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Les sept compagnons


Iliaron

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depuis un moment je voulais me lancer dans Les sept compagnons , et ce soir j'ai décidé de me lancer, avec le prologue: quelle erreur !!!

j'aurais dû commencer plus tôt !!!

les personnages sont attachant après seulement un court passage, et j'ai hâte d'entamer le corps du texte...

Déjà quelques rares badauds apparurent au travers des rues, déambulant à pas rapides pour être finalement aspiré par une ouverture.
Certain de l'accord ?
Ses cheveux et yeux d’un noir ténébreux ne semblaient être que le reflet des pensées de l’enfant, vaste abyme dont la vacuité torturait Pierre à chaque instant.
N'es-ce pas "abîme" ?
Ses yeux marrons avaient depuis bien longtemps perdus une vie qui l’animait autrefois avec passion
Accord.
Lui aussi se sentait triste, même s’il savait que cela n’avait aucune commune mesure avec celle que ressentait son ami.
"celle" ? "ce que",ou "la peine que".
il s’était depuis ce jour là jurer de les protéger coûte que coûte de l’horrible sort qui s’était joué de leurs parents.
"ce jour-là", non ? "juré".
l’idée de pouvoir s’opposer à la ronde infernale de la mort l’avait enchantée.
Accord.
Alors qu’il mordit dans la miche qu’avait emporté Geoffroy
"mordait", non ? "apporté" irait mieux, je trouve.
Y’a pas à dire, mais tu bosses bien et apporte du sang neuf…
"apportes".
Mav était un jeune homme de déjà dix huit printemps
"dix-huit".
ses réparties au tac au tac lui avaient très rapidement values un certain respect
Accord.
après que la nuit soit tombée
C'est "avant que" qui amène le subjonctif.
lumières qui brillaient dans les yeux des enfants du quartier chaque fois qu’ils le croisaient semblent bien montrer le contraire
"semblaient", non ?
De ces aventures, il en tira une irrésistible envie de devenir soldat
Le "en" est superflu.
il montra rapidement des aptitudes à la lutte, mais eu plus de mal à manier l’épée
"eut".
à tel point que ses parents s’étaient demandés s’il n’était pas muet
sûr pour l'accord ?
telle l’élaboration des fameuses lettres codées que toute une génération d’écoliers leur ont envié
"leur enviaient" irait mieux avec le reste du texte, je trouve.
autant de manière loyal que par des moyens plus détournés
Accord.
Arthur avait aussitôt suivi et proposé la sienne, qui bien entendu fut accueilli avec chaleur.
Accord.
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Et bien, que dire? Merci!

Donc une bonne taille + une bonne taille = Trop long  ( Bizarre cette équation  )

Cela heurte ma sensibilité bornée de S :mrgreen: .

Mais je comprends tout à fait, je n'y étais pas allé de main morte :) .

Je le savais meme pas

C'est assez, disons, récent comme ajout (j'ai peut-être même dû oublier d'éditer pour deux mots le prologue, oups ^_^ )

Plus de psycho et la description du pourquoi les remparts

Content de voir que la psycho ne te gave pas encore :) .

Pour la description du pourquoi des remparts, c'est bien simple, à peu près tout le monde a pour base la guerre de la Loriath (et dans le cas présent, ça m'aidait vraiment car je n'avais nulle idée du pourquoi du comment non plus, et par chance ça collait parfaitement à l'intrigue et à ce qu'il s'est passé dans le passé (jolie alliance de mot :skull: ), donc j'en ai profité. Sinon ce serait resté inexpliqué, et ça n'aurait pas été non plus bien grave :) .

Enfin bref, tout ca pour dire : la suite !

Il faut d'abord que je décide de la manière de rejoindre les chevaux: ellipse narrative ou non (enfin, ça signifie: il faut que j'ai le temps :shifty: )

Gemini Dragon:

Quelle agréable surprise que j'ai eu quand j'ai remarqué ta critique. J'en ai même actualisé la page tellement je n'y croyais pas!

Tout ce que je peux te dire est merci beaucoup de ta critique, ça fait chaud au coeur!

j'aurais dû commencer plus tôt !!!

Merci :whistling:

les personnages sont attachant après seulement un court passage, et j'ai hâte d'entamer le corps du texte...

Le prologue ayant été écrit environ quinze chapitres après le début du récit, j'avais le temps de maîtriser assez bien les personnages :P . Mais de là à les rendre attachant, ça me fait vraiment plaisir!

Merci des corrections, jamais je n'aurais cru qu'il y avait autant de fautes! Ca a du te prendre beaucoup de temps, et donc je réitére mes remerciements!

N'es-ce pas "abîme" ?

Je vérifierais dans un dictionnaire dès qu'un passe à ma portée (mais là ça signifierait monter et descendre deux étages ^_^ )

"celle" ? "ce que",ou "la peine que".

J'ai choisi "la peine que". C'est vrai que la phrase n'était pas très claire :P .

"mordait", non ? "apporté" irait mieux, je trouve.

J'ai mis apporté. par contre, J'hésite vraiment entre "mordait" et "mordit", dans ma vision c'est pile au moment où il mord, donc très bref, d'où le passé simple. Le "alors", selon moi, renforce cette impression de rapidité.

J'y réfléchirais quand même!

C'est "avant que" qui amène le subjonctif.

Désolé, je dois avouer ne pas tellement comprendre. Je dois sûrement avoir tort (surtout que tu as raison à chaque fois :lol: ), mais je pensais que, et pour "après que", et pour "avant que", ça donnait le subjonctif.

Là, c'est donc censé donner quoi? "après que la nuit est tombée"? (ça sonne mal je trouve, mais si c'est ça la bonne forme, autant éviter les erreurs de conjugaisons)

à tel point que ses parents s’étaient demandés s’il n’était pas muet

sûr pour l'accord ?

Le seul où je suis sûr: parent est masculin (un parent). Tu peux remplacer "ses parents" par "ils", et ça donne: "qu'ils s'étaient demandés"

(là c'est le verbe être, pas avoir (c'est vrai que pour "avoir", j'accumule plus d'erreurs que je n'aurais cru!)

telle l’élaboration des fameuses lettres codées que toute une génération d’écoliers leur ont envié

"leur enviaient" irait mieux avec le reste du texte, je trouve.

Je trouve le passé simple mieux adapté. L'imparfait donne une impression de durée, de quelque chose qui n'est pas fini, or ça l'est: maintenant les nouveaux écoliers ne doivent même plus entendre parler de ces fameuses lettres codées.

Encore merci de ce relevé si complet de fautes, tu me révèles une face de moi que je ne connaissais pas :) .

Si tu veux le texte complet par mail, n'hésite vraiment pas à me demander!

Iliaron

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Quelle agréable surprise que j'ai eu quand j'ai remarqué ta critique. J'en ai même actualisé la page tellement je n'y croyais pas!
Oh, ben ... euh ... merci... merci beaucoup :clap:

Je ne pensais pas provoquer tant d'effet...

C'est "avant que" qui amène le subjonctif.

Désolé, je dois avouer ne pas tellement comprendre. Je dois sûrement avoir tort (surtout que tu as raison à chaque fois :clap: )

Si seulement...
, mais je pensais que, et pour "après que", et pour "avant que", ça donnait le subjonctif.

Là, c'est donc censé donner quoi? "après que la nuit est tombée"? (ça sonne mal je trouve, mais si c'est ça la bonne forme, autant éviter les erreurs de conjugaisons)

"après que la nuit fut tombée"; "avant que" est suivi du subjonctif car au moment de la phrase ce qui suit n'est pas réalisé, ce qui n'est pas le cas de "après que", que l'on peut remplacer par "une fois que"; la faute est courante, assez pour que la forme correcte sonne bizarrement (dixit mon prof de Français...)
à tel point que ses parents s’étaient demandés s’il n’était pas muet

sûr pour l'accord ?

Le seul où je suis sûr: parent est masculin (un parent). Tu peux remplacer "ses parents" par "ils", et ça donne: "qu'ils s'étaient demandés"

ce n'était pas à ça que je pensais, en fait je me demandais si "se demander" s'accordait: habituellement pour les réfléchis on passe a l'auxiliaire avoit (les parents s'étaient demandé = les parents avaient demandés à eux-mêmes: le pronom réfléchi n'est pas le COD, pas d'accord)
Je trouve le passé simple mieux adapté. L'imparfait donne une impression de durée, de quelque chose qui n'est pas fini, or ça l'est: maintenant les nouveaux écoliers ne doivent même plus entendre parler de ces fameuses lettres codées.
OK, c'est toi l'artiste, je ne suis qu'un humble technicien...
Ta blague a été époustouflante, mais ne refais jamais cela de mon vivant, mon cœur ne tiendra pas une seconde fois
Ouais !!! c'est pas drôle !!!

Ben M**** alors, ils sont morts...

...

snifff...

Vivement que j'entame la suite !!!

Exactement ! Un jour, j’arriverais à te battre. Regarde ça !
"j"arriverai".
Quels êtres peuvent être assez fou pour construire ce genre de jouets de la torture ?
Pas d'accord ?
il resta couché en train de tapoter l’épée que Mav leur avait forgé
Accord.
Il ferma un instant ses yeux marrons
Invariable.
Gontrand, tacite comme à son habitude
"taciturne", peut-être ?
Il se rapprocha alors du feu où il s’étendit de tout son long.
Ecrit comme ça, on dirait qu'il s'étend dans le feu; "Il se rapprocha alors du feu et s’étendit de tout son long" est moins ambigu, je trouve.
C’est une des plus belles preuves d’amitié que l’on ne m’ait jamais faite » finit-il légèrement ému.
Le "ne" est superflu.
D’une commune faim les six compagnons hochèrent la tête, et Arthur s’écria avec gaieté.

« - Quelle bonne idée ami, je meurs de faim ! »

Il faudrait pas ":" à la place du "." après "gaieté" ?
Arthur s’écria avec gaieté.

« - Quelle bonne idée ami, je meurs de faim ! »

Rasséréné Kev posa sa tête contre son sac, puis se laissa aller à sa fatigue, ne prenant part à la discussion enjouée entre Arthur et Mav qui s’entretenaient sur la meilleure façon de faire cuire le cerf, et qui s’interrogeaient pour savoir qui garderait les ramures. Il entendait aussi Pierre et Richard qui discutaient avec gaieté de leur retour au château avec le butin de la chasse.

Répétition.
ses yeux éclatant de sagesse fixant avec obstination un point vers eux
Celui-là peut s'accorder, je dirais, et ça serait un plus pour la dynamique de la phrase, je trouve.
Son éclat disparaissait parfois, caché subrepticement par quelques amas de feuilles
Je vais paraître présomptueux, mais un singulier sonnerait mieux.
Gontrand surgit dans son dos et donna un violent coup de pied dans les bûches ardentes, étouffant un jurant sous l’attaque de la chaleur.
n'est-ce pas "juron" ?
Kev, pour sa part, ne parvenait à calmer les tremblements compulsifs de ses membres.
Pas de "pas" ?
essayant en vain de ne prêter attention aux sombres présages qui se bousculaient dans son esprit.
Pas de "pas" ?
Le temps était comme arrêté autour des sept compagnons, les gestes pourtant rapide de Mav et de Pierre leurs semblaient être d’une atroce lenteur, s’attendant à chaque instant voir surgir le visage hideux de la mort.
Il manque un "à": "s’attendant, à chaque instant, à voir surgir le visage hideux de la mort".
Chaque bruit leur semblaient amplifiés
Accord.
Ses yeux s’emplirent de larmes, gouttes qui n’avaient plus inondés ses joues depuis des années.
Pas d'accord.
ne parvenant même plus à discerner aux travers de leurs cascades de larmes les moindres formes
"au travers", non ?
Ses yeux restaient écarquillés, fixant un point au loin, comme abîmés dans une contemplation éperdu.
Accord.
Lorsqu’ils furent assurés que nul chevalier ne les poursuivait, ils s’arrêtèrent.
"cavalier" est peut-être plus "général", non ?
Gontrand, à terre, se tenait la tête, quelques uns de ses courts cheveux noirs arrachés
"quelques-uns".
Derrière lui Arthur lui tapotait l’épaule, par habitude de se soutenir durant les instants de douloureux.
"les instants douloureux", ou "les instants de douleur".
Ils furent rejoint peu après par leurs trois autres amis
Accord.
Je leur aie permis de survivre
"ai".
Qui pourraient se souvenir de cette époque ?
Accord.
évènements qu’ils avaient vécu ces jours là avec leurs amis
"ces jours-là", non ?
Aucun n’osa plus les toucher, se souvenant les uns des journées passées à apprendre à Richard à tirer à l’arc, et à Pierre à mieux se servir d’un bouclier, ainsi qu’aux promenades qu’ils avaient faites, et à cette dernière chasse.
D'habitude, "les uns" vient avec "les autres".
Depuis ce jour lointain il regrettait amèrement de n’avoir souhaité bonne chance au cadavre
Pas de "pas" ?
il avait suffit de quelques secondes…
"suffi".
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Chapitre II poignant, et qui annonce une revanche, une vengeance, une vendetta:

bien...

J'ai hâte de m'attaquer au chapitre III !!!

Pierre avait alors douze ans, et montraient d’un air jovial son premier lapin
Accord.
Il repensa aux jeux d’adresse auxquels ils avaient consacré tant d’heure.
Plusieurs heures, sûrement.
les joies avaient disparu de la face de la terre, pour être remplacé par un atroce et infini désespoir.
Accord.
une fois percé l’aura mystérieuse
Accord.
Sire Pierre et sire Richard avaient pourtant œuvrés pour notre bonheur
Pas d'accord.
Ne pensez pas qu’éprouver du bonheur maintenant, eux mort, est un pêché.
Accord.
Tant de vies ont déjà défilées
Pas d'accord.
Toute leur vie ces deux cœurs purs ont agis dans cette direction
Pas d'accord.
Kev songea aux deux flèches, à ces deux traits dans lesquels reposaient désormais toute sa haine…
C'est la haine qui repose.
la générosité du duc qui les avait sauvé de la misère
Accord.
D’accorder aux âmes aimés ta divine lueur.
"âme" est féminin, non ?
Il tourna ensuite son regard vers les vitraux desquelles filtrait une lumière ténue.
"vitrail" est masculin, non ?
le prêtre les avait aidé à oublier
Accord.
ils s’agenouillèrent devant leurs deux amis et les fixèrent dans leurs yeux
Bizarre tournure, pourquoi pas "les" ,
bibelots qu’avaient touchés les deux êtres et qui n’avaient de raison d’être que proche d’eux
Accord.
Rapidement, pelleté par pelleté, les amis disparurent
N'est-ce pas "pelletée" ?
Ils fixèrent encore longtemps ce tas de terre, perdus dans leur pensée.
Pluriel, non ?
Si vous avez besoin de moi et de vous confiez
Infinitif.
vous regretterez sous peu votre acte.
"regretteriez".
je pourrais toujours vous écouter, et serais toujours là pour vous
J'aurais mis un futur.
expliquant rapidement qu’il s’était emporté sans lui-même comprendre la raison.
"en comprendre".
je m’hasarda lors d’un automne
Le duc a un problème de conjugaison ?
nulle réponse ne se fit entendre, excepté les échos des arbres.
Accord.
Je décida alors de chercher de la nourriture pour survivre
...
Je m’habitua à cette vie, et organisa en conséquence mes journées
...
Chaque nuit je dormais près de la source, ayant installé ma tente à cet endroit.
Quand il a quitté son cheval, il a pensé à prendre son matériel de camping ?
j’arma mon arc en tirant trop fort
...
Je ne pouvais reconstruire un arc, et rentra difficilement à mon campement.
...
je sortis ma dague, et grava sur un arbre
...
un enfant d’une vingtaine d’année
Ce sont des elfes pour être enfant à vingt ans ?
Ensuite il leur avait proposés de passer la nuit en sa ville
Pas d'accord.

Ils m’avaient ensuite retrouvé par hasard en s’aventurant dans une forêt aux abords de la Grand Voie, et m’avaient recueillis, étonnés de me trouver en vie après deux mois d’absence.

Un pluriel ?
Après je leur jurai que je rembourserai un jour ma dette à leur égard
"rembourserais".
je compris que je devais protéger leurs enfants de cette même mort, et leur offrit ainsi de l’argent et de la nourriture, et leur proposa une chambre ici
...
j’aurai trahi la confiance que me portaient leurs pères
"aurais".
je dus bientôt les laisser seul
Accord.
obligé que j’étais à m’occuper de tout ce qu’un duc doit faire
N'est-ce pas "de" ?
Il n’avait pu résisté à cette épreuve
Infinitif.
Pourtant il ne pouvait pas accepter que seul la malédiction ait frappé par deux fois par hasard…
Pas d'accord ?

note: les "...." se rapportent au drôle de langage du duc: "je décida", etc...

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Merci beaucoup de tes commentaires, et ne t'inquiète pas, je vais apporter les corrections nécessaires :shifty: .

Content en plus que ça te plaise (mais tu vas atteindre bientôt les chapitres non réécrits, arf, ton opinion va baisser :skull: )

Bon, j'ai concocté une courte suite, elle ne me semble pas super, mais je dois avouer que réaliser un passage de transition simplement explicatif est assez, disons, lourd.

