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Numar: une nouvelle ère


Guidrion

Messages recommandés

Tout à fait d'accord avec Yohan :lol: . En plus de cela, il me parait très étrange que les SM parlent avec autant d'autorité à un Inquisiteur... :lol: (à corriger, avec le fait que l'Inquisiteur les traite de "pauvres mortels", alors qu'il vivra lui-même moins longtemps qu'un SM -si il n'est pas chaotique, comme je le pense :lol: .)

Quelques fautes de ponctuations sont à relever, mais sinon j'aime toujours autant :) .

TH, qui passe en coup de vent...

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Merci pour les commentaires,

Alors j'ai édité le post et l'ai étoffé. j'espère que ca vous plaira

Les pouvoirs du psyker ont notamment été plus détaillé. Voilà qui devrait te plaire Yohann :blushing:

Une suite devrait suivre( sans blague?) dans le w-e

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Je constate qu'il y a du mieux en effet... :angry:

Bel effort, je sais que ça peut être ennuyeux de retravailler un texte donc merci de l'avoir fait, surtout que c'est bien fait, comme quoi...

Yohann, reconnaissant... :blushing:

Modifié par yohannlb36
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Bon désolé pour le retard de cette suite mais j'ai eu des imprévus :'( .

Enfin voilà la suite et fin du deuxième chapitre. Par contre vu le temps dont je dispose pour le moment, le troisième devra probablement attendre un peu si je ne veux pas que ce soit baclé

Enfin je vais arrêter de vous raconter ma vie et découvrons plutôt celle de ces pauvres infiltrateurs:

Crell et ses hommes était arrivé aux abords du centre de commandement sans encombres. Le lieutenant, réputé pour sa prudence, avait stoppé la progression rapide de son groupe deux couloirs avant l'entrée. Il ordonna à deux hommes d'avancer en éclaireur et de repérer d'éventuelles sentinelles. Les deux éclaireurs se mirent en marche sans un seul bruit.

Plusieurs minutes s'écoulèrent, un silence pesant mais rassurant s'était instauré après l'ordre de Crell, chacun se tenant sur ses gardes.

Soudain, un bruit de pas rapide se rapprocha. Crell serra son arme, craignant que ce ne soit pas ses compagnons qui accouraient. Mais un soupir de soulagement sortit de sa bouche lorsqu'il vit le visage de Jaren émerger de la pénombre.

- Alors?

- Rien chef: les couloirs sont vides et le centre n'est pas gardé de l'extérieur.

- C'est parfait peut-être même un peu trop... Nous devrons être prudant en infiltrant le centre.

- Comment devrions-nous procéder chef?

- Vu la configuration des lieux, nous n'avons qu'une option: arroser la salle dés que la porte sera ouverte bien que je ne sois pas particulièrement chaud pour ce genre d'attaque suicide.

- On peut rien faire d'autre?

- Au vu de notre mission, j'ai peur que non. Bon exécution!

- oui chef!

Le groupe se mit en marche comme un seul homme en direction du centre. Une fois arrivé, Crell intima à ses hommes l’ordre de se déployer en position de tir:

- Mettez vos fusils sous tension, puissance maximum et réglage à courte portée. Warden, tu te contente d’un tir de plasma quoiqu’il y ai là-dedans ca suffira!

- Dommage

Le lieutenant vit une lueur sadique apparaitre dans l’oeil de Warden. Cette vision le fit frissonner et il eut une bref pensée pour les ennemis qui subiraient ses tirs.

- Tirez dès que j’aurai ouvert la porte!

Crell se dirigea vers l’interrupteur d’ouverture de la porte et se placa dos au mur. Après un bref regard à ses hommes afin de vérifier si l’escouade était prête, Crell enfonca l’interrupteur d’un coup sec. La porte s’ouvrit, simultanément les tirs commencèrent à fuser dans la pénombre.

Le lieutenant percut le bruit de corps tombant au sol.

- Cessez le feu!

Le bruit cessa soudain et Crell pénétra dans la salle. Une odeur de tissu et de plastique brulé régnait, témoignant de l’efficacité des tirs de plasma. Son regard se dirigea vers les deux masses noirs et métalliques.

- C’est quoi ce truc?

La voix grave et soudaine du sergent Arlec le fit trésaillir déjà tendu.

- Des serviteurs de l’adeptus mechanicus du moins c’en était encore il y a quelques minutes.

- Ce serait l’adeptus mechanicus qui régit l’attaque

- Je ne pense pas: nous sommes catalogué par l’adeptus Terra comme des hérétiques au credo impérial, enfin si l’on peut l’appeller comme ca, et pas aux lois du clergé de Mars. Je pense que ce sont des serviteurs de l’ordo hereticus... étrange.

- pourquoi étrange?

- Si c’est l’ordo hereticus qui commande l’assaut... Où se trouve l’inquisiteur?

- Le lieutenant Garen s’en est peut être déjà occupé?

- Peut-être mais j’ai pas envie d’en savoir plus: on fait ce qu’on a à faire et on se casse d’ici!

- Chef?

- Warden, télécharge le virus sur l’ordinateur. Arlec, désactive les protections du système d’alarme, sans lui l’ennemi sera aveugle lorsque le TIR sera dans la place! Allez, exécution!

Warden et Arlec se dirigèrent sans tarder vers les ordinateurs. Après avoir inséré une plaque de décodage, les écrans s'illuminèrent, donnant accès aux données si convoités.

- Désactivation réussi! Le système d'alarme n'est plus verrouillé

- Brakers, tu montes la garde. Les autres, allez déconnecter l'alarme, je vous rejoins dans quelques instants.

L'équipe de Crell obéit sans mot dire, la tension était tombée mais le silence demeurait. Crell vérifia que Warden n'éprouvait pas de difficulté à effacer les données tandis que les bruits de pas de son équipe s'éloignaient. Il se retourna et commenca à sortir de la pièce lorsqu'une détonation retentit suivie d'un souffle chaud! Le lieutenant fit volte-face et vit Warden, son lance-plasma à la main, et à l'autre extrémité de la pièce, un cadavre carbonisé et Brakers qui gémissait faiblement!

Warden se retourna lentement vers Crell en levant son arme:

- Vous avez échoué et vous allez crever! Hérétiques!

- Warden! Qu'est ce que...

- Ta gueule imbécile! Tu crois vraiment que tout les Numars suivent les idées de ce fou rêveur d'Azkar? Tu es naïf et tu vas le rester pour l'éternité!

Warden ajusta son arme et une détonation retentit. Crell avait fermé les yeux prêt à mourir tué par un traître mais aucune douleur ne vint. Il rouvrit lentement ses yeux et vit Warden au sol, les yeux grands ouverts. Un bruit de métal retentit. Le lieutenant tourna son regard et vit un pistolet laser sur le sol, près de la main de Brakers.

- Ca c'était pour Arlec, traître...

Ce bruit ne parvint aux oreilles de Crell qui comme un faible murmure mais en lui il ressentit la même chose que si son compagnon avait hurlé. Crell hurla en réponse à cet irréel cri lorsque l'homme rendit son dernier soupir.

Le reste de l’équipe arriva en courant, alerté par la détonation. Les quatres hommes voulurent apprendre ce qu’il c’était passé mais leur lieutenant ne leur répondit rien d’autre qu’un “Un traître, c’est ce qu’était Warden”.

