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L'ascension d'Aktaïr


Aktaïr

Messages recommandés

Salut à tous,

voici la suite tant attendue par certains... Ce n'est que le début vu que la fin de cette nouvelle partie appelle une suite (que je peaufine...).

Bonne lecture (il y a quand même pas loin de 17 pages en word rien que pour ce post-ci).

Aktaïr (mais jusqu'où ira-t-il?)

Modifié par Aktair
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Whaouuuuuuuuu :D:clap:

Enfin ! Ca faisait longtemps que je l'attendais cette suite :D Ca me manquais franchement ! J'aurai demandé au moins le triple de texte mais je vais me contenter de ce que tu m'as donné !

Le texte ralenti un peu dans ce pzssage. Tu calmes ton persos ( moment ou il veut dormir ) et pour relancer une action, il voit le navire suspect. Ensuite tu peux paufiner sa relation avec le capitaine et la disparition permet de relancer l'aventure !!! C'est excellent !!! :)

Pas de fautes et pas de phrases bizarres : grande maitrise ! Je veux donc une suite qui soit tout pareil !!!

@+

-= Inxi =-

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  • 2 semaines après...

Je continue sur ma lancée de commentaires :wink: .

Les nombreux évènements de la journée tournait

tournaient

abimée

abîmée

apprenti-forgeron était très doué. On peinait à trouver les retouches de l’apprenti-forgeron

Répétition, surtout qu'à la base le terme est très lourd. Pour le deuxième: on peinait à trouver ses retouches :( .

2 jours

Noooonnnnnn toouuuut mais pas çaaaaa :) . Pas de chiffres ^_^ .

deux patrouilleurs de vérifier l’identité du navire suspect. Promptement, les patrouilleurs

Répétition encore.

Promptement ils

le vocabulaire st donc bon, à part quelques erreurs de style (répétitions :wink: ).

L'histoire stagne un peu, et j'espère que ce navire n'est aps là pour ne servir que de prélude à la bataille et donner l'occasion de décrire un brin de combat, mais qu'il aura une incidence sur l'histoire et Aktaïr. (sinon il ne sert à rien de faire un combat juste pour ça, tu auras l'occasion après :P )

M'enfin, le texte est quand même très plaisant à lire.

Iliaron

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  • 2 semaines après...
  • 4 semaines après...

Que c'est bon!!!

En effet, c'est un très bon texte de part son immersion dans l'univers elfique: la haine des elfes noirs, la politique sournoise typique des elfes, les apprentissages forcées (ou le peu de valeur accordées à l'individu), l'arrogance... De ce coté, on est littérallement transporté et c'est ce qui fait la valeur d'un texte à mon avis.

Il y a aussi la trame narrative: à mon sens, elle est complexe, bien que très bien décrite et expliqué. A partir de là, il y a deux solutions: soit tu connait le fil conducteur de l'histoire, et auquel cas on risque d'avoir un très bon roman, mais très long (les 17 pages sous Word ne seront rien par rapport à 300 ou 400 pages minimum). Il y a aussi le cas ou le fil direteur n'existe pas, et là, à mon sens, on risque d'aller dans le mur avec une histoire bancale, pleine de digressions inutiles. J'espère vivement que tu choisirat la première solution.

Passons maintenant aux personnages: Imrik et Calderan font en effet artificiel, et celà contraste avec Aktair qui parait au contraire très approfondi grace à ce contraste. Il n'y a que le capitaine qui me parait très humain et peu elfique. Si tu as le temps et le courage, retravaille-le.

Voilà tout ce que j'avait à dire, mais je me répète, très bon texte.

@+

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  • 2 semaines après...
Invité le roy louen coeur de lion

Excusez moi des deux messages à la suite.Mais tu vas continuer l'histoire car la le poste est déjà passer à la deuxième page.

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Salut :whistling: !!!

Ben voilà un texte ma foi sympathique. La trame est interrressante, le personnage principal attachant...

Pour est ce qui est du style, quelques tournures me laissent parfois sceptique mais l'ensemble est bon. C'est cohérant, écrit dans un style dépouillé et jamais lourdingue, c'est plaisant à lire...

En tous cas l'histoire m'a bien accrochée, ce qui fait que j'attends une suite avec impatience :innocent: !!!

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  • 1 mois après...

Voici la suite fort attendue. Je l'ai réécrite plusieurs fois avant d'arriver à ce résultat. Mon impression reste mitigée sur celle-ci. A vous de juger...

Un vent léger soufflait sur la plaine côtière. Grâce à la lumière de la lune, les deux compagnons pouvaient suivre sans trop de difficultés les empreintes laissés par les chevaux des patrouilleurs retardataires. Ces derniers avaient apparemment pris le chemin le plus direct vers les falaises. Pendant qu’Aktaïr les pistait, le capitaine scrutait les alentours à la recherche d’indices, de traces de vie ou d’improbables embuscades. Soudain, il s’arrêta et désigna un des rares points de végétation au Caledorien.

« Regardez, Prince. Leurs chevaux sont là-bas, près de ce bosquet. »

Aktaïr jeta un rapide coup d’œil. Si les chevaux étaient là, leurs monteurs ne devaient pas être loin. Quelques instants plus tard, les deux Hauts Elfes les avaient rejoints. Mais aucun signe de présence des cavaliers.

« Ils ont bifurqués vers l’Ouest et ont continué à pied. Ils ne doivent pas être loin. A votre avis, à quelle distance sommes-nous du bateau ? » questionna Aktaïr tout en se mettant debout sur ses étriers.

« Une bonne demi-heure, répondit le capitaine naggarythe qui inspectait les chevaux. Et ils ont pris leurs arcs : ils ne sont plus dans l’étui de voyage des chevaux. »

Aktaïr mit pied à terre, s’équipa du carquois plein et de l’arc de sa monture, sous le regard amusé du capitaine.

« Pardonnez mon amusement et ma franchise. Votre manteau. Peut-être le porte-t-on lorsqu’on est cavalier mais à pied, on ne fait pas comme cela. Retirez-le, je vais vous apprendre un vieux truc naggarythe. ». Puis il prit de la terre et l’étala vigoureusement sur l’armure.

« Voilà qui est mieux. Vous ne serez pas gêné dans vos mouvements par le manteau et vous serez tout aussi discret sinon mieux. Les seuls inconvénients sont le temps pour la nettoyer après et l’odeur du crottin de cheval lorsqu’on n’a pas de terre suffisamment molle pour ternir les mailles. »

Rapides et discrets comme des fantômes, les elfes continuèrent à suivre la piste des disparus. Mais leurs recherches devenaient de plus en plus difficiles : au fur et à mesure qu’ils s’approchaient du rivage, la plaine se transformait en zone caillouteuse. A tel point que les traces finirent par disparaître. Cependant, la logique apparente du trajet suivi les menait droit vers la crique où mouillait le bateau inconnu. Dégainant son épée, le Naggarythe fit signe à Aktaïr de se préparer à une rencontre peu amicale. Ce dernier avait déjà empenné et tendait l’oreille à la recherche de tout bruit hostile. Avançant avec une prudence de sioux, ils finirent par atteindre le haut de la falaise. La surprise fut grande car le navire avait levé l’ancre et était maintenant en train de prendre le large, profitant ainsi de la marée descendante.

« Trop tard. Nous sommes arrivés trop tard, ragea Aktaïr. Et d’ici, je n’arrive pas à l’identifier. Et vous ? »

« Ca devait être un raider druchii » répondit le capitaine d’une voix froide.

Aktaïr se retourna vers l’officier. L’expression de haine transformait le visage de ce dernier en celui d’un démon. Son souffle s’était fait plus fort et plus profond, comme un taureau furieux prêt à charger. Les jointures de ses doigts blanchissaient sous la pression qu’exerçaient la main de son compagnon sur la poignée de son épée. Le jeune Prince Dragon n’avait jamais vu une telle expression sur le visage d’un elfe mais elle lui permettait de se rendre compte à quel point les naggarythes et les naggarothes se haïssaient. A ce moment, il put mesurer l’étendue du ressentiment entre ces frères ennemis.

