Bretonniens VS Rois des Tombes

[félix]

Voici notre premier rapport de bataille (je dis nous car il a été fait en étroite coopération avec part égale de boulot).

Mon copain Damien s'est occupé de la partie photo et montage (que je n'ai pas encore vu) car c'est un pro de l'informatique (ou quelqu'un qui a du temps à perdre) tandis que je me suis occupé du texte et lancé l'idée.

D'ailleurs, celui-ci sera sous forme romancé et non purement professionelle...on verra si ça plait ou non.

Pour vous faire patienter, voici les liste de bataille respective. Vous pouvez les commenter même si ce n'est pas le but. Je vais donner ma stratégie pour la bataille. On verra s'il fait de même de son côté.

Les photos arriveront après avec le rapport.

LISTE DE DAMIEN

ROIS DES TOMBES (1500pts)

Héros : -prince des tombes, char, char solaire, oeil doré de Rah-Nutt, arme lourde, armure légère : 201pts

-prêtre liche : hiérophante, jarre hiératique, cape des dunes : 160pts

-prêtre liche, cheval, PAM, PAM : 173pts

Base : -20 guerriers squelettes, arme de base, bouclier, armure légère, porte-étendard, bannière des légions immortelles : 275pts

-12 cavaliers lourds, champion, porte-étendard : 220pts

Spécial :-3 ushabtis : 195pts

-3 chars, porte-étendard : 140pts

-scorpion des tombes : 85pts

Rare : - catapulte à crânes hurlants, crânes de l’ennemi : 110pts

LISTE DE FELIX

BRETONNIE

(1491pts)

Héros: -paladin (chevaliers du royaume) : 113pts

- serment de la quête

- destrier bretonnien caparaçonné

- arme lourde

- bouclier

- vertu de confiance

-paladin porteur de la grande bannière (chevaliers de la quête) : 137pts

- bannière de guerre

- destrier bretonnien caparaçonné

- serment de la quête

- vertu du devoir

-damoiselle du Graal (chevaliers du royaume) : 105pts

- parchemin de dissipation

- destrier

-damoiselle du Graal : 115pts

- parchemin de dissipation

- calice de Malfleur

Base: -8 chevaliers du royaume : 216pts

- champion

- musicien

- porte étendard

-16 hommes d’armes : 107pts

- champion

- musicien

- porte étendard

-10 archers en tirailleurs : 70pts

Spéciale: -3 chevaliers pégases : 165pts

- champion

- 7 chevaliers de la quête : 205pts

- champion

- musicien

Rare: -6 chevaliers du Graal : 258pts

- musicien

- porte étendard

[Invité sotek for ever]

Juste pour information: Les guerriers squelettes pauvent avoir une banniere magique? Je croiais que c'était seulement quand ils étaient commandés par un roi pas par un prince. Voila sinon bon courage et j'attend ce rapport avec impatience!

[DU-An Ra]

Tout a fait exact... en même temps à vue de nez, ca a pas du jouer pour grand chose !

[Invité NeoKane]

Ouais sa c'est sûr sa a rien changé en fait Mais vous aller bien voir!

Désolé pour le retard mais à cause du bac de français je suis un peu overbooké!

Je fait juste un ptit tour pour changer les erreurs de mon émminent collègue qi a oublié de me rendre mon livre d'armée :

Mon prêtre liche a cheval n'a pas 2 parchemins mais un masque mortuaire de (je me souvient plus le nom car lix a mon livre d'armée )

Je vous laisse encore le suspens pendant 1 jour ou 2 et il sera là.

NeoKane (hé oui Damien c'est moi...)

Modifié le 23 juin 2005 par NeoKane

[Invité NeoKane]

Alors voila je suis en vacance donc j'ai pu m'occuper des images. Il manque malheureusement le tour 3 coté rdt, j'ai du tout mettre sur la même image ce qui nous fait un petit carnage mais bon...

Et malheureusement je n'ai pas une armée entièrement peinte.....Sa sa crain je vous l'accorde.

Il n'y a pas la photo non plus du tour 6 mais il n'était pas très interessant.

Bonne lecture...

TOUR 1

Alignées avec le temple en ruine, les squelettes prirent l’initiative sur les bretonniens en train de prier autour de leurs deux damoiselles en avançant de manière ordonnée. A côté des guerriers à la démarche saccadée s’avancèrent les imposantes statues qu’étaient les ushabtis. A l’autre bout du champ de bataille, les cavaliers lourds poussèrent leur monture pour tenter de prendre l’ennemi en tenaille tandis que les chars se réorientèrent rapidement vers les chevaliers du centre.