Avant que ses hommes ne puissent poser la moindre autre question, un bruit faible mais suffisament audible pour faire tréssaillir Crell se fit entendre: l'intercom de Crell.

- Ici équipe Julius vous me recevez, ici Jark?

- Ici Crell. quel est la situation?

- C’est le foutoir ici! Y a plus que moi, le lieutenant et Gelk. Les autres sont morts et le lieutenant y a laissé son bras!

- Par le trône d’or! Que s’est-il passé?

- L’équipe qui devait neutraliser les autocanons a été tuée et une patrouille nous a surpris. C’était des spaces marines, on a pas pu faire grand chose...

Crell eut un choc lorsqu’il entendit la preuve de la présence des astartes dans la base, il dégluttit avec difficulté et sa réponse eut peu d’assurance.

- Ecoutez: laissez sur place tout ce qui peut vous retarder hormis vos explosifs, si vous tomber à nouveau sur l’ennemi, n’hésitez pas à balancer des charges: elles ne sont pas suffisantes pour entamer le blindage extérieur. Vous allez vous rendre dans la zone des hangars par les conduits d’aération. On y attendra l’arrivée d’Azkar Vu votre nombre vous pouvez prendre votre temps pour aider Julius une fois dedans. Exécution! Je vais prévenir Garen.

- Chef, on a perdu le contact, ils ont du tomber sur une patrouille.

- Merde! Dépechez-vous de trouver les conduits et soyez sur vos gardes.

- Oui chef!

Le bruit de l'intercom s’interrompit et Crell resta silencieux. Il fixa ses hommes, s’assurant qu’ils avaient entendu les instructions pour la suite de l’opération et se mit en marche, inquiet de la tournure des évènements et furieux de l’échec de sa mission: Warden ayant pris soin de saboter la plaque contenant le virus informatique.

Ce fut en silence que les cinq hommes partirent vers les hangars, abattus et découragés.

Guidrion, enfin fini l'infiltration

Modifié par Guidrion
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La flotte de Numar n'a plus aucune chance maintenant. Ça va être... divertissant de la voir se faire descendre en flammes. 

Si tu lis bien, la patrouille de sm s'est contenté de tuer une partie des infiltrateurs mais il ne reste que les batteries d'autocanons d'opérationel: les canons-lasers et le système principal antipersonnel sont mort bien que je n'ai pas couché par écrit l'explosion.

Mais ne t'inquiètes pas y aura du sang numar dans le débarquement comme toujours: victoire mais pas gratuite :'(

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Seulement quelques fautes d'orthographe mais sinon, très bonne suite et fin du chapitre.

J'attends le prochain avec impatience.

Enfin voilà la suite et fin du deuxième chapitre. Par contre vu le temps dont je dispose pour le moment, le troisième devra probablement attendre un peu si je ne veux pas que ce soit baclé

Tu n'es pas le seul, moi aussi j'ai quelques problèmes.

Kroxigor, la suite.

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  • 2 semaines après...

bonjour à tous

Voici le début du chapitre 3 dont je ne suis pas aussi content que les autres. Qu'en pensez-vous?

Chapitre 3: l'échiquier

Des bruits sourds mais légers résonnaient dans la salle de conseil du vaisseau amiral. Azkar, habituellement si calme, perdait de plus en plus son sang froid au fur et à mesure que la flotte s'approchait de la ceinture d'Altis. Il attendait en faisant les cents pas dans la pièce silencieuse: il savait que même si les troupes mobilisées comptaient plus de trois mille hommes entrainés sans compter les soldats du TIR d'Altis, même si le commando d'infiltration réunissait les vétérans les plus expérimentés, tout se jouerait sur la réussite du commando déterminant la victoire et la reprise d'Altis ou un monstrueux bain de sang qui engloutirait trois milliers de soldats.

Soudain, la porte s'ouvrit et le commandant vit un Adrian essoufflé se planter devant lui dans un garde à vous quelque peu entrecoupé de respiration haletante. Azkar, apercevant cette gaucherie de son homme de confiance ne put s'empêcher de sourire. D'un signe, il permis à Adrian de reprendre son souffle, celui-ci accueillit cette permission avec un profond soulagement. Bien qu'il ne put s'empêcher de sourire à nouveau devant les pitreries d'Adrian, Azkar se rappela où il se trouvait et quele était la situation. Il soupira à ce rappel à la réalité.

- Rapport!

- Le débarquement a été un succès, nous avons reçu confirmation d'Altis que le groupe d'infiltration a réussi à infiltrer la base. La flotte a commencé son repli en attente de notre arrivée.

- Bonne chose! La flotte a-t-elle essuyé des pertes?

- Deux vaisseaux légers ont été lourdement endommagés mais nous avons pu les récupérer durant le repli.

- Très bien. Retournez au centre de commandement et informez-moi de toute donnée nouvelle.

- A vos ordres!

Adrian se retourna pour repartir au centre de commandement mais la voix d'Azkar le retint.

- Adrian! Transmettez aux soldats que je prendrai moi-même le commandement!

Adrian acquiesca mais, en lui-même, son enthousiasme explosait littéralement. Avec un homme comme le commandant en tête, les troupes allaient combattre avec une ardeur sans pareille!

Dans le centre de commandement, la tension était palpable; on attendait qu'une information d'Altis tombe. Bien que l'espoir était bien présent suite à la réussite du début de l'opération, l'attente ravivait le doute dans l'esprit des hommes. Le Psyker Consultes n'avait donné aucune réponse si ce n'est cette sentence redoutée: "Le warp est changeant et la destinée des hommes est à son image!"

Cette information bien que signifiant un statu quo des deux camps avait semé les germes du doute dans les esprits des stratèges. Adrian frissonna bien qu'il ne fut pas froid, il comprenait que tout se jouait sur cette bataille. L’environnement métallique et les crépitements incessants des claviers informatiques n’arrangeaient pas son état d’esprit et l’obsédait au point de l’empêcher de réfléchir avec calme et sang-froid. Ses idées noires furent interrompues par l’arrivée d’Azkar en uniforme de campagne. Cet homme au regard sévère et impressionnant dans son armure carapace contrastait dans l’esprit d’Adrian avec l’Azkar débraillé et décontracté qu’il connaissait. Le commandant rompit le silence:

- Etat de la situation!

- Nous serons bientôt en vue de la ceinture d’Altis. Jusqu’ici aucune information du Psyker Consultes ni du commandement d’Altis.

- Quelle est la situation concernant l’opération d’infiltration.

- Le commando a réussi à infiltrer la base et la flotte s’est repliée à présent. Nous n’avons aucune information supplémentaire…

- Contrariant!

Azkar affichait un regard inexpressif et froid mais Adrian savait pertinement qu’au fond de lui il bouillonnait de rage et d’impatience. Non seulement le commandant manipulait nerveusement la garde de son épée énergétique et ne pouvait s’empêcher de balayer la salle du regard mais Adrian savait en son for intérieur qu’Azkar ne pouvait plus supporter l’absence d’information depuis la campagne des vallées d’Azhéria.

