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La loi du plus fort


Fourberass

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Non!!! Franky shooté au spirit :mrgreen::D:lol: !!!

Ralala maintenant y va devenir psyker et tuer tout les Delaque... B) .

TH, fan 100% pur qui se réjouit de voir "La Revanche du Camé" ^_^ .

PS: oups désolé Fourberass, si tu veux je peux effacer ou modifier ce message vu qu'il casse peut-être le suspens :whistling:8-s ...

Modifié par Tano Heefa27
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PS: oups désolé Fourberass, si tu veux je peux effacer ou modifier ce message vu qu'il casse peut-être le suspens  ...

En même temps, vous êtes pas nombreux non plus à suivre l'histoire 8-s !!! Et puis quoi, tu as cru detenir la clef de l'histoire? Ne me sous-estime pas petit scarabée :whistling::D !!!

Allez va, reourne à tes récits et pond nous des suites :mrgreen: !!! Mais n'oublie pas de dormir hein :lol: ...

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Ttt que nenni, je ne pense nullement avoir trouvé la clef... mais quant même une partie de celle-ci :D .

Je n'oublie pas de dormir (ma chère mère est là pour me le rappeler, rassure toi ^_^ ). Pour la suite de PeE, je viens de la poster :mrgreen: .

TH, qui pense que la jeunesse n'est plus ce que c'était (scarabée... :whistling: ).

PS: toi non plus n'oublie pas la suite 8-s . Je me réjouis de voir comment le spirit va modifier l'esprit déjà tordu de Franky ^_^:lol: .

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Note pour Tano:

Le Spirit était une drogue très particulière, se présentant sous la forme d’une poudre verdâtre. Préparée sous forme d’un liquide mousseux, c’est une drogue pour ceux qui sont assez fou pour la consommer
Il se mit alors à verser le contenu de la bourse dans le foyer de la pipe. C’était un sorte de poudre blanchâtre et crayeuse, vaguement phosphorescente…

Je tiens à te détromper, ce que prend Franky n'est pas du Spirit :pirate: ...

Here comes the suite...

Il se tourna alors vers Mehani puis avec un léger sourire au bord des lèvres, il s’adressa à lui d’une voix calme et posée :

« Je dois retourner à Dusts Falls au plus vite, il faudra combien de temps à ta médecine pour me remettre sur pied ? »

Le Ratskin, qui l’avait observé sans mot dire jusqu'à présent, semblait plongé dans une intense réflexion. Il humait doucement l’air imprégné de l’odeur de fumée narcotique. Puis sa voix grave et profonde résonna à nouveau dans la caverne :

« Tu veux retourner au grand village malgré le danger qui t’y attend, c’est un acte valeureux de ta part. L’esprit de la Ruche récompense toujours les braves… »

Franky l’observa un instant sans mot dire. Il y avait chez cet homme quelque chose qui le fascinait, une force tranquille et un esprit puissant qui semblait transcender les barrières de la pensée humaine. Mehani en savait plus sur Franky que n’importe qui d’autre : il sentait sa détresse et sa détermination. Il connaissait son passé, et pourtant il ne lui avait jamais rien dit de tout cela…

Puis le Ratskin, qui fixait la brume dansante dans l’air devant lui, reprit la parole :

« Tu seras sur pied dans trois jours. A ce moment là, je te conduirais au grand village car ainsi l'a voulu l’Esprit de la Ruche… »

Il se tourna alors vers Franky puis le fixa de son regard pénétrant :

« Je vais chasser de quoi manger. En attendant repose toi, ton corps en a besoin après les épreuves qu’il a subit… »

Puis Mehani se redressa, attrapa un fusil à double canon qui reposait sur une des parois de la grotte puis tourna les talons et disparut dans les ténèbres au dehors. Un silence pesant s’abattit alors dans la caverne et Franky se retrouva seul avec ses pensées…

Durant les jours qui suivirent, Mehani chassa des rats en quantité suffisante pour que Franky et lui puissent manger. Il veilla sur son patient avec une attention toute particulière, changeant régulièrement les pansements et appliquant de nouveaux cataplasmes.

Grâce à la médecine Ratskin, les plaies de Franky cicatrisèrent à une vitesse prodigieuse. Même sa blessure à la tête finit par guérir malgré sa profondeur et sa gravité. La plupart du temps, Franky restait allongé, mais régulièrement il prenait soin de se dégourdir les bras et les jambes en faisant quelques mouvements. Et très souvent, Franky restait seul durant de longues périodes pendant que Mehani partait à la chasse ou en exploration. C’est durant ces moments là que Franky réfléchissait au présent et à l’avenir.

Jamais Franky ne s’était senti aussi seul. Non pas parce que Mehani avait quitté son chevet, mais parce qu’à présent, plus personne ne pensait à lui. Il était définitivement seul car nul au monde ne se souciait plus de son sort…

Sa mère était morte il y a bien longtemps de cela, emportée par la maladie lors d’une épidémie de fièvre cérébrale, du temps où ils habitaient alors la cité-ruche, alors que Franky et son frère étaient encore jeunes. Puis c’était son père qui avait succombé lors de l’explosion de l’usine d’armement où il travaillait, dans le secteur industriel de la ruche. Franky était alors âgé de dix-huit ans, et son frère Johnny de dix…

C’est alors que Franky avait décidé de migrer dans le sous-monde, là où des gamins élevés à la dure avait une petite chance de s’en sortir.

Le père de Franky s’était fait beaucoup d’ennemis au sein de la guilde des marchands qui voyaient d’un assez mauvais œil ses engagements syndicaux et anti-patronat. Dans sa jeunesse, Franky s’était même imaginé que les marchands avaient fait sauter l’usine pour se débarrasser de son père. Ce n’est que plus tard qu’il avait fini par constater l’insignifiance de son paternel par rapport au lobby des marchands, et donc l’absurdité de sa thèse paranoïaque. Néanmoins, quitter la cité-ruche était ce que les deux frères avaient de mieux à faire pour échapper aux éventuelles représailles des marchands.

Puis Franky et Johnny avaient grandis au milieu de cet univers apocalyptique qu’est le sous-monde de Necromunda, se faisant une place au sein des gangs locaux grâce à leur réputation de durs à cuire et de teigneux.

Finalement, les années passant, ils étaient eux-même devenus des caïds respectés et fermement implantés dans le système sous-mondesque. Ils pouvaient même se considérer comme des privilégiés de par leur statut de chefs de gang craints et prospères. C’est alors que Franly avait connu Khayleen, alors que lui et son frère traînaient dans le repaire de la grosse Ursula. Immédiatement, Franky était tombé sous le charme de cette jeune fille dont la jeunesse et l’innocence contrastaient incroyablement avec l’univers glauque et sordide qui les entouraient.

Khayleen était une enfant au milieu de ce monde infernal, un rayon de lumière dans les ténèbres.

Et Franky avait immédiatement ressenti le besoin de la protéger et de l’aimer. Franky ne lui avait pas promis monts et merveilles. Pas d’argent, pas de promesses de rejoindre la cité-ruche, juste le serment de la chérir et de la protéger, au prix de sa vie s’il le fallait. Et c’était plus que tout ce qu’elle avait jamais espéré. Fille d’un humble couple de fermiers, elle n’avait jamais connu autre chose que la misère et la précarité. Une fois ces parents morts lors d’un règlement de compte entre maisons, elle avait dû se prostituer pour survivre. Et encore, elle avait eu la chance de tomber sur Ursula qui l’avait presque élevée comme sa propre fille.

Elle aussi avait immédiatement aimé Franky pour sa franchise, parce qu’il l’avait arrachée à la misère et qu’il l’avait aimée comme jamais personne ne l’avait fait auparavant. Mais Franky avait failli à sa promesse : il était vivant et maintenant elle était morte, partie pour toujours…

Des larmes de rage montèrent aux yeux de Franky. Tout cela avait commençé de façon si absurde : son frère s’était fait descendre par un desperado et dans sa vaine tentative pour le venger, Franky avait perdu le dernier être au monde qu’il chérissait, le seul peut-être qu’il ait jamais adoré.

« Johnny, espèce de salaud !!! », jura-t-il intérieurement alors que des larmes roulaient le long de ses joues, « Tout cela c’est de ta faute… »

Franky poussa un grognement de rage, seul dans sa caverne, puis se maudit d’avoir osé penser une chose pareille.

Jhonny, son cher frère, avec qui il avait tout partagé alors qu’ils n’avaient rien. Il avait veillé sur lui sans relâche et ce dernier avait toujours été un soutien. Dans les ténèbres du sous-monde, il avait donné à Franky une raison de vivre, une raison de survivre et de continuer sa route. Et à présent il était mort lui aussi….

