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[Archives][WHB] Anciennes Critiques de Livres


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Bon, pour une fois on va essayer de poster quelque chose de nouveau, plutôt que de répondre. A voir les posts des gens à discuter un peu sur le chat, je me dis que ça serait ptet pas mal de faire ce post : de la critique des bouquins Black Library.

Sachant qu'en plus ils commencent à être traduits, ça va les rendre plus abordables pour les gens, et d'en savoir un peu plus sur le contenu avant d'acheter ne fera pas de mal.

Ce qui suit n'engage bien sur que moi et si les gens veulent poster de l'avis, contraire ou plussoyeur, ce sera tant mieux. Si les gens sont déçus par leur achat à cause de mon avis, je répondrais qu'ils ont qu'a avoir meilleurs goûts, comme les miens.

Notons aussi au passage que ces critiques ne portent que sur les bouquins en VO, si les gens sont déçus par la traduction, faudra pas venir couiner.

Hop.

Les Gotrek et Felix de Bill King pour commencer.

Trollslayer :

Bill King est un auteur à nouvelles et ça se sent, ce bouquin est un recueil de nouvelles, pas un roman, et c'est tant mieux. En soit, c'est le meilleur bouquin de la série, dans l'ambiance de WHFRP v1, glauque, sombre.

Des personnages sympa, des adversaires crédibles, Gotrek ne survit généralement que par chance (son fameux destin) et on y trouve des représentations bien fluff des hommes bêtes, guerriers du chaos et cultistes chaoteux dans l'empire. En passant, on trouve aussi quelques mort-vivants, des gobelins, des brigands humains, des enfants d'ulric et on peut y visiter Karak aux huit pics.

En bref, le roman est plein de bon vieux flouffe, porteur d'ambiance et relativement bien écrit.

Skavenslayer :

Là on est entre le recueil de nouvelles et le roman. L'histoire est divisée en gros chapitres qui tiennent de la grosse nouvelle et surtout servent à diviser le bouquin en fonction du clan de skaven décrit.

Parce que ce bouquin là s'apparente à la source de fluff pure et simple, mise en forme avec une jolie histoire. Les clans majeurs skavens y sont décrits tout à tour, dans le cadre de la défense de Nuln par nos héros qui détruisent leurs plans tour à tour. C'est d'ailleurs réussit de ce côté là et on a une bonne vision des intrigues skaven et de la mentalité de ces rats.

Daemonslayer :

Le premier vrai roman de la série. On sent de suite les limites de King qui semble avoir du mal à faire aussi long, des passages un peu lourds et un style un peu répétitif. Mais rien qui n'empêche de profiter du contenu du livre si on aime le fluff.

C'est là le principal interet : une description de la technologie naine, de Middenheim, des rudes gens de Kislev et surtout des terres du chaos (et là yen a à dire). Du moins une description qui colle avec ce qui se faisait dans le JdR : un endroit pas kwioul avec des bandes de chaoteux, des monstres, des armées en marche, des citées abandonnées, une distorsion du temps et de l'espace, la mutation omniprésente, etc... Et en bonus, on voit comment tournent les bandes chaoteuses et les démons de Khorne.

Avec son contenu, le bouquin reste intéressant à l'achat, comme bonne source de fluff et roman amusant.

Dragonslayer :

Ca commence à pêcher. King fait du roman pur avec les mêmes défauts précités, mais en plus on, là on ne trouve guere de contenu à se mettre sous la dent : un peu sur les brigands et les routes commerciales dans les montagnes du bord du monde et une vague évocation d'une citadelle naine.

Pas grand chose pour compenser, donc, et en plus, un changement majeur : les personnages de viennent des bourrins. On s'éloigne du fluff désespéré et on se rapproche de la high-fantasy, ça passe mal. La victoire contre le dragon s'arrache toujours pas mal à la chance, destin oblige, mais les combats intermédiaires perdent de leur intérêt.

En fait, pour moi, à partir de ce tome (inclus), ce n'est plus vraiment la peine d'acheter les bouquins de la série, sauf si on est fan des personnages, amateur de high-fantasy douteusement écrite ou fanatique qui cherche à grappiller tous les petits bouts de fluff.

Beastslayer :

Le pire de la série selon certains. Et je suis bien forcé d'avouer qu'il n'a pas grand chose pour lui. Toujours poussif à la lecture, toujours trop high fantasy pour être représentatif d'un roman fluff, toujours pas grand chose à se mettre sous la dent.