Ce fut l’une des campagnes les plus éprouvantes de l’invasion tau: les contingents motorisés d’Azkar, alors simple colonel, arrivés en renfort durent faire face à une armée tau extrêmement mobile. Bien que connaissant mieux le terrain, les Numars n’arrivaient pas à localiser l’adversaire dans ce défilé de forêts touffues et de collines tout aussi boisées. Adrian se souvenait des nuits blanches passées à tenter de corréler des informations souvent déjà erronées sur les positions.

Azkar bien que finalement victorieux avait toujours gardé une anxiété, qu’il s’était fait un devoir de dissimuler, due aux embuscades silencieuses et destructrices du contingent tau.

C’est cette même anxiété qu’Azkar tentait à présent de cacher par un masque inexpressif: la peur du silence et de l’inconnu, eux qui semaient le doute et la paranoïa dans le coeur des hommes.

Guidrion, en manque d'inspiration pour ce chapitre

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Guidrion, en manque d'inspiration pour ce chapitre

Je ne vois pas car moi je trouve que ton début de chapitre est très bien réussi. :rolleyes:

Après, si c'est la suite qui te gêne je ne peux encore rien dire étant au même point que les autres. :clap:

Sur la forme c'est pas mauvais avec une fin très bien réussie.

Je n'attends donc plus qu'une suite.

Kroxigor.

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  • 4 semaines après...

Bonsoir à tous,

comme vous avez pu le remarquer, mon récit a marqué une pause amputable au fait que je manquais totalement d'inspiration pour ce nouveau passage, passage qui a d'ailleurs du être plusieurs fois remanié car j'arrivait à des situations non voulues et qui après relecture m'aparaissaient comme proprement ridicules. Enfin j'espère malgré tout que cette suite vous plaira. Bonne lecture!

La tension montait au sein du centre de commandement tandis que les minutes passaient, longues et angoissantes. Azkar avait cessé de cacher sa nervosité et faisait à présent les cents pas, le bruit métallique de ses mouvements étaient les seuls à rompre le silence. Adrian quand à lui ne supportait plus cette attente et se leva. Azkar l’arrêta lorsqu’il se fut approché de la porte.

- Où allez-vous, sergent?

- Je me rend dans les compartiments de la première unité. Je veux m’assurer du moral de la troupe.

- Bonne initiative. Veuillez-me communiquer vos observations à votre retour.

Adrian salua le commandant et partit en direction des quartiers des troupes. Sitôt après avoir passé la porte, Adrian s’arrêta: il savait à présent que la situation était très grave. Le commandant ne lui avait jamais parlé sur ce ton distant et froid auparavant.

Il était inquiet au sujet de l'attaque: dans son état, Azkar serait-il capable de diriger correctement les opérations. Après quelques secondes de réflection sur cette idée, il se mit à rire. Azkar avait été reconnu comme le meilleur général depuis Altarus.

c'est sur cette note optimiste qu'il se dirigea d'un bon pas vers les quartiers des troupes.

Le hangar des véhicules grouillait d'activités. Le technaugure du régiment, Almodeus, s'affairait autour des sentinelles, seul véhicule capable d'agir dans ce théatre d'opération. Non loin, des pretres du mechanicus psalmodiait des bénédictions “ex machina” en agitant des encensoirs aux effluves écoeurantes afin de purifier les esprits de la machine.

Adrian hâta le pas lorsqu’il arriva à leur hauteur et se dirigea au pas de course vers le technaugure.

- Tout se passe bien seigneur technaugure.

- La machine est inquiète mais résolue! Leur corps est prêt, je ne suis hélas pas mandaté pour soigner leurs pensées. Les prêtres mechanicus s’en chargeront

Adrian perçut clairement le dégout dans la voix d’Almodeus: cet homme ne pouvait supporter l’idée que des prêtres de bas étage lui ravissent la tâche qu’il acomplissait à chaque opération du régiment. Mais il perçut également de la tristesse dans cette voix, celle d’un père à qui l’on arrache peu à peu ses enfants. Almodeus avait toujours eu cette conception quelque peu étrange des machines. Ils les considéraient comme les enfants des officiants mechanicus. Il chérissait chacune d’entre elles et pleurait longuement la destruction d’une des armes.

Adrian, bien qu’il eut toujours trouvé cette idée ridicule, ne put qu’éprouver de la compassion pour celui-ci qui se voyait retirer la garde de ce qu’il considérait comme ses enfants. Il voulut lui donner quelques réconfort mais aucun son ne sortit de sa bouche. Le technaugure n’avait rien remarqué et le sergent en profita pour détourner son regard de celui-ci. Ses yeux se tournèrent vers la sentinelle lourde qu’Almodeus venait de vérifier. La machine était impressionnante du haut de ses trois mètres. Elle était puissament équipée: une paire de canons laser armait ses flancs ainsi que deux missiles traqueurs. Il en déduit qu’il s’agissait d’une des sentinelles du groupe de tête chargé de la destruction des batteries.

- Vous avez fait des merveilles sur ces appareils.

- On peut le dire... Mais je crains que ces malheureuses machines ne sont si bien drapés que pour paraitre plus éclatantes avant d’agoniser à l’état de carcasses fumantes!

Almodeus partit sur ces mots sans permettre à Adrian de prononcer quelque excuse. Le sergent renonca à l’idée de le suivre, sachant que le pauvre homme était déchiré par ces sentiments si abherrants qu’il furent à ses yeux.

Les couloirs qui menaient aux quartiers des troupes étaient encombré de soldats du munitorum chargé des dernières vérifications de l’équipement et résonnaient des discussions bruyantes des soldats: apparement, les soldats n’étaient pas au courant du danger de cette mission. Ce vacarme débordant de vie et de plaisanteries au gout douteux. Adrian fut accueilli à la porte par des vapeurs de tabac bon marché et les jurons d’un homme du ministorum qu’il venait de bousculer. Malgré cet incident, cette ambiance insouciante lui inspirait un sentiment de sécurité et de liberté, Le sergent se diridea d’un pas détendu vers un groupe de soldats s’esclaffant, ou jurant pour certains, autour d’une table de fortune et d’un jeu de cartes apparement aussi vieux que les vétérans qui l’utilisaient. Il repèra plusieurs visage connus, dont certains de longue date. La présence de ces quelques amis lui réchauffaient le coeur et lui procurait un sentiment de sécurité. Il partit en direction du groupe avec un sourire aux lèvres. Très vite, un des joueurs le remarqua et se mit à lui faire de grand signes de la mains. Adrian ne put s’empêcher de rire, l’homme en question était un de ses plus anciens amis, Nodj: un homme quelque peu simplet mais d’un temperament chevaleresque et d’une gentillesse à tout épreuve. A ses cotés se trouvait, concentré sur son jeu au point de ne pas remarquer l’attitude ridicule de son ami, le soldat Arlénis, un homme d’une taille impressionante et doté d’une forte carrure, réputé comme le plus grand coureur de jupon de l’histoire du régiment. Lui et Nodj étaient inséparables malgré leur différence flagrante: ce duo étonnant avait été reconnu depuis des lustres comme l’âme de leur compagnie et passaient auprès des soldats de Numares Prime comme les figures les plus populaires du régiment. Aujourd’hui vétérans, Adrian avait fait leur connaissance au sein des Boucliers Blancs et leur amitié avait survécu à la guerre et à la mutation d’Adrian au poste de spécialiste en communication lors de la constitution de l’état-major d’Azkar alors nouvellement promu colonel. Il appréciait leur nature facétieuse et avait toujours trouvé en eux deux amis fidèles et dignes de confiance: une qualité rare lors de la secession de Numar. Cette période sombre durant laquelle les commissaires tentaient de rallier des rebelles à la doctrine de l’Adeptus Terra et qui avait vu des familles s’entre-tuer, des amis se trahir, des liens à jamais coupés. Elle avait pris fin lors de l’envoi aux légions pénales d’Hostias du dernier commissaire et non le moindre, Aldreban “l’ombre”, cerveau des révoltes sur Numares Prime

Adrian avait toujours trouvé un certain réconfort auprès d’eux, surtout pendant les “3 lunes de sangs”, nom qu’avait donné un célèbre poète Altien à la période de la rebellion, et à present en cette heure de doute et de tension, les bénéfices de leur compagnie ne faisaient pas exception.