Se rendant compte qu’Aktaïr le fixait, le capitaine désigna de la pointe de son épée le bas des brisants. Attachés par de fines chaines, les corps des deux patrouilleurs pendaient par les pieds. Le premier avait visiblement les mains attachées dans le dos mais le visage tailladé, son compagnon d’infortune avait eu les mains coupées. Comble du vice, une corde pendait à côté de lui, comme pour lui donner une chance de s’en sortir. Mais même si l’océan avait lavé le sang qui avait dû recouvrir ces braves, ils n’avaient pu effacer la terrible expression de souffrance qu’on lisait sur leurs visages.

« Le navire est parti trop rapidement. Maudits soient ces chiens galeux. En général, on égorge les gardes pour qu’ils n’appellent pas à l’aide. Il faut être un druchii pour infliger une telle mort à ses prisonniers. Noyés après avoir été torturé. Puisse Isha soulager les âmes de ces pauvres garçons. »

Aktaïr regardait la scène avec effroi. Il avait agi trop lentement. Il avait été négligeant. Il n’avait pas écouté son instinct, ses intuitions. Pour cela, il s’en voulait. Mais surtout, il se demandait ce que pouvaient bien trafiquer des elfes noirs ici.

« Partons d’ici, nous ne sommes que deux et nous ignorons combien d’agents ils ont pu infiltrer. Nous n’avons pas de temps à perdre. Il faut prévenir Calderan. Il faut ameuter la garde. Nous reviendrons en force pour les traquer. Et quand nous les aurons retrouvés, nous les ferons parler. Puis nous vengerons nos compagnons morts cette nuit. »

« Seigneur, il n’y a rien par ici. Il n’y a que la forteresse et le volcan dans ce coin de l’île. » répliqua le capitaine.

Mais Aktaïr avait pris sa décision et courrait déjà vers l’endroit où étaient attachés les chevaux. Très vite, ils rejoignirent leurs montures et, brides abattues, ils galopèrent en direction du campement des Princes Dragons.

Le jour allait poindre ses premières lueurs lorsqu’ils se présentèrent enfin devant la porte. A peine fut-elle ouverte que les chevaux déboulèrent dans la cour intérieure. Le Prince Dragon n’avait pas encore mis pied à terre qu’il ordonna à un groupe d’auriges d’aller rechercher les corps dans la crique. Ensuite, il hurla des ordres à la garde, la pressant de se rassembler et d’organiser des patrouilles dans le secteur visité par les druchii. Lorsque les chefs de section se présentèrent devant lui, sa seule réponse fut : « Des druchii ont souillés notre côte. S’il en reste un seul sur cette île, trouvez-le et ramenez-le moi. ». Le Naggarythe signala au jeune Prince qu’il s’occupait de la traque et qu’il devrait plutôt se rendre dans les appartements de Calderan pour y faire son rapport.

Le raffut provoqué par Aktaïr réveilla prématurément le weyr et, lorsqu’il se présenta devant le Haut Prince, il fut accueilli des plus froidement par ce dernier. Une ambiance glaciale régnait. Surpirs, le jeune Caledorien vit que Minweïr se trouvait déjà là, visiblement tout aussi anxieux que Calderan. Aktaïr s’agenouilla devant ses Maîtres et commença ses explications.

« Pardonnez, Seigneurs, ma conduite. Mais je puis justifier mes actes. Je … »

« Taisez-vous. Vous n’imaginez pas à quel point la situation est grave. »

« Certes. Des druchii sont parvenus à mettre pied sur nos côtes. Mais nos villages sont sauf. Ils ont débarqué trop loin des habitations et … »

« Avez-vous la moindre idée de ce qui s’est passé, Frère Aktaïr ? » coupa Calderan.

Aktaïr regarda les visages de Calderan et de Minweïr. Jamais il ne les avait vus aussi tendus. Se préparant à répondre de ses actes, il força sa mémoire à lui remémorer la soirée. Il se voyait en train de manger puis la terrasse de sa chambre, l’envoi des cavaliers, le capitaine Naggarythe, la progression… mais toujours rien. Et puis soudain, la remarque de l’officier lui revint en mémoire.

« Il n’y a que la forteresse et le volcan dans ce coin de l’île. » répéta-t-il tout bas.

« Qu’as-tu dis, Aktaïr ? » demanda Minweïr.

Mais ce dernier ne l’entendit point. Il se releva et constata de manière anecdotique que Calderan s’était éloigné du groupe pour recevoir un messager. Il ne rendit pas compte qu’il pensait à voix haute.

« Nous n’avons pas été attaqués car le navire était trop petit et il était trop loin de nos villages et de la forteresse pour lancer un raid éclair. Les druchii sont venus visiter le volcan ou quelque chose tout près. Que peut-il y avoir près du volcan à part … Par Isha, La Chambre des Dragons. Les druchii sont fous mais de là à se rendre dans la Chambre des Dragons, c’est pur suicide. Non, elle est trop loin. Il y a quelque chose qui ne colle pas. »

« Tu réfléchis tout haut, mon élève. », dit Minweïr.

« Et ta perspicacité te vaudrait beaucoup de problèmes si tu n’étais pas un fils de Caledor. », retourna Calderan.

Surpris, Aktaïr se rendit compte que tout le monde l’avait entendu. Visiblement, son raisonnement ne plaisait guère aux autres personnes dans la chambre.

« Il est des choses qu’un Asur sait et des choses qui sont réservés aux Caledoriens. Si nous sommes des monteurs, c’est parce qu’ils nous ont choisi. Notre arrogance nous vient de notre pouvoir, de notre force. Notre don, celui de monter les Dragons, est une bénédiction que n’ont pas reçus les autres Asurs. Si Ulthuan tient, c’est grâce au sang caledorien. Les heures de gloire des Asurs sont caledoriennes, les plus grands Rois Phénix sont des nôtres. L’heure viendra où nous devrons chevaucher nos fiers montures pour le combat final, à la fin du monde, celui où les Asurs survivront ou disparaitront. Mais ce temps n’est pas encore arrivé. Nous nous y préparons depuis des siècles. Nous reconstituons notre force d’antan. »

« Que dois-je comprendre, Monseigneur ? Que vous faites partie des Frères du Dragon ? », demanda Aktaïr.

« Exact. Et ce que tu devines n’est pas loin de la vérité. Mais tu ne l’appréhendes pas encore dans toute sa complexité. Qu’est la Chambre des Dragons pour toi ? »

Aktaïr percevait toute la tension et la gravité dans la question qui lui était posée. Question piège ? Où est-il ? La question, posée si platement, avait le mérite d’être claire. On lui demandait ce qu’il savait.

« Je vous obéirai quelque soit l’ordre que vous me donnerez, Seigneur Calderan. Je vous suis à jamais fidèle car Caledor est ma patrie. »

« Habile mais je veux ta réponse, jeune Prince. Cesse ces platitudes. Ce n’est pas de la politique que nous faisons ici. »

Aktaïr respira un grand coup.

« La Chambre des Dragons n’est qu’une simple grotte aménagée où se reposent quelques dragons. La porte que nous avons franchies tous ensemble ne doit être qu’une des entrées, je suppose. Donc, j’en déduis, au vu de cette mystérieuse tentative de nos noirs cousins qu’il s’y cache quelque chose de plus important. J’ignore de quoi il s’agit, à vrai dire. Est-ce simplement un rassemblement plus important de Dragons ? Si la Chambre est aussi grande que ce que je crois, il se plausible que des dragonnets soient aussi présents. »

« Quelle taille fait-elle selon toi ? », coupa Calderan.

« Je dirai la taille de la base du volcan, Monseigneur. »

Calderan regarda le jeune elfe puis il fixa Minweïr. Il invita ces derniers à s’asseoir.