D'ailleurs, j'ai l'impression que mes descriptions ne sont pas toutes très claires, donc si jamais un détail vous gêne, dites-le, je retravaillerai!

Chapitre XIII : Retour

La marche se passa sans encombre. Progressant à distance des murailles, usant sans vergogne des bosquets d’arbre pour se dissimuler, ils ne se firent jamais surprendre par l’aube naissante. D’autant que l’ombre immense du château les dissimulait de ses ailes d’obscurité, et leur offrait une protection là où les simples troncs ne suffisaient plus.

Une patrouille les croisa à un moment donné sans même les voir ni ralentir. Ce fut d’ailleurs bien le seul moment où ils s’autorisèrent une courte pause. Certes ils se situaient en dehors des murailles, mais il était bien plus simple d’y entrer que de s’en échapper. Si un soldat les avait aperçu, nul doute qu’il les aurait invité de gré ou de force, plutôt de force d’ailleurs, à les accompagner jusque devant le duc pour la question. C’était une perspective si peu réjouissante qu’ils avaient jugé préférables de rester immobiles jusqu’à ce que la poussière soulevée par les sabots soit retombée.

Ils se trouvaient désormais face à la lourde porte, dont les Aths découvraient pour la première fois tous ses détails, cachés au mieux dans les buissons. La garde sur les remparts avait été renforcée – cela était logique mais ne les arrangeait pas – et ils scrutaient désespérément les alentours pour trouver leurs montures.

« - Peut-être se sont-elles fait prendre » suggéra Geoffroy à qui l’idée de rester plus longtemps dans les parages directs du château ne plaisait pas.

Mav, sentant le non-dit de son ami, éclaira les autres :

« - C’est vrai que si une patrouille sort et qu’on se fait cueillir, on ne pourra plus agir, on sera fait comme des rats ! »

« - Et puis on arrivera bien à en obtenir dans des hameaux environnants » rajouta Geoffroy afin de convaincre ses compagnons.

« - C’étaient des chevaux elfiques ! » objecta Ilia.

« - D’accord, ils t’étaient peut-être précieux, mais moins que nos vies, non ? »

L’argument avait visiblement convaincu Ilia, et c’est vaincu qu’il se tourna vers Kirla. Ce dernier ne trouva qu’à hausser les épaules, ce en quoi Ilia abdiqua.

« - Bon, allons-y alors » signifia-t-il en un dernier regret.

« - Ne te fais pas de soucis, on te passera le meilleur des destriers » signifia d’un ton complice Geoffroy. Il avait senti sans trop de mal que l’idée même de perdre sa monture avait touché l’Ath, et il le comprenait aisément. On s’y attachait aisément à ces bêtes qui nous accompagnaient durant nos escapades, et il devinait que la vie d’une monture elfique était bien plus longue que les leurs. Il était même possible qu’Ilia avait toujours monté le même cheval !

Le problème était que, malgré ses boniments, il n’avait aucune idée de la manière de récupérer un cheval. Déjà, ils n’avaient même pas d’argent pour s’acheter un sabot, la preuve, les tonnelets de bière, il avait été obligé de les voler à l’arrière du magasin, parmi les quelques soudards plus occupés à régurgiter qu’à boire. Alors un cheval…

De plus, après les clairons de la nuit, les habitants des hameaux auront bien compris que toutes leurs montures étaient passibles de se faire réquisitionner, à part peut-être quelques mules… Là les familles devaient déjà être en train de ramener les bêtes aux écuries pour faciliter l’œuvre des questeurs.

Et comment allait-il bien pouvoir s’y prendre pour voler une mule ? Il était bien connu de quelques villageois, mais seraient-ils prêts à lui en céder une…

En plus, et cela l’acheva, il ne leur en fallait pas une, mais six ! Tout compte fait, c’était inutile …

Avec le sentiment amer de trahir leur espoir, il s’excusa :

« - Je crains que l’on va devoir rentrer à pied jusqu’en Loriath… »

« - ‘A sera long, mais j’suis prêt ! » approuva Arthur.

« - Inutile de prendre le risque de se faire attraper dans un hameau pour gagner du temps. Allons donc à pied » décida Mav.

Un très bref hochement leur apprit que Gontrand était aussi des leurs. D’un regard, Kirla marqua ensuite son accord. Ilia, devant le poids des cinq regards, souffla, résigné. Faiblement, il prononça :

« - Allez… »

En réalité, pour lui partir à pied ou sur la croupe d’un cheval inconnu lui était égal. Il ne faisait nulle distinction parmi ces deux malheurs, trop obnubilé par ses regrets. S’il avait su, peut-être aurait-il osé lancer un bref appel à son destrier, les montures se seraient alors plus éloignés…

Avec un peu de chance il ne se serait pas fait remarquer de nouveau par la puissance ennemie, et ils ne seraient pas dans une telle situation. Marcher une semaine ne le gênait aucunement, mais cela donnait aux hommes beaucoup plus de chance de les capturer…

A la pensée qu’en ces temps il ne pouvait plus ne se baser que sur la chance, il chassa ses regrets. Il est vrai que si son secret s’était fait percer par l’ennemi - le maître de la magie de l’Aube, comme il pensait – alors fuir sur un cheval ou se jeter sur la pointe d’une épée aurait eu la même conséquence. La deuxième solution permettait juste de mourir plus rapidement et de ne plus avoir à souffrir pour rétablir un semblant d’ordre. Au fond, il le sentait, ils n’étaient qu’un grain de poussière qui allait se faire balayer sans mal par le souffle ténébreux de l’ennemi. Mais même s’ils ne parvenaient qu’à résister durant de très légers instants, alors toute torture aura trouvé son aboutissement le plus noble.

* *

*

Plusieurs heures s’étaient déjà écoulées et les cinq compagnons progressaient désormais le long d’un chemin de terre qui serpentait aux pieds des collines. A l’approche d’un carrefour, Mav s’exclama soudainement.

« - Attends, tu ne reconnais pas cet endroit ? »

Mav s’arrêté, et se tint interloqué devant une dalle rocheuse à l’aspect étrange. Une expression de stupeur mêlée à une profonde réflexion figeait son visage, insensible aux regards d’incompréhension que s’échangeaient les cinq autres compagnons.

« - Je suis déjà passé par là lors de chasses… » maugréa sans grande conviction Geoffroy. Elle n’a rien de spéciale.

Comme si personne n’avait parlé, Mav s’approcha du rocher et posa ses mains au-dessus, avant de palper les nervures de la pierre.

« - Ca me rappelle quelque chose » murmura-t-il à lui-même, « une pierre à cinq bosses… » Soudain tout lui revint et il s’exclama, heureux de sa découverte : « le duc nous en a parlé ! »

« - Pas à moi, tout du moins » railla Geoffroy, juste avant qu’il ne se souvienne qu’il n’avait pas été présent à toutes les invitations du souverain, ce que ne manqua pas de lui faire remarquer avec sarcasmes Mav.

« - Et ? » s’impatienta Ilia.

« - C’est à ce carrefour qu’il a pris à gauche et s’est ensuite perdu au bout de ce chemin dans une forêt, une très grande forêt même… » Mav laissa ses mots en suspens, permettant aux compagnons de suivre le cours de sa pensée. « Tout y est », continua-t-il enthousiaste : le carrefour, la statue des cinq hommes… »

Geoffroy, à ce moment, tiqua. Lors de nombreuses chasses il était passé en cet endroit, et il savait quand même faire la différence entre une roche bosselée ou une sculpture. A moins que l’art était seulement du symbolique, un peu trop pour lui d’ailleurs…

« - Explique-toi. »

« - Tu vois les cinq bosses ? »

« - Quand même ! » s’exaspéra légèrement Geoffroy afin de faire comprendre qu’il voulait aller à l’essentiel.

« - En réalité ce sont cinq visages, mais tellement ancien que l’érosion a transformé ces faciès d’augustes héros en masques de pierre. »

« - Et qui étaient-ils ? Ca me semble tellement abracadabrant que pour moi seul un hurluberlu ou un ivrogne peut conter pareille ineptie ! »

« - Je m’appuie sur ce que m’a dit le duc. »

Geoffroy pouffa, signifiant clairement « bien ce que je disais ».

« - Selon lui », continua Mav après un sourire en coin, « ces cinq têtes représentaient cinq éminents lieutenants morts lors d’une attaque il y a très longtemps. »

« - Quelle imagination fertile il a » se moqua cette fois ouvertement Geoffroy.

« - N’oublie pas qu’en tant que souverain de Foy il a accès à tous les documents du royaume et toutes les archives. A l’époque de la construction des statues, il y a forcément eu une trace écrite. »

« - Attends, mais ça remonterait donc à des siècles ! »

« - La statue a été inaugurée peu de temps après la mort des cinq avec leurs troupes. »

« - Vu l’état déplorable de la statue, je veux bien croire que c’est vieux, mais quand même ! A ce point, c’est… »

« - …Incroyable » compléta Mav.

« - Tellement ancien que ça pourrait remonter à la… » Il se tourna vers Ilia. Ce dernier s’emporta aussitôt.

« - Impossible, à cette époque nul Ath n’est sorti se venger. Il y avait tant à faire pour préserver la Loriath que l’on n’allait pas gaspiller nos rares derniers survivants pour une vengeance bien futile. »

« - La haine fait réaliser des choses souvent irréfléchies » répliqua du tac au tac Mav.

Sans laisser le temps à l’Ath de répondre, Geoffroy nota d’un ton narquois :

« - Tu en parles comme si tu y avais participé ! »

« - Ca ne remonte pour nous qu’à deux générations. La mémoire de cette guerre nous est encore vive… Vive et douloureuse ! »

« - J’imagine que vous vous remémorez encore de très nombreuses choses de ce conflit, qui semble d’ailleurs vous avoir bien plus marqué que nous. »

« - Cela a changé la manière de vivre des Aths, et leur a donné la peur et la haine des hommes » acquiesça Kirla.

Geoffroy, après avoir noté avec plaisir que Kev semblait s’être détaché des Aths, continua. « Mais peut-être que, comme dans toute guerre… » Il s’arrêta un instant, choisissant au mieux les termes qui ne blesseraient pas Ilia. Il était des sujets sur lesquels l’on ne pouvait se permettre un seul trait d’humour ! « Il y a toujours des non-dits, peut-être que certaines atr… certains actes ont été passés sous silence… Vous êtes au courant d’une vérité, mais pas de la vérité… »

« - Traite-nous donc de barbares sanguinaires » grogna l’elfe.

Geoffroy saisit qu’Ilia n’appréciait pas tellement ces reproches, ce qu’il comprenait d’ailleurs aisément : quand on a été élevé durant toute sa vie avec une version indubitable de faits, il était dur d’accepter la non véracité de cette partie de l’histoire. Aussitôt, il s’excusa du mieux qu’il put.

« - Au contraire ! Nous autres, hommes, aurions tendance à nous glorifier ces vengeances pour cette impression de pouvoir que l’on aurait sur l’ennemi. Comme l’adversaire est considéré comme primaire et brute, bref, tout le contraire de ce que nous nous serions, le tuer ne nous apparaît pas si grave, du moins pour certains… Vous, c’est le contraire : votre histoire est si pure que vous cachez un acte tout à fait compréhensible ; le désir de vengeance après la perte de proches est l’instinct le plus compréhensible ! Si vous étiez abjects, vous vous en seriez vantés… D’ailleurs, c’est comme si vous respectiez quand même les hommes : malgré tout ce que nous vous avons fait subir de par le passé, vous avez considéré l’homme plus important que les animaux. Si vous n’aviez vu en nous que des bêtes dangereuses, vous nous auriez tués sans honte, mais vous avez tout de même senti notre bonté au fond de nos cœurs, malgré toutes les vies que nous ont pirs nos ancêtres. »

L’argument toucha Ilia, qui, gêné par un tel aveu, voulut presque tacher la réputation immaculée que venait de montrer l’homme.

« - Visiblement » reprit Geoffroy encouragé par le sourire naissant de l’Ath, les elfes qui ont tués ces hommes étaient des exceptions ! Dans toute société existe des tares, la votre ne déroge pas à cette règle, mais elle a dû réussir à les contenir avec succès ! »

« - Pourtant est glorifié la vérité. Même si nous commettions des actes barbares, nous le reconnaîtrions aussitôt. »

Ce fut Mav qui prit aussitôt la parole. Il comprenait l’envie de Geoffroy de rester agréable à l’Ath, mais il ne fallait pas pour cela mentir.

« - Avant de commencer, j’aimerais te prévenir que si je te paraît rude, c’est justement pour t’éviter de subir nos hypocrisies. Ne penses-tu donc pas qu’attaquer Mor était un acte barbare ? Franchement, tuer tant d’hommes pour en sauver cinq, cela ne t’a-t-il pas fait réfléchir ? Et puis, lorsqu’un dirigeant sait que la réalité pourrait le faire mal voir de son peuple, il ment. Qui aurait donc assez d’humilité pour accepter d’être destitué d’un trône pour avoir eu le courage d’énoncer la vérité ? Accepte donc que certains pans de la guerre de Loriath te restent mystérieux ! »

Ilia ne sut que répondre. Ce que venait de dire son nouvel ami lui apparaissait absolument véridique, et, en un sens, les paroles de Mav le confortaient dans son intuition, mais il ne parvenait encore à remettre en doute toute la culture elfique.

« - Ou alors ces agresseurs, s’ils étaient des Aths, et rien n’est moins sûr, ont agi en dehors des directives de nos chefs de l’époque, et, à part eux, nul ne le sait et ne l’a jamais su parmi les elfes. »

« - C’est certes une possibilité, mais qui me semble assez arrangée pour te voiler la réalité » se moqua amicalement Geoffroy.

« - Sinon, sache qu’à l’époque de la guerre de la Loriath les royaumes humains étaient unis. Tout du moins, c’est ce que le duc a laissé entendre ; il n’a jamais parlé explicitement de la guerre de la Loriath, mais il nous a évoqué la scission des deux royaumes humains… »

Ilia approuva, avant de s’expliquer.

« - J’ai plus de confiance dans les elfes d’il y a deux générations que dans ceux de notre époque. Ils avaient tellement soufferts que s’ils avaient réellement décidés de tuer ces cinq lieutenants, ils s’en seraient enorgueillis. Geoffroy, tu as dit que nous étions trop pur pour nous vanter d’un massacre, mais si à l’époque les Aths ont tempéré leurs désirs de vengeance, c’est simplement parce qu’ils étaient trop faibles… »

Geoffroy hocha silencieusement, puis se tourna vers Mav. Le temps d’un clin d’œil et d’un demi-sourire, et les deux hommes s’étaient compris.

« - Ilia, on aimerait te soumettre une idée » commença avec entrain Mav, « notre souverain a emprunté ce chemin-là et a, lui semble-t-il, atteint en moins d’une journée de chevauchée la Loriath. En outre, nul homme ne l’avait remarqué sur cette route, il était passé incognito ! Cet endroit est donc un des plus sûrs qui soit. »

L’elfe regarda les collines et les abords boisés. Il imaginait aisément à quel point ce passage était sécurisant. Autrefois ce devait être une large voie, mais la végétation avait pris pouvoir du sentier. Plus personne ne devait plus passer par un tel endroit aussi enchevêtré. Sans hésitation, Ilia accepta et commença à s’avancer.

Discrètement, Geoffroy chuchota à Mav :

« - Tu ne lui as pas vraiment dit la vérité. » Il n’y avait nul reproche, au contraire cela semblait presque l’enchanter.

« - Je lui ai dis absolument tout ce dont il avait besoin de savoir » se disculpa avec un léger rire Mav.

« - Tu vas finir par devenir pire que moi » se moqua Geoffroy.

« - Pas forcément, je lui dirais la vérité avant de rentrer dans la forêt, histoire que l’on puisse réaliser notre petite vérification. »

« - Et on saura enfin quel rôle aura joué le duc dans cette affaire… »

« - Disons que l’on aura surtout des pistes. A nous de les tester toutes par la suite. »

« - Cela ne m’effraie guère » le rassura Geoffroy.

« - Je le savais… Le passage en Loriath promet d’être intéressant… » marqua avec un léger sourire Mav.

« - Et risqué aussi » ironisa Geoffroy.

« - Ce sont les risques inhérents aux enquêtes, que veux-tu ? »

Partant dans un grand éclat de rire, ils s’élancèrent à la poursuite de leurs compagnons.

Bon, j'espère que ça n'apparaît pas trop long et que les dialogues ne sont pas soulants à la longue :wink: .

Promis, je vais essayer de me rattraper, mais quand il ne se passe rien, c'est dur... :wink:

Iliaron

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Chapitre III

un première partie qu'on pourrait rapproche du précédent chapitre, avec un Geoffroy en plein travail de deuil

Ensuite, la seconde partie avec la fuite,ou plutôt la tentative de fuite, qui nous tient en haleine: "Y arriveront, ? y arriveront pas ?" ...

La fin, avec les "êtres en verts" qui laisse augurer une sute intéressante...

Vivement que j'attaque la suite !!!

