Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 26 septembre 2005 Partager Posté(e) le 26 septembre 2005 (modifié) Partie I : la Bataille d'Erin Le Capitaine Caïn Sakaï, monté sur son cheval, passait en revue ses troupes. Le premiere Compagnie du septième Régiment de Izuchi. Lui et ses éclaireurs avaient choisi, pour attendre les orks, une longue plaine devant une large colline. Ses troupes étaient disposées de part et d'autre de la colline, et lui se placerait dessus. Il regarda encore une fois leurs uniformes, et leurs couleurs. Bleu ciel et blanc, avec un comme symbole l'Aquilaris impérial sur un fond de montagne locale, l'ancien Fuji Yama, le tout dans un cercle. La planète Izuchi était une planète ressemblant fort au Japon du milieu du second millénaire sur Terra. Deux castes principales, les nobles et les autres. Les nobles servaient comme officiers, étaient surentraînés, suréquipés, allaient souvent à la bataille à cheval et en tenue traditionnelle, avec une armure semblant de facture primitive locale, mais forgée dans un alliage moderne importé des monde-forges avoisinants.. Les autres, eux, avaient la tenue traditionnelle, kimono, pantalon, sandales de pailles, 'casque' conique... Seules dérogations, les fusils laser et les gilets pare-balles. Ce monde avait été découvert il y a un millénaire de cela, et depuis, les habitants de Izuchi étaient de fervents adorateurs de l'Empereur, équipés en masse, fournissant 10 Corps d'armée d'Ashigeru, telle était le nom des soldats locaux, mené par les nobles, à cheval... Ils se donnaient du grade dans leur langue locale. Certaines archives semblaient dire que lors de sa lointaine colonisation, durant l'Age d'Or, les colons ayant prit pied sur Izuchi étaient des paléo-japonais. La Taisa (1) Caïn Sakaï passait donc ses troupes en revue. Il avait avec lui sept de ses meilleurs hommes, tous promus au grade de Shoui (2), ainsi qu'un porte-étendard et un prêtre. Comme à l'habitude, il défilait devant ses troupes, avec derrière lui quelques Commissaires, pour les assigner aux pelotons qui lui semblaient prêtes à flancher. L'armée de Sakaï était constituée d'une escouade de sabreurs, des nobles vétérans et bien entraînés. De chaque côté de cette escouade, il y avait quatres pelotons d'Ashigeru, tous commandés par un Shoui, et chaque escouade par un Gunso (3). Puis, sur la colline, les escouades d'appui-feu : deux escouades avec bolters lourds, deux escouades avec autocanons. Derrière la colline, enfin, le génie stratégique et la fierté de Sakai : deux groupes de mortiers, quatre Basilisk, deux Leman Russ, et enfin deux escouades de cavaliers avec lances, pour contre-attaquer. Sakai finit sa revue par une escouade fébrile, faisant il ne savait quoi avec leurs fusils lasers (ils les frottaient avec de la terre, comme pour les camoufler pour plus tard...), cependant, leur attitude semblait dénoter une certaine envie de fuir loin des combats... Il interpella leur sergent : "Gunso ! Que fais-tu avec les armes ? -Heuuuuu... Je.. Je ne sais pas, noble Seigneur..." Sakai tira un pistolet bolter d'un holster attaché à la selle de son cheval et tira un bolt dans la tête du Gunso. Puis il rangea son arme et désigna du doigt un des hommes tremblants. "Toi. Tu es nommé Gunso. Ne me déçois pas. -Je n'oserais, Seigneur." L'homme se jeta au sol, tant pour honorer son chef que pour se soustraire au regard de son supérieur. Le Taisa le toisa d'un oeil méprisant et remonta sur la colline, avec son escouade. Là, il fit signe au porte-étendard, qui sortit un éventail étrange en acier, puis il attendit, patiemment. Il put voir tous les Shoui de son armée regardant fixement l'éventail, conscients que les ordres viendraient de là. Au loin, la clameur des orks se faisait plus forte, et ils se mirent enfin en place, les yeux rouges brillant d'une joie malsaine et d'une soif inextinguible de combats. Ils ne restèrent en place que quelques dizaines de secondes avant que le Big Boss Graznik ne donne l'ordre à sa horde de courir sur la longue plaine pour atteindre les rangs impériaux. Graznik sentait bien un piège, mais il n'avait pas trop idée de quoi. Bah, il verrait bien une fois au corps à corps... Le Taisa voyait les orks charger. Il fit un signe au porte-étendard, qui agita son éventail, à ce signal, les Ashigeru se placèrent sur quartes rangs : le premier à genoux, le second debout, et les deux autres l'un derrière l'autre, de plus en plus haut sur la colline... Mais ce n'était pas le seul effet. Derrière la colline, le commandant de l'artillerie cria un ordre aux Basilisk et aux mortiers, qui commencèrent à pilonner la zone... Graznik hurla de rage. Entendant le grondement caractéristique de l'artillerie, il n'osa lever les yeux... Mais les obus se montrèrent néanmoins en explosant dans la plaine, aléatoirement, envoyant par-ci par-là des paquets d'orks voler, de plus en plus au fur et à mesure que la marée verte s'approchait... Cain Sakai estima une nouvelle fois la distance, et envoya un nouvel ordre. Les Leman Russ s'ébranlèrent, pour passer sur les flancs de la colline et terminer le carnage à courte portée ; les escouades d'appui-feu et les Ashigeru se mirent eux-mêmes à tirer, et les sabreurs, sur un rang, en garde basse, prêts à accueillir les orks comme il se devait... Les groupes de cavaliers, eux, s'ébranlèrent et remontèrent la colline pour se placer aux côté de l'escouade de commandement, prêts à charger pour apporter un avantage définitif... Graznik retint un nouveau hurlement en voyant le dispositif tactique de son adversaire... Malheureusement pour lui, les orks étaient encore très nombreux, trop sans doute, et les Kasseurs de Tanks devraient être capable de s'occuper dignement des chars adverses. La colline était l'endroit à encercler. Une fois son pourtour occupé, les orks gagneront. Mais pour le moment, ils avaient une autre chose à faire... Il chargea avec ses Nobz' sur les zoms avec des sabres, sur de gagner... Il se fit dépasser par quelques-uns uns de ses hommes, heureusement pour lui : les sabreurs, en un geste précis et un pas en avant, tranchèrent net la première ligne d'assaut orkoïde en deux... Avec rage, il envoya un brutal coup de pince énergétique dans la tempe du zom en face de lui avant qu'il n'ait pu retourner son sabre pour porter un nouveau coup, et envoya voler sa tête... Puis il chargea le soldat de base, terrifié, qui se tenait derrière... Quarte grandes explosions retentirent. En deux rapides coups d'oeil, le Taisa évalua la situation : plus de tanks Leman Russ. Autrement, la situation se déroulait comme il l'avait prévue : les sabreurs périssaient peu à peu, mais faisaient payer un lourd