Au menu quand même, on trouve un peu d'infos sur Malefosse, l'aristocratie kislevite, une horde de Tzeentch et les politiques au sein d'une horde de chaoteux dirigés par des Tzeentcheux. Ah si, un bout sur un bordel de luxe en temps de siège.

Même avis qu'au dessus, à moins d'aimer un autre fluff, être fan ou vouloir récolter les rares infos, on peut oublier.

Vampireslayer :

On va se contenter de résumer les thèmes abordés : les vampires, la sylvanie, sa campagne, ses villages et ses nobles encore humains, Vlad Von Cartein de loin, les collectionneurs d'objets rares, le voyage en hiver dans les contrées froides.

Est-ce bien la peine que je me répète?

Giantslayer :

Plus à dire ici. On trouve les mêmes défauts évoqués plus haut, la présence de Téclis renforçant l'aspect high-fantasy avec un second personnage-bourrin-de-la-mort-qui-tue-tout.

Par contre, bien plus de miam à se coller sous la dent, on y cause d'Albion, de ses habitants, leurs coutumes et croyances, la géographie des lieux. on y voit aussi les anciens, leurs cités, leur tunelles et ses défauts et gardiens. En bonus, on a aussi les haut elfes relativement bien décrits, suffisants, arrogants, comme on les aime, avec une autocritique et tout, bref, une bonne représentation fluff. Encore en bonus, des infos sur le warp et le multivers cher à dreadaxe.

Ca a du se sentir, ce bouquin là remporte mes suffrages, pas par sa qualité, non, mais parce qu'il apporte du bon fluff sur des sujets trop rarement abordés, et que ça fait du bien. Si vous êtes un fluffiste, vous pouvez y aller, un fan de high-fantasy à persos bourrins, c'est ce qu'il vous faut. Mais si vous n'êtes ni l'un, ni l'autre, tournez vous vers des trucs mieux écrits.

Toujours dans les romans, un peu de diversité, mais pas trop.

Star of Erengrad :

Je me suis arrêté au premier quart du bouquin.

De la high-fantasy méchants contre gentils (c'est balancé dès le début), des personnages qui sont les plusses forres de tous (présentés comme les meilleurs bretteurs d'Altdorf), des humains possédés qui sont décrits comme courants, une fête pour célébrer la victoire de Magnus sur les orcs...

Et le tout est écrit de manière plus qu'inégale mais avec une dominance des passages lourds et mal branlés avec des personnages plus que basiques (l'alcoolique de service-ex heros, le fringuant héros avec un sombre secret, la grosse brute...).

The ambassador & Ursun's teeth :

Deux romans sympas, des personnages vivants, une présentation bien glauque de Kislev en état de quasi siège, des batailles bien agencées, des combats et de l'action violents, des pauvres vraiment pauvres, des méchants chaoteux pas si méchants ou très méchants, des gentils humains très humains, voire méchants, des traîtres, de l'intrigue, du bon flouffe, l'hiver à Kislev, de l'amourre, du sesque torride.

Plein de bon miam. Evidemment, c'est pas parfait, ya encore une touche ou trois de high-fantasy comme les chevaliers qui font leur jogging en armure ou le gars qui fait du kung-fu, voire la cape qui prend feu pour rien... Mais dans l'ensemble, ça se laisse bien lire avec quelques rares passages cons.

Et puis ya quand même un peu de fluff à prendre et une bonne mise en ambiance du vieux monde. Ca s'achète, je dis.

Hors roman.

Blood on the Reik :

Présenté comme un recueil de croquis d'un vieil ambassadeur impérial finalisé dans ses vieux jours et annoté. Je lui trouve un défaut majeur; il manque d'ambiance. Les croquis de personnages sans arrière plan n'aident pas, mais aussi, le trait est trop forcé sur le pseudo gothique. Des pointes partout, des cadavres à chaque coin de rue, des fanatiques dans tous les sens, bref, un problème de crédibilité, on a du mal à s'intégrer dans une civilisation aussi gothique et fanatisée. Le sordide du vieux fluff laisse la place à des exagérations qui nous éloignent de ces humains, le rapprochement qu'on pouvait faire avec l'ancien fluff et notre propre histoire rendait le premier plus glauque encore, ici, on est trop détaché.

Maintenant, en mettant ça sur le compte d'un vieux mourant dont le coeur se ramolli au fil du temps (et le narrateur se décrit comme tel), on peut voir ça comme une exagération, et certains croquis plus proches de ce qui se faisaient avant rendent une ambiance sympa.

