Inxi-Huinzi Posté(e) le 28 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 28 juin 2005 (modifié) Et voilà la suite !! Chapitre II Neryme retourna dans sa cache pour décider ce qu’il allait faire. Après avoir vérifié minutieusement que personne n’était venu, il se remit à réfléchir sur sa prochaine étape. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il devait retourner chez lui, au moins pour prévenir son patron que son frère avait bel et bien disparu. Le problème, c’est que sur l’aller, il avait laissé des problèmes plus ou moins importants. Neryme se remémora comment ils s’étaient débarrassés de toute une patrouille dans la capitale ou encore comment ils s’étaient mis à dos un puissant baron pour l’avoir dépouillé. Enfin cela avait été nécessaire pour la survie de leur bourse. En plus, ils s’étaient bien amusés alors il n’y avait pas de regrets à avoir, enfin pas pour l’instant.. Il avait partagé des moments inoubliables avec ses amis. Maintenant, il y avait un grand vide en lui, une sorte de boule au milieu de son estomac… Notre ami revint doucement à la réalité. Neryme devrait faire attention dans les villes qu’il allait devoir traverser. Si ça se trouve, il avait laissé plus d’ennuis qu’il le pensait. En effet, notre héros ne savait pas à quel point il avait raison. Sur le chemin du retour, gardes et dirigeants n’attendaient que leur arrivée pour régler leurs comptes… Neryme décida, après avoir enclenché son réseau d’informateurs à l’aide de signaux et de messages, de retrouver les membres de sa guilde. Il troqua sa vieille chemise et son pantalon usés pour un ensemble plus simple mais toujours aussi noir. Il sortit donc de sa chambre et redescendit dans la rue. Il décida de commencer ses recherches en allant à la taverne du carrefour. On l’appelait ainsi car deux des axes majeurs de la ville passaient devant cette taverne. Elle jouissait d’une assez bonne réputation et notre voleur était sûr qu’il allait pouvoir trouver des indices. Le dernier incident en date datait d’un mois : Un voleur y avait été aperçu et avait fait main mise sur quelques objets de particuliers dans la salle. Neryme et ses amis avaient voulu vérifier s’il ne s’agissait pas d’Enriq, l’homme qu’il devait retrouver. Il ne mit qu’une dizaine de minutes pour atteindre ladite taverne. De l’extérieur, l’établissement semblait tout à fait banal mais de l’intérieur, on assistait à un autre spectacle. Neryme était de l’autre côté de la rue et il entendait déjà les bruits émergeant de la vieille bâtisse. Notre ami connaissait le lieu pour y avoir passé quelques nuits chaleureuses. Il entreprit donc de rentrer discrètement, d’obtenir des informations puis de ressortir. Après s’être assuré que les ombres qui le suivaient, n’étaient bien que ce qu’elles laissaient supposer être, il traversa la rue et escalada la façade. Le voleur choisit une pièce plongée dans l’obscurité pour rentrer. La fenêtre n’étant pas fermée, il la leva et s’engouffra dans la sombre pièce. Il comprit rapidement que la chambre était occupée lorsqu’il entendit un ronflement. En prenant garde à ne pas réveiller l’occupant, Neryme débarrassa rapidement le plancher avant d’être surpris. Notre héros sortit de la chambre sans prendre le temps de refermer la porte. Il tourna à gauche et prit la volée de marches. Neryme sentit rapidement cette odeur caractéristique de la fumée due au tabac. Ses appréhensions furent confirmées lorsqu’il vit le nuage de fumée recouvrir les occupants de la salle principale. Après une grande bouffée d’air, il rentra dans le brouillard et alla s’asseoir dans un coin à peu près épargné. La serveuse vint rapidement prendre commande. -Que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-elle avec un grand sourire. -Une bière et que vous donniez ceci au patron. Neryme tendit deux pièces d’or ainsi qu’un symbole représentant une main percée d’un poignard. Ce symbole avait été choisi par la guilde car il rappelait ce qui arrivait aux voleurs et assassins qui se faisaient prendre : on leur coupait les mains. La femme hocha la tête et partit. Une minute après seulement, l’aubergiste apparut. Il portait un tablier troué et un torchon gorgé de graisse sur l’épaule. Il s’assit à la table de notre ami sans aucune émotion visible. Il n’était pas heureux qu’un voleur fréquente son établissement. Neryme vit quand même, heureusement, que la renommée de sa guilde avait fait son chemin jusqu’ici. Sans perdre de temps et pour chasser son malaise, le tavernier commença, après s’être raclé la gorge. -Rhmmm, qu’est-ce que je peux bien faire pour vous ? -Je cherche des membres de ma guilde. J’espérais que vous pourriez m’indiquer si vous en aviez vu récemment. L’homme réfléchit et dit : -Non, pas depuis deux semaines tout du moins. J’avais quelques membres qui ne résistaient pas à une soirée ici mais je n’ai plus de nouvelles depuis. -Avaient-ils des habitudes ? Demanda notre voleur. -Oui, l’un d’eux fréquentait une femme assez régulièrement. Neryme se posa des questions. Si l’homme était mort, rien ne serait plus normal, un voleur ne doit jamais être prévisible. En plus, il l’était pour une femme. Ce genre de comportement est une faiblesse car cette dernière peut servir de pression. Neryme n’avait été amoureux qu’une seule fois, cela remontait à une paire d’années. La demoiselle en question avait été une amie depuis toujours. Par une coïncidence, son prénom était l’anagramme du sien. Mais ce n’est qu’après que quelques temps que Neryme ressentit les premiers signes de ce qu’on appelle amour. Pourtant, ce n’était pas lui avec qui elle voulait essayer mais Neryme s’était battu pour qu’elle ouvre aussi les yeux. Et elle l’avait fait… Neryme avait voulu arrêter sa profession pour se consacrer à elle mais elle avait refusée. Notre ami avait vécu alors deux magnifiques semaines. Mais seules les puissances divines savant pourquoi, elle arrêta sous de faux prétextes. Neryme s’était senti coulé, aspiré par le néant. Il n’arrivait plus à dormir, ni à manger. Incapable de faire quoi que se soit, surtout sourire. Mais il s’était accroché, il s’était accroché pour que ce qu’il croyait ressentir se partage de nouveau. Notre ami, après une mission d’une semaine, revint et, après on ne sait quoi, put recommencer sa relation. Il revécut alors deux semaines fantastiques, il vivait avec plus d’ardeur. Il se remit à voler et il y arrivait. Neryme avait retrouvé le goût de vivre. Mais comme si cela lui était interdit, elle arrêta de nouveau, comme si elle avait peur qu’il lui montre le bonheur. Et quelques temps après, elle lui dit que tout serait définitivement impossible. Alors il était resté au début, pour qu’elle, elle aille bien. Mais au bout de quelques temps, son cœur ayant été brisé, il décida de partir loin, très loin. Il avait fait une croix sur son amour perdu et sur tous ces sentiments qui pouvaient le conduire dans un état si lamentable. Maintenant, il ne connaissait plus beaucoup ce que signifiait compassion et pitié, il faisait ce qu’il avait à faire. Un raclement de gorge le ramena à la réalité. -Je vais vous laisser.. Annonça Neryme qui avait encore du mal à oublier. L’homme parut soulagé. Ses yeux convergeaient sans cesse à quelques endroits de la salle. Volontairement, notre voleur fit tomber son verre à terre. Il vit rapidement que ces lieux que le tavernier regardait, correspondaient à des places où d’inquiétants hommes les regardaient. Neryme jeta un regard noir à l’aubergiste qui voulait en dire beaucoup. Il était tombé dans un traquenard. Maintenant, la seule solution était de sortir comme il était entré. Il ne voulait pas voir s’il pouvait leur tenir tête, son option était la fuite. @+ -= Inxi =- Modifié le 7 octobre 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 28 juin 2005 Partager Posté(e) le 28 juin 2005 Chouette, tu as retrouvé l'inspiration (ça a mis moins que tout l'été , oufff ) qu’il devait retourné chez lui retourner Ca se trouve, Neryme avait laissé plus d’ennuis qu’il le pensait. Si ça, non ??? Il mit qu’une dizaine de minutes pour atteindre ladite taverne ne mit dans un coin un peu près épargné à peu près que la renommée sa guilde avait fait son chemin jusqu’ici renommée de sa guilde (relis toi une fois quand même ) Neryme avait été amoureux qu’une seule fois n'avait été amoureux Notre ami vit alors deux magnifiques semaines. Avant c'est au plus-que-parfait... Pourquoi s'arrêter en si bon chemin . avait vécu sur tout ces sentiments tous L’homme parut soulager soulagé Sinon, tu as un peu de mal au début pour relancer ton histoire (ne t'inquiète aps, c'est le plus dur ), mais une fois parti c'est palpitant. En fait cela devient vraiment bon justement au moment où les sentiments arrivent. Au début, par exemple, pour le résumé de leurs actions passés, cela apparaît un poil trop froid. Tu pourrais t'arrêter un peu et décrire quelques actions drôles (que l'on ressente sa peine d'avoir perdu ses amis)... Ensuite, quand tu décris la route et son nom, cela passe, mais il manque un peu de rythme dans la description: Neryme décida, après avoir enclenché son réseau d’informateurs, de retrouver les membres de sa guilde. Il troqua sa vieille chemise et son pantalon usée pour un ensemble plus simple mais toujours aussi noir. Il sortit donc de sa chambre et redescendit dans la rue. Il décida de commencer ses recherches en allant à la taverne du carrefour. On l’appelait ainsi car deux des axes majeurs de la ville passaient devant cette taverne. Elle jouissait d’une assez bonne réputation et notre voleur était sûr qu’il allait pouvoir trouver des indices. Déjà, le début, avec l'action, semble faible, comme un résumé, pas vraiment comme un récit. Mais je ne vois pas tellement comment tu pourrais éviter si tu ne veux pas décrire des passages ennuyeux. Ensuite, pour le nom de la taverne, c'est complet, mais il manque peut-être un poil de saveurs, une ou deux anecdotes qui lui ont valu ce surnom (des beuveries monumentales...)