Poussé par les flux de magie du hiérophante, les guerriers doublèrent leur manœuvre en continuant d’avancer vers les troupes bretonniennes. Néanmoins, la défense magique conjuguée des damoiselles se révéla trop grande pour le prêtre liche qui ne put faire retirer la catapulte.

Les quelques flèches éparses des chars se fichèrent seulement la solide structure du trébuchet en laissant sain et sauf les servants. La catapulte envoya ses projectiles dans les airs mais les crânes s’abattirent bien devant la scintillante ligne de front bretonnienne.

Le duc ordonna à son armée d’avancer bien que conformément au plan de bataille, les archers et le trébuchet restèrent le long de la chaussée en ruine. Avec ses compagnons, il contourna rapidement l’amas rocheux pour prendre les forces du prince par le flanc, faisant ainsi écho aux cavaliers lourds squelettes à l’autre bout du champ de bataille. La damoiselle couru s’abriter derrière le rocher, faisant montre d’une agilité surprenante, comme le lui avait ordonné le duc qui ne voulait pas voir ses défenses magiques réduites à néant par un aléa de la bataille. Au centre, les chevaliers de la quête et du Graal n’avancèrent leur monture que de quelques mètres, répondant ainsi aux attentes de leur damoiselle dont les visions prophétiques avaient en partie déchiré le voile des attentions ennemis.

Après avoir vu les efforts de leur deux guides réduits à néant par les connaissances ancestrales des deux créatures qui évoluaient à l’arrière des lignes ennemies, les servants tentèrent de réduire les effectifs des innombrables guerriers à pied qui faisaient face à leurs maîtres mais le roc s’écrasa à l’arrière de la marée de squelettes sans faire réellement de pertes.

TOUR 2

Continuant sur leur trajectoire, les cavaliers lourds se rapprochèrent encore du flanc mal garnie des lignes bretonniennes bien que leur manœuvre soit rendue relativement lente à cause de l’éloignement de sources magiques proches. Les guerriers trébuchèrent encore de quelques pas dans le sable brûlant se mettant ainsi à portée de charge des fers de lances adverses obéissant alors conformément aux ordres de leur prince qui avait recours à une tactique déjà maintes et maintes fois éprouvées.

Prenant par surprise les deux envoyées de la Dame, la bannière dépenaillée des guerriers ramena dans les rangs les quelques pertes, remontant ainsi à plein effectif les carcasses desséchées par le soleil. Néanmoins, le savoir impie des prêtres fut une nouvelle fois mis en échec par ténacité des Damoiselles.

La catapulte fit preuve d’une efficacité redoutable. Ses crânes putréfiés s’enfonçant au milieu des chevaliers du Graal firent de nombreuses victimes, la simple puissance de l’attaque ignorant les décennies de prières des preux..

A travers les volutes de chaleur qui montaient du sable, les chevaliers du Graal et de la quête chargèrent d’un commun accord la marée d’horreur qui leur faisait face sans se soucier de leur apparence terrifiante. Malgré le courage de leur compagnon, les pégases refusèrent d’amener leur cavalier au contact de ces mêmes adversaires. Les chevaliers du royaume finirent de contourner les éclats de roche qui sortait du sol torturé.

La frustration se peignit encore une fois sur le visage des Damoiselles désespérées de ne pouvoir mieux aider le duc et ses chevaliers.

Les servants de la machine de guerre, aidés par la précision du tir des archers à leur côté, placèrent leur projectile de roc droit au but. Bien que les lignes ne fléchissent pas, tous les chevaliers purent voir une sorte d’hésitations ou de soubresaut dans les rangs sans âme de leurs adversaires suite à l’écrasement de leur maître à tous. En effet, le roc après avoir pulvérisé le char doré qui resplendissait d’une lueur malsaine avait littéralement broyé le descendant d’un des plus grands rois des terres arides, laissant ainsi l’armée des tombes sans commandant.

Les squelettes désorganisés par la mort de leur prince ne purent à aucun moment opposer de résistance sérieuse aux chevaliers qui perforaient leurs rangs par la seule force de leur impact, guidés par une bannière resplendissante. Ceux-ci traversèrent littéralement la marée d’horreurs qui leur faisait face pour se retrouver loin derrière les lignes ennemies, ne laissant derrière eux qu’un monceau d’os et d’armes à même le sol.

TOUR 3

S’élevant dans une gerbe de sable, un monstrueux scorpion émergea du sable, sa queue fouettant l’air. Mais celui, perturbé par la mort du prince, ne put qu’apparaître à l’extrémité du champ de bataille, trop loin pour intervenir à temps.

