Iliaron Posté(e) le 21 décembre 2005 Partager Posté(e) le 21 décembre 2005 Et bien, c'est pas mal, que de la description en somme. En fait, ce que je regrette est justement une sensation, intuition dirons-nous, que l'arrivée des vampires n'est pas, comment dire, justifiée d'un point de vue de l'intrigue. Un peu comme un heureux hasard en somme . 'Fin, j'ai hâte de lire la suite, dire que j'avais failli manquer ce passage-là , j'espère qu'on aura droit à un peu d'action (tes descriptions sont très bien faites, mais celle de Mokthar est à mon goût trop longue, de son épée et de sa monture, cela n'est pas très... intéressant :'( . Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 2 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 2 février 2006 En fait, ce que je regrette est justement une sensation, intuition dirons-nous, que l'arrivée des vampires n'est pas, comment dire, justifiée d'un point de vue de l'intrigue. Un peu comme un heureux hasard en somme whistling.gif . On dira que la Nature est bien faîte non? Disons que imaginons que les Slaneeshis n'ait croisé personne en route, les elfes auraient été sacrifiés et n'en parlons plus... bon, J'espère que le prochain délai ne sera pas le même Tu vois, moins de 6 mois... suite Le fracas des armes inondait la plaine enténébrée par le crépuscule de ses éclats de métal et d’acier frappé. Les corps dénudés et tatoués des Nordiques faisaient face aux squelettes mouvant couverts de bronze, la Vie affrontant la Mort. Dans les cieux, les puissants courants d’énergies striaient le bleu nuit de longues raies colorées, mauves et carmins entremêlés. Au milieu de cette fureur s’avançait Mokthar, dans son armure sombre, pourfendant les corps décharnés de son épée bien aimée. La seule compagne à qui il jura fidélité, avec Slaneesh. Au milieu des combats et des lumières dansantes dans ses yeux, il finit par entrevoir une lueur rouge sang parmi les flots blafards de squelettes. Il s’avança lascivement vers cette aura écarlate, frappant au passage de droite et de gauche, pourfendant dans sa majestueuse avancée une pléthore d’os. Katarina vit s’avancer vers elle une masse sombre et métallique, de laquelle n’émergeaient que deux lumières rosâtres en lieu et place des yeux. D’un geste lent et maîtrisé, elle pointa vers lui une courte dague stylisée. Immédiatement, les cadavres mouvants qui se trouvaient entre elle et le guerrier en armure noire s’écartèrent, laissant le chemin libre entre les deux puissants combattants. L’humain ne tarda pas à arriver à son niveau et pointa son épée sans plus l’approcher vers la gorge dénudée de Katarina. Lentement, sans presser son geste, elle leva la main vers la lame et tout en plongeant son regard dans les abîmes mauves qui scintillaient par devers le lourd casque ébène. Alors, d’une voix sensuelle et lancinante elle lui chuchota ses mots en repoussant délicatement l’estoc de son cou. « Allons allons, vaillant guerrier. Oserais-tu frapper une pauvre femme sans défense ? » Sûre d’elle, elle fit un pas en avant, quand brusquement l’acier noirci remonta tel un ressort vers elle, tandis que de derrière le heaume s’élevait, rocailleuse et grinçante des mots qui blessèrent plus que milles lames le cœur glacé et figé de Katarina. « Pauvre de toi. Croyais-tu que ta pâle beauté pouvait surpasser la grandeur de Slaneesh ? Pitoyable créature, rejoins les Enfers qui t’ont vus naître. » Et d’un violent coup de taille, Mokthar l’éviscéra proprement. Se tournant vers ses valeureux guerriers, il lança en l’air la pointe de sa lame, telle une mélopée de louanges aux Dieux tandis qu’il hurlait à sa horde : « Gloire aux Dieux, Loué soit Slaneesh ! » Les derniers mots moururent dans sa bouche en même temps que montait en lui une sensation enivrante qu’il n’avait jamais ressentie que peu de fois. La douleur l’élança à partir de son cœur, qui gêné par la lame acérée de la dague qui le perforait ralentit son rythme de battement, permettant à Mokthar de mieux apprécier toute la finesse et la violence qui traversait maintenant tout son corps. Lentement, elle monta jusqu’à son cerveau, enflant, gonflant jusqu’à ce que de plaisir elle devienne enfin elle-même. Douleur. La violente agonie qui le saisissait à présent