Non, ce n’était pas sa faute…Franky le savait très bien. Sa rage se mua alors en une haine profonde alors qu’il repensait aux visages des Delaque, froid et immobiles comme ceux de statues de cire…

Ils allaient payer, ho oui payer pour toute les souffrance qu’il avait enduré. Pour chaque goutte de sang d’un être cher versé, des litres de sang Delaque seront répandu. Franky était prêt à déclencher une guerre pour cela, à mettre les rues de Dust Falls à feux et à sang s’il le fallait. La vengeance était tout ce qui lui restait, peu importe le reste…

Une froide détermination s’était emparée de l’esprit de Franky, mais la nuit et son cortège de ténèbres vinrent tourmenter l’âme inflexible de ce dernier en faisant rejaillir ses démons. La veille de son rétablissement complet, il fit un rêve dans lequel il revit son père :

Cette vision funeste revenait régulièrement hanter le sommeil de Franky. Il se revoyait le jour où à l’age de douze ans, debout au milieu du salon familial, son père lui avait annoncé tout en le regardant droit dans les yeux de son regard dur comme l’acier : « Tu n’es plus mon fils… »

Franky avait voulu pleurer ce jour là mais son père l’avait alors frappé durement au visage et lui avait dit qu’il ne serait jamais un homme s’il continuait à gémir ainsi.

C’etait généralement à ce moment que Franky se levait subitement au milieu de la nuit, le souffle haletant et le front en sueur.

Cette nuit donc, Franky se réveilla en sursaut et, au comble du désespoir, il enfouit sa tête dans ses mains. Il se mit à se lamenter en marmonnant pour lui-même :

« Ha, père…Pourquoi n’ai-je jamais réussi à vous haïr ?… »

Franky se le demandait souvent et pourtant il connaissait la réponse. Son père avait beau avoir été le pire des salauds, il lui avait enseigné une chose qui lui avait permis de survivre pendant longtemps dans cet univers atroce qu’était le sous-monde : Ne t’attache jamais à personne car le destin te les retirera tôt ou tard. C’est la peur de perdre un être cher qui rend les hommes faibles, et son père avait tout fait pour que Franky applique toujours ce principe, même le pire…

Franky gronda de rage et de frustration. Intérieurement il se disait :

« Vous aviez raison père, j’ai faibli. Regardez moi, j’ai faillit à la règle et maintenant je pleure la perte de Johnny et Khayleen…Pourtant il m’ont aidé à tenir le coup, mais à présent qu’ils sont partit… »

Après un long moment de réflexion Franky finit par se ressaisir. Il ne devait pas flancher, il devait se concentrer sur son objectif, se concentrer sur sa vengeance car c’est à travers elle qu'il exorciserait ses démons et apaiserait son âme. Franky avait reculé l’espace d’un instant mais il ferait tout pour ne pas commettre les mêmes erreurs, tout pour venger la mémoire des êtres chers qu’il avait perdu.

Le lendemain de cette nuit néfaste, Mehani ôta le dernier bandage de Franky, celui qui enserrait son front et derrière lequel, la blessure avait complètement cicatrisée.

Franky se sentait bien à présent ; ses muscles ne le faisait plus souffrir et toutes ses plaies avaient disparues à présent. Son esprit était toujours assailli de funestes pensées mais sa détermination n’avait jamais été aussi grande. Alors qu’il massait ses muscles engourdis, il se tourna vers Mehani qui s’occupait des derniers préparatifs du voyage :

« Je ne sais pas comment te remercier Mehani. Je te dois tout, j’ai une dette d’honneur envers toi. Demande-moi n’importe quoi et je le ferai ! »

Le Ratskin leva les yeux de son paquetage et Franky vit que son visage était toujours figé en une expression impassible :

« Tâche juste de ne pas oublier le peuple à qui tu dois ta survie… »

Franky se mit à sourire et acquiesça d’un hochement de tête :

« Tu peux compter sur moi. Les Dimaggio n’oublient jamais ceux envers qui ils sont redevables. Je le jure sur l’Empereur !!! »

Mehani ricana un instant puis répondit d’un ton franc :

« Je ne sais pas qui est cet Empereur sur lequel tu jures, mais je sais que je peux te faire confiance… »

Il boucla finalement son sac de voyage et le jeta par-dessus son épaule :

« Habille-toi à présent. Nous partons rejoindre ton village… »

Modifié par Fourberass
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Ben c'est toujours bien (évidemment :wink: ).

Mais j'ai trouvé bizarre que Francky vouvoie son père, après tout, c'était une simple famille de la cité-ruche, pas des bourgeois de la Pointe... :D .

Au fait, désolé pour le spirit, je me suis évidemment gourré :wink: . Mais vu la déscription des effets que donne Mehani, çà y fait quant même vachement penser :D .

Allez, une petite correction ortho, quant même (vengeance :pirate: ):

Il humait doucement l’air empreigné
le danger qui t’y attends

Pas de s, me semble-t-il...

il sentait sa détresse et sa détermination. Il connaissait son passé, et pourtant il ne lui avait jamais rien dit de tout cela…

Rien à voir avec l'ortho mais au fait, comment le Ratskin peut connaître son passé :wink: ?

alors que Franky et son frère étaient encore jeune.

Un s manque :D .

Même sa blessure à le tête finie

L'une des faute que tu fais le plus souvent :wink: .

avait eu la chance de tomber sur Ursula qui l’avait presque élevée comme sa propre fille

Un point manquant en fin de paragraphe ^_^ ...

Le père de Franky s’était fait beaucoup d’ennemis au sein de la guilde des marchands qui voyaient d’un assez mauvais œil ses engagements syndicaux et anti-patronat.

Ya tout çà dans une cité ruche :wink: ? D'habitude, quant un syndicat nait, on tire dans le tas, dans l'Imperium :D:wink: .

Bon je crois que j'en ai vu d'autre mais je ne les retrouve pas.

Good luck pour la suite :skull: .

TH, qui a présent va entraîner ses Orques pour les matchs de demain (oulà déjà 22:49 :D:rolleyes: ).

Modifié par Tano Heefa27
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Merci pour l'orthographe, je crois que moi aussi je fatigue :skull: ...

Mais j'ai trouvé bizarre que Francky vouvoie son père, après tout, c'était une simple famille de la cité-ruche, pas des bourgeois de la Pointe...

Ce n'est pas forcement du snobisme mais aussi une marque de respect (ou de crainte):rolleyes: ...

Rien à voir avec l'ortho mais au fait, comment le Ratskin peut connaître son passé  ?

Tu aimerais bien le savoir hein?:pirate: ...

Ya tout çà dans une cité ruche  ? D'habitude, quant un syndicat nait, on tire dans le tas, dans l'Imperium   .

Sauf quand ça s'organise en secret. Comme une sorte de secte quoi, d'ou représsion...

Good luck pour la suite  .

Merki :D !!!

PS à Crilest et Gemini Dragon:Je vous ai vu en train de lire le texte et pas commenter, bande de vilains :wink:^_^ !!!

Modifié par Fourberass
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Merci pour l'orthographe, je crois que moi aussi je fatigue  ...

Dans ce domaine-là, tu sras jamais plus fort que moi :skull: (la fatigue donc, hein, pas l'ortho :D:D ).

Ce n'est pas orcement du snobisme mais aussi une marque de respect (ou de crainte) ...

Soit mais çà n'empêche pas que sa parait bizarre quant même... ^_^ . Enfin bon j'ai rien a dire après tout, c'est un peu logique quant on pense aux conditions des cités ruches :wink: .

Tu aimerais bien le savoir hein? ...

Ben oui, quant même :wink: . Mehani serait-il psyker :pirate: ? Ou est-ce encore l'EdR qui lui a tout raconté :wink: ? (Sacré EdR va B) ...).

Sauf quand ça s'organise en secret. Comme une sorte de secte quoi, d'ou représsion...

Mouais, OK, je comprend mieux :wink: .

Merki  !!!

PS à Crilest et Gemini Dragon: Je vous ai vu en train de lire le texte et pas commenter, bande de vilains  !!!

De rien, évidemment :D . C'est vrai que franchement c'est dommage de passer à côté d'un tel texte :D .

TH, franchement séduit par le Sous-Monde, qui à tout aussi Franchement interêt à travailler un peu ses Orques sans quoi il vont faire tache demain sur le terrain :rolleyes: .