Qui avaient donc tués ses deux amis ?
Pas d'accord.
Le duc était plus le genre d’homme à fonder son amitié dans les duels plutôt que dans les remerciements…
"plus" ou "plutôt", mais les deux, ça surcharge la phrase.
Geoffroy songea que les rumeurs qu’il avait toujours considéré comme fantaisistes
Accord.
jamais il ne pourrait remplacer le vide que leur mort avait créée
Accord.
Quelle était donc cette malédiction qui étendait sa hideuse carcasse sur leurs vies
N'est-ce pas ""son" ?
la hampe au plumage rouge enfoncé dans la terre.
Sûr pour l'accord ?
le temps que la foule réalise l’origine de la stridente stridulation
C'est fait exprès ?
soldat, qui courut aussitôt de compagnies en compagnies
Une compagnie à la fois, non ?
la crainte n’avait nulle prise, ni sur lui, ni sur tout son peuple.
Retire le "tout". (ni + tout = une partie)
Geoffroy, rasséréné de ne pas avoir brisé le fin sceau qui ornait le message, l’apporta au duc. Avant de la rendre, il observa avec insistance le symbole ornant la cire rouge.
C'est le message qu'il rend, non ?
notre force s’est accrue et a dépassé tout ce que nous opposeront la misérable piétaille
Accord.
nous avions bien été accueilli
"nous avions été bien accueillis".
A l’Est est une forêt. Vu ce qu’a dit le Duc, peut-être que sont accueillants…
Manque pas un sujet ?
que nous nous retrouvions à un endroit où nous ne serions pas remarqués
"serons", non ?
Dis-toi que jamais Pierre ou Richard n’auraient désirés nous voir si tôt à leurs côtés.
Pas d'accord.
Notre amitié est naît de Pierre et Richard
"née".
Certes j’aurai apprécié rester auprès de leurs dernières demeures
"aurais".
la jeune jument de quatre ans qu’avait enfanté la monture de Geoffroy
Accord.
si vous espérez nous intimidez comme cela
Infinitif.
un hurlement, suivi d’un bruit strident, brisa cet état optimiste et les firent se retourner vivement.
Accord.
« - C’est ça, qu’il y viennent et on les tuera comme des pigeons, les idiots. » A plus haute voix, et se tournant vers son lieutenant en chef, signifia : « On tient encore trois coups, puis on leur ouvre. »
Manque un sujet, là.
laissons les croire que nous sommes faibles
"laissons-les", non?
seul comptait les sifflements de flèches et les lueurs de lame
Pluriel.
Kev se tourna vers l’homme pour le remercia.
"pour le remercier", ou "puis le remiercia".
Mav donne un large coup dans la bride de sa monture, et s’élança aussitôt sur sa gauche à toute vitesse
Temps.
Mav lança sa monture vers sa droite, qui cavala par-dessus des cadavres
"...vers sa droite sa mopnture, qui...".
les deux compagnons avaient arrêtés leurs montures et dégainés leurs arcs.
Pas d'accord (x2).
cela ne pouvait que se réaliser au travers de la mort des autres.
"cela ne pouvait se réaliser qu'au travers de la mort des autres".
Son épée était tirée, et passant aux côtés de l’agresseur, la lui jeta dans la gorge.
Manque un sujet, là.
Dis-toi que si on les laisse vivant
Accord.
je prends l’autre et vous rejoint de suite
"rejoins".
A leurs pieds, leurs montures broutaient paisiblement de l’herbe dans un parfait silence
Ca me semble bizarre, les montures sont vraiment petites pour être "A leurs pieds"; essaie "A leurs côtés" ou un truc du genre.
leurs maîtres le leur avaient demandés
Accord.
Ne songeant plus qu’aux risques qu’encourraient ses trois amis non soldats
"encouraient".
La souffrance s’était faite oubliée devant la peur.
Infinitif.
Diable qu’il se sentait faible ! Une main, plutôt en gant en cuir, sur son épaule.
"un", peut-être.
un morceau de viande, laissé à la merci du premier venue
"venu".
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malgré toutes les vies que nous ont pirs nos ancêtres. »

Une petite faute de frappe au passage ! Quand Gemini en sera là, il prendra le soin de toutes les noter lui-même ! Gloire a ce correcteur de fautes :D ( Je vais pas le lèche ***** ( c'est pour quand il en sera là ) )

Bon sinon les dialogues ne sont pas soulants, ca va ! On apprend des trucs nouveaux donc on a pas l'impression d'une repetition ! Donc rien à crainde de ce côté là ! Ensuite, il y a des trucs sur lesquels tu t'atardes dont je ne vois pas l'interet principal ( les chevaux pour recibler )

Bref que dire ? Quand ils parlent de l'attaque, il subsiste un doute, c'est pas la mort de leurs pères ( a cause du moment où il dit : vengeance des aths blablabla ) et bien celle des 5 lieutenants ? Enfin je suis pratiquement sur :crying:

@+

-= Inxi =-

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« -Vous m’en aviez promis cinq en bonne santé. Ils ont été torturés et affaiblis. Cela va faire baisser le prix.

-Vous n’oseriez pas », répondit fermement l’archer

Pour oser, il va oser le gaillard, et ça pose plutôt bien le personnage.
Quel sort macabre les attendait donc dans la demeure de ce roi méprisant ?
C'est très méchant de finir là-dessus...(bravo)

Vivement que je m'attaque à la suite !!!

Il ne savait ce qu’étaient advenu ses autres amis
"...ce qu'il était...".
L’attendaient-ils impatiemment, pour ne plus jamais être séparé ?
Accord.
Nous sommes désolé, mais nous avions craint que vous ne soyez comme eux.
Accord.
mais j’ai était atteint avant d’une flèche
"été".
Je crains que ce ne soit des mercenaires
Accord.
de la nourriture leur fut jeté à même la terre
Accord.
les cris de supplications.
Sûr de l'acccord ?
tous les survivants avaient déjà du les oublier
"dû", non ?
Geoffroy se rappela qu’eux même n’avaient tenu compte de leurs propres paroles
"eux-mêmes".
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Partie II, Chapitre I et II

un chapitre I qui introduit Ilia et Kirla qui semblent bien partis pour devenir des amis, un chapitre II qui met nos deux amis à l'épreuve, j'ai hâte de voir comment tu as réintroduit Kev et les autres...

note: j'ai pas trouvé le chapitre III, c'est normal ???

nous devons purifier la forêt. Tu en feras parti
"partie", non ?
Ils parlèrent une heure durant des préparatifs pour la chasse, de l’équipement à prendre ainsi que de techniques à utiliser pour surprendre ces bêtes.
"des" iraient mieux, je trouve.
Il remonta dans l’habitat
J'ai cru comprendre que ce mot prenait une majuscule.
Ce mal les a affaibli et les a rendu vulnérable
Accord (x3).
l’écurie où se trouvait rassemblé tous les participants.
Accord.
Ce dernier lui parla de ces premières expériences de chasse
"ses".
A peine sommes nous arriver qu’un sanglier nous a chargé.
"sommes-nous", non ? "arrivés"; accord.
il n’avait pas à s’en vouloir de lui avoir raconter sa première chasse
Participe.
deux éclaireurs aux robes marrons
Invariable.
Quelques uns mâchaient, d’autres dormaient…
"Quelques-uns".
Kirla hocha sa tête et reprit le lent contournement du troupeau.
Pas forcément une faute mais ... pourquoi préciser sa tête ? "hocha la tête" va aussi bien, non ?
A trois on tire Pas besoin de les tuer
La majuscule me fait penser qu'il manque un ".", non ?
les rendre plus brusques qu’ils ne sont d’habitude
"...qu'ils ne le sont...".
la chasse a tout de même était bonne
"été".
sinon je ne sais pas ce qu’il ce serait passé
"se".
A la fin du repas, Kirla se dirigea comme un automate vers sa couche, où il s’écroula dans le moelleux matelas de feuilles. Il repensa un instant à la chasse, heureux d’être toujours en vie. Il ne savait comment son ami avait réussi à l’extirper du chemin de la bête, mais avec l’affreuse peur dont il avait été victime,

ses sens avaient été biaisés. Enfin, il ne servait à rien de penser au passé, ce qui escomptait était le futur, il n’y avait nulle importance à être trop rattaché au passé…

C'est normal, ce passage à la ligne ?
une autre forme flouée malgré la proximité.
"floué" signifie dupé; essaie "floutée", même si je ne suis pas certain que ça existe.
Les deux êtres s’avancèrent communément vers lui
"communément" signifie ordinairement; essaie "de concert".
Il courrait encore et encore
"courait".
il savait que ce n’était qu’un cauchemar, le deuxième en deux nuits. Faites que ça ait été le second
Pas sûr, mais peut-être voulais-tu dire "dernier" ?
il déambula dans les couloirs, à la recherche d’elfes aussi éveillés
"à la recherche d’elfes éveillés eux aussi".
Il se précipité alors dans un couloir opposé à lui
???
Sinon on crie et on coure
"court"; non ?
quelques murmures indistincts parvenaient à leur oreille
Singulier ?
l’excroissance qui l’avait faite chuté
"fait chuter".
Imladrik et Kirl qui courraient à pas pressés
"couraient".
Ils avaient dû sortir peu après que lui-même suive Kirla.
C'est "avant que" qui est suivi du subjonctif.
j’ai ouïe le bruit d’une chute
"ouï".
A partir du moment où ils ont tués les sangliers
Pas d'accord.
Il est vrai qu’il aurait fallu un groupe important d’elfe pour transporter toutes ces bêtes
Pluriel.
Ce sont bien des hommes qui ont attaqués.
Pas d'accord.
les hommes l’auraient tués avant qu’il ne puisse même ouvrir la bouche
Accord.
« - La majorité, oui » corrigea Ilia. Il eut alors une exclamation surprise : «

Imladrik semble pester de rage. »

« - Mon père aussi. »

C'est normal ce passage à la ligne ?
Ils auraient osés
Pas d'accord.
ils l’auraient vu, et attaqués
Pas d'accord.
Ils ont tués grâce à une machine les éclaireurs, puis ont attachés les bêtes à leurs montures
Pas d'accord (x2).
Reste que l’on ne sait pas pourquoi ils ont attaqués aujourd’hui…
Pas d'accord.
sa faim lui tiraillait son esprit
"lui", ou "son", mais les deux, ça fait redondant.
Ils descendirent alors de l’habitat
A partir de là, le mot n'a plus de majuscules, est-ce voulu ?
vers la fin de la journée, alors qu’ils se allaient rentrer
???
Il vit enfin un lui tendant la main et lui offrant des fruits.
"Il en vit enfin un ...".
la tension qui avait régné entre les membres de la tribu de la Feuille Morte avait entièrement disparue.
Pas d'accord.
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Merci à vous deux, Inxi (faudra que je refasse mon retard sur ton texte, mais la neige (qui fond déjà :wink: ) était bien trop tentante) et Gemini!

@ Gemini:

Encore merci Gemini de tout ce que tu trouves comme erreur :) , ça doit te prendre un temps fou!

J'aurais bien aimé modifier ce week-end, mais avec la neige si rare à l'altitude où j'habite, j'en ai profité (et au passage j'en ai profité, histoire de bien tout tester, de choper un rhume ^_^ )

note: j'ai pas trouvé le chapitre III, c'est normal ???

En fait, il manquait le paragraphe d'introduction et le titre du chapitre, c'est tout :P .

N'empêche, je le trouve inférieur aux autres chapitres, donc si tu trouves que des endroits sont moins bons, n'hésite pas à me le faire remarquer, je réécrirais (vu la lecture attentive que tu fais, je te le dois bien :) !)

un chapitre I qui introduit Ilia et Kirla qui semblent bien partis pour devenir des amis, un chapitre II qui met nos deux amis à l'épreuve, j'ai hâte de voir comment tu as réintroduit Kev et les autres...

Content de voir que tu en aies hâte, car à un moment je craignais que le lecteur trouve embêtant/ennuyeux de ne pas revoir les héros avec lesquels ils ont débuté l'histoire, donc une perte d'attention. Ca ne semble pas être le cas :)

Pour oser, il va oser le gaillard, et ça pose plutôt bien le personnage.

Merci, pour une fois qu'une réplique est perçu parfaitement comme je voulais la transmettre :) !

un première partie qu'on pourrait rapproche du précédent chapitre, avec un Geoffroy en plein travail de deuil

Est-ce que cela a trop fait répétition ou pas? (si oui et si cela t'a ennuyé, je peux toujours essayé de retoucher quelques morceaux)

Ensuite, la seconde partie avec la fuite,ou plutôt la tentative de fuite, qui nous tient en haleine: "Y arriveront, ? y arriveront pas ?" ...

Voilà qui me fait plaisir, j'en ai sué pour finir de le réécrire ce chapitre!

La fin, avec les "êtres en verts" qui laisse augurer une sute intéressante...

:P

@ Inxi:

Ensuite, il y a des trucs sur lesquels tu t'atardes dont je ne vois pas l'interet principal ( les chevaux pour recibler )

J'ai retouché cela, la correction est juste après. J'ai surtout enlevé des paragraphes qui embrouillaient, simplifié des phrases lourdes...

Bref que dire ? Quand ils parlent de l'attaque, il subsiste un doute, c'est pas la mort de leurs pères ( a cause du moment où il dit : vengeance des aths blablabla ) et bien celle des 5 lieutenants ? Enfin je suis pratiquement sur

Là je n'ai pas retouché, comme je n'ai pas très bien compris le problème...

Déjà, cela me fait entrevoir qu'il faut absolument que je donne des noms aux deux pères, ce sera plus simple que de toujours me trimbaler ces "pères à Pierre et Richard" -_- et sera en outre bien plus clair!

Ensuite, tu signifie que tu te demandes si les statues des cinq hommes ne représenteraient pas aussi les deux pères à Pierre et Richard?

En ce cas, absolument pas, les lieutenants morts datent de la guerre de la Loriath, donc de 22 générations, et les pères à Pierre et Richard (tiens, ça me soule déjà cette dénomination si lourde :P ) en tant qu'humain normaux sont morts bien avant.

(bon, j'avais hésité à parler de la roche pour bien expliquer pourquoi il était possible que la roche se soit tant érodée, ça aurait été plus clair sûrement, mais aussi bien plus soporifique :zzz: )

Enfin, si je ne poste pas de suite, c'est que j'ai un doute pour la suite: ellipse ou description. Et comme je n'ai pas envie de devoir me débarrasser d'une description (fainéantise :D ), je me tâte un peu (et encore une fois, la neige ^_^ ). Certes j'ai écrit un petit bout (que j'aime bien d'ailleurs :evilgrin: ), amis bien trop court pour être posté: Ah, ça commence pas trop mal... Mais, l'est où la suite :P

En fait, question subsidiaire: est-ce que ça donne l'impression d'être le fruit du hasard qu'ils tombent sur le carrefour? Sinon il y a une explication très simple (qu'il faudrait peut-être que j'insère dans une répartie du type: "tout concorde, le duc a voulu aller en Loriath, nous aussi; il est donc logique que nous passions par le même chemin." En plus, le duc cherchait à être tranquille, donc chemin où personne ne passe; et les six ne veulent pas être repéré par l'armée, donc aussi chemin tranquille.

Bon, je sens que je vais voir comment insérer cela...

Bon, voilà quand même la correction:

La marche se passa sans encombre. Progressant à distance des murailles, usant sans vergogne des bosquets d’arbre pour se dissimuler, ils ne se firent jamais surprendre par l’aube naissante. D’autant que l’ombre immense du château les dissimulait de ses ailes d’obscurité, et leur offrait une protection là où les simples troncs ne suffisaient plus.

Une patrouille les croisa à un moment donné sans même les voir ni ralentir. Ce fut d’ailleurs bien le seul moment où ils s’autorisèrent une courte pause. Certes ils se situaient en dehors des murailles, mais il était bien plus simple d’y entrer que de s’en échapper. Si un soldat les avait aperçu, nul doute qu’il les aurait invité de gré ou de force, plutôt de force d’ailleurs, à les accompagner jusque devant le duc pour la question. C’était une perspective si peu réjouissante qu’ils avaient jugé préférables de rester immobiles jusqu’à ce que la poussière soulevée par les sabots soit retombée.

Ils se trouvaient désormais face à la lourde porte, dont les Aths découvraient pour la première fois tous ses détails, cachés au mieux dans les buissons. La garde sur les remparts avait été renforcée – cela était logique mais ne les arrangeait pas – et ils scrutaient désespérément les alentours pour trouver leurs montures.

« - Peut-être se sont-elles fait prendre » suggéra Geoffroy à qui l’idée de rester plus longtemps dans les parages directs du château ne plaisait pas.

Mav, sentant le non-dit de son ami, éclaira les autres :

« - C’est vrai que si une patrouille sort et qu’on se fait cueillir, on ne pourra plus agir, on sera fait comme des rats ! »

« - Et puis on arrivera bien à en obtenir dans des hameaux environnants » rajouta Geoffroy afin de convaincre ses compagnons.

« - C’étaient des chevaux elfiques ! » objecta Ilia.

« - D’accord, ils t’étaient peut-être précieux, mais moins que nos vies, non ? »

L’argument avait visiblement convaincu Ilia, et c’est vaincu qu’il se tourna vers Kirla. Ce dernier ne trouva qu’à hausser les épaules, ce en quoi Ilia abdiqua.

« - Bon, allons-y alors » signifia-t-il en un dernier regret.