masquait toute l’adoration qu’il n’ait jamais offerte à son Dieu. En ses dernières secondes, il renia du plus profond de son corps et de son cœur toute l’adoration qu’il a jadis voué au plaisir et à la douleur s’évanouissait tandis que le dernier sursaut d’instinct de survie qui l’animait le poussait à se retourner. Et à voir la Mort en face, dans sa plus cruelle beauté, vêtue d’une robe de velours rouge fendue à l’abdomen. Arborant un sourire satisfait, Katarina regardait le cadavre tout frais, engoncé dans sa lourde et inutile armure. Autour d’elles, privées de leur seigneur et chef, les pathétiques humains faiblissaient alors que sous la puissance des sorciers à demi-mort qui formaient sa cour, l’armée de Katarina augmentait à vue d’œil. En élevant le regard au dessus du charnier qui se formait dans cette plaine obscurcie, elle aperçut une silhouette aux contours flous, qui se dégageait néanmoins très bien dans les cieux, forme pâle et fantomatique au milieu d’un ciel de ténèbres. Amusée par les conséquences de cette apparition, elle ne put se retenir de souffler dans un rictus. « Des Elfes alors. Quel amusement. » Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 3 février 2006 Partager Posté(e) le 3 février 2006 elle lui chuchota ses mots en repoussant délicatement l’estoc de son cou. Comme tu cites la phrase après, ca serait plutot 'ces' en lui une sensation enivrante qu’il n’avait jamais ressentie que peu de fois. Faut choisit entre jamais et peu de fois Autour d’elles, privées de leur seigneur et chef, les pathétiques humains faiblissaient d'elle Bon pas trop mal mais bien trop court ! Sinon, ben il se passe pas grand chose En meme temps ... En trois paragraphes Ca risquait pas d'avancer un grand coup ! L'avantage, c'est que c'est de la bonne qualité ! Bon bah je peux que t'encourager à poster une suite ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 3 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 3 février 2006 en lui une sensation enivrante qu’il n’avait jamais ressentie que peu de fois.Faut choisit entre jamais et peu de fois wink3.gif Tiens? Je l'imaginais dans le genre de "c'est la plus belle soirée que j'ai jamais passée. Je ne sais pas si ça colle trop dans ce sens là. Si vous pouviez me renseigner... Bon pas trop mal mais bien trop court ! Sinon, ben il se passe pas grand chose wink3.gif En meme temps ... En trois paragraphes tongue.gif Ca risquait pas d'avancer un grand coup ! L'avantage, c'est que c'est de la bonne qualité ! Bon bah je peux que t'encourager à poster une suite ! Rah Une suite dans les 2 mois et ça râle! Korelion, freebox remarche cadence augmente... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 5 février 2006 Auteur Partager Posté(e) le 5 février 2006 (modifié) Et voilà, au bout d'un an, enfin la fin de Tir Amroth, tout au moins de la fin telle qu'elle est connue. Lenthari rouvrit les yeux en sursaut. La sueur perlait de son front et certains elfes l’entourant lui lancèrent des regards inquiets. Tâchant de retrouver son calme pour ne rien laisser paraître de ce qu’il venait de voir, il ferma les yeux en respirant profondément, se remémorant ce qui venait de se passer. A n’en pas douter, un vampire affrontait leurs geôliers et qui, visiblement, prenait le dessus sur les humains. Et le rire sonore et sans joie qui avait résonné à ses oreilles ne pouvait guère être annonciateur de bonnes nouvelles. A ses côtés, un elfe l’interpella dans un murmure. « Maître Lenthari, que se passe-t-il ? » Mais il ne pouvait se résoudre à prononcer l’ignoble vérité, à admettre que la Mort était si proche d’eux. Il s’accroupit en silence et se mura dans un dédaigneux silence, s’obstinant à ne rien révéler à ses compagnons d’infortune, gardant les lèvres closes, malgré les cris de terreur qui émergeaient de l’avant de la caravane, malgré les squelettes mouvants qui les encerclaient lentement. Katarina s’avançait lentement, d’un pas noble et délicat au devant des elfes, encore enveloppés dans leurs armures souillés du sang coulé dans la journée. Au dessus d’eux, le Soleil les avait abandonnés, les laissant à la Nuit. De chaque côté de la colonne de prisonnier se tenait une double rangée de ses immortels serviteurs décharnés, empêchant