tribut aux orks. En revanche, les Ashigeru se faisaient tailler en pièces, seuls les Commissaires offraient un véritable défi pour les peaux-vertes... En tout cas, un ork semblait particulièrement puissant : l'individu énorme, à la peau vert sombre, qui se frayait un chemin à grand coups d'armes géante... Il ordonna aux armes lourdes : "Tirez dans le corps-à-corps. Ne faites aucun cas des pertes alliées. C'est un ordre." Ses hommes obéirent, sans un mot. Puis, aux deux groupes de cavaliers : "Faites le ménage sur les flancs, contre ces chasseurs de tanks, puis revenez. Il sera bientôt temps de lancer la contre-attaque." Le porte-étendard rangea son éventail, prêt à la charge... Le Taisa se rendit soudainement compte que la luminosité était basse. Levant les yeux, il put voir qu'en fait, le ciel était noir, noir comme son fier étalon, mais qu'à cause du temps qu'avait mis ces nuages à s'amonceler, ses yeux s'y étaient habitués. Puis ses cavaliers revinrent. "Nous avons vaincu les orks, Taisa. -Bien. Appui-feu, cessez les tirs, prévenez les Basilisk et les mortiers : qu'ils viennent là-haut et qu'ils pilonnent la plaine. Cavaliers, tous en ligne." Le Shoui de la brigade d'appui-feu acquiesca et sortit un radio. Les nobles se rangèrent en ordre de bataille, le porte-étendard à droite de Sakai, le commandant en second de l'armée, avec son imposant no-dashi, à gauche. Caïn Sakai, lui, accrocha son casque, puis un masque représentant une gueule de démon, béante, avec deux longues canines puis des crocs effilés... Il posa la main sur son katana. "SHOUI !" Tandis que le cri retentissait dans la plaine, faisant se tourner tous les combattants vers le haut de la colline, tous les katana sortirent en même temps, captant la lumière cru d'un éclair en une myriade d'éclair bleutés. Les Ashigeru reprirent courage. "En avant. Pour l'Empereur. Pour Izuchi. Pour l'Honneur et la Victoire !" Les chevaux s'élancèrent, d'abord au pas, puis au trot et enfin au galop en fer de lance. La plupart criaient en chargeant, ajoutant encore à l'effet psychologique. Il semblait que ce furent des esprits anciens, des héros depuis longtemps disparus, invulnérables, invincibles, ne craignant ni la mort ni la douleur, surs de leur victoire, qui chargaient tels des démons... Les orks les plus faibles d'esprit tentèrent de refluer vers l'arrière, mais les plus décidés entamaient le mouvement inverse, pour avoir leur plus beau combat... Puis ce fut le choc, les cavaliers qui s'enfoncèrent dans les rangs ennemis et alliés, sans faire cas des pertes. Pour l'Empereur. Caïn commença par un coup d'arrière en avant, vers le bas, à droite, pour trancher net un ork au niveau du torse, puis, à gauche, planta son katana dans la veine scaphoïde d'un second. Un troisième périt, tué dans le dos par un planté de katana vengeur. Le quatrième tua le cheval d'un rapide décapitation. Le noble atterrit en une roulade, para le coup de kikoup' vertical, ce qui trancha net l'arme grossière, et contre-attaqua d'un coup horizontal... Il saisit alors la tête de l'ork, se leva et la brandit. Ce fut à ce moment qu'en haut de la colline, arrivaient les Basilisk. En même temps, les cavaliers arrivaient au niveau de leur chef, et le tout éclairé par un autre éclair, cette fois de derrière la colline, annonciateur de la pluie qui commença à tomber en torrent... Jusque là, le champ de bataille était plutôt sec, juste imbibé de sang... Là, il devenait un bourbier instable, véritable marais, tant à cause des trombes d'eau que du sang et du piétinement des troupes... Le Taisa Caïn Sakai lâcha la tête et continua à avancer. Il esquiva sans peine un coup maladroit d'un demi-tour, lança son tsuka(4) dans le visage d'un autre ork, renversa son coup pour empaler celui qui l'avait attaqué, et força pour le découper vers le bas avant de trancher le second en deux. Deux morts en moins de cinq secondes. Les autres ne furent pas en reste et ce fut bientôt une mêlée confuse, où il menaçait de perde l'avantage... Jusqu'à ce qu'une énorme lame d'un mètre cinquante au moins faucha un rang de peaux vertes. Le second arrivait à la rescousse avec son immense fauchoir. Le Taisa en profita pour sortir son sabre court et commença à ferrailler abondamment de ses deux armes, montrant ainsi toute la virtuosité de son école d'arts martiaux... Un art, vraiment. Utilisant ses deux armes tant pour la défense que l'attaque, empalant, tranchant, mutilant, parant, esquivant... Avec les nombreux éclairs, ses sabres formaient des zébrures de lumière tachée de sang, la pluie nettoyant aussitôt son arme... Jusqu'à ce qu'il se trouve nez à nez avec Graznik. "Suilà è a moi, boyz !" Cain se contenta de répondre d'un recul de trois pas, et une garde attentive, sabre court en prise inversé à l'horizontale devant lui, sabre long pointé sur son ennemi... Ce fut l'ork qui lanca l'assaut. Son revers de pince énergétique était tristement prévisible, il n'y avait pas plusieurs facon de frapper avec cette arme, et Cain esquiva en avancant sa jambe gauche et pliant la droite, se préparant pour une puissante impulsion, fouettant l'air de ses deux sabres quand il passa à côté des jambes du Big Boss. Un poing l'accueillit en retour, l'envoyant bouler en arrière, à son poing de départ, le casque et une partie du masque fracassés par la force de l'impact, mais le crâne toujours indemne. Le capitaine fut sonné quelques secondes, mais reprit vite ses esprits en voyant l'énorme pince retomber sur lui. Ses yeux s'aggrandirent d'horreur alors qu'il roulait de côté en ramassant son sabre long, puis fit une autre roulade pour se relever. Il passa son pouce gauche à la commisure des lèvres pour y essayer le sang qui coulait. Puis il se placa en garde shinken(5), attendant le coup de son adversaire. Il l'esquiva, puis d'un tour sur lui-même évita l'autre poing... et se fit violemment faucher alors qui était en équilibre sur une jambe. Sakai eut le reflexe de lancer son arme dans la jambe de son adversaire, roula sur le côté pour éviter de se faire piétiner, tout en tirant son arme du fourreau de chair qui la retenait. Il se releva difficilement, sa jambe droite mal en point... Mais il devait continuer. Plus le combat durait, plus il en apprenait sur les techniques de son adversaire. L'inconnue étant de savoir s'il allait rester suffisament longtemps en vie pour utiliser cet apprentissage... Se placant de nouveau en position shinken, il vit une nouvelle fois la charge de l'ork, qui cette fois-ci lanca son poing libre en avant. Cain fit un pas de côté pour trancher ler poigner en plein vol, tout en gardant un oeil sur la pince, dont il put esquiver l'estoc, puis bondit sous le bras