« Vu l’ampleur, tu es donc conscient que ceci doit rester secret. Ce que je vais te révéler fait partie des secrets de notre peuple. Trahir ce secret te couterait ta tête. Soit en certain. Tu te trompes sur un point. La taille réelle de la Chambre représente quasi toute l’île, à l’exception de la côte où sont logés les villages. Nous y accueillons toutes sortes de Dragons, à l’exception des Noirs, trop maléfiques. Ce qu’est la Chambre représente en fait le lieu où les futurs monteurs sont présentés aux Dragons. Le reste est une série de grottes annexes qui y sont connectées. Les Frères Dragons ont pour tâche de garder ces lieux et de veiller à ce que le sommeil des Dragons ne soit troubler, que les couvées soient protégées et que les dragonnets puissent grandir en sécurité. C’est là leur mission. La notre est de protéger l’extérieur et de former la future élite des monteurs de dragons. »

Aktaïr avait le vertige : toutes ses nouvelles, toutes ses péripéties, toute cette fatigue aussi, il avait du mal à assimiler tout cela. Bien que le discours de Calderan soit cohérent, tout cela lui semblait … trop. Qu’une véritable colonie puisse être abrité sans que personne ne le sache était incroyable.

« Bien. En quoi puis-je vous être utile, seigneur ? » fût la seule chose qu’il put prononcer malgré toutes les questions qui se bousculaient dans sa tête.

« Nous partons en guerre dans six jours. Mais pendant que le régiment fera route vers Anlec par la route, j’irai voir le conseil caledorien et j’irai demander une audience au palais du Roi Phénix. Nous rejoindrons ensuite le régiment par la Mer Intérieure. Cette affaire est grave et nos supérieurs doivent en être tenu informé. Dans ces circonstances, vous intégrez ma garde personnelle, Frère Aktaïr. Je veux vous garder sous la main, juste au cas où. Votre intronisation se fera au repas de ce soir. Les raisons paraitront évidentes aux yeux de tous. Pendant ce temps, la plus grande discrétion sur les évènements de cette nuit est de mise. Tenez-vous en aux faits. Minweïr, raccompagnez Aktaïr dans ses appartements. Qu’il se repose. Il reprendra son enseignement cet après-midi. Après le déjeuner, vous irez vous rendre compte sur place de l’étendue des éventuels dégâts. Je veux un exposé précis de la situation pour ce midi. Je veux savoir ce que savent les druchiis. »

Calderan fît un geste signalant la fin de la conversation. Les deux Princes Dragons le saluèrent avant de quitter la pièce.

« Etait-ce une bonne idée de tout lui avouer ? Nous rejoindra-t-il lorsque nous devrons combattre ?» demanda une voix derrière un rideau.

« Oui, j’en suis certain, répondit Calderan. Un dragon rouge a répondu à son appel, preuve d’une force de caractère hors norme. Il nous a déjà rejoint. »

« Nous verrons bien au Palais Royal, Calderan. Je vous y reverrai. »

Modifié par Aktair
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Ah, enfin la suite ^_^

Suivre les traces des éclaireurs étaient faciles

Tu comprendras que quand on commence par ça, ça refroidit un peu l'enthousiasme :crying: . Enfin, je pense que ce n'est qu'une erreur d'étourderie (j'espère!)

était facile ===> ça s'accorde avec le verbe Suivre (car il est ici le sujet), toujours considérer comme un singulier

« On y va ? » interrogea Aktaïr.

« Je vous suis, Prince. » dit-il en souriant.

« Quelque chose qui ne va pas ? »

« Pardonnez ma franchise et mon amusement. C’est le manteau. Vous avez froid ? »

« Non. Mais la cotte de mailles est trop visible à cause de la lune. Je la cache sous ce manteau. Pourquoi ? »

« On ne fait pas comme ça, Prince » répondit le Naggarythe en retirant le manteau. Puis il prit de la terre et l’étala vigoureusement sur l’armure.

« Voilà qui est mieux. Vous ne serez pas gêné dans vos mouvements par le manteau et vous serez tout aussi discret sinon mieux. Les seuls inconvénients sont le temps pour la nettoyer après et l’odeur du crottin de cheval lorsqu’on n’a pas de terre suffisamment molle pour ternir les mailles. ».

Dialogue bien long et plutôt plat (excuse moi, je préfère être franc).

En fait, j'ose imaginer que cela, il aurait aisément pu l'apprendre lors de ses leçons, ça fait quand même partie de l'usuel :P .

Au début je croyais que c'était pour rester arrogant qu'il ne fallait pas mettre manteau, mais en fait, non :D .

Et puis n'oublie jamais qu'ils sont pressés, qu'ils doivent découvrir qui sont les monteurs, donc ils n'ont pas ce temps à perdre. Pense à comment doivent penser tes personnages lors d'une action, avant d'écrire cette action.

Les deux compagnons s’avancèrent les traces en direction des falaises.

Il manque quelque chose pour que ce soit correct.

Peut-être "et suivirent les traces"

« Ils ont longé la falaise jusqu’au bateau. La piste en prenait cette direction. »

« D’accord, acquiesça le noble. »

Décris, pas en dialogue. Là ça fait, malheureusement, un peu "salon de thé", dans le sens où malgré la pression tes héros se comportent de manière quasiment désinvolte.

Les jointures de ses doigts blanchissaient sous la pression qu’exerçaient la main de son compagnon sur la garde de son épée

exerçait (la main est le sujet)

Les seules curiosités touristiques de l’île sont la forteresse et le volcan.

Evite ce genre de remarques: quand on infiltre un endroit, ce n'est pas pour voir les curiosités :crying: . Et puis, "touristiques", à une telle époque ^_^ .

(le problème est que tu réutilises l'expression après, c'est donc sûrement voulu, pour mettre sur piste Aktaïr.

La suite est beaucoup mieux, malgré quelques erreurs grammaticales.

On sent que tu as quand même du bosser ton introgue pas mal, et j'aime bien la manière dont tu montres l'arrogance des calédoriens, superbe ^_^ .

En fait, ton plus grand défaut est qu'au début tu n'arrives pas à créer une tension, et qu'on a l'impression que ce n'est qu'un prélude à la discussion. Même la découverte des cadavres ne provoque aucune intensité.

Une demande que l'on m'a très souvent faite est de plus m'attarder sur les descriptions, je te ferai la même: par exemple, lorsqu'ils découvrent les cadavres, les décrire, mais plus longuement. Par exemple une forme balloté au gré des vagues, sur laquelle ruisselle l'écume. Puis en s'approchant, ils voient des vêtements s'épandre peu à peu à la surface de l'eau, et enfin ils comprennent que ce sont des Asurs. Puis là, décrire précisément ce qu'ils voient, quitte à augmenter un peu le glauque.

Donc, pour moi aussi, c'est mitigé, avec un début qui m'a déçu, et une suite qui m'a vraiment plu.

Je réclame quand même la suite (et vite :lol: )

En fait, j'espère que tu n'a pas mal pris mes commentaires, sinon j'édite mon message (ce qu'il y a de bien avec les modos, c'est qu'ils peuvent eux-même éditer ce qui ne leur plaît pas, ça nous évite, à nous, pauvres profiteurs :P , de nous fatiguer :D )

Plus sérieusement, n'hésite pas à le dire, je ne me rends jamais compte à quel point une critique peut blesser quelqu'un, comme il a mis un peu du sien dans son histoire.

Iliaron

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leurs monteurs ne devaient pas être loin

Leurs cavaliers ? ^_^

Quelque chose qui ne va pas ? »

Pas besoin du "qui"

Les deux compagnons s’avancèrent les traces en direction des falaises.

Hin hin ! Interessante comme expression ^_^

Les seules curiosités touristiques de l’île sont

Euh le toursite me gene un peu la :lol: Ca fait un peu elfe noir avec creme de bronzage et lunette de soleil :crying:

Sinon, j'adore ! Bien que j'ai eu le temps de deprimer entre ces suites ! Va falloir passer la seconde que je puisse lire tes oeuvres plus souvent ! Il n'y a, selon moi, qu'un passage à plus développer : Quand il revient a la forteresse car ca devient un peu confus, il faut l'avouer ! ^_^ Mais sinon :crying:

@+

-= Inxi, suiteeeeeee =-

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Ah enfin! ça faisait un mois que l'on attendait la suite de cette histoire tout bonnement très bien racontée.

Bon, au début c'était dur de reprendre la trame de ton histoire mais finalement on ne s'y perd pas.

Donc je te demande une suite avant un mois :ermm: ?

Je n'ai pas grand chose à te dire puisque Iliaron et Inxi ont déjà dit beaucoup.