toute fuite. Son regard se porta vers un des chariots de tête sur lequel se trouvait Nessa et Luthien. D’un geste, une dizaine de squelettes s’élancèrent vers elles et les ramenèrent vers leur maîtresse. Katarina les observa approcher avec attention. Luthien, le visage fier et droit, les yeux rivés sur la vampire, une lueur de mépris dans le regard, avançait d’un pas noble, sa robe bien que maculée de sang et de boue voletait avec grâce sous les rayons obscurs de la Lune. Derrière elle, Nessa marchait d’un air soumis, de lourdes larmes s’écoulant de ses yeux rougis. « Mes dames, je vous souhaite le bonsoir, dit Katarina avec un rictus une fois qu’elles furent à son niveau. Sachez que je ne vous veux aucun mal. Bien au contraire » Un silence glacial s’ensuivit, interrompu par les coups d’œil apeurés que les soldats prisonniers lançaient en direction de leur princesse et seigneur. « J’ai une proposition des plus intéressantes à vous faire. Mais avant de commencer, je désirerais connaître vos noms. » Luthien lui décocha un regard sombre et amer, que Katarina n’esquiva pas et maintint elle aussi. Jusqu’à ce que Nessa ne les interrompe. « Je m’appelle Nessa, je suis la demoiselle de chambre de notre princesse et seigneur, Dame Luthien » Le visage tourné vers le sol, Nessa ne vit pas les regards lourds de reproche et de surprise que tous posaient sur elle, y compris Luthien. De même ne s’aperçut-elle pas de l’attention amusée que lui portait maintenant l’incarnation de la Mort qui se tenait devant elle. « Bien Dame Nessa. Soit, Dame Luthien, je souhaite vous faire une offre. L’immortalité contre… -Hors de question, coupa sèchement Luthien. Je suis une fille d’Asuryan, pas une vile créature des Ténèbres. » Katarina observa avec attention l’Elfe. « Votre choix, madame est-il définitif ? -Les Asurs ne se plient à aucune exigence des maudits et des damnés. Plutôt mourir que de me résigner. - Quel amusement que vous disiez cela, Dame Luthien, rétorqua Katarina, Car voyez-vous, le marché en question était votre immortalité à vous, contre la vie de vos soldats et gens. » Elle partit d’un long éclat de rire cristallin et moqueur, alors que le visage affolé et ruisselant de larmes de Luthien se tournait vers ses Elfes. Mais ceux-ci ne la regardèrent nullement avec reproche ou surprise, mais plutôt avec une résignation déterminée. Quelques uns hochèrent même délicatement la tête, en signe d’approbation. Au fond d’elle, Luthien sentit naître un désespoir et une souffrance plus grande qu’elle n’en avait supportée tout au long de cette terrifiante journée. « Bien, exécutez-les. Tous. Un par un. » Quelques guerriers morts s’approchèrent de la colonne et saisirent le premier venu. Celui-ci ne chercha pas à se défendre ni même à crier ou pleurer. Avec une sérénité déroutante, il se laissa hisser vers les trois dames. Dans un silence de mort, il ne regarda même pas l’épée se hisser vers les Cieux obscurs. Seulement lorsque l’estoc le transperça, il s’autorisa à glisser dans un murmure, les yeux rivés sur le visage horrifié de Luthien, un « Pour Ulthuan ». Un froid mortel étreignit Luthien, plongeant chaque fibre de son corps dans une tétanie profonde et agonisante. A ses côtés, Nessa s’était elle aussi effondrée sanglotant la tête entre les mains. Au dessus d’elles, un sourire torve déchirait le visage de Katarina alors qu’elle faisait un signe à ses pantins d’os pour continuer le spectacle morbide. Cette macabre cérémonie se poursuivit, danse lente de squelettes traînant avec eux des elfes résignés dans un silence de mort, ponctué du bruit des chairs transpercées et mes murmures d’adieux, et des plaintes lancinantes des deux femmes elfes. Après une dizaine de corps entassés, Nessa se jeta en larmes au pied de Katarina. « Par pitié, je vous en supplie, prenez-moi, plutôt qu’eux ! » Sanglotant, Nessa se saisit de la robe de Katarina et leva la tête vers elle. « Ainsi mon enfant, tu acceptes de te sacrifier pour eux, fit-elle en relevant délicatement Nessa en la prenant par la main. Mais cela ne marche pas ainsi. Tout au mieux peux-tu sauver la vie d’un d’entre eux en échangeant vos sorts. » L’atmosphère déjà pesante s’assombrit alors, tandis que Nessa parcourait du regard l’ensemble des