... par contre, dès que l'on entre dans la taverne, et que l'on réduit l'espace et les actions, et bien là, c'est bien mieux. Allez, au risque de rappeler une définition connue: L'universel, c'est le local moins les murs En un mot, il te faut des murs, et là la description de l'action et des pensées et très bonne, mais quand c'est trop général, ton récit reste froid, on a des actions sans sentiments... Il va falloir éloigner peu à peu les murs, et là ton récit prendra toute sa quintescence et sa richesse. Iliaron, qu'a des restes du bac faut croire Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 30 juin 2005 Auteur Partager Posté(e) le 30 juin 2005 Tu pourrais t'arrêter un peu et décrire quelques actions drôles (que l'on ressente sa peine d'avoir perdu ses amis)... Lol, tu aurai pu differencier les deux phrases Mais en fait, quand je raconte une histoire, la ou il y a la force des sentiments ou c genre des choses, c'est parce que c'est des choses que j'ai vecu ! N'ayant pas perdu un ami ou quelque chose s'en rapprochant, j'ai peur de me laisser entrainer par mon imagination et que ce que je raconte soit faux ! Surtout vis à vis de quelqu'un savant de quoi j'essaye de parler. Mais je ne vois pas tellement comment tu pourrais éviter si tu ne veux pas décrire des passages ennuyeux. Quand j'ai relu, j'ai aussi trouvé ca sans interet ! Il faut que je retravaille, je suis sur qu'il y a moyen que ca passe mieux ! Ensuite, pour le nom de la taverne, c'est complet, mais il manque peut-être un poil de saveurs, une ou deux anecdotes qui lui ont valu ce surnom (des beuveries monumentales...)... Ca fera parti de la correction qui sera pour très bientot ! Ce soir si tout va bien Bon j'envoie la suite demain si j'en suis content et ca vous interesse ! @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 30 juin 2005 Partager Posté(e) le 30 juin 2005 (modifié) Bon j'envoie la suite demain si j'en suis content et ca vous interesse ! Pour ça il faut que l'on ait cette fameuse suite tant attendue N'ayant pas perdu un ami ou quelque chose s'en rapprochant, j'ai peur de me laisser entrainer par mon imagination et que ce que je raconte soit faux ! Surtout vis à vis de quelqu'un savant de quoi j'essaye de parler. Je comprends le problème, vu que je procède souvent comme cela. Mais sinon un des moyens est de lire le récit de gens qui ont eut à subir une telle épreuve (ou alors d'amis très proches qui ont pu subir ces épreuves et qui t'en ont parler, mais dans ce cas-là, il ne vaut mieux pas aborder la conversation, il faut être humain aussi). Un autre moyen (là, je sépare bien mes phrases ) c'est aussi de rester un poil dans la norme, avec les mêmes sentiments que décrits dans les romans et autres, mais en les exprimant différemment (je veux dire, au lieu de parler de quelque chose au sens premier, utiliser des figures de style...). Mais je dois avouer que c'est hasardeux. Encore sinon, essayer de rapprocher ce phénomène d'un autre que l'on a vécu, et essayer d'en déduire nos probables sensations. Exemple commun: tu as perdu un animal familier que tu aimais beaucoup. Tu te sers de cette expérience pour décrire la mort du meilleur ami de ton héros. Quand j'ai relu, j'ai aussi trouvé ca sans interet ! Il faut que je retravaille, je suis sur qu'il y a moyen que ca passe mieux ! J'avais lu une définition très intéressante des descriptions sur un autre forum: Le forum des Chroniques des Jours Anciens, tu descends directement à la définition de Kundin. EDIT: le lien bug: il faut que tu descendes dans la page jusqu'à un texte nommé: Description trop lourde? (dans la section Travaux d'Ecriture) Pour résumer: pour rendre une définition intéressante, il faut que des sentiments passent par cette description, que le lieu évoque des sensations soit chez le lecteur, soit, et c'est mieux, aussi chez le personnage. Iliaron PS: sur ce même forum, tu as une partie Conseils d'Ecriture dont tu peux lire des conseils intéressants, ou poser des questions même (c'est fait pour ça ) Modifié le 30 juin 2005 par Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Elgalen Posté(e) le 18 juillet 2005 Partager Posté(e) le 18 juillet 2005 (modifié) Cool, enfin un texte où nos absences coïncidaient et où je n'avais pas tant à rattraper J'aime beaucoup ce passage, tu développes encore plus le personnage, son passé. La petite histoire d'amour permet d'expliquer des choses, pourquoi il est si impassible et impitoyable avec ses "collègues" qui échouent pour avoir éprouvé trop de sentiments et en avoir oublié toutes les précautions. Mais pour la forme, je trouve son histoire amoureuse un peu simpliste, schématique, ce serait à retravailler pour rendre le tout un peu plus naturel, là tu veux trop vite aller au but. Et puis il y a une formulation qui me paraît bizarre: elle arrêta sous de faux prétextes. elle arrêta de nouveau Il n'y aurait pas de mal à étoffer. Elgalen, qui a hâte de lire la suite de sa vengence Modifié le 18 juillet 2005 par Elgalen Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
korelion Posté(e) le 19 juillet 2005 Partager Posté(e) le 19 juillet 2005 Comme d'hab inxi, c'ezst toujours aussi bon. On sent la mrque avec le traditionnel voleur( ) ainsi que le point de vue omniscient et en même temps proche du voleur Par contre, je suis moyennement fan des dénouement, qui perdent un peu de leur suspense. La mort du sorcier, notamment, est assez prévisible,e t là, en première lecture, le passage sur le traquenard à la fin de l'augberge me semble trop précipitée Mis à part ça tout bon, continue! Korelion Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Linuath Posté(e) le 8 août 2005 Partager Posté(e) le 8 août 2005 Salut tout le monde ! Je te le dis tout de suite Inxi (sans cirage de pompe abusif), change ta signature ! non mais sans blague, j'ai pas vraiment perdu mon temps ! c'est rythmé quand même et agréable à lire. pour les fautes je n'en ai vu qu'une de plus que les autres : -Choisissez mieux vos ennemis ! Tout ce que je voulais, c’était quelques babioles qui traînaient dans la caverne. Fut les seules paroles que le magicien trouva à dire. (premier chapitre)cavrerne, furent.. j'ai noté certains détails caractéristiques de ton style comme le "notre voleur" (autant pour le "notre" que pour le "voleur" ) c'est très bien donc ! Continue comme ça voire encore mieux tant qu'à faire suite donc !! et plus vite que moi svp ! Linuath - Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 12 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 12 août 2005 (modifié) Toutes les modifs que vous m'avez indiquées ont été faites !!! J'attends pleins de commentaires pour rendre ce texte bien ! Prochain chapitre pour septembre ! Bonne lecture Chapitre III Neryme ne pouvait s’empêcher de penser à elle… Il n’aurait jamais dû y repenser. Il ne pouvait plus s’arrêter de réfléchir. Même à lui-même il essayait de mentir. En réalité, il était revenu, il était resté pour elle parce qu’elle ne voulait pas s’éloigner. Et un beau jour, après tant de promesses, après tant d’illusions et d’espoirs, elle lui demanda de partir… Lui ! Il devait tout oublier ! Jamais il ne s’en était remis, il s’était senti trahi. Elle avait fait preuve d’égoïsme. Il eut envie de mourir et tout ça soit disant pour son bien ? Pour qu’il aille mieux ? Lui, Neryme, allait mieux jusqu’à ce qu’elle mette tous ces efforts en l’air. Elle avait tout détruit pour rien. Depuis ce jour, il s’était promis de ne jamais retomber là dedans, jamais plus notre ami ne voulait être aspiré par ces spirales de l’amour. Il était devenu une machine, sans aucun sentiment. Son bras ne reflétait plus que sa colère et tuer ne faisait naître ni compassion ni doute. Maintenant, tout ce qu’il voulait c’était oublier. Oublier avant de sombrer définitivement dans les abîmes du désespoir. Elle avait fait ça pour qu’il aille mieux et ça avait empiré. Désormais, il oubliait cette histoire dans le sang ou dans ses lointaines aventures. Maintenant, il devait penser à sa survie. Il n’avait réfléchi qu’une seconde. Pourtant il se rappela que ce court laps de temps avait déjà causé la mort de plusieurs hommes. Il se promit d’être plus vigilant la prochaine fois et grimpa les marches deux à deux. Les escaliers se mirent à craquer en dessous de lui et il put noter la présence d’au moins deux poursuivants. Neryme pensa alors se diriger vers le grenier. Si les hommes derrière lui le suivaient, cela voulait forcement dire que c’était après lui qu’ils en voulaient et que ce n’était pas un hasard. Neryme, toujours feintant de ne rien voir, continua de grimper à travers l’édifice. Quand il fut devant la porte du grenier, il tendit l’oreille. Les pas continuaient de le suivre. -Quel enfoiré cet aubergiste ! Il l’avait vendu… Neryme décida de revenir plus tard lui régler son compte. D’un coup d’épaule bien senti, notre voleur défonça la porte du grenier. Il se dirigea prestement vers la fenêtre et, après l’avoir ouverte, il se glissa derrière de vieilles caisses poussiéreuses. Les deux suspects ne tardèrent pas à arriver dans la sombre pièce. L’un des deux se posta devant la porte tandis que l’autre dégaina une épée et rentra. Neryme n’eut pas besoin d’autres preuves pour deviner leur intention et il déduisit aussi ce qui était