pour planter son arme sous l'aiselle de son adversaire, se précipitant pour saisir son sabre court. Il se retourna, vit son adversaire vaciller lourdement, et l'impérial tenta d'asséner un coup de grâce à l'ork. Il fonca, ignorant sa jambe blessée, portant un tsuki(6) en plein torse, sentant toutefois son crâne exploser sous le dernier coup du Big Boss... Il se réveilla, son corps n'étant que douleur. Le soleil se levait. Aurout de lui il n'y avait que des humains, des impériaux. Sa grade personelle, pour commencer. Son second, qui veillait sur lui, le porte-étendard, transmettant les ordres, le prêtre, priant pour lui... et le Commisaire Général, Vasili Kiranov, qui le jugeait d'un air sévère. Voyant son supérieur ouvrir les yeux, le second et le porte étendard s'agenouillèrent et le saluèrent. Puis il l'aidèrent à se relever pour faire face à Kiranov. "Alors Capitaine, je vois que tu es toujours parmi nous. -Ca te ferait trop plaisir que je meure, avoue-le." Les deux hommes se connaissaient bien. Vasili Kiranov avait été Commisaire Cadet dans l'escouade où Cain Sakai avait fait ses classes. Depuis, ils avaient appris à se connaitre, à s'apprécier, et même à compter l'un sur l'autre. Mais les deux savaient que si le Capitaine trahissait, il se ferait immédiatement et froidement exécuté. Le Commisaire Général tendit ses armes au Taisa. "Voici tes armes. Elles ont été nettoyées et purifiées. C'est la fin de cette menace ork sur cette planète. On va pouvoir retourner sur Izuchi et tu vas pouvoir revoir ta famille... -Hm. Et refaire nos effectifs. On a beacoup de pertes humaines ? -95% des Ashigerus sont morts, ainsi que 75% des sabreurs. On a 20% de pertes de cavaliers, 67% de chevaux. -C'est elevé. Mais moins que prévu ; les familles n'auront pas à pleurer trop de disparus. -Toujours aussi dur avec les soldats de base, hein ? -C'est dans notre éducation. Nous sommes ceux qui commandent. Eux sont là pour servir. Bref. Dans combien de temps le transport ? -Ils devraient arriver d'ici une petite heure. Félicitations Taisa. Nous vous devons respect et loyauté, tant que vous restez fidèle à l'Empereur." Le Commisaire s'inclina profondément, puis alla dispenser sa parole ailleurs... Oui, bientôt de retour sur Izuchi... pour voir son fils, ses filles, sa femme... Vivement ce retour. Partie 2 : Izuchi, le retour... Le Taisa Cain Sakai était revenu depuis un mois chez lui, sur la planète d'Izuchi, à cinquante années-lumières d'Erin. Un mois trop court pour lui. Toutefois, dans son chateau familial, situé sur une des hauteurs qui encerclaient l'enclave impériale avec le spatioport, non loin du Fuji Yama où était la Forteresse-Monastère du chapitre des Kai Bakufu, il n'était pas Taisa, ni même soldat. C'était le chef de famille, mais aussi un homme, un père. Chateau était toutefois un bien grand mot : c'était plutôt une grande maison avec un sublime jardin. Caïn avait passé son temps à régaler sa maisonnée de ses récits de bataille, à peindre des estampes représentant ses ennemis, à entraîner son fils, à parler avec sa femme aussi. Comme ce soir. Ils étaient tous les deux, assis dans le pavillon de thé, à l'extrémité du jardin, admirant le coucher de soleil de l'autre côté de la vallée, sur l'estuaire du fleuve qui prenait source dans leur jardin. "J'ai encore croisé Vasili Kiranov aujourd'hui, Yumi. -Ah ? Que devient-il depuis que nous l'avons invité à manger il y a... trois semaines de cela, je crois ? -C'est cela. Il va bien, mais vous savez, il passe beaucoup de temps avec les Ashigerus. -C'est dommage... Un bel homme comme lui... Vous aviez laissé entendre que vous lui prépariez quelque chose. Qu'est-ce donc ? -Je comptais lui marier notre fille aînée. Ca sera un bon parti pour elle. Certes, c'est un gaijin (7), mais il est brave et honorable, et de plus un excellent ami. -Et il est à peine plus vieux que vous. Il n'a même pas trente-cinq ans... Soit même pas vingt de plus que Tomoe. Oui, ca pourra faire un bon parti. -Je compte toutefois demander son approbation au clan. J'ai beau en être le daimyo, je préfère savoir tout le clan Sakaï derrière moi, unifié. -Une initiative louable. Le soleil s'est couché, il est temps d'aller dormir." Sur ce, la jeune femme frappa sur le gong à ses côté. L'harmonieuse sonnerie fit venir un serviteur qui prit le plateau et le ramena dans le chateau. Les deux époux le suivirent alors, en attendant une nouvelle journée... Le lendemain matin, Caïn consacra sa journée à son fils. Il passa sa journée dans le dojo avec lui, à l'entrainer à l'art du kenjutsu. Il voyait son niveau s'améliorer de jour en jour. Bientôt, Sakuya pourrait faire partie des divisions de sabreurs. Et peut-être, qui sait, devenir membre de sa garde personelle... Mais le niveau était encore loin d'être suffisant. Toute la journée, le jeune homme se fit ainsi frapper par le bokken (8) de son père, impitoyablement, à chaque faille, à chaque parade ratée. Ils finirent la scéance exténués, allèrent prendre un bain, avant que comme tous les jours, Caïn ne profite du coucher de soleil avec sa femme... Sauf que ce soir, il semblait y avoir une pluie de météorites dans le ciel. Caïn ressentit un frissonement, se rapellant le récits de certains vétérans... "Dites-moi Yumi... Il ne devrait pas avoir de pluie d'astéroïdes, non ? -Je ne pense pas, pourquoi ?" A cette réponse, Caïn se leva brutalement. "Réveillez la maisonnée. Que tout le monde prenne ses affaires et soit prêt à partir d'ici une heure. Je vais m'arranger pour avoir le Commisaire Général. -Il va falloir abandonner la planète ? -Je le crains. Il est surement trop tard..." Puis il se rua dans la maison, à la recherche de la radio, tandis que sa femme allait chercher les servants. Cain eu vite en ligne Kiranov. "Vasili, tu as vu le ciel, n'est-ce pas ? -En effet. Le QG est en effervescence. Tu penses la même chose que moi, n'est-ce pas ? -Les Démons de l'Espace... Vous avez une stratégie ? -Faire revenir tout le monde, ou aller les chercher. -Trop long. En admettant qu'ils soient au courant, vous prendriez trop de temps. Heuresement, il n'y a que peu de monde en-dehors de la cuvette. je suppose qu'on ne peut défendre l'enclave ? -Tu supposes bien. On comptait sur les plaines et la ceinture de montagnes pour nous couvrir. Mais là... -Passe moi le Commandant Planétaire. -Ici le Commandant Planétaire Lucius Caius Julius. Que voulez-vous ? Nous sommes occupés ! -Vous avez un plan ? -Nous battre. -Incapable. Nous pouvons sauver la plupart des habitants d'Izuchi en organisant un repli vers le spatioport de tous ceux qui vivent dans la cuvette. -Mais... -Nous avons assez de transports, n'est-ce pas ? -Oui, mais... -Et