elfes. Elle était maintenant prisonnière d’un terrible choix. La mort et se trouver auprès de son époux Feltha, et ainsi sauver un des leurs. Ou bien se résigner et les voir tous périr sous ses yeux, jusqu’à ce que Luthien accepte l’abominable vérité, elles étaient de toutes manières perdues. Le choix lui semblait en réalité déjà fait, sa voix lui semblait tracée depuis la mort de Feltha de la main de cet horrible humain. Son seul doute était dans l’elfe à libérer. Malgré sa certitude d’être définitivement perdue pour les Asurs, une partie d’elle-même voulait croire encore, et il fallait quelqu’un d’apte à porter l’espoir. Son regard se posa alors sur Lenthari. « Soit, fit-elle, libérez Lenthari que je prenne sa place ? » Un sursaut de surprise saisit l’ensemble des elfes et même Katarina ne put cacher un moment d’étonnement. « Bien, dit la vampire, libérez ce Lenthari et maintenant ma fille, approche. » Lenthari s’avança alors vers les trois dames et plongea son regard dans celui de Nessa. A son visage, elle vit qu’il comprit le poids qu’elle venait de mettre sur ses épaules. Il ne devrait pas mourir tant que des Elfes de Tir Amroth seraient encore prisonniers de la créature de la nuit. Avec l’espoir qu’il pourrait aider les autres, Nessa le vit repartir par là où la cohorte de prisonniers était venue. Vers Tir Amroth. Lentement, Nessa sentit la main de la vampire s’approcher de son visage et le caresser. Paralysée par la peur et par une curieuse sensation de bien être, elle n’osait bouger d’un cil. Elle ferma les yeux pour chasser de sa vue ce visage si haï et craint et qu’elle se mettait pourtant à apprécier. Nessa sentit le visage s’approcher tout près du sien alors que la main découvrait lentement son col. Puis la douleur et le noir. Katarina retint Nessa dans sa chute, l’allongeant calmement dans l’herbe humide de cette fraîche nuit, sous le cri de douleur de Luthien. « Bien, emmenez-la dans mon carrosse et reprenons ce petit spectacle » Et le ballet des corps tombant, inertes, au sol reprit, mené par la musique des sanglots de Luthien. Après quelques instants ce fut au tour de Luthien de s’adresser à Katarina. « Démon, quel est le marché ? Mon immortalité pour leur vie à tous c’est ce là ? -En effet Dame Luthien, tel était le marché. Souhaiteriez-vous revenir sur votre décision ? -Oui, répondit Luthien après un long silence, épargnez leur la vie et j’accepte de devenir votre esclave ? » D’un geste, Katarina fit suspendre les exécutions et s’approcha de Luthien. « Fort bien, ma petite, laisse-toi faire. » Luthien la sentit s’approcher, avide et assoiffée. Puis, vint l’obscurité. Katarina laissa choir Luthien, tout comme Nessa, et la fit porter à sa voiture. Puis tournant vers les derniers prisonniers un visage empreint d’une folie sanguinaire enfin satisfaite, elle lança à ses squelettes, tout en s’éloignant d’un pas ferme et fier vers le carrosse sombre qui l’attendait : « Passez les tous par le fil de l’épée. » Korelion ps : il y aura un épilogque d'ici peu, mais le texte en lui même est dorénavant fini. Par contre, je ne me suis pas amusé à écrire tout ça dans le vent, voici donc la Liste d'armée de Tir Amroth que je vous invite à aller voir.... Modifié le 5 février 2006 par korelion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 5 février 2006 Partager Posté(e) le 5 février 2006 A n’en pas douter, un vampire affrontait leurs geôliers et visiblement, prenait le dessus sur les humains. Evite la double répétition du doute 'visiblement' et 'a n'en pas douter' sanglotant la t^te entre les mains oups ? tu accepte de te sacrifier pour eux, Accord Paralysé par la peur et par une curieuse sensation de bien être, e paralysée emmenez le dans mon carrosse et reprenons Et un tiret ! Bon bah je pensais pas que ca finirait ainsi ! Par contre, le coup de tous les tuer était obligé ! Tu restes classique ! Ce qui aurait été surprenant, c'est qu'ils puissent s'en aller ! Mais tu en as décidé autrement :'( Bon dans l'épilogue, tu vas les faire rebeller j'espere ! Qu'ils finissent par mourir quand meme les autres et que les Asurs soient vengés ! Allez suite et fin ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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