arrivé à ses coéquipiers. A priori, quelqu’un établissait un nouvel ordre dans la ville et personne ne devait leur mettre de bâtons dans les roues. Neryme étant un ancien voleur influent, cette organisation avait sûrement envie de le voir disparaître. Sans vérifier tous les recoins de la pièce, le tueur se dirigea à la fenêtre et se pencha dangereusement. Neryme aurait pu facilement lui faire faire une chute mortelle mais il préférait devenir chasseur plutôt que les tuer. L’homme se retourna rapidement vers son associé pour lui faire part de sa déduction. Après un mouvement de tête, ils se précipitèrent dans les escaliers dans le but de rattraper notre héros soi-disant parti par la fenêtre. Neryme s’arma d’un couteau pas plus grand que son petit doigt, qui se situait dans le creux de sa manche, et se mit à poursuivre les deux tueurs. Arrivé au rez-de-chaussée, il allait traverser la salle principale en coup de vent mais il vit du coin de l’œil l’homme qui l’avait vendu. En effet, l’aubergiste parlait avec les compagnons des deux hommes que notre ami avait aperçus à sa poursuite. D’un rapide mouvement de poignet, Neryme envoya le coutelas dans le bas du dos de l’homme. Celui-ci, pensant que c’était la piqûre d’un animal, ne fit pas attention. Ce fut sa dernière erreur avant que le poison ne finisse par mettre fin à ses jours quelques minutes plus tard. Pendant ce temps, Neryme suivait à la trace ses deux meurtriers pour une petite leçon.. Il devenait enfin chasseur et il était de nouveau confiant et sûr de lui même. Coïncidence ou pas, les deux hommes semblèrent rejoindre sa cache. Ces derniers, habillés de larges manteaux vert foncé, avançaient d’un pas assuré. Neryme commença à avoir des doutes. Lui, il n’était pas n’importe qui, pourquoi n’avaient-ils pas peur ? Notre ami comprit tout lorsque l’un des deux hommes ne put s’empêcher de jeter un rapide coup d’œil en arrière. Neryme allait droit dans un traquenard. Il n’en fallu pas plus pour que sa raison le dissuade de continuer. Notre ami abandonna la chasse pour se réfugier chez lui puis quitter la ville au plus vite. Il y avait quelque chose de malsain et notre voleur n’aimait vraiment pas ça. Il détestait quand il ne maîtrisait pas la situation. Dans cette zone de la ville, proche de chez lui, les entrepôts grouillaient. La majorité d’entre eux étaient abandonnés sauf certains qui servaient à des activités illégales. Neryme fit le tour d’une palissade et en poussa l’une des planches. Celle-ci se souleva sans un bruit et notre voleur put ainsi couper à travers la grande bâtisse de pierre. Le voleur approcha d’une porte surveillée par deux hommes. Ils le laissèrent passer sans poser de questions. Neryme entra dans le bâtiment pour voir le spectacle qu’il voyait depuis des années : D’immenses cages munies de barreaux, contenant une multitude d’esclaves. Ces derniers finissaient de deux manières : soit ils servaient de monnaie d’échange, soit ils étaient destinés à des pays lointains ou à des personnes nécessitant de la main d’œuvre. Ce lieu était protégé par l’un des hommes les plus puissants de la ville et c’était pour ça que tout ce trafic n’avait pas encore été démonté. Neryme ne s’attarda pas et alla directement vers la trappe donnant accès aux égouts. Il descendit rapidement et espéra pouvoir rejoindre sa cachette. Il fallait absolument qu’il récupère ses affaires… Enfin surtout ses armes et son or. Il n’était plus en sécurité. Ensuite, il devrait essayer de rejoindre la ville de sa guilde mère pour qu’il puisse faire son rapport : il était le dernier à pouvoir le faire. Les égouts n’étaient éclairés que faiblement mais Neryme avait déjà consacré plusieurs heures à mémoriser les plans des lieux. Les cartes dataient un peu mais dans l’ensemble, notre voleur savait parfaitement où il mettait les pieds. Il arriva rapidement jusqu’à l’échelle qui devait le mener à un pâté de maisons de chez lui. En montant l’échelle, il vit que de la mousse avait été arrachée sur certains barreaux et que la plaque n’était plus d’aplomb. Neryme devrait faire très attention car comme il venait de le voir, toutes les entrées étaient surveillées et pratiquées. Notre ami souleva délicatement la plaque métallique. Il vit la ruelle avant qu’une botte apparaisse juste devant son visage. Par chance, Neryme évita le pire et l’homme s’éloigna. Toujours d’un même élan, il souleva le rond de fer et alla se réfugier dans un coin sombre. Après avoir vérifié trois fois si personne n’arrivait, il s’agrippa aux barreaux de l’échelle permettent l’accès aux toits. En moins de temps qu’il faut pour le dire, notre ami glissait de maison en maison, marchant sur les tuiles tel un adroit funambule. Plus Neryme avançait, plus ses soupçons se virent confirmer. Tous ses marqueurs indiquaient qu’un groupe de personnes étaient passées. Malgré les risques qu’il encourait en retournant dans sa chambre, Neryme devait récupérer ses affaires avant de partir. Il n’avait sur lui que deux couteaux et une fiole de poison. Après cinq bonnes minutes à crapahuter sur les toits, Neryme, accroupi derrière une cheminée, jeta un coup d’œil vers sa cachette. Il ne vit qu’un seul homme. Ce dernier était en train d’essayer de défoncer sa fenêtre à l’aide d’un énorme maul. Neryme esquissa un sourire : la fenêtre était magique et les armes classiques ne pouvaient rien lui faire. L’homme était visiblement sur les nerfs comme le prouvaient ses rapides regards à chaque bruit suspect. Le tueur était visiblement exténué et de grosses gouttes de sueur perlaient sur son visage. Neryme contourna son toit et s’allongea sur une partie de celui-ci que l’agresseur ne pouvait pas voir. Il déboucha sa fiole et versa quelques gouttes sur la pointe de ses deux armes. Le poison n’en était pas réellement un : Il s’agissait d’une substance qui une fois en contact avec un autre liquide avait la particularité de se solidifier. Neryme s’en servait surtout pour fabriquer des pointes de flèches et ses passe-partout. Le plan de notre ami était simple : il consistait à faire marcher l’homme sur l’un des couteaux. En contact du sang, la matière se solidifierait et un caillot se formerait dans le pied. Le sang finirait par faire exploser le pied et provoquer une hémorragie. C’était moins rapide que certaines méthodes mais cela avait le mérite d’être efficace. Neryme camoufla astucieusement ses lames entre des tuiles recouvertes de mousses et fit un bruit du tonnerre. Notre voleur se laissa tomber dans le vide et se raccrocha à la gouttière. Quand l’homme fut assez près, notre voleur lança de grands cris feints. “ Au secours ! Aidez-moi ! ” La brute dégaina son épée et avança vers le vide d’où semblait venir la voix. Quand il vit notre ami, il dit : “ Voilà comment se règle notre problème… ” L’agresseur avait esquivé le premier piège mais en reculant, il marcha sur l’autre dague. Son épée lui tomba des mains et il lâcha un chapelet de jurons. Il ouvrit de grands yeux et hurla quand ses artères explosèrent. Il chuta dans le vide et le silence revint quand sa tête toucha le sol. @+ -= Inxi =- Modifié le 14 octobre 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fourberass Posté(e) le 14 août 2005 Partager Posté(e) le 14 août 2005 (modifié) Salut ! Bon, je me devais d'aller taquiner le pressant Inxi-Huinzi et je dois avouer que je n'est pas été deçu par la lecture de son texte. C'est trés agréable à lire et surtout fort bien écrit (j'aime particulièrement le passage du festin de l'araignée au tout début. J'adore aussi la fin, avce le coup du pied qui explose, miam ...). L'intrigue est captivante, enfin tout quoi ... Quelques petites remarques en vrac: mais la patte de la créature l’envoya séjourner dans une colonne d’or. "Séjourner"? étonnant comme terme, j'aurais plutôt mit valdinguer s'écraser...Mais peut-être suis-je trop classique ... Après que la monstrueuse araignée ait dévorée ses deux amis, il avait préféré fuir que de rester là. Après qu’il eut réussi à trancher les, ô combien résistants fils Résonnance de après, mais je chipote... Voilà, tout ça pour dire que je suis bien fan, et que j'attends la suite qui risque de tarder un peu ... Fourberass, grouille-toi feignasse!!! Modifié le 14 août 2005 par Fourberass Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 14 août 2005 Partager Posté(e) le 14 août 2005 Tiens, j'avais même pas remarqué qu'il y avait une suite. Un peu de courage, la fatigue pour plus tard, le commentaire maintenant. Il aurait jamais du y repenser Aïe : n'aurait Maintenant, tout ce qu’il voulait s’était oublier c'était Les égouts étaient éclairés que faiblement n'étaient Tout ses marqueurs tous Sinon, autant le début avec les sentiments est super, autant la suite est légèrement en dessous. En fait au début les paragraphes s'enchaînent et l'on sent une ambiance oppressante, une peur de mourir, quelque chose qui ne va pas. Par la suite le héros est trop maître de la situation et n'a à mon goût pas assez de doutes. De plus, à cause de l'arrêt de lecture aussi, je ne comprends pas tellement pourquoi autant d'hommes sont à sa recherche... Qu'il soit important, je veux bien le croire, mais à ce point... Et je n'ai pas non plus compris comment il a déduit que l'aubergiste était coupable. En fait j'ai eu l'impression qu'au début il manquait une transition pour bien "remettre dans le bain"... La seule chose à améliorer étant: est de créer un peu de la peur, qu'il voit tout ce qui est anormal et qui lui donne peur. Et aussi d'insister sur lme mystère qui l'entour, qu'il se trame quelque chose d'anormal. Comme ça on prendre beaucoup de plaisir à lire le texte, et