nous avons une planète qui pourrait nous accueilr ? -Evidemment. -Alors donnez cet ordre ! Au nom de l'Empereur ! -Dites-moi, Capitaine, pour qui vous prenez-vous pour parler en Son Nom ? Je suis Son représentant ici, et je ne donnerais pas l'ordre d'évacuation." Le bruit caractéristique d'un tir de pistolet bolter retentir dans l'intercom. "Moi aussi, je Le représente. Je prends le contrôle de la planète pour l'évacuation. Envoyez cet ordre à travers toute la cuvette. Nous devons sauver le plus de monde possible. A bientôt, Cain. -A dans une journée, Vasili." Sakaï termina la communication, placa la radio dans la malle que sa femme était en train de préparer, puis lui demanda de l'aider à revêtir son arure, ce qu'elle fit. Comme prévu, au bout d'une heure, ils furent prêt. Yumi Sakaï également. En hakama, chausettes montantes, kimono, et haori aux couleurs familiales. Elle avait un carquois empli de flèches et un long arc asymétrique. Comme quand elle pratiquait le Kyudô. Il vit également son fils avec ses deux sabres, offerts pour son gempukku (9), et soupira. Visiblement, toute la famille était prête à en découdre, hormis ses filles. Les serviteurs terminèrent de placer les bagages dans les carioles, ceux qui ne savaient se battre y montèrent également, et ce fut l'exode vers la ville... Après une journée entière de marches, ils parvinrent à l'entrée de l'enclave impériale, bons derniers. Les dernier soldats restant à garder l'enclave les aidèrent à passer la porte, et refermèrent le tout. Ils leur lancèrent toutefois : "On a perdu le contact avec plusieurs quartiers. Soyez vigilants. -D'accord. Placez les non-combattants dans vos transports que je vois-là, et qu'ils les emmènent au spatioport. Nous irons à pied." Les soldats s'exécutèrent, et les quelques Ashigeru partirent en avant-garde, laissant les nobles un peu en arrière, en carré défensif autour de leur seigneur, de sa femme et de son fils. Il y eu soudain du remue-ménage dans une ruelle sombre : les soldats paniquaient, l'un d'eux revint vers le groupe en courant, hurlant... son pantalon taché à l'entrejambe ne donnait aucun doute sur sa peur, et en voyant l'état de son visage, on comprenait pourquoi : horriblement rongé à l'acide, il avait tenté de le protéger ou d'essuyer avec ses mains, elles aussi en loques fumantes. "Samuraï ! Allez les aidez !" Lui et sa famille restèrent sous un lampadaire, à regarder nerveusement autour d'eux... Et lorsqu'une ombre bondit sur eux, le sabre du Taisa jaillit, tranchant net la créature en deux. Le sol se mit à fondre là où l'acide avait gouté, mais les sabres forgés sur cette planète étaient forgés pour résister à n'importe quoi. Il examina alors ce qu'il avait tué ; c'était bien un Démon de l'Espace. Une créature horrible : deux grandes pattes postérieures, telles celles d'une sauterelle, quatre antérieurs aux grifes longues, recourbées et visiblement tranchantes comme des rasoirs, une longue tête, un corps recouvert de chitine... Il entendit le cri d'aletre de son fils, se retourna pour voir un autre Démon bondir vers lui, les crocs acérés dégoulinants de bave... et stoppé net par une flèche qui l'envoya contre un mur non loin. Yumi baissa son arc et proposa de rejoindre les autres samuraï, ce qu'ils firent. Finalement arrivés au spatioport, ils rejoinirent le reste du clan dans un transport, laissant la planète à sa dévastation, et les rares personnes encore là à une mort certaine mais surement brave et héroïque... Partie 3 : Edo... Et les quinze ans de service Caïn admira une nouvelle fois sa fille. Cela faisait trois semaines qu'ils étaient sur Edo, une planète sensée remplacer Izuchi, ce qu'elle ne ferait jamais totalement dans le coeur de bien des survivants... mais elle leur aura au moins permis de survivre, ainsi que les Kai Bakufu, qui avaient reconsrtuit une Forteresse-Monastère ici. Il n'y avait pas d'enclave impériale ici. Tout ce qu'il y avait, c'était un spatioport, avec des domaines éparpillés un peu partout sur le continent. Le domaine des Sakaï ressemblait fortement à celui sur Izuchi, ce qui n'était pas pour leur déplaire... et leur château était exactement comme le précédent. Ce jour-ci, Caïn Sakai se sentait fier. Fier parce qu'il allait marier sa fille aîné, Tomoe, au Comissaire Général Vasili Kiranov. Le clan avait donné son accord, aussi Caïn s'était-il arrangé pour le faire accepter par son vieil ami, qui l'avait prit comme un honneur, ce que c'était. Toutefois, ce n'était pas tout : la plupart de ses conaissances, et l'Empereur savait à quel point elles étaient nombreuses, avaient décidé de lui offrir de superbes cadeaux pour les quinze ans dans l'armée de Caïn Sakaï. Celui-ci ouvrit les paquets avec ravissement, juste avant le repas de noces. Ils contenaient chacun une tête de ses ennemis vaincus, ou tout du moins une représentation : le Big Boss Graznik, bien sur, ainsi qu'une demi-douzaine de Big Boss, Boss ou Gromek ; le Colonel Rénégat McDiarmid du six cent soixante-sixième Cadian ; la Grande Prophétesse Irmanil d'Alaitoc ; le Seigneur Voïvode Dalekh ; le Commandeur O'Kharno'mirini'lakl. Toutes ces représentations qu'il placerait dans sa salle principale afin de montrer ce que pouvait vaincre un fidèle serviteur de l'Empereur. Toutefois, ce n'était pas tout. A la fin du repas de noces, le Comissaire Général Vasili se leva. "Merci à vous tous, fiers membres du clan Sakaï, pour l'honneur que vous me faites en m'accordant la main d'une de vos damoiselles ! Merci également à toi, Caïn, pour me l'avoir proposé. Certes, rien de ce que je ne puisse offrir ne pourra compenser cet honeur. Toutefois, j'espère m'acquitter en partie de cette dette en t'offrant, à toi et à ta famille, un voyage vers Terra, pour visiter le Palais de l'Empereur." Caïn resta un instant sans voix. Ainsi, il allait pouvoir aller sur le sol sacré de Terra, rencontrer l'Empereur en personne sur son Trône d'Or... "Je te remercie Vasili. Toutefois, je laisserais Tomoe avec toi, sous ta garde et ta responsabilité, car bien qu'elle reste ma fille, elle est désormais ta femme. Aussi je vous laisserais consommer ce mariage en paix. J'irais voir l'Empereur donc. Mais à mon retour, je continuerais à me battre pour Lui ; tenez-le vous pour dit, membres du clan Sakaï : mon voyage ne sera qu'un répit !" Au milieu d'un silence approbateur, les deux hommes se rassirent. Le lendemain matin, le daimyo du clan Sakai préparait une nouvelle fois ses bagages. Toutefois, cette fois-ci, il se sentait terriblement excité, presque comme lors de sa nuit de noce... En effet, c'était à l'Empereur Lui-même qu'il allait rendre visite... Et il espérait bien faire bénir ses