Il les rejoignit et après maintes salutations , plus ou moins courtoises mais amicales, il accepta avec grande joie de se joindre à la partie que disputaient les vétérans.

Azkar faisait les cents pas dans le centre de commandement, témoignant à présent ouvertement son impatience.

- Par l’Empereur, cette attente n’en finira donc jamais! Je serai mort et enterré avant d’avoir vu l’ombre d’une information!

Le représentant du Sénat Numar soupira, il n’avait jamais pu supporter Azkar, qu’il fût en colère ou non et ne manquait jamais de tenter de salir le blason du commandant au sein du gouvernement bien qu’ils fussent toujours faussé par les éloges des technostratèges du commandement central.

- Azkar! Cessez de vous conduire comme un ours en cage ou je sens que je vais devenir enragé!

- …

- Commandant! Un appel du central Altien!

- Enfin! Mettez-le en visuel!

- A vos ordres

L’écran couvert de rune fit place à l’image d’Eulanius Algerian, le commandant des forces Altiennes: un homme grand et svelte, au visage fin et aux cheveux blonds, clairsemé de fils argentés, et à la peau laiteuse. Son visage racontait à lui seul tout son caractère: un air intelligent et cultivé, une moustache parfaitement taillée témoignant de sa méticulosité et enfin un regard sévère qui avait affronté bon nombre d’horreurs qu’apportaient la guerre dans son redouté sillage. Si Azkar était un éminant représentant du type Numar, Algerian en était un du type Altien.

- Heureux de vous voir, mon cher Eulanius!

- Je vous présente mes respects, commandant.

- Oubliez donc la hiérachie et parlez-moi franchement. L’heure ne convient pas aux politesses. Quels sont les nouvelles?

- Nous avons perdu le signal d’une des équipes d’infiltrations, mais les deux autres n’ont rien signalé. Nous avons ordonné un silence radio total jusqu’à accomplissement de la mission avec le commando par mesure de sécurité. Nous avons par contre repéré des échos de transmission codés dans une langue qui échappe à nos systèmes de traduction.

- Mauvaise augure en somme. Qu’en disent les membres de l’officio psykeris de votre flotte?

- Ils n’ont repéré à cette heure aucune activité ennemie dans le warp. Notre brouillage psychique de l’astronomican a porté ses fruits, je pense.

- C’est également mon avis

- Pensez-vous que nous devions prendre des mesures de prévention sur Altis?

- Préparez le protocole 11 en cas d’invasion!

- Le protocole 11, l’évacuation civile?

- Tout à fait! La situation ne doit pas être prise à la légère et nous devons être prêts à toute éventualité.

- A vos ordres! Et sur le plan stratégique quels sont nos instructions?

- Votre flotte se chargera de fournir un appui-feu à nos troupes. Préparez également vos troupes de choc et réglez la fréquence de téléport sur les balises du flanc droit. On ne sait pas ce qui nous attend au débarquement et nous ne devons pas envoyer tout nos hommes d’un coup sans réfléchir.

- C’est tout?

- C’est tout! Fin de communication

- Bonne chance, mon ami…

- L’Empereur vous garde.

Guidrion, enfin fini avec ce passage :clap:

Modifié par Guidrion
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Invité Kroxigor

On sent vraiment que tu as passé du temps sur ce passage de ton récit puisqu'il est vraiment bien écrit. J'ai vu quelques fautes, mais il n' y en a pas toutes les lignes, seulement ici ou là.

Sur la trame, je trouve que ça n'avance pas beaucoup dans cette suite mais dans la suite je sens qu'il va se passer quelque chose ou qu'il va y avoir des révélations.

Kroxigor, trop fatigué pour quoter les fautes. La suite et vite.

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qu'est ce qu'il y a encore

Qu'est-ce

Au moment ou Adrian allait appeller

- Eh bien?

Et bien ?

Non les ordinateurs d'Altis l'aurait remarqué

Non, les ordi... l'auraient

Tenez moi au courant des résultats

Tenez-moi

De plus elle était positionné dans

De plus, ; Relis ton texte à voix haute pour voir toutes les virgules que tu as oublié

en position de tir et soyez prêts à tirer

Répétition de l'idée de tirer ; remplace par faire feu :clap:

Rien ne put être fait alors que les batteries du batiment, soudainement rallumées avaient abattus les trois appareils dans une gerbe de flammes, de plasma et d'acier en fusion

Rien ne put être fait alors que les batteries du batiment, soudainement rallumées, avaient abattus les trois appareils dans une gerbe de flammes, de plasma et d'acier en fusion.

- alors il ne s’agit pas d’une panne. C’est une attaque et ce ne sont pas des xenos qui ont fait le coup.

- qui alors?

Et les majuscules ?

tout les meilleurs éléments avaient été

Tous

à l’objectif. Les objectifs étaient

Répétition, tu peux remplacer par ceux-ci

la totalité de l’ennemi.Crell s’autorisa

Il manque un espace

un sourire de satisfaction lorsqu’ils atteignirent la porte, mais ce sourire disparut rapidement.

Répétition : mais il disparut

les conduits d’aération s’était fermés

s'étaient

Julius et son équipe va repartir dans le conduit

vont

Une fois là ils feront tout sautés

Il manque des virgules; sauter

sidéré de l’absence de sentinelle.

sentinelles

Ouvres la porte avec une charge énergétique. Jark! prépares tes

Ouvre ; Prépare

Les 5 autres hommes allaient se

Pas de chiffres

rapide que les deux Numars crurent réver

Rêver

ce silence n'était pas du à une panne.

L'homme parlai avec une voix terrifiante

Parlait

Cette vision le fit frissonna et il eut une bref pensée pour les ennemis qui subiraient ses tirs.

Frissonner

dés que j’aurai ouvert la porte

Dès que

Ce sera l’adeptus mechanicus qui régit l’attaque

Ce serait ; ?

Que c’est-il passé?

s'est

Bon mis à part les fautes récurrentes du style : virgule absente, c'est pas trop mal ! En tout, c'est une bonne histoire ! Je me perds un peu à cause de mon inculture en matière de 40k mais je comprends en gros !

Bon tout ca pour dire que c'est pas mal ! Envoie donc une suite et oublies pas de bien developper la psycho de Adrian et de son chef !