en plus on aura très envie de lire la suite (car là je ne sais pas trop quoi il va chercher, ton texte n'est aps très ouvert sur quelque chose, on a juste l'impression qu'il vit une vie étrange, et c'est tout. Et c'est très simple à améliorer (je suis victime du même fléau, et en essayant de corriger, il suffit à mon goût d'une ou deux phrases pour installer le suspense, pas plus). En espérant ne pas avoir été trop dur, je suis sûr que tu comprendras que le but du message est t'aider à améliorer encore ton récit, et non briser l'auteur (pourquoi te ferais-je une telle action ) Iliaron PS: oups, je sens que pour ma suite... m'en vais sortir mon gilet pare-Neryme Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 14 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 14 août 2005 Voilà, tout ça pour dire que je suis bien fan, et que j'attends la suite qui risque de tarder un peu M'en fout, à priori, tu pars en vacs demain dans le sud donc tu sauras jamais Par la suite le héros est trop maître de la situation et n'a à mon goût pas assez de doutes. J'ai mis une phrase ou deux sur la transition de ses sentiments. De plus, à cause de l'arrêt de lecture aussi, je ne comprends pas tellement pourquoi autant d'hommes sont à sa recherche... J'ai rajouté une paire de phrases pour expliquer tout ça ! Et je n'ai pas non plus compris comment il a déduit que l'aubergiste était coupable Idem, j'ai rajouté de l'explications. (car là je ne sais pas trop quoi il va chercher, ton texte n'est aps très ouvert sur quelque chose, on a juste l'impression qu'il vit une vie étrange, et c'est tout. Corrigé En espérant ne pas avoir été trop dur, je suis sûr que tu comprendras que le but du message est t'aider à améliorer encore ton récit, et non briser l'auteur Meme si c'est chiant quand je me dis que mon texte est nul, ca peut pas me rassurer, c'est ce genre de commentaire que je veux ! C'est eux qui m'aideront à rendre mon texte meilleur ! Thx comme on dit dans le metier @+ -= Inxi, merci à vous deux =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 19 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 19 août 2005 (modifié) Une 'tite suite Chapitre IV La voie dégagée, Neryme déverrouilla rapidement sa cache et entreprit de rassembler ses affaires. Ses cimeterres dans son armoire, sa ceinture de couteaux sous son lit, des fioles de poisons et d’antidotes dans son oreiller. Avant de partir, il prit également une bourse pleine d’or et des rations de nourriture. Il lui fallut cinq minutes pour tout rassembler et deux minutes de plus pour changer d’habits. Une fois prêt à partir, il referma délicatement la fenêtre et sortit sur les toits qu’il avait quittés peu avant. Il sortit ensuite la ‘corde magique’ comme ils l’appelaient dans le métier. Cette corde avait la particularité d’avoir une longueur infinie et d’un certain mouvement de poignet se rétracter dans la main de celui qui la tenait. Neryme s’en servait même parfois de fouet. Mais à cet instant, notre ami l’attacha à une petite cheminée et la laissa tomber dans la rue. Il descendit avec agilité le long de la corde et la rangea avant que quelqu’un ne le surprenne. Malgré toutes les précautions qu’il avait prises, quelque chose clochait. La rue était silencieuse, il n’y avait pas de couinements de rats et le vent même semblait éviter cette rue. Neryme se retourna sur un bruit de pas et il lui sembla voir une cape verte et marron disparaître au coin de la ruelle. Il n’en fallut pas plus à notre ami pour que son instinct de survie prenne le relais. Juste derrière lui se trouvait une sorte de petit parc. Neryme escalada la grille de fer en prenant soin de ne pas s’empaler sur les pics à son sommet et se laissa prestement retomber de l’autre côté. Il courut se mettre à l’abri derrière un bosquet d’arbres et regarda la grille qu’il venait de quitter. Il lui sembla voir des silhouettes qui regardaient dans sa direction. Neryme se dit que s’ils le suivaient, il les affronterait… enfin dans la limite du raisonnable. Notre voleur ne voulait pas être suivi. Il traversa donc le parc avec l’idée de quitter la ville dans les plus brefs délais. Le parc devait mesurer quatre cents mètres de large sur le double de long. Il y avait une épaisse forêt dans laquelle slalomaient plusieurs petits sentiers. Au milieu de ce havre de verdure coulait tranquillement un petit ruisseau. Les deux rives étaient rejointes par un élégant petit pont de bois. Neryme connaissait bien cet endroit pour y avoir passé de nombreuses heures assis à méditer. Il devait se trouver à deux kilomètres de la plus proche sortie de la ville. Il fut tiré de sa réflexion par le bruissement de feuilles mortes qu’on écrase. Après un coup d’œil en direction du bruit, notre ami se glissa sous le pont de bois. Après quelques secondes qui lui semblèrent interminables, Neryme entendit l’édifice en bois craquer au dessus de lui. D’après les bruits que faisait ce dernier, le voleur déduisit qu’il y avait deux hommes à sa poursuite. Neryme alla plus loin en imaginant que ces deux hommes étaient ceux de l’auberge. Les bruits s’arrêtèrent soudainement et on n’entendait plus à présent que le bruit de l’eau qui coulait doucement. Notre guerrier en avait jusqu’aux genoux et était obligé de se courber sous le pont pour tenir. Deux tintements de métaux se firent entendre, Neryme s’attendait au pire et dégaina alors lui aussi ses deux cimeterres dans un silence remarquable. Alors que le jeune homme s’interrogeait sur les raisons de cet arrêt spontané juste au-dessus de lui, deux lames vinrent transpercer le plancher à quelques pouces de son visage. Neryme décida d’attendre la prochaine attaque avant de bouger : s’il ne mourait pas, les hommes douteraient peut-être d’avoir eu une bonne intuition en lardant de coups le pont. Les deux lames traversèrent une fois de plus les planches de bois mais ratèrent Neryme qui s’était baissé laissant juste le nez dépasser de l’eau. Comme notre voleur l’avait prévu, les coups ne continuèrent pas et notre ami en profita pour ranger ses deux armes. C’est juste après que le voleur surgit. Il attrapa des deux mains une barre de bois qui formait le côté du pont et se propulsa sur celui-ci. Alors qu’il grimpait dessus, Neryme put voir que les deux hommes étaient en train de se concerter. Il n’en fallut pas plus à notre héros pour saisir l’opportunité, il sortit ses deux dagues et lacéra le dos du premier homme. Une dague s’enfonça entre les omoplates et l’autre dans la nuque. Le premier adversaire s’écroula sur le pont sans le moindre murmure. L’autre homme s’écarta vite du cadavre pour pouvoir diriger la situation comme il le voulait. Notre voleur se méfiait de cet homme capable de voir quand il n’était pas à son avantage. Neryme ne s’était pas battu “ honnêtement ” depuis longtemps. Il avait envie de se dérouiller un peu. Il aurait pu le tuer d’un jet de fléchettes empoisonnées mais il commençait à en avoir marre de regarder tomber ses victimes sans le moindre effort. Ses deux lames en mains, notre tueur jugea son adversaire, sa position, la manière de tenir ses armes. L’adversaire de Neryme tenait son arme et son bouclier assez haut ce qui prouvait qu’il allait d’abord laisser notre voleur venir puis riposter. Par contre, l’épée et le bouclier ne gardaient pas une position constante l’un par rapport à l’autre ce qui prouvait que l’homme n’était pas rassuré. Neryme avait eu une sorte de maître d’armes quand il était jeune et la seule chose qu’il avait appris c’était qu’hésiter signifiait une mort certaine. Combien de fois ce maître l’avait frappé du plat de la lame quand il laissait de grands espaces dans sa garde ? Combien de fois cette peur de l’adversaire l’avait fait finir dans la boue ? Pendant ces quelques mois où ils s’étaient fréquentés, Neryme avait pu se vanter d’avoir un ami. Mais toutes les bonnes choses ont une fin et son professeur fut tué lors d’une rixe dans une taverne qui dégénéra. Notre voleur ne s’en était jamais ému, il avait toujours su que son emporté de maître d’arme finirait comme ça… Pour rassurer sa conscience, Neryme avait essayé de le dissuader mais il ne l’avait jamais écouté. Ce coup-ci, notre voleur allait être le donneur de leçon. L’autre tueur quant à lui apprendrait sa dernière : le prix de l’erreur. Il engagea alors le combat. Neryme frappa d’une lame à la tête et de l’autre à l’estomac. L’homme para les deux lames et lança une maladroite contre-attaque. Notre ami contra la lame d’un de ces cimeterres tandis que l’autre se dirigeait vers l’un des flancs adverses vulnérables. L’homme esquiva d’un pas de côté et repoussa de son épée la lame de Neryme. L’homme se rendait progressivement compte qu’il ne pourrait gagner face à notre ami, tueur expérimenté. Neryme profita pour recroiser le fer plusieurs fois de suite. L’homme commençait à laisser de plus en plus d’espaces dans sa garde. Alors que notre tueur allait terminer son adversaire par deux coups au niveau de la tête, son ennemi lui décocha un coup de pied au genou qui terrassa Neryme et l’envoya au sol. L’homme de l’organisation profita de cette aubaine pour prendre la fuite. Neryme se releva en jurant et en raillant la virilité de son ennemi. Il envoya un cimeterre de toute sa force en direction du lâche. La lame se planta dans le dos, coupant nette la colonne vertébrale. “ J’avais dit un combat honnête ! ” Se lamenta Neryme. Notre héros décida quand même de ne pas rester dans le coin de peur que d’autres ennemis n’arrivent. Il cacha les deux corps dans le ruisseau et prit la fuite. Il réussit à atteindre les portes de la ville sans aucun problème mais il