armes au passage par le Dieu vivant. Quelques jours plus tard, lui, sa femme, leur fils, leur fille cadette et la garde personelle du clan, soit dix samuraï d'élite, étaient dans un vaisseau de transport en direction de Terra... Cain Sakai en profita pour observer leur planète et leur étoile : un système double, tenant d'une étoile super-géante bleue tournant en environ un quart de millénaire autour de sa compagne orange ; les deux étoiles échangeant sans cesse de la matière sous la forme de deux tresses bicolore ; et, autour de la plus petite, une étoile encore plus petite verte, orbitant dans le sens vertical en une vingtaine d'années... Il se rassasia de cette vue alors que les volets d'acier se refermaient et que commencait un long voyage de plusieurs mois vers Terra. Il put voir, au dernier moment, un tunnel Warp s'ouvrir, t un vaisseau ressemblant étrangement au sien en sortir... Le voyage dura de nombreux mois. Rapidement, Cain en fut réduit à passer son temps entre dormir, méditer, entrainer son fils, s'occuper de sa femme. Malgré l'habitude, rien ne l'éxecrait davantage que de passer plusieurs mois enfermé... Et que dire de son excitation, sachant qu'il allait arriver sur Terra la Sainte ! Le vaisseau sortit du Warp. Le Taisa Cain Sakai tenta de distinguer quelque chose, mais tout ce qu'il vit était le ciel d'encre piqués de dimants. Là, le transport fut abordé par un frégate de classe Sword lui semblait-il. L'officier des douanes passa dans le vaisseau, vérifia les identités, malgré la tentative de Cain pour faire accélérer les choses. Puis l'officier repartit en donnant son feu vert, et le voyage fut assez long jusqu'à Terra. Le vaisseau du traverser un bref champ d'astéroïdes ; lorsqu'il en émergea, le vétéran pu voir la fameuse Mars, entourée de vaisseaux d’une taille immense, faisant aisément plusieurs kilomètres ; la planète était recouvert de vastes bâtiments, d'énormes forges, il pouvait même distinguer des Titans sur les cimes les plus hautes, traversant le déset rouge. Et, enfin, Terra la Sainte, l’unique, nombres d'immeubles dépassant d'une couche nuageuse jaunatre et visiblement toxique, donnant l'impression que Terra en était recouverte, reflétant la lumière du Soleil, avec le Palais bien visible, faisant plusieurs dizaines de kilomètres de haut, jaillissant de l’atmosphère. Le Palais était une immensité, de la taille approchant celle d'un continent, d'immenses ziggourats s'élencant vers le ciel d'une tour centrale, une immense pyramide crevant l'atmosphère, presque un immeuble tellement ses pentes étaient raides, tout simplement superbe. Le transport s’approchait toujours plus, et il put voir quelques détails, entre autre les plus grands vitraux, les arcs-boutant sculptés, les gargouilles décorées avec art, avant de ne plus se mettre sous les yeux des immeubles administratifs, des immeubles aussi grands que des cités-ruches, presque même des conglomérats de ruches collées avec des passages entre elles pour éviter de respirer l'atmosphère polluée, encore et encore : le vaisseau avait pivoter pour se placer sur l’aire d’atterrissage devant le Palais. L’équilibrage des pressions se fit, la rampe descendit, et Cain, encore un peu aveuglé, descendit, en armure de cérémonie, accompagné de sa garde personnelle et de sa famille proche. Sa vue se fit à la luminosité ambiante, le soleil étant haut dans le ciel. Ce qu’il vit fut d’abord un immense mur, percé d’une porte plus grande encore que le monastère des Kai Bakufu. Derrière le mur, une partie du Palais, et surtout la tour abritant le Trône d’Or, là où était assis l’Immortel Empereur-Dieu ; le mur comme le Palais étaient finement gravés, aux contreforts imposants pendaient de grands étendards ornés de l’aigle bicéphale. Il fut abordé par un marchand ambulant, auquel il ne fit guère attention, obnubilé par le spectacle devant lui : « Bonjour Seigneur. Permettez-moi de vous proposer ce superbe Aquilaris, témoignage de… -Plus tard. » L’homme s’inclina lui sembla-t-il, avec un regard craintif aux gardes du Taisa, et s’éloigna. Arrivé à l’entrée du spatioport, un homme en robe de membre du clergé Impérial, donna à chacun des visiteurs un Aquilaris d’or, incrusté de gemmes, en surimpression sur une planète ressemblant fort à Terra, le tout était accroché à une chaînette, en symbole de pélerinage sur Terra. Cain Sakai le passa immédiatement à son cou. Les pèlerins d'Edo se mêlèrent à la foule des fidèles se dirigeant vers les larges portes. Peut-être était-ce du aux hommes qui veillaient sur lui, ou était-ce simplement un tour de son imagination, mais il lui semblait que la foule se fendait devant lui, lui permettant d'éviter les immenses files d'attentes, certains semblant être là depuis des générations. D’un pas lent, il passa le mur d’enceinte et manque de tomber à genoux. Divin. Tel était le mot qui lui vint à l’esprit en voyant le Plais dans toute sa splendeur. Tellement grand qu’il semblait ne pouvoir avoir été construit par des hommes, mais bien par des dieux, le Palais Impérial avait une taille défiant l’imagination. Le parvis devait avoir la superficie de son domaine, les vitraux et fenêtres hautes visibles devaient avoir la surface de son château. Ils représentaient l’Empereur, toujours Lui, combattant des xenos, répandant Sa Parole à travers la galaxie. Cain Sakai se remit à avancer, lentement. Il put également voir gardant l’entrée du Palais, deux hommes torse nus, en culottes et bottes de cuir, portant de longs manteaux noirs, ayant pour casque un ouvrage d’art, haut, hermétique, avec une petite visière au niveau des yeux, étant armés de lance-fusils. Ils étaient immobiles et silencieux, on eu dit deux statues. Le Taisa avala sa salive et entra dans la nef du Palais. Là, ses yeux mirent un temps pour s’habituer à l’obscurité. Mais il ne le regretta pas. La nef était immense, les colonnes et arches se croisant à des hauteurs faramineuses, tellement haut qu'il ne pouvait les voir. Elle se poursuivait bien plus loin que sa vison ne pouvait porter à la lueur des bougies, et ce malgré la lumière qui entrait par derrière lui. Il y avait d’immenses vitraux partout, et, devant lui, il vit le dessin de la rose centrale, projeté par la lumière extérieure : cette rose représentait un entrelacs compliqué de couleur, et au centre, le motif du pendentif qu’on lui avait donné était repris : l’Aquilaris sur la planète. Malgré les fidèles qui emplissaient l’espace régnait un silence respectueux, permettant d’entendre des litanies murmurées à la Grâce de l’Empereur. Elles rendirent au Taisa calme et sérénité, lui donnèrent l’impression que le temps s’était suspendu. Il avança le long de la