« - Ne te fais pas de soucis, on te passera le meilleur des destriers » signifia d’un ton complice Geoffroy. Il avait senti sans trop de mal que l’idée même de perdre sa monture avait touché l’Ath, et il le comprenait aisément. On s’y attachait aisément à ces bêtes qui nous accompagnaient durant nos escapades !

Le problème était que, malgré ses boniments, il n’avait aucune idée de la manière de récupérer un cheval. Déjà, ils n’avaient même pas d’argent pour s’acheter un sabot, la preuve, les tonnelets de bière, il avait été obligé de les voler à l’arrière du magasin, parmi les quelques soudards plus occupés à régurgiter qu’à boire. Alors un cheval…

De plus, après les clairons de la nuit, les habitants avaient bien dû comprendre que toutes leurs montures étaient passibles de se faire réquisitionner… Comment allait-il donc bien pouvoir s’y prendre pour voler une mule ? Il était bien connu de quelques villageois, mais seraient-ils prêts à lui en céder une…

En plus, et cela l’acheva, il ne leur en fallait pas une, mais six ! Tout compte fait, c’était inutile …

Avec le sentiment amer de trahir leur espoir, il s’excusa :

« - Je crains que l’on va devoir rentrer à pied jusqu’en Loriath… »

« - ‘A sera long, mais j’suis prêt ! » approuva Arthur.

« - Inutile de prendre le risque de se faire attraper dans un hameau pour gagner du temps. Allons donc à pied » décida Mav.

Un très bref hochement leur apprit que Gontrand était aussi des leurs. D’un regard, Kirla marqua ensuite son accord. Ilia, devant le poids des cinq regards, souffla, résigné. Faiblement, il prononça :

« - Allez… »

En réalité, pour lui, partir à pied ou sur la croupe d’un cheval inconnu lui était égal. Il ne faisait nulle distinction parmi ces deux malheurs, trop obnubilé par ses regrets. S’il avait su, peut-être aurait-il osé lancer un bref appel à son destrier, les montures se seraient alors plus éloignés…

Avec un peu de chance il ne se serait pas fait remarquer de nouveau par la puissance ennemie… Certes marcher une semaine ne le gênait aucunement, mais cela donnait aux hommes beaucoup plus de chance de les capturer…

Pourtant, se dit-il, ils ne pouvaient plus se baser seulement sur la chance. Visiblement leur agresseur, sûrement le maître de la magie de l’Aube, régulait toute magie en ce monde. Avec l’impression très nette qu’ils n’étaient en réalité que six grains de poussières attendant de se faire balayer par l’ennemi, il se mit en route.

Donc, en résumé, il ne me reste qu'à trouver des noms à Pierre et Richard, corriger mes (innombrables :) ) fautes (merci Gemini :P ), me décider sur ellipse ou non et continuer l'histoire (arf, c'est embêtant, je suis pile dans le temps mort avant le début de la fin et donc de la résolution de l'intrigue, l'endroit le pire, on ne pense qu'au reste, à ce qu'on n'oublie rien donc pas une part de l'intrigue... J'ai déjà les futurs dialogues et scènes d'écrites, mais pas ce chapitres... Sigh :clap: .

Iliaron

EDIT pour éviter du flood:

Tu as le temps ! J'en suis a 146 pages word ! Tu as du retard sur ton texte

686 020 caractères espaces compris :D (sous Word: Fichier ==> Propriétés ==> Statistiques)

Modifié par Iliaron
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les montures se seraient alors plus éloignés…

éloignées

faudra que je refasse mon retard sur ton texte

Tu as le temps ! J'en suis a 146 pages word ! Tu as du retard sur ton texte :evilgrin:

Bon sinon dans le fond, c'est pas mal ! Les changements sont assez subtils dans l'ensemble pour que je n'ai pas l'impressio d'un changement majeur ! Mais je sais que le principal a été corrigé ! Souite !

@+

-= Inxi =-

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un chapitre I qui introduit Ilia et Kirla qui semblent bien partis pour devenir des amis, un chapitre II qui met nos deux amis à l'épreuve, j'ai hâte de voir comment tu as réintroduit Kev et les autres...

Content de voir que tu en aies hâte, car à un moment je craignais que le lecteur trouve embêtant/ennuyeux de ne pas revoir les héros avec lesquels ils ont débuté l'histoire, donc une perte d'attention. Ca ne semble pas être le cas :whistling:

Au contraire, ça me pousse à lire pour arriver plus vite au passage où on les retrouve. (la carotte, quoi ...)
Ils retiennent prisonniers quatre hommes qui leur ont résisté
Serait-ils qui je pense ? dis oui, dis oui, dis oui !!!
Kirla joyeux partit avec Kirla ramasser des fruits
...
Ils revinrent à la tombée de la nuit et galopèrent, surpris d’entendre des mélopées. Ils débouchèrent dans la clairière pour voir tous les elfes de la tribu en cercle autour du feu, chantant. Quelques elfes des deux tribus s’étaient joints au cercle
"des deux tribus " qui les aident, je suppose, car la phrase est ambiguë.
Tellement absorbés par leur faim ils avaient oublié celle des autres !
C'est un jeu de mots (faim/fin) ? Sinon je vois pas à quoi correspond "celle des autres".
Lorsqu’il n’y eut plus une trace de tissu et d’os
"ni", non ?
Ils ont osé s’en prendre à eux, et je les vengerais
"vengerai".
Pitoyables êtres J’ai hésité à les tuer
Manque un ".", je crois.
Chaque homme que nous avons entendu se félicitait à tue-tête du festin, même le lendemain dudit festin, ou tout du moins un jour après notre rencontre avec les marchands.
Un peu lourd pour dire "le lendemain de notre rencontre avec les marchands", mais c'est toi qui vois.
Jamais ils ne pouvaient s’égarer dans leurs quêtes, étant toujours guidé par un protecteur.
Accord.
le seul moyen d’entrer était soit de tromper la vigie en se faisant passer pour un chevalier, ou bien de l’ensorceler, le rendre amnésique et lui faire croire qu’ils étaient des amis, ou enfin de survoler les murailles.
Retire le soit, qui n'a pas de pendant; "lui faire croire qu’on est des amis".
Nous avons été troublé par le génie créateur de ces êtres
Accord.
même si d’habitudes nous n’aimons pas travailler la pierre
"d'habitude", non ?
Mes pires soupçons quand à leur nature furent tous avérés.
"quant".
les congratuler de leur courage pour avoir résister
Participe.
cela nous a sauvé. Ils ont cru nous avoir volé et nous avoir affaibli, mais ils se trompent. Cela nous a uni de nouveau
Accord(x4).
ces derniers approuvèrent silencieusement de la tête, et envoyèrent aussitôt quelques uns de leurs elfes
"quelques-uns ".
ces humains ont cru pouvoir usurpé notre existence
Infinitif.
Une vengeance telle que jamais ils n’auront connu !
Accord.
Montrons-nous de quel bois se chauffe un Ath.
"Montrons-leur", peut-être ?
un rugissement haineux qui ne s’était entendre un Loriath depuis des siècles.
"...qui ne s’était fait entendre en Loriath ...".
Enfin, il se vêtit d’une nouvelle cape de couleur marron, et se ceint d’une courte dague
Ne serait-ce pas "ceignit" ?
son manche ornementée rassurant l’Ath
Accord.
Il s’imaginait rester ici, en ce lieu béni, et de passer le reste de sa vie avec la nature enchanteresse.
A quoi correspond ce "de" ?
n’avoir jamais profité comme il aurait du
"dû", non ?
ce dernier lui tendit la lame, et lui enjoint en un murmure
Ne serait-ce pas "enjoignit" ?
Seul, tu n’auras aucune chance et seras encerclé
Il ne sera pas seul, donc conditionnel.
aussi puissant seront les ennemis
"aussi puissants que seront les ennemis".
n’aies plus aucun souci
"aie".
Sans l’ombre d’une hésitation, Kirla sortit sa dague, et commença à attaquer la branche, la sève coulant à travers les entailles, embaument le travail.
Pas compris la phrase.
Jamais cette branche n’aurait du tomber
"dû", non ?
Je n’aimerai pas que tout change
"aimerais".
« - J’espère qu’après l’attaque tout redeviendra normal. Je n’aimerai pas que tout change à cause d’un vol… Nous sommes liés à cette forêt, si elle meurt, nous le

ressentiront. »

Pourquoi un passagrà la ligne ?
après l’attaque il verrait bien si la forêt ne sera pas plus belle
"serait".
Ilia était indécis quand à continuer
"quant".
il entendit le fracas d’épées luttant l’une contre l’autre.
Si il y en a plus d'une paire: "les unes contre les autres".
gardant pas la même occasion sa courte dague dans sa main gauche.
"par".
chaque Ath savait combattre de leurs deux mains
"ses".
Un éclaireur vient à l’instant de revenir et m’a apprit que la tribu de Gwaïwe arrivera
"appris".
Hâtons nous de manger
"Hâtons-nous", non ?
Que durant la bataille je tremblerais, ne pourrait tenir mon épée tellement elle me semblera lourde, et n’aurait plus aucune grâce dans mes gestes.
"tremblerai"; "pourrai"; "aurai".
Tu aurais du comprendre que je serais toujours à tes côtés, et resterais avec toi quoi que tu fasses.
"serai"; "resterai".
en oublia par la même la menace qui approchait.
N'est-ce pas "par là même" ?
Les nouveaux arrivants épuisés furent conduits dans l’habitat
Mettre "épuisés " entre "," serait bien, je trouve.
Imladrik ensommeillée demanda aux rares elfes de sa tribu debout d’amener de la nourriture.
Juste pour savoir: Imladrik est du sexe "faible" ?
Je ne lesavais pas observé auparavant
...; accord.
nous pensons que dessous s’étend un cour d’eau souterrain
N'est-ce pas "cours" ?
Il souria, et continua
"sourit".
Il leva son regard, et vit posés sur les branches supérieures des arbres les grands aigles tantôt dormir, tantôt se nettoyant les plumes, tantôt étirant leurs ailes pour décoller.
Mets tout à l'infinitif, ou au participe.
de stupides chevaliers bien plus large
Accord.
une liberté que jamais plus tu ne connaîtra
Accord.
composé des elfes à chevaux
Sûr, pour le pluriel ?
Je veillerais à ce que nulle lance ne puisse vous toucher
Futur.
ils pourront participer à cette tâche et maintenir avec leurs arcs les troupes ennemies
Les maintenir quoi ?
Ensuite, une fois qu’Excelsior a à son tour pénétré dans la ville, Salvatus entre à son tour.
Répétition.
tous les elfes du groupe auquel je ferais part
"duquel je ferai partie".
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Voilà une courte suite, certes, comme je viens de le dire: courte, mais je tenais à la poster car j'ai pris un certain plaisir sur certaines phrases (et me suis arraché des cheveux sur d'autres, histoire de compenser :crying: )

Mais tout d'abord:

@ Gemini:

Merci encore de ta lecture attentive! :o

Au contraire, ça me pousse à lire pour arriver plus vite au passage où on les retrouve. (la carotte, quoi ...)

Parfait -_- .

Serait-ils qui je pense ? dis oui, dis oui, dis oui !!!

La non-coïncidence serait troublante quand même ^_^

Kirla joyeux partit avec Kirla ramasser des fruits

Voilà une erreur stylisée :mrgreen:

Sans l’ombre d’une hésitation, Kirla sortit sa dague, et commença à attaquer la branche, la sève coulant à travers les entailles, embaument le travail.

Je me comprends, mais c'est vrai que c'est un peu dur: quand il attaque la branche, de la sève coule. Cette sève donne de l'odeur, donc ça embaume. Il est en train de travailler, donc ça embaume le travail (logique, non :whistling: ?)

@ Inxi (certes je l'ai édité juste plus haut, mais juste histoire de rire :o )

690 179 en comptant les espaces (sous Word: Fichier ==> Propriétés ==> Statistiques)

(note que ça ne sert à rien, car il peut être plus dur d'écrire à des moments un paragraphe qu'un chapitre :lol: )

Attention: Dieter: père à Pierre, et Jean: père à Richard

Bonne lecture ^_^

* *

*

« - Ce n’est pas la Loriath ! »

Ilia se tenait obstinément devant la forêt, désappointé.

« - C’est pourtant ce que nous a dit le duc » lança d’un air incrédule Mav, s’efforçant d’apparaître peiné de la nouvelle.

« - Ouais ! » renchérit Arthur.

« - Ca se voit du premier coup d’œil pourtant ! Pas de gardiens majestueux à l’entrée dissuadant l’intrus de rentrer, pas de barrières mouvantes cisaillant à l’envie l’agresseur… Cette forêt n’a aucune spécificité ! »

« - J’avais rien… » commença Arthur, avant que Mav ne lui souffle :

« - Arbres et branches, même s’ils étaient rachitiques. »

Arthur approuva d’un air complice, même s’il n’avait toujours pas saisi.

« - Et il n’y a pas cette vie qui anime toute chose en Loriath » fit d’un air songeur Ilia. « Cet endroit est comme mort, desséché, abandonné par les forces de l’Esprit… »

« - Tu veux qu’on vérifie sur cette colline ? Nous autres, humains, on ne voit pas tout ce que tu perçois si finement » proposa Geoffroy.

Ilia marqua son consentement, à la grande joie de Mav et Geoffroy, et ils montèrent rapidement à la crête de la colline.

Ils découvrirent à leurs pieds une forêt, certes vaste, mais dont ils percevaient les limites. Les arbres semblaient s’enclaver entre les bases de plusieurs collines, le toit de verdure s’arrêtant toujours au niveau des premiers affleurements rocheux. Les cimes ondulaient sous l’effet du vent, et, toutes se trouvant à la même hauteur, donnaient l’impression d’une mer verdâtre se balançant au gré des vagues, n’attendant qu’une bourrasque pour se transformer en rouleau. Dans ce lac houleux s’insérait un fin sentier, que seul les yeux développés d’Ilia percevaient, qui se frayait timidement un chemin parmi les larges conifères, tel un être ténu venu défier la puissance de la nature.

Mais ce que remarquèrent les hommes ne fut aucunement ce merveilleux spectacle s’offrant à leurs yeux, mais la forme de la forêt. Sa rotondité quasiment parfaite correspondait au discours qu’avait tenu le duc. Il s’était donc perdu dans cette forêt, non en Loriath comme il l’avait cru…

Un des mystères entourant la mort de Pierre et de Richard et celle de leurs pères s’éclairait. Jamais les Aths n’avaient secouru le duc, mais lui y était vraisemblablement retourné pour les remercier. Visiblement accompagné de Dieter et de Jean il n’était parvenu à se perdre, et ce qu’ils avaient découverts n’avait pas du être à leur goût…

« - Finalement j’accepte notre erreur » concéda Geoffroy.

Ilia, étonné par l’attitude de l’homme si peu naturelle par rapport à son habitude assez énervante de blaguer, signifia :

« - Arrête de jouer ta comédie de suite. Si tu veux que notre amitié soit scellée, joue franc jeu. Que voulez-vous que je vous apprenne, je peux très bien coopérer de mon plein gré ! »

« - Désolé. » Mav s’avança, à la surprise d’Ilia, qui pensait s’être forgé en lui un ami. « Si on s’est servi de toi, c’est parce que l’on craignait que tu n’acceptes pas. On savait à peu près à quoi nous attendre, mais on voulait être sûr. Si l’on t’a menti c’était justement pour préserver notre amitié, tu saisis ? »

« - Pas du tout, l’amitié ne peut s’inscrire que dans la vérité ! » Il y eut un court silence avant qu’il ne maugrée : « Que vouliez-vous de moi ? »

« - Etre sûr que ce n’était pas la Loriath, rien de méchant » sourit Mav.

« - Remarque, si tu pouvais voir un ruisseau qui s’écoule à une certaine distance proche du sentier, ce serait aussi bien » fit d’un air ironique Geoffroy.

Presque content de voir Geoffroy retrouver son ancienne personnalité – bien que ne pas être continuellement victime de railleries de mauvais goût avait du bon – Ilia pointa rapidement un lieu possible. Il précisa qu’il ne pouvait non plus voir très loin la sente, celle-ci se perdait au bout d’un moment dans la mouvance éternelle des cimes. « Pas à plus de quatre lieux », s’excusa-t-il presque de cette si faible distance.

Une fois que Geoffroy eut réconforté Ilia à grand renfort de sarcasmes, descendant en flèche cette si misérable performance « même pas digne d’un homme » - « Tu l’avais vu le ruisseau ? » avait-il demandé juste avant à un Mav éberlué - ils descendirent en direction de la forêt. Mais bien entendu, affirma Geoffroy à l’aube des premiers arbres, « tout ceci n’est que de l’humour. »

Pas vraiment certain d’apprécier ces railleries, Ilia, avec à sa droite Kirla, et derrière lui les quatre hommes, entra dans les bois. Ils n’avaient qu’à suivre le sentier et ils trouveraient rapidement l’endroit demandé, en somme, dès qu’ils entendraient la douce mélodie de l’eau jouant avec les rochers.