@+

-= Inxi =-

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Bonsoir,

Sur la trame, je trouve que ça n'avance pas beaucoup dans cette suite mais dans la suite je sens qu'il va se passer quelque chose ou qu'il va y avoir des révélations.

Ce chapitre est là pour mettre en place certains personnages(Almodeus et les deux inséparables) et pour décrire la réflection et la tension qui précède une bataille.

Cause: quelque chose je ne suis pas fan: l'ellipse au profit des combats

Pour le reste, la correction est faite dans les précédentes parties et la suite ne devrait plus trop tarder mais c'est à nouveau un passage sur lequel je dois travailler, s'y trouvant plusieurs choses sur lesquels j'hésite

Guidrion, non il n'y a pas que la guerre au 41ème millénaire -_-

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  • 1 mois après...

Bonjour à tous,

Le projet a hiberné pendant un moment. Hélas, j'ai eu un travail fou et une grippe; résultat, plus de temps pour se consacrer à cette histoire.

Je vous poste la suite, assez conséquente avec le briefing, sans doute la partie qui m'aura le plus énervé à écrire. Je crois avoir un peu perdu de style pour cet épisode mais je compte me rattraper sur la suite.

Allez, je vous laisse découvrir ca

bonne lecture

- Donc! On a toujours aucune info d’Altis.

- Pas pour l’instant… mais il faut dire que ce genre d’opération prend du temps.

Adrian pesait ses mots malgré que la conversation avait un ton fort détendu, toute erreur pouvant faire s’effondrer le moral des troupes.

- De toute façon, avec tout ce qu’on a dans notre flotte, il y a de grandes chances qu’on s’en sorte.

- Et moi je ne vais pas m’en sortir si tu continues à sortir des carrés d’as!

La double intervention fit éclater de rire le groupe et l’opération sortit des esprits. L’idée même qu’une guerre était engagée était devenue vague et lointaine, laissant place à un doux sentiment de sécurité. Malgré les désillusions de la guerre, Adrian avait gardé un caractère assez insouciant. Pendant un instant, il se crut à nouveau sur Numares Prime dans une des beuveries que s'offrait sa compagnie de cadet lors de leurs permissions. Il se remémora les vapeurs d'alcool et de tabac bon marché, les rires, les bagarres, ... Il se revoyait tout jeune en compagnie de Nodj et Arlénis. Un trio qui avait fait mettre deux sergents instructeurs à la retraite anticipée. Tout lui revenait en mémoire. Il se perdait avec délice dans les méandres de sa mémoire.

Adrian ne se rendait même plus compte qu'il était à l'intérieur de l'Arrianis. Il fut néanmoins contraint de se réveiller lorsque Nodj commenca à le secouer par l'épaule.

- Oh! t'es toujours là?

- Qu... Ah... euh... oui oui. C'est à qui de jouer?

- A toi depuis cinq bonnes minutes.

- A moi? Très bien.

- On attend...

Adrian, toujours perdu dans ses pensées, regarda son jeu attentivement sans parvenir à comprendre ce qu'il se passait. Lentement, il finit par sortir de ses souvenirs et se mit à sourire avec une lueur maligne dans les yeux.

- Un full!

Une sonnerie stridente survint tandis qu'Adrian ramassait ses gains sous les regards assasins des vétérans. Il prit la communication de son intercom avec anxiété et pourtant curiosité. Il lui tardait d'en savoir plus sur cette situation qui mettait la pression à tout l'équipage.

- Lieutenant Adrian Darlis.

- Adrian? Revenez immédiatement au centre de commandement, nous captons enfin la fréquence des Altiens!

- A vos ordres.

Adrian salua ses amis et les quitta, non sans avoir auparavant prélevé son argent avec satisfaction.

Les haut-parleurs du centre de commandement émettaient un crépitement continu. On eut dit que cette machine les narguait comme pour souligner l'ironie de cette affaire. Ils avaient proclamé que la ceinture d'Altis était la défense la plus efficace et la plus sophistiquée du système, construite pour repérer et stopper toute invasion: ils étaient à présent incapable d'expliquer sa soudaine prise ni même de savoir ce qu'il s'y passait.

Azkar continuait inlassablement de faire les cent pas en tentant de découvrir la raison pour laquelle lui et ses hommes étaient pris dans ce cruel jeu du destin. Ses idées noires furent chassées par l'arrivée d'Adrian. Azkar appréciait ce jeune homme, capable et loyal, qui l'avait suivi depuis son premier grade d'état-major. Il le considérait comme un fils et cherchait à tout prix à l'empêcher de perdre la vie dans quelque mauvaise manoeuvre.Il voyait en lui l'avenir de Numar: un de ceux qui prendrait sa suite dans la défense de l'indépendance si fragile et si durement acquise.

Adrian s'enquit de la situation auprès de son supérieur sans toutefois obtenir d'autre réponse qu'un signe de la main en direction des hauts-parleurs. Adrian le savait nerveux et crut bon de ne pas insister.

Plusieurs minutes passèrent avant qu'un son humain ne se fit finalement entendre. Au bout de quelques secondes, la liaison devint parfaitement clair. Azkar fut profondément rassuré de reconnaitre l'accent altien dans la voix qu'ils entendaient.

- Ici le lieutenant TIR Crell

- Ici le centre de commandement de l'Arrianis, c'est le commandant Azkar. Quel sont les nouvelles?

- Commandant, nous avons rencontré des space marines. Ils ont massacré plusieurs de nos hommes avec une facilité déconcertante et…

- Calmez-vous!

Le ton autoritaire et soudain d’Azkar fit sursauter les soldats proches. Un silence pesant s’installa.

- Cette nouvelle est grave et je comprends votre inquiétude et votre tristesse d’avoir perdu plusieurs compagnons mais nous devons agir avec sang-froid et intelligence. Même le plus immense des titans peut être vaincu aisément si l’on en découvre la faille. A présent dites-moi ce qu’il en est de votre mission lieutenant.

- Nous avons neutralisé les batteries de canons lasers et les dispositifs anti-débarquement mais nous avons perdu plusieurs hommes ainsi que la totalité de l'escouade du lieutenant Garen. Nous avons échoué à mettre en place le virus informatique, le soldat Warden nous a trahi. Il a assasiné un de nos hommes et saboté le disque contenant le virus.

- Malédiction. Espérons que nous puissions attaquer avant qu'il n'aie pu décrypter nos fichiers défense.

- De ce coté-là nous pouvons nous tranquilliser un peu, nous avons détruit les serviteurs de l'ennemi

- Bon! Nous disposons donc d’un court répit.

- Quels sont nos ordres?

- Crell, de combien d’hommes disposez-vous encore?

- Huit en comptant les blessés

- Les astartes nous ont prélevé un lourd tribut…

- Nous disposons encore de quoi leur en prélever un.

- Vous attendrez! Où vous trouvez-vous?

- Secteur 4 de la périphérie.

- Parfait. Rendez-vous à l’entrée des hangars, vous y attendrez notre arrivée.

- A vos ordres commandant. Gloire à l’Empereur!

- Gloire à Lui! Puisse-t-il nous accompagner dans cette heure sombre.

Un nouveau silence s’instaura après que les hauts-parleurs se soient tus. Personne ne savait comment réagir et la tension grandit au sein du centre de commandement.