nef, lentement, entre les rangées de bancs sculptés délicatement dans des bois anciens et raffinés. Peu à peu, il put deviner le transept, avec à la croisée, une énorme tour, dont la superficie recouvrait celle de la cuvette d'Izuchi où se trouvaient le spatioport, avec différentes portes sculptées, chacune gardée par deux hommes. Le sol était soigneusement dallé, et, au fur et à mesure qu’il s’enfonçait au cœur du Palais, il pouvait voir de mieux en mieux les murs soigneusement ciselés, le plafond peint délicatement, avec une grâce et un goût parfait. Des prêtres priaient çà et là, peut-être même étaient-ils à l’origine des chants de calme et de paix qui régnaient, mais cela était secondaire. Aux extrémités du transept étaient des confessionnaux, des prêtres attendant patiemment l’élan de foi des fidèles. Sakai fit doucement le tour de la tour intérieure, atteignant le chœur, d’où il voyait l’abside, où trônait un superbe autel de marbre recouvert d’un fin tissu rectangulaire de soie blanche, avec un aigle bicéphale d’or, motif repris sur un fin lignage de fils d’argent au bord du tissu ; sur l’autel étaient divers instruments de culte, dont un calice d’or encadré par deux candélabres à sept branches. Le Taisa fit signe à ses gade et sa famille qu’ils pouvaient vaquer à leur guise. Puis il se dirigea vers un confessionnal. Il voulait voir une chose… Une heure après, s’étant confessé, il se dirigea vers la porte la plus proche de la tour intérieure. Là, il s’inclina devant les gardiens, mettant un genou en terre, et parla alors à voix basse, tendant son sabre long : « Excusez-moi, nobles gardiens. Etant fidèle serviteur dans Ses Armées, j’aimerais porter Sa Lumière avec moi… et désirerai Lui demander de bénir ce sabre, ayant déjà occis nombre de ses ennemis. » Les deux gardes le regardèrent puis semblèrent échanger un regard. Le grand prêtre du Palais arriva à ce moment, puis s’adressa à Cain Sakai : « Je vais présenter votre requête à l’Empereur. Il vous faudra toutefois quelques mois avant qu’Il puisse s’en occuper, et également me laisser votre sabre. Voici un messager. Lorsque votre sabre sera béni, je vous enverrai un message. » Sakai s’exécuta, prit le messager, se releva, s’inclina profondément, et s’éloigna pour retrouver ceux qui l’accompagnaient. Une fois ceci effectué, il sortit du Palais. Une nuit s’était passée, et le jour pointait derrière le Palais. Il lui avait semblé que le temps s’était arrêté. Il rentra dans le transport pour se restaurer et se reposer. Le lendemain, il ordonna au pilote d’aller sur l’île connue il y a longtemps sous le nom de Honshou. Une fois là, il effectua un long pèlerinage sur l’ancien Mont Fuji, à peine visible sous la masse d’immeubles. Durant ce pélerinage, il s'efforca de trouver des reliques datant de l'âge pré-impérial, du second millénaire environ, reliques introuvables ou hors de prix. Il parvint néanmoins à en admirer certaines, et se surprit à trouver le travail des artisants de sa planète rustre et terne, loin d'atteindre la perfection des estampes ou des armes de l'époque. Il nota mentalement de prendre exemple sur ces objets d'époque pour améliorer les siens. Il en profita aussi pour se retirer dans un des rares monastères zen restant encore, construit en haut du Mont Fuji, là où l'atmoshpère était rare mais plus pure que sur le reste du pays, où il resta quelques semaines. Au bout de deux mois à visiter Terra au complet et, il faut bien le dire, à s’ennuyer au bout d’un moment, il reçut sur son messager l’avertissement tant attendu. Retournant au Palais Impérial, il le traversa à nouveau, mais dès qu’il entra, entendant les chœurs, il se trouva dans le même état calme et méditatif qu’à sa première visite. Encore une fois, il ne put estimer le temps qu’il passa à traverser le Palais… Mais lorsque ses mains se refermèrent sur son sabre, il ne put s’empêcher de s’agenouiller et de se prosterner devant le prêtre, qui avait accéder à son plus grand désir… voir son arme consacrée par l’Empereur pour continuer à abattre les Xenos. Il décida alors de passer une semaine en prières. Pendant une semaine, il priait du matin au soir dans le Palais, remerciant l’Empereur et Lui demandant de lui donner Sa force pour poursuivre Ses ennemis. Lorsqu’il estima avoir fini son devoir, il se retira et retourna sur Edo, son arme consacrée et son pendentif prouvant son pèlerinage sur Terra… Encore une fois, le voyage lui prit des mois. Là toutefois, il ne trouva pas à s'occuper. Il passa le plus clair de son temps dans sa cabine, le plus souventavec sa femme, à disctuer de choses et d'autres, un sujet fréquent étant leur fille aînée et son mariage. Lorsqu'il sortirent du Warp, le pilote l'appela. "Quoi encore ? -Ils disent que nous sommes partis ils y a quelques heures. -C'est grot..." S'interrompant brutalement, il repensa au vaisseau bien trop familier qu'il avait vu sortir du Warp quand il y entrait... "C'est normal. Ca doit tenir de la magie du Warp. Au moins vous n'aurez pas manqué à vos proches." Puis il se prépara à l'arrivée sur Edo, après son pélerinage... Et à la prochaine bataille que l'Empereur lui demanderait de mener. Lexique (1) Taisa : Capitaine (2) Shoui : Lieutenant (3) Gunso : Sergent (4) Tsuka : extrêmité de la garde d'un sabre (5) Garde shinken : garde effectuée en tenant son sabre à l'horizontale devant soi, pointé vers l'adversaire ; c'est un mouvement de défense pure (6) Tsuki : coup d'estoc (7) Gaijin : étranger, sous-caste ; le Taisa fait un immense honneur au Commissaire en lui accordant la main de son aînée (8) Bokken : sabre en bois (9) Gemppuku : cérémonie rituelle de passage à l'âge adulte Modifié le 26 janvier 2006 par Taurnil the Fallen Angel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 26 septembre 2005 Partager Posté(e) le 26 septembre 2005 La suite ! J'aime beaucoup, une petite bataille pour continuer ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 26 septembre 2005 Partager Posté(e) le 26 septembre 2005 (modifié) J'aime beaucoup ce texte . Il a le mérite d'être original (et surtout de ne pas parler de SM ). Malgré tout... : Le Capitaine Caïn Sakaï, monté sur son cheval, passait en revue ses troupes. Le 1er Régiment de la 7è Compagnie de Izuchi. Lui et ses éclaireurs avaient choisi, pour attendre les orks, une longue plaine devant une large colline. Ses troupes étaient disposées de part et d'autre de la colline, et lui se placerait dessus. Tu fait une soupe de tout: un capitaine commande plutôt une compagnie, pas un régiment. Ton prétendu "régiment", est, lui, de par sa taille, une compagnie . Ainsi: Le 1er Régiment de la 7è Compagnie de Izuchi. Je dirais plutôt: "la Première