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je te conduirais au grand village car ainsi la voulu l’Esprit de la Ruche
...ainsi l'a voulu...
tourna les talons et disparu dans les ténèbres
...disparut...
Jamais Franky ne s’était sentit aussi seul.
...senti...
Ce n’est que plus tard qu’il avait finit par constater l’insignifiance de son paternel
...fini...
Néanmoins, quitter la cité-ruche étaient ce que les deux frères avaient de mieux à faire
...était...
Puis Franky et Johnny avaient grandit au milieu de cet univers apocalyptique
"grandis", non ???
Finalement, les années passants
je pense pas que le "s" est à sa place ici...
charme de cette jeune fille dont la jeunesse et l’innocence contrastait incroyablement
jeunesse et innocence -> "contrastaient"...
Franky avait immédiatement ressentit le besoin de la protéger et de l’aimer
...ressenti...
Et c’était plus que tout ce qu’elle avait jamais espérée.
...espéré.
elle avait du se prostituer pour survivre
"dû", non ???
Elle aussi avait immédiatement aimé Franky pour sa franchise, parce qu’il l’avait arraché à la misère et qu’il l’avait aimé comme jamais personne ne l’avait fait auparavant
...arrachée... ...aimée...
Mais Franky avait faillit à sa promesse
...failli...
Des larmes de rages montèrent aux yeux de Franky. Tout cela avait commençer de façon si absurde : son frère c’était fait descendre par un desperado
"rage", non ??? ...commencé... ...s'était...
qu’il repensait aux visages des Delaque, froid et immobiles
singulier ou pluriel...
pour toute les souffrance
...souffrances...
Pour chaque gouttes de sang
j'aurais mis "goutte"...
peut importe le reste…
peu...
Une froide détermination c’était emparée de l’esprit de Franky
...s'était...
C’est généralement à ce moment que Franky se levait subitement au milieu de la nuit
les temps ne concordent pas...
en marmonnant pour lui même
...lui-même
Pourquoi n’ai-je jamais réussit à vous haïr
"réussi", non ???
C’est la peur de perdre un être cher qui rend les hommes faible
"faibles", non ???
j’ai faiblis
"faibli", non ???
j’ai faillit
"failli", non ???
Franky finit par se ressaisit
...ressaissir...
c’est à travers elle qui exorciserait ses démons
...qu'il...
la mémoire des êtres chers qu’il avait perdu.
"perdus", non ???
ses muscles ne lui faisait plus souffrir
...ne le faisaient plus souffrir.../...ne lui faisaient plus mal...
Son esprit était toujours assaillit
...assailli...
il se tourna vers Mehani qui s’occupait les derniers préparatifs du voyage
"des", non ???
Demande moi n’importe quoi et je le ferais !
"demande-moi", non ??? j'aurais mis "ferai"...
Il se revoyait le jour où à l’age de douze ans, debout au milieu du salon familial, son père lui avait annoncé tout en le regardant droit dans les yeux de son regard dur comme l’acier : « Tu n’es plus mon fils… »
je dois avouer, j'ai pas compris... rite de passage ??? punition ???
Rien à voir avec l'ortho mais au fait, comment le Ratskin peut connaître son passé  ?

Tu aimerais bien le savoir hein?:pirate: ...

non...

en fait, si!!!

PS à Crilest et Gemini Dragon:Je vous ai vu en train de lire le texte et pas commenter, bande de vilains :rolleyes::skull:  !!!
même pas vrai!!!

j'ai commenté (mais à haute voix, et sans rien taper...)

bon, c'est rien du tout que la faute des Delaque, on est d'accord, et j'espère qu'ils vont en prendre plein la ....

(grrr, la vengeance de celui qui a tout perdu, c'est pas beau à voir, vous allez déguster...)

Modifié par Gemini Dragon
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Fourberass devant son écran: Tout ça :pirate: !!!

Merci donc à Gemini pour sa correction :D , qui sera toujours la bienvenue à l'avenir :skull: !!!

je dois avouer, j'ai pas compris... rite de passage ??? punition ???

Vous avez vu juste mon ami B) !!!

bon, c'est rien du tout que la faute des Delaque, on est d'accord,

On est daccord :rolleyes: ...

Modifié par Fourberass
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Fourberass devant son écran: Tout ça :pirate: !!!

euh... j'en ai rajouté, j'avais pas fini...

(saletés de boutons, ...se ressemblent tous, j'ai confondu ajouter et previsualisation...)

Merci donc à Gemini pour sa correction :skull: , qui sera toujours la bienvenue à l'avenir :rolleyes: !!!

ah ben merci du merci...

et j'ai mis un petit commentaire...

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Quelques minutes plus tard, Franky avait endossé ses vieux vêtements et se préparait à partir. Il suivit alors Mehani qui s’engouffrait hors du boyau de la grotte pour rejoindre la surface.

Le repaire de chasse de Mehani était en fait une petite cavité souterraine aménagée sous les désolations de cendre et dont l’entrée était dissimulée par un énorme rocher provenant certainement d’un effondrement. Lorsque Franky atteint la surface à la suite de Mehani, il dut plisser les yeux malgré la faible lueur artificielle qui éclairait le paysage alentour. Il jeta alors un regard circulaire aux environs .

Une immense plaine de cendres grises s’étendait à perte de vue. De-ci de-là, émergeaient parfois de cet immense amas de cendre de vieilles ruines ou de grandes poutres d’acier rouillé, témoignages de la première colonisation qui s’était tenue là autrefois.

Et quelque part au delà des ténèbres miasmatiques qui occupaient l’horizon, se trouvait la colonie de Dusts Falls et la clef des problèmes de Franky.

Ce dernier prit une grande bouffée d’air qu’il respira avec délectation. Certes il n’était pas de toute première fraîcheur mais la proximité des ventilateurs géants, suspendus au plafond du dôme et alimentant la ruche en air frais, le rendait viable.

C’était toujours mieux que l’atmosphère polluée par les usines de la colonie, et surtout c’était sa première bouffée d’air frais depuis une semaine qu’il restait enfermé dans la grotte du Ratskin à attendre d’être complètement guéri. Franky massa son cou raidi par l’immobilité et poussa un lourd soupir de soulagement. L’inaction de ces derniers jours lui avait été néfaste car elle l’avait obligé à trop réfléchir. A présent, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses et se plonger dans le feu de l’action.

Mehani, le fusil sur l’épaule, commençait déjà à s’enfoncer rapidement dans les étendues de cendres.

Franky lui emboîta immédiatement le pas et le Ratskin se tourna alors vers lui :

« Surtout ne me quitte pas d’une semelle… », lui dit-il de sa voix rauque, « Il y a trois heures de marche d’ici au grand village et les dangers seront nombreux sur la route… »

Franky acquiesça d’un signe de la tête. On pouvait faire confiance aux Ratskins pour connaître la route à suivre dans le sous-monde, et pour en éviter toutes les embûches.

Voici donc nos deux amis déambulant au milieu des cendres du sous-monde tel deux mornes fantômes errant dans un paysage de mort et de destruction.

Bien sur, grâce à l’expérience de Mehani, qui avait été élevé dans la zone depuis son plus jeune age, ils purent éviter tous les dangers avec une efficacité extraordinaire.

Franky fut subjugué par la capacité de son compagnon à éviter les zones radioactives et les endroits infestés de vermines mutantes grâce aux quelques indices que le Ratskin trouvait sur sa route. Grâce à son expérience indigène, ils purent échapper aux groupes de hors la loi en maraude, aux terribles conques des cendres, et Mehani sauva Franky de justesse d’une chute dans un étang de boue radioactive alors qu’ils longeaient une crevasse menant à l’Abysse.

Le voyage ne fut néanmoins pas de tout repos et tout deux furent heureux, au bout de quelques heures, de voir apparaître au loin les contours torturés des faubourgs de Dusts Falls.

Mehani et Franky, perchés sur une butte de cendres noires, contemplèrent en silence la vision de cette immense agglomérat de bâtiments aux formes tourmentées, émergeant de la désolation tel un gigantesque Béhémoth au milieu d’une mer de cauchemar. La cité était littéralement suspendue au dessus du vide de l’Abysse et paraissait pouvoir sombrer dans les profondeurs obscures à la moindre secousse. Une immense chape de fumée noire recouvrait la colonie d’un nuage de ténèbres, rendant le tout encore plus inquiétant. Et pourtant, Franky se sentit ravivé par cette vision et une pressante envie de rejoindre les murs de la colonie s’empara de lui.

Il se tourna alors vers son compagnon de voyage et vit que ce dernier contemplait le spectacle de la colonie avec une crainte mêlée de dégoût.