Mais j'ai néanmoins trouvé quelquechose.

Avançant avec une prudence de sioux

:'( Des sioux ? ça existe les indiens dans warhammer?

Kroxigor qui te dit :blushing::angry:

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Voici la suite. Elle est plus calme. Mais vous comprendrez vite pourquoi. C'est aussi le premier jet. Elle sera peut-être à modifier. Bonne lecture...

Aktaïr s’endormit facilement d’un sommeil sans rêve. Son serviteur le réveilla peu avant le repas. Bien qu’encore très fatigué, il se prépara rapidement pour le repas puis, en remerciant le jeune apprenti pour son aide, il se rendit à la salle commune. Arrivé sur place, les tables de la veille avaient fait place à la disposition plus familière. Enfin un détail qui rappelait au jeune noble que les évènements de la veille étaient exceptionnels. Il retrouva Minweïr en pleine discussion avec d’autres Princes Dragons. Aktaïr ne tarda pas à se mêler à la conversation. Curieusement, on parlait plutôt du départ vers Anlec que de l’altercation entre Calderan et le diplomate, la venue d’Imrik ou de la traque des Elfes Noirs infiltrés sur l’île.

Calderan entra dans la salle et tous se mirent à leurs places. Il salua l’assemblée et le repas commença. Les discussions entre chevaliers allaient bon train lorsque le Haut Prince interpella publiquement Aktaïr, lui demandant s’il avait pu se reposer un peu. L’apprenti de Minweïr répondit qu’il avait eu un repos court mais suffisant. La réponse sembla satisfaire Calderan. Aktaïr put voir les regards intrigués de ses compagnons d’armes. Calderan n’était pas du genre à s’intéresser au sommeil de ses hommes et le jeune caledorien interpréta la question de son supérieur comme une manière de dire à tout le monde qu’il avait été remarqué. Ce surplus d’attention ne lui déplaisait pas. Le repas toucha à sa fin et chaque élève s’en alla avec son maître.

L’après-midi se passe relativement bien pour Aktaïr et ce, malgré la fatigue. Il avait eu plusieurs fois l’occasion de discuter de la veille avec Minweïr mais il ne prit pas l’initiative d’aborder le sujet. Vers le début de soirée, le tocsin rappela les chevaliers à la Forteresse pour le repas du soir. Aktaïr profita de l’occasion pour faire un crochet au poste de garde de la veille. Il y retrouva le capitaine naggarythe. Ce dernier lui raconta sa journée : marche, recherche, questions aux habitants. Personne n’avait rien vu de particulier, ni de nouvelles têtes. Les patrouilles fouillaient l’île de long en large mais revenaient systématiquement bredouilles.

« Mais certains secteurs sont fouillés par la Garde du Haut Prince ou directement par des Princes Dragons. Ils pourront certainement vous donner plus d’informations car nous, nous n’en savons pas plus. »

« Je vous tiendrai informé, promit Aktaïr. Au fait, quand enterre-t-on les deux patrouilleurs morts la nuit dernière ? »

« Je l’ignore. Les corps ont été rendus aux prêtres de Vaul et d’Isha. Je suppose qu’on attendra les représentants des familles pour pouvoir leur rendre les honneurs. »

« Aktaïr, on va être en retard au repas du soir. Calderan n’appréciera pas. Surtout ce soir. », coupa net Minweïr.

Aktaïr salua le naggarythe puis se dirigea vers le réfectoire. Ils arrivèrent juste avant Calderan. Tous se mirent autour de la table ronde et s’attendaient à commencer rapidement le repas lorsque le Haut Prince appela le caledorien devant lui.

« Certains d’entre vous connaissent peu ce dragonnet. Pourtant, il est le parfait exemple d’un vrai caledorien. Intuition, décision, honneur, loyauté. Grâce à lui, nous avons pu découvrir que des Druchii avaient tenté de pénétrer dans l’île. Aujourd’hui, nous les traquons dans les moindres recoins de notre île. L’honneur qu’il lui est fait ce soir est aussi le vôtre car un des vôtres a grandi. Soyez fier d’avoir étudié avec lui, soyez fier d’avoir servi avec lui. Aktaïr, approche et agenouille-toi. Aujourd’hui, et devant cette assemblée pour témoin, je t’élève au grade de Prince Dragon à part entière et je te prends dans ma Garde Personnelle, avec les droits, devoirs et privilèges qui s’y rapportent. Ton Maître est à partir de maintenant ton égal. Lève-toi, Prince Dragon, que tout le monde ici puisse voir le Dragon que tu es devenu. Et vous tous, reconnaissez la naissance de ce dernier. Sois le bienvenu parmi nous, Prince Aktaïr, fils d’Allarion et héritier de Tor Aesurii. »

Le cri de guerre du régiment retentit dans la salle. L’attention qui lui était porté, l’honneur qui lui était fait, la majesté du lieu où cela se passait remplirent de fierté le cœur d’Aktaïr. Il se sentait chez lui, parmi ses frères d’armes. L’honneur rendu resterait certainement un de ses plus précieux souvenirs. Il les salua tous. Les membres de la Garde s’approchèrent de lui et lui collèrent tous une grande claque dans le dos, signe de camaraderie. Une fois la reconnaissance finie, tous s’assirent et le repas commença. Sans devenir un banquet de fête, l’ambiance devenait plus joyeuse, plus bruyante aussi. Seul Minweïr semblait plus morose. Mais lui savait ce qui s’était réellement passé la veille. Il connaissait la vraie raison de la promotion d’Aktaïr. Il n’était pas dupe.

Le repas fini, chacun quittait la salle en direction de sa chambre. Aktaïr marchait lentement dans les couloirs, profitant de cette soirée et de l’air doux. A travers les fenêtres, il pouvait apercevoir les plaines de l’île. Devant ce spectacle, son esprit vagabonda de souvenirs en émerveillement devant tant de beauté. Mais il fut brutalement rappelé à la réalité lorsque ses yeux se posèrent sur la crique de la veille. Depuis cette incursion de la mer dans l’île, les souvenirs tragiques remontèrent. Les évènements du repas avaient jeté un voile sur la vérité des choses : il avait rejoint la Garde grâce à l’infiltration d’elfes noirs sur l’île et à la mort de deux patrouilleurs. Il connaissait un secret qui lui avait valu maintenant d’être à portée de la dague de Calderan. Il continua à retourner ces pensées dans tout les sens jusqu’à sa chambre. L’image des deux corps pendus sur les rochers lui revenait en tête à chaque fois qu’il regardait par delà son balcon. Mais le sommeil finit par l’envahir et il se coucha sans même prendre la peine de se changer.

Un rêve, un songe… les deux corps se débattaient dans l’eau salée, cherchant à se sauver de la noyade et de la souffrance supplémentaire que provoquait le sel aux plaies. Il ne voyait pas les tortionnaires rire des sévices qu’ils affligeaient à leurs victimes mais Aktaïr entendait leurs commentaires. Les corps ne bougeaient plus et l’eau se retirait, découvrant les visages des morts. Découvrant son visage… « A bientôt, cousin, à bientôt… », entendit-il…

Aktaïr sortit de son cauchemar en nage. Des filets de sueur froide coulaient à travers son dos pendant que sa main droite cherchait machinalement sa dague. Un cauchemar… Se calmant peu à peu, il se leva et alla à son balcon. Le vent venait de la mer, frais et humide. Il apercevait toujours cette crique. Puis il se rappela que dans cette direction se trouvait sa ville, Tor Aesurii. Cette pensée l’apaisa. Dans chaque épreuve, on finissait par trouver quelque élément d’espoir. Fatigué mais plus calme, il retourna dormir.