Et puis il y la section de la fin, sur les elfes, les nains, les arabiens, et les monstres; gobelins, orcs, beastmen (avec des vraies zigounettes pour violer les humaines) mais aussi griffons, trolls et autres minotaures. Un vrai régal, là on plonge dans le fluff, quelques décors, des petits textes sympas... Juste pour cette section, le bouquin vaut le coup.

Bon, je fatigue, je m'arrête là, on verra plus tard pour la suite

lesquat

à suivre...

Modifié par Arkaal
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  • 1 an après...

Tiens, et si j'ajoutais mon caillou a l'édifice :

Star of erengrad :

Ben, moi je l'ai lu en entier, ca fait roman d'avaenture dont on devine une bonne pertie de la fin au milieu du roman, mais ca détend, et puis, il y a un ou deux trucs 'achement rebondissants a la fin :lol:

Niveau fluff, ben, ca apporte rien, que dalle, zob .

The demon's curse

roman de la série de malus darkblade.

Alors, c'est bien écrit, les persos ne sont pas stéréotypés, la psychée malade de malus est assez bien rendue.

On apprend plein de truc sur la vie des dark nefles (beurk, ils sont méchants), enfin, j'ai appris plein de trucs, mais ca vaut le coup ne serai-ce que pour l'apercu de la mentalité de ces gens peu fréquentables...

Alors, fluffiquement, on a un apercu de comment marche une bande d'hommes betes, des royaumes du chaos (déphasage temporel et pluie de sang au rendez vous..) et de la société dark nefle.

Bilan, c'est gnabon, comme bouquin .

Lords of valour

Un recueil de nouvelles, alors, je me souviens plus tres bien et je l'ai pas sous la main, mais on a notament l'histoire d'un breto qui doit faire ses preuves, ambiance sombre et glauque au rendez vous.

Une histoire de répurgateur qui arrive dans une ville qu'est pas kiewl ...

apres, ben, j'ai oublié, mais j'ai un bon souvenir de ce bouquin ...

The wine of dreams

humpf, un bouquin pas mal qui nous montre comment ca se passe au fin fon de l'empire, et c'est pas kiewl, surtout quand il y a un couvent caché pas tres cathodique dans le coin...

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  • 9 mois après...
Invité Serenera

Hello,

Je me permets de poster mes humbles avis sur les romans BL ! gare aux Spoilers ! Je précise que ce sont des analyses évidemment très subjectives, je ne veux vexer personne en assénant que tel ou tel livre est encore plus mal écrit qu'Angemort. C'est vraiment ce que moi, j'en ai pensé.

Les Cavaliers de la Mort :

- Mon premier, j'en attendais beaucoup, peut-être trop. j'ai trouvé que le style était extrêmement lourd et maladroit (c'est ptet la Trad. ceci dit), et la transformation mentale du héros en chevalier-de-la-mort-qui-tue-invincible-que-même-skippy-peut-pas-les-enlever pas vraiment justifiée ni très bien rendue. En revanche, j'ai assez apprécié toute la partie kislévite, assez trash et marrante, bien que parfois simpliste sur les bords, m'enfin j'ai aimé. Au niveau du schéma narratif, ça se tient, l'auteur n'a visiblement pas écrit au fil de la plume. Ca se tient tellement qu'on se doute de la fin après trois pages d'ailleurs ^_^

Enfin, j'ai trouvé que ça se lisait bien ! S'il fallait noter, je lui mettrais un bon p'tit 12/20.

L'Ambassadeur :

:)

Hum, après l'avoir fini (c'est à dire ne heure seulement après l'avoir commencé :D ), me suis promis de ne plus racheter des bouquins BL (surtout à 10.50 :wink: ). Autant, j'ai trouvé l'ambiance Kislévite très bien reproduite, et le perso de l'ambassadeur attachant, autant certaines incohérences ont manqué de m'assomer.

Déjà, j'ai eu l'étrange impression que l'auteur n'a jamais regardé dans un dico voir la définition d'ambassadeur. Je veux bien qu'il s'agisse d'un soldat reconverti, d'un dur à cuire, d'un Gary Cooper du vieux monde, m'enfin, ce type fait tout sauf l'ambassadeur, quoi. Il tabasse le premier qui lui parle un peu rudement, fût-il de noble naissance, mène une enquête sur un tueur, entraîne des soldats lui-même, traite la Tzarine de ... salope, si mes souvenirs sont bons. Faut quand même pas pousser, quoi. l'auteur aurait du en faire un agent secret, quelque-chose comme ça, parce qu'ambassadeur, c'est du gâchis.