Pour lui, Dusts Falls était un monde à part. Un endroit corrompu par le vice des colons et par un système régi par des concepts qui étaient complètement étrangers aux Ratskins. Mehani lui avait avoué ne jamais avoir osé pénétrer dans l’enceinte de la colonie où de toute façon il aurait été considéré d’un mauvais œil. Pour lui, il était inconcevable de vivre dans un endroit pareil. Mais pour Franky, aucun endroit dans le sous-monde ne valait mieux que les autres. Et puis, il devait revenir ici car derrière les murs d’enceintes noirs de crasse de la cité se trouvait une souillure encore plus immonde qu’il se devait d’éradiquer, et il n’attendrait pas une minute de plus.

Mehani tourna à son tour son regard impassible vers Franky et s’adressa à lui d’une voix toujours solennelle :

« C’est ici que nos chemins se séparent Franky Dimaggio. Je te souhaite bonne chance dans ta quête de vengeance et surtout n’oublie pas ta promesse… »

Il tendit alors sa main vers Franky et ce dernier lui accorda une solide poignée de main tout en le fixant d’un air entendu :

« Ne t’inquiète pas pour ça, je saurais te prouver ma reconnaissance tôt ou tard… »

« Si tu survis bien sûr… », rétorqua le Ratskin avec ironie.

« Tu peux compter sur moi. Je suis assez bon pour défier la mort… », répondit Franky avec aplomb.

Mehani partit d’un rire franc, que Franky n’aurait jamais pensé entendre dans la bouche du taciturne Ratskin :

« Ta prétention est sans limite Franky Dimaggio, mais j’espère pour toi que tu as raison… »

Puis le Ratskin reprit son fusil en bandoulière et fouilla dans sa besace de cuir. Il en sortit alors un poignard rituel Ratskin à lame longue, dentelé et avec un tranchant aussi aiguisé qu’une lame de rasoir.

Il le tendit à Franky d’un geste cérémonial :

« C’est le seul arme que je peux te confier. », dit-il d’un ton grave, « Prends en soin et elle prendra soin de toi. Maintenant va et que l’Esprit de la Ruche veille sur toi ! »

Franky le remercia d’un hochement de tête, puis avec un geste d’adieu de la main, Mehani tourna les talons et disparut vers les immensités de cendres.

Franky resta seul à contempler le poignard dont la lame luisait doucement dans la leur semi-crépusculaire du sous-monde.

« Et ben… » se dit-il avec amertume, « Je ne vais pas aller loin avec ça… ».

Néanmoins, il le rangea précieusement dans sa botte de Synthécuir puis fit volte-face en direction de Dusts Falls. Alors qu’il descendait lentement la butte de cendres et de déchets vers les portes de la colonie, il se mit à penser sombrement :

« Pourvu que je ne rencontre pas de vieilles connaissances. Il va falloir que je fasse profil bas… »

Puis il noua une vielle bande de tissu rapiécé autours de sa tête et se dirigea vers l’entrée principale de la colonie.

Quelques minutes plus tard, Franky se trouvait mêlé à la foule qui se pressait devant les immenses portes de la cité.

La plupart des gens cherchant à gagner l’enceinte de la colonie faisaient partie des caravanes de marchands, des ouvriers revenant des fermes à champignons et des champs de scories à l’extérieur de la ville. Il y avait aussi des groupes de nomades venus d’autres colonies ou de territoires extérieurs, des étrangers de passage tel que Franky, des gangs revenant d’expédition dans les désolations voir même de nouveaux colons venus s’installer à Dusts Falls.

Après avoir passé un rapide contrôle de la milice lourdement armée gardant les portes de la colonie, Franky put s’engouffrer librement à travers les sombres ruelles de Dusts Falls à la recherche de son objectif.

Bientôt les tours de garde et leurs miradors bardés de mitrailleuses lourdes disparurent du champ de vison de Franky qui finit par atteindre le cœur de la colonie. Ce dernier se mit à longer les murs sombres des étroites ruelles qu’il empruntait. Franky espérait ne faire aucune mauvaise rencontre car seul et avec un poignard comme unique arme, il risquerait fort de faire pale figure. En effet Franky avait laissé derrière lui un certain nombre d’ennemis et nombre d’entre eux rêveraient de clouer sa tête au dessus de la porte de leur terrier. Heureusement pour lui, Franky était censé être mort, ce qui réduisait les chances qu’il avait de se faire reconnaître.

Franky décida de s’éloigner des rues encombrées du centre en obliquant rapidement dans un petit passage obscur et enjamba des monceaux de déchets puant pour parvenir jusqu’au bout de la ruelle.

Fort heureusement pour lui, il n’était plus très loin du but et il arriverait à destination quelques blocs plus loin. Il longea le bout de la voie et déboucha sur une nouvelle rue tout aussi sombre et lugubre que la précédente. Un vague murmure venu des artères principales de la colonie résonnait vaguement et les bouches d’égout environnantes vomissaient d’épais nuages de brume blanchâtre. Lorsqu’il les vit, Franky grimaça de dégoût en repensant à son funeste séjour dans les égouts de la colonie.

Puis soudain, il cru apercevoir une ombre se déplacer vaguement dans son champ de vision puis il sentit le contact dur d’un canon que l’on enfonce entre ses omoplates.

Franky entendit un cliquetis et sursauta :

« Merde !!! », jura-t-il intérieurement, « Tu commences à rouiller mon vieux Franky. Tu seras bientôt prêt pour la retraite… »

Puis une voix d’outre-tombe résonna gravement dans son dos. Ses accents persiflant ne laissaient aucun doute sur l’évidente joie malsaine de l’homme qui le mettait en joue :

« Bouge plus Franky, ou t’es un homme mort !!!… »

Modifié par Fourberass
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Wow c'est très bon, continue :pirate: .

Sinon j'ai pas grand chose à dire: on va savoir ce qui va se passer avec les Revenants, je suppose, mais aussi avec... quelqu'un dont je crois connaître le nom :skull: .

Quelques fautes d'innatention comme d'hab:

de vielles ruines ou de grandes poutres d’acier rouillé, témoignages d’une civilisation ancienne qui s’était tenue là autrefois.

Le mot ville serait plus approprié que civilisation... :D .

mais la proximité des ventilateurs géants alimentant la ruche en air frais le rendait viable.

Hmh... je suppose que ce sont des ventilos géants accrochés au plafond du dôme contenant Dust Falls :D . Essaye de la préciser, please :wink: .

Bien sur grâce à l’expérience de Mehani,

Il manque une virgule, comme souvent :wink: .

tel un gigantesque Béhémoth au milieu d’une mère de cauchemar.

...mer, I presum ^_^ .

de fumée noir

Un ptit "e" engloutit par les émanations :wink: .

« C’est ici que nos chemins se séparent Franky Dimaggio. Je te souhaite bonne chance dans ta quête de vengeance et surtout n’oublie pas ta promesse… »

Ponctuations :wink: .

Il tendit alors sa main vers Franky et ce dernier lui accorda une solide poignée de main tout en le fixant d’un air entendu :

Yen a un de trop pour la phrase. :wink:

« Si tu survis bien sur… »
« Ta prétention est sans limite Franky Dimaggio,

Ponctuation :D .

« C’est le seule arme que je peux te confier. »,

Ben il ne lui rend pas ses armes modernes :rolleyes: ? A moins que Franky les ait paumé dans les égouts... :D .

doucement dans la lueur semi-crépusculaire
La plupart des gens cherchant à gagner l’enceinte de la colonie faisaient partie des caravanes de marchands

Parce qque ssinon çà sonne pas bien :wink: .

Voilà, c'est tout ce que j'ai relevé :D . Good luck for the suite :wink: .

TH, qui va maintenant peindre la mascotte de son équipe orque...

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Franky, Franky, Franky...

faut faire gaffe, vieux... survivre à tout ça, et se faire choper comme le premier juve venu...

bon, on règle la rencontre, on trouve du matos, et on fout LE grand bordel chez les Delaque...(et leurs potes...)

enfin, j'espère...

à pat ça:

il du plisser les yeux
dut...
Une immense plaine de cendres grises s’étendait à perdre de vue
"à perte de vue", non ???
De-ci de-là, émergeaient parfois de cet immense amas de cendre de vielles ruines
vieilles...
Franky massa son cou raidit par l’immobilité
"raidi", non ???
la vision de cette immense agglomérat de bâtiments aux formes tourmentés
"tourmentées", non ???
un système régit par des concepts
"régi", non ???
complètement étrangers au Ratskins
de toutes façon
singulier ou pluriel...
Ne t’inquiètes pas pour ça
c'est sûr pour le "s" ???
Si tu survis bien sur
bien sûr...
Mehani parti d’un rire franc
partit...
Il en sorti alors un poignard rituel Ratskin
sortit...
Mehani tourna les talons et disparu vers les immensités de cendres
disparut...
Je ne vais pas allez loin avec ça…
aller...
Pourvu que je ne rencontre pas de vielles connaissances
vieilles...
Franky pu s’engouffrer librement
put...
Franky était sensé être mort
"censé", non ???
Lorsqu’il les vis, Franky grimaça
vit...
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Merci à tous pour mon orthographe décidément déficiante (ça doit être les reflets du soleil sur l'ecran quand je suis au bord de la piscine B) ...)