Compagnie du Septième Régiment d'Izuchi" . La planète Izuchi était une planète ressemvlant fort au Japon ... avec une armure locale mais forgée avec les composants des armures carapaces. J'aurais mis (même si ce que tu écrit est plus ou moins compréhensible ): "avec une armure semblant de facture primitive locale, mais forgée dans un alliage moderne importé des monde-forges avoisinants." Ou un truc dans le genre... . équipés en masse, fournissant 10 Compagnies d'Ashigeru, Dix corps d'armée, je suppose ? (Soit 10*100 régiments de 5000 hommes en moyenne, donc cinq millions d'hommes au total. Ce qui me parait parfaitement acceptable pour un monde médival/ civilisé comme Izuchi .) D'aucun disaient que les premiers colons étaient originaires du Japon. "Certaines archives témoignaient du fait que lors de sa colonisation, les colons ayant pris pieds sur Izutchi étaient des paléo-japonais." N'oublie pas qu'on est au 41e Millénaire: le fait que tu déclame tout comme faits avérés concernant les origines des habitants d'Izutchi me reste un peu dans la gorge... . Je serais toi, je ne parlerais pas de leurs origines niponnes, mais par sous-entendu, expliquerait au lecteur que c'est le cas... . Rq: attention, ce n'est que mon avis, pas le tien . N'en tient pas compte si tu ne le juge pas nécessaire . La Taisa, donc, Caïn Sakaï passait ses troupes en revue. On ne comprend pas cette phrase. Du moins pas tout de suite: précise directement que çà signifie "capitaine" . De plus, plus loin, tu met que c'est un mot masculin... en le précédent de "le" ... A clarifier... . avec derrière lui quelques Commisaires, pour les assigner aux escouades qui lui semblaient prêtes à flancher. Aux pelotons, plutôt . Sakai finit sa revue par une escouade fébrile, faisant il ne savait quoi avec leurs fusils lasers."Gunso ! Que fais-tu avec les armes ? -Heuuuuu... Je.. Je ne sais pas..." Bon. Par contre, ici, on se pose des questions sans réponse... . Je me doute un peu que cette escouade est composée de tirs au flanc qui rêvent de déserter, mais ce n'est pas clair... . Je pense qu'il serait mieux de réécire un peu çà ... Au loin, la clameur des orks se faisait plus forte, et ils se mirent enfin en place, les yeux rouges brillant d'une joie malsaine et d'une soif inextinguible de combats. Ils ne restèrent en place que quelques dizaines de secondes avant que le Big Boss Graznik ne donne l'ordre à sa horde de courir sur la longue plaine pour atteindre les rangs impériaux. Grazink sentait bien un piège, mais il n'avait pas trop idée de quoi. Bah, il verrait bien une fois au corps à corps... Bon, très bon, tu fais réaparaître l'élément perturbateur, indiquant que çà va fighter . Eh bien je n'attend, tout comme Génie, qu'une suite qui nous décrira cette bataille (mais pas avant quelques corrections, quant même ). Une dernière remarque: ...Boss Graznik ne donne l'ordre à sa horde de courir sur la longue plaine pour atteindre les rangs impériaux. Grazink sentait... Je suppose que c'est toujours de Graznik dont tu veux parler . TH, qui aime ce récit (comme tout ceux que tu as pondu jusqu'à présent ). Modifié le 26 septembre 2005 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fourberass Posté(e) le 26 septembre 2005 Partager Posté(e) le 26 septembre 2005 Salut Taurnil !!! Alors comme ça on écrit au lieu de dessiner sa planche de la bd commune !!! Et qui c'est qui se tape le boulot après ? Bon, pour le texte en lui-même c'est pas mal. On sent l'influence d'un fan de manga qui mélange un peu les genre. Au final, ca donne quelque chose d'étrange mais pas gerbogène non plus. J'espère que le récit de bataille sera sanglant et qu'on y retrouvera tout ce qui fait le charme des batailles asiatique (avec moult combat au sabre et tout et tout...) Attention à ce que la soupe ne devienne trop dure à digérer en mélangeant trop brutalement certaines choses incompatible avec le fluff 40K... Bonne chance pour la suite !!! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 27 septembre 2005 Partager Posté(e) le 27 septembre 2005 (modifié) Désolé pour la BD... scanner en panne... Je viens juste de le réparer... Pourquoi "Capitaine" et pas "Général" ? Parce que Général ce dit "Shogun", et je trouva ca moins esthétique que "Taisa". Voilà, fautes corrigées, je vais soigneusement penser la bataille, du moins la première phase, la suite viendra toute seule... Bien que je pense que vous puissiez tous deviner ce qui va arriver à ces pauvres orks durant leur charge Sinon, j'espère avoir suffisament creusé le fossé entre les nobles et les ashigerus de base... A un moment je comptais faire une armée de ce genre, mais bonjour les conversions longues et délicates... Modifié le 27 septembre 2005 par Taurnil the Fallen Angel Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 28 septembre 2005 Partager Posté(e) le 28 septembre 2005 Pourquoi "Capitaine" et pas "Général" ? Parce que Général ce dit "Shogun", et je trouva ca moins esthétique que "Taisa".Voilà, fautes corrigées, je vais soigneusement penser la bataille, du moins la première phase, la suite viendra toute seule... OK, très bien très bien . Remarque que moi je préfère Shogun que Taisa mais bon ce n'est que l'avis d'un pantouflard en manque de repos . TH, qui lui aussi aime beaucoup les batailles made in asia . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 28 septembre 2005 Partager Posté(e) le 28 septembre 2005 Texte mis à jour... La contre-attaque va sonner ! Et là, sawashié ! Là je décrirais vraiment le corps-à-corps, puisque les deux protagonistes devront se rejoindre pour un duel digne de ce nom... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 28 septembre 2005 Partager Posté(e) le 28 septembre 2005 (modifié) Texte mis à jour...La contre-attaque va sonner ! Et là, sawashié ! Je suppose que çà veux dire baston ? Là je décrirais vraiment le corps-à-corps, puisque les deux protagonistes devront se rejoindre pour un duel digne de ce nom... Je ne demande qu'à voir, et suppose que tu entends par là que Caïn et Graznik vont dueller . TH, qui tu souhaite bonne chance pour l'écriture de cette suite . Modifié le 28 septembre 2005 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 30 septembre 2005 Partager Posté(e) le 30 septembre 2005 (modifié) Oui, ca va être (enfin) la baston, la vraie de vraie ! Nouvelle mise à jour... La charge des nobles, comme quoi, la cavalerie ca peut faire (très) mal... Et comme quoi on peut être un GI venu d'un monde reculé technologiquement mais avoir le sens de la mise en scène ! Modifié le 1 octobre 2005 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Helclaeynn Posté(e) le 30 septembre 2005 Partager Posté(e) le 30 septembre 2005 (modifié) Pas mal du tout . Un bon petit texte, bravo...