* *

*

Trois heures déjà qu’ils erraient, tels des fantômes, entre les troncs et buissons. Le chemin, qui avait d’abord présenté un aspect accueillant avec ses herbes grasses et les papillons qui fourmillaient entre diverses fleurs, s’était finalement pleinement révélé. Dans l’obscurité gigantesque des arbres la sente se protégeait des rayons solaires, et en ses ornières voilées se cachaient des racines. Il était aisé de trébucher après un pas pour peu que l’on n’ait veillé où l’on posait les pieds, et leur vitesse d’avancée avait fortement ralenti. De plus, certaines flaques sournoises révélaient leur présence nauséabonde seulement lorsqu’un pied venait déranger l’équilibre de ses eaux croupissantes, amenant une culbute inéluctable.

Après forces jurons le groupe parvint à se frayer un passage. Les menaces qu’ils proféraient à l’encontre des arbres et des racines n’avaient eu aucun effet sur ces derniers, mais avaient eu le mérite de leur fournir une force accrue pour arriver au ruisseau avant la chute totale du soleil. Sinon, comme avait maugréé Geoffroy après une chute, ils étaient bons pour passer la nuit en compagnie des larves, perspective si peu réjouissante qu’au fur et à mesure de leur fatigue ils accéléraient.

Pourtant, après ces laborieuses heures de marche, la forêt leur révéla son cœur intérieur, vaste lieu de bonté donnant sans compter sa bienveillante nature.

Soudainement, comme si ce qu’ils venaient de traverser n’était qu’une ceinture de protection, le chemin s’élargit légèrement, la boue sembla s’évaporer dans les touffes et les ornières s’aplanirent. Les arbres, jusqu’alors recouverts de lichen, présentèrent des troncs blancs et bien moins tordus que précédemment, alors que la vie auparavant limité à des limaces se trouva remplacée par de bondissants lapins et roucoulants oiseaux. Les hommes s’émerveillèrent – et se réjouirent – de ce changement impromptu, prenant enfin du plaisir dans leur marche. Ilia, tout aussi éberlué, souffla :

« - Cette forêt est bizarre… Finalement elle semble avoir une vie propre un peu comme la Loriath, tu ne trouves pas Kirla ? »

Ce dernier hocha la tête, avant de murmurer à son tour :

« - A la différence que la protection de la Loriath réside dans la stature fière des arbres à l’orée de la forêt, ici c’est au contraire dans leur attitude menaçante. D’abord guilleret comme pour piéger l’inconscient, puis dangereuse, cruelle même ! »

« - Exactement comme la Loriath, cette forêt a sa propre conscience et agit seule. Comme si… »

Il ne termina sa phrase, mais son ami saisit aussi ce qu’il signifiait : comme si cette forêt avait autrefois fait partie de la Loriath, et qu’elle avait survécu aux ravages de la Guerre de la Loriath, pour finalement être corrompu par les vicissitudes des hommes, et adopter une nature proche d’eux. Seul son cœur était resté pur, là où les hommes n’avaient dû pénétrer. Il comprit enfin pourquoi le chemin menant à ce bois était si inusité : les hommes devaient avoir peur de ce lieu…

Tout à ces pensées, ils n’entendirent pas le son du ruisseau. Ce ne fut que lorsqu’ils découvrirent face à eux la formidable escapade des gouttelettes, dans un fracas continuel contre les rochers, à travers cieux et terres, qu’ils saisirent où ils étaient situés. Le liquide semblait en ce lieu pur, et au travers de son écume blanchâtre se dessinaient les fonds pierreux. Les différentes courbes que dessinaient les cours d’eau se rejoignaient tous, comme si l’union du ruisseau ne vivait que par ces différences. Certains flots s’écrasaient tumultueusement dans des cascades, alors que d’autres empruntaient des détours pour rejoindre ensuite avec nonchalance le cours d’eau principal. Ilia regarda encore un instant les flots s’animer devant son regard, avant de se remémorer la vision qu’il avait eu au sommet de la colline. S’il avait perçu la bonne clairière, alors ils avaient poursuivi leur marche trop longtemps.

Lorsqu’il l’apprit au groupe, Geoffroy railla :

« - Tu veux vraiment passer le plus de temps possible dans cette forêt », puis amicalement il tapa sur l’épaule d’Ilia pour le réconforter « mais sans toi on se serait perdu depuis bien longtemps. »

Il y a en même temps des choses intéressantes et d'autres moins... Par exemple, la fait que la forêt ait appartenu à la Loriath est pourtant inutile (qui sait, ça pourra toujours me servir par après, mais pour l'instant non). Au contraire... En fait non, rien de vraiment utile, comme j'avais dit, c'est surtout un passage de transition (c'est pour ça que je me suis "lâché" dans certaines phrases :o )

Enfin, je me demande quand même si le passage de description de la rivière n'est pas un peu lourd et surréaliste. Je pense que si, mais je préfère soumettre avant (au cas où qu'il y ait des choses à peu près intéressantes :( )

Bon, maintenant, il ne restera plus qu'un ou deux passages de transition, et on va entrer dans le vif du sujet :blushing: (enfin :wub: )(ça fait un moment que j'ai hâte de pouvoir refermer des pistes déjà ouvertes, dès fois j'ai un peu peur qu'un jour j'oublie tout, ça me ferait suer :shifty: )

Iliaron

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Pas mal ! Pas fait attention à des fautes ! Je crois pas qu'il y en ait beaucoup ! Donc c'est pas trop mal et ca confirme que tu as été assez soigné dans ton texte ! A perseverer donc ! En plus ca te permet d'avoir plus de caractères :blushing:

690 179

5000 caractères d'avances :whistling: Vite il faut que je recopie mes chapitres que j'ai posé par papier ! :lol:

Encore un hs... C'est une question a gemini puisqu'il lira forcement ce passage ! Pourquoi ne pas faire un texte ? Je suis sur que tu as de l'imagination et en plus, tu as une maitrise de l'ortho hors du commun ! Je t'encourage vivement à te lancer ! Soutenu par les autres, évidement !

Bon pour le sujet, je suis decu que le fait que la foret est appartenue à la Loriath n'est pas de rapport ! J'aurai juré le contraire ! En tout cas, c'est presenté en le laissant supposer ! Enfin ressers toi en :o Fais pas les memes erreurs que moi :wub:

@+

-= Inxi =-

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Vite il faut que je recopie mes chapitres que j'ai posé par papier !

Je ne sais pas si ça te le fait, mais même quand, après avoir été inspiré et avoir l'impression d'avoir écrit avec acharnement un passage, en le tapant à l'ordi il grandit, comme si la simplicité à taper deux à trois fois plus vite permettait d'écrire plus :blushing: .

Bon pour le sujet, je suis decu que le fait que la foret est appartenue à la Loriath n'est pas de rapport ! J'aurai juré le contraire ! En tout cas, c'est presenté en le laissant supposer !

Me suis vraiment mal exprimer, elle a son importance, mais pas forcément pour la suite (ça permet en fait surtout au lecteur de mieux comprendre ce qui s'est passé auparavant pour mieux comprendre le futur)

Ca a un rapport pour le passé, et ça explique pourquoi le duc s'est perdu (je laisse comprendre que la forêt a une vie, donc si elle a une vie, elle sait "reconnaître" (à toi de voir la suite :o )

La forêt a donc un fort impact sur l'histoire passée (sans elle, sans ce reste de rancune en plein milieu des terres humaines, l'histoire ne se passerait pas). Je pensais assez clair que le duc n'était quand même pas assez bête pour se laisser perdre dans une forêt "normale", il en fallait plus que ça :mrgreen: . Et puis il ne s'était pas non plus trompé de beaucoup, même si les hommes lors de la guerre de la Loriath ont ravagé pas mal de la forêt, cette partie se trouve plutôt proche de la Loriath, rendant l'erreur possible.

Ca a donc une importance vitale pour l'intrigue, mais maintenant elle ne devrait plus resservir (pour le livre I, c'est sûr, pour le livre II, ça l'est moins, là je n'ai que le fil rouge (et encore, c'est en dire beaucoup :shifty: ) et une partie d'un message codé (déjà trois heures à l'élaborer, c'est long! (et je crains avoir perdu ce papier si précieux, sigh, ça me réussit pas de ranger ma chambre, me retrouve mieux dans mon bazar :wub: ))

J'essaierai de le repréciser, sûrement en épilogue à ce livre (l'inconvénient, c'est que j'ai plein de fiches avec ce genre de notes, faudra vraiment que je les reprenne toutes une par une, mais normalement ça devrait le faire :crying: ). Le problème sera donc comment l'insérer d'une manière pas trop lourde (déjà que j'ai eu pas mal de mal à trouver un moyen d'expliquer la magie (comment ça, on me réclame la suite pour mieux comprendre :whistling: )

Fais pas les memes erreurs que moi

Ca, ça fait réagir -_- (je taquine, il se fait tard^^)

Encore un hs... C'est une question a gemini puisqu'il lira forcement ce passage ! Pourquoi ne pas faire un texte ? Je suis sur que tu as de l'imagination et en plus, tu as une maitrise de l'ortho hors du commun ! Je t'encourage vivement à te lancer ! Soutenu par les autres, évidement !

Tout à fait d'accord! Au début ça peut faire peur et apparaître décourageant, mais déjà, j'en suis convaincu, pour avoir une telle maîtrise de l'orthographe tu lis beaucoup, donc ton entrée dans l'écriture en sera facilitée (et tu auras deux lecteurs, sois-en sûr (bon, faut toujours que je prenne un peu de retard, mais je récupère avec facilité quand même :lol: )

Iliaron

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Sans l’ombre d’une hésitation, Kirla sortit sa dague, et commença à attaquer la branche, la sève coulant à travers les entailles, embaument le travail.

Je me comprends, mais c'est vrai que c'est un peu dur: quand il attaque la branche, de la sève coule. Cette sève donne de l'odeur, donc ça embaume. Il est en train de travailler, donc ça embaume le travail (logique, non :whistling: ?)

Ne devrait-ce pas être "embaumant" alors ?
Encore un hs... C'est une question a gemini puisqu'il lira forcement ce passage ! Pourquoi ne pas faire un texte ? Je suis sur que tu as de l'imagination et en plus, tu as une maitrise de l'ortho hors du commun ! Je t'encourage vivement à te lancer ! Soutenu par les autres, évidement !

Tout à fait d'accord! Au début ça peut faire peur et apparaître décourageant, mais déjà, j'en suis convaincu, pour avoir une telle maîtrise de l'orthographe tu lis beaucoup, donc ton entrée dans l'écriture en sera facilitée (et tu auras deux lecteurs, sois-en sûr (bon, faut toujours que je prenne un peu de retard, mais je récupère avec facilité quand même :o )

Etonnant !!! Ca fait la troisième personne qui me dit ça en une semaine...
Soudain, Kirla s’éveilla en sueur au milieu de la nuit. Regardant autour de lui, il ne distingua que la toile de leur fine tente, et au travers de celle là quelques reflets lunaires sur les armes des éclaireurs. Il devait se calmer ! Tout ceci n’avait été qu’une chimère, rien de plus !
Ma première réaction après ce passage: :wub: (Iliaron est devenu fou); ma seconde: :lol: (Iliaron est un génie); ma troisième: :blushing: (Iliaron est méchant); Tu es un savant fou maléfique !!!

bon ben il me rete plus qu'à avancer pour avoir le fin mot...

Le lendemain, chaque Ath fut réveillé par les trois cors de guerre de chaque chef de tribu.
Dit comme ça, on a l'impression que chaque chef a trois cors.
laissant dans leur forêt adoré les rares trop vieux
Accord.
les tribus seraient affaiblis et rapidement ravagés par les hommes.
"tribu" est féminin, non ?
Les trois commandants se consultèrent et décidèrent de stationner l’armée dans la protection qu’offrait les sous-bois, postant quelques éclaireurs tout autour de la Grand Voie pour être prévenu de toute intrusion.
Accord.
nous l’avons toujours protégé et chérit.
N'est-ce pas "chéri" ?
Mais vint les sangliers, ce mal intestinal
Sûr de l'accord ?
Ses yeux furent alors remplis de à cette pensée
Manque un mot, non ?
tout au plus se précipitent-t-ils dans les gouffres d’Althior
Y sert à quoi, le "t-" ?
courant inconsciemment dans ces flammes maudites en croyant bâtir une vie
"ses", peut-être.
mourir vaillamment dans des embuscades désespérés
"embuscade" est féminin, non ?
nous croyions que l’heure de notre mort était parvenue
"venue", non ?
Alors que chacun se cachait pour tendre des embuscades, prêts à se sacrifier
Singulier.
le sacrifice de nos ancêtres a fait que nous puissions en entendre encore parler
Ce subjonctif me paraît suspect.
distance qui a enfin était recouverte par les arbres après des siècles.
"été".
les soigner de leur blessures du à la torture
Accord.
Comprenant que tous avaient compris le plan
Répétition, essaie "Constatant".
Quels horribles imprévus que pourraient être la mort d’un de ses frères
"Quel horrible imprévu pouvait être la mort d’un de ses frères".
Lui resterait avec lui coûte que coûte
Y a sûrement moyen d'éviter ça, non ?
Il ne savait que dire pour réconforter son ami, de nombreuses pensées se bousculant dans son esprit. Quoi dire ? Lui demander d’oublier ce passé révolu ?
Le "Quoi dire ? " est redondant.
Quel était-ce château qu’il n’avait auparavant jamais vu
Pas de "-".
J’espère que les baies que l’on mangera à notre retour seront toujours aussi bonne
Accord.
Quelle horreur cela avait du être.
"dû", non ?
d’aucunes chevauchées avec d’anciens amis.
Singulier.
Perdu dans une guerre intérieure de pensée
Une seule pensée ?
les murmures d’étonnements qui parcouraient les rangs
Sûr de l'accord ?
’odeur âcre de la fumée atténuée par la distance qui le séparait de ses lieux
"ces".
Ses tempes se contractèrent de haine en découvrant l’abyme de noirceur de ces barbares, abyme qui allait être comblé par la pureté des Aths.
N'est-ce pas "abîme" ?
il allait devoir pleinement affronter sa peur, et la battre ou mourir.
Pas une faute, mais "vaincre" serait plus dans le registre.
Kirla scruta la centaine d’hommes sur la muraille, de nombreux parlementaient entre eux
"nombre d'entre eux parlementaient ensemble".
Préférant ne pas imaginer par quelle mort l’homme était mort
Lourd.
chaque elfe ayant sorti leur rapière
"sa".
Les hommes avaient sortis leurs longues lances de cavalerie
Pas d'accord.
En quelques brefs coups d’ailes il les avait rejoint.
Accord.
Il sortit vivement des fourrés, dégainant son épée et courrant de toutes ses forces
"courant".
le groupe Salvatus cessa de tirer pour regarder les derniers résistants se déposer les armes aux pieds de Kalith.
Je comprend pas le "se" ?
quelques uns restant pour veiller sur les blessés et les soigner
"quelques-uns".
Ilia se mit à terre et lui prit ses mains dans les siennes dans un geste d’amitié
"Ilia se mit à terre et prit ses mains dans les siennes"
jamais je ne me le permettrait
Accord.
A peine avaient-ils fait une douzaine de pas que déjà ils entendirent des bruits de pas précipités.
Répétition.
Chaque Ath se cachait du mieux qu’il le pouvait dans l’ombre qui se répandait de la façade, et encochèrent par prudence une flèche.
Accord.
Que nous leur avons donc faits ?
"Que leur avons-nous donc fait ?".
Le groupe des hommes s’arrêta aussitôt, tandis que l’homme reprenait ;
"d'humains", pour éviter la répétition.
eux qui nous ont trahi
Accord.
Ce sont eux qui ont du monter cette attaque et…
"dû", non ?
J’aurais du rester calme
"dû", non ?
Quelques centaine d’hommes tout de rouge vêtu formaient un cercle de défense
Accord (x2).
un bras surgit de l’obscurité l’attrapa par la manche
"surgi".
Il n’était habillé que de haillons, pourtant plus accueillant que l’homme difforme qui les revêtait.
Accord.
Chaque gouffre de son visage était empli de saleté qui s’étaient successivement déposés sur son visage
Accorde tout ça.
l’autre n’étant plus qu’un abyme blanc
N'est-ce pas "abîme" (j'suis têtu, hein ???)
Kirla aperçut même une larme perlait au coin de son œil, pour être aussitôt aspiré par les immondices
Infinitif; Accord.
la raison pour laquelle ils ne l’avaient pas repérés
Accord.
une haine intense à l’égard des autorités de cette ville, qui plutôt d’aider les défavorisés
"qu'aider" , non ?
celui qui vous a à tort jeter ici
"jeté".
une patrouille courrait dans le boulevard
"courait".
la terreur que l’Ath avait vécu lors de sa chute
Accord.
un aigle aux couleurs éclatantes était couché à même le sol, un filet de sang s’écoulant d’une plaie à son visage
Ca a un visage un aigle ?
A ses pieds gisaient quatre hommes dont l’un, encore vivant, s’accrochait à la hampe de sa lance enfoncée dans une aile de l’oiseau.
Aux pieds de l'oiseau ? Ca fait bizarre .
ils auront tôt faits de trouver le lien
Pas d'accord.
Il relâcha Kirla lequel approuvé, une larme dans ses yeux.
Pas compris la phrase.
recouvrant le corps de l’Ath son aile non blessée
"de son aile", ou "avec son aile", tu trouveras bien, je te fais confiance.
Il s’arrêta brusquement et resta telle une statue figé au milieu de la route.
Mettre "telle une statue"entre "," serait bien, je pense.
Yunka hocha et hissa sur ses épaules le cadavre.
"hocha la tête", peut-être ?
lui qui nous a aidé avec courage
Accord.
Il se mit alors en marche, aussitôt suivi de six autres Aths
Manque un "." après "Aths".
Vous êtes étonnant, vraiment incroyable
Au pluriel, non ?
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Voilà la suite.