Le mot ville serait plus approprié que civilisation...

Je me suis mal exprimé, c'est changé :skull: !

Hmh... je suppose que ce sont des ventilos géants accrochés au plafond du dôme contenant Dust Falls  . Essaye de la préciser, please  .

Idem :wink: ...

Ben il ne lui rend pas ses armes modernes  ? A moins que Franky les ait paumé dans les égouts...

Ben oui malheuresement :rolleyes: ... .

Voilou, la suite quand je peux :D ...

Fourberass, dernier jour de vacance dans le var :pirate: ...

Modifié par Fourberass
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La suite, j'espère que ça vous plaït toujours :pirate:...

Franky poussa un profond soupir de lassitude et leva lentement les mains en l’air en signe de reddition. C’était le seul mouvement que son ennemi pouvait tolérer mais surtout c’était important pour la suite des évènements…

« Salut Bolton… », dit Franky d’un ton résigné et désinvolte, « Ca fait un bail, qu’est ce que tu deviens ? »

« Ca va, la forme… », répliqua ce dernier d’un ton jubilatoire, « En fait, je ne me suis jamais senti aussi bien !!! », insista-t-il en enfonçant toujours plus profondément le canon de son arme dans le dos de Franky.

Franky grogna d’amertume et de frustration. De toutes les petites frappes qui hantaient les bas-fonds de Dusts Falls, il avait fallu qu’il tombe sur Jeremiah Bolton. Si Johnny pouvait le voir, il serait mort de honte…

Franky se souvenait très bien de Jeremiah Bolton, et même si présentement, il ne pouvait voir son visage, il imaginait parfaitement le hideux rictus qui devait déformer sa non moins disgracieuse figure. Bolton était un homme de petite taille, avec de long cheveux noirs poisseux, ainsi qu’un faciès anguleux et creusé par la drogue et la vérole, qu’il avait contractée à force d’orgies dans les bouges les plus infâmes de la colonie.

Et son œil, unique et noir comme les ténèbres les plus profonde… Cet œil cyclopéen qui vous fixait avec mépris et malfaisance.

Pourtant, la dernière expression que Franky avait pu observer dans le regard de cet homme, c’était la crainte et l’horreur, juste avant qu’il ne lui crève un des ses deux yeux noirs comme de la suie, à l’aide d’un tesson de bouteille de Whyskar. Depuis, Franky et Bolton n’étaient plus exactement en bons termes tous les deux…

Jeremiah Bolton était un petit truand qui passait sa frustration sur des putes et des camés de la vieille ville.

Il était à la tête d’une modeste bande de coupe-gorges, tous vêtus de noir, dans un style gothique. Ils s’étaient surnommé les excavés et certains prétendaient qu’ils adoraient en secret les dieux du Chaos. Ils faisaient leur business en raquettant des colons isolés et en se livrant à des casses minables. Mais ils profitaient essentiellement de leur réputation mystérieuse et obscure pour effrayer les autres gangs de la colonie.

Le problème, c’est que leur petit numéro n’avait pas marché sur les Dimaggio, et lorsque les excavés s’étaient frottés aux gars de Franky, cela avait fait des étincelles…

Les Gothiques du dimanche avaient fui la queue entre les jambes, et Bolton s’était retrouvé seul face à Franky et son frère. Franky lui avait expliqué sa façon de penser, et pour être sur qu’il comprenne bien la leçon, il l’avait délesté de son œil gauche, en souvenir de cette cuisante défaite.

Cette orbite vide avait pour but que Jeremiah Bolton n’oublie jamais les frères Dimaggio, et on peut dire que ça avait sacrément bien fonctionné…

A présent, Franky était à la merci de cette petite vermine et il se maudissait pour son manque de prudence, dans son désir insensé d’atteindre son objectif au plus vite.

Il entendit les bruits de pas feutrés de deux autres personnes derrière lui : sûrement des hommes de main de Bolton. La situation était tendue mais Franky se devait de ne pas perdre son sang froid.

« Alors Franky… », continua Bolton d’un ton persiflant, « T’as plutôt bonne mine pour un macchabée… »

« Les rumeurs qui font état de ma disparition sont plus qu’exagérées… », répondit Franky d’un ton désinvolte, dans l’espoir de gagner du temps.

« Pourtant lorsque la milice à débarqué dans ton repaire il y quelques jours, il n’y avait plus que des cadavres !!! », rétorqua Bolton d’un ton mesquin, « Quel dommage que je n’ai pas pu assister à cela ! Toute ta bande de copains en train de crever et surtout l’espèce de petite pute qui était en permanence accrochée à ta queue… »

Les épaules de Franky tremblèrent de façon imperceptible. Si Bolton avait pu croiser son regard en cet instant, il aurait pâlî d’horreur.

« Mais il semblerait que tu ais réussi à t’en sortir. Il fallait que tu sois bien con pour revenir ici te faire chopper !!! Je sais pas qui a liquidé toute ta petite bande, mais c’est sûrement les mêmes que ceux qui ont buté ton connard de frère, je me trompe ?… »

Les dents de Franky se serrèrent, tout comme ses poings, faisant craquer le Synthécuir de ses gants.

« Mais t’inquiète pas Franky, je vais finir le boulot pour eux. Tu vas pouvoir rejoindre ton cher frangin en enfer… »

Bolton et ses acolytes explosèrent d’un rire aigu et métallique. On aurait dit les coassements d’une bande de corbeaux. Franky respira profondément et serra les poings si fort qu’il fit craquer les phalanges de ses doigts. Peu à peu il retrouvait son calme, il fallait qu’il se concentre s’il voulait survivre.

« Ha, mon bon Franky… », reprit Bolton de son air sardonique, lorsqu’il eu enfin fini de rire, « Depuis le temps que je rêvais de t’enfoncer ce long truc dur dans le dos… », s’exclama-t-il, en faisant tinter l’acier du canon son arme, d’une chiquenaude de la main.

Franky ricana doucement de ses mots fort mal choisis :

« Mon pauvre Bolton, j’ai toujours su que t’étais un peu pédé… »

Franky sentit le canon du revolver trembler dans son dos. Puis il entendit un grognement de rage, ainsi que le cliquetis d’un chien que l’on vient d’armer.

« Espèce d’enfoiré !!! », gronda Bolton d’une voix haineuse, « Tourne-toi que je puisse voir ta gueule lorsque je vais te crever !!! »

Franky recommanda son âme à l’Empereur puis passa à l’action…

Dans un premier temps il fit mine de pivoter lentement sur lui-même. Puis, rapide comme l’éclair, il fit volte-face à toute vitesse tout en projetant son coude vers la figure de Bolton.

Ce dernier, surpris par la rapidité d’action de Franky, eut à peine le temps de presser la détente. Le coup partit dans un grondement sourd puis vint riper sur les côtes de Franky avec un grincement sinistre. Il y eut une gerbe de sang, Franky grogna de douleur, mais le coup atteint tout de même son but.

Le coude de Franky vint s’écraser sur le nez aquilin de Bolton dans un grand bruit d’os brisé. Ce dernier tourna sur lui-même avec un grand filet de sang et manqua de tomber à la renverse. Franky aperçut du coin de l’œil les deux excavés un peu plus loin qui, surpris par cette soudaine réaction, commençait seulement à porter la main à leurs pistolets.

Le sang de Franky ne fit qu’un tour et il ne lui fallut qu’un instant pour réagir en conséquence : Il agrippa Bolton par le col de son manteau et le ramena jusqu'à lui pour s’en servir de bouclier humain. Ce dernier, complètement sonné par l’attaque de Franky, n’opposa aucune résistance.

Les deux hommes de main, qui brandissaient maintenant leurs armes, hésitèrent à ouvrir le feu sur Franky car ils avaient toutes les chances de toucher leur patron.

Cette hésitation était plus qu’il n’en fallait à Franky pour réagir à nouveau avec rapidité. Il s’empara prestement du pistolet automatique qui pendait mollement dans la main de Bolton, puis ouvrit le feu sur le premier excavé. La balle atteignit ce dernier entre les deux yeux, le tuant net sur le coup.

Le second homme de main, hurlant de rage et de terreur se mit à tirer frénétiquement sur Franky. Le bruit des détonations envahit la ruelle comme le grondement d’un orage.