Je passe sur l'analyse psychologique du tueur, au raz-des-pâquerettes. L'auteur répète au moins 30 fois que si l'russkof est devenu un tueur, c'est parce qu'il a souffert étant petit.

Le jogging en armure de plates, vous l'avez déjà relever X-/

Un bon p'tit 4/20 à mon goût.

Gotrek et Felix, Tueur de Skavens :

Alors, le style est détendu, enfantin, et l'assume. Tant mieux, au moins c'est drôle, à défaut d'être sombre ou intelligent. Que dire ? j'avoue avoir pas mal ri en le lisant, j'ai donc franchement bien aimé :) L'histoire n'est ni plausible ni formidablement mise en scène (schéma actantiel taillé au couteau), mais qu'à cela ne tienne, l'auteur veut nous divertir, pas nous prendre la tête. Un superbe boulot sur la "psychologie" Skaven, certes simple, mais néanmoins sympathique et très bien exemplifiée par Thanquol :wub:

Hop, p'tit 15/20

Gotrek et Félix, Tueur de Démons.

Moui. Ce que le bouquin a gagné en cohérence narrative, il l'a perdu en puissance, je trouve. Me suis un peu ennuyé en le lisant, ça se traîne, comme l'ont fait remarquer beaucoup, on sent que l'auteur n'est pas à l'aise dans le genre romanesque. La tension remonte cependant dès le survol des landes désolées. Des descriptions sympas du ciel, des décors Lovecraftiens, cyclopéens. La toute fin est un peu "too much", le côté parodie de la Moria est un peu trop fort. Malgré tout, le bouquin demeure sympathique et prenant.

Allez, va pour un 12.50/20

"Marque de la Damnation"

La marque, alors, comment dire, hum... Le style n'est pas top-top, c'est lourd, surtout l'incipit. La faute aux traducteurs peut-être. C'est un peu trop sur certains points, vraiment peu plausible. (l'Inquisition compterait presque plus de cultistes que de Répurgateurs :clap: )

En dépit de ces menus défauts ... C'est excellent :wub:

Enfin un bouquin vraiment sombre, au diapason de l'ambiance dark fantasy du jeu de rôle. Finis les combats à un contre 400 de Gotrek ! Finis, les raccourcis dramatiques grands comme le trou de la sécu' de l'Ambassadeur. Si le schéma actantiel de la Marque est simple, il est rudement bien traité. Karl découvre la réalité insidieuse qui se cache derrière toutes les insitutions du vieux Monde, se fait sans cesse poignarder dans le dos, passe un séjour fort étrange dans les geoles des répurgateurs ... Miam. Le livre se veut un poil plus mature que les autres, tant mieux. Notre karl, tout fin bretteur qu'il soit, fuit lorsqu'il est attaqué par plus de deux personnes, n'hésite pas à courir, hurler à l'aide ...

la partie initiation à l'Unter est trop courte, dommage, c'est peut-être le meilleur passage du bouquin. Quel plaisir de découvrir cette société secrète ! L'auteur exploite très bien les rivalités entre les différentes factions Impériales, voire même entre les factions chaotiques elles-mêmes. La psychologie n'est pas mal traitée du tout, elle apparaît relativement complexe vers la fin.

Une agréable surprise.

Hop, 18/20

La marque de l'hérésie.

Une grande déception pour moi. Le temps des intrigues politiques étant fini, on a affaire à une sorte de road-movie warhammeresque. karl fait le globe-trotteur, paraît bien plus sympa que dans la Damnation, joue les Rambos, sauve l'Empire. Dommage, j'avais particulièrement apprecié son côté vaguement Lovecraftien du Tome 1. Karl, humble citoyen impérial, plongé malgré lui dans la tourmente, condamné à la folie ou à la mort. Maintenant, Karl Hochenegger est un héros presque comme les autres.

Encore moins plausible que le T1, aussi. Sans rire, pour ne pas remarquer que Frère Katherine (elle veut qu'on la traite comme un homme) est une cultiste, faut être sacrément bigleux. A ce point là c'est même plus de la myopie, c'est carrément une infirmité.

Points positifs : Luthor Huss et Valten sont décrits d'une manière originale, comme l'a expliqué quelqu'un. Même si leur image en pâtit :lol:

Enfin, j'eûs aimé que l'auteur ne connût pas la fonction copier-coller. Il détaille le maniement de la pique à un certain passage exactement comme une encyclopédie, ça sent le ctrlc/ctrlv

Je suis très sévère ... Faut dire que j'avais adoré le 1er !