ne put les franchir et reçut un refus catégorique de la garde qui ne voulait pas le laisser sortir. Neryme se décida à sortir par les remparts, en un seul morceau de préférence… Après avoir monté la volée de marches qui menait au chemin de ronde, Neryme attendit que les deux gardes, qui discutaient bruyamment de leur nuit à venir, passent devant lui pour se laisser glisser en bas du château. Une fois chose faite, notre ami prit la direction du sud, vers Brankburg : prochaine étape sur le retour chez lui. Une fois qu’il fut à bonne distance de la ville, Neryme se permit un regard en arrière et il sembla apercevoir, tout comme dans le parc, des silhouettes sur le haut des murailles. Notre voleur n’était pas rassuré mais pour l’instant, il ne pouvait rien faire. Autant faire son rapport et revenir ici après pour remettre de l’ordre dans tout ça. Maintenant il devait se rendre dans la ville où ils avaient cambriolé le baron en espérant que ce dernier avait abandonné les recherches depuis le temps… @+ -= Inxi =- Modifié le 14 octobre 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fourberass Posté(e) le 19 août 2005 Partager Posté(e) le 19 août 2005 (modifié) Salut ! Tout dabord félicitation, cette suite est drolement bien, mais je me suis permis de relever quelques petites choses: Deux tintements deux métaux "De métaux" je pense... qui faisait le côté du pont Mal dit. "qui soutenait" peut-être... Alors qu’il allait dessus, Neryme put voir que les deux hommes étaient en train de se concerter Mal dit je trouve. "Alors qu'il grimpait" Il n’en fallut pas plus à notre héros pour saisir l’opportunité, il sortit ses deux dagues et lacéra le dos du premier homme. Une dague s’enfonça entre les omoplates et l’autre dans la nuque. Le premier homme s’écroula sur le pont sans le moindre murmure. L’autre homme s’écarta vite du cadavre pour pouvoir diriger la situation comme il le voulait. Notre voleur se méfiait de cet homme Je trouve qu'il y a une certaine occurence du mot homme, mais c'est peut-être juste moi... Pendant ces peu de mois où ils s’étaient fréquentés, Neryme avait eu un ami. Il y a quelque chose qui me titille dans cette phrase, peut-être que "avait eu un ami "n'est pas la meilleur tournure... Pour sa conscience, Neryme avait essayé de le dissuader mais il ne l’avait jamais écouté. "Pour sa conscience" me choque un peu... L’homme commençait à laisser de plus en plus d’espace dans sa garde. Alors que notre tueur allait terminer son adversaire par deux coups au niveau de la tête , l’homme lui décocha un coup de pied au genou qui terrassa Neryme et l’envoya au sol. L’homme de l’organisation profita de cette aubaine pour prendre la fuite Pareil que tout à l'heure aucuns Tu es sur pour le "s" ? Voilà c'est tout. J'espère que tu ne m'en veux pas pour les remarques, j'essaye juste de t'aider. Le texte dans son ensemble est bon (notemment le combat ou l'état d'esprit du tueur est vraiment bien décrit), j'aime décidement beaucoup la mentalité de Neryme et je me demande qui peuvent bien être ses mystérieux poursuivants... La suite !!! Modifié le 19 août 2005 par Fourberass Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Elgalen Posté(e) le 24 août 2005 Partager Posté(e) le 24 août 2005 J'aime beaucoup la suite, en effet avec les ajouts que tu as faits après les remarques des autres ça passe très bien. Juste une petite remarque sur le passage précédent. La manière de tuer le voleur sur le toit, cette histoire de « poison » qui se solidifie et provoque une hémorragie tout en faisant exploser les artères… euh, c’est un peu surréaliste. Je ne suis pas spécialiste ne la chose, mais je me demande s’il peut exister une substance chimique qui se solidifie au contact du sang et puis surtout l’hémorragie me paraît rapide, jusque-là je croyais que ça prenait plusieurs heures. Enfin c’est à voir, mais j’apprécie quand même ton inventivité et la tentative de ne pas utiliser un poison ordinaire, sans explication. Et puis j'ai relevé les quelques fautes, vu que j'ai remarqué que tu les corrigeais, ce qui me donne la motivation suffisante pour le faire. les toits qu’il avait quitter peu avantquittés d’un certains mouvement de poignet certain Il courut se mettre à l’abris abri un bosquet d’arbre arbres des silhouettes qui regardait dans sa direction regardaient épaisse forêt dans laquelle slalomait plusieurs petits sentiers slalomaient l’épée et le bouclier ne gardait pas une position constante l’un par rapport à l’autre gardaient il avait toujours su que son emporté de maître d’arme finirai comme ça… finirait Il réussit à atteindre les portes sans aucun problème mais il ne put la franchir les franchir (les portes) Il y a encore quelques expressions maladroites, tu oublies souvent de mettre le "ne" de la négation, ce qui se fait à l'oral, mais attention à l'écrit. Les bruits s’arrêtèrent soudainement et on entendait plus qu’à présent le bruit de l’eau qui coulait doucement.on n’entendait plus à présent que le bruit de l’eau Notre voleur s’en était jamais émune s’en était jamais ému Sinon Fourberass a relevé la majorité, souvent il suffit de diversifier tes verbes au lieu de "faire", "aller", "mettre", etc. Malgré toutes les précautions qu’il avait faitprises Elgalen Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 24 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 24 août 2005 (modifié) Merci beaucoup C'est vrai que j'ai souvent l'imagination qui s'enflamme et je me mets a inventer plein de trucs Mais quelque part, ca se trouve ca existe !!! Et puis, on est dans un monde de magie Tout est possible Bon sinon, je pensais pas que j'avais fait autant de faute ! C'est abusé ! Et moi qui la rammene sur le texte des autres Enfin bref, merci d'accorder du temps à mon texte ! Bon voila la suite que je pense avoir assez relu ! De toute, y en aura toujours autant : Je suis maudit Chapitre V Il se mit donc en route en pleine nuit, son chemin éclairé par les quelques rayons de lune qui filtraient à travers les nuages. Il bivouaqua une heure après, autant pour se reposer que pour remettre de l’ordre dans ses idées. Finalement, au bout de quelques minutes, il s’endormit au creux d’un arbre, à l’abri des regards indiscrets. Il se réveilla à l’aube et Neryme put apercevoir que les habitants du bois se réveillaient aussi progressivement. Il vit deux lapins ainsi qu’un cerf. Notre voleur s’étonna que les animaux ne s’enfuient pas à sa vue, ca se trouve se dit-il, ils ne l’avaient pas vu. Après quelques minutes à contempler le paysage, Neryme reprit la route avec l’idée d’arriver au plus vite chez lui. En chemin, il réussit à se faire accepter dans la charrue d’un paysan. Bien que notre ami n’était pas franchement confortablement installé à l’arrière dans le foin, ça lui évitait au moins de marcher. Il donna deux pièces d’or au conducteur : une pour l’avoir pris et l’autre pour qu’il n’ait rien vu ni entendu. Neryme mâchonna alors une brindille et attendit que le temps passe les yeux plongés dans le ciel. Il en eut vite ras le bol et décida de passer le temps en acérant ses cimeterres. Le paysan n’était pas très causant : il ne voulait rien savoir pour ne rien avoir à dire. Il réfléchit aussi à ce qu’il pourrait faire une fois arrivé à Brankburg. Il devrait trouver un navire qui accepte de le déposer dans une baie. S’il ne disait que ça, Neryme n’aurait pas de mal à trouver un navire adéquat. Mais le problème c’est que cette baie se trouvait dans une zone bien connue par les marins comme étant une des plus dangereuses du monde : des rochers coupants comme des rasoirs, des pirates sanguinaires et des créatures monstrueuses. Ce n’était pas pour rien que dans cette baie se trouvait l’un des plus protégés repaires de voleurs. Neryme décida au pire de voler un petit navire et de gagner cette baie par ses propres moyens. Il avait une carte de la zone et savait parfaitement comment rentrer et sortir de là. Mine de rien, à force de réfléchir à ce qu’il devrait faire, Neryme ne se trouvait plus qu’à une cinquantaine de lieux de Brankburg. Cela faisait déjà pas mal de temps qu’ils étaient sur la route et cela faisait déjà une bonne heure que la nuit les avait recouverts et qu’ils ne voyaient plus à deux mètres. Quelques minutes après, alors que Neryme était debout sur le chariot et écoutait les bruits provenant de la forêt proche d’eux, des bruits de sabots martelèrent le sol à une trentaine de mètres environ devant eux. Notre voleur sauta de la charrette et décida de la suivre dans la forêt à distance respectable. Neryme se rapprocha discrètement pour essayer de suivre la discussion qu’avaient les chevaliers nouvellement arrivés avec le paysan. Il y avait quatre hommes à cheval. Ils avaient de grosses armures et d’imposants casques qui recouvraient leur visage. Ils parlaient avec des voix rauques et contenaient avec peine leur chevaux qui bougeaient et se cabraient sans arrêt. Deux hommes tournèrent autour de la charrette et transpercèrent le foin de leur lance. Neryme ne parvenait pas à entendre ce que disaient les hommes mais ils étaient visiblement en colère. Celui qui semblait être le chef des cavaliers, frustré de ne pas avoir trouvé ce qu’il cherchait, frappa le paysan à la mâchoire et se remit en route avec le reste de sa troupe. Une fois que Neryme fut sûr que les cavaliers étaient partis, il se précipita vers le paysan. Il avait été assommé par la violence du coup et on pouvait voir qu’il avait la mâchoire cassée. Notre ami l’installa le plus confortablement à l’arrière et décida de reprendre la route assez vite et de s’arrêter à la première ferme rencontrée afin que l’homme