Les derniers jours avant le départ vers Anlec se durcirent. Au fur et à mesure que l’on se rapprochait du jour du départ, la tension n’arrêtait pas de monter. Les préparatifs allaient bon train mais Calderan souhaitait que tout soit prêt deux jours avant le départ, raccourcissant les délais et mettant encore plus sous pression ces hommes. Ce surcroit de travail, combiné avec les patrouilles dans l’île et les rôles de garde remplirent plus que de raison les journées du nouveau Prince Dragon. La veille du départ, Aktaïr dut superviser avec d’autres le chargement des navires, notamment celui des chevaux et des vivres. Il se rendit compte que le départ ne lui permettrait plus de retourner dans ses appartements pour s’y reposer mais juste pour prendre sa malle et son équipement. La nuit était bien entamée lorsque les derniers chevaux furent mis à bord. Des chars ramenèrent les Princes au Weyr. Aktaïr se rendit aux cuisines avec Minweïr et d’autres membres du régiments pour prendre un repas bien mérité avant de s’embarquer avec leurs affaires personnelles sur les frégates. La marée basse étant prévue pour le milieu de la nuit, le départ avait aussi été avancé. Une fois fini, il se rendit dans sa chambre, vérifia une dernière fois le contenu de ses affaires et prit malgré tout le temps de remercier son serviteur pour toute l’attention qu’il lui avait consacrée. Ce dernier voulait l’accompagner à la guerre mais Aktaïr refusa.

« Tu es talentueux. Tu as ce don, une bénédiction offerte par Vaul. J’en suis témoin. Même si ta vie a commencé difficilement, ton avenir s’annonce radieux. Mais suis ta voie. Tu ne peux faillir à ton destin. Tu as été désigné pour me servir pendant mon apprentissage ici, au sein des Princes Dragons. Tu t’es occupé de moi, avec tant de courage et de bonne volonté. Je suis honoré de t’avoir eu à mes côté pendant tout ce temps. Aujourd’hui, je voudrais faire quelque chose pour toi ? Prends ce parchemin. Si tu as un jour besoin d’aide, présente-toi à mon Père, Allarion de Tor Aesurii. Il te viendra en aide bien volontiers. Prend aussi cette bourse. Les apprentis ne gagnent guère beaucoup pour les tâches qu’ils accomplissent. C’est peu mais cela améliorera ton quotidien. »

Aktaïr prit sa malle et sortit de la pièce, laissant seul le novice dans sa chambre. Il rejoignit très vite l’entrée puis la cour intérieure. Les derniers chariots et les chars emmenant les derniers chevaliers les attendaient fébrilement. L’heure du départ arrivait. Sur son char, le jeune prince regarda le weyr comme si c’était la dernière fois qu’il le voyait. Avec un pincement au cœur, il vit la forteresse disparaître dans la nuit.

Le port était agité. Le départ du régiment de Calderan approchait. La marée avait commencé à descendre. Les marins et les mousses s’affairaient autour des derniers préparatifs. Calderan surveillait le déroulement des opérations. La petite flotte devait se rendre à Eliannar, petite ville caledorienne proche de l’Echine du Dragon. De là, le régiment s’en irait vers Anlec tandis que Calderan et sa garde se rendrait à Lothern pour rencontre le Conseil des Princes (de Caledor) et la court du Roi Phénix. Un bien long voyage pensa Calderan mais tellement important.

L’arrivée du dernier convoi annonçait enfin la fin des préparatifs. Les dernières malles furent vite chargées. Avant de monter sur le pont de la frégate « Chant des mers », Aktaïr avait pris soin de ranger sa malle près de son lit et de vérifier que son cheval pouvait passer une traversée tranquille.

« Vous devriez aller vous reposer, Prince Aktaïr. La traversée n’est guère longue jusqu’à Eliannar. »

Aktaïr regarda son interlocuteur et fut surpris de voir qu’il s’agissait de Calderan. Il se raidit.

« Bonsoir, Haut Prince. J’irai me coucher lorsque nous auront pris le large. La mer est calme et le temps agréable. »

« Si vous le souhaitez. » Et Calderan s’appuya sur la rambarde. « Quelle île magnifique, n’est-ce pas ? Va-t-elle vous manquer ? »

« Oui, énormément Seigneur. »

« Nous allons traverser la quasi totalité de nos pays et combattre pour la gloire des Asurs. Mais pour moi, cette île est ma maison. Et pour vous ? »

« J’aime cette île. Cet endroit est magnifique et est chargé de souvenirs. J’y ai vécu avec mes frères d’armes pendant des années. Je n’oublierai jamais la vie que j’ai menée ici. Elle est tellement différente de mon ancienne vie à Tor Aesurii, à présent. »

« Vous avez fini par accepter votre destin et j’en suis heureux. »

La conversation fut interrompue par le capitaine du Chant des Mers.

« Prêt à appareiller, Monseigneur. Nous attendons vos ordres. »

« Soit. Qu’il en soit fait ainsi. Capitaine, amenez mes hommes et moi à bon port, je vous prie. »

Calderan mit sa main sur l’épaule d’Aktaïr et lui dit : « Nous voilà parti à la guerre. Le chemin sera long. Apprenez le plus possible des évènements à venir, monteur. ». Sans laisser le temps à Aktaïr de répondre, il quitta le pont vers sa cabine. Le Chant des Mers quittait maintenant la côte de l’île. Dans quelques heures, cette dernière aura disparu à l’horizon. Mais le jeune prince ne put s’empêcher de regarder vers Ulthuan.

« Tor Aesurii … », dit-il, mélancolique.

Modifié par Aktair
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Le cri de guerre du régiment retentit dans la salle. Le cœur d’Aktaïr se gonfla de fierté.

Oh non ... J'avais pas envie :blushing: J'aurai préféré qu'il continue a refuser et qu'il est refuse ! La force du début du texte reposait sur ca : L'opposition entre l'eleve et tout les autres ! Ca n'en reste pas moins bien :angry:

que tout soit prêt 2 jours avant le départ,

Les chiffres ! Grrrrrrrrrrr :'(

Sinon, rien à dire ! Ma principale stupeur reste son accord comme je te l'ai signalé au dessus ! Bon c'est vrai que ca allait pas rester indéfiniment comme ca mais bon ... Plus long ca aurait été cool !

Allez, suite !

@+

-= Inxi =-

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Mon personnage était quasi obligé d'accepter. Son entretien avec Calderan et les sous-entendus l'y ont quasi forcés. Que tu sois surpris n'est peut-être pas le fait qu'il dise oui mais qu'il l'accepte de si bonne grâce. De deux choses l'une, soit il est pris dans l'ambiance de l'annonce, soit il a franchi une étape dans son acceptation de soi-même.

A suivre...

Aktaïr

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entre Claderan et le diplomate, la venue d’Imrik ou de la traque des Elfes Noirs infiltrés sur l’île.

C'est Calderan, non ?

Sinon, texte toujours très bien. Ne serais-ce pas une partie de transition avec un gros évènement?

Kroxigor.

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  • 1 mois après...

Et voici l'épisode suivant. Je pensais le poster plus tôt mais mon relecteur m'a fait plusieurs commentaires. Donc retravail mais le voilà. Pour comprendre certains points, je vous encourage à visiter le site de la Tour Blanche. Des infos se trouvent dans la liste d'armée alternative: armée de Caledor.

Au fait, tous les épisodes font 31 pages en word. Satisfaction pour moi d'avoir pu écrire un texte aussi long.

Bonne lecture,

Aktaïr.

Le Chant des Mers accosta deux jours plus tard à Elrissa, petit port caledorien. La traversée fût paisible. Durant celle-ci, les entrainements axés sur l’équilibre furent de mise mais on était loin de ceux pratiqués sur l’île. Elrissa possédait des quais assez grands pour accueillir la petite flotte. Cette grosse bourgade composée de pêcheurs et de marchands locaux était en effervescence. L’arrivée d’un régiment de Princes Dragons est un évènement rare. Il prenait encore plus d’importance pour ce tranquille petit port.

Le déchargement allait bon train. Déjà, les patrouilleurs montés exploraient la contrée proche. Les chefs d’escadrons veillaient à ce que tout le matériel soit correctement rassemblé. Pour une fois, Aktaïr fût dégagé de ce type de travail. Membre de la Garde de Calderan, il avait accompagnait le Haut Prince dans ses déplacements et le premier fût d’aller se restaurer à l’auberge locale. Là, pendant le repas, le Haut Prince interrogea la populace en quête d’informations ou de rumeurs intéressantes. De par son statut, le Haut Prince inspirait crainte et respect : il était peu concevable qu’on lui mente où qu’on tente de le tromper. En Caledor, en tout cas.