Le hiérophante prit le commandement de l’armée pour venger son suzerain mais sentait dans son fort intérieur que sans une mesure désespérée, l’affrontement serait perdu. Il profita de la fougue des chevaliers qui avait manifestement sous-estimé la mobilité de ses troupes décaties pour envoyer au combat dans le dos des chevaliers guidés par la bannière ses chars. A l’autre bout de la plaine, les cavaliers lourds se rapprochèrent encore du flanc dégarni des bretonniens.

La Damoiselle abritée derrière les rochers sentis une douleur fulgurante lui tordre les entrailles lors que les volutes magiques de son calice lui traversèrent le corps. Au milieu de ses larmes, elle ne pût empêcher à la créature gorgée de magie maléfique d’intimer aux gigantesques statues de charger le flanc des chevaliers qui avaient tout sacrifiés pour recevoir les honneurs de la Dame. Malgré ce revers, sa sœur au milieu du tumulte des combats réussis par un suprême effort à contrecarrer les autres efforts de deux liches réunis.

En manque de cible, la catapulte gaspilla ses projectiles sur l’insignifiante cible que représentaient les archers couchés derrière la dune.

Pris au dépourvu par l’arrivée sur leur flanc exposé de tant d’ennemis, les chevaliers furent broyés sous les roues cerclées d’or des chars et abattus de leur monture par les mortelles arcs de cercles des statues divines. Malgré la présence du Duc et l’effet de la grande bannière, ils s’enfuirent devant le courroux déclenché par le hiérophante et réussirent à distancer les chars, le halo bleuté qui les entourait s’effondrant tout d’un coup.

Survolant les lignes ennemies pour se poser derrière les ushabtis, les chevaliers sur pégases eux aussi privés des faveurs de la Dame purent voir le porteur de la grande bannière haranguer les chevaliers pour que ceux-ci fasse face à la menace qui les talonnait. Malgré la présence de leur duc, les chevaliers du royaume ne purent surmonter la révulsion que leur inspiraient les immondices ennemies, perdant du même coup l’ultime chance qu’ils avaient de sauver à coup sûr leur frères de la quête en chargeant le flanc découvert des chars qui défilaient devant eux.

Profitant d’une faille dans la défense magique adverse, la damoiselle protégée par les chevaliers put transformer le sol sous le liche monté, l’empêchant ainsi d’apporter son soutien magique au cœur de la tourmente.

Encore une fois, le lourd projectile du trébuchet fit mouche au milieu des cavaliers qui fonçaient sur les servants aiguillés par la peur. Faisant preuve d’une vivacité surprenante pour des créatures plusieurs fois centenaires, les squelettes montés détournèrent un instant leur course pour éviter le roc ne laissant derrière eux que les restes de leur champion trop absorbé par les formes mouvantes des servants. Les gueux ne purent que voir leur flèche se perdre dans les sables, loin de la cible décharnée qu’était le prêtre liche.

TOUR 4

Les longues cordes de cuir des auriges lacérèrent une nouvelle fois le flanc des montures qui tiraient les impressionnantes machines de guerres squelettes afin de les amener au contact des chevaliers qui avait surmonté leur peur et avait fait volte-face dans un sursaut d’honneur prêt à recevoir le tout puissant impact des chars doré de Khemri. Encore sous les stigmates de leur panique, les chevaliers du royaume ne purent que s’enfuir face à l’ire des gigantesques amalgames qui les chargeaient dans un ouragan de sable accompagné des hurlements de malédiction des crânes qui ornaient leur armure. A l’autre bout du champ de bataille, les cavaliers lourds virent les servants de la machine qu’ils chargeaient fuirent. Guidé par la volonté encore forte des restes du liche dans sa carcasse, le scorpion multipliait les efforts pour revenir vers la monstrueuse mêlée qui faisait rage entre les amas de roc et le temple en ruine.

Sachant pertinemment que seul le scorpion pouvait assurer à coup sûr la victoire, le prêtre liche ne put malgré tout percer la puissante défense magique des damoiselles bien décidées à venger la fuite ignominieuse du Duc. Les armures des chevaliers du Graal ornées de litanies de prières les protégèrent efficacement des lances d’énergie pure de hiérophante.

Profondément blessé par la blessure qui lui infligea la catapulte et encore plus par les revers de la bataille, le champion chevalier pégase fit honneur à son rang en tenant bon sous la pluie de crâne et de fer provenant de la catapulte dont les piliers déformés par les cris des âmes retenues en leur sein criaient tant et plus de malédiction.

