polie brûlait intérieurement d'un feu maudit, illuminant et faisant danser les ombres des pics et aspérités de l'armure de Mokthar. Sa monture elle même n'était que le reflet de son maître, sombre et cruelle. Couverte intégralement d'une robe de plaques de métal noir, jointes les unes aux autres par de fines alliances d'or. Une délicate cotte de maille ceignait son cou, alors qu'une gargouille d'acier noir venait orner son front, couvrant telle la cagoule le visage de son maître, la tête de l'équidé.

Ainsi se tenait Mokthar face à la marée de nuages de poussière qui semblait vouloir s'abattre sur lui et les siens. De ses yeux de braise, il aperçut une dizaine d'ombres avançant dans les cieux, en bravant les vents qui fuyaient le mur de nuages.

Impassible, il plissa les yeux, et forçant sa vue aiguisée par des années de service au service du Plaisir, il les distingua enfin. Un simple mot sortit de dessous le voile sombre qui obscurcissait sa tête.

"Vampires"

Au devant des guerriers adorateurs de Slaneesh, camouflée par d’épaisses volutes de sables et de poussières s’avançait une masse indistincte d’os et de crânes, de boucliers fracassées et de loups sauvages. Chacun d’entre eux paraissait vieux de multiples millénaires, mais tous avançaient, menés par une implacable volonté. Au centre de cette marée de morts, des squelettes engoncés dans de lourdes armures de style impérial paradaient de manière saccadée. A leur tête, protégée par une garde prétorienne qui avait fait ses preuves jusque dans la mort, escortée de spectres hurlants et de démons déments, une femme à la pâle beauté surnaturelle se délectait de la situation. Abritée de la lueur du jour par la tempête qu’elle dirigeait d’une main de fer, elle menait ses troupes en avant, désireuse de se repaître du sang des mortels. Les plis de sa robe ondulait sous le vent qu’elle déchaînait contre l’astre lumineux, tandis que son fin visage gracile souriait sadiquement au spectacle que sa vue, aiguisée par le sang corrompu qui coulait dans ses veines. De longues lignes de guerriers assoiffés de sang, pour certains le torse nu, exposant à ses yeux morts leurs macabres cicatrices. Levant les mains comme pour saluer les Dieux, celle qui s’appelait Katarina dans une autre vie partit d’un rire sans joie ni âme, mais dont les accents sonnaient comme une menace toute-puissante à la horde face à elle.

A l’arrière, dans la colonne de prisonniers, un Elfe s’agitait. Noyé dans la foule de ses compagnons de sorts, Lenthari s’accroupit afin de se soustraire à l’attention des quelques gardes laissés parmi la cohorte de corps loqueteux qui constituait les rares survivants de Tir Amroth. Il jeta un rapide coup d’œil autour de lui. Nombres de ses camarades avaient perçus son attention et formait un rempart aux yeux des gardiens. Puis, ses paupières vinrent se fermer sur les yeux bleu pâle.

A+ Korelion

PS : en fait, toute cette belle hsitoire n'est que prétexte à mon changement d'armée je vous invite si vous le souhaitez à me dire ce que vous en pensez LA BAS...

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C'est pas pour dire, mais moi non plus je l'attendais plus cette suite :innocent::mrgreen: Il était temps qu'elle arrive :'( J'espère que le prochain délai ne sera pas le même :evilgrin: Bon passons aux choses sérieuses :clap:

Ton résumé est bizarre ... Il fait plus quatrième de couverture que résumé réel :unsure: A tel point que j'ai du reverifier le début du texte pour voir si je ne m'étais pas trompé !!! :unsure: MAis non, c'est bien ça ...

De l'autre, on a un beau passage description où on peut voir notement tes magnifiques talents d'écrivains ! C'est un réel plaisir :'( Bon le texte lui même n'avance pas vraiment mais est ce si grave ? 8-s Ben non ... Comme ça, on se replonge dans le bain !

Allez, souiteuh !

@+

-= Inxi =-

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