Dans son souci d’épargner son maître, la plupart des balles vinrent siffler autours de Franky et de son bouclier humain. Un projectile atteignit néanmoins Bolton au bras, et ce dernier poussa une longue plainte douloureuse. De son côté, Franky ajusta son tir et ouvrit à nouveau le feu. La balle vint toucher la cible à la mâchoire, arrachant cette dernière dans une explosion de sang et de débris d’os brisés. Le corps de l’excavé tomba lourdement au sol, puis un silence pesant s’abattit sur la ruelle.

« Bande d’amateurs… », pensa sombrement Franky. Ce dernier tenait toujours fermement Bolton par le cou, qui ne cessait de gémir de douleur à cause de son nez fracassé et de son bras éclaté.

Franky le poussa rudement en avant et il vint s’écraser lourdement sur le sol de béton. Il poussa un cri de douleur rauque puis se retourna tant bien que mal vers Franky, qui le dominait de toute sa hauteur, le canon de son arme encore fumant dans sa main droite. Bolton poussa un cri de panique suraigu. Son bras gauche pendait mollement le long de son flanc et de sa main droite, il tentait désespérément d’endiguer le flot de sang qui dégoulinait de son nez en bouillie.

Lorsqu’il aperçut une lueur de haine féroce briller dans les yeux de Franky, il se mit à gémir de plus belle :

« Je t’en prie Franky !!! Ne me tue pas !!! », hurlait-il hystériquement, « Je ferais ce que tu veux !!! Je te le promet !!! Pitié Franky, pitié !!! »

Le visage de Franky se crispa en une grimace haineuse. Les gens comme Bolton ou Valens le répugnaient plus que tout au monde. Ils étaient des larves abjectes : s’attaquant aux faibles ou s’abritant derrière des hommes de mains, et soudain atrocement obséquieux quand la mort se profilait à l’horizon. Franky n’avait aucune estime pour ce genre de types, ils ne méritaient que de mourir, un point c’est tout…

« Désolé Bolton… », murmura Franky d’une voix rauque et profonde, « T’as pas choisi le bon jour pour m’emmerder… »

L’œil de Bolton faillit jaillir de son orbite, puis il poussa un hurlement de terreur. Son cri fut bien vite étouffé par la détonation de l’arme alors que Franky lui tirait une balle en pleine tête.

L’instant d’après, le sang et la cervelle de Bolton maculait le sol de la ruelle et se confondait avec celle de ses acolytes.

Franky poussa un profond soupir. Son regard noir fixait le cadavre de Bolton gisant misérablement sur le sol froid et humide de cette ruelle obscure, perdue au milieu de cette ville décadente. Une fin à sa mesure en somme…

Franky émergea de ses pensées et enfouit alors le revolver nouvellement acquis dans le revers de son manteau. Il sentit alors un élancement dans son flanc droit. Il observa sa blessure : elle était profonde mais pas gravissime, avec des soins elle cicatriserait vite. Franky en avait vu d’autre…

Puis il se dit qu’il était temps de déguerpir, les coups de feu risquaient d’alerter la milice. Et puis de toute façon, il avait autre chose de plus important à faire…

Il enjamba le corps sans vie de Bolton puis passa à côté d’un des deux excavés, toujours en vie malgré sa mâchoire manquante. Ce dernier gémissait faiblement et son visage était noyé de sang comme de larmes. Lorsqu’il aperçut Franky, il tendit péniblement le bras et attrapa la cheville de ce dernier, dans un geste qui aurait pu être une supplique mais tout aussi bien une agression. Franky, qui n’était vraiment pas d’humeur, dégagea vivement sa cheville puis écrasa la main de l’excavé d’un grand coup de talon, lui arrachant un nouveau cri de douleur.

Dans une grande envolée de manteau, Franky se dirigea vers la sortie de la ruelle, traversa l’épais nuage de brume blanchâtre, puis disparut dans les ténèbres.

Quelques minutes plus tard, il frappait à la lourde porte de plastacier, fichée dans le mur d’enceinte en rocbéton qui gardait l’objet de sa visite.

Après quelques instants où les bruits sourds et métallique résonnèrent dans la nuit, le judas vint s’ouvrir dans un grincement strident puis une voix éraillée retentit derrière la porte blindée :

« Qui va là ?!? »

« Je suis Franky Dimaggio… », répondit gravement le visiteur, « Je viens voir le Commodore… »

Modifié par Fourberass
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La suite, j'espère que ça vous plaït toujours
mais oui, mais oui !!!

Franky fait un peu d'exercice, récupère un flingue...

un petit échaufffement "sympa" avant la grande parade, quoi...

Les rumeurs qui font état de ma disparition sont plus qu’exagérées
je connais cette phrase...
je ne me suis jamais sentit aussi bien
senti...
un faciès anguleux et creusé par la drogue et la vérole, qu’il avait contracté
contractée...
Franky et Bolton n’étaient plus exactement en bon terme tous les deux…
en bons termes...
Les Gothiques du dimanche avaient fuit la queue entre les jambes
fui...
Cet orbite vide avait pour but que Jeremiah Bolton n’oubli jamais les frères Dimaggio
"cette", non ??? n'oublie...
Toute ta bande de copain en train de crever et surtout l’espèce petite pute
copains... espèce de petite pute... (rien de personnel...)
il aurait pâlît d’horreur
"pâli", non ???
Mais t’inquiètes pas Franky
t’inquiète...
Ce dernier, surprit par la rapidité d’action de Franky
surpris...
Il eut une gerbe de sang, Franky grogna de douleur, mais le coup atteint tout de même son but.

"Il y eut", non ??? j'aurais mis "atteignit"...
Franky aperçu du coin de l’œil
aperçut...
il ne lui fallu qu’un instant
fallut...
Le second homme de main, hurlant de rage et de terreur se mit à tirer frénétiquement sur Franky. Le bruit des détonations envahit la ruelle comme le grondement d’un orage.

Dans son souci d’épargner son maître, la plupart des balles vinrent siffler autours de Franky et de son bouclier humain.

je trouve la tournure... gênante...
Son bras gauche pendait mollement le long de son flanc et de sa main droite, il tentait désespérément d’endiguer le flot de sang qui dégoulinait de son nez en bouillie.
une "," après flanc serait bienvenue, je pense...
Je te le promet
"promets", non ???
Les gens comme Bolton ou Valens le répugnait plus que tout au monde
répugnaient...
L’instant d’après, le sang et la cervelle de Bolton maculaient le sol de la ruelle et se confondaient avec celle de ses acolytes.
il y a un problème avec cette phrase, je trouve...
Il enjamba le corps sans vie de Bolton puis passa à côté d’un des deux excavé
excavés...

du classique pour la plus grande partie...

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Très bon, bien que court :pirate: . Pourquoi tu demande si on aime toujours? C'est clair, non :wink:^_^ ?

Pour l'ortho, il me semble que Gemini a signalé toutes les fautes que j'avais moi même repréré (et bien plus encore :D ). Merci à lui, qui me donne un temps précieux.

Pour le texte en général, j'ai bien aimé l'action, extrémement bien décrite :rolleyes: . Bien sur vu la longueur j'ai pas grand chose à dire. Vu la fin, sa sent le recours à la société-secrête-dont-le-chef-a-une-dette-de-vie-envers-Francky :D .

Ce qui ne m'empêche nullement, bien au contraire, de dire que j'attend la suite avec une impatience plus que jamais difficile à contenir :wink::skull: .

TH, orkoïdotélhiste (enfin, collectionneur d'orkoïdes quoi :wink: ).

Modifié par Tano Heefa27
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Salut les gens :evilgrin: !

Je passe en coup de vent ^_^ ...

Hier soir j'ai eu le cafard, et dans ce genre de cas je dessine. C'est pourquoi je voulais vous montrer le croquis, que j'ai fait à l'arrache, de Franky Dimmaggio, j'espère que ça vous plaira:c'est Ici!!!

Fourberass, qui risque d'être absent un moment vu les circonstances :unsure:. A bientôt...

Modifié par Fourberass
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Super bien fait le dessin :evilgrin::unsure: !!!

A peu de choses près, c'est comme çà que je l'imaginais :good:^_^ .

Preuve de ton talents dans les deux domaines :crying: .

Allez, remet-toi vite de ton cafard et fais-nous une suite :clap: .

TH, cafardeur pro :clap: ...

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La suite, j'espère que ça vous plaït toujours ...

ben oui quelle question :clap: !!! C'est toujours excellent et j'attends avec impatience la revanche de Franky :unsure: !!! J'ai particulièrement apprécié la scène avec Bolton, c'était délire :clap: !!! Et chapeau aussi pour le dessin, il est vraiment génial :crying: !!!

Vite!!! Une suite :evilgrin: !!!

Bark, toujours fan ^_^ !!!