Bon, j'ai pas mal souffert sur certains passages, car c'est un style différent...

Je ne suis toujours pas vraiment satisfait, car ce passage est quand même assez important. Mais bon, je pense que déjà c'est une bonne base pour des critiques pour ensuite améliorer (quoique je me dis que ça aurait pu être pire...)

Bonne lecture:

* *

*

Peu de temps après ils débouchèrent dans une étroite clairière, insérée entre deux vagues d’arbres, qui telle une île asséché survivait à l’attaque incessante de la nature. Sur un bref espace, à peine assez large pour que se tiennent les six compagnons, toute vie semblait avoir disparue, et seul un roc fracturé présentait sa face racornie au soleil. Les herbes qui jouxtaient cette dalle morte étaient toutes desséchées, visiblement vaincus par les enfers émanant des stries de la roche. L’air même semblait différent, obstruant leurs narines par sa pesanteur ; les rafales se brisaient à la verticale de ce lieu maudit, et les six percevaient sans mal les éclats blancs de ces chocs continuels qui déchiraient la forêt en une lutte continuelle. D’ailleurs, le temps même donnait l’impression de s’être arrêté après une longue fuite au travers des abymes de l’oubli et des destinées.

C’était comme si en ce lieu il n’y avait eu nul passé, que le présent n’existait pas et que jamais n’adviendrait un futur. La vie s’était arrêtée, sans pour autant avoir été remplacée par la mort. Un climat de tension figé entre ces deux extrémités régnait, et un atroce combat se ressentait jusque dans les plus infimes cristaux des roches. Ce n’était pas tant ce sentiment malsain qui fit crier et basculer en arrière Ilia, mais le ressenti d’une puissance extrême qui pulsait au travers de toute chose en cet endroit. D’ailleurs, non pas une seule puissance, mais bien une lutte acharnée entre deux forces qui cherchaient à avoir le contrôle de ce lieu pour prendre enfin un ascendant sur son ennemi.

Rapidement les cinq autres compagnons, même si aucun d’entre eux ne sentit ce déchaînement magique, rejoignirent Ilia hors de la dalle. Leurs visages étaient blêmes, la pâleur cadavérique noyée sous les larmes, tout courage sapé jusque dans leur cœur. Un cauchemar horrible prit possession de leur âme.

Des masses en haillons, vomies de toutes les crevasses qui zébraient les roches, s’avançaient sur les désolations, triste spectacle de cadavres agitant inutilement leurs restes pour faire fléchir ce qui était hors d’atteinte. Des hommes côtoyaient des Aths, enfin réconciliés car ayant trouvé un ennemi commun, mais cela était trop tard. Leurs yeux ternes, qui jamais plus ne verraient le soleil, reflétaient, ô ironie du sort, le regret de s’être haï auparavant. Nul autre sentiment que le désespoir n’existait parmi ces troupes abattues, l’évidence de l’erreur de leurs existences leur apparaissait à leurs yeux. Ils n’étaient rien quand ils étaient tout, ils s’étaient comportés en poussières alors qu’ils étaient matrices, ils s’étaient enclavés dans le passé quand le futur s’offrait à eux ; la paix était déclarée quand la guerre éclatait : ils étaient morts et la vie s’offrait enfin à eux. Triste gâchis que leurs destinées qui n’avaient remarqué les failles qu’elles avaient elles-mêmes creusées que lorsqu’elles chutèrent dans ces crevasses de mort. Des serpes mêmes de l’enfer s’étaient réveillés les abominations qui avaient condamné leur passé, ténébreuses figures voilées de flamme, salies par leur désir sans cesse croissant. Les coquilles les entourant s’étaient brisées, et les débris fumants, cercueils de l’ancienne liberté des hommes et des Aths, gisaient à terre, brisées pour toujours. Les guenilles levèrent soudain leurs yeux ; deux éclairs lumineux rouge et bleus se fracassèrent l’un contre l’autre en une terrible complainte. Litanies de sortilèges, reflets de lames, tempête d’esquives… En une déflagration l’humanité n’était plus, anéantie. Et sur les têtes des cadavres combattaient encore les deux puissances.

Les six s’évanouirent, les yeux révulsés, agités de convulsion. Ils avaient vu ce qu’ils n’auraient du voir.

* *

*

De légers crépitements magiques pétillèrent encore quelques instants dans la nuit, avant de s’évanouir dans l’évanescence des ténèbres. Un brouillard opaque régna encore un instant sur la dalle rocheuse avant d’être balayé par le zéphyr environnant. Le silence s’installa.

Ce fut d’abord une tige blanchâtre, aussitôt métamorphosée en herbe verte. Puis une deuxième naquit à ses côtés, avant de prospérer tel un couple. Les pétales d’une rose percèrent la roche, et s’échappa de son cœur une abeille, régalée du nectar. Rapidement un coquelicot s’éleva, et à son travers le rougeoiement d’un vers luisant se remarqua. La roche avait disparue sous la nature vivace et sauvage, déjà les choeurs des pétales se noyaient sous la masse verte des bras dressés se balançant au gré du vent. De jeunes arbustes se faisaient envahir par le lierre, et des bourgeons éclos les feuilles s’éveillaient au monde.

En un instant, le miracle de la vie recouvrit toute trace du combat, comme si la nature, excédée du retard pris, avait concentré tout son être sur ce lopin de terre. Déjà la roche n’était plus ; à la place une terre fine propre aux excès de toutes plantes. Les lapins foulaient de leurs bonds gracieux le lieu tandis que les fourmis installaient leur habitat, futur prometteur qui s’offrait désormais à eux.

Ce fut d’abord un grondement sourd qui s’exprima au travers de toute chose, et rapidement un tremblement parcourut le sol. Déjà les heureux réfugiés s’éloignaient de ce jardin d’Eden, terrorisés. De toute son immensité, un gigantesque arbre dévoila ses longues branches sous le regard impassible de la lune. Un autre se dressa à ses côtés, l’attitude menaçante qui convenait à un gardien éternel. De nouvelles pousses bondirent à leur tour, enclavant l’ancienne dalle rocheuse, souvenir déjà effacé, de statues d’écorce.

Branches tendues, tels les guerriers projetant leur rapière, ces vigies de la vie se tenaient droites et fières. Leur stature élancée n’avait d’égale que les multiples branches qui cisaillaient l’air à chaque rafale, tandis que le bruissement des feuilles repoussait tous prédateurs. Les nervures s’étaient rigidifiées, et les feuilles désormais acérées des chênes luisaient dans la nuit.

La haine dans leur cœur de bois se sentait, et rageurs ils firent bruisser leurs pics en une litanie pénétrante. Des racines s’arrachèrent en une complainte du sol, soulevant des gerbes de terres, projetant fleurs et herbes loin d’elles. Les membres écaillés s’avancèrent vers les six formes à terre, les extrémités frétillantes à l’idée de se planter dans du sang.

Avançant leurs pointes aiguisées, un dernier frémissement parcourut toutes folioles des chênes, avant que ces derniers ne s’immobilisent. La léthargie de la vie les avait rejoints.

A leurs pieds les six compagnons, encore évanouis, étaient allongés. Une dernière lame se rengaina dans la racine, qui retrouva refuge sous terre.

A nouveau le silence comme seul maître, les ténèbres comme seules vertus.

* *

*

L’aube naissait enfin. Quelques rayons perçaient l’air, teintant les nuages d’un camaïeu de rose aussi loin que portaient les yeux. Rapidement, l’astre se dégagea de l’étreinte de l’horizon pour s’élever lentement dans les cieux. Des fouets de lumière atteignirent la forêt.

Flamboiement de couleur au passage des gouttes de rosées, vie retrouvée lorsque les animaux diurnes sortaient leurs museaux des tanières. Derrière un voile d’arbres, les six compagnons se tenaient encore. Aucun rayon ne pouvait jamais les atteindre, se brisant sur les troncs massifs sans parvenir à se faufiler parmi les fins espaces entre les branches. Les compagnons n’étaient pas destinés à connaître à nouveau la caresse chaleureuse des bienfaits du soleil.

* *

*

Un nouveau cycle prenait fin pendant qu’un nouveau s’éveillait à la vie. Tandis que les animaux diurnes rentraient après une fructueuse journée de chasse, le hululement d’une chouette annonça l’arrivée de la nuit. La lune, dont l’intensité ne cessait de décroître depuis quelques jours, prit possession du vaste espace laissé vacant par le soleil. Protégé par la faible intensité de ses rayons, des rôdeurs nocturnes courraient à la recherche de nourritures. Les mélodies des différentes courses se mélangeaient entre elles ; de temps en temps un râle d’agonie brisait cette symphonie de la nuit, ode de la vie et de la mort qui jouait de ses instruments depuis la nuit des temps.

Insensibles, les six compagnons étaient toujours dans la même position. Peu à peu, les forces revenaient dans leurs muscles meurtris, et quelques tremblements convulsifs créaient des plis dans leurs vêtements.

* *

*

Enfin, alors que le soleil sortait timidement son visage de la cachette où il avait passé la nuit, un des hommes s’étira. Les membres encore engourdis et les yeux lourds de sommeil, Arthur s’ébroua, avant d’essayer de se relever, sans succès. Il donna un coup à Gontrand, qui ne réagit pas. Après un deuxième coup, un tic lui indiqua le réveil de son compagnon d’armes. Une autre tape vint frapper Geoffroy, qui lui grogna, la bouche grande ouverte face à la terre.

Quelques instants plus tard, bien que la fatigue les accablant les firent douter sur cette durée, Mav, Geoffroy, Arthur, Gontrand et Kirla se tenaient en ronde autour d’Ilia. Aucun n’avait encore parlé, encore trop hébété. N’y tenant plus, Kirla, s’agenouilla à la gauche de son ami et vérifia qu’il respirait encore. Le souffle était très faible, mais régulier ! Alors il secoua doucement l’Ath, sifflotant faiblement une comptine pour enfant :

« Athi, le soleil est là

Tous tes amis sont levés,

Entends leurs joyeux rires »

A ce moment là, Ilia frémit doucement. Kirla, à cette vue, siffla plus fort.

« Va, cours donc les rejoindre

Tant d’arbres à escalader

Au sommet sera la joie. »

Ilia ouvrit un œil, encore aplasique. Il marmonna très difficilement :

« - C’ment tu t’souviens ? »

Kirla ria légèrement, heureux à la fois de voir Ilia réveillé, mais aussi de cette remarque.

« - Ca m’est revenu, comme ça, je l’avais oublié. »

Ilia sourit, avant de se rendormir.

« - Faudrait qu’il reste réveillé, on va avoir besoin de partir dans pas longtemps… » marqua Geoffroy.

Pendant que Kirla extrayait à nouveau Ilia de ses songes, Mav souffla, soudain sérieux.

« - Vous l’avez ressenti, vous aussi ? »

Durant un bref instant les hommes frissonnèrent, et des sueurs froides coulèrent dans leur dos.

« - C’était terrifiant ! » jeta Arthur, tremblant.

« - Comme si nous étions morts… » annonça avec pessimisme Geoffroy, « ou en attente de mourir… »

« - Jamais plus je n’y mettrais un pied » ajouta Kirla qui tentait de faire se lever Ilia. Manifestement, ses jambes étaient encore bien trop faibles pour le soutenir debout.

« - Laisse, je l’porterai » fit Arthur, encore choqué. Il désirait plus que tout oublier ce moment d’intense terreur, et pour lui aider ses amis était un moyen pour se concentrer ailleurs que sur ces lugubres pensées de mort.

« - J’aimerai bien savoir ce que c’était, n’empêche » conclut Mav. Lui aussi avait été très fortement blessé par ces attaques surnaturelles, et il craignait que s’ils tombaient une nouvelle fois dans un tel piège, alors ils mourraient. Mais en l’état, aucun d’eux n’avait le pouvoir de deviner le combat qui s’était joué en eux. Essayer d’oublier, ne pas se fixer sur ces présages macabres n’était plus que l’unique solution pour aller encore de l’avant et oser s’affirmer.

Il y a vraiment beaucoup de choses importantes... Je crains d'ailleurs d'en avoir trop dit (Inxi ou un autre lecteur anonyme depuis si longtemps, s'il a des idées, n'hésitez pas à m'envoyer un MP, ça me permettra de vérifier). En fait, c'est un moyen pour introduire ensuite le livre II (patience -_- )

Notez qu'il y a des éléments d'intrigue aussi importants pour la résolution de ce livre, même si je pense que c'est plus simple à deviner...

(j'en dis pas plus...)

A la fin je voulais rendre le dialogue plus long, mais j'ai craint que ça ne devienne insipide (et puis plus d'idée :lol: )

Comme quoi, cette forêt avait encore son importance, je ne le savais pas moi-même (mais finalement ça n'aurait pu mieux se passer :lol: )

Iliaron

Modifié par Iliaron
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qui telle une île asséché survivait à

Asséchée

Comme quoi en cherchant un peu, ca permet de faire des liens les élements inutilisés -_- D'ailleurs c'est assez bien écrit ! Et surtout décrit ! Tu rompts avec ton style dans le premier paragraphe...

Ca fait bizarre dans le sens ou tu nous avais pas beaucoup habitué mais ca fait du bien parce qu'on accroche mieux :lol: J'ai pas trop d'idées donc je te mperai pas ^_^ En fait, ca m'evitera de faire trop de theories ! Je prefere voir la suite pour me faire un flash back et voir ce que ca donne ! :lol:

@+

-= Inxi =-

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J'ai trouvé sympa, le coup des doutes, ça rend le personnage moins..carré.

« - KEV » s’écria l’homme nommé Arthur avant de s’élancer vers Kirla et de le compresser de toutes ses forces dans ses bras. « Si j’avais su que tu viendrais nous libérer ! Je n’aurais jamais cru nos liens d’amitié aussi fort. Et oui, c’est toi notre plus cher désir ! »

Kirla força alors sur Arthur pour se dégager, et ce dernier surpris, questionna : « Quelque chose ne va pas ? »

Bon, je m'y attendais un peu, mais ça ne lève toutefois pas le mystère; j'espère que la suite apporte des réponses.
Il fallait qu’il sache, qu’il en ait le cœur net !
Il n'est pas le seul dans ce cas, hein...
Je crois qu’après cette attaque j’arrêterais l’armée.
"arrêterai".
N’aies aucun regret quand à cela.
"aie"; "quant".
Que compteras-tu faire une fois parti ?
"comptes".
cet homme était un ami, un des rares amis qu’il possédait.
Le second est inutile: "cet homme était un ami, un des rares qu’il possédait.".
Aucunement. Je compte me marier à Valina, le salaire paiera la cérémonie.
"mon salaire", non ?
Depuis l’on ne reçoit que peu de nourritures.
Singulier.
Seuls ses yeux bleus avaient changés
Pas d'accord.
s’efforçant de ne pas se salir ses mains
"se salir les mains", ou "salir ses mains", sans "se".
Les racontars des anciens Aths, ainsi que la mort de son père ne lui avaient-ils pas donnés des hommes des préjugés par trop hâtifs.
Pas d'accord.
ne les condamnaient-ils pas ainsi en étant aveuglé par la majorité, oblitérant cette minorité…
Singulier, ou pluriel.
La mort de son père avait confirmée son aversion
Pas d'accord.
Qui parmi eux six sortiraient vivant de ce lieu contaminé ?
Accord.
les humains n’avaient pas prévu d’être confronté à d’autres Aths
"confrontés", non ?
Avec horreur il remarqua que les hommes se trouvaient supérieurs en nombre que les Aths
"aux".
même si quatre d’entre eux gisaient à terre, dont l’un d’eux tenait encore dans sa main la tête de Girmion
De trop.
Quand on peut aider » répliqua avec le sourire Mundis, tout en se frottant sa

jambe ensanglantée.

Retour à la ligne sauvage.
je ne serais pas surpris
"serai".
N’oublie pas que c’est moi qui t’aies préparé
"ai".
« Enfermons les deux soldats dans la cellule

vide, et allons libérer les hommes. »

Retour à la ligne sauvage.
Il se tourna alors vers Zertis et Kirla. « Prêt pour la descente ?
"Prêts".
Les deux hochèrent avant de suivre Ilia dans les escaliers en colimaçon.
Ils hochèrent la tête, sans doute ?
Les clefs sont accrochés au soldat qui a deux flèches dans le dos
Accord.
si vous saviez les tortures que l’on a enduré
Accord.
Je n’aurais jamais cru nos liens d’amitié aussi fort
Accord.
Les elfes secouèrent de dépit leur tête en considérant les hommes comme irrécupérables
Manque une ponctuation, après "irrécupérables".
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Bon, je m'y attendais un peu, mais ça ne lève toutefois pas le mystère; j'espère que la suite apporte des réponses.

Quel mystère?

Que Kirla soit Kev?

Ou bien qu'Arthur, Mav, Geoffroy et Gontrand soient dans la prison?