reçoive des soins. Notre voleur entendit l’homme se réveiller avec des cris de douleurs derrière lui. Neryme confia la direction du chariot aux bêtes et monta rejoindre l’homme. Le paysan souffrait et notre héros eut du mal à le faire parler. Entre les grognements et les phrases qu’il avait du mal à prononcer, Neryme comprit que, pour changer, des hommes du baron étaient à sa poursuite et que s’ils ne le retrouveraient pas, ils seraient pendus haut et court… Notre ami le laissa tranquille et reprit les rênes de la charrette. D’après ses souvenirs, il devait y avoir un hameau d’une dizaine de maisons à quelques kilomètres. Notre ami espérait que le paysan tiendrait jusque là. Les chevaux durent sentir le besoin de leur maître car ils se dirigèrent d’eux-mêmes vers les baraques. Un attroupement de personnes se créa vite autour de l’attelage. La plupart des hommes étaient de solides paysans. Leurs visages étaient éclairés par leurs torches et ils brandissaient fourches et ustensiles en guise d’armes. Neryme leur expliqua la situation : -Nous avons été attaqués il y a quelques lieues, des cavaliers en armure ont fait passer un sale quart d’heure à mon ami. Un des paysans contourna la charrette et vérifia les dires de Neryme. Une fois qu’il vit que notre ami n’avait pas menti, il donna des ordres aux villageois : -Cathy, va chercher de l’eau et prends François et Pierre avec toi pour ramener un brancard. Quant à vous, nous vous remercions, nous connaissons cet homme. Il a l’habitude de commercer avec notre village avant de se rendre à Brankburg. Si vous voulez passer la nuit ici avant de reprendre la route, ça serait un honneur pour nous. Neryme, qui était assez fatigué, se laissa tenter. Il descendit de la charrette et suivit l’homme dans une bâtisse au toit de chaume. La maison ne se composait que d’une seule pièce. A l’extrême gauche se trouvait une massive cheminée de pierre dans laquelle mourraient lentement les restes d’un feu. Le milieu de la pièce était décoré par une table aussi rustre que les chaises de bois qui l’entouraient. A droite de la pièce, il vit des paillasses défoncées au bout desquelles se trouvaient des coffres contenants vaisselles et habits. Le paysan proposa à Neryme l’un des lits de fortune. Le voleur accepta. -Savez-vous qui étaient ces cavaliers ? Demanda Neryme -Oui, ce sont les hommes du Baron de Brankburg. Tout aussi fou et excentrique que lui .. A ce qu’il paraît, il recherche un dangereux criminel qui serait de retour. Il s’était trompé, le baron n’avait toujours pas digéré cette histoire. Neryme ne chercha pas à savoir plus et s’installa le plus confortablement possible sur son lit. Malgré le danger omniprésent , il s’endormit rapidement et plongea dans un sommeil paisible. Notre ami se réveilla sur les coups des dix heures. Le village était en éveil depuis bien longtemps. Les femmes et enfants s’occupaient des tâches ménagères tandis que Neryme pouvait voir les hommes s’affairer dans les champs. Notre voleur était content de sa vie … Il n’aurait jamais supporté de travailler à un rythme déjà déterminé, à faire tout le temps la même chose. Ces paysans ne connaissaient rien d’autre, c’est vrai qu’on ne pouvait pas désirer ce que l’on ne connaissait pas. C’est pour ça que notre héros ne regretterait jamais son choix de vie. Le voleur se décida à reprendre la route, il attrapa un casse croûte qui traînait sur la table et le remplaça par quelques pièces d’or. Il aurait pu s’acheter de la meilleure nourriture et en plus grande quantité mais il était d’humeur généreuse. Il quitta le village mais avait-il fait à peine cent mètres qu’une voix l’apostropha : -Attendez ! Nous avons besoin de vous ! @+ -= Inxi =- Modifié le 25 août 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fourberass Posté(e) le 24 août 2005 Partager Posté(e) le 24 août 2005 (modifié) Salut ! Ho une suite!!! Quelle surprise !!! Alors les fautes (il y en a toujours ...) les locataires du bois se réveillaient aussi progressivement. Ca fait pas un peu fonctionnel ? ET depuis quand les animaux loue des parcelles de forêt ? Notre voleur s’étonna que les animaux ne s’enfuirent pas à sa vue "ne s'enfuient" ca se trouve se dit-il, ils ne l’avait pas vu. Il manque un "si" Neryme comprit que, pour changer, des hommes du baron étaient à sa poursuite… Notre ami le laissa tranquille et reprit les rênes de la charrette. Je trouve que la transition est un peu rapide... La plupart des hommes était étaient ont fait passé passer Oui, ce sont les hommes du Baron de Brankburg. Tout aussi fou et excentrique que lui .. A ce qu’il paraît, il recherche un dangereux criminel qui serait de retour.Neryme ne chercha pas à savoir plus et s’installa le plus confortablement possible sur son lit. Il s’endormit rapidement et plongea dans un sommeil paisible. Pareil que tout à l'heure, je trouve la transition un peu brutale... Il n’aurait jamais supporté de travailler à la chaîne, Ce serais plutôt pour des travailleurs d'usine. Dans le cas présent tu pourrais dire "travailler comme des forçats"... Voilou, malgré cela le texte est toujours aussi plaisant à lire et je me demande qu'elle sera la requête des villageois ... La suite, pronto !!! Modifié le 24 août 2005 par Fourberass Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 25 août 2005 Partager Posté(e) le 25 août 2005 C'est bon, j'ai rattrapé mon retard (honteux) Bon, je vois que Fourberass a déjà relevé deux fautes, super B) , je n'ai plus à le faire . Bon, pour la première partie, le duel est étrange: déjà sous le pont Neryme a dégainé pa précaution ses cimeterres, et voilà-t'y pas qu'il dégaine en plus ses dagues sans rengainer ses cimeterres . Un peu dur, m'avouera-tu . Sinon, tu considère comme synonime cimeterre et dague, alors que c'est presque opposé: un cimetterre est long et courbé, alors qu'une dague est courte et droite. Sinon j'ai vraiment bien aimé l'idée de la corde infinie . Pour le deuxième apssage: à peu près rien à redire, on lance l'action lentement avec les recherches. Par contre, au niveau de l'intrigue, je préfère prévenir de suite: ça apparaît un peu exagéré quand même que toutes les troupes le recherchent? Je veux dire: on ne sait même pas ce qu'il a fait de si mal, et il est recherché comme s'il avait commis le plus effroyable parricide au monde. J'espère que ce sera quand même bien expliqué, et que le duc aura une bonne raison de tant le rechercher, sinon ça risque de faire un peu illogique: le petit assassin qui nécessite toute l'armée . Iliaron, une suite, et pas dans cinq jours hein . Déjà que Fourberass était lent avec ses compagnons, alors toi (et oui, j'ai lu les commentaires ) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 25 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 25 août 2005 Je m'occupe de corriger tout ca ce soir Parce que la, il faut que j'aille bosser par contre j'aimerai juste reagir a ca : Par contre, au niveau de l'intrigue, je préfère prévenir de suite: ça apparaît un peu exagéré quand même que toutes les troupes le recherchent? Je veux dire: on ne sait même pas ce qu'il a fait de si mal, et il est recherché comme s'il avait commis le plus effroyable parricide au monde.J'espère que ce sera quand même bien expliqué, et que le duc aura une bonne raison de tant le rechercher, sinon ça risque de faire un peu illogique: le petit assassin qui nécessite toute l'armée Il faut relire les premiers chapitres Allez, je rappelle quand meme Il a dépouiller le baron. Avec ses compagnons, ils l'ont volé Enfin c'est marqué au debut d'un chapitre, je sais plus lequel @+ -= Inxi =- Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Elgalen Posté(e) le 25 août 2005 Partager Posté(e) le 25 août 2005 (modifié) Une belle suite, mais à croire que tu étais un peu fatigué pendant ta relecture... à l’abris des regards indiscretsà l’abri ca se trouve se dit-il, ils ne l’avait pas vu. ça et avaient Le paysans n’était pas très causant paysan il ne voulait rien savoir pour rien avoir à dire pour ne rien avoir la nuit les avait recouvert recouverts la discussion qu’avait les chevaliers nouvellement arrivés avec le paysan avaient qu’il avait la mâchoire cassé cassée ils se dirigèrent d’eux même vers les baraques eux-mêmes Leur visage étaient éclairés par leurs torches Leurs visages Nous avons été attaqués il y a quelques lieux lieues les dire de Neryme dires La maison se composait que d’une seule pièce ne se composait que dans la quelle mourrait lentement les restes d’un feu laquelle et mouraient Au milieu de la pièce était décoré par une table Le milieu à l’extrême droite de la pièce dormaient des paillasses défoncées au bout desquels se trouvaient tout à fait à droite de la pièce (pour éviter la répétition avec «l’extrême gauche ») il vit des paillasses défoncées (on dort sur une paillasse, mais une paillasse elle-même ne dort pas à ce que je sache ) au bout desquelles… l’un des lits de fortunes fortune Neryme pouvait voir les hommes s’afférer dans les champs s’affairer Pour finir sur la question du poison, tu as raison, on est dans un monde imaginaire, donc pourquoi pas se permettre des choses un peu inhabituelles et laisser vagabonder notre imagination Sinon j'aime beaucoup au niveau de l'intrigue, moi je me souviens qu'ils avaient volé ce baron, et qu'il est donc logique qu'il le poursuive. Cependant Neryme lui-même avait mentionné qu'il espèrait que le baron aura abandonné ses recherches, il faudrait peut-être glisser une phrase qui nous dit que Neryme se rend compte qu'il s'est trompé sur ce coup, il devrait quand même être un peu surpris ou du moins le fait que les recherches du