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  • 4 semaines après...

Bon je poste pour empêcher ce topic de passer à la trape de l'oublis :lol: . Fourberass, je suppose que ton cafard est finis, maintenant ^_^ ? Si oui, donne nous au moins une petite suite... ^_^ (allez, çà fait trop longtemps qu'on attend, là ^_^ ).

TH, chieur mais fan de ce texte :innocent: .

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Merci à toi Tano pour ton engouement ^_^ !!! Ca fait bien plaisir ^_^ !!! En effet, le blues est passé, et malgré le fait que j'ai déjà un texte en cours section fantastique, je vais tacher de poster la suite des aventures de Franky au plus vite B) ...

Fourberass, la rentrée "c tro relou, san dec koi" ^_^ !!!

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Bon ben voilà, c'est pas grand chose mais ça fait avancer un peu l'histoire. Enjoy ^_^ ...(la suite bientôt j'espère ^_^ ...)

Quelques minutes plus tard, Franky était assis devant un verre de Whyskar du Serpent aveugle et fumait avec délectation sa seconde cigarette « Wild Seven » de la journée.

En face de lui, immobile et imposant comme une montagne, se trouvait le Commodore : tout dans le physique et dans l’attitude de cet homme imposait le respect. C’était une véritable force de la nature avec des épaules larges comme celles d’un Zek et une stature trapue mais massive comme celle d’un guerrier Squat.

Son visage buriné et taillé à la hache était figé en une expression de profonde concentration. Son crâne rasé surmontait un front proéminent et des sourcils fournis, dans l’ombre desquels se dissimulaient des yeux bleus comme l’acier qui fixaient Franky avec attention. Le menton du Commodore, large et carré, remuait doucement au rythme de l’énorme cigare qu’il mâchouillait mécaniquement, puisqu’il était éteint depuis longtemps. Voir sourire cet homme était un privilège rare, qui ne fut accordé qu’a peu de personnes. Pour parachever le rude tableau de cet homme à l’aspect inflexible, une large cicatrice traversait la partie droite de son visage de haut en bas, souvenir de ces nombreuses années de guerres dans le sous-monde.

En effet le Commodore Falco A. Drake, ou tout simplement surnommé le Commodore, n’était pas le premier venu.

Il était le chef du redoutable Gang Orlock « la Camarilla », et de ce fait le plus puissant représentant de la Maison de Fer Orlock dans cette partie du sous-monde. Durant toutes les années où il avait dirigée la Camarilla Orlock dans son ascension vers la gloire et le contrôle de Dusts Falls, le Commodore avait acquis une solide réputation de dur à cuire et de fin stratège. A présent, il était l’un des chefs de gang les plus craint et les plus respecté de Dusts Falls et de toute la zone alentour.

Sa réputation n’était égalée que par quelques autres légendes urbaines, et notamment le célèbre Baron Vladimir des « Revenants » Delaque, son adversaire de toujours.

En effet, Franky n’était pas venu voir le Commodore pour rien, car il savait que lui et sa bande de redoutables Orlock serait un atout majeur dans sa guerre contre le Baron. Sans l’aide de ce vénérable chef de gang, Franky n’avait quasiment aucune chance de parvenir à ses fins, c’est pourquoi il devait jouer serré sur ce coup là.

Franky fixait le Commodore avec un mélange d’amusement et de profonde considération. En effet, ce dernier était l’une des rares personnes qu’il respectait vraiment dans ce lieu corrompu qu’était le sous-monde. Le Commodore était l’un des derniers représentants de cette race d’homme de principes, régit par un code de l’honneur et respectant des valeurs primordiales tel que la loyauté et le respect. Tel l’esprit de la ruche adoré par Mehani, il était généreux dans sa bonté mais implacable dans sa vengeance. Et plus que tout, c’était un homme de parole sur lequel on pouvait compter. Lorsqu’il promettait récompense, il l’a donnait, et lorsqu’il promettait la mort, il l’a dispensait aussi…

Franky et son frère avaient travaillé pour la bande du Commodore en tant que mercenaires.

Les services des deux frères avaient été fort apprécié par le vieux routard et ce dernier leur avait même proposé de rejoindre définitivement le gang. Mais à l’époque, pour plusieurs raisons, Franky et Johnny avaient préféré quitter le groupe pour former leur propre gang. Franky et le Commodore s’étaient quitté en bons termes et il avait toujours prit garde à entretenir de bonnes relations avec le vieux chef de gang Orlock.

C’est pourquoi le Commodore avait accueillit Franky avec chaleur mais aussi beaucoup d’étonnement :

En effet, la rumeur de la mort de Franky et de l’extermination de son gang avait rapidement fait le tour des milieux autorisés de Dusts Falls, c’est pourquoi les Orlock avaient tout d’abord été surpris et certains avaient même cru à un piège…

Finalement, après une âpre discussion avec les gardiens du repaire, Franky avait réussit à obtenir une entrevue avec le Commodore. Cela n’avait pas été simple, mais si le puissant chef de gang en était arrivé jusque là, c’est parce qu’il avait toujours su agir avec une extrême prudence.

Un silence pesant régnait donc dans la pièce alors que chacun évaluait silencieusement l’autre. Franky et le Commodore n’étaient pas seuls dans la pièce : outre les deux hommes de mains armés jusqu’aux dents qui gardaient la porte du bureau, il y avait Zeke le rouquin, le bras droit du commodore. Zeke était un officier du vieux chef mais aussi son plus vieil ami, son homme de confiance. Engoncé dans un perfecto noir clouté, ses yeux verts et perçant observait Franky par dessus sa tignasse rousse qui lui avait valu son surnom. Et curieux mimétisme, son visage buriné et mal rasé était barré par un gros cigare à l’aspect passé qu’il mâchonnait rêveusement, tout comme son supérieur.

Enfin, tapis dans l’ombre à la gauche du chef se trouvait Slide le furtif, un personnage aussi frêle que le Commodore était large.

Ce jeune homme fin et élancé d’une vingtaine d’année avait fait ses débuts en tant que Kid au sein de «la Camarilla », mais avait gravit les échelons de la hiérarchie à une vitesse stupéfiante. En effet, derrière son visage angélique, ses beaux yeux bleus rêveurs et ses cheveux blond rasé façon militaire, se cachait une intelligence retorse et un sens inné de la stratégie doublé d’une formidable aptitude à la guérilla urbaine et aux combat furtif, d’où son nom. Tout comme son homologue roux, il ne quittait pas des yeux Franky, que contrairement à Zeke, il n’avait jamais connu de part son jeune age. Cela expliquait peut-être l’apparente méfiance avec laquelle il considérait cet invité surprise, que jusqu'à peu on croyait mort.

Soudain, le Commodore brisa le silence d’un raclement de gorge. Puis, une fois qu’il eut écrasé son vieux cigare dans le cendrier devant lui, il prit la parole. Sa voix de stentor résonnait gravement dans l’exiguïté de la pièce enfumée :

« Ecoute Franky, tu as joué, tu as perdu. », la voix rauque et profonde du Commodore était à la fois rassurante de part sa chaleur, mais sa puissance imposait le respect, « Tout cela ne me regarde pas. Si ton frère s’est foutu dans la merde, c’est ton problème, pas le mien… »

Franky se redressa vivement en frappant du poing sur la table :

« Merde Drake !!! Tu ne comprends pas que ce n’est pas qu’une simple histoire de vengeance!!! », Franky était furieux mais il devait conserver la tête froide. S’énerver face au Commodore, cela revenait à foncer la tête droit dans un mur de Rocbéton.

« Les Revenant préparent un coup !!! Ca va bien plus loin qu’un simple trafic de drogue !!! Les Delaque fomentent quelque chose, je ne sais pas exactement quoi, mais mon instinct me dit qu’il se trame quelque chose de pas net !!! »

Un silence suivit la déclaration enflammé de Franky. Lorsque celui-ci s’était levé, tous sauf le Commodore avaient porté la main à leurs armes. Puis le Commodore reprit d’une voix calme et posée :

« Assis-toi Franky… », le ton de sa voix bien que placide, était sans appel. Il n’avait même pas besoin de rajouter « tout de suite »…

Franky le fixa d’un œil furieux, puis se rassit lentement tout en allumant nerveusement une nouvelle cigarette. Le Commodore put alors reprendre la parole :

« Franky, je ne déclencherais pas une guerre avec les Delaque sous prétexte que ton putain de petit doigt te l’a soufflé à l’oreille…Tu sais très bien où cela peut nous mener. Inutile d’essayer de m’impliquer dans tes histoires de vengeance…»

« Arrête de te voiler la face Drake », Franky devait trouver l’argument décisif, alors il se dit qu’il fallait tenter le tout pour le tout, « Depuis des années tu cherches un bon prétexte pour t’attaquer au clan Meinkoff, mais tu ne le fais pas parce que les dirigeants de la maison ruche ne te suivront pas sans une bonne raison…Alors tu ronges ton frein et tu te contente d’un Statu Quo merdique où tu n’as rien à gagner… »

« Ca c’est ton point de vu Franky… », reprit le Commodore d’un ton glacé.