Pour le premier, je ne vais rien te dire, c'est une part non négligeable de l'intrigue de ce livre I (et je ne l'ai toujours pas vraiment expliqué (ne t'inquiète pas, c'est très clair pour moi))

Pour le deuxième: à la fin de la partie I, je précise bien que Malak a capturé les quatre hommes, on devine quand même que c'est surtout pour les "questionner" (sous-entendre soumettre à la question).

Si tu veux d'autres précisions, n'hésite pas à m'envoyer un MP :lol: .

Et encore merci des corrections!

@ Inxi:

Comme quoi en cherchant un peu, ca permet de faire des liens les élements inutilisés

Tout à fait! J'hésitais pas mal à réaliser une telle chose, mais ça s'insère parfaitement dans l'intrigue, et même ça évitera que vous ne cillez un peu trop lors des ultimes révélations **se frotte les mains et conspire**

D'ailleurs c'est assez bien écrit ! Et surtout décrit ! Tu rompts avec ton style dans le premier paragraphe...

D'abord, merci.

Sinon, que veux-tu dire par "tu rompts avec ton style dans le premier paragraphe"? Qualité ou défaut? (faudrait pas non plus que je rompts trop, je compte y revenir très rapidement à mon style habituel (remarque, bientôt ça va être surtout de l'action, 'fin, j'ai bien préparé ma fiche pour organiser tous les événements et ne rien oublier (enfin, ne pas trop en oublier :'( )

Ca fait bizarre dans le sens ou tu nous avais pas beaucoup habitué mais ca fait du bien parce qu'on accroche mieux

Plus accrocher? Car il y a plus de suspense?

En fait, ca m'evitera de faire trop de theories ! Je prefere voir la suite pour me faire un flash back et voir ce que ca donne !

Tu vas pouvoir attendre la fin du livre I alors ^_^ (ça devrait quand même bientôt arriver)

N'empêche, depuis qu'ils sont rentrés dans la forêt, ils n'ont toujours pas trouvé ce pour quoi ils étaient venus^^ (mais ils sont proches :lol: )

Iliaron

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Pour le premier, je ne vais rien te dire, c'est une part non négligeable de l'intrigue de ce livre I (et je ne l'ai toujours pas vraiment expliqué (ne t'inquiète pas, c'est très clair pour moi))
Génial, c'est ce que j'espérais.
Mav inspira une nouvelle fois avec force, mais ce fut Geoffroy qui dans un sanglot souffla avec faiblesse : « Pierre et Richard ».

Kirla chancela alors, la parole avait été légère comme si elle avait été transportée par les plus légers sanglots, et pourtant elle venait de le frapper avec la force d’un cri. Son monde s’écroulait sous ses pieds, il basculait dans le néant, et il n’avait nul brin d’herbe, nulle racine à laquelle se raccrocher. Il dévalait la pente de son passé sans pouvoir s’arrêter, il accélérait encore et toujours. Allait-il être percuté par un rocher, rattrapé par un tronc ? Non, il accélérait encore. Soudain, aussi subitement qu’il glissait, il ne sentit plus rien. Comme s’il flottait. Alors, levant les yeux au ciel, il vit avec terreur la terre disparaître de vue à toute allure. Il n’avait plus aucune prise sur son corps. Il n’était entouré que par le vide. Il n’était plus qu’une goutte d’eau dans le désert : un mystère.

Ce passage je l'attendais avec impatience,et je ne suis pas déçu.
« - A quoi bon vous écouter » le coupa Ilia, « quand de vos paroles il n’y a rien à apprendre »

« - Et des vôtres.

"Ni".
Est-ce ma faute si vous êtes incapable de saisir son aura.
Il s'adresse à tous, non ?
une civilisation aussi évoluée que la votre…
"vôtre", non ?
il avait ri sombrement avec le premier, et apprit à tirer au second dans ses rêves.
"appris", non ?
une impression de vieillesse, d’infinie vieillesse que je n’ai vu nulle part ailleurs
Accord.
et donc s’il s’appelle Kev et Kirla
"ou".
tous sans exceptions cois par les motif de la dispute.
Accord.
ce que cette amitié allait amené comme ennui, alors on aurait
"amener comme ennuis", non ?
« - Tu t’es fait avoir par ton propre trait d’humour » ria Geoffroy.
"rit".
Geoffroy laissa alors échapper son admiration, et l’applaudit en plaisantant
Manque la ponctuation après "plaisantant".
Il avait mené sa vie habituelle d’Ath, mais jamais restant toujours en Loriath, toujours
Pas compris la phrase.
Donc ce jour là j’avais emprunté sans l’accord de mon père son arc pour chasser une perdrix
"ce jour-là".
Tu sais comme on est à cette âge-là
"cet", non ?
tous les hommes alentours avaient admiré ma prouesse
"alentour", ou "aux/des alentours".
dure a été le retour à la réalité
Accord.
j’ai imaginé que je trouvais sans problème de la nourriture
"trouverais".
je me nourrirais de lapin, de renards, d’ours…
Pluriel.
C’est donc en trottant gaiement hors du château que je suis partie
Mav est une femme ?
toutes les perdrix que mes flèches avaient tués
Accord.
Alors tu avais pointé quelque chose dans la distance et j’avais aperçu la muraille du château…
"Alors tu pointas quelque chose dans la distance et j’aperçus la muraille du château…"
tu les avais mangé
Accord.
je piocha dedans avec une certaine parcimonie
"piochai", non ?
Au vu de la réaction de ton ami, jamais ils nous considéreront comme les leurs
"des", non ?
Chaque homme qui est entré en Loriath n’a amené que la guerre, et un cortége de désespoir
"cortège".
accepte que ces quatre là me racontent leur… peut-être aussi mon histoire
"ces quatre-là".
Certaines de ses bêtes seraient mortes dans le froid, et leur dépouille n’aurait nourrie que les renards
"ces"; "nourri".
« - Ce débat de différence de culture est très intéressant » ironisa Mav, sentant le poids du regard noir d’Ilia, imaginant des flèches sortir de ses yeux verts, « mais

Geoffroy racontait sa rencontre avec Mav et Kev. »

Retour à la ligne sauvage.
je fus rassuré quand à mes débuts en tant qu’artisan
"quant".
Je vous ai forcé à rester
Accord.
toutes les personnes ayant aidées à décharger mirent leur main sur le cœur
Pas d'accord.
vous traitant de tous les noms possibles, de sales pauvres à voleurs de nourriture pour finir avec parricide, assassins de ma personne, avant de vous jeter dehors d’un fort coup de pied
Il y a un gras au milieu d'italique.
je vous ai vu le long d’un mur
Accord.
Kev est pareil, excepté les oreilles… enfin, il me semble, cela fait un mois que je ne l’ai vue
Accord.
Et pour que nous quatre aient la même impression
"ayons".
Ses rêves lui avaient bien montrés des hommes
Pas d'accord.
l’autre légèrement plus vieux aux yeux marrons et cheveux bruns
Invariable.
Nous étions lié comme les sept doigts d’une même main
Accord.
Ilia ria franchement, mais se ravisa rapidement
"rit".
Rien, tu t’es juste évanoui après l’annonce des deux morts
"l’annonce des noms des deux morts ".
comme si elle m’autorisait à accéder à une partie qui avant été protégée
étais", peut-être ?
Comment ce fait-ce que moi je me souviens de toi en tant qu’Athi ?
"Comment se fait-ce ".
Je ne sais, et n’ait pas envie de savoir
"n'ai". Modifié par Gemini Dragon
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Je ne saurais dire lequel, du "réveil" de la ville, ou de la tente des blessés est mon passage préféré.

La piste de la magie noire est intéressante (quoi qu'on se doutait que c'était pas très "normal", comme situation)

Le reste du groupe protége l’endroit
"protège".
Les bruits de combats ont faiblis
Pas d'accord.
J’imagine que dans leurs guerres intestinales
"intestines", non ?
tous les combats auront cessés
Pas d'accord.
Lors d’une attaque du sal roi de cette ville
...
on a finalement été capturé par des hommes tout de vert vêtu
Accord.
Vous avez dit que le roi vous a payé
Accord.
pourtant c’est pas faute d’avoir essayer
Participe.
Et comment vous a apparu le roi de cette ville ?
N'est-ce pas "est"' ?
ils n’ont reculés devant rien
Pas d'accord.
nous l’avons juste faite rebondir.
Sûr de l'accord ?
Mais on vous a sauvé aussi
Accord.
Imladrik l’a dissoudra s’il le faut
"la".
Visiblement l’armée n’a que peu ou prou put toucher au butin du vol.
"pu", non ?
Vous avez quand même réussis
Pas d'accord.
tous songeant aux êtres qu’ils avaient connu
Accord.
la cité était comme refermé sur elle-même
Accord.
Ils suivirent donc le chef des Aths dans le palace, laissant sur la place centrale les deux Aths.
Répétition.
Il fit un geste large du bras qui embrassa la panorama
"le" .
« - Rien, je divaguais » mentit-il pour ne pas à avoir à énoncer la vérité
un "à" de trop.
j’ai déjà rêvés de Pierre et de Richard
Pas d'accord.
Ah, tu vois, toi aussi le remarque
"remarques", non ?
En Loriath, la forêt a empêché le sortilège de bien fonctionné
Infinitif.
Jamais cette connaissance nous avait servi depuis la Guerre
Manque un "ne", non ?
« - A moins que je n’ai jamais su, et que quand l’on m’aurait injecté, appelons

l’action comme ça, la pensée d’Ath, on ait oublié une telle partie. »

Retour à la ligne sauvage.
Il s’enfouit alors ses yeux dans ses mains.
"Il enfouit alors ses yeux dans ses mains. ", ou "Il s’enfouit alors les yeux dans les mains."
Le dos qu’ils voyaient couverts de sang
Accord.
Jamais une couleur n’avait paru n’être là que pour cacher de son éclat les ténèbres.
J'ai l'impression qu'il manque un mot.
mais ils n’avaient eus nulle réponse
Pas d'accord.
Ils étaient alors ressortis, choqués, et avaient errés quelques instants
Pas d'accord.
« -On a constaté les ravages de la guerre » répondit Ilia, le souffle court, fatigué

de l’attaque, et n’ayant plus aucune envie de s’énerver contre ces hommes.

Retour à la ligne sauvage.
ça doit faire plus d’une journée entière que je n’ai fermée l’œil
Pas d'accord.
c’est juste le vacarme de votre attaque qui nous a tiré de notre torpeur
Accord.
« - Le monde n’est pas ce qu’ils pensaient qu’ils soient, et ils ne sont pas non plus

ce qu’ils pensaient être… »

Retour à la ligne sauvage.
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  • 2 semaines après...

Une suite écrite petit bout à petit bour, jusqu'à l'apothéose aujourd'hui, où je me suis déchaîné :blushing: . En espérant que ça vous plaise -_- .

Bonne lecture :D :

Ilia, après s’être levé et avoir titubé sur quelques mètres, s’écroula à terre. Alors, balbutiant, il remarqua enfin les arbres, avant de se rendormir aussitôt.

« - Il est vraiment crevé » constata avec sidération Geoffroy.

« - T’m’étonnes ! L’avais pas encore vu les arbres, alors qu’on voit que ça ! » jura Arthur en frissonnant. « ‘Fin, je préfère l’ombre des arbres à la dalle ! »

« - Justement » surenchérit Mav, « c’est ce que j’aimerais savoir : quelle force a assez de puissante pour faire évanouir six personnes et pousser des arbres en une nuit ! On n’aurait pas marché hier sur la dalle, on n’aurait eu absolument aucun moyen de savoir que ces arbres n’ont qu’une journée… » Cette déclaration avait sapé le peu d’énergie qu’il avait, et il s’effondra, sanglotant de peur.

Kirla s’avança vers Mav, et lui souffla :

« - Quoi que ce soit, cela ne peut qu’être elfique. La Loriath a son propre pouvoir, on vient d’assister à un de ses déchaînements. Tant qu’il y aura Ilia, je pense que l’on ne risque rien : la forêt ne fera pas de mal à un Ath. »

Geoffroy se retourna vivement. Il fut étonné d’apprendre qu’ils se trouvaient en Loriath, mais ce qui le dérangea le plus fut la dernière révélation de son ami.

« - Explique-moi alors pourquoi c’est Ilia qui semble avoir le plus souffert de… » Il se stoppa, regardant Mav. Il corrigea aussitôt sa fin de phrase. « De ça ? »

« - ‘T’être que les Aths résistent moins » supputa Arthur, qui s’était accroupi aux côtés de Mav.

« - Cinq contre un, l’avait aucune chance… » avança Gontrand. Seul Mav, entre deux sanglots, hocha. Visiblement seul lui avait compris, et il ne semblait pas décidé à s’expliquer. Gontrand était déjà retombé dans son mutisme habituel, tandis que Mav avait fermé les yeux pour se calmer. Seul la sagesse de ce dernier lui faisait découvrir des liens où les autres trouvaient du hasard. Mais les suppositions qu’il réalisait ne lui convenaient toujours pas. Il avait parfaitement saisi qu’un pouvoir surnaturel avait eu lieu, et avait accepté l’idée d’une puissance incommensurable. Mais il ne parvenait aucunement à saisir le sens d’une telle débauche d’énergie…

« - Regardez sur c’t’arbre ! » lança Arthur, surexcité, pointant l’écorce d’un tronc. »

« - Quoi ? » se réveilla Ilia.

« - Qu’as-tu vu ? » Mav dévisagea un instant le visage d’Arthur. Il était habitué à ce qu’il soit très expressif, mais il n’expliquait l’agitation de son ami.

« - Foy ! »

« - Foy ? » s’étonna Kirla.

« - Fais une phrase » l’avisa Geoffroy. Il savait que lui aurait continué à entretenir le quiproquo, mais il désirait savoir.

« - Alors c’est bien là » soupira Mav. « Je m’en doutais, mais… »

« - Ouais » approuva Arthur.

« - Ce devait être sur la dalle que le duc a installé sa tente… » hypothéqua Mav.

« - Vous voulez dire qu’est gravé « Foy » au niveau de l’arbre ! » s’exclama Geoffroy.

Les deux approuvèrent, silencieux.

« - ‘Signifiez qu’un homme est resté là ? » s’étonna Ilia, ensommeillé.

« - Oui, Jules… Le duc de Skefoy, je veux dire. »

« - Je vois » souffla faiblement Ilia, avant de rejoindre le cercle taciturne des deux hommes.

« - Duc qui a été ami avec Jean et Dieter. » Devant le sourcillement d’Ilia, Kirla continua : « les pères à Pierre et Richard. »

« - Tu veux dire : les deux amis qui ont été tués par des… » Il fut sur le point d’ajouter par des flèches vertes, un des rares détails qu’il avait retenu, mais se retint au dernier moment. Son carquois en était garni, nul besoin de rendre l’ambiance encore plus morne.

« - Justement, on ne sait pas par qui ! » acheva Geoffroy.

Mais déjà Ilia n’écoutait plus. Il entrevoyait un lien entre les deux consciences de son ami Kirla et la mort des deux hommes. Il ne savait pourquoi, mais le simple fait que Kirla se prenne pour un homme dont les parents ont été amis avec un souverain qui a pénétré dans une partie de la Loriath ne pouvait qu’être un signe… Visiblement, l’élément qui reliait ces deux événements était l’agresseur. Ne restait plus qu’à le dénicher !

A nouveau, il frissonna. Il avait bien eu une intuition à Skefoy ; à présent il entrevoyait les conséquences s’il se trompait… Mais ce n’était rien comparé à l’enfer qui se dresserait s’il avait raison !

Mav s’éveilla de sa torpeur pour soumettre sa pensée. A dire vrai, il ne dit à voix haute que ce que tous pensaient.

« - Vous ne pensez pas que le duc, après avoir été retrouvé par Jean et Dieter, ait organisé une opération vengeance en Loriath… »

« - Et manque de chance avec l’aide de Jean et de Dieter il n’aurait pas réussi à se perdre… » continua Geoffroy.

« - Pour k’ces deux derniers s’fassent repérer ! » se lamenta Arthur. « Si ça s’trouve, n’ont même pas tué un seul Ath ! »

« - Je pense que si » prononcèrent en même temps Mav et Geoffroy, le ton lugubre, comme en un mauvais présage.

« - Vous pensez vraiment ? » rugit-il.

Cette fois, ce fut Gontrand qui approuva. Geoffroy parla à sa place :

« - Tu n’as pas remarqué que Pierre et Richard étaient littéralement terrorisés par un arc. Ils n’ont eu aucune éducation militaire, absolument aucune ! »

« - Seulement de la cueillette ! » conclut Mav.

« - Ce qui n’est pas plus mal » ne put s’empêcher d’ajouter Ilia. Malgré tous les efforts qu’il réalisait, il parvenait avec difficulté à accepter l’idée de tuer un cerf.

« - En ce cas » commença Geoffroy à plus haute voix, serrant ses poings pour ne pas riposter. Mav sourit à la pensée que Geoffroy devait prendre sur lui pour se taire, tellement il était passionné de chasse. « Il est normal qu’ils aient déclenché la vengeance des Aths ! »

« - Les flèches vertes » approuva Kirla. « J’espérais que ce ne soit qu’une coïncidence. »

« - Ce ne sont pas des Aths qu’ils ont touché ! » coupa Ilia. « Sinon, Kirla, sois sûr qu’on l’aurait su ! »

« - Kev ne peut savoir, comme il est un homme » tempêta Geoffroy. Sa patience venait de flancher.