Azkar fut le premier à rompre le silence:

- Nous avons perdu des hommes de valeurs qui se sont sacrifiés pour nous ouvrir la voie. Leur mort ne sera pas vaine: nous les vengerons et nous ferons payer à ces hégémonistes le prix fort!

Les soldats présents se levèrent comme un seul homme et se mirent à reprendre avec force les derniers mots d’Azkar.

Chapitre 4: Le calme avant la tempête

La salle de briefing d’état-major bourdonnait des dizaines de conversation qui s’y entretenaient, la plupart portant sur le danger de l’attaque ou les probabilités que les régiments en sortent vivants. L’impatience des troupes était à son comble: ils étaient là, dans une salle froide sous le regard vide des techno-stratèges, depuis une heure.

Soudain, alors même que certaines conversations commencaient à émettre des hypothèses plus ou moins glorieuse au sujet du retard du commandant, le silence se fit lorsque les gardes en faction annoncèrent le “seigneur-commandant militant des armées numars”.

Azkar avait toujours haï ce titre ronflant et ridicule à ses yeux. Il entra avec une expression énervé qu'il s'empressa de dissimuler par son habituel visage distrait et détendu, chose facile: la pression de l'inconnu avait disparu.

Une fois arrivé sur l'estrade, il tourna son regard vers les officiers: il y vit la peur, l'inquiétude et l'incrédulité. Si ne fut-ce qu'un seul des officiers se convainquait que son groupe courait au suicide et tout s'effrondrerait. Le moral de ses hommes dépendrait de ses mots, de ce moral dépendait la réussite de chaque groupe en particulier et de cette réussite, la victoire...

Azkar le savait et commenca son discours:

- Mes amis! Comme vous le savez l’heure est grave: l’Imperium est à nos portes.

Cette nouvelle est inquiétante mais l’Adeptus a sous-estimé notre force: ils n’ont dépéché qu’une petite force astartes. Je vois la peur dans vos yeux devant ce mot, la même qui pourrait se propager dans mon esprit mais ce n’est pas le cas. Pourquoi me direz-vous?

Car j’ai la foi, la foi en l’Empereur qui nous guide. Ces larbins de l’adeptus Terra l’ont perdue depuis longtemps, ils ont oublié Sa vocation, Son but! Et c’est pour cela qu’ils sont faibles! Ils ont perdus la force qui nous anime plus que tout autre humain, nous les Numars. Nous sommes les représentants de la vraie voie de l’humanité. C’est pour cela qu’ils seront toujours plus faibles que nous ne le serons jamais! Nous sommes ses élus!

…Et nous allons le leur montrer! Nous proclamons le message du saint dessein de l'Empereur,celle que l'on tente de nous faire oublier : il nous faut protéger ce fragile écrin de la paix qu'Il veut nous apporter et envers ces représentants de la destruction, ces animaux, nous ne devons qu’éprouver une juste fureur. Nous les combattrons et nous les vaincrons, tel des anges armés de la divine épée. Nous les écraserons et montrerons au monde que l’Empereur nous guide. Que nous sommes l’espoir qu’Il veut nous transmettre et que l’Adeptus Terra tente de dissimuler afin de mettre en avant ses propres intérêts.

Chacun de nous possède la même valeur, une valeur commune: invincible dans l’union mais impuissante dans l’indépendance.

Nous avons chacun une tâche et de l'ensemble de nos tâches dépend la réussite de notre objectif commun.

Chacun de nous va se voir confier une mission précise, y compris moi-même, et si nous les accomplissons, ensemble nous vaincrons ces larbins de l’hégémonie terrienne.

L'assemblée buvait ses paroles. Certains parmi les plus sceptiques s'étaient même levés pour applaudir lorsqu'il prononca ses dernières paroles. Il sourit et demanda le silence bien que les officiers présents mirent un certain temps à exécuter cet ordre…

- A présent, mes amis, il nous faut définir notre stratégie. C’est pourquoi je vous demande la plus grande attention et le silence. Cavélian?

Cavélian était un techno-stratége à la barbe grise et le peu de peau humaine que laissait la masse impressionnante d’implant mécanique affichait bon nombre de ride. Après quelques secondes d’apparentes inactivités, le vieil homme marmonna quelque chose qui ressemblait à un juron. L’image apparut sur l’écran mais se brouilla. quelques rires discrets s'entendirent de la foule, faisant légérement rosir la peau d'un pâle cadavérique du techno-stratège. Celui-ci marmonna plus fort et l’image se stabilisa. Celle-ci représentait une vue en trois dimensions de la base astéroïdale.

- Voici notre objectif: le centre de commandement de la ceinture Altienne.

Son dispositif de défense dispose d’une puissance de feu incommensurable mais celle-ci est uniquement utilisable vers les cibles approchant d’Altis. De plus une partie des défenses secondaires a été désactivée par les hommes. Les seules défenses restantes sont constitués d’une batterie d’autocanon sol-air ainsi que de quatres batteries sol-sol à guidage infrarouge.

Nous avons confié à la flotte Altienne la tache de couvrir notre approche de débarquement. Ceci fait, nos propres vaisseaux les soutiendront.

Notre première vague sera constituée de nos unités de sentinelles lourdes que je ménerai personnellement, nous larguerons plusieurs piles à plasma. Cette manoeuvre nous donnera un répit que nous mettront à profit pour pilonner les batteries.

Ceci fait, le premier peloton suivi des quatrième et troisième pelotons ouvriront la marche aux unités d’infanterie. Ces pelotons progresseront jusqu’au hangar principal appuyée par les sentinelles. Une fois arrivés, les troisième et quatrième pelotons se déployeront en formation dispersée à dix mètres de l'entrée appuyés sur le flanc droit par les équipes d'appui-feu du deuxième peloton. Leur rôle sera de couvrir l'avancée du premier peloton. Ses troupes de choc se positionneront sur le flanc gauche, soutenus par la première équipe de sentinelles, la seconde ayant pour tâche l'ouverture des portes.

Le hangar étant dénué d’installations et donc de couvert, la résistance ne devrait y être importante. Une fois celui-ci nettoyé, les troupes du génie du troisième peloton installeront les balises de téléportation permettant au TIR Altien de dépécher ses troupes de choc.

une fois leur déploiement terminé nous pénètrerons dans la station, les équipes Altiennes attaqueront le hangar pour couper toute possibilités de retraites à l’ennemi. Nos propres forces se scinderont en deux groupes, l’un neutralisera les batteries sol-air et l’autre reprendra le centre de commandement. Celle-ci recevront un soutien des infiltrateurs dépéchés par Altis.

Je prendrai personnellement le commandement de la seconde équipe numar.

Le génie détruira auparavant le système de ventilation; un terrain vide nous avantagera sur le plan matériel. Les équipements lasers poussés à leur puissance maximum disposeront donc d'une absence de friction avec l'air ambiant; une telle tactique augmentera conséquement notre impact sur les armures énergétiques de l'ennemi.

Ainsi les forces expéditionnaires seront débordés sur plusieurs fronts et, à moins que nous ne foncions au combat sans réfléchir, nous vaincrons sans pertes majeurs.

Messieurs je n'ai plus qu'à vous remercier de votre attention et à vous souhaiter la bénédiction du Divin Empereur. Foi et devoir!