baron n'aient pas cessé devrait le déranger. Enfin il y aurait des choses à préciser, mais globalement ça passe bien quand même (comme le fait que Neryme s'endorme d'un sommeil paisible , dans sa situation, je me serais plutôt attendue à ce qu'il ne dorme que d'un oeil). Par contre très bon suspense dans la dernière phrase, on est avec Neryme, on court avec lui, on se sent presque débarassées de ce village et de ses paysans, et là on se dit: "Mince, mais quel empêchement encore???" Ça donne très envie de lire la suite Elgalen Modifié le 25 août 2005 par Elgalen Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fibz Posté(e) le 25 août 2005 Partager Posté(e) le 25 août 2005 salut, je continue de lire ton histoire! j'ai bien aimé les idées de corde infinie et de poison qui explose, ça change, je trouve que ce sont de bonnes idées! sinon dans la derniere partie, je trouve que les chevaliers sont tout de meme un peu trop violent, je pense qu'il doit pas y avoir qu'une charette qui passe sur la route, s'ils devaient casser la machoire de tous les paysans qui n'ont rien de caché dans le foin, il y aurait plus de paysans!!!! sinon ça me plait bien et j'attends une suite! fibz Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 27 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 27 août 2005 (modifié) Pfff, ca m'énerve ces fautes ! Je peux les eviter en plus parce que c'est loin d'être dur ! Mais je les vois pas !!! On va voir si j'en ai oublié dans cette courte syute ! Bon à vous : Chapitre VI Neryme se retourna alors qu’il pensait que personne ne viendrait le déranger. Le paysan qui se nommait Pierre vint à sa rencontre. -Que se passe-t-il ? Demanda notre voleur. -Nous aimerions que vous restiez ! On a besoin de vos compétences. -Soyez plus clair ! -Nous sommes attaqués régulièrement par des loups… -Et que suis-je censé faire ? Interrogea le voleur. -Aidez nous .. on vous en supplie. -Mais je ne suis pas un chasseur ! Je suis qu’un .. Le paysan lui coupa la parole. -Nous ne sommes pas dupes, nous savons qui vous êtes. Vous croyez franchement que nous accueillons des étrangers aussi facilement ? Nous ne vous avons pas dénoncé parce que nous sommes humains et que nous n’aimons pas le baron mais sinon, la récompense qu’il y avait sur votre dos aurait suffit pour que nous te dénoncions. Nous savions que vous pouviez nous aider à le tuer. Neryme ne trouva rien à répondre, il s’était fait avoir tout simplement. -Tout ce que nous demandons, c’est que vous nous aidiez à préparer la défense de notre village. Notre voleur repensa à ces paysans qui l’avaient accueilli avec leur fourche.. Il lui faudrait au moins deux semaines pour avoir quelque chose de potable. -Quand devrait avoir lieu la prochaine attaque ? -Ce soir … -Hein ? S’étonna Neryme. Laissez tomber ! Vous ne serez jamais prêt à temps ! -Mais essayez au moins ! Cria l’homme à la limite des larmes. Ma sœur a été enlevé par ces loups .. S’il vous plait… -Enlevée ? Dévorée, vous voulez dire. -Non enlevée ! Nous sommes pratiquement sûr qu’un homme, que nous avons banni il y a une demi douzaine d’années, contrôle ces créatures. -Et puis comment savez vous que ça sera ce soir ? -Quand le ciel se couvre, ils attaquent. Ca à toujours été ainsi. Même si Neryme n’avait pas envie de les aider, il ne put partir en laissant ces pauvres bougres dans leur situation. Comme pour les pièces d’or, un petit quelque chose l’en empêchait : la prudence sûrement. Notre voleur refusait d’admettre qu’il avait pu s’attacher. -D’accord, j’accepte. Commence donc par rassembler tout le village dans les plus brefs délais. L’homme acquiesça de la tête et partit en courant avertir ses paires. En moins de dix minutes, la cinquantaine d’âmes du village s’était retrouvée sur la place centrale, les yeux braqués sur notre ami qui se tenait sur une vielle caisse en bois. -J’ai entendu votre appel, commença Neryme avec prestance, je vais vous aider dans votre défense ! Un murmure parcourut l’assemblée et quelques sourires apparurent sur les visages précédemment ternes et sombres. Notre voleur avait envie de leur dire que rien n’était gagné et que le plus dur allait venir mais il se retint. -Pour commencer, aujourd’hui vous devrez laisser de côté toutes vos activités. -Mais ! Et les récoltes ? -Vous iriez faire les récoltes au mépris de votre vie ? Demanda Neryme. L’homme resta silencieux et notre orateur continua. -Donc … J’ai vu que vous aviez construit une chapelle dans votre village. Dès que la nuit commencera à tomber, je veux que les femmes et les enfants aillent s’enfermer dans cette chapelle qui aura été précédemment renforcée. Ensuite, je veux une tour de guet, ici ! Dit-il en montrant l’endroit où il se trouvait. Et je veux les quatre meilleurs chasseurs sur ce post, ils surveilleront les quatre points cardinaux du village. Si nos défenses viennent à lâcher, ils devront se concentrer sur la défense de la chapelle. De plus, je veux que toutes les femmes se mettent à la création de vêtements. Les loups sont connus pour attaquer n’importe quelle partie du corps : bras, jambes, entre jambes, gorges et tout le reste. Je veux donc que tout le monde soit couvert de protections supplémentaires, surtout à ce niveau clé de la gorge. En attendant, je veux que les hommes creusent des trous autour du village puis qu’ils installent des pieux au fond pendant la première partie de la journée. Pour terminer, vous viendrez me voir pour que je vous apprenne comment aiguiser vos réflexes. Je crois que j’ai tout dit, alors au travail ! L’assistance resta un moment incrédule. -Qu’est ce que vous attendez ? Vous voulez encore que des gens disparaissent ? Demanda l’homme qui l’avait accueilli hier. Un non silencieux put se lire sur tout les visages. Après quelques secondes, ils se mirent tous en marche. Les femmes utilisaient leur réserve pour créer des protections efficaces. Quant aux hommes, ils s’étaient divisés en deux groupes : les uns creusaient tandis que les autres taillaient en pointe d’épaisses branches et brûlaient à la chaux les pointes. Cette organisation finit par payer et ils avançaient au final assez vite. Un des hommes se mit même à aiguiser toutes les armes qu’ils possédaient. A la mi-journée, même si Neryme trouvait les défenses insuffisantes, il s’en contenta. Notre voleur appela tous les hommes à lui. -Bon maintenant, voyons les techniques de combats.. Ca ne servirait à rien de vous apprendre le maniement des armes ! Vous connaissez suffisamment pour vous défendre face à des bêtes. Maintenant, nous allons développer vos réflexes car il vous en faudra pour éviter les loups. Si vous esquivez leur charge, vous pourrez en venir à bout facilement. J’ai donc mis au point un système assez simple : Vous allez vous mettre par deux et à tour de rôle, vous allez vous lancer des boules en laine dessus et l’autre devra les éviter. Ca vous semble facile … La difficulté sera dans le fait que les deux personnes se situeront à deux mètres. Normalement cela sera suffisant pour que vous esquiviez ces bêtes. @+ -= Inxi =- Modifié le 28 août 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fourberass Posté(e) le 27 août 2005 Partager Posté(e) le 27 août 2005 Ho une suite !!! Alors, les fautes (et oui il y en a !!!): délai. délais partit en courant avertir ses paires Ses paires de quoi ? Si vous esquiver leur charge esquivez Bon je crois que c'est tout. Alors pour le fond, c'est pas mal mais deux choses me chiffonnent: Même si Neryme s’en fichait royalement, il ne put partir en laissant ces pauvres bougres dans leur situation. Pourquoi? S'il s'en fiche, il doiy bien y avoir une autre raison pour qu'il reste mais tu ne décris pas laquelle. Un non silencieux put se lire sur tout les visages. Après quelques secondes, ils se mirent tous en marche.A la mi-journée, malgré que Neryme trouvait les défenses insuffisantes, il s’en contenta. Notre voleur appela tous les hommes à lui. Je trouve que la transition est un sèche. Même si ce n'est pas forcément passionant, tu pourrais décrire un peu le travail des paysans... Voilà, sinon c'est toujours trés bien et je me demande comment vont s'en sortir les paysans !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fibz Posté(e) le 27 août 2005 Partager Posté(e) le 27 août 2005 content de voir une suite aussi rapidement! et je trouve toujours tres bien! esperons une nouvelle suite assez vite! fibz Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Iliaron Posté(e) le 27 août 2005 Partager Posté(e) le 27 août 2005 Allez, malgrè ma fatigue, je commente (on te doit bien ça ). Même si Neryme s’en fichait royalement, il ne put partir en laissant ces pauvres bougres dans leur situation. Trop brusque. Je pense que quelque chose de plus "joli dans la formulatioon" serait mieux. "Le destin de ces hommes n'importait peu Neryme, mais pourtant une force inconnue le força à rester." Sinon: les uns creusaient tandis que les autres taillaient en pointe d’épaisses branches. Et brûlaient à la chaux les pointes (sinon ce n'est aps résistant, mais après ça devient mortelle, pas avant). Sinon l'idée des protections est étrange (je veux dire: je ne suis pas sûr que ce sera vraiment efficace ) Maintenant place au reproche de cette partie: le hasard avec ses multiples deus ex machina . En un mot: Neryme arrive dans sûrement l'unique village sympa, et c'est de plus l'unique village attaqué par des loups, l'unique meute menée par un homme enfuie. Rajoutons aussi que ces gens le laissent miraculeusement tranquilles sans le dénoncer, alors que l'argent pourrait leur servir pour se défendre. Enfin, plus petit reproche: en un jour