Témoignage beaucoup plus parlant de l’efficacité des Princes Dragons, le matériel fût débarqué, rangé et prêt à voyager à la fin de la journée. Le départ vers Anlec était proche. Calderan rassembla les chefs d’escadrons dans la salle à manger de l’auberge. Il prit soin à faire mettre les badauds à la porte. Aktaïr participa de loin à la réunion. Il apprit l’itinéraire choisi par Calderan.

« Minweïr vous dirigera jusqu’à Anlec. Vous resterez sur la partie extérieure de l’Ile-Dragon. Une fois arrivé à destination, vous m’y attendrez avant le moindre engagement. Recueillez un maximum d’informations. Il est hors de question de commencer des opérations sans que le régiment soit complet. Le commandement échoit aux sbires d’Elladin. Soit, nous jouerons le jeu. Mais nous combattons pour Ulthuan et non pour ces crétins incompétents. Nous prendrons les dispositions nécessaires en temps voulu. Soyez prudents en attendant mon retour. »

« Seigneur, reprit un des capitaines présents. Nous sommes prêts à nous battre et à repousser une fois de plus nos cousins déchus. Nous vous attendrons le temps qu’il faut à Anlec. Nous ferons trainer les choses, le temps que vous puissiez nous rejoindre. Par où passerez-vous ? »

« Je me rends au Conseil de Caledor. Il se tient à Lothern en ce moment car notre bien-aimé Roi Phénix veut tous les représentants des territoires d’Ulthuan auprès de lui en ces temps troublés. Ensuite, je prendrai un navire sur la Mer Intérieur, passerai la porte du Griffon et vous rejoindrai à Anlec. »

Aktaïr écoutait d’une oreille distraite la réunion de l’état-major. Il surveillait les alentours du regard à la recherche d’espions et autres indiscrets. Lorsque la réunion fût terminée, il se rangea à côté de Calderan le suivant dans tous ses déplacements. La fin de la journée arriva rapidement. Les préparatifs pour la route étant prêts, Calderan souhaitait que le régiment arrive au plus vite à Anlec. L’ordre de marche fût donné pour le lendemain matin aux premières heures claires. Il n’ignorait pas l’imminence de l’offensive druchii. Déjà, des rumeurs parlants de combats maritimes entre druchii et asurs au nord de l’île Blafarde arrivaient dans le sud du continent. Comme ordonné, les cinq escadrons principaux caledoriens prirent la route le matin au levé du soleil. Dans trois semaines, ils auraient rejoints la cité chracienne. Aktaïr avait remis une lettre à Minweïr en lui demandant de passer par Tor Aesurii et de la remettre à son père. La cité familiale étant sur le chemin d’Anlec, il n’eut pas de difficulté d’obtenir ce petit service de la part de son Maître. Calderan partit avec sa Garde vers Lothern. Le trajet durerait peu de temps car il ne comptait pas s’arrêter en route.

Si le départ se passa bien, le reste du trajet fut difficile pour Aktaïr. Pluie, vent, froid furent au menu de la quasi-totalité du trajet jusqu’à la Grande Cité Maritime. De plus, le chemin le plus court fût aussi le plus rude car traversant une bonne partie des montagnes. Et pourtant, à deux jours du but, ils purent apercevoir les grandes tours blanches et les phares du port de Lothern. Plus ils s’approchaient et plus le port de Lothern paraissaient gigantesque à Aktaïr. Ils croisèrent des patrouilles elfiques qui s’empressèrent de rapporter leurs venues. Les éclaireurs montés de Calderan avaient certainement déjà rejoints Lothern et trouvé de quoi les loger pendant leur séjour qu’il espérait court et efficace. C’est trempés et frigorifiés qu’ils arrivèrent à la porte est de la ville, appelée la Queue du Dragon. La garde, prévenue de leur arrivée par les patrouilles extra-muros, fit trainer les choses à l’entrée de la ville. En effet, Lothern appartenant à l’Eataine, les gardes n’allaient pas se priver de titiller un peu ces arrogants Caledoriens en prétextant l’état de guerre mais, après moult tracasseries administratives, elle finit par renseigner le baraquement où les chevaliers et leur suite purent enfin se reposer.

Une fois installé dans un des baraquements situés le long du port de guerre, Calderan envoya deux de ses émissaires. Le premier avait pour tâche de demander et obtenir une audience auprès du Conseil Caledorien, l’autre auprès du Roi Phénix. Il demanda aussi à son intendant de lui trouver un navire prêt à l’emmener en Ellyrion sur son ordre. En attendant, le matériel de son escadron personnel devait être monté et gardé à bord. La nuit arriva vite. Les rôles de garde établis, chacun vaqua à ses occupations. Pour la première fois, Aktaïr connut la vie de caserne. D’ordinaire, il avait eu la chance de vivre dans un cadre plus en phase avec son rang. Sur l’île, la chambre qui était la sienne était un appartement, plus petit qu’à Tor Aesurii, certes mais au moins, elle n’était pas commune. Même sur le bateau, sa petite cabine était personnelle. Bref, ce fut la pire des nuits pour Aktaïr : la couche, trop commune, était trop dure pour son dos. Le bruit des autres Princes dormants profondément lui enleva ses derniers espoirs d’un sommeil rapide. Et lorsqu’il put enfin s’endormir, ce fut pour être réveillé brutalement par le changement de la garde.

Aktaïr se leva tant bien que mal, se prépara rapidement et rejoignit les autres gardes. A la lueur des lanternes, ils commencèrent leur ronde. Vérifiant chaque fenêtre, chaque porte, les écuries, méticuleusement. A la fin de la ronde, les elfes se retrouvèrent dans la salle de garde. Discutant de choses et d’autres, Aktaïr se sentait mal à l’aise avec ses compagnons d’armes. Il se demandait ce qu’il faisait parmi eux. Certes, il devenait de plus en plus un Prince Dragon par son attitude et sa fonction mais il n’arrivait toujours pas à accepter. Il était uniquement proche de Calderan parce que le Haut Prince l’avait voulu. Il se rappelait les paroles de ce dernier le soir de l’affaire du bateau druchii.

« Dans ces circonstances, vous intégrez ma garde personnelle, Frère Aktaïr. Je veux vous garder sous la main, juste au cas où. » avait-il dit. C’était là des paroles lourdes de conséquences et pleines de sous-entendus. Il se savait sous la surveillance de Calderan et de ses plus fidèles compagnons.

Les autres rondes et les banalités échangées entre celles-ci firent passer le temps du quart. A la fin de celui-ci, Aktaïr retourna dans sa chambrée et s’endormit malgré les ronflements de certains.

Le réveil fût matinal. Vite prêt pour la longue journée qu’il l’attendait, Aktaïr se présenta au mess pour y prendre son déjeuner. Il y retrouva toute la troupe. Calderan parlait avec son intendant et deux autres chevaliers. On était loin du cérémonial de l’île. Calderan interrompit le repas et donna ses ordres. Il avait obtenu pour ce matin une audience auprès du Conseil Calédorien. Aktaïr ne fût pas surpris d’entendre son nom dans les accompagnants. Tenue d’apparat obligatoire, en plus. Et c’est ainsi qu’ils partirent une heure plus tard vers le palais où avait lieu l’entrevue.

Le déplacement dans Lothern fût facile : les elfes faisaient facilement place aux chevaux des Princes Dragons. En croisant les regards des habitants de la cité, Aktaïr se demanda si c’est par crainte, par respect ou par dédain. Calderan le sortit en l’interpellant.

« Frère Aktaïr, vous m’accompagnerez jusque dans la pièce du Conseil. Là, vous resterez en retrait et vous attendrez que je vous appelle pour vous présenter. Répondez aux questions si on vous en pose mais tenez vous en aux faits. Evitez toute considération et toute interprétation personnelle. Quoiqu’il arrive, quoique je dise, vous resterez de marbre. La politique reste de mon ressort. L’entretien étant placé sous le sceau du secret, tout ce que vous entendrez ne devra quitter sous aucun prétexte votre bouche une fois sorti. Ai-je été clair ? »

« Parfaitement clair, Seigneur. », répondit l’elfe.