- Foi et devoir!

L'assemblée s'était levé pour prononcer le salut numar à l'unisson, salut qu'ils reprirent six fois, la voix chaque fois plus puissante, jusqu'à la sortie d'un Azkar souriant et empli de fierté pour ses troupes. Même Cavélian et quelques techno-stratèges au teint livide avaient joint leur faible voix éreintée à l'entousiasme des officiers.

Guidrion, non je ne suis pas encore mort :lol:

Modifié par Guidrion
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ses mots malgré que la conversation avait un ton fort détendu

'malgré que' suivit d'un subj. De toute, il est pas beau ! Mets voir 'bien que' :lol:

de l'Arrianis. il fut néanmoins

Majuscule

inlassablement de faire les cents pas en tentant

cent

laquelle lui et ses hommes étaient-ils pris dans ce cruel jeu du destin

'ils' est superflus

je comprend votre inquiétude et votre tristesse d’avoir perdu plusieurs compagnons mais nous devons agir avec sang-froid et intelligence.

comprends

de briefing d’état major bourdonnait des dizaines de conversation qui s’y entretenaient, la plupart portant sur le danger de l’attaque ou les probabilités que les régiments en sortent vivants. L’impatience des troupes était à son comble: ils étaient là, dans une salle froide sous le regard vide des techno-stratèges, depuis une heure.

Soudain, alors même que certaines conversations commencait

état-major ; commencaient

la pression de l'inconnu avait disparue.

disparu

Bon encore quelques 'tites fautes qui trainent sur l'ensemble du texte ! Rien de bien méchant mais elles sont facilement évitable !

Pour le fond, ben malgré la taille du texte, ils avancent pas :P On apprend quoi ? Bon ils perdent le moral... Ensuite, recontact, ils passsent en une mentalité neutre. Ils entendent le discours, reprennent confiance ! :P Ensuite plan de la contre attaque ! Ca ressemble à un passage de transition vers l'action ! Alors j'attends la suite ! Et plus rapide que ca -_-

@+

-= Inxi =-

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Alors pour la transition, c'est bien vu

Le chapitre trois est une grosse transition et encore c'est un gentil euphémisme.

Mais les trois prochains chapitres seront action, rebondissement, grosses embrouilles et vilains pas beau qui sortent de partout -_-

Je préferais avoir une transition pour creuser un peu les personnages et m'essayer à plus de psychologie mais je crois que le résultat en devient pompant.

Enfin pas d'inquiétude, ce passage sera fini dés que j'aurai écrit les troupes qui se préparent au combat, le petit mystère sur le passé d'Azkar et d'Adrian et le dernier discour. Peu de choses en fin de compte

La suite sera bien musclée comme vous aimez et pour ceux qui se posent encore la question; oui j'aime tuer des marines avec sadisme et cruauté :lol:

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Je n'ai pas trouvé le chapitre 3 gonflant. D'abord parce qu'il est quand même relativement court (c'est toujours beaucoup plus rapide à lire qu'à écrire) et qu'il permet de baser un peu plus les personnages et le contexte. En effet, je ne crois pas que l'idéologie de Numar ait été évoquée jusqu'ici.

Je ne relève qu'une chose, le discours d'Azkar. Il est bien gentil ce monsieur, mais il parle longtemps (j'avoue ne pas avoir tout lu -_- ) et j'aurais été un de ses officiers, je me serais penché vers mon voisin pour lui dire à voix basse : "Il croit vraiment qu'il va nous rassurer avec ça ?"

Mais ça tient la route quand même. Et tu serais reparti direct dans l'action... Ça aurait pu passer, mais ç'aurait peut-être été lassant d'avoir des affrontements enchaînés.

Et ne t'inquiètes pas, les space marines pensent la même chose des traîtres comme les numariens. :lol:

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Invité Kroxigor

Après un petit bout de temps d'absence j'avoue qu'il a fallu que je relise depuis le debut de chapitre 3. Sinon dans ce passage, l'idéologie Numarienne ou Numar, je ne sais pas, est véritablement évoqué. De plus, à moins que le commandant soit d'un caricme incommensurable, je serais du même avis que last word pour le discours.

les troupes du génie du troisième peloton installera les balises de téléportation

installeront. Ce sont les troupes qui instrallent et pas le peloton.

Kroxigor, qui espère une suite rapide.

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Alors voici une petite suite, les deux dernières "parenthèses" du chapitre. Maintenant que ce briefing est terminé, je reprend enfin du plaisir à écrire ce chapitre. Vous pouvez donc espérer une nouvelle ère de suite rapide :evilgrin:

Adrian avait assisté au briefing des officiers depuis l’entrée comme à son habitude bien qu’en tant qu’officier de communication, il n’avait rien à y faire. Il avait néanmoins écouté le discours de son supérieur. Ce dernier avait habilement mis le doigt sur la grande question lors de la première confrontation entre les forces numares et fidèles de Terra: qui donc avait la justesse de cause pour rassurer sa confiance dans ce conflit? Ne seraient-ils que des hérétiques parmi tant d’autres ou des vrais serviteurs de l’Empereur-dieu? Ils étaient des fidèles. Adrian croyait en cette réponse tout comme il croyait en Azkar et en lui-même. Azkar leur avait fourni une réponse et celle-ci suffirait aux hommes... Pour le moment.

Adrian se dirigeait vers les quartiers d’Azkar où celui-ci s’était rendu pour se préparer au combat. Sur le chemin, il vit soudain au travers du hublot:

Altis, la magnifique planète des érudits et des artistes. Elle rayonnait devant les hublots. Plusieurs hommes la contemplaient comme lui, l’air admiratif, au travers des épaisses vitres de plastacier. Mais, contrairement aux autres, Adrian n’affichait pas le même sourire béat d’un homme qui s’émerveille devant le spectacle qu’offre l’espace.

Altis brillait, le bleu azur des océans contrastant avec la couleur verte et brune des trois continents, et rayonnait d’un orgueil digne de sa richesse et pourtant elle restait floue et pure à l’image des artistes peuplant la surface. C’était un magnifique endroit, une terre de culture et de beauté.

Pourtant les idées qui venaient à l’esprit d’Adrian ne furent pas les écrits de quelque poète célèbre ou des souvenirs de ses cours d’histoire à la schola de Numar Princeps mais du sang et des détonations d’armes... Une fusillade.

Deux ans... Cela lui semblait si loin.... Si loin.... Adrian se sentit soudain vieux et las, il crut être devenu un vieillard radoteur et rendu amer par de longues souffrances. Mais la plaie était jeune, comme lui. Le doux temps de son repos était loin, la douleur ne l’était pas. Il revit des hommes grands et armés, une jeune femme en larmes, il se vit, lui, armé de son automatique non réglementaire et tremblant à la fois de froid et de peur. Il ressentait les démangeaisons de son treillis de campagne sale et maculé de taches de sang et de boue. Il vit une lumière et un sol métallique. Un sol métallique? Adrian secoua vivement la tête lorsqu’il se rendit compte qu’il avait chancelé et qu’il gisait à présent sur le sol d’adamantium froid de l’Arrianis. Plusieurs hommes s’approchèrent et se penchèrent sur lui, visiblement l’air inquiet.