« Ecoute Drake… », Franky se pencha vers le Commodore en brandissant sa cigarette pour appuyer son propos, « Je t’offre le Baron Vladimir sur un plateau d’argent. J’ai remué de la merde, j’ai la certitude que lui et sa troupe prépare quelque chose de fumant et ça risque de ce retourner contre toi… »

Le Commodore fixait Franky et dans ses yeux se lisait un sentiment mêlé de considération et d’agacement. Le Commodore appréciait le culot de Franky, qui refusait même de l’appeler par son titre honorifique, mais il devait faire attention à ne pas dépasser les bornes :

« Tout ça c’est du bluff Franky. Tu essayes de m’embobiner avec tes belles paroles, mais je ne vois rien de concret dans tout ce que dis… »

Cette échange verbal galvanisait Franky, son sang bouillait dans ses veines car il savait qu’il était proche du but :

« Et si je t’apporte la preuve que le Baron et ses Revenants prépare quelque chose de gros ? Tu serais prêt à me suivre ? », Franky observait intensément Drake avec un petit sourire au coin des lèvres.

« Khayleen a apprit quelque chose chez la grosse Ursula, c’est pour ça que les Delaques l’ont éliminée et moi aussi par la même occasion. J’en mettrais ma main au feu !!!»

Un lourd silence s’abattit à nouveau sur la pièce. Tous les regards étaient à présent tournés vers le Commodore. Le front de ce celui-ci s’était barré d’un pli soucieux et il se frottait le menton d’un geste nonchalant. Ses yeux se plissèrent jusqu'à devenir deux fentes obscures et les doigts de sa main droite se mirent à marteler nerveusement la table.

Franky jubilait intérieurement : il avait acculé le Commodore et l’avait forcé à reconsidérer sa proposition. Il fallait que ça marche, il le fallait…

Puis la voix grave et guttural du Commodore retentie à nouveau :

« J’imagine que je ne perd rien à te laisser allez là-bas… Et si tu dis vrai, je pourrais peut-être reconsidérer ta proposition. Mais si tu t’es foutu de moi, il est inutile de revenir ici…», une sombre menace pesait sur les dernières paroles du Commodore.

Un large sourire satisfait se dessina sur le visage de Franky qui se renversa en arrière dans son fauteuil d’un air triomphant.

« Tu ne regretteras pas de m’avoir fait confiance Commodore… »

Puis il ferma les yeux et inspira profondément une nouvelle bouffée de fumée en réfléchissant au prochain coup qu’il allait jouer sur l’échiquier de sa vengeance.

Il finit sa cigarette d’un seul trait, l’écrasa dans un cendrier tout proche, puis se leva prestement de son fauteuil.

« A bientôt Drake. A très bientôt.… », il prit congé des Orlock d’un signe de la main, puis quitta le bureau d’un air empressé. Bientôt, il disparu dans les ténèbres des couloirs du repaire.

Le Commodore resta seul avec ses hommes de main qui se rapprochèrent de lui, prêts à recevoir les ordres. Le Commodore reprit un cigare dans un petit coffret métallique et s’apprêtait à l’allumer lorsque le jeune Slide prit soudain la parole :

« Commodore, ce type ne m’inspire pas confiance. Laissez moi le suivre discrètement. »

« Franky est trop impulsif, mais ce n’est pas un foie jaune… », répondit le Commodore alors qu’il allumait précautionneusement son cigare, « Inutile de prendre des gants avec lui. Si tu le suis, tout ce que tu arriveras à faire c’est te faire buter… »

Slide se raidit mais n’ajouta rien, la parole de son chef était sans appel.

« Tout ce que j’espère pour lui, c’est qu’il ne s’est pas gouré… », ajouta Zeke de sa voix éraillée.

Le vieux chef prit une profonde inspiration puis entama son nouveau cigare avec un plaisir sobre et mesuré. Puis d’un geste rapide de la main, il congédia ses deux acolytes et ses gardes. Bientôt, il fut complètement seul dans le bureau sombre et austère. Immobile tel un roc derrière son bureau, il plongea profondément dans ses pensée tout en fumant doucement son cigare. La fumée grise brouillait son regard et les braises rougeoyantes faisaient luire ses pupilles dans l’obscurité.

Murées derrière son front épais et majestueux, ses pensées n’appartenaient qu’a lui. Mais si quelqu’un avait été présent à ce moment, il aurait aperçu un spectacle exceptionnel : un sourire narquois sur le visage impassible du vieux Commodore…

Modifié par Fourberass
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yeepee, les affaires reprennent !!!

(la suite bientôt j'espère ^_^ ...)
tu n'es pas le seul, tu peux le le croire...

les pièces se mettent en place, la partie va commencer, mais qui sont les pions, qui est le roi ???

...le Commodore Falco A. Drake[...]Zeke le rouquin[...]Slide le furtif...
chouette brochette de personnages, qui promet quelque animation dans un futur pas trop lointain...
« Inutile de prendre des gants avec lui. Si tu le suis, tout ce que tu arriveras à faire c’est te faire buter… »

Slide se raidit mais n’ajouta rien, la parole de son chef était sans appel.

ben, ça a failli commencer encore plus tôt que je le croyais...
Mais il quelqu’un avait été présent à ce moment, il aurait aperçu un spectacle exceptionnel : un sourire narquois sur le visage impassible du vieux Commodore…
j'aime pas quand ça s'arrête sur une scène comme ça, je sais jamais comment l'interpréter...

(c'est fait exprès, avoue...)

un large cicatrice
...
Durant toutes les années où il avait dirigée la Camarilla Orlock
accord...
l’un des chefs de gang les plus craint et les plus respecté de Dusts Falls
accord... (x2)
il devait jouer serré sur ce coup là.
"ce coup-là", non ???
l’un des derniers représentants de cette race d’homme de principes
pas de "s" ???
régit par un code de l’honneur
régi(e)(s)...
Lorsqu’il promettait récompense, il l’a donnait, et lorsqu’il promettait la mort, il l’a dispensait aussi…
"la", non ???
Les services des deux frères avaient été fort apprécié
accord...
il avait toujours prit garde
pris...
C’est pourquoi le Commodore avait accueillit Franky
accueilli...
ses yeux verts et perçant observait Franky
accord...
mais avait gravit les échelons
gravi...
ses cheveux blond rasé façon militaire
accord...
une formidable aptitude à la guérilla urbaine et aux combat furtif
accord...
de part son jeune age.
n'est-ce pas "de par" ???
Les Revenant préparent un coup
plus haut, c'est "Revenants"...
Un silence suivit la déclaration enflammé de Franky
accord...
le ton de sa voix bien que placide, était sans appel.
j'aurais bien mis une "," après "voix"...
Ca c’est ton point de vu Franky…
"vue", non ???
j’ai la certitude que lui et sa troupe prépare quelque chose
"préparent", non ???
mais je ne vois rien de concret dans tout ce que dis
il manquerait pas un mot ???
Et si je t’apporte la preuve que le Baron et ses Revenants prépare quelque chose de gros ?
"préparent", non ???
Khayleen a apprit quelque chose chez la grosse Ursula
appris...
c’est pour ça que les Delaques
jusque là, c'était les "Delaque"...
Puis la voix grave et guttural du Commodore retentie à nouveau
gutturale... retentit...
J’imagine que je ne perd rien à te laisser allez là-bas
"perds", non ??? aller...
il disparu dans les ténèbres des couloirs du repaire.
disparut...
il plongea profondément dans ses pensée
accord...
tout un fumant doucement son cigare.
???
Mais il quelqu’un avait été présent à ce moment
???
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Hé bé c'est pas la mal du tout, tu recommence fort (trouve-je ^_^ ). Décidément j'adore le Sous-Monde :( (bon c'est pas pour çà que je voudrais y vivre, hein, ya une nuance, là ^_^ )...

Que dire de plus, sinon "fait quant même gaffe à l'ortho, tu fais pas mal de fautes d'innatention", et "ne fais pas traîner la suite, hein :wub: "?

TH, fan, plus que jamais :wub: ...

EDIT: j'ai le bonheur d'annoncer que le texte fait dès à présent 45 pages words :wink: (ce qui en fait quant même le 3e texte le plus long de la partie SF :) .)

Modifié par Tano Heefa27
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