Les chevaliers arrivèrent face au bâtiment abritant le conseil. Facilement reconnaissable, la garde était composée d’hallebardiers en armure dragon et portant la cape blanche. Il y en avait un tout les deux mètres et ils étaient deux fois plus nombreux devant les entrées. A la vue d’une telle démonstration de force, Aktaïr se sentit oppressé et eut l’impression de rentrer dans une forteresse alors que contrastaient à son sentiment la blancheur des murs, les hautes fenêtres, les larges portes et les toits en flèche. Le Haut Prince put rentrer avec sa garde dans la cour intérieure du bâtiment. Là, des gardes semblables mais portant épée et bouclier se tenaient devant les portes. Les chevaliers mirent pied à terre. Aktaïr croisa le regard de certains gardes. Il était froid, dur et sans joie. Un regard de vétéran, ne put-il s’empêcher de penser. Il valait mieux avoir ces combattants avec soi que comme adversaires.

Calderan se rendait vers une entrée lorsqu’en sorti un mage de Vaul. Visiblement, ils se connaissaient par la conversation qu’ils entretenaient. Mais déjà, l’érudit les emmenaient à travers les longs couloirs de l’hôtel. La discussion entre ces deux personnages, bien que longue fût une suite de paroles courtoises, sur des sujets entendus. Somme toute, une conversation normale mais qui sonnait bizarre entre deux personnes de leur qualité. Arrivé devant une porte massive et sérieusement gardée, le groupe marqua une pause tandis que le mage passa la garde et se rendit dans la salle qui abritait certainement le Conseil Caledorien.

Les instants passèrent lentement. Aktaïr observait ces gardes à l’allure martiale. Il se faisait à cette image mais il avait du mal à s’identifier à eux. Etait-il devenu comme eux ? Avait-il changé à ce point ? Toutes ces questions disparurent à l’ouverture de la porte. Le mage leurs fit signe de rentrer. Calderan s’enveloppa de sa cape blanche, imité en cela par deux de ses suivants puis par Aktaïr, immédiatement après.

La salle était ronde. Le sol était entièrement recouvert d’un unique tapis rouge sombre. Le mur était en marbre blanc. Sur toute sa longueur, des colonnes faites du même marbre, encadraient des drapeaux. A la vue de ceux-ci, Aktaïr en reconnu certains. La bannière blanche au liseré or et au dragon bleu était celle de la maison d’Imrik. Plus loin, une bannière verte au dragon blanc annonçait la présente de la famille d’Asarnil. Un étendard rouge avec une enclume en or, l’ordre de Vaul. Un autre, fond bleu, liséré en argent et représentant le territoire de Caledor, celui du Haut Commandement de la Milice. Les autres étaient plus mystérieux pour le jeune elfe. Mais ce qui marqua la plus Aktaïr fut la robuste table ronde en bois massif qui trônait au milieu de la pièce. Faite en apparence d’une seule pièce, celle-ci était éclairée par le dôme de verre qui servait de plafond à la salle. Les membres étaient assis devant leurs bannières respectives. Derrière eux, des conseillers en tenue traditionnelle se tenaient debout, attentifs aux gestes et autres mimiques des autres parties présentes. Une arène, voilà ce qu’était ce lieu et ils venaient d’y pénétrer. Imrik présenta les salutations au nom du Conseil, lui fit signe à Calderan de prendre place au centre de la pièce et lui demanda la raison pour laquelle il avait demandé audience. Un lourd silence planait dans la salle, comme si chacun connaissait la raison de la présence de Calderan. Aktaïr et les deux autres membres de la garde du Haut Prince se placèrent devant la porte d’entrée et l’unique sortie de la salle.

« Messeigneurs, je me présente devant vous pour vous faire parvenir en personne mon message. Il est grave et important. Aussi, conscient de ma responsabilité dans cette affaire, et bien que je me doute que vos grandeurs aient eu écho de l’incursion de druchii sur l’île dont j’avais la garde, il était de mon devoir de vous apporter faits et explications. Les druchii ont eu vent, d’une manière qui m’est encore inconnue de la présence d’une chambre des dragons sur l’île. Un raid a eu lieu. Les effectifs devaient être d’une vingtaine d’ombres. Ils connaissaient l’emplacement d’une des entrées car ils s’y sont rendus directement. Bien qu’ils aient tenté de les effacer, les traces de leur passage ne laissent aucun doute à ce sujet. »

« Haut Prince, ceci est effectivement grave, lança avec véhémence le représentant de la maison Tvar. Notre programme ne peut souffrir de perte de temps. Votre erreur est accablante et vous fait honte ainsi qu’à votre régiment qui en avait la garde. Il est inconcevable que … »

« Il suffit, Prince Tvar, coupa Imrik, d’un ton autoritaire. Laissez le Haut Prince terminer son exposé. »

« Merci, Seigneur Imrik, reprit Calderan. Mais nous avions la faveur des Dieux car les ombres sont rentrés par la porte des drakes. Ainsi, ils se sont aventurés dans l’antre de la plus commune de nos montures mais aussi celle qui a le sommeil le plus léger. En les dérangeant, les druchiis ont commis une erreur. Nos Protecteurs de Dragonnets ont rapidement été mis en état d’alerte et les accès aux dragons ont été sévèrement gardés. Aujourd’hui, j’affirme que les druchiis n’ont pas pu emporter avec eux la preuve de l’existence d’une nurserie. Je suis catégorique. Les œufs ont été comptés et le résultat est exact. »

« Il est heureux que les œufs soient intacts, intervint d’une voix glacée un haut prêtre de l’ordre des mages dragons. Les vols d’œufs par nos noirs cousins se multiplient. Les druchiis entreprennent des raids de plus en plus audacieux. Non seulement, ils cherchent nos nurseries mais ils envoient des espions et des aventuriers dans nos montagnes à la recherche d’œufs, se jouant des patrouilles. Nos espions nous ont même appris que ces voleurs sévissent dans d’autres contrées. Il est évident que le Roi Sorcier cherche à créer une force de dragons. »

« Vous ne nous apprenez rien du tout, rétorqua un des généraux du Haut Commandement de la Milice, mage Finrahir. Ce sont des informations connues et maintes fois confirmées par différentes sources. L’affaire du navire de Marienburg annonçait ces évènements. »

« Le temps joue contre nous, affirma Asarnil, sortant de sa réserve coutumière. L’assaut sur Anlec ne servira qu’à tester nos forces et notre détermination. Cette escarmouche n’est le prélude qu’à une attaque massive bien plus tard. Nous palabrons sur le court terme et donc pour des futilités. Il nous faut savoir les plans du Maudit à long terme. »

« Les mages de Hoeth et les Naggarythes ne sont guère généreux en terme d’informations sur ce plan, reprit le Grand Prêtre de Vaul. Même envers les autres collèges, Hoeth ne livre que des données de seconde main, tout juste bonnes à anticiper le prochain coup. »

« Intervenons auprès du Roi Phénix. Lui seul a le pouvoir de forcer la Tour Blanche à dire ce qu’elle sait, cracha le Prince Tvar. Nous autres, calédoriens, avont la puissance suffissante pour bouter Malékith et ses sbires hors d’Ulthuan une fois pour toute. C’est à Caledor que revient le droit de châtier ces traîtres. »

« Toujours aussi enflammé dans vos discours, Prince Tvar. Mais les autres contrées revendiquent ce droit aussi. Cette vengeance nous est commune. Utilisons-là. Lâchons certains de nos secrets et les représentants des autres régions devront faire de même, lâcha le jeune Prince Eleomir, Prince de la Marche de l’Est de Caledor. Le Roi Phénix nous soutiendra. »

Alors que la discussion continuait, Aktaïr observa Calderan puis les conseillers. Certains se regroupaient, discutant en aparté, visiblement en train de chercher des appuis auprès de telle ou telle faction. Déjà, des informations verbales se susurraient aux oreilles des Princes attablés. Impassible, Calderan restait au milieu du cercle. Il fixait Imrik puis Asarnil successivement. Imrik lui fit un signe discret, invisible à qui n’y prêterait pas attention.