(une nouvelle BFG style star wars et une bataille mélangeant japon médieval et technologie... décidement, tu changeras jamais B) .) Bon eh bien bonne continuation pour la suite alors . [La ponctuation, çà peut servir, manges-en B) .] (possible, mais les verbes ca se conjugue, et pouvoir à la troisième personne du singulier ca prend un T...) [Oups, effectivement, on est quittes ] Modifié le 1 octobre 2005 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 1 octobre 2005 Partager Posté(e) le 1 octobre 2005 (modifié) Il faut avouer que la bataille ne m'a nullement déçu : l'action passe extrêmement bien, et même si parfois certains mouvements de troupes restent assez flous, on garde une vue d'ensemble qui me parait suffisante . Cependant... -Heuuuuu... Je.. Je ne sais pas, noble Seigneur..."Sakai tira un pistolet bolter d'un holster attaché à la selle de son cheval et tira un bolt dans la tête du Gunso. Puis il rangea son arme et désigna du doigt un des hommes, tremblant. Tu semble avoir oublié de réécrire un peu ce passage . De plus, sans la virgule, il me semble que çà prêterait moin à confusion (avec elle, on a tendance à penser que c'est Sakaï qui tremble, ce qui m'étonnerais ). "Cuilà è a moi, boyz !" OK, c'est du langage ork, mais le "C" se verrait à mon sens bien remplacé par un "S", puisque sinon on prononce "cui" et non "swi"... De plus, tu oublie bien souvent que tout tes lecteurs n'ont pas étudié cette merveilleuse langue qu'est le Japonais... lança son tsuka dans le visage "Ikzoa. Pour l'Empereur." Entre autres... Bref, j'ai adoré, même si çà manque de clarté... PS: au fait, le titre du texte me parait étrange... . En effet, "Quant le primitif rencontre le moderne...", aurait bien mieux convenu, sans quoi çà n'a guère de sens dans un univers tel que celui de 40k (même si je vois plus ou moins ce que tu veux dire.) Modifié le 1 octobre 2005 par Tano Heefa27 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 1 octobre 2005 Partager Posté(e) le 1 octobre 2005 Bien vu pour le language Orc. Pour le passage, disons que... je voulais faire ressentir le fossé entre les nobles et le reste du peuple... et je ne vois pas comment le réécrire. Pour les termes techniques, c'est difficle à écrire... Mettre "l'extréminté de la garde de son arme" au lieu de "tsuka" semble nuir à la fluidité du texte, je trouve... Mais je vais retoucher le "Ikzoa". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tano Heefa27 Posté(e) le 1 octobre 2005 Partager Posté(e) le 1 octobre 2005 Bien vu pour le language Orc. Merci, je suppose donc que tu vas "corriger" ? Pour le passage, disons que... je voulais faire ressentir le fossé entre les nobles et le reste du peuple... et je ne vois pas comment le réécrire. Hm... OK, mais je te demande de préciser pourquoi cette escouade de tirs au flancs est composée de gens nerveux qui font n'importe quoi avec leurs armes ! Précise par exemple ce qu'ils font exactement avec B) ... Mettre "l'extréminté de la garde de son arme" au lieu de "tsuka" semble nuir à la fluidité du texte, je trouve... Ben tu peux mettre une astérisque à côté du mot et donner sa traduction en-dessous ... TH, poéte maudit et entraîneur de Blood Bowl désespéré... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 1 octobre 2005 Partager Posté(e) le 1 octobre 2005 Mis à jour. Je caresse l'idée de faire un lexique à la fin du texte... qu'en pensez-vous ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 1 octobre 2005 Partager Posté(e) le 1 octobre 2005 Bonne idée, tout le monde ne connait pas le japonais... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 2 octobre 2005 Partager Posté(e) le 2 octobre 2005 Fin écrite et lexique ajouté... Enfin, sauf si vous désirez une suite, pour continuer les aventures du Capitaine Cain Sakai... Ca vous interesse ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 3 octobre 2005 Partager Posté(e) le 3 octobre 2005 Oui, je suis interressé, écrit et poste ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 3 octobre 2005 Partager Posté(e) le 3 octobre 2005 Et concernant la fin, le duel, bien ou pas ? Et réaliste, l'amitié avec le Commissaire ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 4 octobre 2005 Partager Posté(e) le 4 octobre 2005 Les chevaux s'élancèrent, d'abord au pas, puis au trot et enfin au galop en fer de lance. La plupart criaient en chargeant, ajoutant encore à l'effet psychologique. Puis ce fut le choc. Je pense qu'il faudrait plus insister sur la charge, je commençais à me faire une idée en pensant au Rohirrim au Pelennor, et puis ça a coupé net... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 5 octobre 2005 Partager Posté(e) le 5 octobre 2005 Mise à jour, la suite de leurs aventures... Mais il ne faut pas oublier que dans les ténèbres d'un futur lointain, il n'y a que la guerre... J'ai aussi retouché la charge, j'espère qu'elle est davantage à votre goût... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 5 octobre 2005 Partager Posté(e) le 5 octobre 2005 Haaa, la charge est bien mieux ! C'était le chef de famille, mais aussi un homme, un père de famille. Une répétition avec "de famille", le deuxième est en trop. Les orks les plus faibles d'esprit tentèrent de refluer vers l'arrière, mais les plus décidés entamaient le mouvement inverse, pour avoir leur plus beau combat... A cette vue, les quelques orks faibles d'esprit tentèrent de fuir, mais la plupart, plus combatifs, se dirent que leur chance de trouver un adversaire puissant était venue. Là aussi, une répétition... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 5 octobre 2005 Partager Posté(e) le 5 octobre 2005 Corrigé. Cette seconde partie vous plait-elle, et le duel ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 5 octobre 2005 Partager Posté(e) le 5 octobre 2005 Pour la seconde partie, j'attend une suite, pour l'instant je n'arrive pas à me faire d'avis... Pour le duel, il est bien... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Taurnil the Fallen Angel Posté(e) le 5 octobre 2005 Partager Posté(e) le 5 octobre 2005 Dans la seconde partie, j'ai voulu faire ressentir sa vie "normale", celle d'un humain presque comme tout le monde, avant (évidemment) l'élément perturbateur... Que j'hésite à poster ce soir... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Génie du mal Posté(e) le 5 octobre 2005 Partager Posté(e) le 5 octobre 2005 Pourquoi hésiter ? Alors que je suis encore là avec plein de monde, prêts à le lire ce texte ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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