13/20

En conclusion, au vu de ce que j'ai lu, j'aurais bien envie de dire que les bouquins sont pas géniaux. Faut évidemment pas s'attendre à de la grande littérature dans ce domaine, mais même pour pour des bouquins de quai de gare, c'est pas top top. Faut vraiment que je les lise en anglais pour être sûr, j'ai commandé sur amazon.com quelques bouquins, on verra bien. (au passage, j'ai payé en tout, frais de port US compris, 31 dollars, soit 23 euros. En france, j'en aurais eu pour 70 euros, hésitez pas à les prendre là bas si vous n'êtes pas allergique à la langue de Shakespeare.)

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  • 2 mois après...
Invité Meneldil

Allez, j'apporte mes pierres à l'édifice, en parlant des divers bouquins que j'ai lu (même si certains sont déjà critiqués ici).

SPOILERS inside

L'Ambassadeur :

Histoire :

Déjà résumée à maintes reprises. Un ancien soldat devenu général est nommé ambassadeur auprès de la Tsarine de Kislev, alors que dans le nord, des hordes de Kurgan s'apprêtent à descendre sur l'Empire.

Mes impressions :

Comme déjà dit, la description de Kislev est très réussie, et AMA fort utile pour tout joueur du JDR. La plupart des personnages sont attachants. L'ambassadeur particulièrement, même si il tombe plusieurs fois dans le grobillisme (contraire à son image de vieux sage et à ses fonctions d'ambassadeur).

Il y a quelques incohérences que j'ai relevé (le jogging en armure pour le citer une énième fois), des coquilles, mais au final, n'ayant pu relever les erreurs de fluff qu'il contient (je suis pas un super expert), j'ai trouvé le livre assez plaisant.

Les Dents d'Ursun :

Histoire :

Suite de l'ambassadeur, et donc retour à Kislev, alors que la menace du Chaos devient de plus en plus précise, et que celui-ci semble avoir des agents dans la ville même.

Mes impressions :

Toujours le même décors (Kislev), mais l'intrigue se développe. Dommage que l'on sache dès le début ce qu'il va se passer. On voit venir dès le début que la (première) copine du héro est trop louche pour être honnête, et que le kislévite super-balèze-ninja va sauver la ville.

Une fin à la BL, avec un bataille où les méchants sont grave plus balèzes, mais où ils perdent grace à l'intervention du héro, qui de toute façon était obligé de mourir depuis qu'il a dit "je reviendrais" à sa (seconde) copine. Un peu plat à mon goût, mais enfin.

On notera la présence de Skavens. Malheureusement, l'auteur ne s'attarde pas vraiment sur eux, dommage. Ils viennent, ils aident les méchants et puis c'est tout.

Un roman qui aurait pu être vraiment bien, mais qui est au final cousu de fil blanc, dommage.

Les gardiens de la forêt :

Histoire :

Léovric de Carrard, chevalier du Royaume bretonnien, se paume en Athel Loren alors qu'il y recherche sa femme, enlevée par les créatures de la forêt. Capturé par les Elfes, il se rend compte que sa présence n'est pas forfuite et que certains de ses hôtes comptent sur lui pour combattre les vilains zom bêtes.

Mes impressions :

Un roman qui parle de bretonniens, woot ! D'autant plus que Léovric est le stéréotype du preux chevalier en armure. Ennuyeux diront certains, mais je reste sur cette version des bretonniens (par opposition à la version "les bretonniens sont des nobles corrompus qui aiment pendrent leurs paysans").

Les personnages sont en général sympas (mention spéciale à Léovric, qui n'est pas vraiment grobill et qui est parfois complétement paumé, et au danseur de guerre dont je ne me rappelle plus le nom), mais j'ai du mal à encadrer l'autre héro, l'elfe sylvain d'jeun rebelle.

J'ai trouvé quelques passages flous (qui est le chevalier du graal que l'on apercoit dans Athel Loren ? Léovric lui-même ? Le chevalier de Sinople ? Un chevalier du graal inconnu, juste parce qu'il fallait en foutre un dans un roman avec un bretonnien ?), voir idiots (la suivante elfe qui est plus ou moins amoureuse de Léovric, bof bof. Le temps qui s'écoule différement dans la forêt, je sais pas si c'est fluffique, mais j'ai vraiment eu du mal à gober ça), mais pour une fois dans un roman BL, je n'ai pas vu la fin arriver à partir du milieu du bouquin.

J'avoue même avoir été triste pour Léovric en comprenant ce qui lui est arrivé, avant de le voir lacher sa lance et partir en quête du graal.

Modifié par Meneldil
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