« Nobles Sires, j’ai une nouvelle de bonne augure pour notre peuple. », dit Calderan, prenant de fait la parole.

« Vous devez savoir ceci : un chevaucheur est né. Son appel a été entendu et sa renommée sera grande. Il n’a pas encore pris son envol mais cela ne saurait tarder. Méphiston le Rouge, un de nos plus grands dragons, s’est réveillé et est venu voir son chevaucheur. De plus, ce membre de ma garde est aussi un des principaux témoins. Il est à la base de l’affaire qui nous occupe. Il a vu le navire druchii et, n’écoutant que son courage, suivant son intuition, il a vérifié de ses yeux. Ainsi, l’alarme a été donnée. Il est un don de Vaul pour notre nation. Permettez-moi de l’introduire auprès de vous. »

Les discussions s’étaient calmées. L’attention était maintenant portée sur l’annonce de Calderan. Aktaïr cilla aussi, surpris par cette annonce. Mais les ordres de Calderan étaient clairs : pas d’émotion perceptible.

« Frère Aktaïr, présente-toi à nos pairs. Rejoins-moi. »

Le jeune chevalier s’avança dans le cercle. Toutes ses personnalités le dévisageaient et le jugeaient. Imrik se leva, en cela imité par Asarnil.

« Je te salue, chevaucheur. J’étais là lors de ton appel et j’ai vu Méphiston y répondre. Soit le bienvenu parmi nous, Frère Dragon et fils de Caledor. Tu es l’honneur de notre peuple. », dit Imrik en s’inclinant légèrement.

« Je vois en toi la puissance de Caledor. Je reconnais en toi la grandeur et la valeur des caledoriens. Je serai fier de t’avoir à mes côtés le jour venu. », poursuivit Asarnil en penchant la tête.

Les autres membres du Conseil s’inclinèrent sans rien ajouter de plus. Aktaïr retourna le salut en se penchant avec respect.

Imrik brisa le silence. Il remercia Calderan pour ses informations et lui donna congé ainsi qu’à sa suite. Le Conseil devait encore délibérer sur la marche à suivre. Aktaïr attendit d’être hors du bâtiment pour interpeller avec froideur son supérieur.

« Pardonnez mon impudence mais pourquoi avez-vous menti au Conseil ? Je n’ai jamais réussi à appeler ce dragon, ni aucun autre d’ailleurs. Vous le savez très bien. Vous y étiez. J’ai échoué ce soir là. »

« Tu te trompes. Je l’ai vu, Minweïr l’a vu et Imrik l’a vu. C’était là le plus important pour aujourd’hui. »

« Minweïr ? Mais il ne m’en a rien dit. »

« Tu étais trop occupé par après à te disputer avec, rétorqua Calderan. Mais je te félicite. Tout comme Imrik te félicite pour ton rôle d’aujourd’hui. Il t’en remercie d’ailleurs. »

« Je n’aime guère que l’on m’utilise à des fins politiques. Vous vous êtes servi de moi. Ce n’est pas là une attitude digne d’un … . », répliqua Aktaïr, au ton montant.

« Qu’on se comprenne bien : tu es un Asur, coupa Calderan. Tu es héritier d’une ville calédorienne, tu es chevaucheur. Tu es donc politique. Et il est temps que tu tiennes la place qui tienne. »

« J’ai bien vu votre manège. Me prenez-vous pour un sot ? L’annonce de l’appel, le nom du dragon, la bénédiction d’Imrik et cela lorsque les factions commençaient à prendre position sur la manière de réagir aux évènements. C’est lui accorder un appui bien venu à sa politique, mon appui. »

« C’est donc cela. Ton orgueil a pris un coup. Jeune imbécile. Qui crois-tu être pour me faire la leçon ? Que sais-tu de la politique calédorienne ? Rien. Recréer notre puissance d’antan est le but du Conseil. Mais les Vrais Fils de Caledor chargeront comme une bande d’idiots, et sans l’appui des autres régions, le Roi Sorcier et ses armées. Nous et nos dragons seront massacrés. Je ne suis pas un Progressiste pur et dur, comme ce jeune prétentieux Eleomir. Mais encore moins un Traditionnaliste borné comme Tvar et sa clique. Tu voulais être un disciple de Hoeth ? Alors, suis la voie de Hoeth, suis la voie de la sagesse et du juste équilibre. Ils ne sont pas les seuls à penser comme cela. » répondit froidement le Haut Prince.

Aktaïr resta bouche bée. Il avait bien entendu les paroles de Calderan. Mais elle sortait de la bouche d’un noble caledorien, Prince Dragon de surcroit.

« Tu es jeune encore. Tu as beaucoup à apprendre. Et tu as beaucoup appris aujourd’hui. Tu devras te rappeler des derniers évènements de la journée et en tirer les enseignements. Minweïr et moi t’y aideront. Maintenant, cette conversation est terminée. La prochaine fois que nous parlerons politique, tu es prié de ne plus le faire en rue. »

« Bien Seigneur », dit Aktaïr en s’inclinant.

« Une fois de retour au baraquement, tu auras quartier libre jusqu’au prochain quart avec nos deux accompagnons. Alors, tu reprendras tes activités normales. Demain, nous nous présenterons au Roi Phénix. Tenue d’apparat de rigueur. Même pour ta monture. Compris ? »

« Il en sera fait selon vos désirs, Seigneur Calderan. »

Modifié par Aktair
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Bon en dessous, vont se mélanger remarques sur le fond et sur la forme !

« Dans ces circonstances, vous intégrez ma garde personnelle, Frère Aktaïr. Je veux vous garder sous la main, juste au cas où. »

Là, j'aimerai juste revenir sur un point que je t'ai déjà mentionner auparavant ! En fait, il serait pas possible que tu montres ton héros décu ? Que son orgeuil prenne le dessus et qu'il se lâche un peu. Qu'il fasse des préjugés meme s'ils se montrent faux plus tard !

avec sa garde dans la cours intérieure du bâtiment.

La, une petite faute d'ortho : Cour

A la vue de ceux-ci, Aktaïr en reconnut certains.

Reconnu

« Vous devez savoir ceci : un chevaucheur est né. Son appel a été entendu et sa renommée sera grande. Il n’a pas encore pris son envol mais cela ne saurait tarder. Méphiston le Rouge, un de nos plus grands dragons, s’est réveillé et est venu voir son chevaucheur. De plus, ce membre de ma garde est aussi un des principaux témoins. Il est à la base de l’affaire qui nous occupe. Il a vu le navire druchii et, n’écoutant que son courage, suivant son intuition, il a vérifié de ses yeux. Ainsi, l’alarme a été donnée. Il est un don de Vaul pour notre nation. Permettez-moi de l’introduire auprès de vous. »

Les discussions s’étaient calmées. L’attention était maintenant portée sur l’annonce de Calderan.

« Frère Aktaïr, présente-toi à nos pairs. Rejoins-moi. »

Le jeune chevalier s’avança dans le cercle. Toutes ses personnalités le dévisageaient et le jugeaient. Imrik se leva, en cela imité par Asarnil.

Là, je reviens sur ma première remarque. Ton personnage s'avance comme s'il était conscient de ce qu'il se passait. Moi, même si je pense que la personne ment à tout le monde, on annonce que j'ai réveillé un dragon, je suis étonné ! Ici, on ne sait absolument pas ce que pense ton héros, tu contentes de décrire ses mouvements. Ensuite, tu les fais mais c'est trop tard !

Bon voilà ce que j'avais à dire ! Sinon, c'est franchement bien ! Ca me plait toujousr autant et c'est vraiment un regale pour les yeux ! J'attends bien évidement une suite qui ne sera pas aussi longue que cell là en attente ! Allez, dépéche toi donc 8-s !

@+

-= Inxi, après l'ascension de l'elfe va aller bosser l'ascension de son homme :D =-

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salut,

légères modifications dans le sens de Inxi (merci pour tes impressions et tes corrections :D ). J'ai aussi un peu retravaillé le dialogue entre Aktaïr et Calderan pour montrer un peu mieux l'indignation de notre héro.

Aktaïr, qui a déjà commencé la suite: la visite chez le Roi Phénix et le départ pour rejoindre le reste du régiment.

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