Malgré la puissance de leur impact, les chars ne firent pas fléchir les chevaliers de la quête qui, ripostant efficacement, tinrent leur position grâce aux exhortations qui émanaient de la gente damoiselle qui les accompagnait et qui pas une fois n’avait pliée sous le courroux magiques de ses ennemis.

Les chevaliers du Graal comprirent que la bataille reposait sur leur épaule et qu’eux seuls n’étant pas encore engagés pouvaient faire changer le cours des choses. Rassemblant leur courage affermis par des années de batailles et de prières, ils chargèrent les ushabtis qui s’étaient retournés vers leurs compagnons de la quête dans une tempête de poussière, les yeux fixés dans les orbites creuses et rougeâtres des statues vivantes. Les yeux en pleurs, les archers se résignèrent à suivre les servants dans leur fuite devant la puissance de la charge de l’élite squelette.

Encore une fois surpassé par les incantations macabres de la liche, les damoiselles ne purent influer efficacement sur le cours de la bataille.

Malgré la puissante magie qui animait les amalgames, les saints vivants qu’étaient les chevaliers du Graal purent, grâce à la magie de la Dame, viser les points faibles de leurs adversaires les renvoyant rapidement à la poussière d’où ils étaient venus n’en laissant qu’un debout. Désormais à leur avantage, les chevaliers de la quête surpassèrent aisément les chars n’en laissant qu’un amas de débris au milieu des sables et vengeant l’honneur de leur fuite face à ces mêmes adversaires.

TOUR 5

Le hiérophante compris que sans un coup d’éclat, la bataille serait perdue. Faisant preuve d’une abnégation étonnante pour un être plusieurs fois millénaire, il alla se placer en un éclair derrière l’ushabti encore conscient, à quelques mètres à peine des épées blanches de magie des chevaliers du Graal. Poussé par la magie qui l’animait, le scorpion se rapprocha encore de la bataille tandis que les cavaliers lourds tournaient un regard sans âge sur les archers tétanisés.

Sacrifiant un antique parchemin, la damoiselle réussit à contrecarrer la puissante magie du hiérophante, l’empêchant ainsi de sauver d’une destruction certaine les amalgames derrière lesquels il se tenait.

Tournés vers le salut que représentaient les collines au loin, les archers ne purent éviter les crânes qui prélevèrent un lourd tribut dans leurs rangs désorganisés.

C’est facilement que les chevaliers du Graal détruisirent l’ultime statue avant de se tourner vers le hiérophante horrifié de son erreur fatale.

Profitant de l’occasion qui leur était donné d’annihiler les restes de l’armée de mort-vivant, les saints se lancèrent sur le hiérophante tandis que les pégases allèrent rapidement offrit leur protection à la gente derrière les rochers tandis que les chevaliers de la quête ne bougèrent pas de leur position, bien décidés à garder sous leur contrôle cette aile du temple.

Le hiérophante n’eut que le temps de percevoir sa mortalité avant de succomber sous les coups précis des chevaliers. Tel une vague, un flot d’énergie maléfique recouvrit les guerriers squelettes dont bon nombres s’écroulèrent comme des pantins démantibulés, privés de la magie salvatrice de la liche. Les servants de la catapulte disparurent dans un concert de hurlements tandis que le scorpion et les cavaliers ne firent que ralentir.

TOUR 6

La fin de la bataille était proche, seul quelques hommes et créatures éparses peuplaient la morne plaine au milieu des cadavres des deux armées. Les bretonniens victorieux se contentèrent de voir les cavaliers lourds avoir leurs rangs décimés par la disparition soudaine de leur source d’énergie alors que le scorpion retournait dans les entrailles de la terre sous l’impulsion de l’être qui le guidait.

Bien que le triomphe était leur, les chevaliers sentaient dans leur cœur la mort de leur duc et celle de nombreux compagnons de combats et que malgré toute les richesses accumulés dans la crypte, rien ne pourrait leur faire oublier ce jour sanglant.

Modifié le 30 juin 2005 par NeoKane

[elthar]

génial le rapport de battaille .un grand bravo .Les explications romancées a chaque tour sont simples et comprehensibles .Avec les photos tres nettes agrémentées de fleches pour les deplacements ce rapport de battaille est un vrai plaisir a lire .

Prenons en de la graine pour de futures rapport .

-elthar qui en redemande

[Joker]

C'est tout bon, un rapport parmi les plus clairs (et avec des photos!) qu'on ait pu avoir.

Chapeau bas.