« - Alors, qui ont-ils touché ? » s’interrogea Mav à une telle haute voix qu’il recouvrit le débat naissant.

« - Je ne sais pas » avoua Ilia.

« - Allez, crache le morceau » ordonna Geoffroy.

Ilia se retint avec difficulté d’obéir – mais le fait de cracher était par trop humain ! – avant de s’expliciter :

« - Je ne sais vraiment pas ! »

Devant le timbre atone, presque résigné, de l’Ath, Geoffroy se calma aussitôt, pour souffler avec faiblesse :

« - Vrai ? »

Après un silence, Ilia approuva.

« - Ni homme ni Aths. »

* *

*

Depuis quelques heures déjà ils avaient repris leur marche à travers la forêt pour rejoindre la Loriath. Le sentier était aisé à suivre, large, et les herbes touffues pavaient le chemin en un tapis de verdure protecteur. A aucun moment une racine ou ornière ne s’était dressé devant eux, tant et si bien que malgré la défaillance d’Ilia, ils marchaient à grands pas.

Le premier était Kirla. Sa connaissance des forêts était précieuse, il pouvait sans problème s’y repérer de jour comme de nuit, et son instinct le guidait vers la Loriath. Sûrement une réminiscence de sa conscience d’Aths. Pour la première fois, il trouvait d’ailleurs un avantage à se sentir autant homme qu’elfe.

Ensuite, Mav et Geoffroy conversaient sur cette mystérieuse dalle et sur les probables agresseurs. Ils imaginaient par moments leur agresseur, et en étaient arrivés à l’idée d’une créature protéiforme possédant une habileté incomparable dans le maniement des armes et capable de se fondre parmi les arbres ; tandis que d’autres fois se préparaient mentalement aux recherches à réaliser et aux lieux à inspecter. Cela revenait en fait à dresser une liste de question à l’adresse d’Ilia qui leur servirait de guide.

Enfin venaient Gontrand et Arthur, avec dans ses bras Ilia. Ces derniers portaient à tour de rôle l’Ath, et cela ne les gênait pas outre mesure. A force de s’être habitué à s’harnacher une épaisse armure et à transporter un pesant bouclier, la minceur d’un elfe était presque plaisante ! Les deux soldats ne s’échangèrent que quelques regards, mais durant ces furtifs instants ils saisirent que leur langage codé allait de nouveau leur servir. L’agresseur ne devait pas savoir ce qu’ils allaient s’échanger lors de leurs recherches, sinon ils pouvaient d’ores et déjà creuser leurs sépultures.

Parfois, Ilia marmonnait et leur sommait de le poser à terre. Cependant, comme il ne parvenait que difficilement à marcher, il acceptait malgré son orgueil d’être porté par des humains. Se faire aider par des hommes, ces êtres qu’il avait appris à haïr, lui était encore difficile à accepter. Il avait bien compris que la même bonté existait dans ces deux espèces, mais combler le gouffre entre la compréhension et l’accord était autre chose. Il s’était pourtant élancé dans cet abîme, et avait atteint le bord opposé. Restait à s’y hissait…

« - Ca va, j’te secoue pas trop ? » s’enquit Arthur, soucieux du confort de l’elfe.

En un sourire, il l’accepta. Hommes ou Aths, le fond était le même. Seul la culture avait éloigné ces deux peuplades, rancunes et guerres avaient rythmés les millénaires. L’heure de fraterniser était venue !

« - C’est parfait, Arthur. Je ne suis pas trop lourd ? »

« - T’es léger comme une plume ! »

« - Que ce soit comme une plume de colombe alors » se réjouit Ilia à haute voix.

Tous entendirent, et en un instant, moment bien trop subit pour être saisi et dont les conséquences peuvent pourtant être senties durant toute une vie, le foyer de l’espoir se raviva et réchauffa les six compagnons. Des larmes de joie perlèrent avant de s’écouler avec grâce le long des joues.

Geoffroy ria, tant de bonheur que parce qu’il se sentait ridicule. Stupide, et pourtant d’une puissance inégalée, aussi paradoxale lui apparaissait cette pensée. Certes le vent ne tournait pas encore, mais ils n’étaient non plus six êtres isolés à s’y opposer, mais bien une unité indissociable ! Tant que l’étoile de l’espoir brillait à son firmament, les failles dans leurs forces pouvaient être colmatées, les erreurs de jugement effacées, les faiblesses tournées en avantage.

* *

*

Deux autres journées s’écoulèrent durant lesquelles les compagnons ne cessèrent de progresser. Peu à peu, le sentier rassurant devint tortueux, les herbes croupissantes dans des marécages et les ornières voilées par un tapis de feuilles mortes sans cesse renouvelé. Des arbres maladifs et tortueux se mélangeaient en une hideuse fresque à d’autres, épais et résistants sur lesquels les années n’avaient nulle prise. La sente se perdait en de multiples endroits, fines rivières de boue ne menant qu’à des impasses, et c’était au prix de multiples retours intempestifs que les compagnons trouvaient leur chemin.

Ilia s’était finalement mis à marcher après que Gontrand, le portant, ne lui tombe dessus. Les six étaient recouverts de boues et de longs et pullulants vers de terre se cachaient dans les plis de leurs vêtements. Aucun n’avait ouvert la bouche, de peur d’avaler une de ces bêtes répugnantes avec lesquelles ils devaient survivre. Les nuits s’étaient raccourcies, pour ne devenir que deux très brèves pauses où personne ne mangeait ni ne buvait. Quelques regards de dégoûts s’échangeaient, avant de reprendre cette affreuse marche, ersatz d’espoir de sortir un jour de cet enfer.

Ils avaient bien tentés de composer une torche avec une branche sèche, que les deux guerriers avaient allumée à l’aide de deux silex, mais ce feu ténu n’avait eu pour seul impact que d’amplifier leur peur. Dans la nuit, les ombres immenses et mouvantes semblaient s’entortiller autour de leur corps, et tel un serpent les dévorer finalement. Des branches se découpaient, terribles, devant eux, surgissant de l’ombre tel un renard pour les faire se reculer d’un bond. La terreur les tenaillait, et par simple pressentiment ils avaient réalisé de nombreux demi-tours. Ils ne savaient plus s’ils avançaient ou reculaient, seul comptait de continuer à marcher, à rester debout envers et contre tout et à ne pas flancher devant l’emprise de cette nature viciée.

Avec rage, Kirla s’était finalement saisi de la torche pour la jeter dans la première flaque venue. Quitte à être dévoré par un loup ou une autre bête affreuse, autant ne pas en être terrifié auparavant. Mieux valait le cisaillement d’une branche que la vision d’un possible cisaillement. Etrange atmosphère dans laquelle on tait nos sens au profit d’un seul, dans lequel on porte tout notre espoir, toute notre vie.

Seul le regard comptait, le reste, ils parvenaient à l’oublier. Les odeurs de décomposition ne troublaient même pas leurs pas, ils ouïssaient les piaffements de corbeaux sans se retourner, la terrible mixture nauséabonde de la boue ne les faisait pas cracher et aucune branche ni arbre n’eut pu les arrêter. Ils continuaient envers les déchiquètements de leur peau et les entailles dans leur visage, toute une nature s’écroulait sur eux et inlassablement, ils avançaient, tels des métronomes.

Mais la vue, un furtif reflet et déjà ils sentaient la lame d’un poignard sous leur cou, une branche qui se découpait sur la lune et ils la voyaient s’écraser, terrible, sur leurs crânes. Deux globes globuleux d’une hirondelles se transformaient en une forme carnassière, un bec serti de dents pointues et terriblement sanguinaires… Le monde des impressions s’entrechoquait en un terrible fracas contre la réalité, et perdus dans cet océan de visions et cauchemars, aucun des compagnons ne parvenait à en faire la différence.

Tels des spectres, ils titubaient, et l’on eût pu les confondre avec des mânes à la recherche d’un possible repos éternel. Souvent ils fermaient les yeux, et continuaient pourtant d’avancer, se scindant en divers groupes au gré des hallucinations, percevant au travers de leurs yeux clos l’éclat malsain d’une lame, ou le sourire glacial d’un arbre.

Ce n’était plus du désespoir qui s’écoulait dans chacune de leur veine, mais bien une terreur sourde. Chacun de leur battement était amplifié par l’horreur, jusqu’à atteindre une force insupportable et insoutenable, les faisant vaciller parmi les arbres, se cogner les uns contre les autres puis se prendre par les bras pour avancer, comme si le fait d’être deux les protégeait mieux de cette peur intérieure.

S’ils avaient pu réfléchir sainement, Ilia et Mav auraient sentis le piége de cette forêt. Une entrée simple, à peine repoussante, mais quand à sortir, la tâche était ardue ! La gueule du filet s’était refermée sur eux, et ils n’étaient plus que des ombres parmi les ombres tentant d’échapper en vain aux mailles. Prisonniers de leur propre corps et peurs, de leurs cauchemars réels et du présent surnaturel.

Déjà les ronces s’attaquaient à leurs jambes, et les vêtements en lambeaux ils avançaient encore, trébuchant parmi les épines et orties, se relevant à chaque fois. C’était un miracle qu’ils fussent encore ensemble, peut-être avaient-ils saisis que sans cette vue rassurante d’amis, ils flancheraient pour aller se perdre irrémédiablement dans cette forêt maudite.

Avancer, encore avancer, telle était leur unique pensée, l’unique force qui les faisait soulever leurs jambes hors des mares pour s’extirper de cette boue prégnante qui collait à toutes choses. Garder les yeux ouverts ou fermés n’avait plus d’importance, ils ne voyaient plus que leur peur intérieure, distillat de leurs craintes et phobies, de leurs pressentiments et sentiments.

Seul comptait les pas. Un puis deux puis trois puis chute. Se relever, et continuer, occulter toute autre sensation que celle ces compagnons avançant encore envers et contre tout. La peur au ventre et la foi dans l’esprit, oublier les éléments pour se recréer son monde de toute pièce.

Et comme dans un rêve, alors que l’espoir s’éteignait des suites de leurs deux nuits passées à trébucher et se perdre, le soleil vint les éclairer. Sans se donner la peine de lever les yeux, ils le sentaient caresser leur peau, les réchauffer intérieurement. Les arbres étaient désormais épars, et les six pouvaient désormais se tenir de fronts, se serrant les uns contre les autres. Ce geste, aussi anodin soit-il, permettait à chacun de puiser dans le courage de l’autre et de trouver la force de continuer à marcher là où la volonté leur aurait sommé de s’arrêter pour un repos salvateur. Mais ils devaient d’abord échapper au piége de cette forêt, immondice tâchant de son éclat verdâtre la face de la terre.

Ce fut avec un soulagement partagé qu’ils entrevirent enfin l’orée des bois, et avec elle, le crépuscule à l’horizon. Courses et soulagements, avant de s’écrouler, une centaine de mètres plus tard, dans l’herbe. Non pas celle dans laquelle ils avaient pataugé tant d’heures, mais la vraie, celle qui pouvait être saisie à pleine main et arrachée sans se décomposer, celle grâce à laquelle une touffe permet de reposer sa tête.

A peine s’étaient-ils jetés dans cette verdure que les premiers ronflements arrachés aux ténèbres se firent entendre. Seul restait Arthur, chancelant, qui se jura de veiller sur ses cinq amis. Ils étaient dans un champ, à la merci de la première milice locale. Mais il était robuste et pouvait rester éveillé encore des heures !

Que la lune était belle ! Déjà une semaine s’était écoulée, et, Serpent, le croissant qu’elle présentait était splendide. Appétissant même, rappelant à l’homme qu’il avait passé deux jours sans se nourrir.

Il se coucha pour calmer ses maux qui le suppliaient de manger de leurs grognements.

Et les étoiles ! Jeune il rêvait de pouvoir en explorer une. Il était émerveillé de la puissance de la nature, cette même nature qui lui avait permis d’être robuste et de s’opposer aux apprentis brigands de son quartier. Il en avait passé des nuits avec la ribambelle de petiots le considérant comme un sauveur, à les observer ces étoiles. Ils étaient les soldats d’une constellation, et les pointes des lances brillaient dans la nuit, avec pour seul objectif que l’éclat devienne solaire. Mais ces rêves d’enfance s’étaient effacés devant la vie qui continuait son chemin sans jamais discontinuer, toujours vers de nouveaux horizons pour finalement se rétracter à des considérations bien plus terre-à-terre. Finies les escapades dans l’espace, seul comptait cette vie dans laquelle on les engonçait et avec laquelle ils devaient composer constamment.

Il aimait à se comparer encore à une étoile qui possédait des liaisons par delà toute la galaxie. Il pouvait aider toute autre astre dont l’éclat trembloterait, et ainsi faire revivre son enfance. Drôle de vie que ce futur dirigé vers la renaissance perpétuelle de son passé. Etrange monde que celui dans lequel il évoluait, mais n’était-ce pas cela que de vivre : rêver ?

Lentement, ses bras glissèrent contre son corps, ses yeux se fermèrent pour se rouvrir sur un nouveau monde, verdoyant à souhait, dans lequel il évoluait avec gaieté. Un sourire fugace naquit, avant d’être voilé par le sérieux du sommeil.

Je suis content d'avoir enfin écrit ça, on va pouvoir passer aux choses sérieuses :blushing: . En plus, ça m'a bien plu^^.

Que retenir de ce passage?

Je dirais que c'est à vous de piocher pour essayer de comprendre, tout du moins il y a un indice peut-être pas mal dissimulé, et pourtant important pour le livre II :lol: .

Iliaron, en rush pour passer à table :P

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L’avais pas encore vu les arbres, alors qu’on voit que

L'avait

de savoir que ces arbres n’ont qu’une journée…

Pige pas la phrase la :P

Seul Mav, entre deux sanglots, hocha.

Opina si tu veux mettre seulement un verbe ! -_-

« - Fais une phrase » l’avisa Geoffroy. Il savait

L'encouragea ironiquement... Un truc comme ca :blushing:

« - Ni homme ni Aths. »

Si Ath n'est pas invariable, il faudra choisir entre singulier et pluriel.

une racine ou ornière ne s’était dressé devant eux,

accord

et aucune branche ni arbre n’eut pu les arrêter.

arbre ne put les, ca passe mieux

*Mouarf... Trop fatigué pour trouver le sous entendu ! J'ai l'impression d'entendre un concert de marteau piqueur dans mon maigre espace qui me sert de cerveau... :D Enfin bref, j'ai retenu des elements, a moi de voir plus tard si c'est les bons ou pas !

Tu sais Iliaron, plus je te lis, plus j'ai l'impression de voir un chemin qu'avait pris Imperator :lol: Vous avez un style quand meme assez comparable :blushing: Des descriptions psychologiques à tour de bras, je dirai ! Ce qui s'éloigne de mon propre style ! Mais ca donne du charme !

Vivement la suite ! ( Je l'ai dit lle prem's )

@+

-= Inxi =-

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Pige pas la phrase la

Les arbres n'ont qu'une seule journée d'âge: en une nuit ils sont nés et ont poussé jusqu'à atteindre l'âge adulte.

N'empêche, je m'attendais à une remarque sur le fait qu'Ilia dise "hier" alors que l'événement sur la dalle s'est passé deux jours auparavant. Pff, petits lecteurs :P .

Opina si tu veux mettre seulement un verbe !

Merci, sans rire, ce verbe, je l'avais oublié et j'en ai souvent l'utilité :blushing: .

*Mouarf... Trop fatigué pour trouver le sous entendu ! J'ai l'impression d'entendre un concert de marteau piqueur dans mon maigre espace qui me sert de cerveau...  Enfin bref, j'ai retenu des elements, a moi de voir plus tard si c'est les bons ou pas !

Disons que le sous-entendu s'inscrit sur la globalité du passage, surtout sur la fin :blushing:

Tu sais Iliaron, plus je te lis, plus j'ai l'impression de voir un chemin qu'avait pris Imperator

Voilà un compliment! (et je ne blague pas).

C'est vrai que le style qu'a Impe est un style que j'affectionne, et comme j'ai un plaisir fou à lire des récits réalisés avec ce style, forcément, ça se retrouve quelque part!

Vous avez un style quand meme assez comparable  Des descriptions psychologiques à tour de bras, je dirai !

En plus, après avoir lu Claire, on est dans un état plus propice à ce genre d'écrits. Voilà la méthode pour réaliser du récit psychologique, s'immerger dans un texte d'Impe, après ça coule tout seul -_- .

Ce qui s'éloigne de mon propre style ! Mais ca donne du charme !

Après, chacun a un style qu'il préfére, donc en fin de compte les récits ne sont que le reflet de ce que l'on veut créer (je dis reflet, car quand on arrivera à écrire pile ce à quoi l'on voulait arriver, l'on sera vraiment fort :lol: ). Forcément, ça différe selon les gens, et même si mon style peut se rapprocher de celui d'Impe, il est quand même différent (déjà, sûrement moins réfléchi quand je vois l'analyse qu'il crée en fin de chacun de ses récits!)

( Je l'ai dit lle prem's )

T'inquiète ça fait un certain temps que tu es toujours le premier... et dernier :D (mais gare, Gemini va te rattraper :lol: )

Iliaron

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