on n'organise pas une aussi bonne défense, et ensuite, une attaque ne me semble pas prévue à des dates fixes, même si un homme dirige. J'espère quand même que des heureux hasards auront une explication logique . Sinon, la précédente remarque de fibz était bien pertinente . (pauvres paysous ). Iliaron Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Inxi-Huinzi Posté(e) le 28 août 2005 Auteur Partager Posté(e) le 28 août 2005 (modifié) Et brûlaient à la chaux les pointes (sinon ce n'est aps résistant, mais après ça devient mortelle, pas avant). A ouai ? Je savais pas En un mot: Neryme arrive dans sûrement l'unique village sympa, et c'est de plus l'unique village attaqué par des loups, l'unique meute menée par un homme enfuie. Rajoutons aussi que ces gens le laissent miraculeusement tranquilles sans le dénoncer, alors que l'argent pourrait leur servir pour se défendre. J'ai rajouter plein de trucs dans cette partie ! En fait, pour moi il y avait une explication logique mais a priori, pas tant que ca une attaque ne me semble pas prévue à des dates fixes, même si un homme dirige. J'ai rajouté un truc à la "13eme guerrier" Allez, voila la suite : Chapitre VII La nuit sembla arriver bien vite. Neryme, posté sur le toit de la chapelle, regardait la fuite de l’astre solaire. La tour s’élevait sur cinq mètres de hauteur, ce qui était assez bien vu le peu de temps qu’ils avaient disposé. Une fois que le soleil fut caché derrière les lointaines collines, les femmes et les enfants allèrent se cacher dans la chapelle avec de maigres provisions. Trois hommes furent choisis pour les protéger et ils s’enfermèrent avec eux dans la petite place forte. Notre voleur baissa le bras et les brasiers, qu’ils avaient judicieusement placé entre chaque fosses, s’enflammèrent. Les archers se postèrent sur les toits et la tour tandis que les derniers hommes se regroupaient pas trois : deux armés et un troisième qui éclairait leur position. Ils ne durent attendre que peu de temps avant de les voir. Tout le monde était sur les nerfs et même si les voir annonçait le début des hostilités, cela décontractait tout le monde de savoir qu’ils n’auraient plus à attendre. Tout autour d’eux, Neryme put voir de minuscules yeux jaunes éclairer l’orée de la forêt. Il devait y avoir plus de cent yeux autour d’eux, une dizaine de meutes, une soixantaine d’individus en gros, compta notre ami. Il ne fallut pas longtemps avant qu’un son lugubre et sourd s’élève des arbres. Soudain un silence, un sifflement aigu et les loups s’élancèrent. La meute traversa le maigre espace les séparant de leur proie. Les créatures durent se séparer pour éviter les brasiers qui leur faisaient si peur. Une vingtaine de loups plus rapides que les autres passèrent devant et tombèrent droit dans les trous. Les poumons, ou le cœur, étant transpercés amenaient une mort immédiate. Les autres individus poursuivirent leur sanglante chevauchée et sautèrent par dessus les tranchées. Neryme remarqua qu’une demi douzaine de bêtes tentaient de faire le tour du village. Il cria aux guetteurs de les mettre en joue. En deux salves, ils furent tous abattus. C’est à ce moment que tout allait se jouer, chaque homme qui tenait la torche la planta au centre du triangle qu’il formait avec ses amis. Le corps à corps put alors s’engager. Après que les premiers se furent empalés sur les armes des paysans, le gros de la troupe s’organisa et eut vite raison de leur organisation. Chaque homme se battait avec deux bêtes. Neryme, quant à lui, tuait les loups qui commençaient à s’attaquer à la porte de la chapelle à l’aide de ses couteaux de lancer. Notre ami sauta ensuite prestement de son abri et alla aider les hommes qui avaient le plus de mal. Un loup remarqua cette cible isolée et, gueule grande ouverte sur ses dents acérées, la créature lui fonça dessus. Neryme agit au dernier moment et se jeta au sol. Quand le loup lui passa au dessus, un coup de dague eut raison de son existence. Notre ami se releva et essuya de sa manche le sang qui avait coulé sur son visage. Notre héros put voir que les paysans avaient plus de mal : Neryme ne voyait pas de morts mais il put voir des hommes encore debout en sang. Juste à sa gauche, un paysan tenta d’esquiver le loup mais ce dernier réussit à le mordre à l’épaule. L’homme, au sol, ne pouvait rien faire tant sa blessure le faisait souffrir. Le loup, affamé et sûr de lui, bondit de nouveau sur sa vulnérable cible. Neryme, aguerri par des dizaines années de combat, intercepta le loup en vol et lui brisa net le cou. La bête s’écrasa sur l’homme qui ne put retenir un hurlement de terreur. Neryme enleva ce fardeau qui reposait sur son corps et partit aider d’autres individus. Grâce à leur solidarité, les paysans furent rapidement en supériorité numérique et les loups, comprenant qu’ils avaient perdu, battirent en retraite. Les meutes partirent sans demander leur reste. La bataille se serait bien terminée pour nos amis si les loups n’avaient pas pris avec eux les paysans les plus en retrait dans le village. En effet, Neryme avait vu plusieurs loups agripper des hommes et les prendre avec eux. C’était le moment attendu pour aller visiter leur tanière. -Allez-y, nous allons panser nos blessures, ils ne reviendront plus, dit François en voyant son hésitation. Neryme acquiesça d’un signe de tête et se mit à la poursuite de la quinzaine de loups survivants. La piste n’était pas très dure à suivre : les hommes étaient traînés sur le sol et l’herbe, aussi bien que la terre, était pleine de traces. Il les retrouva en moins de dix minutes. La piste déboucha sur une falaise. En contrebas serpentait une rivière et en face de lui, après un pont bancal, un trou dans la roche menait à une caverne. De chaque côté du pont, on pouvait apercevoir deux gros loups. Neryme déduit qu’ils protégeaient la caverne de tout visiteur inopiné. Notre voleur ne pouvait pas compter sur l’effet de surprise car les loups avaient des yeux voyant aussi bien le jour que la nuit. Le voleur prit donc beaucoup de risques. Il courut et se positionna au bout du pont. Il sectionna les lanières et le pont, détruit, tomba dans le vide. Neryme faillit lâcher lorsque le pont heurta la roche. Les loups n’avaient pas eu le temps de comprendre mais pensant que leur proie était morte, ils ne bougèrent pas d’un iota. Neryme, malgré son mal de doigts, réussit à atteindre l’autre façade de pierre. Notre voleur continua son ascension et choisit de passer au dessus des loups. Il prit le côté où le vent n’apporterait pas son odeur et dégaina. Il se laissa tomber sur les gardiens et les tua rapidement. Une fois chose faite, il jeta les corps dans le vide et entra dans la ténébreuse caverne. La grotte sentait le fauve. Neryme lutta pour garder le contrôle de ses sens. Il n’y avait qu’une seule cavité. D’un côté, il y avait un grand trône où un homme miteux siégeait. Il avait une sorte de pendentif autour du cou. A l’opposé, il y avait une grande cage de fer où gisaient aussi bien des cadavres que des vivants. Dans toute la pièce s’étalait des os et des restes de corps mutilés. Notre voleur resta dans l’ombre de la grotte. L’homme prit son pendentif dans ses mains. -Si peu d’entre vous sont revenus … Se lamenta-t-il. Ses paysans … Ils payeront tous ! Ils regretteront ce qu’ils m’ont fait , ils regretteront de m’avoir chassé ! ! Oui, oui ! Il fut pris d’un rire diabolique. Nous ne les laisserons plus vous faire du mal, oui, oui, oui ! Allez vous couchez mes petits, je veille sur vous. Neryme vit avec étonnement le reste des bêtes obéir. Notre voleur comprit alors à quoi lui servait ce pendentif : il contrôlait les loups. Notre héros se demanda comment il avait bien pu l’obtenir. Notre ami allait devoir user de tout son talent pour lui voler. Caché par l’odeur de pourriture qui emplissait la pièce, il n’alerta aucune des créatures. Il put alors se glisser juste derrière le trône. Avançant avec la discrétion des mêmes bêtes qui les avaient attaqués, Neryme se mit à portée de larcin. Rapidement, il défit le nœud retenant le collier puis de l’autre main, il le subtilisa. Le voleur regagna sa position à l’entrée de la caverne et sortit de l’ombre pour s’avancer dans la lumière que produisaient les rares torches. -Qui…qui êtes vous ? Dit le banni en se recroquevillant dans son siège de pierre. -Ne craignez rien, tout est fini. -Vous êtes mal placé pour me menacer ! Dit-il en regardant les loups qui s’étaient réveillés à cause du vacarme ambiant. Attaquez ! Ordonna-t-il à ses loups. Voyant que les bêtes ne bougeaient pas, il porta la main à son cou et hoqueta de surprise quand il vit que le médaillon avait disparu. Cruellement, Neryme leva le pendentif à la lumière. L’homme allait hurler de rage mais se fut un hurlement de peur quand il vit une meute de loup se tourner droit vers lui. En quelques secondes, il fut mis en pièce par des bêtes rancunières. Ce que n’avait pas prévu Neryme ce fut que celles-ci se retournent contre lui. Il fut acculé contre la paroi et alors qu’il s’attendait à être dévoré à son tour, un énorme loup se dégagea des autres et se posta devant lui. Le loup ne bougea plus et semblait même attendre quelque chose de notre voleur. Neryme comprit et jeta alors le pendentif au sol. Le loup approcha et prit le médaillon dans sa gueule. Le loup massif se retourna et, suivi des autres bêtes, il sortit de la caverne. @+ -= Inxi, trois relectures et plus de dix problemes trouvés ! J'espere qu'il y en a plus ! =- Modifié le 28 août 2005 par Inxi-Huinzi Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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