- Lieutenant? Vous allez bien?

- Oui, c’est juste la fatigue. Je vais retourner au centre de commandement.

- Vous ne voulez pas qu’on vous accompagne à l’infirmerie?

- Non.... Ca ira.....Rompez!

Les soldats s’éloignèrent, visiblement aussi incrédule sur la réponse d’Adrian qu’il ne l’était. Il avait eu plusieurs fois ce genre de malaise depuis le début du voyage. Il n’y trouvait aucune explication rationnel et s’était même déjà fait ris au nez après un examen chez le medecin du munitorum. Il se remit sur pied avec difficulté et tenta de chasser ses mauvais souvenirs bien qu’ils ne furent remplacés que par un flou clair. Il sourit en se disant que cela valait toujours mieux. Il se souvint de son grand-père qui l’encourageait au diner d’aurevoir que lui avait préparé sa famille la veille de son départ pour l’armée. Il le revit lui dire “Si tu as peur, rapelle-toi qu’avancer même un peu est toujours mieux que de rester à se lamenter là où l’on se trouve”.

Il rit. Ce vieux fou l’avait souvent traumatisé pendant sa jeunesse avec ses conseils et ses histoires. Jamais il n’aurait cru les mettre en pratique, il se l’était juré et pourtant... Il se rendit compte que ce souvenir avait chassé le flou clair et ses idées noires. Adrian se remit à rire de bon coeur.

- Ah vieux fou! T’avais finalement raison. ‘Vaut toujours mieux avancer!

Azkar avait disposé son équipement sur son bureau et s’était assi pour les contempler à son aise. On lui avait plusieurs fois fait la remarque que cette habitude était étrange, inutile et stupide mais il n’avait jamais réussi à s’en défaire.

Un sabre énergétique à la garde dorée et un pistolet radiant laser réhaussé de décoration en jade et décoré d’un minscule aigle impérial de marbre enchassé dans une fine couche protectrice de céramique transparente, une merveille de l’art utilitaire Altien.

Non, il ne pouvait perdre cette habitude. Devant ces armes pleines de souvenirs, il ne pouvait s’empêcher de revoir toute sa vie et la myriade de combat auxquels il avait pris part. Elles restaient là, juges impitoyables, meurtrières mais pourtant pures et magnifiques. Durant cette contemplation de ses armes, Azkar ne pouvait se mentir. Il n’y avait pas d’échapatoire. Il ne pouvait que faire le point et subir son jugement moral. Il avait appris à respecter cette sensation et lui avait même prêté une intervention du divin Empereur ou d’un de ses anges exterminateurs là où d’autres avaient vu une preuve de faiblesse d’esprit.

L’arrivée d’Adrian troubla sa réflection et sans sembler prêter attention au mots du lieutenant, il rangea ses armes dans son fourreau et son holster réglementaires. Durant quelques secondes, il resta figé le regard vague mais austère et sévère. Adrian, naturellement impatient et quelque peu insolent, finit par exprimer sa perte de patience à son supérieur tout en prenant garde de ne pas user du language fleuri de la troupe. Azkar finit par lui répondre sur un ton calme et bienveillant, presque paternel:

- Désolé Adrian, j’étais ailleurs. Que fais-tu là?

- Je viens aux ordres commandant!

- Je ne te crois pas mais cela n’a aucune importance. Altis est proche et nous devons nous dépêcher. J’aimerai que tu ailles t’assurer qu’aucun officier ne répande de paroles démoralisantes au sein du régiment et que... Tu es sûr que tout va bien? Tu es fort pâle.

- Rien de grave commandant.

- Cesse de m’appeller ainsi et va à l’infirmerie!

- Le médecin de bord ne m’a rien trouvé.

- Alors je te donne une heure de permission pour que tu te reposes. Ensuite, tu rejoindra le centre de commandement et tu vérifiera le bon déroulement de la bataille, cela ne devrait pas trop te fatiguer.

- Mais co... ce n’est pas nécessaire, je ne veux pas me reposer à l’aube de la bataille!

- Dans ce cas, c’est un ordre!

Adrian partit en soupirant de façon volontairement insolente. Azkar ne put s’empêcher de retenir un sourire devant l’attitude du jeune homme.

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J'aime bien la première partie. Je comprends un peu moins la deuxième. Pourquoi Adrian va t-il voir son supérieur ? Et pourquoi celui-ci lui dit qu'il a l'air pâle ? Adrian avait l'air d'aller mieux à la fin du passage précédent.

J'ai aussi l'impression que leurs relations ont changé, entre le premier chapitre et celui-ci. L'évolution est voulue ?

Je te conseillerai aussi de passer ton texte au correcteur d'orthographe, quelques fautes s'y sont glissées.

À part ça, c'est un plaisir d'avoir la suite, surtout aussi rapidement. B)

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sembler prêter attention au mots du lieutenant

Hop la 'tite faute :evilgrin:

Pour le fond, c'est vrai qu'on a toujours l'impression qu'on transitionne. Une discussion sur l'était physique ou on se demande aussi qu'est ce qu'il peut bien avoir. Ensuite un petit passage sur la suite du texte où il doti se reposer et ne pas assister aux préparatifs de la bataille !

Bien tu sais quoi ? Vivement la suite !

@+

-= Inxi =-

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Adrian et Azkar sont deux personnages assez proches et ce depuis la constitution de l'état-major d'Azkar.

Le premier chapitre ne reflète pas cette relation, qui, au final, est assez proche de celle d'un jeune admiratif et de son père adoptif, pour des raisons de facilité de lecture, il aurait été ambiguë de commencer le récit par une discussion entre ces deux personnages qui entretiennent une relation finalement complexe. De plus, cela aurait fait obstacle à la mise en place de l'intrigue: l'invasion d'un ennemi inconnu qui s'avère être l'imperium.

La seconde raison est qu'à l'époque je n'avais pas encore clairement et personnellement abordé en profondeur la relation entre les deux personnages ainsi que leurs caractères quoiqu'ils étaient déjà assez clairement dessinés.

Je pense peut-être retravailler le premier chapitre et si je le fais, je retravaillerai un peu cet aspect

Pour la question concernant la venue d'Adrian: c'est à nouveau le coté père-fils de leur relation qui explique sa venue bien que la raison qu'il a donné est en partie vraie mais elle est moindre. Il est inconsciement attiré vers celui qui remplace en quelque sorte son père car il est actuellement dans une période d'hésitations et de resurgissement de plaies du passé

Pour la question vis-à-vis de la pâleur d'Adrian: il allait mieux moralement car ses mauvais souvenirs ont plus ou moins disparus mais il reste logiquement un peu mal en point étant donné qu'il vient de faire un malaise :evilgrin:

Voilà, j'espère avoir répondu à tes interrogations

Guidrion, dont l'écriture déteint sur la façon de s'exprimer

Edit: pour inxi, il n'y aura pas de passage sur le repos d'Adrian, qui sera d'ailleurs peu respecté par ce dernier au vu de son obéissance :evilgrin:

Tout ca pour dire que je dois un peu faire avancer l'histoire bien que ce chapitre m'a permis de mettre en place pas mal de chose

Mais sinon oui ce chapitre est fondamentalement un passage de transition

Modifié par Guidrion
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